Avec 3 216 760 immatriculations en 2017 d’après ZSW, un centre de recherche spécialisée basé en Allemagne, le marché des voitures électriques et hybrides continue sa progression. Les constructeurs et modèles chinois monopolisent les hauts des classements.
Plus de 3 millions de voitures hybrides et électriques en circulation
Il faudra encore quelques mois pour avoir les premières indications fiables du dynamisme du marché des voitures électriques et hybrides pour cette nouvelle année 2018. En attendant, les données fournies par le centre de recherche pour l’énergie solaire et l’hydrogène (ZSW) de Baden-Württemberg, Allemagne, fournissent un aperçu global de l’état du marché l’année passée. ZSW avance ainsi des immatriculations totales de 3 216 760. Ce chiffre comptabilise cumulativement voitures 100% électriques, voitures hybrides rechargeables et voitures hybrides simples.
Le marché est largement dominé par la Chine avec 1 212 280 modèles enregistrés (37,67% de part de marché). L’Empire du milieu affiche également la plus forte croissance (89,92 % de 2016 à 2017). Les Etats-Unis et le Japon complètent le podium. La France arrive quant à elle à la 5ème place avec 149 350 immatriculations. Elle est devancée sur la scène européenne par la Norvège.
Les constructeurs chinois en puissance
Logiquement, les constructeurs et modèles chinois occupent le haut des classements correspondants. Si Nissan, Tesla Motors, Volkswagen, Toyota ou BMW bénéficient encore de places de choix (environ 50 000 immatriculations chacun), les leaders mondiaux du marché des voitures électriques et hybrides sont désormais BYD (99 870 immatriculations) et BAIC (96 670 immatriculations). Aucun constructeur français ne figure parmi les 10 premiers du classement.
Renault parvient toutefois à glisser la Renault Zoe dans le classement par modèle établi par ZSW. La BAIC EC-Series y figure en première place. La Tesla Model S et la Nissan Leaf suivent de loin. Cette tendance ne devrait pas s’inverser cette année. En effet, les gouvernements des Etats européens et américains commencent à réduire ou rationaliser les incitations financières à l’achat alors que le gouvernement chinois adopte l’attitude inverse.