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Véhicules électriques : écologiques et économiques ? Une étude britannique dit que oui

Rouler en voiture électrique est considéré comme un acte citoyen en faveur de l’environnement. Pourtant, le véhicule électrique, d’un point de vue plus pragmatique, est déjà plus économique qu’une voiture essence ou diesel. C’est la conclusion d’une étude britannique menée à travers le monde.

La voiture électrique est moins chère à l’usage qu’une voiture classique

Qui l’eut cru ? La voiture électrique est moins chère à l’usage qu’une voiture classique, selon une étude qui a été menée à la fois aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Japon. L’université de Leeds, en examinant les données disponibles sur près de 20 ans (de 1997 à 2015), a déterminé le coût à l’usage d’un véhicule électrique, d’une voiture hybride et d’une auto classique.

Le coût d’utilisation inclut tous les postes de dépenses suivants :

  • Prix de la voiture
  • Taxes et assurances
  • Décote
  • Année d’acquisition
  • Frais en carburant
  • Kilométrage parcouru par an
  • Subventions éventuelles
  • Frais d’entretien

C’est un secret de polichinelle, le prix d’acquisition d’une voiture électrique est bien supérieur à celui d’une voiture classique. Cependant, à l’utilisation et sur le long terme, l’automobiliste qui a opté pour le véhicule électrique est gagnant. Mais de combien ? Il y a 2 ans, le Britannique qui a opté pour une voiture électrique a empoché 10 % d’économies par rapport à un compatriote qui a acheté une voiture essence ou diesel.

Les aides, comme le bonus écologique, pèsent évidemment dans la balance

Le calcul prend en compte les subventions du genre bonus écologique qui sont octroyées par les gouvernements pour promouvoir cette solution de mobilité. Que se passera-t-il si elles ne sont plus octroyées ? Selon l’étude, d’ici 2025 la voiture électrique sera en mesure de faire jeu égal avec la voiture essence sur le terrain des citadines genre Nissan Leaf, sans aides financières, grâce à la baisse des prix engendrée par la démocratisation des véhicules électriques.

La voiture électrique pourrait favoriser la transition énergétique

Tel est le verdict d’une étude publiée par 2 fondations environnementales : la France pourrait miser sur la voiture électrique pour réussir sa transition énergétique, même si des progrès devront être faits en terme de processus de fabrication et de mode de production de l’électricité.

La voiture 100 % électrique, recette de la réussite de la transition énergétique ?

Cette étude sur l’impact environnemental de la voiture électrique, menée par la Fondation pour la nature et l’homme et la Fondation européenne pour le climat est d’une ampleur sans précédent. De nombreux acteurs y ont participé, comme Renault, Saft (batteries électriques) ou encore des O.N.G.

Pour que la voiture électrique ait une empreinte écologique des plus favorables, il faudra encore faire des efforts au niveau des impacts de la fabrication sur l’environnement, ou encore modifier les habitudes. Notamment au niveau des modes de production de l’électricité (énergies renouvelables VS énergie fossile et nucléaire), mais aussi de la durée de vie des composants des voitures électriques.

Néanmoins, si ces ajustements sont amorcés et menés à leur terme, la voiture électrique pourrait accélérer la transition énergétique. L’étude mentionne notamment que les batteries des voitures électriques pourraient servir de réserves d’électricité utilisée à d’autres fins.

130.000 véhicules électriques en France

Actuellement, 130.000 voitures électriques circulent sur les routes hexagonales. Selon les dernières projections de l’État, le parc automobile français devrait en comporter plusieurs millions d’ici 2 décennies. Cette étude s’est penchée sur l’impact réel de la voiture électrique, notamment en fonction du mode de production de l’électricité et de l’impact écologique de sa fabrication. La problématique des batteries est notamment abordée (polluants qui entrent dans le processus de fabrication, recyclage lorsque la batterie fonctionne encore, mais plus assez bien pour un véhicule électrique).

Le recyclage, un chantier sur lequel il faut travailler

Les constructeurs, comme Renault, en sont bien conscients : le recyclage est un point sur lequel il faut travailler. C’est pourquoi notamment la marque au lion loue ses batteries : en en restant propriétaire, elle s’assure de pouvoir les réutiliser pour d’autres véhicules.

Bonus écologique 2018 : des changements en perspective

C’est désormais devenu une tradition, chaque fin d’année le gouvernement revoit les dispositions en matière de bonus écologique et de malus. Si le malus est fortement durci, avec un abaissement du seuil de déclenchement et l’augmentation à 10.500 € du plafond, le bonus écologique 2018 sera plus contraignant.

Aide de 6.000 € pour un véhicule électrique neuf : rien ne change en 2018

Actuellement, l’acheteur d’une voiture 100 % électrique bénéficie d’un bonus de 6.000 €. Malgré l’augmentation du poids du coût de cette mesure pour le gouvernement, épinglée dans le bilan annuel de la Cour des comptes qui craint de voir cette mesure poser à terme un problème financier, elle est maintenue en 2018. Ce montant reste limité à 27 % du prix d’achat.

Bonus écologique 2018 : plus d’aide à l’achat d’une voiture hybride

Si vous achetez aujourd’hui une voiture hybride rechargeable dont les émissions se situent entre 21 et 60 grammes par km, l’État vous offre une prime de 1.000 €. Malheureusement, cette aide ne sera pas maintenue en 2018.

Le superbonus est maintenu

Pour les automobilistes qui se débarrassent d’un vieux diesel de plus de 10 ans pour acheter un véhicule propre, le super bonus de 4.000 € pour la mise à la casse d’un véhicule diesel est abaissé à 2.500 €. Ce qui signifie qu’en 2018, il sera possible de bénéficier d’une aide de 8.500 € à l’achat d’une voiture électrique.

Et pour les vélos et quadricycles électriques ?

En ce qui concerne les véhicules légers de plus de 3 kW, le bonus écologique passe en 2018 à 900 € au lieu de 1.000 €. Pour les véhicules de moins de 3 kW tels que les vélos, les quads et les 3 roues électriques, le bonus de 200 € est supprimé.

Une plaque d’immatriculation verte spéciale pour les véhicules électriques en Chine

Afin de combattre le phénomène de la pollution de l’air dans les grandes villes chinoises, le gouvernement vient de décider de la création d’une nouvelle plaque d’immatriculation verte qui sera réservée aux véhicules à énergies nouvelles, tels que les voitures électriques et hybrides.

La voiture hybride et électrique pour combattre la pollution

Tout le monde sait que la pollution atmosphérique est l’un des gros problèmes des grandes mégapoles chinoises, dont le trafic est totalement congestionné. C’est pourquoi les immatriculations de véhicules sont soumises à des quotas très stricts. Les personnes qui souhaitent immatriculer une voiture doivent s’inscrire à un tirage au sort. À Pékin, on estime que pour chaque plaque d’immatriculation il y a plus de 200 demandeurs.

Cependant, le gouvernement chinois va bientôt introduire une plaque d’immatriculation verte spéciale pour les voitures hybrides et électriques. Une voiture qui ne sera pas soumise aux quotas, et qui permettra donc de posséder son propre véhicule tout en minimisant son impact sur l’environnement.

La plaque d’immatriculation verte sera introduite durant la première moitié de l’année 2018. Cette mesure devrait doper le secteur de la voiture électrique, déjà florissant dans ce pays.

La Chine, l’un des fers de lance de la voiture électrique

L’empire du Milieu compte déjà plus d’un million de véhicules à énergies nouvelles. Parmi ce chiffre, il y a 825.000 voitures 100 % électriques, selon le Ministère des Transports chinois. Il faut souligner que ce pays soutient fortement le marché du véhicule électrique, en renforçant sans cesse son réseau de stations de chargement ainsi qu’en offrant des aides à l’achat de voiture propre, à l’instar de ce que fait le gouvernement français avec le bonus écologique.