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Marché chinois : déjà 25 000 commandes pour ZAP

Le constructeur américain ZAP et son partenaire chinois Jonway ont révélé qu’ils comptent déjà 25 000 commandes en Chine pour leurs véhicules électriques urbains Urbee et Sparkee. Ces deux modèles dont les prix promettent d’être très attractifs arriveront sur le marché en juin.

La ZAP Jonway Sparkee

La ZAP Jonway Sparkee

ZAP, un petit constructeur de voiture 100 % électrique basé en Californie, aux États-Unis, a annoncé qu’il enregistre à ce jour 25 000 commandes pour ses modèles Urbee et Sparkee, développés en collaboration avec sa filiale chinoise Jonway Auto. La totalité de ces commandes a été effectuée par 30 concessionnaires chinois qui sont des partenaires de longue date de Jonway, notamment dans la distribution de motocyclettes. L’Urbee, un petit véhicule électrique utilitaire urbain doté d’une autonomie de 150 km, est le modèle qui attire le plus de convoitise. Il est considéré par les concessionnaires comme étant un produit parfaitement adapté aux exigences des villes chinoises et aux besoins des consommateurs locaux aussi bien en termes de qualité que de prix. Ce prix n’a pas encore été officiellement révélé, mais le constructeur promet que l’Urbee sera « tarifé d’une manière économique ».

Première livraison en juin

La Sparkee, une mini-citadine dotée d’une autonomie comprise en 120 et 180 km selon la batterie choisie et plus chère que l’Urbee, compte quant à elle 2 000 commandes.  Elle devrait coûter entre l’équivalent de 5 100 euros et 8 750 euros en fonction des équipements et de la finition choisis. La production des deux modèles a déjà commencé et les premières livraisons interviendront à partir du mois de juin de cette année. L’usine de Jonway ambitionne ainsi de sortir au moins 2 000 véhicules par mois à compter de cette date, ce qui permettra à ZAP d’honorer les 25 000 commandes d’ici environ 6 mois.  Quoi qu’il en soit, ces deux nouveaux modèles 100 % électriques constitueront des atouts importants qui permettra à ZAP de concurrencer les plus grands constructeurs européens, américains et asiatiques dans la conquête de ce nouvel eldorado de la mobilité électrique qu’est la Chine.

Nissan E-NV 200 : 100 exemplaires commandés par British Gas

La compagnie British Gas va intégrer 100 exemplaires de la Nissan E-NV 200 dans sa flotte après avoir été convaincue par les performances de l’utilitaire électrique. Les tests menés depuis novembre 2013 ont permis à l’E-NV 200 de parcourir sans problèmes près de 100 000 kilomètres.

 

e-NV200-British-Gas

 

Au terme d’un programme d’essai de 6 mois qui s’est avéré concluant, British Gas a décidé de faire l’acquisition de 100 Nissan E-NV 200. Cette commande consiste en une livraison immédiate de 50 exemplaires, tandis que les 50 autres intégreront la flotte automobile de la compagnie britannique d’ici la fin de cette année 2014. Cette information a été annoncée la semaine dernière durant le Commercial Vehicle Show 2014 au centre national d’exposition (NEC) de Birmingham. Présentée en première mondiale durant le Salon de l’automobile de Genève en mars 2014, l’E-NV 200 sera commercialisée pour le grand public à partir de juin. Pour British Gas, l’intégration définitive de ces 100 unités constitue une étape cruciale pour l’atteinte de son objectif d’électrifier au moins 10 % de son parc automobile d’ici 2015.

Déjà 100 000 km couverts

Lancé en novembre 2013, le programme d’essai ayant motivé British Gas à effecteur cette commande définitive a permis à 28 E-NV 200 de démontrer leurs performances en conditions hivernales. Les utilitaires électriques de Nissan ont parcouru près de 100 000 kilomètres et ont prouvé qu’ils sont capables d’assurer les opérations de dépannage et d’entretien requis par les clients de la compagnie de gaz surtout durant l’hiver. Pour mener à bien ce programme, British Gas a collaboré avec Hitachi Capital Commercial Vehicle Solutions et l’université de Gateshead. Le premier assurera d’ailleurs le financement de l’acquisition des 100 exemplaires de E-NV 200 et la gestion de la flotte de voitures électriques du fournisseur en gaz, tandis que le second a prodigué les formations nécessaires aux conducteurs.

Aéronautique : Airbus travaille sur l’hybridation

Airbus va développer une technologie hybride pour la production future de jets régionaux pour mieux s’attaquer à ce segment de marché. Le premier modèle opérationnel n’est pas attendu avant 2030 alors que le constructeur est déjà particulièrement avancé dans le secteur des avions 100 % électriques avec une production dès 2017 pour son prototype E-Fan.

 

The logo of Airbus Group, Europe's largest aerospace group, is pictured in front of the company headquarters in Ottobrunn, near Munich

 

Le groupe Airbus a annoncé qu’il envisage de lancer un avion hybride pour améliorer son positionnement dans le secteur des jets moyen-courrier. Destiné à permettre aux clients d’assurer des vols régionaux, le futur jet de 70 à 90 places aura recours à son moteur électrique durant les phases de décollage et d’atterrissage d’après les explications de Jean Botti, responsable de la technologie chez Airbus, dans le cadre d’une interview accordée aux journalistes à Munich. Grâce à l’hybridation, Airbus ambitionne de réduire la consommation de carburant de ses jets d’environ 75 %. Cette économie constitue un atout de poids pour inquiéter les leaders du marché, dont Bombardier, Embraer, ainsi que des constructeurs russe, chinois et japonais.

Pas dans l’immédiat

Ambitieux et révolutionnaire pour le secteur de l’aéronautique, le projet d’Airbus ne devrait toutefois pas être concrétisé dans un futur immédiat. Jean Botti a ainsi précisé que le développement de la technologie devrait prendre entre 15 à 20 ans. « J’aimerais avoir un prototype fonctionnel en 2030 », a-t-il notamment indiqué avant d’ajouter qu’Airbus travaille avec l’équipementier en électronique Siemens et le groupe Rolls Royce. Dans un premier temps, la compagnie se penchera sur la maturation de sa technologie d’avion 100 % électrique, technologie sur la base de laquelle il vient d’effectuer un premier vol officiel avec l’E-Fan, un biplace équipé de deux moteurs électriques de 60 kW. La production est prévue pour 2017 avec des versions améliorées par rapport au prototype.

Tesla : une usine en Chine pour bientôt

Pour permettre à ses véhicules électriques d’être plus compétitifs sur le marché chinois, Tesla Motors prévoit d’y installer une usine dans les prochaines années d’après son PDG. Un vaste projet de déploiement d’infrastructures de recharge sera également mis en œuvre.

 

tesla Model S

 

Durant une intervention dans le cadre de la Geekpark Conference à Pékin, Elon Musk, président-directeur général de Tesla Motors, a annoncé qu’il prévoit de fabriquer ses voitures 100 % électriques en Chine d’ici peu. « Quelque part dans les 3 ou 4 prochaines années, nous allons établir une manufacture locale en Chine », a-t-il déclaré. Il s’agit d’une opération logique pour le constructeur californien qui mise sur la Chine dès 2014 pour maintenir une croissance soutenue. Il vient notamment de commencer les livraisons du Modèle S, celle-ci étant disponible auprès de la première boutique Tesla à Pékin depuis le mois d’août 2013. Musk a indiqué qu’il « devinait » un volume de vente de 5 000 unités cette année, mais compte tenu du potentiel du marché chinois, Tesla pourrait faire bien plus si son modèle phare n’était pas grevé d’une taxe à l’importation de 25 % qui fait monter son prix à 88 500 euros.

Les infrastructures de charge ne sont pas en reste

Grâce à l’implantation d’une usine qui permettrait à Tesla de fabriquer le Modèle S sur place, ce dernier sera exempté de cette taxe et deviendrait beaucoup plus compétitif en termes de coût. Il pourrait être éligible aux nouveaux avantages financiers et subventions octroyées par le gouvernement chinois pour la promotion de la mobilité électrique. Pour concrétiser un tel projet, la compagnie californienne devra également s’allier à un constructeur local à travers un joint-venture, à l’instar de ce que font de nombreux grands constructeurs comme Volkswagen, Daimler, Nissan ou BMW. Elon Musk compte, en outre, déployer un vaste réseau de stations de charge pour faciliter la vulgarisation de ses véhicules. « La Chine est très importante pour le futur de Tesla et nous allons y effectuer un grand investissement en termes d’infrastructures de charge », a-t-il expliqué.

Salon de Pékin : BYD dévoile sa nouvelle stratégie, la mobilité verte à l’honneur

BYD Auto a révélé sa nouvelle stratégie dominée par véhicule écologique durant le Salon de l’automobile de Pékin 2014. Tous les futurs modèles devront ainsi consommer moins de 2 litres/100km tout en offrant des performances dignes d’une sportive.

 

BYD Tang

 

5-4-2, c’est les grandes lignes de la nouvelle stratégie que le constructeur chinois BYD a dévoilée au public dans le cadre du Salon international de l’automobile de Pékin 2014. Ces trois chiffres mystérieux traduisent une mise en avant de la mobilité verte sans baisse de performance. BYD promet ainsi que dans les prochaines années, tous ses modèles passeront de 0 à 100 km/h en moins de 5 secondes, pourront disposer de 4 roues motrices et consommeront au maximum 2 litres de carburant au 100 km.  « Dans le futur, toutes les voitures BYD seront capables d’atteindre ses trois nouveaux benchmarks », a notamment assuré le PDG de la compagnie, Wang Chuanfu. Ce dernier a tenu à préciser que cette vision intégrera aussi bien des véhicules à motorisation conventionnelle (thermique) que des modèles ayant recours aux énergies nouvelles.

Pas de perte de temps

BYD n’a pas perdu de temps pour présenter officiellement la première concrétisation de sa stratégie 5-4-2 en dévoilant la Tang à Pékin. Ce SUV, quatre roues motrices, embarque un groupe motopropulseur hybride composé d’un bloc essence 2 litres turbo et de deux moteurs électriques. Grâce à cette combinaison, elle passe de 0 à 100 km/h en 4,9 secondes et consomme moins de 2 litres au 100 km. Sa commercialisation est prévue pour cette année sur le marché chinois. Confiant quant aux performances de son SUV hybride, le PDG Chuanfu prévoit d’organiser une course entre la Tang et des modèles de la même gamme et promet une récompense de 10 000 yuans (environ 1 200 euros) par concurrent si elle se fait battre. Les prochains modèles à se conformer à la 5-4-2 arriveront en 2015 avec la Han et en 2016 avec le super-hybride Ming. 

Classe B électrique : Mercedes dévoile le prix pour les États-Unis

La Mercedes Classe B électrique coutera environ 30 000 euros aux États-Unis, avantages financiers non déduits. Le prix en Europe ne devrait pas s’éloigner de cette somme lors de son lancement prévu avant la fin de l’année.

 

mercedes classe B electrique

La branche américaine de Mercedes-Benz vient de communiquer le prix de la nouvelle Classe B électrique aux États-Unis qui sera de 41 450 dollars (environ 30 000 euros), hors frais de transport de 925 dollars (670 euros). Ce prix ne prend pas encore en compte les avantages fiscaux auxquels la Classe B électrique est éligible auprès de plusieurs États américains. Les premières livraisons interviendront mi-juillet pour les concessionnaires de 10 États, dont la Californie, New York, New Jersey et le Massachusetts. La couverture des 50 États est prévue pour 2015. Tous les modèles commercialisés bénéficieront de la garantie « Battery Coverage Plus » qui couvre tous défauts et défaillances éventuels du pack de batterie électrique sur une période de 8 ans ou 160 000 km, et inclut une assistance gratuite en cas de panne sur route.

Compétitif

La Classe B électrique arrivera en Europe quelques mois après ce lancement américain, normalement avant la fin de cette année 2014, et ce prix fournit une indication fiable quant à la somme que devront débourser les consommateurs du vieux continent. Quoi qu’il en soit, la compacte de la marque à l’étoile sera bel et bien compétitive comme l’a récemment promis Thomas Weber, membre du conseil d’administration de la maison mère Daimler. En France, elle pourrait être disponible à moins de 24 000 euros une fois que le bonus écologique de 6 300 euros est déduit. Au niveau de la concurrence, la BMW i3, directement ciblée par Mercedes à travers le lancement de cette Classe B électrique, est actuellement tarifée à 28 900 euros (bonus déduit).

Autopartage électrique : la Renault Zoe arrive à Nice

5 Renault Zoe ont rejoint la flotte 100 % électrique d’Auto Bleue, le service d’autopartage de Nice depuis le 26 avril dernier. D’autres exemplaires sont attendus d’ici la fin de l’année et le nombre de stations sera également revu à la hausse.

 

renault-zoe

 

Auto Bleue, le service d’autopartage de la Métropole Nice Côte d’Azur vient d’intégrer 5 Renault Zoe dans sa flotte. Disponible depuis le 26 avril dernier, ces petites citadines 100 % électrique de Renault rejoignent ainsi la flotte de près de 200 véhicules électriques de la compagnie. Elle se distingue par son autonomie réelle estimée  à 130 km en conduite moyenne, la plus importante dans la gamme proposée par Auto Bleue.  En effet, la Peugeot Ion, le seul modèle du même segment n’offre que 100 km d’autonomie tandis que les Peugeot Partner et Citroën Berlingo électrifiés ainsi que la Mia électrique ne proposent pas plus de 80 km en situation réelle. Auto Bleue présente ainsi la Zoe comme la solution idéale pour « partir à la découverte de l’arrière-pays ».

Extension au programme

Annoncée durant le mois de février de cette année, l’arrivée de la Zoe au sein de la flotte Auto Bleue était initialement prévue dès le mois de mars. Les habitants et visiteurs de la ville de Nice ont ainsi du patienter quelques semaines de plus et devront, en plus, se contenter de 5 véhicules alors que 20 exemplaires étaient au programme. D’ici peu, la flotte de Renault Zoe sera toutefois élargie tout comme le nombre de stations où elle serait disponible. À ce stade, la citadine n’est, en effet, présente qu’au niveau des stations Auto Bleue à l’Aéroport T2, Fabron, Gare Thiers Parvis, Saint-Lambert et Georges Ville. Le tarif de location est, quant à elle, comprise entre 5 et plus de 20 euros de l’heure en fonction de la formule d’abonnement choisi.

E-Fan : premier test public pour l’avion électrique Airbus

L’E-Fan, le premier avion électrique développé par Airbus a effectué son baptême de l’air officiel la semaine dernière. La production est programmée pour 2017, mais les modèles définitifs seront des versions améliorées de ce démonstrateur E-Fan 1.

 

e-fan avion electrique

 

Le groupe Airbus a procédé au premier test public de son avion 100 % électrique E-Fan à Mérignac, dans la Gironde, le 25 avril dernier, en présence du ministre de l’Économie, du redressement productif et du numérique, Arnaud de Montebourg. Ce premier vol public fait suite à des essais privés réalisés durant le mois de mars dernier. Il n’a duré que 10 minutes, mais le ministre a tenu à profiter de l’occasion pour vanter les mérites de cette « révolution dans l’aéronautique » et de ce « miracle de l’avion qui fait le bruit d’un sèche-cheveux domestique ». Révélé lors du Salon de l’aéronautique de Paris en 2013, ce petit appareil biplace qui reste à ce stade un avion-école se déclinera en modèles de production en 2017.

Des versions différentes pour la production

L’E-Fan embarque deux moteurs électriques développant un total de 60 kW qui alimentent chacune des hélices à calage variable de l’avion. Ces moteurs sont alimentés par un pack de batteries lithium-ion polymère composé de 120 cellules 40 Ah, 4 volts et fabriqués par KOKAM. Grâce à ce dernier, le démonstrateur présenté à Mérignac possède une autonomie de 45 à 60 minutes avec une vitesse de croisière de 160 km/h et une vitesse maximum de 220 km/h. Les versions de production seront toutefois différentes de cet E-Fan 1.0. Baptisés E-Fan 2 et E-Fan 4, ils seront respectivement dotés de deux sièges côte à côte (les sièges de l’E-Fan 1 sont en tandem) et de quatre sièges et leur autonomie dépassera les 3 heures. Airbus prévoit un volume de production annuel autour de 80 unités dans un premier temps.

Hybride rechargeable : les États-Unis resteront le plus grand marché pour les 10 prochaines années

Les États-Unis disposent et disposeront du plus grand parc automobile léger et hybride rechargeable au monde durant les 10 prochaines années d’après la dernière étude de Navigant Research. Parmi les métropoles, Paris fera partie des marchés les plus importants, au même titre de Los Angeles et Tokyo.

 

hybride rechargeable

 

Selon les dernières prévisions de la firme américaine Navigant Research, le marché américain restera le plus important des marchés nationaux en termes de vente de voitures hybrides rechargeables légères durant les 10 années à venir. Le volume total des véhicules écoulés est estimé à plus de 514 000 unités en 2023. Les États-Unis dominent déjà les débats actuellement avec le Canada avec un volume de vente de 100 000 exemplaires en 2013, contre 30 000 pour le Japon qui arrive en deuxième position. Les Pays-Bas, le premier marché européen en 2013, sont troisièmes avec 23 000 unités, juste devant la Chine et ses 17 000 unités. La France se retrouve pour l’instant assez loin dans ce classement, mais elle montera en puissance dans les prochaines années d’après les analyses de Navigant Research.

Paris bien placé parmi les plus grandes villes du monde

La compagnie spécialisée dans l’analyse des marchés des technologies vertes place ainsi Paris, juste derrière Los Angeles et Tokyo, parmi les villes les plus importantes en termes de flotte de véhicules hybrides rechargeables d’ici 2023. Son rapport fait notamment état d’un volume de vente annuelle de 25 000 unités en 2023, ce qui représentera environ 2,5 % de son parc automobile total. La capitale française restera donc le leader européen même si elle sera bien loin des 260 000 exemplaires en circulation à Tokyo. Elle sera également largement devancée par Oslo, la capitale de la Norvège, un des marchés les plus dynamiques au monde en termes de mobilité électrique, si l’on prend en compte la proportion des modèles hybrides rechargeables sur le total des véhicules en circulation.

Dubaï : des voitures électriques d’ici 2016

La ville de Dubaï veut rattraper son retard en termes de mobilité électrique en se fixant comme objectif de compter les premiers modèles 100 % électriques sur ses routes d’ici 18 mois. Le déploiement d’un réseau rationnel d’infrastructures de charge constitue l’une des priorités de l’Émirat pour réaliser ses ambitions.

 

dubai-voiture-électrique

 

Réputée pour ses bâtiments à la pointe de la technologie et ses infrastructures exubérantes, la ville de Dubaï, aux Emirats-Arabes-Unis, accuse un important retard par rapport aux autres mégalopoles en termes de mobilité électrique. Ce retard pourrait s’expliquer par le fait que l’Émirat fait partie d’un état disposant d’une des plus importantes réserves de pétrole du monde, mais la situation est sur le point de changer. « Je pense que vous allez voir des voitures électriques à Dubaï d’ici une année et demie », a ainsi déclaré Saeed Al Tayer, président de DEWA (Dubaï Electricity and Water Authority). Ce dernier a expliqué que la DEWA « vient juste de lancer sa stratégie » qui prévoit dans un premier temps l’introduction de 100 véhicules dans sa propre flotte pour réaliser un programme de test.

Feuille de route

Le déploiement des infrastructures de recharge fait également partie des éléments clés de l’initiative de la DEWA. Saeed Al Tayer annonce ainsi l’adoption d’une « feuille de route très claire » pour une répartition rationnelle des infrastructures. L’agence envisage de lancer une vaste collaboration avec les hôtels, les centres commerciaux et les bâtiments publics. Les essais préalables sont indispensables avant tout investissement d’envergure puisque le comportement des véhicules électriques dans les conditions de chaleur extrême reste à analyser. Actuellement,  seuls 10 modèles 100 % électriques sont à l’essai dans la ville de Masdar, Abu Dhabi. Le programme dubaïote constitue ainsi une avancée cruciale. Ces déclarations de Saeed Al Tayer sont issues de sa récente intervention lors de l’ouverture de l’exhibition sur l’eau, l’énergie, la technologie et l’environnement de Dubaï (WETEX), durant laquelle a également été exposée la Nissan Leaf.

Mia Electric : l’actuelle présidente bien placée pour la reprise

4 candidats se sont déclarés intéressés par une reprise du constructeur automobile Mia Electric depuis la faillite de cette dernière en mars 2014. Michèle Boos, présidente de la compagnie, et son allié, un consortium d’investisseurs allemands, figurent parmi les mieux placés.

 

MIA-ELECTRIC

 

Placé en liquidation judiciaire au mois de mars dernier, le constructeur français spécialisé dans les véhicules électriques, Mia Electric, intéresse 4 repreneurs quelques jours avant l’échéance du 5 mai. « Il y a quatre repreneurs, dont l’actuelle présidente Michèle Boos », a notamment déclaré Ségolène Royale, ministre de l’Écologie et présidente de la région Poitou-Charentes qui détient 12% des parts de la compagnie. Michèle Boos figure ainsi parmi les mieux placés. Elle a assuré qu’elle pouvait mettre 2 millions d’euros sur la table si elle est autorisée à supprimer quelques emplois. Celle qui est l’actionnaire principale actuelle de Mia Electric a, de surcroit, allié ses forces au consortium d’investisseurs allemands « Mia Generation », incluant le fabricant de batteries à hydrogène Magnum.

Rude concurrence

Parmi les autres candidats figurent la société NSD2 (Network Strategy Distribution Development), importatrice des camions électriques Modec en France, et appartenant à l’industriel Michel Albrand. NSD2 fait office de conseil en mobilité électrique auprès de quelques collectivités locales. E4V, l’actuel fournisseur de batteries électriques de Mia est également dans la course tout comme le groupe 4H Holding des Émirats Arabes Unis. Ce dernier a déjà repris le fabricant alsacien de voitures électriques Lumeneo et souhaite regrouper la production des deux marques auprès de son usine de Cerizay. Ségolène Royale a tenu à préciser que « le combat continue » pour Mia Electric qui va conclure des accords de partenariat avec Bolloré et Libner pour la fourniture de batteries électriques. L’audience qui désignera le repreneur officiel se tiendra le 5 mai 2014 auprès du Tribunal de commerce de Niort.

Fisker Karma : relance de la production en 2015, possible changement de nom

Le président par intérim de Fisker a révélé quelques détails quant au plan du constructeur après son rachat par Wanxiang, dont la reprise de la production de la Karma en 2015, la sortie de deux nouveaux modèles à partir de 2016 et l’ambition du groupe chinois de faire du constructeur américain une grande compagnie automobile.

 

fisker-karma

 

Lors d’une récente intervention médiatique, Roger Brown, président par intérim de Fisker Automotive,  a annoncé que le constructeur américain prévoyait de commercialiser de nouveau la Karma vers la moitié de l’année 2015. La production de ce coupé hybride, le modèle phare de Fisker avant sa faillite, a été abandonnée en novembre 2012. Cette relance était toutefois au programme depuis le début du processus de reprise de la compagnie en 2013, processus qui a finalement abouti par son rachat par le groupe chinois Wanxiang. Ce dernier devrait ainsi s’assurer que la nouvelle version sera épargnée par les problèmes logiciels et d’approvisionnement en pièces ayant contrecarré le succès de la première génération qui ne s’est écoulée qu’à environ 2 000 exemplaires. Brown a ajouté qu’un modèle Break baptisé « Surf » et un modèle entrée de gamme, l’Atlantic, arriveront sur le marché respectivement en 2016 et 2017.

 

Une grande compagnie automobile

 

Roger Brown a également profité de l’occasion pour laisser entendre que la marque pourrait changer de nom. « Nous ne savons pas si nous allons garder Fisker Automotive comme dénomination de la compagnie », a-t-il notamment indiqué précisant que « les voitures seront les stars ». Il a toutefois tenu à préciser que le nouveau propriétaire, Wanxiang, n’est pas « tape à l’œil » et qu’il a investi dans la firme pour « bâtir une grande compagnie automobile ». Avant de redémarrer la production proprement dite, le nouveau Fisker devra, en autres, établir un nouveau siège, choisir une nouvelle implantation pour son usine (normalement il devrait garder celle de Delaware), et engager de nouveaux employés estimés à 200 personnes par Brown, à commencer par le président-directeur général titulaire qui sera connu d’ici 90 jours.

Volvo V 60 hybride rechargeable : maintenant disponible en finition R-Design

Volvo a décidé de proposer la V60 Plugin-Hybride (Hybride Rechargeable) en finition R-Design pour satisfaire les clients à la recherche de plus de sportivité, de distinction et de personnalisation. Les changements ne concernent que les éléments esthétiques, le groupe motopropulseur hybride étant resté le même. Cette version suréquipée coûtera 60 750 euros.

 

volvo V60 hybride rechargeable R-Design

 

Le constructeur suédois Volvo a annoncé que son modèle hybride rechargeable V60 Plugin-Hybrid peut désormais recevoir la finition R-Design moyennant un cout supplémentaire de 3 650 euros. Lancée en 2007, la R-Design a été créée pour mettre à la disposition du consommateur une Volvo plus affirmée, sportive, distinguée et personnalisée. Associée à l’efficacité du groupe motopropulseur hybride, elle devrait convaincre les clients les plus exigeants aussi bien en termes de performance, de luxe et d’économie de carburant. « Ajouter les attributs dynamiques R-Design à la V60 Plugin-Hybrid, le premier hybride rechargeable diesel au monde, va davantage élargir son attrait » a ainsi déclaré Alain Visser, vice-président senior en charge du marketing et des ventes auprès du groupe Volvo Automobile.  Une fois équipée en R-Design, la V60 hybride rechargeable sera facturée à 60 750 euros, bonus écologique non déduit, en France.

Sportivité mise en avant

La Volvo V60 Plugin-Hybrid R-Design se distingue par des équipements intérieurs et extérieurs uniques qui lui confèrent une touche sportive. À l’extérieur, le logo R-Design vient notamment s’inscrire sur la calandre et le véhicule est monté des jantes Ixion 18 pouces. À l’intérieur, les sièges sport sont de série avec un capitonnage fait d’un mélange nubuck noire et de cuir perforé. Les pédales et les tapis reçoivent également une touche sportive. La V60 Plugin-Hybrid R-Design garde toutefois toute l’instrumentation spécifique aux modèles de sa gamme de groupe motopropulseur. Ce dernier n’est d’ailleurs pas modifié et est toujours composé du bloc 2,4 litres turbo Diesel de 215 chevaux et du moteur électrique de 68 chevaux. Malgré cette puissance impressionnante, la V60 Plugin-Hybrid R-Design ne consomme que 1,8 litres/100 km (48 g de CO2/km).

Moto électrique : Yamaha va produire les PES1 et PED 1

5 mois après la présentation officielle des concepts durant le dernier Salon de Tokyo 2013, Yamaha a annoncé qu’il va produire les motos 100 % électriques PES 1 et PED 1 en 2016. Les spécifications techniques n’ont pas encore été communiquées, mais le constructeur nippon est certain de répondre à toutes les attentes de ses fans à travers ces deux nouveaux modèles.

 

yamaha moto electrique pes 1 et ped 1

 

Le constructeur japonais de deux roues Yamaha va lancer la production des motos électriques PES 1 (Passion, Electric, Street 1) et PED 1 (Passion, Electric, Dirt) d’ici 2016. C’est ce qui ressort du dernier rapport annuel publié par la firme. « Dans le domaine des sports motos, nous travaillons pour la création d’une nouvelle valeur avec des motos électriques sportives, dont nous ciblons un lancement dans deux ans, avec le développement de la compacte et sportive routière PES1 et de la PED 1 qui a été développée pour étendre la portée des véhicules électriques dans le monde du tout-terrain », peut-on notamment lire dans ce rapport. Les deux modèles ont été révélés sous forme de concepts durant le Salon international de l’auto de Tokyo, en novembre 2013.

Des véhicules conformes aux attentes de fans

À ce stade, Yamaha n’a pas communiqué tous les détails techniques de la PES 1 et de la PED 1. Il est cependant acquis que les deux modèles accueilleront un bloc électrique constitué par un moteur « brushless » à courant continu alimenté par une batterie lithium-ion. Sans révéler les spécifications, le constructeur affirme que « ces nouveaux modèles répondront aux attentes des fans de motos en termes d’opérationnalité tout en proposant les avantages de l’alimentation électrique et une expérience de pilotage nouvelle ». Les deux motos électriques partageront le même châssis central, mais la PES 1 est plus lourde avec un poids de 100 kg si la PED 1 ne pèse pas plus de 85 kg. Une récente vidéo diffusée par Yamaha a montré des bécanes ne pouvant pas dépasser les 100 km/h, mais il est probable que les versions de production soient plus rapides.

Recharge rapide multistandard : ABB obtient une certification européenne

  La nouvelle gamme de dispositifs de charge rapide multistandard pour voitures électriques et hybrides rechargeables du fabricant ABB a acquis la certification européenne pour les chargeurs rapides DC. La compagnie suisse peut désormais s’atteler au déploiement massif de ces bornes qui sont notamment compatibles CHAdeMO 1.0 et Type 2.

 

chargeur rapide multistandard ABB

 

La firme suisse ABB a annoncé le 23 avril dernier qu’il a passé avec succès le processus menant à la certification européenne pour les chargeurs rapides DC de sa gamme Terra 23/53. Cette certification délivrée par l’Applus IDIADA, la nouvelle agence indépendante espagnole, constitue une première dans l’industrie des recharges pour véhicules électriques. Les nouveaux chargeurs de la gamme Terra 23/53 sont multistandards et sont compatibles avec les normes CHAdeMo 1.0, la norme de la Commission européenne (prise de Type 2) ainsi qu’avec « les nouvelles directives de l’industrie » (référence à l’accord MOCCA ou Multi Outlet Charger Configuration Agreement) d’après le communiqué de presse d’ABB. Le processus a été entamé au mois de mars 2014, immédiatement après l’inauguration officielle de l’Applus IDIADA qui est le premier centre indépendant de certification en Europe.

 

Étape majeure avant le déploiement massif

 

Parallèlement au processus mené par l’Applus IDIADA, les chargeurs rapides multistandards ABB ont également fait l’objet de tests en condition réelle sur des modèles japonais et européens. Ces derniers ont notamment permis de vérifier la compatibilité du système avec des modèles équipés de l’ancien standard CHAdeMo 0.9.   L’obtention de ces reconnaissances constitue une étape préalable incontournable avant la commercialisation et le déploiement des dispositifs de recharge rapide aussi bien publics que particuliers. Wil van Gils, vice-président d’ABB, a d’ailleurs expliqué que sa compagnie « a choisi d’éviter de précipiter ses produits sur le marché » et a préféré se concentrer sur l’obtention des certifications adéquates pour assurer la qualité, la fiabilité et la sécurité nécessaire à un réseau professionnel de chargeurs pour véhicules électriques.

Land Rover lance la Range Hybride en Chine

Land Rover se lance à son tour à la conquête du marché chinois en présentant officiellement la version hybride de la Range Rover durant le Salon de l’automobile de Pékin 2014. Le mythique constructeur envisage de faire de la Chine un important marché pour ses véhicules premium.

 

Range-Rover-Hybrid-Long-Wheelbase

 

La marque britannique Land Rover a profité du Salon de l’automobile de Pékin 2014 pour présenter la version hybride de la Range Rover au public chinois. Ce SUV mythique sera ainsi le premier modèle hybride diesel à atterrir sur le territoire de l’empire du milieu qui est à ce jour le marché qui attise le plus de convoitise. Land Rover considère la Chine comme un marché potentiellement énorme pour ses nouveaux modèles hybrides premium. Le constructeur a même pris soin de considérer les préférences des consommateurs locaux pour le luxe et l’espace en choisissant de ne proposer que la version long-châssis de la Range Rover hybride. Les réservations, en Chine et à l’international, seront ouvertes à partir du mois de mai 2014 et les premières livraisons interviendront avant la fin de l’année.

Un trail de 16 000 km en guise de test

Dévoilée durant le Salon de Francfort de septembre 2013, la Range Rover Hybride est le premier modèle de Land Rover à accueillir un moteur électrique. Ce dernier développe 35 kW et est associé à bloc thermique 3 litres SDV6 diesel pour former un groupe motopropulseur développant 340 chevaux et 700 Nm de couple. Grâce à cette hybridation la Range Rover ne consomme que 6,4 litres/100 km en cycle et émet 169 g de C02/km. Elle peut toutefois atteindre une vitesse de pointe de 218 km/h et passer de 0 à 100 km/h en 6,9 s. Sa fiabilité et ses performances ont été démontrées à travers un voyage de 16 000 km organisés par Land Rover qui s’est achevé à Mumbai, en Inde, en octobre 2013.

 

Nouveau record : 431 véhicules rechargeables paradent à Montréal

La ville de Montréal a établi un nouveau record du monde en réunissant 431 véhicules électriques et hybrides rechargeables pour une parade historique sur l’île de Sainte-Hélène. L’organisateur de cette manifestation va homologuer ce record pour les livres de Guinness. La plupart des modèles électriques phares actuels ont été représentés, dont la Bluecar de Bolloré.

 

rassemblement voiture electrique montreal

 

La ville canadienne de Montréal a été le témoin d’un rassemblement record de voitures 100 % électriques et hybrides rechargeables en comptant 431 exemplaires réunis sur le circuit Gilles Villeneuve sur l’île de Sainte Hélène dans la soirée du vendredi 18 avril dernier. Cet évènement organisé par le Centre National du Transport Avancé (CNTA) dans le cadre de la célébration de la troisième édition de la « Journée Branchez-Vous » constitue un nouveau record du monde en la matière. Il a fait l’objet d’une demande d’homologation pour le livre des Guinness. Le précédent record ne compte que 305 modèles et a été réalisé à Zurich, en Suisse, au mois de juillet 2014. Pour cette tentative, les Montréalais sont venus avec des voitures électriques et hybrides, des camions et des motos électriques.

Rencontre des automobilistes « verts »

Parmi les modèles présents figurent les Nissan Leaf, Tesla Roadster et Modèle S, Mitsubishi i-MiEVs, Ford Focus électrique et la Chevrolet Volt. Les Bluecar du groupe Bolloré qui constituent la flotte du service d’autopartage Autolib’ Paris  sont également venues renforcer les rangs des véhicules participants. Les conducteurs ont exprimé leurs joies de voir un si grand nombre d’automobilistes « verts » réunis en seul endroit, ce qui leur permet de se sentir moins « isolé ». Deux politiciens du Parti Québécois, un ancien ministre des ressources naturelles et un ancien ministre de l’environnement, ont même participé à cette manifestation. Ils ont décrit les réalisations de leur gouvernement en matière d’électrification des transports jusqu’au début de mois d’avril 2014. La province du Québec prévoit d’ailleurs de renforcer son engagement pour la mobilité électrique en allouant un fonds d’un demi-million de dollars canadiens pour sa stratégie d’électrification 2013-2017.

Salon de New York : la BMW i3 voiture écologique de l’année 2014

La BMW i3 a été récompensée de deux trophées majeurs dans le cadre du Salon de l’automobile de New York avec les titres de voiture « verte » de l’année 2014 et de meilleur design de l’année 2014. La citadine 100 % électrique se voit reconnue pour son efficacité écologique obtenue aussi bien grâce à au groupe motopropulseur, qu’à son design et à son châssis en fibre de carbone révolutionnaire.

 

BMW i3 voiture verte de l'année

 

Pour cette année 2014, la BMW i3 succède à la Tesla Modèle S pour le titre de « World Green Car of The Year ». Le trophée a été remis au constructeur allemand dans le cadre du Salon de l’automobile de New York 2014 qui se déroulera jusqu’au 27 avril prochain. L’i3 a été choisie par un jury composé de 69 journalistes internationaux sur la base de critères relatifs à l’efficacité du moteur, aux émissions de particules et à la consommation de carburant. La citadine bavaroise s’est distinguée devant des concurrents aussi illustres que l’Audi A3 g-tron (fonctionnant au gaz naturel) et la Volkswagen XL1, grâce son taux d’émission de CO2 de 0g/km et son autonomie de 160 km. Cette dernière peut être considérablement augmentée grâce à un prolongateur en option qui consomme 0,6 litre/100 km de carburant.

La voiture idéale pour le 21ème siècle ?

Le Dr Ian Robertson, membre du conseil d’administration du groupe BMW AG, n’a pas caché sa fierté face à cette récompense en déclarant qu’il s’agit d’un « grand honneur ». Il a tenu à préciser que « la BMW i3 est un véritable véhicule durable, crée selon les besoins des cités du 21ème siècle, tout au long du processus de production ». Outre, son trophée écologique, l’i3 repartira d’ailleurs du Salon de New York avec une autre reconnaissance qu’est le titre de « World Car Design of the Year ». Cette récompense salue le fait que l’i3 ait été « créée à partir d’une feuille blanche dans un souci d’efficacité et en gardant à l’esprit les exigences des mégalopoles modernes ». Elle a surclassé des modèles comme la Mazda 3 et la Mercedes-Benz Classe C.

 

Daimler-BYD : la Denza dévoilée à Pékin

Daimler et BYD ont choisi le Salon de l’automobile de Pékin pour le lancement officiel du compact 100 % électrique Denza, le premier fruit du joint-venture conclu entre les deux constructeurs en 2010. Grâce à une batterie électrique lithium-fer-phosphate, le véhicule dispose d’une autonomie de 300 km.

 

BYD Daimler Denza voiture electrique

 

BYD Daimler New Technology (BDNT), le joint-venture formé par le groupe chinois et le constructeur allemand en 2010, a présenté officiellement la version de production de sa première voiture 100 % électrique, la Denza, durant le Salon de l’automobile de Pékin 2014. Présentée sous forme de concept dans le cadre de l’édition 2012 du même Salon, ce compact inspiré du design de la deuxième génération de la Mercedes-Benz Classe B se distingue par sa batterie électrique lithium-fer-phosphate qui lui permet de revendiquer une autonomie de 300 km sur une seule charge. BDNT a d’ailleurs indiqué que l’association entre la technologie innovante de batterie de BYD et la qualité, la sécurité ainsi que l’expertise en termes d’ingénierie de Daimler constituent la force de la Denza qui est un véhicule moderne adapté aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels.

La fiabilité mise en avant

Côté groupe motopropulseur, la Denza profite du savoir-faire de Daimler et arbore un bloc électrique de 86 kW et 290 Nm de couple qui le propulse jusqu’à une vitesse de pointe de 150 km/h. L’autonomie de 300 km est rendue possible grâce à une batterie dotée d’une capacité de 47,5 kWh et qui se recharge complètement en 7 heures en charge lente sur prise domestique classique et en 1 heure en charge rapide. Avant ce lancement de la version de production, la Denza a suivi un programme de test intensif destiné à vérifier sa fiabilité et ses performances. Ces tests ont duré 18 mois et ont permis au véhicule de couvrir plus de 1,2 million de kilomètres dans des conditions variées mêlant chaleur et température extrêmement basse.   La commercialisation de la Denza est prévue pour septembre en Chine pour un prix commençant à 369 000 RMB hors avantages (environ 43 400 euros).

 

Véhicule électrique et hybride : Volkswagen dévoile ses plans pour la Chine

Conscient du potentiel énorme que représente le marché chinois des véhicules électriques et hybrides, le groupe Volkswagen va mettre en œuvre un plan ambitieux comprenant le lancement d’une dizaine de modèles d’ici 2017 à travers ses marques Audi, Bentley, Porsche et Volkswagen. Les investissements prévus se chiffrent à plusieurs milliards d’euros.

 

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En marge du Salon international de l’automobile de Pékin 2014, le groupe Volkswagen en dévoile un peu plus sur ses ambitions chinoises en termes de vente de voitures électriques et hybrides. « La Chine constitue notre plus grand marché et joue un rôle clé dans notre Stratégie pour 2018. Pour 2014, nous visons une croissance à double chiffre » a ainsi déclaré Martin Winterkorn, PDG de la compagnie. Pour parvenir à ses fins, le géant allemand va investir près de 13,5 milliards d’euros d’ici 2018, dans le cadre de ses joint-ventures avec First Automobile Works (FAW) et Shanghai Volkswagen, pour le développement des technologies vertes et d’usines efficientes. Volkswagen adresse ainsi un message clair à l’endroit de concurrents, dont Volvo, BMW et Daimler, qui sont de plus en plus nombreux à se ruer sur le marché chinois des véhicules à faible ou zéro émission depuis que le gouvernement accorde des avantages financiers à l’achat en faveur de ces derniers.

Plusieurs nouveautés attendues dès cette année

« Ici en Chine, nous sommes désormais sur la route d’une future mobilité exempte d’émission (de CO2) », renchérit Winterkorn. À compter de cette année 2014, plusieurs modèles électriques et hybrides sont ainsi attendus à commercer par le Volkswagen e-Up ! et e-Golf, disponibles dans la seconde moitié 2014. En 2015, deux modèles hybrides rechargeables, l’Audi A3 e-tron et la Volkswagen Golf GTE, viendront prêter main-forte à la Porsche Panamera SE Hybride. À partir de 2016, l’Audi A6 Hybride rechargeable et une nouvelle limousine hybride Volkswagen seront spécialement produites auprès des usines de FAW et Shanghai Volkswagen et pour le marché chinois. La première Bentley hybride rechargeable qui est présentée en première mondiale à Pékin devrait également être commercialisée en Chine, avec un futur SUV dès 2017.

Voiture électrique : au tour de Siemens de s’engager sur le marché chinois

Siemens a choisi de s’allier avec le constructeur local BAIC pour tenter de conquérir le marché chinois des véhicules électriques. Le joint-venture a été signé dans le cadre de Salon de Pékin 2014 et devrait aboutir sur un modèle 100 % électrique de série dès cette année.

 

siemens-BAIC

 

Le potentiel énorme du marché chinois des véhicules électriques continue d’attirer les plus grandes firmes européennes et américaines puisque c’est l’équipementier allemand Siemens qui se lance à son tour dans la conquête de ce dernier à travers un joint-venture avec le constructeur BAIC (Beijing Automotive Industry Holding). Xu Heyi, président du groupe chinois, a notamment reconnu qu’avec Siemens, ils vont « tracer le chemin pour une plus grande part de l’e-mobilité sur les routes de demain » étant donné l’importance respective des deux compagnies dans leurs secteurs. L’accord a été conclu durant le Salon international de l’automobile de Pékin 2014. Dans le cadre de ce partenariat, Siemens devrait ainsi fournir des composants pour les groupes motopropulseurs électriques, dont des électroniques de puissance et des moteurs électriques, destinés à équiper des véhicules de la marque chinoise.

100 000 exemplaires par an

La production du premier modèle électrique issu de cette nouvelle collaboration entrera en production dès cette année 2014, même si le volume sera initialement limité. La production de masse débutera quant à elle en 2015 auprès de l’usine de BAIC à Pékin, en Chine. À terme, les deux compagnies se fixent un objectif ambitieux de 100 000 exemplaires par an. Les gammes concernées seront les BAIC Classe S, C et L et les puissances des moteurs électriques varieront entre 45 et 200 kW. Siegfried Russwurm, membre du conseil d’administration de Siemens AG affiche une confiance absolue quant au succès du projet avec BAIC qu’il considère comme un joint-venture entre deux « fortes marques ». Ces dernières auront fort à faire avec une concurrence déjà bien installée, que ce soit au niveau des constructeurs locaux comme BYD, qu’internationaux comme Audi et Volvo et bientôt Volkswagen.

Salon de Pékin 2014 : Audi révèle un concept tout-terrain TT

Après les esquisses dévoilées au début du mois d’avril 2014, Audi a présenté officiellement son nouveau concept de crossover hybride baptisé TT Offroad Concept.  Il préfigure un nouveau modèle de la famille TT et ne devrait finalement représenter la prochaine Q4. Son groupe motopropulseur développe plus de 400 chevaux pour une consommation d’essence annoncée inégalable.

 

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A l’occasion de l’ouverture officielle du Salon international de l’automobile de Pékin 2014 le 20 avril dernier, Audi a levé les voiles sur le concept-car dont il a publié les premières esquisses au début de ce mois d’avril. Baptisé TT Offroad Concept, ce SUV hybride « fournit un regard sur la manière dont le constructeur imaginerait un nouveau modèle dans la future famille TT » comme l’a expliqué le Dr Ulrich Hackenberg, membre du conseil d’administration d’Audi. Ce crossover hybride aurait ainsi de fortes chances de rejoindre les lignes d’assemblage de l’usine d’Ingolstadt, mais sous la gamme TT et non comme étant la future Q4 comme les récentes spéculations  le laissaient penser. « Il combine les gènes sportifs de la TT et les avantages d’un compact SUV Audi », a notamment déclaré Hackenberg.

Puissance et efficacité énergétique

Audi a également profité de ce lancement officiel pour effectuer une présentation plus détaillée du groupe motopropulseur hybride de cette TT tout-terrain. Cherchant avant tout à prouver que l’hybridation n’implique pas une baisse de performance chez Audi, la marque aux anneaux a associé un bloc essence 4 cylindres, 2 litres de 292 chevaux à deux moteurs électriques installés à l’avant et à l’arrière et développant chacun 40 kW et 85 kW. L’ensemble permet à la bête de disposer d’une puissance totale de 408 chevaux et 650 Nm de couple. En mode quatre roues motrices, l’Audi TT Offroad Concept peut ainsi atteindre les 100 km/h en 5,2 secondes et une vitesse de pointe de 250 km/h. Les performances écologiques sont aussi au rendez-vous avec une consommation estimée à 1,9 litres/100km et un taux d’émission de 45 g de CO2/km.

Salon de Pékin 2014 : Volvo va présenter la S60L PPHEV

Le constructeur suédois Volvo a annoncé qu’il procédera au lancement officiel de son dernier concept car hybride, la S60L PPHEV, durant le prochain Salon international de l’automobile de Pékin à partir du 20 avril 2014.

 

Volvo+S60L+Petrol+Plug-in+Hybrid

 

Initialement prévue pour le marché chinois, cette berline hybride rechargeable y sera commercialisée dès le début de l’année 2015. Comme l’indique sa dénomination PPHEV (Petrol Plugin Hybrid Electric Vehicle), la S60L sera dotée d’un bloc moteur à essence, contrairement à son prédécesseur, le SUV V60 PHEV. Le choix de cette combinaison essence-électrique se justifie par la volonté du constructeur de « proposer au conducteur une association exceptionnelle entre un plaisir de conduite dynamique et une superbe économie de carburant ». Peter Mertens, vice-président exécutif en charge des Recherche & Développement de la compagnie n’a d’ailleurs pas hésité à affirmer que le groupe motopropulseur de la S60 L PPHEV est celui qui est le plus avancé parmi les technologies qu’il a développées.

 

Plus de 300 chevaux et 2 litres/100km de carburant

 

La S60 L Concept accueille la même technologie d’électrification que la V60 Hybride rechargeable. Cependant, sur la berline, le moteur diesel de la V60 sera remplacé par un bloc essence à 4 cylindres, 2 litres turbo de la toute nouvelle famille Drive-E. Ce dernier offre une puissance de 238 chevaux et 350 Nm de couple qui viendront s’ajouter aux 68 chevaux et 200 Nm du moteur électrique, ce qui est suffisant de propulser le véhicule de 0 à 100 km/h en 5,5 secondes. Malgré ses performances, le constructeur annonce une consommation de 2 litres/100km et une émission de CO2 de 50g/km. Grâce à une batterie électrique lithium-ion de 11,2 kWh, la S60 L PPHEV peut tenir 50 km en mode 100% électrique. L’autonomie totale dépasse quant à elle les 1 000 km. La batterie se recharge totalement en moins de 4,5 heures sur les prises domestiques standards.

 

Voiture à l’hydrogène : Toyota prudent concernant le marché européen

Toyota ne prévoit de lancer qu’une quantité limitée de voitures à pile à combustible à l’hydrogène en Europe au moment de lancement de cette technologie prévu pour 2015, par peur d’une insuffisance d’infrastructures de charge. Les marchés américain et nippon seront ainsi priorisés, mais le constructeur est confiant quant au futur succès global de ses nouveaux modèles écologiques.

 

Toyota-voiture à l'hydrogène

 

Alors que Toyota prévoit de commercialiser son premier modèle à pile à combustible à l’hydrogène l’année prochaine, les responsables du constructeur nippon préfèrent rester prudents à propos du succès immédiat de la technologie en Europe. Didier Leroy, président de Toyota Motor Europe a ainsi révélé que sa compagnie allait commencer par « un nombre raisonnable de voitures en Europe » tout en précisant que si le volume sera limité, les voitures à l’hydrogène Toyota seront bien « visibles dans les rues ». Leroy met en avant l’insuffisance d’infrastructures de charge et les blocages que pourrait rencontrer le projet européen H2 Mobility pour justifier son appréhension. Comme prévu, les marchés américains, surtout la Californie, et japonais seront ainsi privilégiés puisqu’ils sont déjà assez avancés en termes de déploiement des infrastructures nécessaires.

 

La confiance malgré tout

 

Malgré cette prudence, Toyota a cependant tenu à réaffirmer sa confiance quant au succès de la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène dans l’industrie automobile. Le constructeur considère le développement de cette dernière comme « une étape majeure, mais logique » après la réussite du système hybride essence-électrique lancé il y a 15 ans. Karl Schlicht, vice-président exécutif de Toyota Motor Europe, s’attend à ce que le même processus ayant mené à l’adoption des modèles hybrides Toyota par les consommateurs se répète pour les modèles à l’hydrogène. « Il y a encore un long chemin à parcourir, comme pour toute technologie révolutionnaire, mais souvenez-vous que c’est ce qui a été dit à propos de l’hybride il y a seulement 10 ans », a-t-il notamment déclaré.

MG : un concept 100 % électrique pour ses 90 ans

La marque britannique MG a dévoilé un concept 100 % électrique dénommé Dynamo, à Londres, pour marquer son 90ème anniversaire. Les informations techniques sur le modèle restent élémentaires à ce stade, mais il devrait se distinguer par sa capacité à se recharger très rapidement.

 

MG-Dynamo electrique

 

Dans le cadre de la célébration de son 90ème anniversaire, le constructeur britannique MG présente officiellement un modèle compact électrique sous la forme d’un concept baptisé Dynamo. Cette petite citadine est exposée au siège de la SMMT (Society of Motor Manufacturers and Traders) à Londres depuis le 16 avril dernier et jusqu’au 28 avril. Le Concept Dynamo met en avant les dernières technologies développées par le constructeur de Longbridge en termes de design et d’ingénierie. Destiné à jauger et à mieux comprendre la demande du marché européen dans le secteur des petits véhicules électriques, il est le dernier né du centre technique européen du design du géant chinois SAIC Motor à Birmingham. SAIC Motor n’est autre que le propriétaire de la marque britannique depuis juillet 2005.

80 % de charge en ½ heure

Le concept présenté par MG à Londres n’est qu’une version « statique » d’après le communiqué de presse publié par le constructeur. Ce dernier n’a également pas fourni tous les détails techniques du groupe motopropulseur. Le moteur électrique devrait toutefois développer 70 chevaux et un couple de 114 Nm. L’autonomie est estimée à 80 km, ce qui est bien loin des performances des citadines électriques actuelles. La Renault Zoe et la BMW i3, les modèles phares du segment,  revendiquent respectivement 210 km et 200 km d’autonomie sur une seule charge. Cependant, à la différence des voitures actuellement disponibles sur le marché, la Dynamo se recharge à 80 % en à peine 30 minutes. MG n’a révélé aucune date de production, mais il est au moins certain que l’électrification fait désormais partie des plans de la marque britannique.

Voiture hybride : Suzuki va faire son entrée sur le marché

Après une première tentative ratée en 2003, Suzuki va revenir à la charge sur le marché nippon et européen des voitures hybrides à travers un modèle compact équipé d’un système hybride simplifié essence-électrique. Bien que ne permettant au véhicule de rouler en mode uniquement électrique, la technologie sera moins chère et plus simple à installer.

 

 

Pourrait-on bientôt assister au lancement d'une Suzuki Alto hybride?

Pourrait-on bientôt assister au lancement d’une Suzuki Alto hybride?

 

Après être resté longtemps dans l’ombre de ses imposants homologues et concurrents nippons Toyota, Mitsubishi, et Nissan, Suzuki a décidé de se lancer dans la commercialisation d’un modèle hybride. Basé sur un système hybride essence-électrique « simplifié », ce véhicule est destiné à permettre au constructeur de survivre dans une industrie de plus en plus compétitive en termes d’économie de carburant.  « Les attentes des consommateurs en matière d’efficacité énergétique augmentent non seulement au Japon et en Europe, mais également au sein des marchés émergents et même les fabricants de petites voitures comme Suzuki auront besoin d’améliorer cette efficacité », a notamment admis Osamu Honda, vice-président exécutif de la compagnie, lors d’une récente intervention à la presse. Ce nouveau système sera introduit sur un modèle compact vendu au Japon et en Europe à une date qui n’a pas été révélé à ce stade.

 

Un système plus abouti, simple et moins cher

 

Suzuki a déjà expérimenté le système de récupération d’énergie fournie par le freinage, mais l’électricité obtenue n’a été exploitée que pour alimenter les équipements électroniques comme l’air conditionné et non pour l’accélération et le fonctionnement du groupe motopropulseur lui-même. En 2003, le constructeur a également développé un véritable système hybride essence-électrique baptisé « Twin Hybrid », mais les ventes ne sont jamais parvenues à décoller, ce qui a condamné sa commercialisation. Cette fois, Suzuki croit en sa technologie et cherche à se démarquer des systèmes similaires développés par Nissan ou Volkswagen par sa simplicité et son prix qui devrait être plus compétitif. Le système hybride du constructeur nippon ne peut cependant pas permettre au futur véhicule de rouler en mode tout électrique. Le vice-président Honda assure toutefois que son équipe espère mettre en place un système plus sophistiqué dans le futur.

Succès des véhicules électriques : une certitude pour Mitsubishi

Mitsubishi rejoint les rangs des constructeurs et autres industriels qui croient au succès inévitable des voitures électriques et hybrides. Pour son président, des changements dramatiques auront lieu sur le marché d’ici 10 ans grâce à une réduction des prix et à une augmentation de l’autonomie des batteries électriques.

 

mitsubishi motors voiture electrique

 

Pour Osamu Masuko, président de Mitsubishi Motors, « les véhicules électriques finiront par battre les véhicules à moteur thermique ». Cette prédiction n’a rien d’exceptionnelle, mais l(intervention du président du constructeur nippon se distingue par le fait qu’elle affirme que ce succès sera basé sur une baisse du prix des batteries électriques de l’ordre de 1/20 par rapport au niveau de 2009, accompagnée d’une multiplication par 7 de leur capacité. « Une fois ces situations atteintes, les moteurs thermiques ne pourront plus rivaliser », a-t-il notamment déclaré. Masuko a ajouté que si actuellement l’autonomie d’une voiture 100 % électrique se situe aux alentours de 200 km, elle atteindra 1000 km. Il estime que ces changements dramatiques devraient intervenir d’ici 10 ans.

Des limitations plus strictes 

Les limitations en matière d’émissions de CO2 de plus en plus strictes en Europe et en Amérique du Nord constituent également un facteur clé du succès des modèles électriques et hybrides rechargeables d’après Masuko. Des constructeurs comme Mitsubishi ne pourront pas se conformer à ces régulations sans recourir à l’électrification et à l’hybridation et seraient exposés à des sanctions financières, une situation inenvisageable pour la plupart d’entre eux. Osamu Masuko a cependant tenu à soulever les risques que constitue le contrôle exercé par la Chine, la Bolivie et le Chili sur la production du lithium brut. Ces pays utilisent souvent la situation à des fins politiques, ce qui pourrait priver l’industrie de cette matière première indispensable pour la fabrication des batteries lithium-ion équipant quasiment tous les modèles actuels.

BMW i3 : augmentation de la production confirmée

Pour répondre à une demande plus importante que les prévisions initiales et en anticipation du lancement de l’i3 sur le marché américain, BMW a décidé de rehausser le volume de production de la citadine 100 % électrique en Allemagne. Désormais 100 unités par jour sortiront de l’usine de Leipzig.

 

bmw i3

 

Le plus grand constructeur de véhicules de luxe, BMW, a annoncé sa décision d’augmenter le volume de production de sa citadine électrique i3 de 43 % pour satisfaire une demande qui a dépassé les attentes initiales.   Désormais, l’usine de Leipzig, en Allemagne, va assembler 100 exemplaires par jour contre 70 auparavant d’après Harald Krueger, responsable production auprès de la compagnie. Ce dernier a précisé que depuis le début de cette année 2014, BMW a déjà produit 5 000 i3. A ce rythme, et même sans le changement de plan, les lignes d’assemblage bavaroises auraient sorti un total de 20 000 unités, soit deux fois les prévisions initiales établies en novembre 2013, au moment du début de la commercialisation de la petite citadine 100 % électrique.

Succès américain en vue

Cette augmentation de la production constitue également une anticipation du lancement américain de la BMW i3 cette année. « Les Etats-Unis seront le plus grand marché pour l’i3 », a notamment déclaré Krueger. Déjà en octobre, Friedrich Eichiner, responsable financier de BMW, a révélé que le constructeur envisageait une hausse de production étant donné que 11 000 commandes étaient enregistrées avant la commercialisation du modèle. La situation devrait continuer à s’améliorer avec sa disponibilité aux Etats-Unis, qui est le premier marché mondial des voitures 100 % électriques à ce jour. De quoi permettre à BMW d’envisager tranquillement l’avenir et d’emmagasiner un maximum de confiance avant les grands débuts de son super-car hybrides à plus de 100 000 euros, i8 à partir de juin 2014.

 

Toyota Europe : 21 % des ventes sont des hybrides

Le groupe continue d’asseoir sa domination sur le marché européen des véhicules hybrides en enregistrant un résultat impressionnant de près de 47 500 exemplaires vendus, soit 21 % des ventes totales, durant le premier trimestre 2014. La Yaris Hybride, l’Auris Hybride et la Lexus IS 300 h sont les principaux artisans de ce succès.

 

toyota yaris hybride

 

Les modèles hybrides représentent 21 % des ventes réalisées par la branche européenne du groupe Toyota durant le premier trimestre de l’année 2014. C’est ce qui ressort des résultats publiés par le constructeur et qui fait également état d’un chiffre de 225 152 exemplaires écoulés tout modèle confondu sur le vieux continent, soit une hausse de 14 % par rapport aux résultats de la même période en 2013. Grâce à cette performance, Toyota reste le leader européen en termes de ventes de voitures hybrides. En France, la situation n’est pas différente de celle de la plupart des pays européens puisque Toyota et Lexus écrasent la concurrence représentée par les marques locales Peugeot et Citroën avec plus de 6 000 exemplaires vendus entre janvier et avril 2014.

Yaris, Auris, IS 300h : le trio gagnant

Le succès des déclinaisons hybrides des modèles Toyota en Europe durant ces trois premiers mois de 2014 est assuré par les compactes Yaris et Auris Hybrides, par l’Auris Touring Sports, et par la berline Lexus IS 300h. La Yaris Hybride compte à elle seule 15 305 ventes, soit une hausse de 34 % par rapport au premier trimestre de l’année dernière. Elle a notamment enregistré ses meilleurs résultats en janvier et février. L’Auris Hybride n’est pas en reste avec 9 451 unités écoulées pour la version compacte et 9 643 unités pour la Touring Sports, ce qui représente plus de la moitié des 38 289 Auris vendues par Toyota. La Lexus IS 300 h accapare, quant à elle, 80 % des ventes de la berline luxueuse avec 3 390 exemplaires.

Salon de Pékin : Lexus va dévoiler la NX 300 hybride

Le constructeur de luxe nippon Lexus présentera son premier crossover hybride lors du prochain Salon de l’automobile de Pékin 2014. Baptisé NX 300h, ce modèle devrait hériter du groupe motopropulseur installé sur l’IS 300h qui développe 223 chevaux et consomme moins de 5 litres/100km.

 

Lexus-NX-300 hybride

 

Lexus a annoncé qu’il va présenter officiellement son nouveau crossover NX 300 h durant le Salon de l’automobile de Pékin 2014 à partir du 20 avril, en attendant une commercialisation programmée durant l’automne 2014. Révélé pour la première fois sous forme de concept, baptisé LF-NX, lors du Salon de Francfort 2013 et exposé au public du Salon de Tokyo la même année, ce modèle marque l’entrée de la branche luxe de Toyota dans le segment des crossovers et SUV compacts de luxe. Outre la version hybride 300h, la NX sera proposée en version essence atmosphérique, la NX 200, et en version essence turbo, la NX 200t. Grâce à ces trois déclinaisons, le constructeur nippon est désormais armé pour concurrencer les Audi Q3, BMW X3 et Mercedes GLK qui ont longtemps dominé le marché européen. Il se démarque même puisqu’aucune de ces Allemandes n’est disponible en version hybride.

223 chevaux, 4,3 litres/100km

Les spécifications techniques de la NX 300 h n’ont pas encore été communiquées par Lexus, mais le groupe motopropulseur devrait, sauf revirement, être similaire à celui de la berline IS 300h. Celui-ci offre une puissance de 223 chevaux grâce à un bloc thermique 4 cylindres 2,5 litres essence de 181 chevaux et à un moteur électrique de 143 chevaux. La consommation de carburant devrait se situer autour de 4,3 litres/100km pour une émission de CO2 de 99g/km. Le design est moins impressionnant que celui du concept LF-NX, mais le crossover est tout de même stylé avec notamment des optiques et une calandre trapézoïdale très réussies. À l’intérieur, Lexus innove en proposant un chargeur sans fil pour téléphone portable, un écran central tactile, et des poignets de porte inédits équipés de barillets de serrure dissimulés et éclairés.

Recharge électrique : Advansolar présente une station solaire mobile

Le fabricant français Advansolar vient de lancer le SunPod Expo, une station de charge solaire pliable et transportable capable de charger simultanément trois véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Il est présenté comme un outil promotionnel idéal pour les professionnels de la mobilité électrique désireux d’améliorer leur visibilité et leur éco-responsabilité.

 

sunpod_expo-station de charge solaire

 

Advansolar continue d’innover dans le domaine des stations de charge pour véhicule électrique en lançant officiellement le SunPod Expo, une station de charge solaire compacte, démontable et mobile. Inspiré du SunPod Auto, une station solaire dévoilée en 2013 et dont il constitue une sorte de version réduite, le SunPod Expo est un « démonstrateur unique pour la mise en avant de la technologie de la recharge électrique » d’après la start-up niçoise. Grâce à ses trois panneaux photovoltaïques, la station solaire peut recharger simultanément 3 voitures. Malgré ses 2 mètres de haut, ses 4,5 mètres d’envergure et ses 400 kg, le SunPod Expo peut être plié et transporté dans une simple fourgonnette. Les clients intéressés peuvent choisir entre une vente au comptant et une location longue durée et demander des coloris personnalisés.

Gage de visibilité et de modernité

Le SunPod Expo s’adresse avant tout aux clients, professionnels de la mobilité électrique, à la recherche de visibilité durant les évènements comme les salons professionnels et grand public. Il peut également être installé sur les sites de la compagnie pour démontrer l’éco-responsabilité de celle-ci. Advansolar a d’ailleurs eu l’idée de développer ce dispositif unique suite à une demande spéciale formulée par Schneider Electric en 2013. Ce dernier expose actuellement le SunPod Expo sur son site Horizon à Carros. Christophe Bourgue, directeur de ce site, a justifié cette sollicitation par la volonté de sa compagnie de « mettre en avant sa technologie de recharge de véhicules électriques de manière innovante et impactante, tout en l’associant à l’énergie solaire pour communiquer sa croyance aux énergies renouvelables ».

Mercedes-Benz classe B électrique : début de la production en Allemagne

La Mercedes-Benz Classe B Electric Drive vient d’intégrer les chaînes de production du constructeur allemand et devrait atterrir sur le marché européen avant la fin de cette année 2014. Destinée à concurrencer l’i3 de BMW, elle s’est armée d’un groupe motopropulseur 100 % électrique issu de Tesla Motors.

 

mercedes classe b electrique

 

Mercedes-Benz a lancé la production de série de la version 100 % électrique de la Classe B dans son usine allemande de Rastatt. Cette dernière devrait être disponible auprès des concessionnaires de la marque à partir de juin 2014 pour le marché américain et un peu plus tard en Europe. Ce modèle électrique, basé sur la seconde génération (2014) de la Classe B, a été présenté officiellement durant le Salon de l’automobile de New York durant le mois d’avril 2013. Il fait suite au concept Classe B E-Cell Plus du Salon de Francfort de 2011. Cette Classe B Electric Drive se positionne ouvertement en concurrente de la BMW i3, commercialisée depuis novembre 2013. Thomas Weber, membre du conseil d’administration de la maison mère Daimler AG, a d’ailleurs indiqué récemment qu’elle allait battre l’i3 non seulement en termes d’autonomie et de vitesse, mais également au niveau des chiffres de vente.

 

Un cœur venant de Tesla

 

Pour parvenir à ses fins, Mercedes-Benz n’a pas hésité à faire appel au savoir-faire de Tesla Motors, dont Daimler détient 4% des parts sociales. Le manufacturier de la Modèle S a ainsi fourni le groupe motopropulseur de la Classe B Electric Drive. Ce dernier développe pas moins de 177 chevaux et 338 Nm de couple. D’après les dernières données communiquées par Mercedes, ce bloc 100 % électrique permet à la Classe B Electric Drive de passer de 0 à 100 km/h en 7,9 s et d’atteindre une vitesse de pointe de 160 km/h (limitée électroniquement). Grâce à une batterie lithium-ion de 28kWh Tesla, l’autonomie revendiquée est de 200 km. Quant au prix, Weber s’est contenté de préciser qu’il sera « extrêmement compétitif ». Il devrait tourner autour de 30 000 euros, hors bonus écologique.

 

Mercedes-Benz : 4,3 % d’émissions de CO2 en moins en 2013

Mercedes-Benz a diminué la moyenne des émissions de CO2 de ses modèles européens de 4,3 % entre 2012 et 2013 et affiche désormais un taux de 134 g/km. Ce résultat est encore loin de la nouvelle limitation européenne de 95 g/km d’ici 2020, mais le constructeur allemand affiche une confiance inébranlable.

 

mercedes hybride

 

Le constructeur allemand Mercedes-Benz a annoncé que l’année dernière, il est parvenu à réduire les émissions de CO2 des modèles qu’il commercialise en Europe de 4,3 % par rapport au niveau de 2012. Le taux d’émission moyen est ainsi passé de 140 g de C02/km à 134g/km. En termes de consommation de carburant, ces chiffres se traduisent par une moyenne de 5,4 litres/100km, soit une baisse de près de 25 % depuis 2007. La compagnie indique qu’elle propose à ce jour plus de 50 modèles émettant moins de 120 g/km et 71 modèles à moins de 130g/km. Parmi les modèles hybrides les plus écologiques figurent la B 180 CDI BlueEfficiency Edition, avec 3,8 litres/100 km et 98 g de CO2/km et la C180 BlueTEC et ses 99 g de CO2/km. La S 500 Hybride rechargeable, prévue pour une commercialisation au cours de cette année 2014, revendique même 69 g de CO2/km, ce qui constitue un record absolu dans sa catégorie des berlines de luxe.

Leader des manufacturiers premium  

Malgré cette baisse conséquente de 4,3 %, Mercedes est encore loin des objectifs de limitation des émissions de CO2 fixés par l’Union européenne pour 2020. Cette dernière impose un taux d’émission moyen de 95g/km d’ici cette date, ce qui signifie qu’il reste encore 39g/km à supprimer pour la marque à l’étoile. Cette dernière se montre toutefois confiante. Thomas Weber, membre du conseil d’administration de Daimler AG, la maison mère de Mercedes-Benz, a ainsi déclaré que grâce à ses initiatives technologiques, ce dernier a déjà atteint son objectif de devenir le leader des constructeurs premium en 2020, en termes d’efficacité écologique. Le groupe n’a d’ailleurs pas lésiné sur les moyens pour parvenir à ses fins avec pas moins 3 milliards d’euros investis dans la Recherche et Développement pour les technologies « vertes ». Outre l’hybridation, Daimler développe également l’électrification et la pile à combustible à hydrogène.

Audi : une A6 e-tron pour le marché chinois

Audi renforce son positionnement sur le marché chinois des véhicules premium écologiques à travers la production d’une A6 e-tron hybride rechargeable en collaboration avec la firme locale FAW. Les spécifications techniques n’ont pas été communiquées, mais l’on sait que la berline dispose d’une autonomie de 50 km en mode 100 % électrique.

 

audi A6 e-tron

 

La marque aux anneaux a annoncé le début de la production en Chine d’une A6 e-tron en partenariat avec le groupe FAW (First Automobile Works). Cette berline hybride rechargeable sera basée sur la version chinoise de l’A6 qui est plus longue que l’européenne. Elle a été spécialement développée pour le marché de l’empire du Milieu, le marché le plus important pour Audi. Martin Kuehl, porte-parole du constructeur en Chine, a expliqué le choix de la technologie hybride rechargeable par le souci de procurer une certaine indépendance au conducteur, ce dernier n’étant pas limité dans ses déplacements par la disponibilité des bornes de recharge contrairement au recours à l’électrification à 100 %. Malgré tout, l’A6 e-tron propose tout de même une autonomie en tout électrique de 50 km grâce à l’utilisation de la dernière technologie de batterie électrique mise au point par la marque.

 

Leader du marché premium chinois

 

À travers cette A6 e-tron, Audi compte asseoir davantage son leadership sur le marché chinois. « Nous sommes le leader du marché dans le segment premium et nous allons continuer systématiquement  à exploiter les technologies efficientes » a notamment déclaré le Dr Dietmar Voggenreiter, le président d’Audi Chine. Ce dernier a ajouté qu’il s’agit également pour sa compagnie d’un moyen de « supporter les efforts du gouvernement chinois dans ses objectifs de réduction de la consommation de carburant ». Cette A6 e-tron rejoint une pléiade de modèles hybrides comme la Q5 Hybride Quattro, l’A6 Hybride (non rechargeable), et l’A8 H Hybride. Ils seront bientôt rejoints par l’A3 e-tron. Aucune information sur la disponibilité européenne de l’A6 e-tron n’a été communiquée pour l’instant. Les consommateurs du vieux continent devront ainsi se contenter de la version hybride non rechargeable jusqu’à nouvel ordre.

 

 

 

Fin de la commercialisation de l’Insight hybride : Honda en dévoile plus sur les raisons

La faible demande qui a justifié la fin de la commercialisation européenne et américaine de l’Honda Insight hybride est due à un soutien marketing insuffisant d’après les révélations d’un haut responsable de la compagnie. Le fait d’être un « nouveau venu » n’a pas non plus aidé la dernière version de 2009 qui est encore disponible jusqu’à épuisement des stocks en France.

 

honda insight hybride 2014

 

Honda a annoncé durant le mois de février de cette année la fin de la commercialisation de la version hybride de l’Insight, en Europe et aux États-Unis. Une demande trop faible était alors avancée comme principale motivation de cette décision. Aujourd’hui, le constructeur nippon a admis que cette insuffisance de demande était essentiellement due à une campagne de promotion trop timide. « Nous n’avons jamais mis assez de muscle marketing derrière l’Insight », a notamment concédé Jeff Conrad, vice-président de Honda pour l’Amérique du Nord, durant une interview accordée à un magazine américain. Ce dernier a ajouté que la compagnie a dépensé « quelques dollars » en marketing, mais a voulu trop rapidement conquérir de nouveaux marchés, une initiative qui a aspiré tous les financements.

Nouveau venu

Jeff Conrad a également admis que le fait que l’Insight hybride était « un nouveau nom » dans le segment hybride ne l’a pas aidé. Certes, Honda faisait figure de pionnier en Europe, voire aux États-Unis où seule la Prius était commercialisée, au moment du lancement de la première génération à la fin des années 90, mais il a mis un intervalle de 3 ans entre la fin de cette dernière et la sortie du modèle actuel en 2009. Conrad explique ainsi que le modèle s’est bien vendu auprès des « loyalistes de la marque », mais n’a pas séduit le marché. Pour les nostalgiques ou pour ceux qui seraient intéressés au dernier moment, l’Insight hybride est encore disponible auprès des concessionnaires français jusqu’à épuisement du stock restant.

Salon de Pékin 2014 : un concept hybride préfigurant la Q4 chez Audi

Audi a publié trois esquisses d’un nouveau concept qu’il va présenter durant le Salon de Pékin 2014. Pressenti comme étant le prototype de la future Q4, ce crossover sera doté d’une motorisation hybride et possède toutes les armes pour s’imposer sur son segment de marché en cas de production.

 Audi praesentiert die Studie auf der Peking Motor Show 2014.

À quelques jours de l’ouverture du Salon international de l’automobile de Pékin, Audi a dévoilé les premières esquisses d’un concept car prenant la forme d’un crossover via les réseaux sociaux. Le modèle en question n’a été ni nommé, ni décrit par le constructeur allemand, mais au vu de son design, notamment son pavillon en arc de cercle, et de ses dimensions, il est fort probable qu’il s’agisse du concept de la future Q4. Plus compacte qu’une Q5 classique, et visiblement plus grande que la Q3, ce crossover 5 portes arbore les traits de design de la TT surtout à l’intérieur avec sa planche de bord et ses sièges sportifs. Ce n’est pas la première fois que la marque aux anneaux a recours aux teasers pour attirer l’attention des observateurs. En décembre 2013, elle a ainsi publié quelques esquisses d’un nouveau concept e-tron qui n’était autre que l’Allroad Shooting Break présenté à Détroit un mois plus tard.

Moteur hybride de 400 chevaux ?

 

Audi communiquera plus d’informations sur ce concept crossover à partir du 20 avril 2014, date d’ouverture du rendez-vous automobile chinois. Quoi qu’il en soit et s’il s’agit bien de la future Q4, dont la commercialisation est attendue pour 2015, le constructeur disposera d’une arme redoutable pour s’imposer dans la catégorie des crossovers hybrides. En effet, ce marché n’est actuellement occupé que par la Peugeot 3008 et la Kia Soul qui n’est pas encore commercialisée en Europe. Dans ce contexte, une Q4 hybride aurait de quoi séduire puisqu’elle devrait être basée sur la plateforme Volkswagen MQB et profiter d’un groupe motopropulseur similaire à celui installé sur l’Allroad Shooting Break. Ce dernier consiste en un bloc électrique de 2 litres associé à deux moteurs électriques. L’autonomie en tout électrique est de 50 km et la puissance développée peut atteindre les 400 chevaux.

Voiture hybride : Peugeot dévoile le concept Exalt

La marque au lion effectue un retour remarqué sur le devant de la scène des voitures hybrides à travers la présentation du concept Exalt. Cette « vision sublimée de la berline » bénéficie d’un groupe motopropulseur Hybrid4 essence de 340 chevaux en plus de son design attrayant.

 

peugeot hybride exalt

 

Peugeot a été plutôt discret ces dernières années dans le secteur de la mobilité électrique, mais le constructeur a décidé de réagir à l’approche du Salon international de Pékin en dévoilant son dernier concept hybride baptisé Exalt. La marque au lion va ainsi présenter un nouveau concept hybride après la 208 Hybride FE, un démonstrateur de technologie révélé en mars 2013 et exposé la dernière fois à Francfort en septembre de la même année. Bien que tous les détails sur l’Exalt ne seront communiqués qu’à partir du 20 mars, date d’ouverture du rendez-vous pékinois, Peugeot a indiqué que le groupe motopropulseur hybride développe une puissance combinée de 340 chevaux fournis par un système Hybrid4 essence. Ce dernier sera composé du bloc 4 cylindres 1,6 litre de 270 chevaux équipant la RCZ-R et d’un moteur électrique de 70 chevaux installé à l’arrière.

Exaltation du design

Comme son nom l’indique, cette berline coupée, conçue comme une continuation de l’approche initiée à travers le concept électrique Onyx de 2012, est destinée à « faire plaisir aux sens ». Son design radical et le choix des matériaux utilisés vont dans cette direction et le communiqué de presse publié par le constructeur pour l’annoncer insiste surtout sur les éléments de design. Comme sur l’Onyx, l’Exalt arborera ainsi une carrosserie faite d’une association d’un revêtement spécial inspiré de la peau d’un requin pour la partie arrière et d’acier nu pour le reste. L’intérieur est tout aussi soigné et original et intègre une collection de matériaux sophistiqués allant de la laine, au cuir âgé en passant par le bois d’ébène. L’habitacle est basé sur le concept i-Cockpit que Peugeot a lancé sur les dernières 208 et 308.

Saab 9-3 électrique : début d’une production limitée

Après 4 années d’attente, NEVS, le nouveau propriétaire de la marque suédoise Saab, a débuté la fabrication de 200 exemplaires de la 9-3 100 % électrique en vue de mener un programme de test en Chine. La production en série est programmée pour plus tard cette année et la commercialisation en 2015.

 

 

La Saab 9-3 2014 sur laquelle sera basée la version électrique.

La Saab 9-3 2014 sur laquelle sera basée la version électrique.

 

Le constructeur suédois Saab, racheté en 2012 par le groupe NEVS (National Electric Vehicle Sweden),  a lancé la production d’une version 100 % électrique de sa berline 9-3. À ce stade, il ne s’agirait que d’une production limitée destinée à livrer 200 exemplaires à l’État chinois de Qingdao dans le cadre d’un programme de test d’après les médias locaux qui ont révélé l’information. Ces 9-3 électriques sont d’ailleurs assemblées sur une ligne d’assemblage spéciale de l’usine Saab de Trollhättan, en Suède, et non sur celles destinées à accueillir la production de série. Ces 200 unités seront envoyées en Chine au plus tard durant l’été de cette année. La production de série commencera quant à elle durant l’automne 2014, ce qui devrait permettre à NEVS de maintenir son calendrier initial qui prévoit une commercialisation en 2015.

 

Plus de 200 km d’autonomie

 

Cette information qui n’a pour l’instant pas été confirmée par Saab constitue une bonne nouvelle par les fans de la marque qui attendent ce modèle électrique depuis 2010, année de présentation du concept e-power 9-3 au Salon de l’automobile de Paris. Depuis, la production de la version de série a été mainte fois repoussée à cause des problèmes financiers rencontrés par le constructeur. Ces 200 véhicules de tests ont été eux-mêmes commandés avant 2011. NEVS n’a communiqué aucun détail concernant les spécifications techniques de la 9-3 électrique, mais cette dernière devrait être équipée d’une batterie lithium-fer phosphate, une technologie qui est depuis des années la spécialité de la firme. Dans une première phase, l’autonomie sera d’environ 200 km, mais celle-ci est amenée à augmenter au fur et à mesure de l’avancement du développement de la batterie.

 

Voiture hybride rechargeable: le premier concept Bentley au salon de Pékin

Bentley a révélé son premier concept hybride rechargeable en vue d’une présentation officielle dans le cadre du Salon de l’auto 2014 de Pékin. Basé sur une Mulsanne, ce concept est un démonstrateur de technologie qui préfigure les futurs modèles hybrides de série de la marque à commencer par un SUV attendu en 2017.

 

bentley-hybrid-concept

 

Le temps où les voitures équipées d’une motorisation hybride étaient considérées comme ringardes est définitivement révolu. Bentley, le constructeur de modèle de luxe du groupe Volkswagen, a dévoilé son premier concept hybride rechargeable, un démonstrateur de technologie qui préfigure les futurs modèles de série de la compagnie. Basé sur une Mulsanne, ce concept sera exposé durant le Salon de l’automobile de Pékin 2014 à partir de 20 avril.  Bentley se revendique comme la première marque de luxe à présenter un hybride rechargeable et veut tirer vers l’avant le secteur tout entier. Le constructeur est sûr de son choix comme le montre le Dr Wolfgang Schreiber, son président. « Il n’y a pas de doute que la technologie hybride rechargeable est conforme aux valeurs de Bentley que sont un luxe sensationnel et une performance sans effort », a-t-il notamment déclaré.

90 % des modèles concernés

La technologie hybride rechargeable présentée à travers ce concept devrait être exploitée sur un modèle de série, un SUV, dès 2017 comme l’a révélé Bentley l’année dernière. D’autres modèles suivront les années suivantes et d’ici 2020, « au moins 90 % de la production seront disponibles en hybride rechargeable » toujours d’après Wolfgang Schreiber. Les spécifications techniques de cette nouvelle motorisation n’ont pas été communiquées à ce stade, mais le constructeur promet une réduction des émissions de CO2 de l’ordre de 70% et un gain de puissance à hauteur de 25 %. Aucun compromis sur le luxe, le design et le raffinement des voitures ne seront nécessaire selon Bentley et tous les modèles hybrides seront dotés d’une autonomie en mode 100 % électrique de 50 km au minimum.

Voiture électrique : la Renault Zoe s’attaque au marché norvégien

La Renault Zoe est commercialisée en Norvège depuis le 25 mars dernier avec une batterie livrée avec le véhicule à un prix débutant à 21 500 euros. Elle tentera de s’imposer dans la nouvelle capitale européenne des voitures électriques face à une forte concurrence qui a pris une petite avance.

 

renault-zoe-norvège

 

En quelques mois, la Norvège est devenue la capitale mondiale des voitures électriques en enregistrant record sur record en termes d’immatriculation de modèles neufs. Attiré par ce nouvel eldorado, Renault a décidé d’y lancer son modèle 100 % électrique phare, Zoe le 25 mars dernier. Ces débuts ont été soignés puisque la citadine a été accueillie dans le stade olympique d’Oslo où elle a été essayée par le ministre de l’environnement norvégien sous les yeux de l’Ambassadeur de France. Contrairement à ce qui est proposé dans l’hexagone, la Zoe sera livrée avec la batterie et une Wallbox de 3 kW en Norvège. Le prix commence à 21 500 euros pour la finition Life Easy, 23 800 euros en finition Easy Charge et 24 900 euros en finition Intens Supercharge, Wallbox de 11 kW inclus. La Zoe n’est pour l’instant pas compatible avec toutes les bornes publiques de recharge du pays et avec les prises domestiques, mais Renault prévoit de résoudre ce problème à travers l’installation future d’une cinquantaine de bornes auprès des supermarchés locaux.

Forte concurrence en vue

Le marché norvégien où les véhicules 100 % électriques ont atteint un record de 20 % de part de marché en mars 2014 représente une énorme opportunité pour le constructeur au losange pour dynamiser ses ventes. La Renault Zoe possède les atouts pour séduire les Norvégiens notamment en termes de prix. Une fois les exemptions de TVA à l’achat appliquées, elle devrait être plus que compétitive face à une concurrence représentée par la Volkswagen e-Up !, la Nissan Leaf et la BMW i3. Le modèle S, le leader du marché avec 1 493 immatriculations rien qu’au mois de mars dernier, combat pour l’instant dans une autre catégorie tant au niveau de sa tarification que de ses performances, mais la petite Française devrait se trouver une place de choix auprès des consommateurs norvégiens.