Voiture autonome : Volvo dévoile ses ambitions

Un haut responsable de Volvo a révélé l’intention du groupe d’asseoir un leadership durable et d’investir en conséquence dans le secteur des voitures autonomes. L’autonomie partielle semble être la stratégie priorisée par la marque qui estime que les véhicules 100 % autonomes ne seront réalistes que d’ici 10 à 15 ans.

 

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Le constructeur suédois Volvo ambitionne de devenir le leader du marché de véhicules autonomes face à des concurrents comme Nissan, Mercedes-Benz, Tesla ou Google. C’est ce qui a été indiqué par Peter Mertens, vice-président en charge des Recherche & Développement du groupe, lors d’une interview accordée à Automotive News. « Nous voulons continuer à être en tête en investissant beaucoup d’argent », a-t-il notamment déclaré tout en précisant que le constructeur a déjà testé sur les routes de Göteborg, en Suède, « ce qui deviendra 100 voitures complètement autonomes». Mertens explique cette volonté de leadership par le souci de sécurité qui fait partie de l’héritage de la marque.

 

Autonomie partielle déjà fonctionnelle

 

Certaines fonctionnalités qui pourraient être proposées sur les futurs modèles autonomes Volvo sont d’ailleurs déjà disponibles sur les modèles actuels. Il en ainsi de la City Safety, un dispositif de freinage automatique présent sur tous les nouveaux modèles ou du Traffic Jam Assist (assistance embouteillage totalement automatisée) de la XC 90.  Volvo entend perfectionner son système en le rendant plus intelligent et capable d’apprendre et corriger les erreurs de conduite d’un conducteur humain qui entrainent les accidents.  Peter Mertens a toutefois tenu à tempérer les ardeurs en prédisant qu’aucune voiture 100 % autonome ne devrait pas circuler sur les routes publiques avant 10 ou 15 ans.

 

Front commun

 

La voiture autonome fait face à des obstacles aussi bien technologiques que juridiques d’après Mertens. Il a souligné l’importance d’une harmonisation internationale des régulations pour que la technologie soit commercialement viable. « Cela (la diversité des règlementations) tue le business. L’industrie automobile doit faire front commun… », a-t-il indiqué. Des constructeurs comme Nissan prévoyaient de commercialiser leur premier modèle 100 % autonome d’ici 2020. Ce dernier s’est finalement résolu à revoir ses ambitions à la baisse en n’annonçant que des fonctions d’autonomie partielle (assistance embouteillage et parking en 2016 et assistance changement de ligne en 2018).

 

 

 

 

 

 

 

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