En attendant les informations officielles concernant l’impact environnemental de la journée de circulation alternée du 23 mars dernier, les Parisiens peuvent déjà se féliciter d’avoir passé une journée avec un trafic plus fluide. Ils ont également eu l’occasion de mieux apprécier les avantages des véhicules écologiques qui ont été autorisés à rouler.
La capitale est-elle moins polluée après la journée du 23 mars 2015 ? Les mesures officielles du niveau de pollution après cette journée de circulation alternée n’ont pas encore été publiées par la Mairie, mais l’optimisme est palpable. La préfecture de police met en tout cas en avant les effets positifs et visibles de l’opération sur la circulation parisienne, dont la diminution des bouchons (jusqu’à moins 40 % pour la capitale et les communes limitrophes).
La circulation alternée a également fait des malheureux puisque les conducteurs des véhicules portant une immatriculation se terminant par un nombre pair, interdits de circulation durant cette journée du 23 mars, ont été nombreux à faire fi des règles et ont été verbalisés par les forces de police. 2 803 infractions ont ainsi été signalées par la préfecture de police uniquement pour la matinée même si cette dernière affirme que la mesure a été généralement bien suivie par les automobilistes parisiens.
Pour rappel, l’année dernière, la journée de circulation alternée a permis une baisse de 10 % du niveau de CO2 dans l’air. Cette année, les résultats pourraient être meilleurs même si dans tous les cas, cette mesure ne représente qu’une solution à court terme destinée avant tout à attirer l’attention des automobilistes sur le pic de pollution et à les sensibiliser sur la nécessité d’adopter des modes de transport plus écologiques comme les voitures hybrides et électriques. Ces dernières n’ont d’ailleurs pas été touchées par l’interdiction de circuler sans considération de leurs numéros d’immatriculation.