Aston Martin :la Rapide E développée avec une firme chinoise

L’Aston Martin Rapide E, la première voiture électrique de la marque, sera produite en partenariat avec le groupe chinois LeEco. Le constructeur britannique espère profiter de la renommée de ce dernier en Chine pour dynamiser les ventes. Les deux compagnies collaboreront également avec Faraday Future, une autre firme chinoise spécialisée dans la mobilité électrique.

 

Aston-Martin-RapidE

 

Pour son premier modèle électrique, Aston Martin semble avoir décidé de se reposer sur le marché chinois. La marque britannique a révélé la mise en place d’un joint venture avec LeEco,  un groupe chinois spécialisé en électroniques et nouvelles technologies, pour le développement et la fabrication de la Rapide E. Les détails financiers de l’accord n’ont pas été dévoilés. LeEco devrait fournir le groupe motopropulseur et la batterie du véhicule en vue de son assemblage à Gaydon,  au Royaume-Uni. La Rapide E est ainsi bien partie pour arriver sur le marché en 2018, comme prévu. « Cela (la joint venture) tire le projet de voiture électrique Aston Martin vers l’avant », a notamment déclaré le PDG Andy Palmer lors de l’annonce de l’initiative cette semaine. « Le joint venture est une plateforme de partenariat. Nous pouvons développer des véhicules électriques pour les deux parties », a indiqué quant à lui le cofondateur de LeEco, Lei Ding.

Aston Martin compte sur ce premier modèle 100% électrique pour l’aider, à terme, à doubler ses ventes. Elle pourra à cet effet profiter de la renommée et du savoir-faire de LeEco sur le marché chinois qui est devenu le plus grand marché de voitures électriques au monde depuis 2015. « En Chine, nous avons environ 300 millions de visiteurs pour notre site web. Nous pouvons faire de la publicité pour Aston Martin gratuitement et nous pouvons utiliser des célébrités pour promouvoir nos véhicules », a ajouté Lei Ding. Une collaboration avec une autre firme chinoise, Faraday Future, est également au programme pour Aston Martin et LeEco. La start-up pourra exploiter la plateforme de développement mise en place par le joint venture.

 

 

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