Peugeot profitera du prochain Mondial de Paris en octobre pour présenter la 208 Hybrid Air 2L, une version hybride à air comprimé de la petite citadine. Le véhicule, un démonstrateur de technologie, préfigure les futurs modèles de série de la marque et répond à la volonté du gouvernement de mettre en circulation des voitures à 2 litres/100 km le plus tôt possible.
Après un premier concept présenté lors du Salon de Genève 2013, Peugeot revient à la charge avec sa technologie Hybrid Air en annonçant la présentation de la 208 Hybrid Air 2L lors du Mondial de l’automobile à Paris du 4 au 19 octobre prochain. Basé sur la 208 1,2 litres PureTech de série, ce nouveau concept Hybrid Air se distingue par une consommation annoncée à 2 litres/100 km grâce à l’utilisation de « technologies auparavant réservées à la compétition et aux modèles de luxes ». Le groupe motopropulseur hybride repose sur l’association d’un moteur à essence et de l’air comprimé. Le véhicule peut ainsi rouler en mode « Air », à l’instar d’un véhicule hybride électrique roulant en mode 100% électrique, et n’émet aucun CO2. Un mode « combiné » ou hybride et un mode « Essence » sont également disponibles en fonction des besoins en puissance du conducteur et de son environnement de conduite.
Démonstrateur de technologie
La Peugeot 208 Hybrid Air 2L se distingue également par son poids de 860 kg, soit 100 kg de moins que la version de série, grâce au recours à des matériaux plus légers (carbone composite, aluminium) et à une orientation aérodynamique inspirée de la 208 Hybride FE. Le réservoir d’air comprimé est installé en dessous du coffre et se recharge en 10 secondes par la récupération d’une partie de l’énergie fournie par le moteur essence 3 cylindres ou par les phases de décélération et de freinage. Présentée par Peugeot comme « un démonstrateur de technologie », la 208 Hybrid Air 2L ne devrait pas être commercialisée. Cependant, elle inspirera certainement les futurs modèles de série de la marque au lion notamment dans le cadre de ses efforts pour se conformer au défi gouvernemental de mettre sur le marché des véhicules consommant au plus 2 litres/100 km.