La France et le Québec annoncent une collaboration pour l’électrification des transports

Le premier ministre québécois et le ministre de l’Économie français ont révélé la création d’un groupe de travail bilatéral destiné à favoriser la collaboration entre les secteurs industriels et scientifiques des deux parties dans le domaine des modes de transport électrique. Pour la France, c’est également une opportunité pour mieux s’implanter sur le marché canadien des voitures électriques.

france-quebec

Le vendredi 13 décembre dernier, Pauline Marois, premier ministre du Québec, et Pierre Moscovici, ministre français de l’économie, ont annoncé la mise en place d’un groupe de travail franco-québécois sur les modes de transports électriques. Ce groupe est destiné à faciliter le partage d’informations sur les initiatives en cours dans les deux États dans le domaine de la mobilité électrique et l’identification des secteurs potentiels de collaboration, notamment en matière d’infrastructures de recharge, d’aménagement du territoire, de recherche et de développement et de politiques publiques.   Moscovici a déclaré qu’il s’agit pour les deux entités de « jouer sur leurs complémentarités dans la mondialisation ».  Le groupe de travail est composé en nombre égal de parlementaires français et québécois ainsi que des représentants de la direction des deux compagnies EDF et Hydro-Québec.

Un marché à conquérir pour l’industrie de la mobilité électrique française

La conclusion de cet accord devrait être bénéfique pour les deux partis étant donné que le Québec trouve avec la France un partenaire de premier choix pour sa nouvelle « stratégie d’électrification des transports 2013-2017 », lancée il y a à peine quelques semaines. Ce dernier a d’ailleurs indiqué que cette collaboration permettra à la province de se « positionner parmi les leaders du secteur des véhicules électriques » sur le continent américain. La France, quant à elle, espère conquérir un nouveau débouché pour les produits de ses industries, dont Renault et ses 4 modèles zéro émission (Twizy, Kangoo Z.E, Fluence Z.E et Zoe). Le ministre de l’Économie de l’hexagone espère d’ailleurs des « investissements croisés » et des « retombés économiques positives » et il n’a pas caché sa satisfaction en ajoutant qu’une implantation au Québec, c’est une implantation en Amérique.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *