Opposants à la voiture à l’hydrogène : un cadre de Toyota contre-attaque

Un haut responsable de Toyota a répondu d’une manière très incisive aux constructeurs récalcitrants quant à la viabilité de la future voiture à pile à combustible à l’hydrogène de la marque japonaise. Citant particulièrement les PDG de Tesla, de Renault-Nissan et de Volkswagen, il amplifie la bataille médiatique relative à l’opposition voiture hydrogène/voiture 100 % électrique.

 

Toyota FCEV

 

À travers son vice-président, Bob Carter, Toyota a décidé de contre-attaquer face aux diverses attaques qu’il a subies ces derniers temps à propos de son intention de commercialiser une voiture à pile à combustible en 2015. Ce haut responsable de la compagnie nippone prédit un succès retentissant de cette technologie tout en lançant des piques non voilées à Elon Musk, PDG de Tesla Motors, Carlos Ghosn PDG de Renault-Nissan et à Jonathan Browning, ancien dirigeant de Volkswagen. Carter a notamment souligné que la voiture à l’hydrogène de 2015 pourrait être aussi populaire que la Prius Hybride lors de son lancement en 1998. Il a également déclaré que « personnellement, il n’en a rien à faire de ce que Elon, Carlos et Jonathan ont à dire à propos de la pile à combustible » avant d’ajouter que ces « opposants systématiques » lui évoquent la situation au moment de l’introduction de l’hybridation.

Enjeu majeur de l’industrie automobile à partir de 2014

Ces déclarations tenues par Bob carter durant une conférence en marge du Salon international de l’automobile 2014 de Détroit, montrent l’importance des enjeux liés au projet de voiture à l’hydrogène de Toyota à une époque où les ventes de modèles 100 % électriques commencent à peine à décoller. Le constructeur nippon a investi des milliards d’euros dans ce secteur, au même titre que Honda ou Hyundai, tandis que ses concurrents n’ont pas hésité à questionner la viabilité même de la technologie. Elon Musk de Tesla Motors est sans doute celui qui est allé le plus loin en qualifiant la voiture à l’hydrogène d’« idiotie », en octobre 2013. Parmi les principales raisons aux critiques figure le manque d’infrastructure de recharge en hydrogène, mais les gouvernements américains et européens semblent vouloir faire des efforts pour changer la situation dans les prochaines années.

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