Fisker Automotive : dernier rebondissement et reprise par Wanxiang

Un temps annoncé racheté par des investisseurs allemands puis hongkongais, le constructeur Fisker Automotive a finalement été vendu aux enchères au groupe chinois Wanxiang pour près de 150 millions de dollars (110 millions d’euros). Les créanciers de la firme se sont opposés à sa cession à Hybrid Tech Holding qui était sur le point de finaliser l’accord au mois de novembre 2013.

 

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C’est le groupe chinois Wanxiang qui a remporté les enchères pour le rachat du constructeur américain de voiture électrique de luxe Fisker Automotive. Le montant de cette offre gagnante s’élève à 149,2 millions de dollars (environ 109 millions d’euros), soit six fois plus que ce que Fisker recherchait en annonçant sa faillite. Ce succès du géant chinois constitue un rebondissement de plus dans le processus de reprise du manufacturier américain puisqu’il était pratiquement acquis au mois de novembre 2013 que ce dernier serait racheté par Hybrid Tech Holding. Ce groupe d’investisseurs de Hong-Kong dirigé par le milliardaire Richard Li a finalement été battu par Wanxiang au bout de 19 tours d’enchères qui avaient duré pas moins de 3 journées. Cette vente devrait être approuvée par la justice américaine à travers le juge chargé de l’affaire, Kevin Gross, le 18 février prochain.

 Tout le monde y trouve son compte

 Les créanciers de Fisker Automotive avaient ainsi eu raison de s’opposer à la cession de la compagnie à Hybrid Tech Holding l’année dernière puisqu’à l’époque la proposition n’était que de 25 millions de dollars (18,25 millions d’euros). Ce sont ces mêmes créanciers qui ont incité Wanxiang à s’intéresser à cette reprise. La firme chinoise est déjà propriétaire du fabricant de batteries électriques A123 Systems qui fournissait à l’époque les packs pour la Karma, le modèle phare de Fisker avant ses problèmes financiers. Hybrid Tech, quant à lui, a annoncé qu’il renonce à prendre le contrôle de Fisker et choisit de s’en tenir à ses « droits de préteurs après avoir participé activement aux enchères ». Marc Beilinson, le responsable de la restructuration du constructeur, a d’ailleurs souligné que ce résultat était satisfaisant pour « toutes les parties prenantes, y compris Hybrid Tech Holding et tous les créanciers ».

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