Le groupe Bolloré a révélé que le système Autolib’ de Paris sera mis en place au niveau de quelques grandes villes asiatiques. Aucune date n’a été avancée, mais ces opérations devraient être finalisées avant la fin de cette année. Londres constitue également une cible pour le constructeur.
Fort de son succès en France, Bolloré veut élargir sa notoriété à l’international en cherchant à exporter le concept de partage de voiture électrique en libre service vers des villes asiatiques et à Londres. C’est Vincent Bolloré, PDG du groupe, lui-même qui a révélé l’existence de ce projet en marge de l’inauguration d’une nouvelle usine de fabrication de batterie à Ergué-Gabéric dans la région bretonne. « La prochaine étape (après la nouvelle usine) sera en Asie et nous discutons avec beaucoup de personnes. La pollution est très importante là-bas » a-t-il notamment déclaré. Les négociations avec ces cités asiatiques, qui n’ont pour l’instant pas été nommées, sont en bonne voie et l’officialisation de la signature des premiers accords devrait intervenir avant 2014 même si aucun calendrier officiel n’a été communiqué.
Priorité aux villes asiatiques
Les villes asiatiques passeront donc avant la capitale britannique qui attend également sa flotte de voiture électrique en libre service. Les responsables de Bolloré ont souligné que les discussions avec Londres ne sont encore qu’à ses débuts. « Nous voulons aller à Londres, mais ce n’est pas la prochaine destination », a déclaré l’un d’eux même si le maire, Boris Johnson, a récemment indiqué que son équipe travaillait sur la transposition du système parisien auprès de sa ville et qu’il appuyait cette forme de transport plus écologique. L’Autolib’ parisien est un franc succès avec son réseau de 1 700 voitures électriques qui ont été utilisées près de 2,5 millions de fois depuis son lancement. A ce jour, le groupe Bolloré a signé des contrats pour la mise en place du même système avec les villes de Bordeaux, Lyon et Indianapolis (États-Unis).