Anxiété liée à l’autonomie des véhicules électriques : une solution chez les Norvégiens

Des chercheurs norvégiens étudient actuellement des moyens pour réduire l’inquiétude qui touche la plupart des utilisateurs de véhicules électriques à cause d’une estimation approximative de l’autonomie réelle de ces derniers. Leur solution repose sur l’exploitation du GPS (Global Positionning System).

GPS

 

L’objectif annoncé par les chercheurs de la fondation pour la recherche norvégienne SINTEF devrait ravir le secteur des voitures électriques. Ils visent, en effet, à résoudre le principal problème auquel les potentiels conducteurs font face, à savoir la peur de se retrouver avec une batterie vide avant d’atteindre la prochaine station de recharge. Liv Ovstedal, un des membres de la fondation, a indiqué que « l’un des principaux défis dans la vulgarisation des voitures électriques réside dans la crainte qu’ont les personnes que leurs batteries soient à plat et qu’elles ne trouvent nulle part où les recharger ». Il a ajouté que « même si une nouvelle génération de voitures électriques est maintenant en route, offrant une charge plus rapide et une excellente autonomie, nous nous rendons compte que le problème de la charge et des stations inquiète les personnes qui songent à acheter une nouvelle voiture ».

Basée sur un GPS

La solution développée par SINTEF est assez simple puisqu’elle repose sur l’utilisation des plateformes de communication équipant les véhicules modernes, dont le GPS. Le processus consiste à permettre un calcul plus précis de la distance afin de fournir au conducteur des informations complètes à tout moment. « Nous envisageons un système dans lequel la voiture est équipée d’un GPS simple sur lequel le conducteur va indiquer son trajet. La voiture devrait être capable d’organiser sa propre recharge en recherchant les stations et en calculant quand elle les atteindra » a notamment précisé Liv Ovstedal. Le programme possède la capacité de s’auto-adapter aux changements imprévus. Les chercheurs de la SINTEF travaillent actuellement à mettre toutes pièces ensemble pour faire fonctionner le système. Ils sont les premiers à le mettre en pratique même si d’autres chercheurs ont également eu les mêmes idées en Europe.

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