Johnson Controls et le centre Fraunhofer Gesellschaft ont conclu un accord pour le développement d’une batterie automobile nouvelle-génération moins chère et permettant une importante réduction de la consommation de carburant. Destinée à être lancée globalement d’ici 2020, la technologie se concentre initialement sur un système micro-hybride reposant sur une batterie lithium-ion de 48V.
Johnson Controls, le géant américain de la fourniture d’équipements automobiles et de systèmes de climatisation, a annoncé la signature d’un accord de partenariat avec l’institut de recherche appliquée Fraunhofer Gesellschaft pour le développement d’un système de refroidissement nouvelle-génération pour les batteries automobiles. Cette collaboration vise à améliorer l’efficacité énergétique et à réduire le coût de fonctionnement de ce système de refroidissement. Dans une phase initiale, les travaux seront concentrés sur une technologie de batterie micro-hybride 48 V qui a été conçue pour combiner haute performance et une gestion de consommation à un prix inférieur à celui de la technologie utilisée sur les véhicules hybrides et électriques classiques. Les deux firmes ont précisé que les technologies et les stratégies de gestion thermale au sein des packs de batterie lithium-ion seront particulièrement privilégiées.
15 % d’économie de carburant
Johnson Controls est parvenu à démontrer que son système micro-hybride pouvait réduire la consommation de carburant de 15%. Tirant parti d’une architecture à double voltage, il repose, d’une part, sur une batterie classique de 12 V qui assure l’alimentation en électricité du véhicule lors des démarrages du moteur et pour le fonctionnement des composants électroniques et optiques intérieurs et extérieurs. D’autre part, la batterie lithium-ion de 48 V possède la capacité de capturer l’énergie dégagée par les freinages, énergie qu’elle redistribue par la suite pour faire fonctionner la climatisation et les technologies de contrôle dynamique du châssis. Le système devrait être lancé en Europe dans un premier temps avant de s’attaquer au marché américain pour atteindre une couverture globale d’ici 2020.