NEVS, propriétaire de la marque Saab depuis 2012, compte se battre jusqu’au bout de sauver la compagnie et espérer mettre sur le marché la nouvelle version de la célèbre 9-3 et sa version électrique d’ici à l’année prochaine. La justice suédoise lui accorde jusqu’à fin novembre pour compléter sa restructuration.
En proie à des difficultés financières persistantes depuis plusieurs mois et contrainte d’arrêter la production en mai 2014, la marque suédoise Saab est plus que jamais menacée et la 9-3 électrique loin de la commercialisation. Le groupe chinois NEVS (National Electric Vehicle Sweden), propriétaire de la marque depuis 2012 refuse toutefois de rendre les armes et vient d’obtenir une extension, jusqu’au 29 novembre 2014, de la protection judiciaire contre les poursuites des créanciers impayés qui devrait lui permettre de finaliser son processus de réorganisation. Un comité des créanciers et une représentation syndicale seront également mis en place pour effectuer le suivi du processus.
Des constructeurs asiatiques à la rescousse
NEVS compte tirer profit de ce nouveau moratoire, probablement le dernier, pour conclure définitivement les négociations portant sur un partenariat financier avec deux constructeurs majeurs asiatiques non identifiés. L’une de ces compagnies serait intéressée par une entrée dans le capital de Saab, tandis que l’autre serait ouverte à d’autres formes de participation. D’après les dernières spéculations, le géant indien Mahindra serait impliqué. Si ces négociations venaient à échouer, NEVS envisage également d’exploiter l’usine de Trollhättan pour devenir sous-traitant, mais l’avenir de la Saab 9-3 électrique attendue depuis la présentation du premier concept en 2010 sera alors définitivement compromis.