Watt System : un bus électrique à recharge ultrarapide lancé à Nice

Le Watt System, un dispositif de recharge ultrarapide donnant une autonomie pratiquement illimitée au bus électrique équipé, a été inauguré en première mondiale à l’aéroport de Nice. Il y sera testé en condition réelle entre janvier et juin 2015. Le fabricant est confiant quant aux multiples avantages de sa technologie qui représenterait une solution d’avenir pour la mobilité électrique.

 

Watt-System

 

L’aéroport de Nice a procédé la semaine dernière au lancement officiel d’une ligne de bus 100% électrique dotée de la technologie Watt System qui permet à ce dernier de bénéficier d’une autonomie quasi illimitée. Développé par le groupe PVI (Power Vehicle Innovation), Watt System repose sur des recharges ultrarapides (moins de 20 secondes) des batteries électriques au niveau de chaque arrêt grâce à un dispositif appelé « Totem ». Chaque opération confère environ 800 mètres d’autonomie au bus électrique, ce qui lui permet de rallier le prochain arrêt. En essai depuis octobre 2014, le dispositif de l’aéroport de Nice a été inauguré le vendredi 7 novembre dernier par Dominique Thillaud, président du directoire des Aéroports de la Côte d’Azur et Laurence Broseta, DG de la compagnie de transports publics France Transdev.

Rentabilité

Cette navette électrique à autonomie illimitée sera opérationnelle à partir janvier 2015 pour une période initiale de 6 mois à l’issue de laquelle une évaluation sera effectuée. En plus de sa capacité à fonctionner de manière ininterrompue, le dispositif Watt System présente l’avantage de s’intégrer au paysage urbain et d’être compatible avec tous les modèles de bus électrique. Il ne requiert également pas une ligne dédiée. Une batterie embarquée de 42 kWh offre même au bus équipé une autonomie de plus de 30 km qui lui permet de sauter des stations si nécessaires et de rallier le dépôt et la ligne. PVI avance que l’utilisation de son système réduit les émissions de CO2 d’une entité de l’ordre de 800 à 1200 tonnes de CO2 par an et la consommation de gazole de 400 000 litres, de quoi amortir l’investissement au bout de 10 ans.

 

 

 

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