BMW accusé d’espionnage par le groupe Bolloré

Le groupe Bolloré qui assure la gestion de l’Autolib’ parisien a annoncé mardi 10 septembre qu’elle avait déposé une plainte pénale contre X face à l’utilisation d’espions par certains constructeur pour recueillir des informations sur ses voitures électriques. BMW est pointé du doigt mais récuse pour l’instant toutes les accusations.

autlib

Espionnage industriel

Le groupe Bolloré a déclaré qu’il avait déposé la plainte contre X pour espionnage industriel après que deux employés d’une entreprise collaborant avec BMW ont été repérés à trois reprises en train d’examiner et de manipuler des bornes de recharge et des véhicules Autolib ‘ garés dans Paris. S’exprimant à la presse, le porte-parole du groupe a indiqué ne pas savoir « pour l’instant les informations qu’ils ont pu recueillir ou les technologies qu’ils ont utilisées ».  Il a également ajouté que Bolloré « est en avance de plusieurs technologies dans lesquelles le groupe a investi beaucoup d’argent, y compris la batterie et le système de géolocalisation ». Ces déclarations laissent entendre que ce seraient ces technologies avancées qui auraient attiré le manufacturier bavarois. Les mesures juridiques prises par le groupe français ont été confirmées par une source judiciaire.

BMW nie les faits

De son côté, BMW affirme que les deux ouvriers, employés par la firme d’ingénierie P3, ont effectué « des tests de routine réalisés à travers l’Europe pour vérifier la compatibilité des points de recharge sur la voie publique » avec la nouvelle i3 en vue de son prochain lancement. Les deux hommes ont suscité les soupçons quand ils ont été surpris en train de trafiquer un Autolib’ le 21 août dans une borne de recharge du 9e arrondissement. Lorsqu’ils ont été interrogés par le personnel d’Autolib ‘ , ils ont répondu dans un français hésitant qu’ils travaillaient pour un constructeur automobile allemand.  Aucun nom n’a été révélé, mais les deux personnes conduisaient une voiture BMW immatriculée en Allemagne. Le lendemain, ils ont été repérés à un autre point de charge, mais le personnel de maintenance d’Autolib ‘ ne pouvait pas les arrêter. Ils ont finalement été pris le 5 septembre dans le 7e arrondissement. Le duo a été interrogé par la police puis relâché le lendemain.

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