Groupe Renault : une Dacia électrique n’est pas impossible

Renault a laissé entendre que sa filiale Dacia pourrait produire des voitures électriques dans un futur proche si la demande en Europe continue d’augmenter. Une telle opération constituerait une avancée remarquable pour le groupe dans la course aux véhicules électriques abordables.

logo renault et dacia

En fonction de la demande

Interviewé par le magazine AutoExpress, le patron de Renault, Carlos Ghosn, a indiqué que l’arrivée de nouvelles voitures électriques entrée de gamme produite par la filiale roumaine Dacia n’est pas à exclure. « Quand la demande sera prête pour cela, nous serons là », a-t-il lancé avant d’ajouter que la compagnie contribue d’une manière évidente à l’augmentation de la demande en cherchant toujours à baisser les prix de ces voitures électriques et en signant des accords avec des villes du monde entier dans le domaine de la mobilité électrique. Carlos Ghosn prédit qu’au fur et à mesure que les cités s’équipent de stations de charge, les habitants vont commencer à adopter l’électrique et les prix diminueront en conséquence. C’est pourquoi « rien n’interdit une Dacia électrique dans le futur. Et le jour où il y aura une demande, bien sûr, nous pourrons la produire », a-t-il ajouté pour conclure.

Concurrence déjà active

Si la demande reste à stimuler, la concurrence, elle, est présente pour le constructeur au losange et son partenaire roumain. En effet, les modèles « entrée de gamme » à cout abordable constituent certainement le futur des véhicules électriques à côté des technologies améliorant leur autonomie. Dans ce secteur, Renault accuse un certain retard puisque les Américains Tesla et General Motors ont déjà annoncé leurs intentions de lancer des voitures électriques dotées d’une autonomie supérieure à 300 km et à moins de 22 500 euros d’ici quelques années, avec des ambitions européennes affichées pour le premier. Certes, la Zoe peut faire valoir quelques arguments, mais le cout de location de la batterie qui s’élève à près de 80 euros par mois constitue encore un sérieux handicap. L’arrivée d’une Dacia électrique devrait ainsi donner un avantage certain au constructeur français sur le marché européen.

 

 

 

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