À partir de cette semaine, les Tesla Model S produites à partir de septembre 2014 seront capables de se diriger et de se stationner seules grâce à la nouvelle fonctionnalité « autopilote ». Pour l’instant, Tesla précise que le conducteur doit toujours garder ses mains sur le volant à titre de précaution. D’ici 3 ans, le constructeur prédit l’arrivée de modèles 100% autonomes.
En attendant la voiture entièrement autonome, Tesla Motors propose désormais au grand public de s’initier progressivement à la technologie à travers des fonctions avancées de direction et de stationnement automatiques sous certaines conditions, regroupées sous la dénomination « autopilote ». Concrètement, les véhicules équipés sont capables de stationner seuls, faculté déjà courante actuellement, mais également de se diriger sans intervention humaine. Disponible à partir de cette semaine pour les clients américains sur les Model S produites après septembre 2014, l’autopilote permet à la firme californienne de maintenir son rôle de leader en matière de technologie automobile avancée. Les nouvelles fonctions seront disponibles à travers une mise à jour opérée par le constructeur. Les clients européens et asiatiques ne pourront en profiter qu’à partir de la semaine prochaine.
Respect de la loi et sécurité obligent, Tesla Motors a particulièrement insisté sur la nécessité pour le conducteur de maintenir ses mains sur le volant quand la fonction est activée. « Nous sommes particulièrement prudents à ce stage, donc nous recommandons aux conducteurs de garder leurs mains sur le volant juste au cas où », a expliqué le PDG Elon Musk lors de la présentation de la technologie. Ce dernier a concédé que cette mesure est d’autant plus importante que le dispositif est encore en mode bêta. Un voyant lumineux enjoignant au conducteur de se ressaisir du volant s’allume d’ailleurs à cet effet. Si les conditions de navigation sont plus difficiles, ce voyant s’accompagne même d’un signal sonore et éventuellement d’un ralentissement, voire de l’arrêt du véhicule.
Musk a indiqué que dans un futur proche, cette précaution ne sera plus nécessaire. D’ici 3 ans, il a même affirmé que les voitures seront capables de « vous conduire de votre allée jusqu’à votre travail sans toucher à rien ». Les expériences acquises et données recueillies par l’autopilote permettront de convaincre les législateurs de franchir le cap et autoriser la vulgarisation de cette technologie.