En bref:
- La nouvelle Citroën ë-C3, une citadine électrique, sera lancée en 2024 avec un prix démocratique inférieur à 25 000 euros.
- Le tarif compétitif de l’ë-C3 sera soutenu par le bonus écologique et elle restera éligible à cette aide en 2024.
- L’ë-C3 sera basée sur la nouvelle C3 lancée en Inde, avec des modifications significatives, et offrira une autonomie d’au moins 300 km.
Une Citroën électrique très attendue
La marque française Citroën s’apprête à dévoiler une nouveauté qui fait déjà beaucoup parler d’elle : l’ë-C3, une citadine électrique. Cette dernière, dont le lancement est prévu pour début 2024, suscite une grande impatience auprès du public. La raison ? Un prix démocratique qui devrait se situer en dessous des 25 000 euros, hors aides de l’Etat. C’est demain, mardi 17 octobre 2023, que le voile sera levé sur ce modèle prometteur.
Un tarif compétitif grâce au bonus écologique
Le tarif attractif de l’ë-C3 sera en partie dû au bonus écologique, une aide qui devrait voir son montant augmenter en 2024. Cette aide sera toutefois conditionnée à l’impact environnemental de la production des voitures électriques. La Dacia Spring, concurrente directe de l’ë-C3, produite en Chine, devrait donc voir son bonus écologique disparaître à partir du 1er janvier 2024. C’est donc une voie royale qui s’ouvre à l’ë-C3, produite en Slovaquie, qui restera éligible à cette aide en 2024. Il est également à noter que la future citadine de Citroën pourrait bénéficier du leasing social à 100 euros par mois, un dispositif dont les détails restent à préciser.
Une base technique différente pour un tarif maîtrisé
Pour proposer un tarif aussi avantageux, l’ë-C3 ne reprendra pas la même base technique que les Peugeot e-208 et Opel Corsa Electric, vendues respectivement à partir de 35 300 euros et 34 550 euros. Elle sera plutôt basée sur la nouvelle C3 lancée en Inde, mais avec des modifications significatives. Comme son homologue indien, elle devrait être proposée en versions essence et électrique sur le marché européen.
Un positionnement stratégique pour Citroën
La sortie de l’ë-C3 marque un tournant dans le positionnement de Citroën. Au sein du groupe Stellantis, la marque aux chevrons se voit assigner la mission d’occuper l’entrée de gamme, aux côtés de Fiat. L’objectif n’est pas de devenir une marque low-cost, mais un constructeur généraliste accessible. Ainsi, Citroën s’aligne sur la stratégie de Dacia, qui propose des voitures essentielles, répondant aux attentes réelles des consommateurs.
Un style revisité et une autonomie prometteuse
Bien que le design de l’ë-C3 reste pour l’instant un mystère, il semblerait que la nouvelle citadine électrique de Citroën emprunte sa silhouette à la C3 lancée en Inde, avec toutefois des modifications de style notables. Elle devrait notamment adopter la signature lumineuse en forme de crochet et le nouveau logo de la marque, droit face à la route.
Quant à l’autonomie de l’ë-C3, elle serait d’au moins 300 km, même pour le modèle à moins de 25 000 euros. Ce niveau d’autonomie, largement suffisant pour une citadine, permettra également une certaine polyvalence pour des trajets plus longs. Reste à connaître les options de recharge proposées par le constructeur.
Un avenir prometteur pour l’ë-C3
D’autres modèles concurrents devraient bientôt faire leur apparition dans cette gamme de prix, dont la future Fiat Panda, cousine technique de la C3, la Volkswagen ID.2, la nouvelle Renault 5 ou encore la prochaine évolution de la Dacia Spring. En dépit de cette concurrence, l’ë-C3 semble bien positionnée pour séduire une large clientèle, grâce à son tarif attractif, son design moderne et son autonomie satisfaisante. Rendez-vous demain pour la présentation officielle de ce modèle qui pourrait bien révolutionner le marché des citadines électriques.