Renault Zoé: des ventes largement en deçà des prévisions en 2013

D’après le site web d’analyse Inovev, Renault n’écoulera que 10 000 exemplaires de la Zoé cette année, soit 40 000 unités de moins que les prévisions initiales de la compagnie. Cet institut prévoit tout de même un intérêt croissant des consommateurs pour la petite citadine et pour les voitures électriques en général dans les prochaines années.

renault zoé

Le site web français Inovev, spécialisé dans l’analyse de marché dans l’industrie de l’automobile, vient de publier une étude selon laquelle le constructeur français Renault ne parviendra à vendre que près de 10 000 unités de son modèle 100 % électrique Zoé en 2013. Cette analyse constitue un coup dur pour Renault qui a tablé sur un volume de vente de 50 000 exemplaires pour cette année selon les informations fournies par plusieurs hauts responsables de la compagnie. Jusqu’au mois de septembre dernier, la Renault Zoé n’a séduit que 6 600 clients. Cela en fait tout de même la voiture électrique la plus vendue de la gamme électrique Renault, dès sa première année de lancement, mais la petite citadine électrique pâtit de la morosité du marché de la mobilité électrique en général aussi bien en France que dans le reste de l’Europe.

50 000 unités par an : pas avant 2020

Michel Costes, président-directeur général d’Inovev, a précisé que même si le constructeur au losange est très loin de ses prévisions, la Renault Zoé et les voitures électriques d’une manière générale vont gagner en popularité au fur et à mesure que les infrastructures de recharge augmentent en nombre. « Cela arrivera seulement plus lentement que ce que Renault a prévu », a-t-il ajouté. Une autre société de consultance, IHS Automotive, a d’ailleurs estimé que l’objectif annuel de 50 000 unités vendues ne sera atteint qu’à partir de 2020 étant donné que le manufacturier ne vendra que 23 434 Zoé en 2014, puis 25 843 en 2015. Reste à espérer pour Renault que l’installation récente de plus de 700 bornes de recharge gratuite partout en France, puisse modifier la donne et que le gouvernement y mette un peu du sien à travers des incitations financières et des mesures législatives en faveur des réductions des émissions de CO2.

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