La plupart des constructeurs automobiles majeurs prévoit la commercialisation de leurs premières voitures 100 % autonomes à partir de 2021. Quelques obstacles doivent notamment être surmontés, dont la recherche de partenaire dans le domaine des technologies de pointe et l’attente d’une refonte des législations en matière de circulation et de responsabilité.
Départ fixé pour 2021
Les principaux constructeurs travaillant sur la conduite autonome ont annoncé le lancement de leurs premiers modèles pour le début de la prochaine décennie. BMW, Audi et Volvo, pour ne citer que ceux concernés par les dernières annonces, travaillent sur la technologie. « C’est notre ambition d’avoir une voiture qui peut rouler entièrement en autonomie sur les autoroutes d’ici 2021 », a récemment indiqué à la presse Hakan Samuelsson, PDG de Volvo. D’autres constructeurs comme Tesla Motors, Mercedes-Benz et Nissan ont quant à eux projeté un lancement avant la fin de cette décennie, mais ont dû revoir leurs plans, du moins pour l’autonomie de conduite à 100 %. Quoi qu’il en soit, le ton est donné et il n’est pas utopique d’imaginer qu’à partir de 2021, tous les occupants des véhicules modernes en circulation seront de simples passagers.
Obstacles à surmonter
Tous les constructeurs majeurs sont d’accord sur le fait que cette technologie représente l’avenir de l’industrie automobile, notamment en matière de sécurité. Les autorités gouvernementales affichent de leur côté une prudence compréhensible. Un changement de règlementations constitue pourtant la condition sine qua non de la commercialisation au grand public et la vulgarisation des voitures à conduite autonome. Une autre condition réside dans le nécessaire partenariat entre les constructeurs automobiles et les firmes spécialisées en haute technologie. Certains d’entre eux sont d’ailleurs ralentis par cet obstacle. Si BMW a trouvé un allié de qualité avec le géant Intel, Volvo est toujours à la recherche de son partenaire potentiel. Il en est de même pour Audi.