Une batterie électrique lithium-soufre révolutionnaire développée aux États-Unis

Des chercheurs américains ont annoncé le développement d’une nouvelle technologie de batterie électrique lithium-soufre qui offre une longévité record et une autonomie de plus 480 km à un moindre coût. Cette trouvaille qui devrait changer le secteur de la mobilité électrique ne pourrait cependant pas être commercialisée à grande échelle avant plusieurs années.

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Les chercheurs du laboratoire national Lawrence Berkeley, aux États-Unis, travaillent sur une technologie de batterie lithium-soufre pour véhicule électrique qui permet d’augmenter la densité énergétique des cellules de 4 fois par rapport à celle des cellules lithium actuelles. Cette batterie nouvelle-génération possède un potentiel de 1 500 cycles de décharge/recharge, ce qui peut se convertir en une longévité record de 720 000 km pour une seule batterie. Concrètement, cette batterie lithium-soufre devrait être fonctionnelle au moins aussi longtemps que les autres composants de la voiture qui l’accueillera. Comme toute batterie reposant sur la combinaison lithium-soufre, celle du laboratoire Lawrence Berkeley offrira également une autonomie sur une seule charge de plus de 480 km et un coût de loin inférieur à celui des packs actuellement sur le marché, le souffre étant un matériau très abordable.

Besoin de temps pour arriver à maturité

Si elle arrive sur le marché, cette nouvelle technologie résoudra à elle seule la plupart des obstacles qui entravent la vulgarisation de la voiture électrique, dont le problème du recyclage de la batterie usée, l’anxiété liée à l’autonomie et le prix jugé trop élevé par les consommateurs. Le temps risque cependant d’être le principal ennemi de ce projet puisque les chercheurs américains ont précisé qu’ils n’étaient encore qu’au stade des tests préliminaires. Ils estiment qu’il faudrait au moins 5 ans pour créer des cellules adaptées à une batterie pour voiture électrique et plusieurs années supplémentaires pour atteindre un stade où une commercialisation sera possible. Ils doivent également étudier l’influence des températures élevées et très basses sur le système. Entre-temps, il est plus que probable que d’autres technologies fassent leur apparition.

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