Pas de reprise pour Mia Electric

La disparition de Mia Electric est imminente puisque la justice a tranché en faveur de la mise aux enchères de ses actifs. Les deux dernières offres de reprises ont été rejetées. . C’est la fin d’une longue bataille pour le constructeur.

mia electrique

 

Le tribunal de commerce de Niort a décidé de ne retenir aucune des deux offres de reprise formulées pour le constructeur de voiture électrique Mia Electric. Le juge-commissaire a opté par la solution de la vente aux enchères des actifs de la compagnie conformément à la requête du liquidateur judiciaire. Cette décision définitive intervient après un premier rejet, le 14 mai dernier, des offres de reprise formulées par Mia Génération, E4V et 4H Holding. Lors de la première audience, une incompatibilité des offres avec le cahier des charges de la reprise a été avancée par le Tribunal pour justifier sa décision. Cette fois, le rejet repose sur l’application du droit social, notamment d’une jurisprudence du droit du travail datant de 2002.

 

99 % de chance de disparaître

 

Bien que le sort du petit constructeur de Cerizay n’est pas définitivement scellé, les chances de redémarrage des activités sont quasi-nulles comme l’explique Michel Aldrand de la société NSD2, l’un des deux derniers candidats à la reprise. «Un redémarrage de l’activité ne serait réalisable qu’en reprenant le stock et les brevets. Avec la vente aux enchères, aucun investisseur n’aura la certitude d’avoir en main tout ce qui est nécessaire à la production de Mia à un prix raisonnable. C’est à 99 % la fin de Mia en France », a-t-il notamment déclaré. Placée en liquidation judiciaire durant le mois de mars 2014, Mia Electric employait 200 salariés. Le constructeur produisait un seul modèle depuis juin 2011, la Mia, une voiture 100 % électrique de 24 chevaux proposant une autonomie de 125 km.

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