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Vélos à assistance électrique : la plus grande flotte au monde bientôt à Paris

La région Île-de-France va lancer une flotte de 20 000 vélos à assistance électrique à Paris à partir de 2019. Le service se distingue par la formule de location dite longue durée et offre d’autres avantages non négligeables.

Location longue durée

20 000 vélos à assistance électrique disponibles pour une location longue durée. C’est ce que va proposer Véligo Location, le nouveau service concocté par la région Île-de-France, à travers l’agence IDFM pour septembre 2019. A travers Véligo Location, les Franciliens pourront ainsi profiter d’une offre « clé en main ». Le vélo est mis à la disposition de l’utilisateur pour une durée maximum de 6 mois. Le coût s’élève à 40 euros/mois, entretien et réparation compris.

La phase initiale du projet prévoit le déploiement de 10 000 vélos électriques. Les 20 000 véhicules, record mondial, interviendront si la demande suit. Des vélos électriques à trois roues, dits « cargos », pourraient même compléter l’offre. Le projet va mobiliser jusqu’à 111 millions d’euros, sur 6 ans. L’exploitation du service a été confiée à une coentreprise « Fluow » qui regroupe La Poste, Transdev, Velogik, et Cyclez.

Complémentaires

Que deviendra alors Velib, le service de location de vélos, parfois électriques, de Paris ? Les deux services se complèteront d’après IDFM. Contrairement à Velib, Véligo Location s’adresse à la population de la région Île-de-France et pas uniquement aux Parisiens. Véligo vise également à habituer les utilisateurs aux vélos à assistance électrique pour les inciter à en acheter. Ces derniers peuvent notamment ramener les vélos à leur domicile. Les vélos de Velib doivent de leur côté être ramenés aux stations après une utilisation facturée à l’heure.

Il serait cependant étonnant de voir le pionnier survivre au lancement du nouveau service d’IDFM. L’offre Véligo semble en effet plus pratique. Velib connaît d’ailleurs des difficultés depuis cette année et tarde à déployer l’ensemble de la flotte annoncée (20 000 également). Il a jusqu’à septembre 2019 pour se relancer.

Recharge rapide : un dispositif révolutionnaire développé aux États-Unis

Des universitaires américains ont développé une technologie de recharge rapide à la fois plus abordable, plus compacte et plus efficace. D’autres évolutions sont à l’étude.

L’avenir de la recharge rapide de véhicules électriques se prépare sans doute en Caroline du Nord, aux États-Unis.  Des chercheurs de la North Carolina State University annoncent en effet avoir mis au point un chargeur rapide de 50 kW révolutionnaire. Outre le fait qu’il coûte deux fois moins cher que les dispositifs conventionnels, il se montre également plus efficace et ne présente que le 1/16ème de leur taille.

Contrairement aux chargeurs rapides actuellement sur le marché, la technologie de l’université américaine consiste en une pièce monobloc à monter sur un support vertical (poteau). Il n’y a plus de transformateur et de boite de recharge séparés. Cette simplicité figure parmi les facteurs de réduction du prix. Le chargeur revient ainsi à environ 31 000 euros, installation incluse.

Plus efficace

Côté technique, le dispositif se connecte aux lignes à moyenne tension. Il repose sur des modules connectés en série. Cette approche réduit la tension des lignes de manière progressive à forte puissance. Les sorties vers les véhicules électriques sont quant à elles branchées en parallèle pour obtenir une puissance maximale. Grâce à cet ensemble de techniques, le chargeur de l’équipe de l’université de la Caroline du Nord atteint, à pleine puissance, une efficacité de 97,6% (94% pour les chargeurs rapides classiques).

Une version encore plus puissante est également en cours de développement. La technologie peut en outre s’adapter aux nouvelles technologies comme la recharge ultrarapide de 800 V. Il reste désormais à attendre l’arrivée sur le marché du produit. Aucune commercialisation n’est toutefois en vue pour le moment.

Conduite autonome : un service de location privée opérationnel à Londres d’ici 2021

Londres bénéficiera d’un service de location privée de véhicules autonomes dès 2021. Le projet résulte de la collaboration d’un opérateur reconnu et du leader mondial du développement de logiciel spécialisé dans la conduite autonome. Les détails impressionnent.

Alliance stratégique

Grâce à une initiative d’Addison Lee Group et d’Oxbotica, Londres profitera d’un service opérationnel de taxis privés autonomes dès 2021. Les deux compagnies ont conclu une alliance stratégique ce lundi 22 octobre 2018. Elles sont reconnues pour leur savoir-faire respectif dans la location privée et le développement de logiciels de conduite autonome.

À travers ce partenariat, Addison Lee et Oxbotica vont collaborer pour le développement, le déploiement et l’exploitation de véhicules autonomes. Ceux-ci  sont destinés à être mis à disposition des Londoniens.  L’objectif consiste à se positionner très tôt sur un marché à fort potentiel.

« Le transport urbain changera de manière radicale dans les dix prochaines années avec l’introduction des services de conduite autonome. Nous avons l’intention d’être à la pointe de ce changement en agissant maintenant », a indiqué Andy Boland, PDG d’Addison Lee.

Cartes numériques

Les détails de l’accord restent secrets à ce stade. Les deux compagnies se sont contentées d’expliquer qu’elles mettront en commun technologie, expertise et ressources. « Nous finirons par trouver un arrangement commercial, mais nous ne ressentons pas le besoin de tenir ces discussions dès à présent », a déclaré Graeme Smith, PDG d’Oxbotica.

En attendant, elles travailleront initialement sur la création de cartes numériques détaillées des routes publiques autour de Londres, soit plus de 250 000 km. Ces cartes intégreront la position de tous les éléments susceptibles d’interférer sur le trafic et le déplacement des véhicules autonomes. Elles constituent d’ailleurs la pierre angulaire du système à développer par Oxbotica même si pour des raisons de règlementation, un conducteur doit être présent à bord des véhicules à conduite autonome.

Sur le long terme, des cartes similaires concerneront la plupart des métropoles du monde. En effet, après Londres, Addison Lee et Oxbotica ambitionnent de s’attaquer à d’autres villes britanniques et à l’Amérique du Nord.

BMW i4 : le constructeur en dévoile plus

De source officielle, la BMW i4 optera pour un design conventionnel, contrairement aux précédents modèles de la série. Le constructeur promet également beaucoup en termes d’autonomie.

La BMW série 4 à quoi devrait ressembler l’i4.

Effet d’annonce

La stratégie du teasing fait désormais l’unanimité chez les constructeurs automobiles. Et BMW ne déroge pas à la règle. Le constructeur bavarois dévoile ainsi en compte goutte les premières informations sur la future BMW i4. Le véhicule n’est pourtant pas attendu avant 2021.

Cette fois, la révélation s’avère toutefois de taille. En effet, les responsables ont indiqué à AutoExpress que l’i4 se rapprochera de la série 4 « classique » en termes de design. Il s’agit d’un revirement puisque jusque-là, les séries « i » se sont distinguées par leur design original.

Adrian van Hooydonk, directeur du design de BMW, a lui-même expliqué que le concept de « différenciation de design », initié à travers les BMW i3 et i8, a été abandonné. « Dans les prochaines années, la mobilité électrique deviendra le standard. Elle sera juste l’une des motorisations qu’on peut choisir. Cela va probablement amener les consommateurs à ne pas exiger une différenciation de design », a-t-il indiqué.

Autonomie adaptée à la demande

Concernant le groupe motopropulseur justement, BMW a également précisé que l’i4 s’adaptera à la demande. Le constructeur s’apprête ainsi à proposer plusieurs configurations ayant pour conséquences une autonomie variable. Pour rester compétitive, l’i4 ne descendra toutefois pas en dessous de 300 km (en WLTP). Il s’agit d’ailleurs selon les têtes pensantes de la firme bavaroise de l’autonomie optimale pour les citadins. Soit, la majorité des consommateurs de la marque.

Pour les clients les plus exigeants, BMW promet jusqu’à 600 km d’autonomie (WLTP), à condition pour eux d’y mettre le prix.

Taxi électrique : les Black Cabs bientôt à Paris

La version électrique du black cab londonien desservira les rues parisiennes d’ici 2019. D’autres villes françaises et européennes figurent parmi les cibles. La compagnie promet confort et pragmatisme.

Expansion

Paris s’apprête à accueillir dans ses rues l’un des symboles de la capitale britannique. Dans le cadre des velléités de globalisation de la London Electric Vehicle Company, propriété de Geely, les taxis noirs, black cabs, en version électrique, entreront en service dès 2019. Les négociations sont en cours pour le choix de l’importateur exclusif.

« Compte tenu des problèmes de pollution atmosphérique auxquels font face les villes françaises, nous sommes impatients de donner aux conducteurs et aux passagers de nouvelles options à Paris après un accueil très positif dans la rue », a déclaré le directeur général de LEVC, Chris Gubbey.

Le projet a été révélé en 2016 en même temps que celui d’une expansion européenne. David Ancona, chef du design de la compagnie avait alors indiqué que le black cab intègre un toit ouvrant panoramique « idéal pour admirer la tour Eiffel ». LEVC cible également d’autres villes françaises, Oslo, Berlin et Hambourg. Le service opère déjà à Amsterdam depuis 2017.

Prolongateur d’autonomie

Le taxi électrique londonien, baptisé TX eCity, représente à la perfection le taxi moderne d’après LEVC. Capable d’embarquer six passagers, il offre une autonomie de 640 km. 130 km sont assurés par le moteur électrique. Le reste de l’autonomie provient d’un prolongateur à essence de 82 chevaux. Le TX eCity est fabriqué à Coventry, en Angleterre. Son prix s’élève à 59 600 euros.

À ce stade, il a séduit 600 conducteurs londoniens. Ces derniers économisent environ 115 euros par semaine d’après la compagnie.

Voiture à l’hydrogène : Hyundai veut dominer le marché français d’ici 2025

Hyundai une livraison programmée de 5 000 exemplaires de la Nexo pour les Français d’ici 2025. Le constructeur s’allie avec Air Liquide et Engie pour les infrastructures de recharge.

5 000 livraisons programmées

Convaincu par l’engouement du public français pour la Nexo FCEV lors du Mondial de l’auto 2018, Hyundai a décidé de faire de l’Hexagone l’un de ses principaux marchés de voitures à l’hydrogène d’ici 2025. Le constructeur sud-coréen annonce un objectif de livraison à hauteur de 5 000 exemplaires. Il n’a pas perdu de temps puisque le premier client a reçu ses clés en marge du Mondial justement.

Pour séduire les consommateurs, Hyundai ne lésine pas sur les moyens. Il a d’ailleurs profité d’une tournée européenne du président sud-coréen Moon Jae-In pour en faire un représentant de luxe. Ce dernier a lui-même essayé la Hyundai Nexo à l’hydrogène à Paris. Le président est allé jusqu’à recharger le véhicule sur une station du centre-ville.

Alliance avec des firmes locales

Hyundai se montre également tout aussi perspicace en termes de stratégie de pénétration du marché. Il est conscient que le manque d’infrastructure de recharge en hydrogène constitue le principal frein à un large développement de la technologie. A cet effet, le constructeur va s’allier à Air Liquide et Engie. Ces deux compagnies constituent de véritables références en matière de station de recharge aussi bien en France que dans le reste de l’Europe. Un accord dans le but de promouvoir l’initiative conjointe a été signé ce mardi 16 octobre 2018.

Air Liquide s’exécutera dans l’immédiat en planifiant le déploiement de deux stations en région Île-de-France dès cette année. L’entreprise a profité de l’occasion pour grappiller un marché de quatre stations en Corée du Sud.

En attendant, la Nexo continue de faire ses preuves au sein des organismes gouvernementaux et de certaines entreprises européennes qui ont bénéficié des toutes premières livraisons depuis juillet 2018.

Citadine électrique : Citroën prépare une C1 électrique

Citroën travaille actuellement sur la production d’une nouvelle C1 électrique. En parallèle, le constructeur négocie avec Toyota pour le développement d’une plateforme commune.

« Je pense qu’elle sera probablement électrique ». C’est en ces termes que Linda Jackson, PDG de Citroën a répondu à une question des journalistes sur les évolutions futures de la C1. C’était en marge du Mondial de l’auto de Paris. Jackson y a souligné l’importance d’une évolution du segment des citadines. Celui-ci tend à privilégier les modèles de plus en plus petits en volume.

Pour ceux qui suivent de près l’histoire du modèle, la Citroën C1 électrique n’en est pas à sa première incursion sur le marché. En 2009, La firme britannique ECC a procédé à l’adaptation de la citadine. Le résultat, une citadine électrique dotée de 100 km d’autonomie baptisée C1 EV’IE, commercialisée à petite échelle. Cette fois-ci les performances visées s’alignent sur des standards plus élevés même si le constructeur n’a communiqué aucun chiffre.

Plateforme commune

Cette citadine électrique Citroën devrait inspirer des modèles venant de Toyota et des autres marques du groupe PSA. Le constructeur japonais, partenaire de longue date du groupe concernant les petits véhicules urbains, travaille également sur une citadine électrique. Les négociations se poursuivent actuellement pour déterminer s’il s’agira d’un modèle développé en commun. « Si nous trouvons une stratégie commune, nous pouvons continuer », a indiqué Didier Leroy, patron de Toyota Europe.

Dans le passé, le partenariat a permis de produire deux générations de Citroën C1, de Peugeot 108 et de Toyota Aygo. Une usine d’une capacité de 300 000 véhicules en a assuré la production en République tchèque. Les décisions finales sur la poursuite de la coopération interviendront dans les douze prochains mois.

Scooter électrique : La Vespa électrique en vente en Europe

Piaggio commercialise la première version électrique de la Vespa à moins de 6 500 euros. Les livraisons européennes interviendront dès novembre.

S’il s’avère encore nécessaire de prouver que l’électrification fait l’unanimité dans le milieu de transport, Piaggio s’en charge à travers la Vespa 100% électrique. Le constructeur confirme la commercialisation de l’Elettrica, version zéro émission du mythique scooter, pour 6 390 euros. Piaggio annonce également un plan de financement dès 99 euros par mois.

Les clients européens auront l’exclusivité dans un premier temps. Ils doivent pour cela procéder à une précommande à travers  un site dédié. Les premières livraisons interviendront en novembre en même temps que le salon de la moto de Milan. La production vient de débuter le mois de septembre dernier après des années d’annonces. L’Amérique du Nord et l’Asie en profiteront à partir du début de l’année 2019.

Performance convenable

En termes de performance pure, l’Elettrica se rapproche de ses ancêtres à moteur à combustion. Grâce à un moteur électrique d’une puissance de 4 KW, le scooter devrait atteindre une vitesse d’environ 60 km/h. La vitesse reste limitée à 30 km/h en mode «éco ».

L’autonomie s’élève à 100 km après 4 heures de recharge. Avec une batterie gérant jusqu’à 1 000 cycles de charge, la Vespa électrique propose une durée de vie de 70 000 km. Elle fait jeu égal avec n’importe quel autre scooter classique. Il reste désormais pour les plus nostalgiques à faire le deuil sur l’incontournable bruit du moteur des premières Vespa.

Part de marché des voitures électriques : nouveau record en Norvège

Près de la moitié des voitures neuves immatriculées en Norvège sont désormais 100% électriques. Le pays a enregistré ce nouveau record mondial en septembre 2018. Le passage à la norme WLTP fait partie des explications avancées.

45,3 % des immatriculations de voitures neuves

Le succès des voitures électriques en Norvège n’est plus à présenter. Cependant, les résultats exceptionnels du mois de septembre 2018 méritent une attention spéciale. Avec 45,3% de part de marché occupée, les modèles zéro émission permet au pays scandinave d’établir un nouveau record mondial. Sur les 10 620 immatriculations de voitures neuves enregistrées durant le mois, 4 802 étaient 100% électriques. 8 carburaient quant à elles à l’hydrogène (Hyundai Nexo). Du côté des marques, Tesla reste la plus populaire avec 2016 exemplaires.

Ces chiffres ont connu une hausse de près de 25% par rapport à ceux de l’an dernier à la même période. Si l’on comptabilise les hybrides rechargeables, la part de marché s’élève à un taux hallucinant de 60%.

Taux d’émission moyen de 55 g/km

Grâce à cet engouement pour les modèles à faible émission de CO2, la Norvège affiche un taux moyen d’émission de CO2 (secteur transport) de 55 g/km. Il s’agit également d’un record. « Même si en Norvège, nous sommes habitués à des émissions moyennes de CO2 qui décroissent de mois en mois, c’est le plus faible niveau que nous avons mesuré », se félicite Oyvind Solberg Thorsen, directeur du comité consultatif sur le trafic routier.

Thorsen explique en partie cette hausse par la transition vers le nouveau standard WLTP. La nouvelle méthode de mesure entraînerait une consommation et des émissions de CO2 plus élevées. Ce qui implique à son tour une augmentation des taxes sur la plupart des voitures à moteur à combustion. Les consommateurs se tournent ainsi naturellement vers les voitures électriques et hybrides rechargeables.

Mondial de l’automobile : Renault dévoile un crossover électrique entrée de gamme

Le concept car Renault K-ZE fait ses débuts au Mondial de l’automobile à Paris. Attendu sur le marché en 2020,le crossover électrique devrait surprendre par son prix abordable.

Continuer à assumer son statut revendiqué de « leader européen de l’électrique » et « d’expert en véhicules abordables ». Tels sont les objectifs de Renault à travers le lancement du concept K-ZE. Le crossover électrique fait ses débuts au Mondial de Paris qui ouvre ses portes ce 2 octobre 2018 pour les professionnels. Ces affirmations, empreintes de fierté, émanent de Carlos Ghosn, Pdg du Groupe. Il a également décrit la Renault K-ZE comme un véhicule « accessible, urbain, un modèle électrique d’inspiration SUV et combinant ce que Renault fait de mieux ».

Commercialisation en 2020

L’annonce attise la curiosité et suscite l’espoir. La version de production ne verra toutefois pas le jour avant 2019. La commercialisation est programmée pour 2020.

Renault se montre par ailleurs avare d’informations techniques sur la K-ZE. À ce stade, seule l’autonomie, 250 km en standard NEDC, a été communiquée. La question centrale du prix demeure quant à elle sans réponse. Cependant, le véhicule étant programmé pour une production et une commercialisation en Chine (usine du partenaire Dongfeng), son côté abordable ne devrait pas décevoir. Toute proportion gardée, les modèles électriques les plus vendus sur ce marché coûtent moins de 10 000 euros.

Mondial de l’automobile : La Tesla Model 3 y fera sa première apparition en France

La Tesla Model 3 sera présente au Mondial de l’automobile à partir du 4 octobre 2018. Cette première française permettra aux fans de patienter jusqu’aux premières livraisons dé 2019.

Privilège

Les futurs possesseurs de la Tesla Model 3 vont pouvoir admirer de plus près leur acquisition. En effet, la compacte électrique de la marque américaine fera ses grands débuts sur le sol français lors du Mondial de l’automobile. Il s’agit d’un privilège assez rare puisque Tesla priorise les marchés nord-américains. Généralement, il reste également discret sur les salons de l’automobile.

« Rejoignez-nous du 4 au 14 octobre 2018 pour prendre place à bord et découvrir son toit panoramique, son intérieur premium ainsi que son écran tactile 15 pouces », annonce fièrement Tesla à travers un courrier électronique adressé à tous les détenteurs de réservation. Le constructeur promet même des coupe-files aux détenteurs de réservation.

Livraison en 2019

Ces détenteurs de réservation trouveront à Paris, Porte de Versailles, une pilule pour calmer la fièvre due à l’attente. Les premières livraisons n’interviendront pas avant le premier semestre de l’année 2019. À ce stade, même le prix définitif reste inconnu. La production des modèles destinés à l’Europe est toutefois en cours.

L’écart se justifie en réalité par certaines modifications requises sur les véhicules pour se conformer aux normes de sécurité européennes. Les Tesla européens se distinguent également des versions américaines au niveau du chargeur. Aux États-Unis et au Canada, la marque propose ses propres stations et standards de recharge. Sur le vieux Continent, il utilise une version modifiée du standard Type 2. Tout cela ajoute quelques semaines au processus de production.

Peugeot dévoile l’ADN de ses futures voitures électriques

Peugeot va dévoiler les caractéristiques dominantes de ses futurs modèles à travers le concept 100% électrique e-Legend. Les performances sportives et écologiques annoncées suscitent l’optimisme. Il fera ses débuts à Paris, lors du Mondial de l’auto 2018.

Peugeot 504 Coupé électrique

Agressivité, électrification et performance, telles sont les caractéristiques qui vont dominer les futurs modèles Peugeot. Le constructeur dévoilera un concept car « témoin » lors du prochain Mondial de l’automobile à Paris, en octobre 2018. Baptisé Peugeot e-Legend, le véhicule rappelle la mythique 504 Coupé en termes de design, mais en version modernisée.

Peugeot affirme que l’e-Legend représente bien plus qu’un démonstrateur technologique. « Il s’agit de la vision d’une marque, Peugeot, activement tournée vers un futur optimiste et ultra-attirant », a déclaré le PDG Jean-Philippe Imparato. Ce dernier a insisté sur les « sensations encore plus fortes » que procureront l’électrification et l’autonomie. « L’ennui ne fera jamais partie de notre ADN », a-t-il lancé fièrement.

600 km en WLTP

Outre le design, les premières informations sur le groupe motopropulseur respirent également l’agressivité. Peugeot annonce une batterie de 100 kWh et une autonomie de 600 km (standard WLTP). De quoi permettre une autonomie réelle d’environ 500 km. Côté recharge, l’e-Legend prend en charge l’induction. Sans donner des chiffres, Peugeot affirme que le véhicule peut parvenir à une autonomie de 500 km en 25 minutes.

L’ensemble fournit à la Peugeot e-Legend une puissance de 340 kW. Le bolide emmène les passagers  à la vitesse de 100 km/h en moins de 4 secondes et jusqu’à 220 km/h. Et tout cela, en étant assis sur des sièges en velours comme au bon vieux temps …

Batteries électriques en seconde vie: Renault lance son propre programme

Renault lance son premier programme d’utilisation des batteries électriques en seconde vie. Le dispositif à créer  pourra stocker 60 MWh d’énergie. D’ici 2020, le réseau exploitera 2000 batteries.

Stockage stationnaire

Histoire de renforcer davantage sa contribution à la transition énergétique, Renault s’engage à réutiliser les batteries de ses voitures électriques. Baptisé « Advanced Battery Storage », le projet y afférent permettra à Renault de créer un dispositif de stockage stationnaire de 60 MWh. Le groupe affirme que ce dispositif de réutilisation de batteries électriques en seconde vie pourra assurer la consommation journalière d’une ville de 5 000 habitants.

Cependant, le système doit avant tout servir à combler l’écart entre la production d’électricité et la consommation. Il injectera ainsi une réserve d’énergies dans le réseau lorsque celui-ci menace de saturer. Par la même occasion, la station de stockage y augmentera la part des sources renouvelables.

À travers ce projet, Renault rattrape son retard sur ses principaux concurrents sur le marché de la mobilité électrique. En effet, Mercedes-Benz, BMW et Nissan, pour ne citer qu’eux, mènent des programmes similaires depuis le début de cette année.

Assemblage unique

Pour Renault, les premières installations de batteries électriques en seconde vie arriveront en 2019. Les usines de Douai et Cléon accueilleront deux d’entre elles. La troisième prendra la place d’une ancienne usine de charbon en Rhénanie-du-Nord, en Allemagne. D’ici 2020, le groupe vise à mettre en place un réseau exploitant 2 000 batteries de voitures électriques.

Les batteries en question proviendront des voitures électriques vendues par le groupe, mais également des usines. Des batteries neuves épauleront les anciennes pour optimiser la performance du stockage stationnaire en attendant d’intégrer elles-mêmes le circuit. Elles seront compilées dans des containers.

« Cet assemblage unique donne au système la possibilité de libérer ou d’absorber, quasiment instantanément, une puissance de 70 MW », explique Nicolas Schottey, un haut responsable du Groupe Renault.

Bonus écologique : PSA plaide pour son retour en faveur des hybrides rechargeables

En parallèle avec son entrée sur le marché des voitures hybrides rechargeables, PSA Group va mener un plaidoyer pour le retour du bonus écologique. Un montant de 2000 euros servira de base aux négociations. Renault soutient l’initiative.

Opportuniste

Le respect des standards européens d’émission pour 2020 dépendra de la capacité des constructeurs à écouler des voitures hybrides rechargeables.  C’est en tout cas ce que soutient PSA Group.  A cet effet, il milite pour le retour du bonus écologique en faveur de ces modèles. « Nous demandons la réintégration des subventions sur les véhicules hybrides rechargeables », a déclaré Laurent Fabre, responsable des relations gouvernementales du groupe à Reuters.

Cette initiative coïncide avec l’entrée programmée de PSA sur le marché d’ici à l’année prochaine. La nouvelle stratégie du groupe priorise l’hybridation pour ses modèles les plus larges.  L’électrification concerne essentiellement les modèles compacts et des citadines.

PSA annonce ainsi pas moins de 8 voitures hybrides rechargeables sur le marché dans les deux prochaines années. Le pionnier, la DS3 Crossback e-Tense, fera ses débuts au Mondial de Paris, en octobre.

Large consensus au niveau des constructeurs

PSA Group n’est pas seul dans ce combat pour le bonus écologique. L’idée bénéficie de l’appui du Comité Français des Constructeurs Automobiles (CCFA). Ce dernier, par l’intermédiaire de son président Christian Peugeot, avait proposé début septembre un montant de 2000 euros. La mesure coutera alors environ 40 millions d’euros sur la base de 20 000 ventes par an. Pour rappel, le CCFA réunit les deux fleurons de l’industrie automobile française PSA et Renault.

Si les deux constructeurs se montrent optimistes, la patience semble de rigueur. En effet, bien que le projet de loi de finances 2019 prévoit une hausse du budget alloué à l’écologie, les priorités portent à priori sur le 100 % électrique et la prime à la reconversion. Laurent Fabre affirme toutefois que le gouvernement demeure « attentif » aux préoccupations du groupe. Les consommateurs également…

PSA Group annonce une DS 3 Crossback électrique

La première voiture électrique de série de DS sera une DS 3 Crossback. Attendu au Salon de Paris en octobre 2018, le modèle affiche des caractéristiques prometteuses.

Figure de proue de l’électrification

L’image avant-gardiste et branchée prônée par DS supposait que la marque premium figure parmi les ténors de l’électrification. Si tel n’est pas encore le cas, PSA Group s’apprête à corriger l’anomalie avec une DS 3 Crossback 100% électrique comme figure de proue. Floquée de l’extension E-TENSE (dénomination déjà portée par un concept car électrique de plus de 400 ch),  cette première DS électrique de série est agressive.

Yves Bonnefont, PDG de DS Automobiles, parle ni plus ni moins d’un véhicule « sans compromis sur le style et les avantages ». Il a ajouté que comme tout DS de la seconde génération, elle fera preuve d’une « sophistication sans égale » et de leadership technologique. La DS 3 électrique devrait faire sa première apparition au prochain mondial de Paris (octobre 2018).

Haute performance

En attendant, les caractéristiques annoncées font saliver. En effet, la DS 3 Crossback électrique embarquera un moteur de 136 ch et une batterie lithium-ion de 50 kWh. Le véhicule accueille également un dispositif de récupération d’énergie au freinage et à la décélération. Au rayon des chargeurs, toutes les solutions disponibles sur le marché devraient être compatibles. Seul bémol, le système ne gère que 100 kW de puissance de charge. Assez décevant à l’heure où les bornes ultra-rapides du futur flirtent avec les 450 kW.

Quoi qu’il en soit, la DS 3 électrique promet une autonomie de 300 km en cycle WLTP (450 km en NEDC). Elle atteint les 100 km/h en 8,7 secondes.

Le système d’autopartage Volkswagen pour 2019

« We Share »,  le nouveau système d’autopartage de Volkswagen sera opérationnel en 2019. Les grandes villes constituent les cibles privilégiées.

2 000 véhicules dès 2019

Volkswagen confirme son entrée dans les services d’autopartage électrique. Sans surprise, la compagnie a choisi l’Allemagne comme pionnier. 1 500 e-Golf feront ainsi le bonheur des Berlinois d’ici le second trimestre 2019. 500 e-Up ! suivront sous peu. A terme, ces modèles laisseront la place aux nouveaux fers de lance de la marque dédiée électrique Volkswagen I.D.

Le système We Share repose sur un modèle d’autopartage libre (Free Floating). Les clients accèdent spontanément aux véhicules sans réservation. Ils les laissent par la suite sur n’importe quel point de stationnement disponible. Ce modèle séduit par sa flexibilité et par la facilité avec laquelle il se déploie. L’autopartage en Free Floating est d’ailleurs très répandu en Allemagne. Près de 2/3 des utilisateurs locaux y ont recours (environ 600 000 clients).

Large déploiement prévu

Pour profiter de cette importante demande, Volkswagen prévoit de lancer « We Share » auprès d’autres villes allemandes. Les principales métropoles européennes et nord-américaines seront servies à partir de 2020. Il s’agit de marché à fort potentiel. D’après le PDG de l’unité mobilité internationale du groupe, le recours à l’autopartage devrait connaître une croissance annuelle de 15% à partir de 2019. Il précise que ces prévisions font partie des plus pessimistes.

Pour intégrer la liste des cibles de Volkswagen, les villes doivent toutefois compter plus de 1 million d’habitants. Jürgen Stackmann,   responsable de ventes de Volkswagen, insiste également sur l’importance des villes à population majoritairement jeune. Il veut que les « jeunes citadins s’engagent dans la mobilité électrique ».

 

Camions électriques : Volkswagen reçoit une importante commande avant la production

La brasserie brésilienne Ambev a commandé 1 600 camions électriques Volkswagen, deux années avant son entrée en production programmée. D’autres achats sont prévus.

1 600 exemplaires

Le premier camion électrique Volkswagen n’arrivera sur le marché qu’en 2020. Cependant, la demande répond déjà présente. La brasserie brésilienne Ambev vient en effet de passer une commande ferme de 1 600 camions électriques Volkswagen pour composer sa flotte. Ambev projette d’électrifier le tiers de ses véhicules de livraison d’ici 2023. Et elle est visiblement séduite par les performances promises par Volkswagen. Le premier camion attendu, la Volkswagen e-delivery, devrait notamment assurer une autonomie de 200 km. Le moteur électrique développe plus de 100 chevaux pour tracter un camion 12 tonnes. L’emplacement du site de production du poids lourd électrique, au Brésil, ne doit également pas être étranger au choix d’Ambev. Dévoilé en octobre 2017, la Volkswagen e-delivery se trouve actuellement en phase de développement auprès de Volkswagen Caminhoes e Onibus (Brésil).

Partenaire privilégié

Pour témoigner de sa gratitude envers Ambev, Volkswagen devrait lui livrer les premiers camions électriques par anticipation et en exclusivité.  Une première vague est attendue d’ici à la fin de cette année. L’ensemble de la flotte entrera en opération en 2023. Par ailleurs, la brasserie figurera certainement par les clients privilégiés des autres camions électriques Volkswagen. Le groupe a consenti plus de 1 milliard d’euros d’investissement pour développer différents modèles. Et il compte sur les 20 années de partenariat avec Ambev pour s’assurer un débouché pérenne. « Maintenant, une fois de plus, nous accélérons ensemble pour entrer l’ère de l’électrique », a résumé Roberto Cortes, PDG de la branche brésilienne.

Mobilité électrique : jusque dans l’armée en Norvège

L’armée norvégienne s’engage dans la mobilité électrique à travers des vélos de patrouille. Outre l’aspect écologique, ces derniers séduisent également par leur furtivité.

Vélos électriques de patrouille

On ne devient pas leader européen de la mobilité électrique par hasard. Le gouvernement norvégien vient, une nouvelle fois, de démontrer sa volonté de promouvoir cette solution en dotant l’armée de vélos électriques. Les véhicules en question équiperont des militaires en opération. Il s’agit de ceux qui assurent la surveillance des 196 km de frontières entre la Norvège et la Russie. Et ils semblent apprécier la dotation. «  Nous avons de longues distances à patrouiller, de tels moyens de transport peuvent couvrir de larges zones et se déplacer rapidement », témoigne notamment Jorn Qviller, commandant de garnison.

Désormais, les militaires contribueront ainsi à améliorer la part de marché des véhicules électrifiés (environ 40%) dans le pays scandinave. Il s’agit d’une première mondiale. En effet, le secteur demeure réputé pour l’usage de matériels roulants à forte consommation d’énergie fossile (tanks et autres véhicules blindés).

Avantage tactique

D’ailleurs, ces soldats norvégiens circulent normalement en motoneige et en tout-terrain à six roues. Les vélos électriques en question sont quant à eux équipés de roues spécifiquement conçues pour la glace et la neige. Ils ne visent toutefois pas à supplanter les solutions traditionnelles, mais simplement à les compléter.

Le commandant de garnison reconnaît malgré tout que la mobilité électrique offre un avantage tactique notable. Les vélos étant plus silencieux que les motoneiges et les véhicules à moteur classique, ils offrent une grande furtivité. « Ils font beaucoup moins de bruits », affirme ce dernier. Il raconte même que « les gens et les animaux sont très surpris » lorsque les soldats s’approchent d’eux soudainement. Pour davantage d’efficacité, ils ont également reçu une formation sur l’entretien et la réparation des vélos.

20% des trajets sur route se feront en électrique d’ici 2030

Un institut de recherche américain de renommée estime qu’en 2030, 20% des trajets effectués seront électriques. Il mise sur les services d’autopartage.

Approche innovante

L’institut de recherche ABI Research se montre optimiste quant à la place des véhicules électriques dans un futur proche. Dans l’un de ses derniers rapports, il affirme que d’ici 2030, les véhicules en question assureront 20% du kilométrage global parcouru. L’approche adoptée diffère ainsi de l’analyse classique de la part de marché. En effet, sur ce point, le pessimisme l’emporte avec une estimation d’à peine 2% pour 2018 et un décollage qui se fait attendre.

ABI Research explique ce décalage par la montée en puissance des services d’autopartage. Grâce à ce système, les conducteurs effectuent des trajets en électrique sans avoir à acheter un véhicule électrique. Si les ventes stagnent, l’impact en termes de réduction de l’empreinte écologique est bien réel. Et il s’agit, au final, de l’objectif principal des municipalités et autres autorités publiques qui promeuvent la mobilité électrique.

Autolib’, le pionnier de l’autopartage électrique en France, n’a pas connu le succès.

Diversification du véhicule

Pour autant le rapport n’écarte pas définitivement les véhicules électriques hors autopartage. ABI Research prédit toutefois une mutation dans le choix du véhicule. Il estime que la mobilité en voiture ne constitue plus une option durable. Les vélos électriques, les motos électriques, les navettes électriques et les bateaux électriques, au contraire, représentent le futur. L’institut évoque même la possibilité de voir des drones transportant des passagers.

Dans tous les cas, le rapport conditionne l’adoption massive de la mobilité électrique, quelle que soit sa forme, à la multiplication des infrastructures de recharge. La réadaptation du réseau électrique en fonction des exigences de ces infrastructures fait également partie des préalables. Il en est de même de la mise en place d’un modèle commercial conciliant profit et satisfaction du client.

Bornes de recharge électrique : une capacité de 475 kW pour Tritium

Tritium a développé une technologie de bornes de recharge électrique d’une capacité de 475 kW. Le dispositif ne serait cependant pas pleinement exploité avant quelques mois.

550 km en 10 minutes

Les  fabricants de bornes de recharge électrique rivalisent d’ingéniosité pour produire des dispositifs de plus en plus puissants. Et la firme australienne Tritium fait partie des leaders en la matière. En effet, la semaine dernière, elle a présenté une technologie capable de fournir jusqu’à 475 kW de puissance. Une telle capacité se traduit dans la pratique par une recharge assurant environ 550 km d’autonomie en 10 minutes.

Tritium a accédé à la notoriété  depuis qu’elle fournit le réseau IONITY en borne de recharge électrique de 350 kW. Ce réseau opéré par Volkswagen, BMW, Mercedes-Benz et Ford ambitionne de couvrir le territoire européen de stations ultrarapides. Si la densité du réseau de bornes de recharge électrique reste ainsi faible dans la plupart des localités.  Le temps de recharge, de son côté, ne sera définitivement plus un problème, dans un futur proche.

Pour le futur

La patience reste de mise puisqu’à ce stade, les modèles électriques sur le marché ne sont pas capables d’exploiter toute cette puissance. Même les bornes de recharge électrique de 350 kW demeurent insuffisamment exploitées. La première voiture électrique susceptible de profiter de ce genre de technologie devrait être la Porsche Taycan. Elle sortira l’année prochaine. Tritium cible également les utilitaires électriques, dont les bus et les camions dotés de large pack de batterie.

La compagnie vient d’ouvrir des succursales aux États-Unis et à travers l’Europe pour se rapprocher de la demande. Jeroen Jonker, responsable des ventes Europe, a toutefois précisé que la priorité sera accordée au Royaume-Uni. Tritium s’intéresse particulièrement à la nouvelle stratégie « Road to Zero Strategy ». Celle-ci devrait permettre au royaume de parvenir à des routes zéro-émission avec l’appui actif du gouvernement.

Récupération d’énergie : 30% d’autonomie en plus pour l’Audi e-tron

Grâce à un système inédit de récupération d’énergie cinétique, Audi promet 30% d’autonomie en plus pour l’e-tron. Le modèle électrique pionnier atteindra les 400 km d’autonomie réelle.

400 km aux normes WLTP

Audi annonce une autonomie de 400 km (standard WLTP) pour sa future e-tron. Le constructeur met cette performance sur le compte de son système de récupération d’énergie unique en son genre. Audi présente sa technologie comme « le concept de récupération le plus innovant parmi les concurrents ». En effet, elle fournirait à l’e-tron 30% d’autonomie en plus. Virtuellement, le modèle électrique régénère1 km d’autonomie pour chaque kilomètre parcouru en descente.

Une démonstration en a été faite sur la mythique colline de Pikes Peak, aux Etats-Unis. En tout, sur les 31 km du parcours, l’Audi e-tron a récupéré assez d’énergie pour refaire le même trajet. La marque aux anneaux estime la puissance gagnée à 220 kW. « Aucune autre modèle de série n’a atteint ce chiffre jusqu’à ce jour », indique fièrement le constructeur.

Récupération intelligente en phase de décélération

Le secret du système de récupération d’énergie d’Audi réside dans l’exploitation des phases de roue libre. Contrairement aux dispositifs classiques, il ne se limite à l’énergie au freinage, sans l’exclure. L’e-tron propose en plus la récupération d’énergie cinétique en phase de décélération. Le système peut se déclencher de manière automatique, en fonction de l’analyse, faite par le véhicule, des conditions de circulation. Le conducteur dispose de la faculté de mettre en œuvre le système manuellement. Il lui suffit alors d’appuyer légèrement sur la pédale de frein. Une pression plus forte enclenchera quant à elle le freinage hydraulique destiné à stopper le véhicule.

Les premiers tests menés ne font ressortir aucun désagrément issu de la technologie. Le grand public pourra quant à lui en juger d’ici la fin de l’année, période prévue pour la commercialisation de l’e-tron. En attendant, Audi continuera sans doute de dévoiler habilement d’autres détails.

Rappel de voitures électriques chez Volkswagen : 124 000 exemplaires potentiellement concernés

À cause de la présence d’un métal toxique dans le dispositif de recharge, Volkswagen pourrait être contraint de rappeler 124 000 modèles électrifiés. La firme tente de négocier avec les autorités.

Cadmium

Le groupe Volkswagen confirme qu’il envisage sérieusement de rappeler 124 000 voitures électriques et hybrides rechargeables. La raison réside dans la présence de cadmium  dans le dispositif de recharge des modèles concernés. Ce métal lourd, dont l’usage est interdit au sein de l’industrie automobile et dans la fabrication de batterie, s’avère toxique.

Le problème touche les modèles Audi, Porsche et Volkswagen produits entre 2013 et juillet 2018. Pour éviter l’extension de la flotte « infectée », le groupe a même suspendu la production. Depuis, il affirme que les composants problématiques ont fait l’objet d’un retrait de la chaîne.

Discussions en cours

Cette mini-crise a débuté lorsque Volkswagen a indiqué à l’autorité routière allemande (KBA) qu’il a décelé 0,008 gramme de cadmium par chargeur. Depuis, les investigations suivent leur cours. Compte tenu du taux relativement faible décelé, le constructeur veut écarter le rappel. Il ajoute que la pièce incriminée se retrouve isolée grâce à une paroi épaisse. La KBA estime le contraire. Pour l’autorité routière, les risques ressurgiront lorsque les véhicules arriveront en fin de vie.

Les négociations continuent. En cas d’issue défavorable pour Volkswagen, le groupe aura à gérer une nouvelle crise après celle liée aux taux d’émission truqués. La firme de Wolfsburg s’en remet à peine.

La mini-voiture électrique Microlino bientôt en vente à 12 000 euros

D’ici la fin de l’année, une mini-voiture électrique à 12 000 euros devrait arriver sur le marché. Baptisé Microlino, elle se présente comme la citadine moderne par excellence.

L’homologation des autorités européennes acquise, Micro-Mobility-Systems annonce la commercialisation de la mini-voiture électrique Microlino  pour la fin de l’année. Les marchés suisses et allemands auront la primeur. Le coût de la citadine électrique s’élève à 12 000 euros. Ce qui n’a pas manqué de séduire jusqu’à ce jour 6 500 clients (précommandes).

La Microlino sort d’une période de développement de deux ans. Le constructeur ciblait initialement une livraison dès cette période de l’année. Le report s’avérait cependant nécessaire à cause du processus d’homologation. Celle-ci a pris plus de temps à cause du design et de l’approche singuliers du véhicule.

Performance convenable pour une citadine

Décrite comme une bulle roulante, la mini-voiture électrique mesure à peine 2,4 mètres. Batterie exclue, elle ne pèse que 450 kg. Malgré tout, des performances respectables sont au rendez-vous. Grâce à un moteur de 15 kW, elle atteint une vitesse de pointe de 90 km/h.  Le 0 à 50 km/h se fait quant à lui en 5 secondes.

L’autonomie, critère essentiel d’efficacité, avoisine les 215 km pour la version équipée d’une batterie de 14,4 kWh. Sur la version de base (8 kWh), elle plafonne à 80 km. Le temps de recharge relativement court (4 heures sur une prise 220V et 1 heure sur une borne rapide) compense. Il reste désormais à convaincre les consommateurs.

Motos électriques : Harley Davidson en dévoile plus sur son projet

Harley Davidson va commercialiser 5 motos électriques, dont un scooter et un vélo tout-terrain, d’ici 2022. Les jeunes et les citadins sont ciblés.

Surprises électriques

Le plus mythique des fabricants de grosses cylindrées sur deux roues confirme son engagement pour l’électrification. En effet, Harley Davidson vient de dévoiler le développement en cours de 5 motos électriques d’ici 2022. La première, la Harley Davidson Livewire, est annoncée depuis 2014 et attendue pour 2019. Les nouveautés portent donc sur 4 autres modèles moins puissants, mais plus « abordables ». Les 2 premiers se positionneront sur le segment des poids moyens. Ils offriront le même niveau de finition que le modèle premium Livewire, mais moins de puissance. Les deux autres motos électriques s’avèrent encore plus surprenantes. Harley Davidson s’apprête tout simplement à lancer un scooter électrique et un vélo tout-terrain électrique. Aucune information sur l’autonomie et la puissance n’a filtrée. Le constructeur devrait en tout cas faire mieux que les 100 km du tout premier concept Livewire.

Fin du cliché

 L’objectif poursuivi par Harley Davidson consiste à diversifier ses consommateurs. La marque de Milwaukee veut séduire les jeunes et les citadins en quête de mobilité. Elle ne se satisfait plus du cliché des barbus musclés, tatoués et vêtus de cuir. « Nous visons grand dans l’électrique avec une gamme de produits qui varie en taille, puissance et en prix », a ainsi déclaré Michelle Kumbier, directeur des opérations.

Ce projet motos électriques a toutefois un coût. La compagnie doit y injecter plus de 150 millions d’euros d’ici 2022. Cela représente le tiers de son budget d’investissement. Preuve de sa volonté d’avancer, Harley Davidson procède actuellement au recrutement d’employés spécialisés dans les véhicules électriques. Figurent parmi les nouveaux postes celui de chef de projet véhicule électrique et celui d’ingénieur de développement.

 

Taxi électrique : la Jaguar i-Pace séduit la ville de Munich

10 Jaguar i-Pace ont rejoint la flotte du premier opérateur de taxi électrique munichois. Le constructeur britannique ambitionne de convaincre d’autres villes à suivre le mouvement.

Incursion réussie

Jaguar montre les crocs sur le marché du taxi électrique en s’attaquant directement au pré carré des constructeurs allemands. Fraichement sorties des chaines de production, 10 exemplaires de la Jaguar i-Pace intègrent ainsi la flotte de MTZ, le principal opérateur de Munich. Il s’agit d’une commande inédite pour MTZ et pour la ville, fief de BMW.

En effet, le marché allemand est réputé par pour son conservatisme. La quasi-totalité des taxis en service est fournie par les marques locales, dont 60% par Mercedes-Benz. Ce dernier ne peut toutefois livrer ses premiers taxis électriques avant 2019. Remarquant la brèche, Jaguar n’a pas raté l’opportunité. « Nous invitons les Munichois à conduire électrique et à conduire Jaguar », a lancé Ralf Speth, PDG de la compagnie, pour l’occasion. Il a ajouté que le constructeur compte partir à la conquête d’autres villes.

Faire ses preuves

Speth a également précisé que le taxi électrique Jaguar convient parfaitement à Munich. La ville se caractérise, d’après lui, par la dualité de son trafic qui mêle trafic urbain et autoroute.  Gregor Beiner, son homologue chez MTZ, confirme cette adéquation. Il indique avoir choisi la Jaguar i-Pace pour l’espace à bord et pour l’autonomie en une seule charge (480 km). L’i-Pace va pouvoir et devoir faire ses preuves. Pour plus d’efficacité, MTZ va former 40 conducteurs aux spécificités du taxi électrique. L’opérateur dispose déjà d’un réseau de 5 bornes de recharges rapides auprès de son siège.

Il faut signaler que l’initiative rentre dans le cadre de la concrétisation des efforts menés par la mairie de Munich pour réduire la pollution urbaine.  Celle-ci vient notamment de consentir à un financement de 2 millions d’euros pour subventionner le secteur.

Voiture électrique Audi : l’e-tron fera ses débuts le 17 septembre

La présentation officielle de l’Audi e-tron aura lieu le 17 septembre 2018 à San Francisco. En attendant, cette première voiture électrique Audi est déjà disponible en précommande.

Les étoiles s’alignent enfin pour la première voiture électrique Audi. Après la présentation du concept à Genève en mars et l’inauguration officielle des lignes de production à Györ (Hongrie) cette semaine, le constructeur annonce le début officiel de l’Audi e-tron pour le 17 septembre. L’évènement se tiendra à San Francisco. Initialement, il devait avoir lieu à Bruxelles (ville du site d’assemblage), le 30 août 2018. Mais Audi a dû gérer l’arrestation de Rupert Stadler, son Pdg, dans le cadre du scandale Volkswagen de l’année dernière. L’orage passé, le constructeur effectue un pas de plus vers la livraison, prévue d’ici à la fin de l’année.

Pour le client

L’annonce de ce début officiel coïncide avec la disponibilité à la vente de cette première voiture électrique Audi, sur le marché américain.  La marque en profitera pour expérimenter un nouveau système de réservation. Privilégiant la transparence, ce dernier permet au client de suivre en ligne le traitement de sa commande. Avant cela, il a la possibilité de déterminer les détails de son exemplaire de l’e-tron. Pour les dirigeants de la compagnie, ce report constitue ainsi finalement un mal pour un bien. «Nous introduisons un véhicule premium et centré sur le client à travers une méthode premium et centrée sur le client », a ainsi indiqué Scott Keogh, président d’Audi aux Etats-Unis. A titre de rappel, les consommateurs de l’Hexagone peuvent déjà précommander la voiture électrique Audi moyennant une somme remboursable de 2 000 euros.

Entrée en production imminente pour l’Audi e-tron Quattro 

Le site de production de ses moteurs électriques étant officiellement opérationnel, Audi effectue un pas décisif vers la production de l’e-tron Quattro, son premier modèle 100% électrique.

Nouvelle ère à Györ

Audi annonce le début d’une nouvelle ère avec la production de série de ses premiers moteurs 100% électriques. L’évènement a donné lieu à une cérémonie officielle au sein de l’usine de Györ, en Hongrie. En franchissant cette étape, Audi est désormais prête pour lancer la production de l’Audi e-tron Quattro, son premier modèle électrique. « Son savoir-faire particulier fait de Györ notre principale usine pour les moteurs électriques ». « Il incarne notre transformation stratégique en fournisseur de mobilité durable ». Ce sont les mots de Peter Kössler, responsable de la production au sein du conseil d’administration d’Audi, pour l’occasion.

Avec une capacité de production de 400 moteurs par jour, l’usine n’attend plus que les premières commandes du site d’assemblage de Bruxelles. Elle emploie environ 100 personnes. Mais ce chiffre passera à 130 d’ici la fin de cette année 2018. L’e-tron Quattro devrait arriver sur le marché à cette période. À titre de rappel, Audi a investi des dizaines de millions d’euros pour préparer le site de Györ à l’électrification. Les employés ont également suivi une formation spécialisée.

250 km d’autonomie réelle pour les bus électriques Daimler d’ici 2020

Grâce au développement mené par son fournisseur en batteries électriques, Daimler va pouvoir proposer des bus électriques de 250 km d’autonomie dans moins de 2 ans. Le constructeur tente de suivre la concurrence.

Puissance de 330 kWh

AKASOL, le fournisseur de batteries pour bus électriques de Daimler annonce le développement d’une seconde génération de technologie offrant une puissance de 330 kWh. La production interviendra en 2020. Ces batteries équiperont notamment la Mercedes-Benz eCitaro. Grâce à cette importante mise à jour, les bus Daimler atteindront une autonomie réelle de 250 km en condition idéale de circulation. En condition normale, celle-ci s’élèvera à 200 km. Il s’agit d’une avancée notable pour le fabricant et pour le constructeur automobile. Les performances se rapprochent de celles des bus électriques BYD (250 km en milieu urbain). Ces derniers constituent des références en la matière. Le constructeur chinois se montre toutefois très agressif et a commencé à produire des batteries de 591 kWh pour près de 400 km d’autonomie.

Pour AKASOL et Daimler, l’évolution se fait plus en douceur. La seconde génération de 2020 n’a d’ailleurs entraîné aucune modification substantielle de l’architecture de la batterie. Ni la taille ni le poids ni la compatibilité n’en seront altérés. L’effort porte sur l’augmentation de la densité énergétique des cellules (35% en plus). Une optimisation du système de gestion du pack a également été opérée.

BMW cherche à améliorer l’autonomie de la BMW i3

D’importants efforts sont actuellement menés par BMW pour commercialiser une mise à jour de l’i3 d’ici la fin de cette année 2018. L’objectif consisterait à atteindre une autonomie de 350 km(NEDC) en attendant des réalisations plus ambitieuses.

Longue inertie

Le constructeur bavarois travaillerait intensivement pour le lancement d’une nouvelle version de la BMW i3 avec une batterie composée de cellules de 120Ah. L’information vient du magazine allemand Bimmer Today, spécialiste de BMW et réputé pour la fiabilité de ses sources. L’opération vise à doter la citadine électrique d’une autonomie d’environ 350 km (standard NEDC) et mettre ainsi fin à des années d’inertie. La dernière mise à jour remonte en effet à 2016. BMW avait alors remplacé les cellules de 60 Ah par des cellules de 94 Ah. Au total, le package offrait une puissance de 33 kWh, pour une autonomie revendiquée de 300 km (NEDC). Les cellules de 120 Ah devraient ramener la puissance de l’ensemble aux alentours de 42 kWh, d’où l’autonomie de 350 km.

Toujours d’après Bimmer Today, la commercialisation de la technologie interviendra d’ici à la fin de cette année 2018 ou au plus tard début 2019. Elle devrait permettre à la BMW i3 de réduire l’écart qui la sépare de ses références du segment. En effet, la Nissan Leaf propose 370 km d’autonomie depuis septembre 2017 grâce à une batterie de 40 kWh.  La Renault Zoe affiche également des performances similaires avec une batterie de 41 kWh pour 400 km d’autonomie.

En attendant plus

Sur le long terme, BMW devrait cependant afficher plus d’ambition. Le groupe a récemment confirmé un partenariat avec le géant de la fabrication de batteries CATL pour une production massive de cellules destinées à ses futures voitures électriques. Le développement d’une nouvelle technologie de groupe motopropulseur 100% électrique haute performance suit également son cours. Celle-ci est attendue à partir de 2020 avec la BMW iX3. Le constructeur promet un pack de batterie de 70 kWh et une autonomie de 400 km, mais selon le nouveau standard WLTP.

Vélos électriques : l’Union européenne décide de protéger les fabricants locaux

Pour protéger les constructeurs locaux, l’Union européenne va imposer des tarifs douaniers particulièrement élevés aux vélos électriques importés de Chine. Les consommateurs pourraient faire face à une hausse des prix de vente.

Un vélo électrique Peugeot.

Un taux pouvant atteindre 83,6 %

Les fabricants européens de vélos électriques peuvent pousser un soupir de soulagement. Leurs frustrations ont été prises en compte par les autorités européennes qui ont décidé d’instaurer de nouveaux tarifs douaniers pour les modèles importés de Chine. Le taux nouvellement appliqué varie de 21,8 % à 83,6 % en fonction de la compagnie exportatrice. Pour la plupart, il s’élève à 37 %. Les géants comme Jinhua Vision et Suzhou Rununion figurent parmi les plus pénalisés. Il faut noter que la Commission européenne a diligenté une enquête sur place pour catégoriser les compagnies concernées.

Guerre de prix

L’initiative vise à réduire l’impact de la guerre de prix qu’entraîne l’arrivée des vélos électriques chinois sur le vieux continent. Ces derniers sont commercialisés à des tarifs auxquels ne peuvent s’aligner les fabricants locaux. Les entreprises chinoises profitent d’une main d’œuvre largement moins onéreuse et de subventions gouvernementales sur les matières premières. Elles privilégient également la production de masse et peuvent ainsi se permettre de très faibles marges bénéficiaires. Pour les fabricants européens, la situation devenait ainsi critique. En effet, la part de marché des vélos électriques chinois a connu une hausse de 35 % entre 2014 et 2017. Une embellie devrait intervenir rapidement. Par contre, la nouvelle pourrait moins ravir les consommateurs qui doivent s’attendre à une hausse du prix d’achat des vélos électriques.

Une Nissan Leaf « tuning » arrive sur le marché japonais

Une Nissan Leaf « tuning » préparée par NISMO sera commercialisée au Japon à partir du 31 juillet 2018. Les consommateurs européens doivent patienter et espérer. Les performances font saliver.

Préparation dédiée à la performance

Ceux qui trouvent la Nissan Leaf ennuyeuse n’ont qu’à bien se tenir. En effet, le constructeur nippon a annoncé la commercialisation d’une Nissan Leaf NISMO d’ici la fin du mois de juillet 2018, au Japon. La présence du sigle NISMO (Nissan Motorsports) indique une préparation spéciale orientée performance. La docile compacte électrique a ainsi subi une révision de la cartographie- moteur pour une meilleure accélération. La suspension et les pneumatiques ont également fait l’objet d’une modification pour optimiser la maniabilité et le confort. La garde au sol est rabaissée et le véhicule repose désormais sur des roues de 18 pouces. Aucun chiffre n’a filtré quant aux performances attendues du bolide électrique. Il est cependant acquis que la Nissan Leaf NISMO fasse preuve d’une agilité accrue et d’un appui aérodynamique plus élevé.

Le design intérieur et l’aspect extérieur n’échappent évidemment pas au relooking NISMO. Outre les nouvelles jantes sportives, la Leaf s’équipe d’un volant à trois branches et de certains éléments à l’apparence carbone. La livrée se démarque par la forte intégration du rouge, symbole d’agressivité chez NISMO.

La commercialisation européenne de cette Nissan Leaf « tuning » ne semble pour l’instant pas figurer au programme de la marque. En attendant ou à défaut, les clients du vieux Continent se satisfont de la version de base. Lancée en octobre 2017, elle a séduit 37 000 personnes (37 000 commandes, dont 18 000 livraisons) au mois de juin 2018, d’après Nissan.

Électrification : Lexus prône la patience

Lexus ne compte pas se ruer sur le marché des voitures 100% électriques dans l’immédiat. L’électrification soulève encore trop d’incertitude pour le constructeur.

Indifférence à l’intérêt des concurrents

Ils deviennent de plus en plus rares, mais ils existent encore, et Lexus en fait partie. Il s’agit des constructeurs automobiles qui affichent toujours un scepticisme  à propos de l’électrification. En effet, contrairement à ses concurrents sur le marché premium, le constructeur nippon ne compte pas de modèle 100% électrique dans sa gamme. Et à en croire Yoshihiro Sawa, président de la marque, il n’y a pas péril en la demeure. « Notre priorité consiste à fournir une liberté de mouvement. Donc, nous devons développer des technologies sur tous les fronts », a-t-il déclaré, pour le magazine Autocar, en marge du festival de Goodwood (Royaume-Uni).

Aucune version 100% électrique de la Lexus LX n’est au programme.

En d’autres termes, Lexus persiste à croire qu’il est trop tôt pour privilégier les voitures 100% électriques. Et ce, au détriment des essences et diesels. À titre de preuve, Sawa cite comme exemple les habitants de certaines « parties reculées du monde » dont « les vies dépendent » de la Land Cruiser (Toyota). Pour lui, ces derniers ne veulent pas de l’électrification. D’ailleurs, ils ne disposent pas des infrastructures nécessaires à la recharge.

Approche plus honnête

Sawa va plus loin en dénonçant le discours maquillé des promoteurs de l’électrification.  Il évoque notamment l’impact environnemental de la fabrication des batteries électriques. Il souligne également le fait qu’elles nécessitent un temps de recharge conséquent et se dégradent avec le temps. Tout cela pour justifier l’importance de disposer d’une vision claire du système de recyclage et d’utilisation des dispositifs usés avant de se lancer corps et âme. « La question s’avère plus complexe que ce que laisse entendre la rhétorique actuelle », a-t-il indiqué. Avant de lancer qu’il « préfère une approche du futur d’une manière plus honnête ».

PSA prépare une version électrique de la Peugeot 208 GTi

Le patron de Peugeot révèle le lancement prochain d’une déclinaison électrique de la 208 GTi. Sa stratégie consiste à proposer tous les choix de motorisation à ses clients pour éviter un futur ennuyeux.

 Électrification systématique

La production future d’une Peugeot 208 100% électrique étant acquise, PSA Group se penche sur l’électrification de la version GTi. La révélation vient de Jean-Pierre Imparato, directeur général de Peugeot, interviewée par le magazine Auto Express. « Je ne veux pas que le futur soit ennuyeux. Chaque fois que je lance une nouvelle voiture, elle sera électrifiée » a-t-il indiqué.

Cette sportive électrique pourrait faire son apparition au Salon de Genève 2019 (mois de mars). Elle devrait reposer sur la plateforme e-CMP (plateforme commune modulaire) présentée par PSA en mai 2016. L’initiative entre dans le cadre d’un programme plus vaste destiné à permettre au constructeur de proposer des super-sportives 100% électriques. Imparato a expliqué que dans les dix prochaines années, ce segment de marché s’ouvrira à des marques autres que les premiums. Peugeot s’y attaquera alors avec une voiture électrique de 400 KW.

Anti-Renault Zoe

Le patron de la marque au lion a profité de l’occasion pour préciser sa vision de l’électrification et tacler Renault. Il affiche son désaccord concernant la création d’une gamme spécifique aux voitures électriques. « Je veux la même expérience de conduite pour chaque personne qui conduit mes voitures », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter qu’il ne construira pas un véhicule dédié à l’électrique et que « ce ne sera pas comme la Renault Zoe ».

Imparato tient à ce que le client ait le choix de la motorisation de son 208. Pour lui, le citadin pourra opter pour l’électrique. Celui qui fait « 160 000 km par an » prendra un diesel. Et la moyenne choisira la version essence, mais il prendra une 208.

Taxis à l’hydrogène : 100 exemplaires en circulation à Paris

L’opérateur parisien de taxis à l’hydrogène Hype va mettre en circulation 25 Toyota Mirai supplémentaires. Il amène la taille de sa flotte à 100 exemplaires. Hype promet d’autres livraisons.

Grâce à une nouvelle livraison de 25 taxis à l’hydrogène Toyota Mirai, la flotte de Hype intègre désormais 100 exemplaires. Le PDG de Toyota France, Didier Gambart,  a procédé lui-même à la remise des clés cette semaine à Paris. Pionnière en matière d’utilisation des voitures à pile à combustible à l’hydrogène en France, Hype ambitionne de proposer des réponses concrètes au besoin des Franciliens en mobilité propre. La Toyota Mirai présente le profil idéal avec une autonomie de 500 km en 5 minutes de recharge. Air Liquide, partenaire du projet, assure la recharge en question  à travers son important réseau de stations d’hydrogène.

Déploiement ambitieux

Plusieurs autres livraisons devraient suivre celle de ces 25 nouveaux taxis à l’hydrogène. Les opérateurs du Hype tablent sur un déploiement agressif. 100 exemplaires supplémentaires sont attendus pour 2018. D’ici à 2020, la flotte doit atteindre la barre des 600 taxis à l’hydrogène. Lancé il y a moins de 3 ans (décembre 2015) par la société du taxi électrique parisien (STEP), Hype comptait initialement 5 voitures à l’hydrogène. Elle bénéficie de l’appui du projet ZEFER (Zero Emission Fleet vehicles for European Roll-out) financé par l’Union européenne et à travers un partenariat public-privé.

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Alfa Romeo et Maserati se lancent dans l’électrification

Alfa Romeo et Maserati vont proposer leurs premières voitures électriques et hybrides rechargeables d’ici 2022. Certains modèles sportifs 100% électriques vont se positionner directement sur le segment des Tesla.

Pourchasser Tesla

« Nous allons nous attaquer à Tesla ». C’est ainsi que Tim Kuniskis, président d’Alfa Romeo et Maserati, résume l’ambition électrique des deux marques du groupe Fiat-Chrysler (FCA). Après des années d’hésitation, le groupe décide en effet de s’engager sérieusement dans l’électrification. 4 voitures 100% électriques et 8 hybrides rechargeables figurent sur le portefeuille de produits de 2022, rien que pour Maserati.

Les futurs concurrents des modèles Tesla figurent certainement parmi elles. La version électrique de la Maserati Alfieri arrivera en premier, suivie d’une berline sportive 4 portes. Alfa Romeo va pour sa part se concentrer sur les hybrides rechargeables à court terme. Des fonctionnalités de conduite autonome seront également proposées sur la plupart des produits.

Révolution  

Ces voitures électriques et hybrides rechargeables Maserati et Alfa Romeo se positionneront au plus haut de la gamme du groupe FCA. « Les modèles électriques seront en haut de l’échelle. Là où je vais vous donner plus de chevaux et des chronos de 0 à 100 plus rapides », indique Kuniskis.

Il s’agit d’une petite révolution si l’on se réfère aux déclarations du Pdg Sergio Marchionne il y a quelques mois. Connu pour son scepticisme concernant l’électrification, ce dernier est allé jusqu’à demander aux consommateurs de ne pas acheter la Fiat e500, l’un des modèles pionniers du groupe. La Chrysler Pacifica Hybrid connaît un destin plus convenable, mais reste indisponible en dehors des États-Unis.  Il faut désormais joindre l’acte à la parole.

Immatriculation des voitures électriques: le marché français stagne

La première moitié de l’année 2018 n’a pas permis à l’immatriculation des voitures électriques en France de se démarquer des résultats de 2017. Le marché semble stagner au contraire de celui des modèles hybrides rechargeables.

Les Français hésitent encore à acquérir la nouvelle voiture électrique Jaguar.

Préférence pour les hybrides rechargeables ?

L’explosion de l’immatriculation des voitures électriques, tant attendue, se fait attendre. Malgré un léger regain de dynamisme durant le mois de juin 2018 (4 099 immatriculations), les résultats du premier semestre de l’année s’alignent, à peu de chose près, sur les standards de 2017. Au total, 14 381 voitures électriques particulières ont été enregistrées entre janvier et fin juin 2018 contre 13 555 l’an dernier, d’après les données de l’AVERE-France et AAA Data. Les utilitaires électriques font mieux avec 3 679 immatriculations totales. Soit une hausse de 41,17% par rapport au premier semestre 2017.

L’une des explications à cette vulgarisation timide des modèles 100% électriques réside sans doute dans la popularité croissante des hybrides rechargeables. L’immatriculation de ces derniers durant le premier semestre 2018 connait une hausse de 48% en comparaison avec celle de 2017 pour la même période (6 495 contre 4 387).

Renault toujours maître à domicile

Le paysage des modèles en circulation n’a pas non plus beaucoup évolué. L’immatriculation des voitures électriques en France reste toujours dépendante des Renault Zoe, Nissan Leaf et Renault Kangoo Z.E (1 928-469 et 446 immatriculations chacun). Les nouveaux arrivants, comme la Jaguar i-Pace (1 immatriculation) ou la Hyundai Ioniq (21 immatriculations), ne séduisant pas encore les consommateurs. La situation diffère pour les voitures hybrides rechargeables avec la montée en puissance de la Mini Countryman (186 immatriculations-leader du marché). Les Volvo XC90 et XC60, ainsi que les BMW 225 xe, Mercedes-Benz GLC et Volkswagen Golf PHEV intègrent définitivement le haut du classement. Les désormais classiques Mitsubishi Outlander, et les modèles Toyota en sortent.

Autopartage électrique : un service Renault à partir de septembre 2018

Comme PSA, Renault annonce également le lancement d’un service d’autopartage électrique à Paris. Le constructeur et la ville espèrent servir d’exemples.

Les déboires de Bolloré et d’Autolib sont source d’opportunités que les concurrents ne comptent pas laisser filer.  En même temps que PSA Group, Renault rejoint la liste des constructeurs qui opéreront un service d’autopartage électrique à Paris. En accord avec la mairie, le groupe a décidé de déployer une série d’offres de mobilité pour la région Ile-de-France dès le mois de septembre 2018.  Les offres en question incluent un service VTC électrique à travers la plateforme Marcel, un service d’autopartage en libre service sans stations et un autre pour les longs trajets. D’ici 2019, Renault table sur l’opérationnalisation d’une flotte de 2 000 exemplaires des Zoe, Kangoo Z.E, Twizy et Master Z.E.

Sur le moyen terme, le groupe souhaite fructifier une vision partagée (avec les autorités parisiennes) tendant au développement d’une mobilité écologique, connectée et autonome pour les Parisiens.

Expérience à élargir

La ville de Paris et Renault comptent par la suite élargir l’expérience en incluant d’autres métropoles et compagnies. Un groupe de travail devrait être mis en place à cet effet. Il servira de lieu de discussions et les échanges concernant  la gestion des nouvelles contraintes de la mobilité urbaine. « Les villes et les manufacturiers automobiles ont vocation à joindre leurs forces pour la mobilité du future. Paris et Renault montrent la voie en harmonisant leurs actions dans les domaines de l’autopartage et de l’électrification », a indiqué Anne Hidalgo, maire de la Capitale.

Cette même semaine, PSA s’est également engagé à lancer son service d’autopartage électrique parisien à partir d’octobre 2018.

Après Autolib : PSA Group va lancer un service d’autopartage à Paris

PSA finalise la préparation du lancement de son service d’autopartage à Paris. On attend 500 voitures électriques à partir d’octobre 2018.

Le paysage de la mobilité urbaine de la capitale intégrera bientôt 500 voitures électriques Peugeot et Citroën. Elles feront partie de la première flotte du service d’autopartage que PSA lancera à Paris d’ici le dernier trimestre 2018. Le service fonctionnera sur la base du système Free2Move. Ce dernier se distingue par la liberté accordée à l’usager qui peut récupérer un véhicule disponible à travers une application mobile et le laisser là où il le souhaite. Lancé en 2016, Free2Move a déjà séduit 1 million de consommateurs auprès de dix pays. 65 000 véhicules ont été déployés.

Leader du marché du service d’autopartage à Paris

L’objectif annoncé par le groupe ne laisse d’ailleurs place à aucune ambiguïté. Il s’agit ni plus ni moins que de devenir le leader du marché après l’échec d’Autolib de Bolloré. PSA a précisé que le service d’autopartage à Paris fait partie intégrante de la mise en œuvre du plan Push to Pass de 2016, destiné à faire de PSA le fournisseur de mobilité préféré des Français.   Brigitte Courtehoux, directeur des services de mobilité et connectivité du groupe, n’hésite pas en vanter le mérite. Elle promet un service de haute qualité et durable et souligne l’importance d’une bonne collaboration établie avec la mairie de Paris.

Standards d’émission de CO2 : les constructeurs européens soulignent l’impact du pouvoir d’achat

Les futurs standards d’émission de CO2 en Europe doivent être adaptés aux capacités financières des ressortissants de tous les États membres de l’Union européenne. L’association des constructeurs met en garde les décideurs.

Source : ACEA

Considérer le pouvoir d’achat des consommateurs pour éviter de fixer des objectifs irréalistes. Telle est, en résumé, la principale recommandation de l’association des constructeurs automobiles européens (ACEA) à l’endroit des parlementaires européens. L’association s’appuie sur une récente étude qui met en avant un taux d’absorption des voitures électriques frôlant 0% dans les pays où le PNB par habitant est inférieur à 18 000 euros. Au niveau de la moitié des États membres, ce taux ne dépasse pas 0,75%. 85% des ventes sont réalisées au sein de 6 pays qui figurant par ceux affichant les PNB par habitant les plus élevés.

« Le Parlement européen ne doit pas perdre de vue que la marché est essentiellement dicté par les consommateurs », a indiqué le secrétaire général de l’ACEA.  Il a ajouté que le passage à l’électrification n’interviendra pas sans une considération adéquate de l’accessibilité par le client.

30% de part de marché pour 2030

Le Parlement européen s’apprête en effet à voter les standards d’émission de C02 post-2020 sur la base des propositions de la Commission. Particulièrement ambitieuses, celles-ci reposent sur des ventes de voitures 100% électriques à hauteur de 15% du marché en 2025. Cette part de marché doit passer à 30% en 2030. L’état réel du marché demeure toutefois à des années-lumière de ces chiffres. En 2017, l’ACEA indique une part de marché de 0,7% pour les véhicules électriques.

L’ACEA n’a également pas manqué d’insister sur l’importance des investissements publics sur les infrastructures de recharge. Le Parlement, à travers les comités sur l’industrie et sur le transport, se prononcera le 10 juillet 2018 prochain.

Usine de batteries électriques : le fabricant chinois CATL bientôt en Allemagne

CATL, fabricant chinois de batteries électriques, envisage de construire une usine en Europe pour satisfaire les besoins des constructeurs du vieux continent. L’officialisation devrait intervenir le 9 juillet prochain.

Amener l’offre à la demande

Pour se rapprocher de ses futurs clients, CATL, leader chinois de la fabrication de batteries électriques, devrait s’implanter à Thuringe, en Allemagne. L’usine, à construire, produira des cellules de batterie lithium-ion pour le compte de nombreux constructeurs automobiles européens, dont BMW. Des sources citées par Reuters affirment qu’une cérémonie officielle se tiendra la semaine prochaine pour la signature de l’accord y afférent. Le Premier ministre chinois ferait même le déplacement.

Aucune confirmation n’est cependant intervenue à ce stade. BMW a toutefois indiqué qu’il a conclu un contrat de 1 milliard d’euros avec CATL.  Le contrat en question devrait permettre à ce dernier de produire des cellules de batteries en Europe, sans plus de précision sur la localisation exacte. Le ministère de l’Economie de la province de Thuringe reconnaît quant à lui l’existence des négociations. Il a cependant déclaré que pour le moment, rien n’a été conclu.

Le siège de CATL à Fujian, Chine.

Dans tous les cas, l’implantation future d’une usine de batteries électriques CATL en Europe constitue désormais une certitude. La firme chinoise monte en puissance sur le marché. En plus de BMW et de nombreux constructeurs américains et chinois, il a séduit Volkswagen. Volkswagen qui travaille en même temps avec Samsung et LG Chem, les principaux leaders de l’industrie, avec Panasonic, et justement concurrents de CATL.