Tesla devrait investir près de 303 millions d’euros dans un projet d’achat de nouveaux équipements destinés à doubler la capacité de production de son usine aux États-Unis. Le constructeur a bénéficié d’une importante aide fiscale de l’État de la Californie pour la concrétisation de cette opération.
D’après les informations rapportées par le magazine américain SF Gate, Tesla Motors pourrait effectuer dans les prochaines semaines une commande de nouveaux équipements industriels à hauteur de 303 millions d’euros en vue d’équiper son unique usine de Fremont, en Californie. Une telle opération fournira à cette dernière une nouvelle capacité de production de 56 500 voitures par an dès 2014, ce qui représente plus du double des 21 500 unités de prévision pour cette année 2013. Il n’a pas été précisé si les équipements en question rejoindront dans leur totalité les chaînes de montage du Modèle S, mais cela semble peu probable puisque la compagnie elle-même a fixé un objectif de vente de 40 000 exemplaires de la berline luxueuse 100 % électrique pour 2014. Ainsi, une partie de ces infrastructures sera vraisemblablement affectée à la fabrication des composants du groupe motopropulseur électrique de la future Mercedes Classe B Electric Drive qui sera alimentée par Tesla.
Exemption fiscale de plus de 25 millions d’euros
Pour la concrétisation de ce projet, Tesla Motors bénéficiera d’une réduction fiscale d’une valeur de 25,3 millions d’euros accordée par l’État de la Californie. Cet avantage entre dans le cadre des mesures d’incitation mises en place par les autorités californiennes en faveur des entreprises œuvrant dans les technologies dites « propres ». Le constructeur de Palo Alto a d’ailleurs déjà profité de plus de 446 millions d’euros d’exemption dans le passé avant cette nouvelle initiative. Ces nouveaux équipements, en plus d’accroitre la capacité de production de l’usine de Fremont, permettront à la compagnie de créer 112 nouveaux emplois permanents. Il faut signaler qu’Elon Musk, le PDG du constructeur, a également annoncé l’ouverture, d’ici 4 ans, de nouvelles usines en Europe et en Asie pour la fabrication de son futur modèle « low-cost ».