La Poste teste un camion électrique à prolongateur d’autonomie à l’hydrogène

Après la Hy Kangoo, La Poste va intégrer un autre véhicule électrique, un camion cette fois-ci, à prolongateur d’autonomie à pile à combustible dans sa flotte dans le cadre d’un programme d’essai. Le véhicule proposera une autonomie totale de 200 km et est présenté comme le constructeur comme une solution idéale pour les livraisons urbaines et extra urbaines en Europe.

 

camion hydrogène la poste

 

En partenariat avec Renault Trucks et Symbio FCell, La Poste va tester pendant un an un camion électrique équipé d’un prolongateur d’autonomie à pile à combustible à l’hydrogène. Ce projet, une première en Europe, est basé sur la Maxity Electric 4,5 tonnes et sera mené a Dole dans le département du Jura. Grâce au prolongateur d’autonomie, le camion proposera une autonomie en mode zéro émission de 200 km. Le dispositif offre une puissance de sortie de 20 kW et est équipé de deux réservoirs d’hydrogène de 75 litres chacun.

Exemple à suivre

À travers ce nouveau projet, La Poste renforce son engagement pour la mobilité électrique. Elle entretient la plus grande flotte de véhicules électriques au monde et avait déjà intégré un utilitaire électrique à prolongateur d’autonomie à l’hydrogène, la Hy Kangoo, durant le premier trimestre de l’année 2014. La Renault Kangoo Z.E à prolongateur a essentiellement assuré les livraisons de courriers et colis dans les milieux urbains. La Maxity Electric ira plus loin en prenant en charge les livraisons en campagne sous les conditions climatiques hivernales particulièrement exigeantes du Jura.

Outil au service des métropoles européennes

« Les 200 km d’autonomie font de ce véhicule le choix idéal pour une couverture quotidienne des routes urbaines et suburbaines », a notamment indiqué Karine Forien, directrice de la stratégie d’efficacité énergétique chez Renault Trucks. Ce dernier ambitionne d’offrir aux métropoles européennes un moyen supplémentaire pour faciliter la réduction des pollutions de l’air et des nuisances sonores urbaines à travers une technologie « qui, sur le court terme, devrait devenir économiquement viable pour les consommateurs ».

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