Les performances des voitures électriques en termes de réduction des émissions de CO2 ont dépassé de très loin les prévisions de la NASA, l’agence spatiale américaine. Cette dernière loue également le faible coût des programmes d’électrification d’un parc automobile.
La NASA s’est déclarée surprise des résultats de son programme pilote portant sur l’utilisation des véhicules 100 % électriques pour réduire ses émissions de CO2. Les quantités émises se sont révélées encore plus faibles que ce qui a été estimé au lancement du projet. « Les chiffres sont 10 fois mieux que ce que nous pensions pouvoir atteindre », a notamment déclaré Frank Kline, un responsable du bureau de la durabilité du centre spatial Kennedy de la NASA. Ce dernier est même allé jusqu’à qualifier les résultats d’« insensés ». Plus de 6,8 tonnes de CO2 ont, en effet, été éliminées de l’atmosphère d’après la NASA pendant les trois premiers mois du programme pilote pour un coût de 148 dollars (108 euros, et hors prix d’achat des véhicules) et avec seulement 10 voitures électriques et 10 conducteurs.
10 voitures électriques, un trimestre et 6,8 tonnes de CO2 en moins
Kline a tenu à souligner le potentiel que représente l’électrification du parc automobile dans la réalisation des efforts de réduction des émissions de CO2 d’une entité comme la NASA. Il s’extasie notamment des résultats possibles si les 8 000 employés de l’agence utilisaient une voiture électrique pendant l’année étant donné les 6,8 tonnes de réductions obtenues par 10 employés sur un trimestre.
« Si vous installez quelques infrastructures et poussez les gens à brancher, vous pouvez faire plus pour réduire les CO2 sans dépenser plusieurs millions de dollars », a-t-il ainsi expliqué. Pour la NASA, ces résultats encourageants arrivent à point nommé puisqu’elle ambitionne d’atteindre un taux de 12,3 % de réduction des émissions de CO2 d’ici 2020 en application d’une directive présidentielle qui contraint toutes les agences fédérales à agir dans ce sens.