Scandale Volkswagen : le groupe va bientôt présenter un plan, les gouvernements européens renforcent les contrôles

 Après le remplacement de son PDG, Volkswagen a annoncé la deuxième étape de son opération rachat à savoir la sortie d’un plan de rectification des moteurs truqués, d’ici quelques jours.  Le constructeur allemand essaye de gérer tant bien que mal les diverses pressions auxquelles il fait face.

 

Le siège du groupe Volkswagen à Wolfsburg.

Le siège du groupe Volkswagen à Wolfsburg.

 

Sous la pression des dirigeants et consommateurs européens et nord-américains, Volkswagen a annoncé la présentation d’un plan de gestion de la crise dans les prochains jours. Ce plan va déterminer la manière et l’échéance à travers desquelles le groupe va régulariser la situation des véhicules produits et équipés du dispositif de trucage des tests anti-pollution. Les clients et les autorités concernées seront avisés en temps voulu, a ainsi indiqué Peter Thul, porte-parole de Volkswagen, d’après les informations de Reuters. Cette annonce fait suite à une injonction faite par l’autorité fédérale allemande chargée des transports motorisés la semaine dernière. Cette injonction réclame un programme et un emploi du temps, avant le 7 octobre prochain, pour une « solution technique » à l’endroit des 2,8 millions de modèles potentiellement concernés rien qu’en Allemagne.

La sortie de ce plan est ainsi devenue une question de survie pour Volkswagen d’autant plus, qu’outre les responsables allemands, la plupart des dirigeants des principaux marchés européens ont décidé de réagir pour limiter la propagation des modèles à moteurs truqués. La France a notamment indiqué son intention de mener des tests sur les routes pour identifier les véhicules qui sont équipés d’un logiciel de trucage similaire à celui utilisé par Volkswagen. Le ministre des transports italien a quant à lui annoncé que 1 000 voitures de marque Volkswagen, Audi, Seat et Skoda seront examinées. Son homologue britannique veut procéder de la même manière et souhaite se concentrer sur les failles dans la régulation nationale ayant rendu possibles les manipulations. Les autorités suisses sont plus radicales en décidant d’interdire temporairement la commercialisation des voitures diesel Volkswagen produites entre 2009 et 2014. L’Union européenne étudie également l’adoption d’une directive qui rendra obligatoire les tests anti-pollution en conditions réelles en complément des tests en laboratoire.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *