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Système micro-hybride : partenariat Ford – Samsung SDI pour des batteries nouvelle-génération

Grâce à des recherches menées conjointement par Ford et Samsung SDI, les véhicules à moteur thermique pourront bientôt accueillir des dispositifs micro-hybrides reposant un système à double batterie, la récupération d’énergie au freinage et un Start-Stop. Le remplacement des batteries au plomb traditionnelles par des batteries lithium-ion est également à l’étude.

systeme double batterie hybride ford samsung

Ford et Samsung SDI ont annoncé leur collaboration pour le développement et la production à grande échelle de différents niveaux de systèmes micro-hybrides pouvant équiper les véhicules conventionnels. Basé sur un système à double batterie combinant une batterie lithium-ion à une batterie au plomb 12 V classique, le dispositif Ford-Samsung SDI  devrait permettre à des véhicules à moteur thermique de récupérer l’énergie électrique au freinage. Associé à un système Start-Stop, il contribuera à une réduction considérable de la consommation en carburant .Un dispositif similaire est déjà exploité avec succès par Ford sur ses modèles hybrides, mais son intégration à des véhicules conventionnels constituera une avancée remarquable pour l’hybridation. « Ce système à double batterie a le potentiel d’apporter encore plus de degrés d’hybridation à nos véhicules pour des économies d’énergie plus importantes », a notamment indiqué Ted Miller, senior manager de Ford Motor Company.

La fin des batteries au plomb?

Le partenariat entre le constructeur américain et le géant sud-coréen de l’électronique se penchera également sur le long terme sur le développement d’une batterie lithium-ion ultralégère destinée à rendre obsolètes les batteries au plomb traditionnelles. Celle-ci s’inspirera des batteries lithium-ion actuellement disponibles sur les modèles 100 % électriques de Ford, batteries qui offrent jusqu’à 3 fois plus de puissance que les anciennes batteries Ni-MH tout en étant 30 % moins volumineuses. « La technologie de la batterie électrique avance rapidement et le lithium-ion pourrait, un jour, remplacer complètement les batteries 12V plomb-acide en fournissant une meilleure efficience pour les conducteurs », a ainsi déclaré Mike O’ Sullivan, vice-président chargé des systèmes de batterie automobile de Samsung SDI Amérique du Nord. Ce dernier a mis en avant la légèreté et la forte densité énergétique de la technologie lithium-ion pour justifier ses propos.

Voiture à l’hydrogène : le gouvernement japonais facilite la tâche aux constructeurs

Pour soutenir les efforts de ses constructeurs et pour faire du Japon un pionnier des voitures à pile à combustible à l’hydrogène, le gouvernement local a décidé d’autoriser le recours à des réservoirs à plus haute pression. L’autonomie des modèles nippons pourra ainsi augmenter de 20 %.

 

voiture à pile à combustible toyota

 

Le gouvernement japonais a décidé d’être un acteur majeur de la promotion des voitures à pile à combustible à l’hydrogène en veillant à la mise en place d’un cadre juridique propice à la vulgarisation de ces dernières. Ainsi, les règlementations relatives aux réservoirs d’hydrogène ont été modifiées pour permettre au constructeur d’augmenter la pression de 700 à 875 atmosphères. Un tel changement se traduira par une augmentation de 20 % de l’autonomie des véhicules à pile à combustible qui pourront alors rivaliser avec les modèles thermiques les plus efficaces, sans CO2 et à un coût moindre. En adoptant cette décision, le gouvernement japonais espère devancer les autres pays dans la course à la mise en place d’une flotte viable de véhicules à l’hydrogène. Elle a en tout cas permis au Japon de se mettre au diapason des pays qui autorisent déjà le stockage à haute pression de l’hydrogène.

Jusqu’à 720 km d’autonomie

Ce changement de règlementation constitue également, et surtout, une excellente nouvelle pour les constructeurs nippons engagés dans le développement de la technologie de la pile à combustible, dont Toyota et Honda qui prévoient une commercialisation dès 2015. En attendant un déploiement massif des infrastructures de recharge en hydrogène, une autonomie toujours plus élevée représente un argument de vente convaincant. En effet, si l’augmentation de 20 % grâce à une pression de 875 atmosphères est appliquée à la Toyota FCV Concept, son autonomie pourrait passer de 600 à 720 km. Par ailleurs, le gouvernement japonais a entamé des pourparlers avec les Nations Unies et l’Union européenne en vue d’harmoniser les règles d’inspection afin de faciliter l’exportation des modèles à hydrogène de ses constructeurs. Il appartient désormais à Hyundai, le seul constructeur non japonais à envisager une commercialisation à court terme d’un véhicule à pile à combustible à hydrogène, de réagir.

Immatriculations des voitures électriques : la hausse continue pour mai 2014

Avec 1 356 immatriculations enregistrées pour le mois de mai 2014, les immatriculations de véhicules 100 % électriques en France ne cessent de accroître depuis le début de cette année 2014. Les Renault Zoe et Kangoo Z.E. continuent de dominer le marché dans leurs segments respectifs.

 

immatriculations voitures électriques mai 2014

La Citroën C-Zero

 

La popularité des voitures 100 % électriques en France continue de monter en flèche depuis le début de l’année 2014 et atteint 1 356 unités pour le mois de mai 2014. Ce résultat, qui constitue une hausse de 14,82 % par rapport aux chiffres d’avril, est même supérieur à celui du mois de mai 2013, une première pour cette année 2014. Après un mois de janvier peu encourageant, les ventes n’ont ainsi cessé d’augmenter et à ce rythme la France pourrait récupérer sa première place européenne d’ici quelques mois. Elle a été détrônée par la Norvège depuis mars 2014, mais avec ces 1 356 immatriculations, l’hexagone revient au niveau du mois d’avril 2014 du petit royaume scandinave en attendant les chiffres officiels de ce dernier pour le mois de mai.

La Zoe, loin devant

Les véhicules particuliers continuent de dominer le marché avec 941 immatriculations, soit une hausse de 14,6 % par rapport à avril 2014. La Renault Zoe caracole en tête du classement des modèles avec 472 unités écoulées (un peu plus de 50 % de part du marché des véhicules particuliers). La Nissan Leaf arrive en seconde position, loin derrière, avec 111 immatriculations et pourrait même être dépassée par la Bluecar de Bolloré et ses 105 exemplaires. Malgré une part de marché encore assez faible, les progrès de la Citroën C-Zero (58 immatriculations) et de la BMW i3 (51 immatriculations) méritent d’être signalés tout comme l’immatriculation d’un premier Ford Focus électrique. Côté utilitaire, Renault, avec la Kangoo Z.E, fait également cavalier seul devant Goupil, avec pas moins de 303 unités.

Rassemblement de véhicules électriques : un nouveau record à Stuttgart

507 voitures 100 % électriques réunies en un seul endroit ! C’est le nouveau record établi par les passionnés à Stuttgart dans le cadre de la WAVE 2014. Les participants vont enchaîner avec un parcours de 10 jours destiné à rallier la ville suisse de Rigi.

 

rassemblement record de voiture electrique-stuttgart

 

Le record de Montréal n’aurait tenu qu’un peu plus d’un mois. En effet, la ville de Stuttgart, en Allemagne, a été le témoin d’un rassemblement record de 507 véhicules 100% électriques le 31 mai dernier dans le cadre du lancement de l’édition 2014 de la WAVE (World Advanced Vehicle Expedition). Homologuée par le Guinness World Records, cette performance est la deuxième du genre à être enregistrée pour le compte de WAVE après un précédent record de 305 véhicules en 2013 à Zurich, en Suisse. Les 507 véhicules ont eu à parcourir ensemble 3,5 km, en partant du parking du musée Mercedes-Benz, pour que le record soit validé. Quant au rassemblement de Montréal, dernier record en date établi le 18 avril dernier, il a réuni 431 véhicules 100 % électriques sous l’égide du Centre National du Transport Avancé du Canada.

De Stuttgart à Rigi en 10 jours

Parmi les participants à ce rassemblement record, 80 équipes venant de 14 pays différents, dont la France, vont s’engager dans un parcours de plusieurs milliers de kilomètres sur 10 jours qui les mèneront de Stuttgart à Rigi, dans les Alpes suisses, en passant par Munich, le lac Constance et le Valais. La plupart des modèles phares étaient présents à Stuttgart, dont la Tesla Model S, la Nissan Leaf, la Renault Zoe et la BMW i3. Une Volkswagen Coccinelle et une Land Rover 1963, toutes deux converties à l’électrique, se sont également fait remarquer, au même titre qu’un bus électrique de 17 places.  Pour se distinguer davantage, les participants à cette parade de Stuttgart ont formé un cœur géant avec leurs véhicules respectifs pour témoigner leur amour pour ces derniers.

Mitsubishi : deux MiEV Evolution III à Pikes Peak

Mitsubishi va s’attaquer à la montée du Pikes Peak International Hill Climb avec deux versions modifiées de l’i-MiEV. Baptisée MiEV Evolution III, ces bêtes de compétition zéro émission développent chacune 603 chevaux et sont équipées d’un châssis et d’une carrosserie spécialement conçus pour la course.

 

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La branche nord-américaine de Mitsubishi a annoncé la participation de deux exemplaires de la MiEV Evolution III 100 % électrique à l’édition 2014 du mythique Pikes Peak International Hill Climb (PPIHC) le 29 juin prochain.  Engagée dans la division des véhicules électriques modifiés, ces deux bolides, basés sur la version de production de la petite citadine i-MiEV, permettront à Mitsubishi de tester la fiabilité de sa technologie tout en assurant la promotion de ses produits 100 % électriques. « Pikes Peak est un excellent laboratoire pour tester notre technologie avancée MiEV. Il inclut non seulement de hautes altitudes, mais également une variété de conditions climatiques, qui sollicite la performance et la fiabilité de notre technologie », a notamment indiqué Don Swearingen, vice-président exécutif de Mitsubishi Motors Amérique du Nord.

603 chevaux

Même si l’Evolution III est basée sur l’i-MiEV, les deux véhicules ne partagent pas grand-chose à part la technologie MiEV (Mitsubishi Innovative Electric Vehicle). En effet, cette version destinée pour la course accueil un groupe motopropulseur électrique développant 603 chevaux repartis sur 4 moteurs-roues. Le châssis, la carrosserie et le système de contrôle de traction ont tous été modifiés pour optimiser la performance et l’Evolution III se rapproche plus d’une Formule 1 que d’une citadine. Lors de la dernière édition de Pikes Peak, Mitsubishi a déjà présenté deux MiEV Evolution II qui ont terminé à la deuxième et troisième place de la catégorie véhicule électrique modifié. Pour cette année, le constructeur nippon ne vise rien de moins que la victoire. La célèbre course en montée en est à sa 92ème édition.

GM s’attend à une entrée fracassante de Google dans l’industrie automobile

Suite à la présentation par Google de son premier prototype de véhicule autonome, le géant de l’électronique commence à inspirer crainte et respect auprès des constructeurs automobiles à commencer par General Motors qui le considère comme un potentiel concurrent très sérieux. Un haut responsable de cette compagnie a jugé le modèle Google comme étant « plutôt cool ».

 

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Google pourrait s’appuyer sur sa technologie de voiture électrique autonome pour s’introduire et s’installer durablement au sein de l’industrie automobile. C’est en tout cas ce que prévoit Mark Reuss, responsable du développement de produit de General Motors. « S’ils (Google) sont déterminés à le faire, je n’ai aucun doute qu’ils peuvent devenir une très sérieuse menace concurrentielle », a-t-il notamment indiqué. Reuss met en avant la puissance financière du géant de l’électronique comme un facteur déterminant. Le 27 mai dernier, Google a présenté son premier prototype de véhicule autonome et planifie le déploiement d’une centaine d’exemplaires d’ici 1 année. Il s’agit d’une avancée majeure puisque ce dernier s’est contenté jusqu’à lors de travailler sur les modèles des autres constructeurs. Google envisage également une production et une commercialisation dans les prochaines années.

50% du parc automobile total d’ici 2050

Malgré ces remarques élogieuses, Mark Reuss a affirmé ne pas penser que les véhicules autonomes envahiront le marché dans un futur proche précisant qu’il s’agira sans doute d’un long processus. Quoi qu’il en soit, de récentes études réalisées par IHS Automotive, une firme reconnue dans le domaine, montrent que les voitures autonomes atteindront un volume de 11,8 millions d’exemplaires en circulation en 2035, pour atteindre la barre des 50 % du parc automobile total en 2050. Reuss a ajouté que General Motors n’est pas engagé dans une course avec Google même s’il mène son propre projet baptisé EN-V en Chine. Concernant le prototype dévoilé par Google, ce haut responsable du géant américain a affirmé  le trouver « plutôt cool », même s’il ne l’a vu qu’en photo, le comparant à une ancienne Volkswagen Coccinelle.

Les BMW “i” bientôt en Chine

Conscient que la Chine deviendra tôt ou tard le plus grand marché des véhicules électriques et hybrides rechargeables, BMW va y lancer une offensive de charme avec le lancement de l’i3 dès le mois septembre de cette année. Le supercar i8 suivra pour permettre au constructeur bavarois de s’attaquer à une concurrence représentée par Tesla, Volkswagen et Daimler.

 

bmw i3 en chine

 

BMW ne compte pas se laisser distancer par la concurrence sur le marché chinois des véhicules électriques et prévoit d’y délivrer les premiers exemplaires de l’i3 électrique dès le mois de septembre et de l’i8 hybride rechargeable un peu plus tard. Le constructeur s’est fixé comme objectif d’écouler 1 000 véhicules pour cette année 2014 même si le marché sera initialement restreint à 4 villes, dont la capitale Pékin. Les précommandes sont déjà ouvertes depuis le dernier Salon de l’automobile de Pékin en avril dernier et d’après Karsten Engel, président de BMW Chine, la demande excède largement l’offre. Ce dernier n’a pas fourni les chiffres exacts, mais les 28 000 personnes ayant demandé à faire des essais donnent une indication de l’intérêt des consommateurs chinois pour la citadine électrique allemande.

Rude concurrence

Karsten Engel estime que l’Empire du Milieu sera « le marché le plus large de la mobilité électrique » d’ici 5 ans, mais la concurrence y sera intense pour BMW. Son homologue allemand, le groupe Volkswagen, est d’ailleurs le constructeur occidental qui se montre le plus actif. Le groupe de Wolfsburg ambitionne de mettre sur le marché pas moins de 15 modèles d’ici 2018 sous ses marques Volkswagen, Audi, Porsche et Bentley. Tesla et son best-seller Model S représente également un rival sérieux malgré un prix relativement élevé. L’i3 sera quant à elle commercialisée à partir de 450 000 yuan (environ 52 500 euros). Elle viendra prêter main-forte à la Zinoro, un SUV électrique s’apparentant à une X1 développé par un joint-venture BMW-Brilliance China Automotive Holdings Ltd, qui est actuellement disponible en location.    

Batterie électrique : Toyota souhaite continuer sa collaboration avec Tesla

Si la collaboration entre Toyota et Tesla Motors sur la RAV 4 électrique ne devrait  connaître aucune suite, les deux constructeurs pourraient poursuivre leur partenariat dans la Recherche & Développement pour l’amélioration des batteries électriques.

 

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Alors que la compagnie californienne Tesla Motors a annoncé il y a deux semaines la fin imminente du contrat qui le lie à Toyota pour la fourniture des batteries électriques et des moteurs de la RAV 4 100 % électrique, ce dernier vient d’exprimer sa volonté de poursuivre le partenariat entre les deux compagnies. C’est ce qui ressort d’une récente déclaration d’Osamu Nagata, PDG de Toyota Motor Engineering & Manufacturing Amérique du Nord. Cette nouvelle phase de collaboration devrait se concentrer sur des activités de Recherche et Développement destinées à améliorer les batteries électriques. « Tesla possède une stratégie claire pour le développement d’une meilleure batterie », a ainsi indiqué Nagata avant d’ajouter que « les constructeurs et les fournisseurs doivent travailler ensemble » pour ce même objectif.

Le futur de la RAV 4 électrique incertain

Osamu Nagata n’a pas spécifiquement mentionné une poursuite de la collaboration sur la RAV 4 électrique. Ce programme devrait donc vraisemblablement laisser place à d’autres projets conjoints même si les deux compagnies n’ont pas encore atteint les 2 600 exemplaires produits sur une période de 3 ans, comme prévu dans le contrat datant de juillet 2011. La firme japonaise a indiqué que de plus amples informations concernant le SUV seront disponibles dans un futur proche. Pour l’heure, elle se focalise sur la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène qu’elle va commercialiser l’année prochaine. « J’espère que nous pourrons montrer les fortes capacités des véhicules à pile à combustible pour convaincre de plus en plus de gens sur les potentiels et les possibilités (qu’ils offrent) », a notamment expliqué Nagata. Reste à savoir si la pile à combustible fera partie des domaines que Toyota souhaite développer avec Tesla Motors.

Infrastructure de recharge : les grands constructeurs nippons renforcent leur partenariat

Pour concrétiser la mise en œuvre du plan relatif au déploiement des infrastructures de charge pour véhicules électriques et hybrides qu’ils ont annoncé en 2013, Toyota, Nissan, Honda et Mitsubishi ont procédé à la création d’une société dénommée Nippon Charge Service. Cette dernière sera chargée de la gestion et de la maintenance des stations installées par des entreprises sélectionnées par le joint-venture.

 

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Face à la lenteur de la vulgarisation des véhicules électriques et hybrides rechargeables, notamment à cause d’une insuffisance des infrastructures de charge, Toyota, Nissan, Honda et Mitsubishi ont décidé de pousser un peu plus loin les efforts conjoints qu’ils mènent depuis 2013. Un joint-venture baptisé Nippon Charge Service LLC a ainsi été créé, le 26 mai dernier, dans le but de contribuer à la mise en place d’un réseau de borne de recharge destiné à offrir plus de confort aux conducteurs japonais. Cette nouvelle entreprise bénéficiera du support financier de la Development Bank of Japan et de son Fonds pour la compétitivité industrielle du Japon.  Les 4 constructeurs avaient déjà annoncé leur intention d’appuyer financièrement les installateurs de stations de charge en novembre 2013 et ont commencé à recevoir des candidatures.

 

Un exemple à suivre

 

La création du Nippon Charge Service LLC représente ainsi la consécration de ce plan lancé en novembre 2013. La nouvelle compagnie assurera la promotion de l’installation des chargeurs et surtout la gestion et la maintenance des infrastructures du réseau. Elle prévoit ainsi de mettre à la disposition des conducteurs une carte de recharge universelle. Le système devrait être opérationnel d’ici la fin de cette année 2014. En attendant, l’initiative conjointe de ces constructeurs majeurs malgré leur statut de concurrents devrait constituer un exemple pour tous les pays, dont la France, à l’heure où la mobilité électrique peint à convaincre. Les 4 firmes nippones travaillent également avec les autres secteurs d’activités (hôtellerie, commerce, …) pour optimiser l’emplacement des stations de charge, le tout conformément aux plans de déploiement établis par les autorités japonaises.

Voiture électrique autonome : Google présente son propre modèle

Après plusieurs années passées à exploiter les véhicules des autres constructeurs automobiles pour mener à bien ses recherches relatives aux voitures 100% autonomes, Google s’est doté de son premier prototype. La firme américaine promet des exemplaires sur les routes publiques d’ici 1 an dans le cadre de programmes de test.

 

voiture autonome Google

 

Jusqu’ici habitué à modifier les modèles existants pour développer sa technologie de voiture autonome, la firme américaine Google a présenté le premier prototype qu’elle a fabriqué elle-même, le mardi 27 mai dernier. Outre son design atypique, ce véhicule qui se conduit tout seul est dépourvu de tout dispositif de direction, de freinage et d’accélération à l’exception d’un bouton start/stop. Grâce à un petit moteur électrique, le prototype Google peut atteindre une vitesse maximum de 40 km/h. Le système repose sur un ensemble de capteurs, de radars et de caméras reliés à un ordinateur. Il s’appuie sur le logiciel Google Road Maps qui a été spécialement conçu pour le projet. Le prototype peut ainsi se déplacer, sans intervention humaine, en tenant de son environnement, et ce, jusqu’à une profondeur de plusieurs centaines de mètres d’après Google.

Sur les routes d’ici 1 année

Google prévoit de produire et commercialiser ce véhicule autonome même si aucune date n’a été annoncée à ce stade. Chris Urmson, directeur du projet voiture autonome auprès de la compagnie, a cependant indiqué que « nous allons voir ces véhicules sur les routes d’ici 1 an ». En effet, Google planifie de construire une centaine d’exemplaires destinés à intégrer une flotte test et dans le but d’introduire la technologie en toute sécurité. Ces premiers véhicules tests seront équipés des dispositifs classiques de contrôle manuel pour se conformer aux règlementations californiennes, floridiennes et à celles du Nevada. Ces États américains qui accueilleront les programmes de test autorisent la circulation des véhicules autonomes sur les routes publiques à condition que ces derniers embarquent un conducteur capable de reprendre le contrôle au besoin.

Renault : la Twingo électrique repoussée à une date indéterminée

Les adeptes des véhicules électriques devront patienter jusqu’à une date indéterminée pour pouvoir assister au lancement d’une Twingo électrique. Le constructeur a décidé de suspendre le projet à cause d’une demande jugée insuffisante et pour mieux se concentrer sur la vulgarisation de ses modèles existants.

 

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La version 100 % électrique de la Twingo ne verra pas le jour dans un futur proche. C’est ce qui ressort de la déclaration de Jérôme Stoll, directeur général chargé de la performance, des ventes et du marketing de Renault-Nissan, lors d’une interview accordée à Bloomberg et durant laquelle il a expliqué que le projet était « mis en veilleuse ».  Ce haut responsable du groupe évoque une demande insuffisante pour expliquer la décision du groupe. « Nous ne sommes pas dans une situation où le marché a suivi nos prévisions », a-t-il notamment indiqué en faisant allusion au faible d’engouement des consommateurs pour les modèles électriques Renault. Aucune indication n’a été fournie concernant une éventuelle reprise du développement de la Twingo électrique, Jérôme Stoll s’étant contenté de souligner qu’avant tout « les gens doivent ressentir ce besoin de passer aux modèles électriques ».

Prévisible

Malgré une déception compréhensible des fans de la petite citadine de la marque au losange, cette révélation de Jérôme Stoll était prévisible et ne fait que confirmer les récentes déclarations de quelques responsables du groupe Renault-Nissan qui excluaient le lancement de nouveaux modèles électriques jusqu’à nouvel ordre. La dernière en date est celle de Béatrice Foucher, responsable du programme véhicule électrique, qui a expliqué il y a quelques jours que le constructeur se concentrera sur l’optimisation des produits existants et sur un élargissement de son marché international. La Twingo électrique, qui devait être basée sur la troisième génération de la Twingo révélée durant le Salon de Genève en mars dernier, a été présentée pour la première fois en mars 2013 à Milan sous la forme du concept Twin-Z. Initialement, son lancement était attendu pour cette année.

Renault-LG Chem : un partenariat pour une voiture électrique à grande autonomie

Renault et LG Chem ont conclu un mémorandum d’entente sur le développement conjoint d’une batterie lithium-ion à haute densité énergétique capable de procurer jusqu’à 300 km d’autonomie aux futurs véhicules électriques du constructeur.

 

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Le constructeur français Renault et le fabricant sud-coréen de batteries électriques LG Chem ont annoncé, le 21 mai dernier, la signature d’un mémorandum d’entente portant sur le développement d’une nouvelle génération de véhicule 100 % électrique à forte autonomie. Aucune précision n’a été fournie quant au kilométrage exact, mais cette autonomie devrait être le double de celle des modèles actuels, soit près de 300 km. La technologie de batterie électrique exploitée restera la combinaison lithium-ion, mais pour parvenir au résultat escompté, les deux compagnies tireront profit des cellules à haute densité énergétique de LG Chem. La date de production de cette nouvelle batterie n’a pas non plus été dévoilée et il reste inconnu si la marque au losange pourrait l’installer sur les prochaines versions de ses modèles 100 % électriques actuels ou sur de nouveaux modèles.

 Une aubaine pour Renault

Ce partenariat entre Renault et LG Chem n’est pas le premier de son genre. Les deux compagnies, respectivement leaders mondiaux en termes de vente de véhicules 100 % électriques, grâce à l’alliance Renault-Nissan, et en termes de fabrication de batteries ont déjà convenu de travailler ensemble pour le développement d’un modèle pouvant atteindre les 400 km/h, en novembre 2013. Le constructeur se fournit également auprès de LG Chem pour les packs de batterie lithium-ion des quatre modèles qu’il commercialise à ce jour. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle voiture électrique avec 300 km d’autonomie serait la bienvenue pour Renault à un moment où ses modèles ont du mal à s’imposer en dehors de l’hexagone. Bien que l’objectif de vendre 1,5 million d’exemplaires d’ici 2016 a été abandonné depuis longtemps, le constructeur reste optimiste sur l’avenir de la technologie 100 % électrique.

Fiat 500e: le PDG du groupe Fiat-Chrysler exprime son ras-le-bol

Las de vendre la Fiat 500e à perte pour satisfaire les règlementations californiennes tout en cherchant à attirer la clientèle, le PDG de Fiat-Chrysler est allé jusqu’à demander aux consommateurs de ne plus acheter son modèle électrique.  Il estime qu’une faillite pourrait de nouveau frapper la compagnie si rien ne change d’ici peu.

 

2013 Fiat 500e with e-Sport Package

 

« J’espère que vous ne l’achèterez pas », c’est en ces termes que Sergio Marchionne, PDG du groupe Fiat-Chrysler, s’est exprimé à Washington, États-Unis, le mercredi 21 mai dernier, en faisant référence à la version 100 % électrique de la Fiat 500. Une telle déclaration, inhabituelle à l’heure où les dirigeants des constructeurs automobiles ne cessent de louer les mérites de leurs modèles électriques, s’explique par la lassitude de Marchionne face aux pertes énormes subies par son groupe à cause cette petite citadine zéro émission. « À chaque fois que j’en vends un, cela me coûte 14 000 dollars (10 200 euros) », a-t-il notamment indiqué. Cette situation est due au fait que sans d’importantes réductions sur le prix allant jusqu’à cette vente à perte, la Fiat 500e serait inaccessible pour les consommateurs.

Fiat-Chrysler n’a pas le choix

Disponible uniquement sur le marché américain, la Fiat 500e coûte actuellement 32 650 dollars (23 800 euros), contre 17 300 dollars (12 600 euros) pour la version classique. Ainsi, si le constructeur veut rentrer dans ses frais, la citadine devrait être tarifée à 34 000 euros hors avantages financiers, un prix qui serait jugé indécent pour un modèle de cette gamme. La question se pose alors de savoir pourquoi Fiat-Chrysler continue de produire et de commercialiser la 500e.  La réponse réside dans une règlementation fédérale et californienne contraignant les constructeurs automobiles à fabriquer des modèles électriques pour réduire leurs empreintes écologiques.   Pour Marchionne, chaque compagnie devrait être libre de choisir sa propre stratégie pour parvenir à ce résultat. Il estime même qu’à ce rythme Chrysler pourrait à nouveau déclarer faillite, comme ce fut le cas en 2009 avant son rachat par Fiat.

Voiture électrique : PSA envisage une séparation de Mitsubishi

PSA Peugeot-Citroën pourrait annuler son partenariat avec Mitsubishi dans un futur proche pour adopter une nouvelle stratégie destinée à lui permettre de mieux vendre ses véhicules électriques. L’accord conclu entre Mitsubishi et Renault-Nissan en 2013 pourrait également être à l’origine d’une telle décision.

 

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Près de 5 années après la conclusion d’un accord qui lui a permis de faire fabriquer ses modèles 100 % électriques auprès de Mitsubishi, le groupe PSA Peugeot-Citroën pourrait quitter ce partenariat d’ici 12 mois. Cette reconsidération entre dans le cadre d’une réorientation stratégique censée permettre à PSA de continuer à offrir des véhicules électriques aux clients et constitue une réaction au succès mitigé des modèles électriques Peugeot et Citroën actuels. L’information a été fournie par Carlos Tavares, le directeur général du groupe lui-même, durant une récente intervention devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale française. « C’est une stratégie qui sera reconstruite dans les 12 prochains mois, et nous considérerons si nous allons les (les voitures électriques) développer seuls ou dans un partenariat », a-t-il notamment indiqué.

Ventes insuffisantes

Conclu en 2009, le partenariat entre PSA et Mitsubishi dans le domaine de l’électrique entre dans le cadre d’une collaboration plus large remontant à 2008. Il a notamment permis au groupe français de profiter du savoir-faire et des installations du constructeur nippon pour mettre sur le marché ses premiers modèles 100 % électriques, la Peugeot Ion et la Citroën C-Zéro. Fabriquées au Japon et largement inspirées de la citadine nippone I-Miev, ces deux voitures ne se sont jamais imposées en France, contrairement à leur rivale de Renault, la Zoe. PSA a ainsi suspendu ses commandes une première fois en août 2012 à cause des ventes insuffisantes et pour mieux gérer son stock. La conclusion d’un accord industriel et commercial de grande envergure entre Renault-Nissan et Mitsubishi en novembre 2013 a également précipité la fin de la collaboration entre ce dernier et PSA qui s’est retrouvée implicitement éjectée. 

Voiture hybride : Toyota développe une puce électronique permettant encore plus d’économie de carburant

Le pionnier de la technologie hybride Toyota continue de développer sa création grâce au recours à une puce électronique dotée de semi-conducteurs en carbure de silicium. Ce système devrait permettre une économie de carburant supplémentaire de l’ordre de 20 %. Il est attendu sur le marché dès 2020.

 

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Le constructeur japonais Toyota a annoncé avoir développé une puce électronique spécialement conçue pour les systèmes hybrides et qui permet de réduire la consommation de carburant de 10 %. Basée sur le recours à un semi-conducteur utilisant du carbure de silicium, la puce en question limite les pertes d’énergie.  « Une des clés pour améliorer l’économie de carburant consiste à améliorer l’efficacité du semi-conducteur de puissance », a ainsi expliqué Kimimori Hamada, un ingénieur de Toyota. Cette nouvelle technologie est le fruit d’une collaboration entre le constructeur et le fabricant de pièces automobiles Denso Corp. Installé sur un premier prototype, elle a déjà permis une économie de carburant de 5 % et Toyota prévoit d’équiper des modèles destinés à la production dès 2020. Quoi qu’il en soit, cette puce constitue une avancée majeure près de 20 ans après l’introduction de l’hybride sur le marché.

Le prix reste un obstacle

Déjà utilisé pour la fabrication de puces électroniques dans les trains et les climatiseurs, le carbure de silicium n’a jamais été exploité dans l’industrie automobile jusqu’à ce jour. En effet, même si elle permet de réduire considérablement les pertes d’énergie sous forme de chaleur et de mieux réguler le flux de courant électrique, son prix a toujours été rédhibitoire pour les constructeurs. Une puce à base de carbure de silicium, un mélange de silicium et de carbone, coûte au moins 10 fois plus qu’une puce en silicium d’après Hamada. Elle permettra cependant à Toyota de réduire la taille du dispositif de contrôle de puissance au 1/5 de celle des dispositifs actuels. Son poids passera également de 18 à 4 kg, ce qui augmentera davantage l’économie de carburant et l’autonomie du véhicule. 

Saab : nouvel arrêt de production pour la 9-3 électrique

2 ans après sa reprise par NEVS, le constructeur suédois Saab connaît de nouvelles difficultés financières qui le contraignent à suspendre la production de la 9-3 et de sa version 100 électrique. Un investisseur s’est désisté malgré ses obligations contractuelles, mais le groupe reste optimiste et est sur le point de trouver un nouveau partenaire financier.

 

saab 9-3. arrêt de production

 

Alors que l’espoir commençait à renaître chez les inconditionnels de la marque suédoise Saab après l’annonce du début d’une production limitée de la 9-3 électrique à Trollhättan en avril dernier, NEVS, le principal actionnaire a annoncé un nouvel arrêt. Une fois de plus, des problèmes financiers sont mis en avant pour justifier la décision qui s’accompagne d’une réduction de personnel, essentiellement des consultants. En effet, NEVS a révélé que la firme chinoise Qingbo Investment Co, un des investisseurs ayant participé au processus de rachat de Saab en 2012, n’a pas honoré ses obligations contractuelles. Le constructeur suédois est ainsi contraint de trouver de nouveaux investisseurs pour pouvoir reprendre ses opérations. Ce nouveau contretemps devrait logiquement provoquer un retardement de la commercialisation de la 9-3 électrique qui était initialement prévue pour 2015.

Optimisme

Cela fera ainsi plus de 5 ans d’attente pour les consommateurs puisque le premier concept, l’E-power 9-3, a été dévoilé lors du Salon de l’automobile de Paris de 2010. NEVS reste cependant optimiste et serait déjà en pourparler avec de nouveaux investisseurs, dont une compagnie automobile, pour trouver des financements additionnels. Le constructeur a également procédé à la signature d’un accord portant sur un développement conjoint de produits avec un autre manufacturier automobile majeur. NEVS a déjà injecté près de 332 millions d’euros à ce jour au sein du capital de Saab, mais ce dernier a besoin d’investissements supplémentaires pour le paiement des fournisseurs, la création d’une nouvelle usine de batterie électrique et la mise en place d’un centre de développement technologique.

Autopartage électrique : Bolloré lance la BlueIndy à Indianapolis

Le système d’autopartage électrique de Bolloré s’exporte aux États-Unis grâce à BlueIndy de la ville d’Indianapolis. Pour mettre en place ce qui sera le plus grand service de son genre sur le sol américain, le groupe français compte sur 500 Bluecars et un millier de bornes de recharge. La capitale britannique sera probablement la prochaine étape.

 

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Le groupe Bolloré continue l’expansion de son système d’autopartage de véhicules électriques en libre service en s’implantant à Indianapolis, aux États-Unis. Après l’Autolib’ de Paris, le BlueEly de Lyon et le BlueClub de Bordeaux, il s’agit de la première fois que les Bluecars et les stations du groupe français s’exportent. La cérémonie officielle de lancement s’est tenue le lundi  19 mai dernier en présence du maire de la ville et en parallèle avec l’inauguration de la conférence de l’EDTA (Electric Drive Transportation Association), une importante association œuvrant pour le transport électrique, spécialement organisée  à Indianapolis pour  l’occasion. Pour Bolloré, cette implantation dans la ville des mythiques « 500 miles », qui voue un véritable culte à l’automobile,  constitue une vitrine remarquable pour son dispositif.

Le plus grand service des États-Unis

Le groupe n’a d’ailleurs pas lésiné sur les moyens puisque 35 millions de dollars (25,5 millions d’euros) seront investis pour la concrétisation de ce projet. Au total, près de 500 Bluecars, 200 stations et 1000 bornes de recharge seront déployés à Indianapolis. Le service qui sera opérationnel d’ici 8 mois deviendra alors « le plus grand service d’autopartage 100%  électrique des États-Unis » d’après Bolloré. Les Bluecars utilisées par le BlueIndy seront marquées par un fort caractère international puisqu’elles seront assemblées à Turin, en Italie, alors que les batteries électriques proviendront de l’usine de Bretagne ou du Canada. Après les États-Unis, Bolloré se tourne désormais vers le marché britannique et plus particulièrement à la capitale, Londres. Il y est déjà présent en faisant partie des gestionnaires du réseau de bornes de recharge de la ville.

Nissan Leaf : un nouveau rappel aux États-Unis

Après un premier rappel de près de 30 000 Nissan Leaf en mars 2014 pour des problèmes liés aux airbags, le constructeur nippon doit procéder à une nouvelle vague de rappel pour des soudures manquantes. Pour cette fois, les propriétaires européens ne sont pas concernés.

 

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La branche américaine du constructeur Nissan a annoncé la nécessité de rappeler 211 exemplaires de la Nissan Leaf sortis entre le 28 février et le 12 mars de l’usine de Smyrna, États-Unis, pour des raisons de sécurité. Le problème ne concerne pas le groupe motopropulseur électrique qui reste à ce jour très fiable, mais d’un défaut d’assemblage au niveau de la structure avant du véhicule. Quelques soudures pourraient en effet manquer, ce qui mettra en cause l’intégrité structurelle de l’ensemble en cas de collision. Cette anomalie a été décelée par le constructeur sur une Nissan Leaf suite à une inspection de qualité routinière. Après des investigations plus profondes et les inspections réalisées par quelques concessionnaires auprès des clients, Nissan est arrivé à identifier les 211 modèles concernés.

Les modèles défaillants à remplacer

Pour préserver son image, le constructeur a décidé d’adopter des mesures drastiques. Ainsi, les propriétaires touchés par le problème seront contactés et leurs véhicules seront remplacés, sans le moindre frais. Les éventuelles conséquences de ce manquement sur les performances de la Leaf aux différents crashs tests et sur sa conformité aux régulations en vigueur seront également étudiées en vue de déterminer les mesures supplémentaires à prendre.  Pour la Leaf, la voiture électrique la plus vendue au monde, il s’agit du deuxième incident de ce genre après un premier rappel dû à un problème de déploiement des airbags en mars 2014. 29 160 exemplaires étaient alors concernés aussi bien aux États-Unis, en Europe, qu’en Asie. Cette fois, seuls les modèles fabriqués et écoulés aux États-Unis sont touchés.

 

Volvo : une recharge dynamique pour bus électrique en vue

Dans le cadre du renforcement de son engagement pour le développement des solutions urbaines de mobilité électrique, le constructeur suédois Volvo travaille actuellement sur un système de recharge dynamique pour bus électrique. Le projet consiste à électrifier les chaussées le long des lignes pour alimenter les batteries électriques par induction sans que les véhicules ne soient contraints de s’arrêter.

 

volvo bus goteborg

 

Le groupe Volvo a révélé qu’il étudie actuellement la mise en place d’un système de recharge dynamique des bus électriques ou hybrides rechargeables avec une route électrifiée. Reposant sur le principe de la recharge par induction, ce système devrait permettre aux bus de se réalimenter en électricité tout en poursuivant ses opérations. Dans un premier temps, une route test de 300 à 500 m de long sera construite dans le centre de la ville de Göteborg, en Suède, pour évaluer la viabilité du projet.  Les détails restent à déterminer, mais il est connu qu’en plus de la construction de la section de route équipée d’une technologie de recharge sans fil, le constructeur suédois se chargera également de développer le dispositif qui permettra aux bus de profiter de cette installation.

Leader mondial

Ce projet de recharge dynamique pour bus électrique entre dans le cadre de la concrétisation de la vision de Volvo de devenir « le leader mondial des solutions de transports durables » d’après Niklas Gustavsson, vice-président exécutif de la compagnie.   « Les véhicules capables d’être rechargés directement à partir de la chaussée tout en restant opérationnel peut devenir la prochaine révolution dans les efforts pour la réduction de l’impact environnemental », a-t-il notamment indiqué. Il a également tenu à insister sur l’importance d’une collaboration entre l’industrie et la société, importance qui a poussé son groupe à évaluer toutes les possibilités avec la ville de Göteborg. Volvo n’en est d’ailleurs pas à son premier partenariat avec cette dernière qui accueille déjà 3 modèles hybrides rechargeables dans sa flotte de bus.

Sport mécanique électrique : partenariat conclu entre EDF et la FIA

EDF et la FIA ont conclu un partenariat technique pour le développement du sport mécanique zéro émission. Les deux entités échangeront leurs savoir-faire pour faire du sport automobile un levier pour la vulgarisation de la mobilité électrique.

 

partenariat EDF-FIA

 

Les efforts relatifs à la réduction des émissions de CO2 issues du secteur automobile ne se limitent désormais plus aux modèles de tourisme comme en témoigne le partenariat technique que viennent de conclure l’EDF et la Fédération Internationale de l’Automobile. Visant le développement de la technologie électrique dans le sport automobile, notamment dans le cadre du nouveau championnat de Formule E, l’accord en question charge EDF d’effectuer des recherches et audits sur les groupes motopropulseurs électriques, dont les batteries électriques, sur le processus de charge et sur la sécurité, à travers des travaux en laboratoires.  La compagnie d’électricité contribuera également à l’élaboration et à la mise en œuvre de nouveaux standards de sécurité. La cérémonie officielle de signature a été organisée le jeudi 15 mai dernier.

Bénéfices mutuels

La FIA explique le choix d’EDF par son « haut niveau d’expertise technique » dans le domaine de la mobilité électrique comme l’a indiqué Bernard Niclot, directeur technique de l’organisation. La compagnie d’électricité dispose, en effet, d’un département Recherche et Développement très actif en termes de recherches destinées à améliorer la performance des batteries électriques et les techniques de recharge. Elle collabore depuis quelques années avec quelques constructeurs automobiles comme Renault-Nissan et PSA Peugeot-Citroën pour le développement des batteries électriques. EDF ne cache d’ailleurs pas son intention de tirer profit de ce partenariat technique pour ses activités futures. « Pour EDF, évaluer ces questions est un enjeu absolument majeur et une expérience utile pour sa transposition sur les véhicules de monsieur tout-le-monde », a ainsi déclaré Bernard Salha, son directeur de la recherche et développement.

Tesla : le secteur a besoin de près de 200 giga-usines

Tesla Motors estime que le secteur de la mobilité électrique devrait suivre son exemple en construisant des giga-usines destinées à produire en masse et à réduire le coût des batteries électriques lithium-ion. Il estime qu’il y a de la place pour au moins 200 installations qui nécessitent un investissement de près de 4 milliards d’euros l’unité.

 

usine tesla

 

D’après les estimations d’Elon Musk, PDG de Tesla Motors, les besoins en batteries « low-cost » pour véhicules électriques et pour le stockage d’énergie requièrent quelques centaines de « giga-usines », en référence à l’installation gigantesque de 93Ha que le constructeur prévoit de mettre en place à partir de cette année. Musk est certain que le seul secteur automobile absorbera tous les packs lithium-ion produits par 200 usines surtout si, comme prévu, ces dernières permettent de réduire les coûts de 30 %. La première giga-usine Tesla devrait sortir au moins 500 000 véhicules électriques par an d’ici 2020. Son emplacement reste à déterminer, mais elle accueillera les lignes d’assemblage du futur modèle « entrée de gamme » du constructeur. Au total, la giga-usine peut employer 6 500 personnes.

Un investissement de plusieurs milliards d’euros

Elon Musk affirme que la baisse du prix des batteries lithium-ion pourrait même aller au-delà de 30 % d’ici 2018, ce qui augmenterait davantage la demande en voitures électriques. Il reste maintenant à savoir si les autres constructeurs et fabricants de batteries suivront l’exemple de la start-up californienne vu les investissements requis par sa fameuse giga-usine. En effet, la construction de la première usine, dont l’emplacement reste à déterminer, nécessite près de 4 milliards d’euros, dont 1,5 milliard fourni par le constructeur lui-même et 730 millions par Panasonic. Tesla Motors exploitera également sa giga-usine pour fabriquer des stations de stockage d’énergie électrique pour SolarCity Corp, une société appartenant à Elon Musk, et éventuellement pour d’autres compagnies.

Marché chinois des voitures électriques : Nissan vise une part de 20 %

D’ici 2018, Nissan compte occuper 20 % du marché chinois des voitures électriques. Le constructeur nippon s’appuiera pour cela sur son joint-venture avec le groupe Dongfeng et son premier modèle 100 % électrique, la Venucia e30, qui sera commercialisée cette année.

 

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Alors que la Chine est sur le point de devenir le plus grand marché au monde pour les véhicules 100 % électriques et que tous les constructeurs majeurs commencent à s’y intéresser sérieusement, Nissan annonce qu’il compte s’assurer 1/5 des ventes d’ici 2018. Cet objectif ambitieux nécessitera un volume annuel de 400 000 unités. Pour parvenir à ce résultat, Nissan compte sur la Venucia e30, une déclinaison chinoise de la Leaf développée en joint-venture avec Dongfeng Motor Coproration et destinée spécialement pour le marché local. L’e30 sera l’arme principale du constructeur nippon pour satisfaire une demande qui devrait exploser suite à la mise en œuvre d’une nouvelle politique visant à résoudre les problèmes de la pollution de l’air en Chine, et particulièrement les grandes villes, par le gouvernement chinois.

 

Sur les traces de la Leaf

 

Dévoilée durant le Salon de l’automobile de Pékin 2012, la Venucia e30 est prévue pour un lancement avant la fin de cette année 2014. Nissan espère sans doute qu’elle rencontrera le même succès que la Leaf, actuellement la voiture électrique la plus vendue au monde avec plus de 100 000 exemplaires. Pour stimuler l’intérêt des consommateurs chinois, 300 exemplaires de l’e30 ont intégré un programme de test organisé par le constructeur auprès des villes de Dalian, Guangzhou et Xiangyang. Au total, ces véhicules ont parcouru 1 million de kilomètres depuis décembre 2013. Si le design extérieur est le même que celui de la Leaf, Nissan et Dongfeng n’ont pas encore communiqué les détails techniques de la Venucia e30 qui devra toutefois bénéficier du même groupe motopropulseur électrique de sa cousine occidentale. Le prix de lancement est estimé à 50 000 yuans, hors subventions (environ 27 700 euros).

 

Utilitaire électrique : une camionnette frigorifique chez Muses

La gamme des utilitaires électriques commercialisés en France s’enrichit d’un tout nouveau genre grâce au constructeur Muses et à sa dernière camionnette frigorifique 100 électrique, Mooville Froid. Cette dernière propose jusqu’à 90 km d’autonomie et 8,5 m3 de volume utile.

 

mooville froid

 

Après la camionnette 100 % électrique Mooville, produite depuis 2013, le constructeur des Yvelines Muses a annoncé le lancement officiel d’une version frigorifique baptisée Mooville Froid. Présentée au Salon SITL 2014 qui a pris fin le 4 avril, la Mooville Froid est le premier utilitaire de son genre à pouvoir opérer avec zéro émission de CO2. Elle est spécialement conçue pour les livraisons de « produits frais, surgelés ou pharmaceutiques … en prenant en compte les préoccupations économiques et environnementales », d’après le communiqué de presse publiée par la compagnie. Patrick Souhait, Directeur général du constructeur se montre confiant quant au succès de son nouveau modèle face  au développement de la livraison à domicile, chez le particulier ou chez le restaurateur, et de la restauration hors foyer.

Derniers kilomètres

Avec une autonomie comprise entre 70 et 90 km, la Mooville Froid constitue avant tout un véhicule pour les livraisons de derniers kilomètres. Grâce à un groupe motopropulseur électrique composé de 4 moteurs roues développant 11 kW chacun, la Mooville Froid propose une vitesse maximum bridée à 90 km/h. Le pack de batterie peut se recharger complètement en 3h30 min sur une prise 380 V, 32 A et en 8h sur une prise domestique de 220 V, 16 A. Le châssis cabine est le même que celui de la Mooville classique tandis que la partie frigorifiée a été réalisée en partenariat avec le carrossier Klégé-Europ. Cette dernière propose un volume utile de 3 à 8,5 m3 ou une charge utile de 750 kg. Le prix de la Mooville Froid n’a pas encore été dévoilé, mais à titre indicatif la Mooville coûte entre 25 000 et 60 000 euros en fonction du volume utile.

Mia Electric : toutes les offres de reprises rejetées par la justice

Le processus de liquidation judiciaire de Mia Electric fait face à un contretemps inattendu suite au rejet de toutes les offres de reprises reçues par le Tribunal de commerce de Niort. De nouvelles offres conformes aux exigences de ce dernier peuvent cependant être formulées.

 

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La reprise du constructeur Mia Electric, placé en liquidation en mars 2014, devrait attendre encore quelques semaines. C’est ce qui ressort de la décision du Tribunal de commerce de Niort le 14 mai dernier et qui rejette les trois offres fermes qu’il a reçu du consortium Mia Generation, du fournisseur de batterie électrique E4V et de la société 4H Holding. Le juge a ainsi suivi les réquisitions du ministre public qui s’est prononcé contre les trois dossiers de reprise puisqu’ils portent sur une cession d’activités alors que le cas de Mia Electric nécessite une cession d’actifs. Cette dernière implique cependant le licenciement de tous les employés moyennant indemnités avant d’éventuelles réembauches. La société NSD2 de Michèle Albrand a également déposé une offre, mais celle-ci est parvenue au tribunal hors délai.

De nouvelles offres sont attendues

Cette décision de la justice apparait comme une petite surprise puisque le consortium Mia Generation, incluant l’actuelle présidente Michèle Boos, était en bonne position avec une proposition permettant de conserver 76 emplois. La liquidation judiciaire de Mia Electric est ainsi « remise à plat » comme l’indique Guillaume Choisy, responsable du dossier auprès de la région Poitou-Charentes. Il a cependant tenu à préciser que de nouvelles offres pouvaient être présentées. Ces dernières seront reconsidérées par le même tribunal à une date qui n’a pas été indiquée. Il reste désormais à savoir si ce contretemps aura des impacts sur les accords de partenariat pour la fourniture de batteries électriques que Mia Electric prévoit de conclure avec les groupes Bolloré et Libner, comme l’a récemment annoncé le président de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royale.

Kia Soul : les États-Unis seront le marché le plus important

Même si elle sera commercialisée partout dans le monde, la Kia Soul espère réaliser ses meilleures performances de vente aux États-Unis d’après les révélations d’un des cadres du groupe Kia-Hyundai. Ce premier véhicule 100 % électrique du constructeur coréen sera commercialisé à partir du mois de juin sur le sol américain et à la fin de l’année pour l’Europe.

 

kia soul electrique

 

Le constructeur sud-coréen Kia a confirmé l’importance du marché américain pour sa première voiture électrique, la Kia Soul EV, en indiquant que c’est outre-Atlantique qu’il compte écouler le plus d’exemplaires. C’est ce qui ressort des prévisions de Sim Hyun sung,   directeur de la branche chargée du développement de la performance des véhicules écologiques du groupe Hyundai Motor. Au total, Sim Hyun sung s’attend à un volume de vente annuelle globale de 5 000 unités, dont une grande partie aux États unis sans en préciser la part exacte. Elle explique cette situation par les dimensions et le positionnement de la Soul eV qui conviennent plus aux consommateurs américains. Les incitations financières plus généreuses et les émissions de CO2 de plus en plus limitées constituent également des facteurs permettant une plus grande popularité des véhicules 100 % électriques au pays de l’Oncle Sam.

Simple confirmation

Depuis les premiers pas de la Soul eV, la priorité accordée aux consommateurs américains a été claire. C’est ainsi le public américain qui a eu le privilège d’assister à la première présente au public de la compacte 100 % électrique dans le cadre du Salon de l’auto de Chicago en février 2014. Les États-Unis seront également la seconde région à être servis, après la Corée du Sud, avec une disponibilité auprès des concessionnaires de Californie, l’Oregon, New York, New Jersey et Maryland dès l’entame du second semestre de cette année. Les clients européens devront, quant à eux, attendre la fin de l’année. Proposant une autonomie de 200 km sur une seule charge, la Soul eV coûte l’équivalent de 30 150 euros, hors avantages financiers, en Corée du Sud où ces incitations peuvent atteindre environ 15 000 euros. Le prix pour les autres marchés reste à déterminer.

Navigant Research : 6 millions de motos électriques par en en 2023

6 millions de motos électriques par an, scooters inclus, seront vendus à partir de 2023 d’après les résultats des dernières analyses menées par Navigant Research. La Chine restera le plus grand marché tandis que les plus fortes croissances se rencontreront en Europe et aux Etats-Unis parallèlement à une diversification de l’offre, une baisse des prix, et un élargissement du réseau de distribution.

 

scooter electrique bmw-chassis

 

D’après le dernier rapport de la firme de consultance américaine Navigant Research, les ventes annuelles de motos électriques atteindront un volume global de 6 millions d’unités en 2023, contre 5,3 millions pour cette année 2013. Ces deux roues zéro émission seront constituées par des scooters électriques, qui s’écouleront à 1,4 millions d’exemplaires, et des motocyclettes de plus grande taille qui compteront pour 4,6 millions d’exemplaires. Les ventes ne connaîtront pas une forte croissance dans l’immédiat à cause du prix encore élevé des pièces détachées et d’une demande hésitante. La situation devrait changer progressivement à partir de 2015 au fur et à mesure que les marchés continuent à s’étendre, que de nouveaux constructeurs s’engagent et que les fournisseurs de pièces augmentent leur capacité de production, toujours d’après les résultats des études réalisés par Navigant Research.

Les plus fortes croissances en Europe et aux Etats-Unis

Le rapport de Navigant Research indique que le marché chinois des motos électriques restera le plus important d’ici, voire après, l’échéance 2023 malgré les restrictions de plus en plus strictes de la circulation urbaine en Chine qui pourraient causer une baisse des ventes. Les marchés à plus forte croissance se trouveront ainsi en Amérique du Nord et en Europe où la croissance annuelle pondérée  jusqu’en 2023 est estimée à 30 %. Les efforts des constructeurs pour proposer des produits de qualité et un réseau de distribution plus élargi contribueront notamment au développement de ce mode de transport écologique.

Renault : optimiste concernant les véhicules électriques, pas de nouveaux modèles en vue

Malgré un volume de vente largement inférieur aux prévisions en 2013, Renault se montre confiant quant au succès futur des véhicules électriques. Les principaux blocages comme le manque d’infrastructures et l’autonomie insuffisante devraient être atténués dès l’année prochaine. Il ne sortira toutefois pas de nouveaux modèles, préférant se concentrer sur l’optimisation et une meilleure distribution des véhicules existants.

renault optimiste pour les voitures électriques

Renault croit en une croissance rapide du marché des véhicules électriques dans un futur proche grâce à une plus grande disponibilité des infrastructures de charge et à une augmentation de l’autonomie. C’est ce qui ressort d’une récente interview accordée par Béatrice Foucher, responsable du programme véhicule électrique de la marque au losange, à Automotive News Europe. Du côté des infrastructures, elle s’attend à un progrès notable dès 2015 parallèlement à une augmentation conséquente du nombre de voitures rechargeables en circulation. Les différentes subventions accordées par l’Union européenne contribueront également à accélérer le déploiement tout comme les nombreux partenariats entre les États et le secteur privé. Foucher a toutefois tenu à préciser qu’une plus grande disponibilité des bornes de recharge n’empêchera par le constructeur de continuer à « développer activement » des technologies pour une meilleure autonomie sur une seule charge.

 

Focus sur les modèles existants

 

Interrogée sur la possibilité pour Renault de proposer de nouveaux modèles pour répondre à cette croissance du marché, Béatrice Foucher a confirmé la déclaration de Carlos Gohsn, PDG du groupe Renault-Nissan, en 2013 et qui excluait une telle opération. « Notre politique est de continuer à proposer une gamme viable de voitures électriques. Le but est de les vendre sur plus de marchés et de développer les technologies des produits existants », a-t-elle notamment indiqué. Renault compte ainsi ouvrir plus de concessionnaires en se basant sur les demandes des marchés et commençant par la partie nord de l’Europe, dont la Norvège, depuis le début de cette année. Concernant la concurrence, et plus particulièrement celle de la BMW i3, Foucher a précisé que cette dernière n’est pas en compétition avec la Zoe puisque leurs prix et catégories sont différents. Au contraire, les deux citadines seraient « complémentaires ».

Nissan Leaf : nouveau style et autonomie améliorée pour la prochaine génération

La prochaine génération de la Nissan Leaf proposera une autonomie avoisinant les 300 kilomètres pour concurrencer les voitures à l’hydrogène et arborera un design avant-gardiste pour une voiture électrique. Elle devrait arriver sur le marché en 2020.

 

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Le constructeur japonais Nissan a révélé les premières informations sur la prochaine génération de son modèle 100 % électrique phare, Leaf, en indiquant que ce dernier sera doté d’un design plus avant-coureur et d’une autonomie largement améliorée grâce à une nouvelle technologie de batterie. « La chimie de la (nouvelle) batterie sera concentrée sur l’autonomie et la densité énergétique. C’est là où vous voyez la technologie avancer très rapidement », a notamment déclaré Andy Palmer, vice-président exécutif en charge des véhicules électriques. Il  n’a pas fourni les chiffres officiels, mais cette Leaf nouvelle génération devrait proposer une autonomie de près de 300 kilomètres, contre 120 kilomètres pour le modèle 2014, pour pouvoir concurrencer les voitures à pile à combustible à l’hydrogène comme le souhaite les dirigeants de Nissan.

Sur le marché avant 2020

Concernant le futur design, la Nissan Leaf conservera la forme d’une compacte à hayon tout en cherchant à se distinguer et à inspirer un nouveau courant au sein des modèles électriques. Certains traits caractéristiques propres à ces derniers seront conservés, mais la Leaf redessinée fera la part belle au nouveau langage de design commun à tous les futurs Nissan. Le constructeur n’a pas indiqué la date exacte du lancement de cette Leaf nouvelle génération, mais elle est attendue après 2017, probablement en 2020. En effet, Andy Palmer a indiqué que la Leaf arrivera après l’Infiniti électrique alors que cette dernière fera ses débuts avant le 31 mars 2017, date de clôture du business plan « Power 88 » de Nissan.

 

 

Batterie électrique : vers la fin du partenariat Tesla-Toyota

En conséquence de la décision de Toyota de mettre fin à la commercialisation de la génération actuelle de la RAV 4 électrique, ce dernier devrait terminer, cette année, le contrat qu’il a conclu avec Tesla Motors pour la fourniture de batteries et de moteurs électriques. L’information a été confirmée à demi-mot par le constructeur nippon.

 

toyota rav4 electrique

 

Le contrat qui lie Tesla Motors au géant nippon Toyota et qui porte sur la fourniture des packs de batteries et des moteurs électriques pour la RAV 4 électrique prendra fin cette année 2014. L’information a été révélée par la start-up californienne elle-même dans son dernier rapport d’activité trimestriel. « Toyota devrait mettre fin au modèle RAV 4 électrique cette année… et nos activités dans le cadre de ce programme devrait s’arrêter en 2014», peut-on notamment y lire. L’accord en question remonte au mois de juillet 2011 quand Toyota, qui détient 2,4 % des actions de la start-up californienne, s’est engagé à acheter des composants pour 2 600 exemplaires du SUV 100 % électriques et d’une valeur de 100 millions de dollars (environ 73 millions d’euros) sur une période de 3 ans.

Une collaboration limitée dans le temps

Elon Musk, PDG de Tesla Motors, s’est toujours déclaré en faveur d’une extension de cet accord qui a rapporté plus de 10 millions d’euros à la compagnie rien que durant le premier trimestre de 2014, mais sauf rebondissement, cette opération ne devrait ainsi pas avoir lieu. En effet, même si le constructeur japonais n’a pas annoncé officiellement la fin du contrat, il a confirmé à demi-mot les informations communiquées par Tesla. «  C’était un projet pour un nombre spécifique de véhicules que nous avons planifié pour une vente pendant un nombre spécifique d’années », a ainsi expliqué John Hanson, une porte-parole de Toyota, au magazine Automotive News. Il a ajouté que le constructeur « n’a fait aucune annonce concernant le partenariat ou sur ce qu’il fera avec Tesla dans le futur ».

BYD : 3 000 voitures électriques pour la ville de Hangzhou

BYD vient de s’assurer une commande record portant sur la livraison de 2 000 bus électriques et 1 000 voitures particulières pour le compte de la municipalité de Hangzhou. Cette opération permet au constructeur chinois d’asseoir sa domination sur le marché des fournisseurs de flottes automobiles. Les premières livraisons auront lieu avant la fin de cette année.

 

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Le constructeur chinois BYD a annoncé la conclusion d’un contrat record portant sur une commande de 3 000 véhicules 100 % électriques avec la municipalité de Hangzhou. Signé la semaine dernière entre le maire de la ville, Hongming Zhang et le président fondateur de BYD, Wang Chuanfu, le contrat implique la livraison de 2 000 BYD Electric Bus et de 1 000 BYD e6, un break 100 % électrique lancé en 2010. Zhang a déclaré durant son discours que « Hangzhou est un bel endroit riche historiquement et culturellement tout en offrant un excellent environnement pour l’investissement ». Il a ajouté que sa compagnie est excitée par la formation de cette nouvelle équipe qui est destinée à assurer un leadership dans le secteur de la mobilité électrique.

 

Sans concurrent

 

Cette commande constitue un succès remarquable pour le constructeur chinois qui conforte sa place de leader mondial des fournisseurs de véhicules pour parcs automobiles. Michael Austin, vice-président de BYD pour l’Amérique, explique ce succès par le fait que la compagnie est actuellement le seul constructeur à être capable de produire et livrer « des voitures et des bus électriques par milliers ». Ce dernier a ajouté qu’il faudrait plusieurs années à la concurrence pour acquérir l’expertise et mettre en place les infrastructures nécessaires. BYD envisage de livrer les 1 000 premiers bus et les 500 premiers taxis d’ici la fin de cette année 2014.  Les deux modèles E6 et Electric Bus ont été choisis pour leurs autonomies qui s’élèvent respectivement à 250 et 300 km.

Voiture électrique : Ségolène Royal veut une « révolution » en France

Le ministre en charge de l’écologie souhaite « une révolution de la voiture électrique » qui tient compte du pouvoir d’achat des Français. Elle compte pour cela sur une participation des constructeurs et des collectivités, en particulier les grandes villes, pour faire baisser le coût.

 

ségolène royal veut une révolution de la voiture électrique

 

Imposer doucement les véhicules électriques comme mode de transport principal des Français, c’est l’objectif prôné par le ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène Royal, à travers ce qu’elle appelle une « révolution de la voiture électrique ». « Mon souhait est que lorsque quelqu’un voudra changer une vieille voiture diesel, il puisse s’acheter une voiture électrique », a-t-elle notamment déclaré lors d’une récente intervention médiatique à Paris le 9 mai dernier. Pour parvenir à ce résultat, et éviter ainsi que les consommateurs ne préfèrent les derniers modèles essences ou diesels moins polluants que ceux qu’ils possèdent actuellement, le ministre souhaite une baisse des prix des véhicules électriques. Elle encourage ainsi les constructeurs à faire le nécessaire, les collectivités à renforcer les bonus à l’achat et envisage même la possibilité d’une baisse de la TVA au niveau européen.

Les grandes villes comme piliers

Ségolène Royal estime que le succès de cette révolution de la voiture électrique en France repose essentiellement sur des initiatives des grandes villes. « La révolution se fera beaucoup plus rapidement si les grandes villes donnent l’exemple », a-t-elle ainsi indiqué. Ces initiatives pourraient prendre la forme d’« avantages » comme des places de stationnement gratuites, des couloirs spéciaux, des aides financières supplémentaires ou de participation directe des collectivités par une électrification de leurs parcs automobiles. Le ministre a également tenu à promouvoir le recours aux bus électriques en pointant particulièrement du doigt la capitale. « Il n’y a aucune raison que cela traîne autant », s’est-elle exclamée en poussant indirectement la RATP à accélérer la mise en œuvre du projet d’électrification de sa flotte. On attend désormais la concrétisation de cette « révolution ».

Voiture électrique : FAW à la conquête du marché chinois

Après avoir présenté officiellement 4 nouveaux modèles électriques et hybrides rechargeables à Pékin en avril, le groupe FAW a annoncé son objectif de mettre plusieurs milliers de véhicules 100 % électriques sur le marché chinois dès 2015. Le constructeur chinois compte l’expérience acquise depuis 2010 et sur une stratégie pragmatique pour parvenir à ses fins.

 

FAW à la conquête du marché chinois des voitures électriques

 

Alors que les plus grands constructeurs mondiaux commencent à s’intéresser fortement au marché chinois des véhicules électriques, le groupe local FAW (First Automotive Works) a décidé de leur faire concurrence en se fixant comme objectif de « commercialiser plusieurs milliers d’exemplaires d’ici 2015 ». Cette information révélée par Dai Dali, directeur général de l’unité « véhicule à énergie nouvelle » de FAW, confirme les ambitions affichées par le groupe à travers la présentation de 3 modèles 100 % électriques (la Besturn B50 EV, la Vita EV et l’Oley-EV) ainsi que d’un hybride rechargeable (la Besturn B50 PHEV) lors du dernier Salon de l’automobile de Pékin. Sur le moyen terme, FAW a annoncé en avril dernier, son ambition de s’octroyer 15 % de part de marché en 2020 grâce à pas moins de 16 nouveaux modèles reposant sur 6 nouvelles plateformes.

 

Stratégie bien en place

 

Le groupe s’est doté des moyens nécessaires pour parvenir à ses fins et a notamment investi près de 12 millions d’euros en 2010 pour la construction d’une unité de production entièrement consacrée aux véhicules électriques et capable de produire 20 000 exemplaires par an. Cette usine a produit 300 véhicules destinés à intégrer des programmes d’essai depuis 2011. « Nous avons accumulé assez d’expérience concernant la maintenance et la recharge des batteries pour véhicules électriques dans des conditions de température extrêmement froides », a notamment déclaré Dai Dali. Le groupe chinois peut également tirer profit de ses nombreux partenariats avec les constructeurs majeurs comme Volkswagen, Toyota ou Mazda. FAW compte également sur une stratégie bien définie pour vulgariser ses futurs modèles. Il alloue ainsi des subventions à certaines municipalités pour les permettre de s’équiper en infrastructures de charge. Il cible particulièrement les villes les plus polluées et où les immatriculations de voitures thermiques sont désormais limitées.

Infrastructures de recharge : la proposition de loi sur le réseau essentiel adoptée

Trois mois après son dépôt par un député socialiste, la proposition de loi relative au déploiement des infrastructures de recharge pour véhicules électriques et hybrides rechargeables en France à été adoptée par l’Assemblée Nationale. Les futurs emplacements des bornes seront déterminés suite à des concertations entre les principales parties prenantes en privilégiant les zones rurales et périurbaines.

 

Assemblée_Nationale_France

 

L’Assemblée Nationale  a adopté une nouvelle loi relative au déploiement des infrastructures de recharge pour véhicules électriques en France. Déposée par le député socialiste de l’Ariège, Frédérique Massat, en février, la proposition a reçu le soutien des écologistes, des radicaux de gauche et de l’UDI. L’objectif affiché est « de surmonter les hésitations (des Français) à se tourner vers les modes de transport non polluants, notamment dans les zones périurbaines et rurales » d’après l’exposé des motifs. Grâce à ce nouveau texte, un « réseau essentiel » constitué par un nombre limité d’infrastructures à construire sur le territoire et destiné à compléter celui des collectivités territoriales sera mis en place le plus tôt possible. Les routes en zone rurale qui ne sont pas équipées seront priorisées. Les dispositifs à installer comprendront à la fois des bornes de charge rapide et des bornes classiques.

 

Maillage territorial rationnel

 

Contrairement à ce qui a été stipulé dans la proposition initiale, le texte définitif prévoit que l’implantation et la gestion des bornes de recharge pourront être assurées aussi bien par un opérateur national privé que public. La détermination des emplacements des futures bornes fera l’objet d’une concertation entre les parties prenantes, dont l’opérateur national, l’État, les collectivités locales concernées et la compagnie qui assure la distribution d’électricité. Elle devrait toutefois se faire de manière à assurer une cohérence avec les dispositifs locaux déjà présents et à combler les « zones blanches ». Frédérique Massat a d’ailleurs indiqué à ce sujet que « l’opérateur national va intervenir là où il n’y a rien » avant que le ministre du redressement productif et du numérique, Arnaud Montebourg, n’ajoute que les bornes ne seront tout de même pas installées sur des « routes où personne ne s’arrêterait ».

BMW : un abri voiture spécial pour les séries “I”

Pour mieux accompagner l’expansion de leurs modèles électrique et hybride i3 et i8, BMW vient de dévoiler un concept d’abri bus solaire qui, une fois associé à une Wall Box, permet de les recharger sans nécessiter un branchement au réseau public.

 

BMW-Solar-Carport-Concept

 

Dans le cadre du lancement médiatique international de la BMW i8 à Los Angeles, aux États-Unis, le constructeur BMW a procédé à la présentation officielle d’un concept d’abri voiture solaire développé par sa branche DesignworksUSA. Associé à la Wall Box Pro de BMW qu’il alimente grâce à l’énergie solaire capturée, ce dispositif permet de recharger les modèles i3 et i8 sans avoir recours à un branchement au réseau public de distribution d’électricité. Le surplus d’électricité produit peut même être utilisé pour alimenter le réseau domestique d’une habitation. Le design innovant de cet abri voiture solaire est également en harmonie avec les spécificités des modèles de la série « i ». Les panneaux solaires superposés reposent ainsi sur une structure en bambou et en carbone qui reflète à la fois le côté écologique et les lignes caractéristiques des BMW i.

Neutralité en CO2 à tous les niveaux

Grâce à cet abri voiture solaire et à son association avec la BMW i Wall Box, le propriétaire dispose d’une voiture qui n’émet aucun CO2 et dont l’alimentation en électricité est également le fruit d’un processus écologique et zéro émission. En effet, certains détracteurs des véhicules électriques mettent en doute ce côté « zéro émission » en mettant en avant les  conditions peu écologiques de l’électricité auprès de certains pays. Avec cet abri voiture solaire, les BMW i3 et i8 en 100 % électriques peuvent revendiquer un degré très élevé de neutralité en carbone. Le recours à l’énergie solaire fourni par cet abri voiture présente, en outre, des avantages financiers pour les conducteurs de la BMW i3 puisque le coût de fonctionnement du véhicule est réduit à 0.

Pile à combustible : Michelin entre dans le capital de Symbio FCell

Symbio FCell, une petite entreprise française œuvrant dans le domaine de la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène, a reçu un appui de taille avec la participation du groupe Michelin à son capital social. Le géant de l’industrie des pneus aidera la start-up à se développer et à industrialiser ses produits, dont le prolongateur d’autonomie pour véhicule électrique.

NEW AND OLD MICHELIN LOGO

Le groupe Michelin a décidé d’acquérir un nombre significatif d’actions auprès de Symbio FCell, une start-up française spécialisée dans la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène. Cette dernière a récemment procédé à une augmentation de capital pour financer le développement  de l’entreprise et l’industrialisation de ses produits. Symbio FCell s’est notamment distingué récemment par le développement d’un prolongateur d’autonomie à pile à combustible pour véhicules électriques. Ce système a été installé sur une Renault Kangoo Z.E, baptisée Hy-Kangoo, qui revendique une autonomie de 300 km avec zéro émission de CO2 et une recharge complète en 5 minutes (pour le prolongateur). A ce stade, la Hy-Kangoo a déjà séduit d’importantes compagnies, dont La Poste qui l’essaie depuis décembre 2013. Symbio FCell ambitionne de lancer sa commercialisation au grand public le plus tôt possible.

 

Le partenaire idéal pour Symbio FCell

 

Michelin, désormais actionnaire minoritaire de Symbio FCell, rejoint ainsi les investisseurs de longue date comme l’IPSA et CEA Investissement. Cette opération entre dans le cadre de son programme IPO (Incubator Program Office) qui est destiné à accélérer la mise sur le marché des innovations technologiques autres que son cœur d’activité. « Symbio FCell pourra acquérir les moyens pour fournir les produits que ses consommateurs attendent tout en se conformant aux standards élevés de l’industrie automobile », a ainsi déclaré Prashant Prabhu, directeur de l’IPO. Cet enthousiasme est partagé par Fabio Ferrari, président de la start-up, qui a admis ne pas pouvoir imaginer « un meilleur partenaire pour son projet industriel ». Michelin n’est d’ailleurs pas un nouveau venu dans le domaine de la pile à combustible à l’hydrogène puisqu’il mène des recherches sur cette technologie depuis 2003.

Ventes de voitures électriques en France : la hausse se confirme en avril 2014

Les immatriculations de voitures 100 % électriques pour le mois d’avril 2014 sont de nouveau en hausse par rapport au mois précédent. Les résultats sont cependant inférieurs à ceux de 2013 à la même période. La Renault Zoe continue de dominer le classement des modèles.

 

Volkswagen Studie e-up!

 

Les voitures 100 % électriques continuent de regagner en popularité dans l’hexagone après un début d’année inquiétant. En effet, d’après les premiers chiffres publiés par AVERE-France, 1 181 exemplaires ont été immatriculés durant le mois d’avril 2014. Cela constitue une hausse de 13,88 % par rapport aux résultats de mars 2014, qui sont eux même supérieurs de 26 % comparé aux immatriculations de février 2014. Les modèles pour particulier continuent d’occuper la plus grande part de marché avec 821 unités écoulées contre 360 utilitaires. Malgré cette tendance à la hausse, le marché français reste moins dynamique que les autres marchés européens. La France a été détrônée de sa première place sur le vieux continent par la Norvège durant le mois de mars et ce dernier confirme sa domination pour le mois d’avril avec 1 481 exemplaires vendus.

 

La Zoe continue sur sa lancée, l’E-Up ! monte en puissance

 

Ces immatriculations sont également largement inférieures à celles de la même période en 2013 (1 445 immatriculations) même si cette dernière a coïncidé avec le lancement de la Renault Zoe, un lancement qui avait entraîné un engouement passager des consommateurs pour les voitures électriques. En 2014, les nouveautés sont bien au rendez-vous avec les modèles allemands BMW i3 et Volkswagen E-Up !. Ces derniers n’ont cependant pas séduit les clients français et ne se sont respectivement écoulés qu’à 14 et 68 unités durant le mois d’avril. Malgré tout, l’E-Up ! affiche une évolution encourageante puisqu’elle ne comptait que 16 immatriculations en mars. La Renault Zoe occupe toujours la première place au classement des modèles avec 403 immatriculations, devant la Nissan Leaf et ses 178 immatriculations.

Tesla Motors : il n’y aura pas de Model E

Le prochain véhicule 100 % électrique « entrée de gamme » de Tesla ne s’appellera pas « Model E » comme attendu. Le constructeur a abandonné cette marque déposée pour se concentrer sur une nouvelle dénomination qui reste inconnue à ce stade.

 

L'usine Tesla de Fremont, Californie

L’usine Tesla de Fremont, Californie

 

Alors que son président charismatique Elon Musk s’est explicitement référé à l’appellation « Model E » lors d’une récente intervention médiatique, pour désigner son futur véhicule 100 % électrique « entrée de gamme », Tesla Motors a finalement changé d’avis. Cette dénomination a même été déposée par la firme californienne auprès du Bureau des licences et des marques déposées des États-Unis, mais ce dernier a publié une « notice d’abandon » le 21 avril dernier. L’information a d’ailleurs été confirmée par les responsables de Tesla qui ont indiqué au magazine Autoblog « ne plus continuer avec la marque déposée Model E ».   La nouvelle dénomination n’a pas encore été révélée, mais elle est attendue avant la présentation officielle du premier concept prévue pour l’année prochaine.

Simple changement de nom

L’abandon de l’appellation Model E ne signifie donc pas la fin du projet de lancement d’un modèle à moins de 35 000 dollars (environ 25 500 euros). Au contraire, Tesla Motors proposera sans doute un nouveau nom plus accrocheur pour la petite sœur de la Model S, le sigle E étant devenu quelque peu galvaudé dans le secteur des voitures électriques. Elon Musk attend beaucoup de ce futur véhicule à prix abordable puisque sa compagnie a investi des centaines de millions d’euros pour l’acquisition de nouveaux équipements industriels destinés, entre autres, à sa production auprès de l’usine de Fremont, en Californie. Il prévoit même une implantation en Europe et en Chine d’ici 3 ou 4 ans pour mieux asseoir le succès de ses nouveaux modèles.

Nissan E-NV 200 : début de production à Barcelone

La Nissan E-NV 200, le deuxième modèle 100 % électrique du constructeur nippon, a officiellement intégré les lignes d’assemblage de l’usine de Barcelone. Les premières exportations et livraisons sont prévues pour juin 2014 pour le marché japonais. Le fourgon électrique sera ensuite commercialisé auprès de 20 pays.

 

nissan e-nv 200

 

Deux ans après la présentation en première mondiale de la E-NV 200 à Pékin en 2012, Nissan a officiellement lancé la production de ce fourgon 100 % électrique auprès de son usine de Barcelone, en Espagne, le 5 mai dernier. La cérémonie organisée pour l’occasion a été présidée par Andy Palmer, vice-président exécutif de la compagnie, et a vu la présence de José Manuel Soria, ministre espagnol de l’industrie, et de Xavier Trias, maire de la ville. Grâce à ce lancement, Nissan parvient à se conformer, voire à devancer, son calendrier initial qui prévoyait un début de production pour mi-2014. Les premières exportations interviendront dès cette année puisque l’usine de Barcelone sera la seule à assurer la production de l’E-NV 200.  Elle sera disponible dès le mois de juin pour le marché japonais avant de s’attaquer à une vingtaine de marchés, dont la France.

Deuxième modèle 100 % électrique

Au total, le constructeur nippon a investi près de 100 millions auprès de son usine espagnole pour pouvoir y produire l’E-NV 200. Il compte cependant sur un retour sur investissement rapide étant donné l’intérêt porté par le public, particulier et professionnel, à cette minivan 100 % électrique. L’E-NV 200 intégrera notamment le parc de taxi de la capitale catalane, d’Amsterdam et la flotte automobile de prestigieuses compagnies comme le British Gas.   Andy Palmer a d’ailleurs souligné durant son discours d’ouverture que le début de production de son deuxième véhicule électrique « est une journée à marquer d’une pierre blanche pour Nissan… au moment où plusieurs des concurrents n’en sont qu’au lancement de leur premier modèle ».

Bolloré : des bus électriques pour le Cameroun

Le groupe Bolloré continue de contribuer au développement de la mobilité électrique en Afrique en dotant une université camerounaise d’un service de bus 100 % électrique après avoir mener à bien un projet similaire en Côte d’Ivoire. Les BlueBus qui assurent ce service proposent une autonomie de 150 km et se rechargent grâce à l’énergie solaire.

 

bluebus bolloré

 

L’Afrique n’est pas le continent le plus en vue quand il s’agit de mobilité électrique, mais la situation commence à changer grâce notamment au groupe Bolloré qui vient de livrer des BlueBus au Cameroun. Destiné à assurer une ligne de l’université de Yaoundé, ces bus 100 % électriques sont les premiers du genre à rouler au Cameroun. Le promoteur de l’Autolib’ de Paris n’en est pas à sa première intervention en Afrique puisqu’il a déjà procédé à la même dotation auprès de l’université Félix-Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire en octobre 2013. Il a pris en charge la totalité des investissements requis pour la mise en place de ce service. Au total, près de 2 millions d’euros ont ainsi été injectés, une somme qui couvre à la fois la valeur des bus électriques et des installations de charge.

Recharge solaire

Les BlueBus de l’université de Yaoundé couvriront 17 arrêts, de quoi leur permettre d’exploiter pleinement l’autonomie de 150 km. Ils peuvent embarquer jusqu’à 22 passagers. Les BlueBus sont équipés de batteries Lithium-Métal-Polymère (LMP), fournies par la filiale Blue Solutions de Bolloré, et qui se rechargent grâce au soleil. Un bâtiment de 2 000 m² sur lequel sont installés 228 panneaux photovoltaïques fournis par le groupe Total a ainsi été construit pour capter l’énergie solaire en vue de le restituer à la batterie LMP. Vincent Bolloré, PDG du groupe qui porte son nom a déclaré qu’il ne s’agit « que d’un début » pour le Cameroun et l’Afrique. La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du président de la république du Cameroun, Paul Biya, et du premier ministre Philémon Young,

Station de charge en hydrogène : partenariat entre Toyota et FirstElement en Californie

Toyota, à travers sa branche américaine, vient de conclure un accord avec le fournisseur d’énergie FirstElement pour garantir à ce dernier un appui financier dans l’opérationnalisation et la maintenance de 19 nouvelles stations de recharge en hydrogène à installer à partir de 2015. Grâce ce nouveau partenariat, Toyota continue à préparer le marché au lancement prochain de sa première voiture à l’hydrogène grand public.

 

recharge en hydrogène

 

La branche américaine de Toyota a annoncé la conclusion d’un groupe d’accords financiers portant sur les infrastructures de recharge en hydrogène en Californie avec la start-up FirstElement Fuel Inc. À travers ce partenariat, le constructeur s’est engagé à assurer un financement à long terme des dépenses d’opération et de maintenance liées à de nouvelles stations, au nombre de 19, qui seront mises en place par FirstElement. D’après les termes de l’accord, ce dernier devrait développer un réseau intégré et fiable de stations de charge en hydrogène à travers la Californie et à des emplacements qui seront approuvés par Toyota tout en étant en conformité avec la feuille de route de déploiement de l’État. Le montant des financements à allouer reste à déterminer et sera fonction des subventions accordées à FirstElement par les autorités californiennes.

La Californie : un marché essentiel

Pour Toyota, ce partenariat constitue une opération logique à quelques mois de la commercialisation de sa première voiture à l’hydrogène de série, attendue dès 2015. Le succès de cette dernière dépend étroitement de la disponibilité des infrastructures de recharge comme l’a d’ailleurs souligné Robert Carter, vice-président de Toyota Motor Sales États-Unis, lors de la présentation officielle de la FCV-R durant la dernière CES de Las Vegas. « Les premières années en Californie seront une période critique pour la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène », a-t-il ainsi réitéré avant d’ajouter que la collaboration avec FirstElement permet également et surtout au constructeur de « montrer aux futurs propriétaires que Toyota contribue à garantir la disponibilité des stations de recharge en hydrogène, peu importe la marque de véhicule sur le capot ».