Londres rejoint la liste des grandes villes accueillant la BYD Electric Bus dans son système de transport en débutant un programme d’essai avec deux unités de l’autocar 100 % électrique chinois la semaine dernière. D’autres exemplaires sont attendus au début de l’année prochaine.
La société de transport londonien « The Transport for London » (TFL) et l’opérateur Go-Ahead London ont conclu un accord qui leur permet d’essayer deux BYD Electric Bus depuis le 19 décembre dernier. Ce projet devrait aider le TFL à développer son plan pour un usage généralisé des autocars électriques à Londres, plan qui est destiné à supporter la vision du maire, Boris Johnson, de transformer le centre de la capitale britannique en une zone à très faible émission de CO2. L’objectif des tests sera notamment de vérifier la fiabilité de la technologie face à la rigueur et aux exigences d’une circulation intense en environnement urbain. Les deux bus de 12 m de long vont opérer sur les routes 507 et 521 qui traversent les stations de Victoria, Waterloo et London Bridge.
Déjà plusieurs villes séduites
En plus de ces deux BYD Electric Bus, le TFL projette d’introduire six unités supplémentaires dans sa flotte d’ici la fin du premier trimestre de 2014. Quatre d’entre eux seront financés par le département du transport tandis que les deux autres bénéficieront du budget pour la démonstration technologique de TFL. D’ici 2016, la ville envisage de convertir 20 % de son parc d’autobus en électrique ou hybride. Grâce à ce programme d’essai, Londres s’ajoute à la liste des villes américaines, européennes et asiatiques séduites par le bus 100 % électrique du constructeur chinois BYD dont les plus récentes sont Sao Paolo et Los Angeles (Antelope Valley). Le succès de la BYD Electric Bus repose essentiellement sur son autonomie de 250 km pour 5 heures de temps de charge. Le constructeur avance d’ailleurs que, comparée à un autobus classique diesel, sa version électrique permet d’économiser environ 75 % de coût de fonctionnement.