PSA figure parmi les prétendants sérieux à la succession de Bolloré dans l’exploitation d’un service d’autopartage à Paris. Le système proposé diffère cependant d’Autolib. Les négociations avancent.
Négociations avancées
« Nous sommes en contact avec la municipalité. Nous pouvons commencer rapidement ». Ce sont les mots de Brigitte Courtehoux, responsable de l’unité nouvelle mobilité de PSA, lorsqu’elle évoque l’intérêt du groupe pour l’autopartage à Paris. Les représentants PSA ont rencontré la maire Anne Hidalgo en début de semaine. Renault, BMW et Daimler étaient également représentés.
Le projet s’avère crédible étant donné que le couple mairie de Paris et Bolloré, pour Autolib, bât de l’aile. Le contrat dure en principe jusqu’en 2023. Cependant, des divergences ont fait leur apparition lorsque Bolloré, frappée par une crise financière, a réclamé 46 millions d’euros par an à la ville.
Free Floating
L’échec d’Autolib ne décourage pas PSA. Le groupe compte d’ailleurs adopter une autre approche dite « free floating ». Aucune station à construire et à entretenir. Les conducteurs récupèrent et garent les véhicules en libre-service selon leur convenance. Cette flexibilité constitue le principal avantage du projet PSA. L’offre peut ainsi facilement s’adapter à l’évolution de la demande des Parisiens. Le système semble dans tous les cas fonctionner à Madrid et à Lisbonne. Le groupe y opère 750 citadines électriques et compte près de 200 000 abonnés. PSA est également engagé dans un partenariat stratégique pour le développement de solution d’autopartage avec … Bolloré, depuis 2015. Clin d’œil de l’histoire ?