Le Syndicat mixte des Transports pour le Rhône et l’Agglomération Lyonnaise (SYSTRAL) va tester des bus électriques de 7 constructeurs locaux et étrangers jusqu’au mois de janvier 2017 afin d’évaluer les performances et l’adéquation de ces derniers aux besoins de la ville. Le syndicat se prépare ainsi à la mise en conformité de sa flotte avec les exigences de la loi sur la transition énergétique pour 2025. Les premiers achats auront lieu fin 2017.
Comme d’autres grandes villes françaises
L’échéance 2025 étant de plus en plus proche, les plus grandes villes de France accélèrent leurs efforts pour l’adoption des solutions écologiques de transport public. Le syndicat des transporteurs lyonnais a ainsi lancé en début de semaine une phase de test de plusieurs bus électriques. L’objectif est de préparer l’électrification progressive du réseau de transport de la ville à partir de 2017 afin d’atteindre les standards fixés par la loi sur la transition énergétique en 2025. Lyon rejoint d’autres municipalités comme Paris, qui fait office de pionnière, Marseille, Montpellier ou encore Amiens. D’après un représentant du syndicat mixte, ce dernier va d’ailleurs suivre « de près la RATP (Régie autonome des transports parisiens) » afin de bénéficier des enseignements des tests et développements effectués par celle-ci ainsi que de la manière dont elle va gérer la mise en concurrence entre les constructeurs de bus électriques.
Tests déjà en cours
À terme, c’est une flotte de 800 voitures électriques que le SYSTRAL devrait remplacer par des modèles écologiques d’ici 2025. Les premières commandes interviendront fin 2017. Entre 4 et 6 bus électriques seront alors achetés. En attendant, les tests ont déjà débuté avec un modèle Yutong de 12 mètres. La Bolloré Bluebus entrera en jeu au mois de septembre. Elle sera suivie de la BYD Electric Bus, en octobre, de modèles Solaris et Ebusco en novembre, d’Irizar en décembre et enfin d’un bus Heuliez en janvier de l’année prochaine. Les bus électriques testés opéreront sur les lignes 45 et C7. Ils ne transporteront aucun passager dans une phase initiale étant donné que le SYSTRAL veut avant tout évaluer la performance et l’autonomie en une seule charge des véhicules.