Citroën va présenter l’Aircross Concept hybride rechargeable à Shanghai pour marquer le passage de la barre des 50 millions de voitures vendues, l’importance du marché chinois pour la marque et l’intention de cette dernière de renforcer son agressivité sur le marché international.

Citroën a annoncé le début officiel d’un nouveau SUV hybride rechargeable sous la forme d’un concept lors de l’édition 2015 du Salon de l’automobile de Shanghai qui débute le 22 avril prochain. Baptisé Aircross Concept, le modèle est basé sur les lignes de la Cactus en termes de design et accueille un groupe motopropulseur de 313 chevaux capable de le faire accélérer de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes. Ce dernier est composé d’un moteur électrique de 95 chevaux (200 Nm de couple) et d’un bloc essence 1,6 litre THP de 218 chevaux (275 Nm de couple). Le constructeur revendique une consommation combinée de 1,7 litres/100 km pour une émission de 39 g de CO2/km. L’autonomie en mode 100 % électrique est de 50 km.

Tourné vers le marché international

La marque aux chevrons a tenu à préciser que le choix du Salon de Shanghai pour le lancement de ce nouveau concept ambitieux n’est pas le fruit du hasard. Citroën a dépassé cette année la barre des 50 millions de véhicules vendus en 95 ans d’existence et le marché asiatique, dont la Chine, a beaucoup compté dans l’atteinte de ces résultats. Le marché chinois représente actuellement près de 25 % des ventes totales de la marque. Citroën souhaite également mettre en avant le côté « international » de l’Aircross Concept qui vise une clientèle globale grâce à son design extérieur. Aucune information n’a filtré à ce stade quant à une éventuelle production de l’Aircross.

Une Renault Maxity électrique à prolongateur d’autonomie à pile à combustible est actuellement à l’essai par les services postaux de la ville de Dole. Le constructeur veut utiliser cette expérience pour renforcer ses connaissances sur la technologie. La Poste continue quant à elle de montrer l’exemple en termes de mobilité écologique.

La Poste renforce son engagement pour la promotion des moyens de transport écologiques en menant un nouveau programme de test d’un modèle à pile à combustible à l’hydrogène après celui de la Renault Kangoo équipée par Symbio FCell. Pour cette fois, la compagnie essaye une Renault Maxity électrique avec prolongateur d’autonomie à pile à combustible pour une période d’une année. La Maxity est opérationnelle au niveau des services de La Poste de la ville de Dole dans le Jura. Grâce au prolongateur, également développé par Symbio FCell, elle propose une autonomie totale de 200 km (100 km auparavant) grâce à une batterie lithium-fer-phosphate de 42 kWh et au prolongateur de 20 kW alimenté par 2 réservoirs d’hydrogène de 75 litres chacun.
Le constructeur compte profiter de ce programme pour « explorer toutes les pistes potentielles offertes par la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène compte tenu des conditions actuelles d’opérations », d’après les termes du communiqué de presse publié lors du lancement du programme il y a quelques semaines. La Maxity 4,5 tonnes a été spécialement configurée pour intégrer le prolongateur d’autonomie malgré les 300 kg de ce dernier. Elle conserve une capacité de chargement de 1 tonne et atteint une vitesse de pointe de 90 km/h. Deux employés de La Poste ont été spécialement formés pour la conduite du camion électrique.

Sur la lancée de la production de la BMW i3 et de la BMW i8, le constructeur a décidé de renforcer ses actions écologiques à travers l’utilisation d’un camion 100% électrique pour une partie de ses services de logistique à Munich. BMW envisage d’étendre la portée de ce projet pilote en cas de performance satisfaisante du véhicule à l’essai.

BMW étend son engagement pour la promotion de la mobilité électrique. Après avoir débuté la commercialisation d’une gamme de modèles électrifiés, la série « i », en 2014, le groupe bavarois a annoncé le lancement d’un projet pilote portant sur l’utilisation d’un camion électrique 40 tonnes pour ses services de logistique. « Ce camion purement électrique montre que nous (BMW) travaillons sur des solutions innovantes pour régler les défis logistiques », a notamment indiqué Hermann Bohrer, directeur de l’usine BMW de Munich. Le camion en question, la Terberg YT202-EV, va assurer le transport des matériels entre cette dernière et les locaux du groupe de logistique SCHERM. Il va effectuer ce trajet de 2 kilomètres 8 fois par jour.

Extension du projet envisagée

Le projet devrait couter quelques centaines de milliers d’euros aux deux groupes et s’étalera sur une année dans sa phase initiale. « Le groupe BMW et le groupe SCHERM ont investi un montant à six chiffres sur ce projet pilote … si le véhicule fait ses preuves en conditions réelles de conduite, les deux partenaires chercheront à étendre le projet », a expliqué Bohrer. Alimentée par une batterie électrique lithium-fer-phosphate, la Terberg YT202-EV peut rouler pendant 9 à 10 heures avant de nécessiter une recharge (environ 3 heures pour un plein). Le projet sera opérationnel à partir de la seconde moitié de ce mois d’avril.

La Volkswagen e-Golf est la voiture électrique la plus vendue en Europe pour ces premiers mois de 2015. La compacte électrique a réussi son entrée en matière malgré une concurrence rude et bien établie.

Quelques mois seulement après son lancement (novembre 2014), la version 100 % électrique de la mythique compacte de Volkswagen affole déjà les compteurs en termes de vente. L’e-Golf est même le modèle électrique le plus vendu en Europe de l’Ouest en 2015 d’après la newsletter AID (Publication for Automotive Industry Executives), avec 2 150 exemplaires écoulés pour les seuls mois de janvier et février 2015. L’e-Golf détrône ainsi la Nissan Leaf (1 750) qui a dominé le marché ouest-européen depuis plusieurs années. Pour en arriver à ce résultat AID a suivi l’évolution du marché de 17 pays de la région.

Ce succès est essentiellement porté par la popularité de l’e-Golf en Norvège (1 716 ventes) et en Allemagne puisqu’elle est pour l’instant assez peu adoptée par les consommateurs des autres pays européens, dont la France (seulement 19 exemplaires écoulés pour janvier et février 2015). Le marché norvégien est connu pour son dynamisme hors pair, ce qui a permis à des modèles comme la Nissan Leaf et la Tesla Model S de réaliser des résultats record en 2014. La Volkswagen est parvenue à se faire une place à travers une intense campagne de publicité.

Tesla Motors a vendu 10 030 voitures électriques entre janvier et fin mars 2015. Un total de 55 000 exemplaires devrait être atteint d’ici la fin de l’année.

Le constructeur californien Tesla Motors se porte bien quoi qu’en disent les rumeurs. Il vient en effet d’annoncer un nouveau record de vente de modèles électriques en un trimestre avec 10 030 livraisons entre janvier et fin mars 2015. Ce résultat est en hausse de 55 % par rapport à celui de l’année dernière pour la même période. Tesla a précisé qu’il a tenu à publier ces chiffres officiels pour corriger certaines informations inexactes publiées ces derniers temps par la presse américaine. D’ici la fin de l’année, le constructeur estime être en mesure d’écouler environ 45 000 exemplaires supplémentaires.

Récemment, des inquiétudes ont commencé à se faire sentir auprès des investisseurs  après que Tesla Motors ait été contraint de revoir ses ambitions à la baisse sur le marché chinois, un marché considéré comme essentiel par le constructeur. Elon Musk, PDG de Tesla, a immédiatement réagi à travers des données plus rassurantes  qui sont donc maintenant suivies par ces résultats de ventes encourageants.

Le projet d’autopartage BlueIndy d’Indianapolis, aux États-Unis, n’est toujours pas opérationnel puisque la ville ne dispose plus des financements nécessaires pour remplir mettre en place certaines infrastructures nécessaires.

Mauvaise nouvelle pour les opérations du groupe Bolloré aux États-Unis. Alors que le système d’autopartage électrique qu’il a mis en place connaît le succès en France (Autolib’ à Paris, Blueely à Lyon et Blueclub à Bordeaux), le pendant américain, la BlueIndy d’Indianapolis, n’est toujours pas opérationnel. D’après la presse locale, le programme est à court de fonds puisque la municipalité n’est pas en mesure de fournir les 13 millions de dollars (environ 11,4 millions d’euros) qu’elle est notamment censée injecter dans la mise en place des bornes de recharge.

En attendant, les quelques exemplaires de la Bolloré Bluecar déjà livrés à Indianapolis et peints aux couleurs du service restent cloués au niveau des places de stationnement. Annoncé en grande pompe en 2013, le projet devait être opérationnel depuis le début de cette année 2015. 500 voitures électriques et 1 000 stations de recharge étaient alors promises aux habitants de la ville américaine.

Renault a livré 30 Twizy pour le compte de Bluely Lyon. Cette opération constitue la première concrétisation d’un partenariat sur la mobilité signé l’année dernière par les deux compagnies. D’autres livraisons sont attendues pour cette année.

Afin de renforcer l’efficacité du réseau d’autopartage électrique Bluely de la ville de Lyon, 30 Renault Twizy sont venus rejoindre les Bluecar de Bolloré la semaine dernière. Le quadricycle électrique est disponible au même tarif que la minicitadine, mais offre aux Lyonnais plus de choix quant à leurs modes de déplacement. Cette intégration intervient dans le cadre de la mise en œuvre du partenariat conclu entre Renault et Bolloré dans le domaine de la mobilité électrique, en septembre 2014. « Twizy Bluely concrétise notre partenariat avec le groupe Bolloré sur l’autopartage et l’usage des véhicules électriques. C’est une première réponse aux enjeux de qualité de l’air et de mobilité en ville », a notamment déclaré pour l’occasion Philippe Buros, Directeur commercial de Renault France, d’après les propos recueillis par l’AVERE France.

Bientôt plus d’exemplaires

D’autres exemplaires de la Twizy sont attendus à Lyon d’ici la fin de cette année 2015, période à laquelle le service Blueclub de Bordeaux accueillera également le quadricycle. Ce dernier a dû subir quelques modifications pour pouvoir s’intégrer correctement dans le réseau de Bolloré. Un dispositif a ainsi été spécialement installé pour permettre à la Twizy d’être connectée au système de gestion d’abonnement du service. Une prise femelle a par la suite été installée sur le véhicule pour lui permettre de se recharger sur les bornes Bluely qui sont initialement conçues pour accueillir les Bluecar. Il reste maintenant à évaluer l’accueil que les abonnés lyonnais réserveront à ce nouveau venu.

Chacun des futurs modèles BMW aura une déclinaison hybride rechargeable d’après les déclarations d’un haut responsable du groupe lors du Salon de New York. Cette technologie occupera l’essentiel de la stratégie écologique à court terme de BMW. Les sorties des prochains modèles « i » attendront encore un peu.

La compétition s’intensifie dans le secteur des véhicules hybrides rechargeables et BMW ne compte pas rester sur la touche. C’est ce qu’a explicité Ludwig Willisch, PDG de la branche américaine du constructeur, en confirmant l’intention de ce dernier de proposer une motorisation hybride rechargeable sur chacun de ses futurs modèles lors d’une interview accordée à la presse au Salon de l’automobile de New York. L’année dernière, BMW a déjà annoncé qu’il avait pour plan d’électrifier ses modèles principaux. Face au réveil de la concurrence, dont celui de Volkswagen qui a annoncé sa décision d’adopter une stratégie similaire au début de ce mois de mars, le groupe bavarois a décidé d’accélérer les choses et d’élargir l’étendue de sa stratégie d’hybridation.

Pas de nouveau modèle « i » dans l’immédiat

Ludwig Willisch a profité de l’occasion pour éclaircir certains points faisant l’objet de rumeurs sur les futurs modèles de la marque. Il a notamment écarté l’arrivée d’une i5 ou d’une i7 dans l’immédiat. « Pas dans un futur proche », a-t-il répondu à la question posée par les journalistes d’Autoblog sur ce sujet avant d’ajouter que « ce que nous (BMW) aurons, ce seront des hybrides rechargeables ». Cette déclaration ne fait que confirmer les précisions d’un autre responsable du groupe, le directeur recherche & développement Klaus Froechlich, qui a révélé que le prochain modèle « i » ne sortira pas avant 5 ou 6 ans. Toujours d’après Willisch, les rumeurs faisant état du développement d’un pick-up et d’une limousine électriques sont aussi infondées.

Avec 1 593 immatriculations en mars 2015, les voitures électriques ont de nouveau la côté en France. L’entrée en vigueur du superbonus écologique devrait renforcer cette dynamique positive. Les modèles Renault occupent toujours le haut du classement des véhicules les plus vendus.

Après un début d’année timide, les immatriculations de voitures électriques en France atteignent de nouveau un niveau encourageant avec 1 593 opérations enregistrées pour le mois de mars 2015 d’après les chiffres de l’AVERE France. Les consommateurs semblent ainsi se remettre doucement des fortes dépenses effectuées durant les fêtes de fin d’année et s’intéresser de nouveau au caractère écologique de leurs modes de transports. Ce résultat du mois de mars 2015 est également en hausse de 53% par rapport à celui de l’année 2014 pour la même période, ce qui témoigne du dynamisme du secteur. Ce dynamisme devrait d’ailleurs s’intensifier avec l’entrée en vigueur du superbonus écologique à partir de ce mois d’avril.

La Renault Zoe, encore et toujours…

Sur ces 1 593 immatriculations, 1 174 concernent des véhicules particuliers. La Renault Zoe continue de dominer la concurrence en termes de classement par modèle. La compacte de la marque au losange s’est écoulée à 570 exemplaires, soit 238 de plus de la Nissan Leaf qui arrive en deuxième position. La montée en puissance de la Tesla Model S, classée troisième avec 74 immatriculations, mérite d’être signalée tout comme celle de la Kia Soul EV (48 exemplaires). Du côté des utilitaires, Renault occupe également le haut du classement des immatriculations avec la Kangoo Z.E et ses 215 exemplaires vendus. La Nissan E-NV 200 continue son intégration avec 46 immatriculations. Rendez-vous début mai pour les immatriculations de ce mois d’avril ou pour évaluer les premiers effets du superbonus écologique.

La BMW i8 a été choisie comme étant la voiture écologique de l’année par le jury du Prix mondial de la Voiture de l’année et succède à sa petite sœur électrique i3. L’annonce a été faite ce jour lors du Salon de New York.

Une nouvelle récompense pour la série « i » de BMW. Après la citadine BMW i3, la BMW i8 a reçu le titre de voiture « verte » de l’année lors de la cérémonie de remise du Prix mondial de la Voiture de l’Année 2015 dans le cadre du Salon de l’automobile de New York. Le supercar hybride rechargeable a été préféré à la Mercedes-Benz S 500 Plug-in Hybride et à la Volkswagen Golf GTE, la version hybride rechargeable de la Golf.

Malgré son prix élevé (plus de 100 000 euros) qui limite considérablement sa clientèle, la BMW i8 a conquis le jury du concours grâce à son caractère plus innovant. Le modèle se distingue notamment des deux autres finalistes par le fait qu’il a été créé à partir d’une feuille blanche et dédié à l’hybridation ainsi que par le recours à des matériaux avant-gardistes comme la fibre de carbone. Le groupe motopropulseur de l’i8 développe un total de 262 chevaux tout en ne consommant que 2,1 litres/100 km en cycle mixte d’après les données fournies par le constructeur.

Décerné depuis 2004, le Prix mondial de la Voiture de l’Année est une récompense accordée aux meilleurs modèles pour plusieurs catégories par un panel de 48 journalistes représentant 22 pays. La catégorie des voitures vertes a été créée en 2006. Le premier modèle récompensé était alors la Honda Civic Hybrid.

Un nouveau produit majeur Tesla Motors sera dévoilé le 30 avril 2015 d’après l’annonce d’Elon Musk. Rien n’a filtré à ce stade concernant la nature de ce mystérieux produit même s’il est certain qu’il ne s’agira pas d’une nouvelle voiture électrique.

Fort du succès de ses voitures électriques, dont le célèbre Model S, Tesla Motors se prépare à lancer un produit innovant d’ici la fin de ce mois d’avril. L’annonce a été faite par Elon Musk, PDG de la compagnie, sur un célèbre réseau social. « Une nouvelle ligne de produits Tesla, qui n’est pas une voiture, sera révélée auprès de notre studio de design d’Hawthorne à 8 heures, le 30 avril », peut-on notamment lire à travers cette publication. Le PDG entretient ainsi le mystère quant à la nature de ce nouveau produit majeur, se contentant d’écarter la présentation d’un nouveau modèle électrique. Les observateurs croient toutefois savoir qu’il pourrait s’agir d’un système de stockage d’énergie interne reposant sur les batteries électriques conçues par le constructeur.

Les spéculations vont bon train

L’option de la solution de stockage d’énergie est d’autant plus crédible que la firme Solar City, également présidée par Elon Musk, mène déjà un projet pilote portant sur cette technologie et a promis une commercialisation pour cette année 2015. Outre sa première fonction qui est d’offrir une source indépendante d’énergie aux foyers équipés, un tel système pourrait permettre à Tesla Motors d’accélérer la recharge à domicile de ses voitures électriques. Les fans de la marque ont quant à eux imaginé d’autres possibilités plus fantaisistes comme une motocyclette électrique Tesla, un Smartphone, un jet-ski électrique ou encore une planche à roulettes électrique. Les paris sont ouverts en attendant l’échéance du 30 avril 2015.

Les microcitadines dominent le marché chinois des voitures électriques en accaparant jusqu’à 20 % de part de marché. Les dirigeants du constructeur qui produit la ZD D1, la star de ce segment de marché en Chine, estiment que le pays devrait compter jusqu’à 15 millions d’exemplaires dans un futur proche.

La Xindayang ZD D1

La Chine deviendra vraisemblablement le nouvel eldorado de l’industrie de la mobilité électrique, mais les fers de lance de cette révolution pourraient surprendre les observateurs. En effet, le marché chinois des véhicules électriques est actuellement dominé par les microcitadines qui écrasent les modèles électriques des constructeurs majeurs occidentaux, japonais et chinois. D’après les chiffres relayés par le magazine Evworld, 20 % des modèles électriques vendus sur le territoire chinois sont produits par la firme Xindayang, fabricant du modèle dénommé ZD D1 qui est le véhicule électrique le plus vendu en Chine.

Bientôt 15 millions d’exemplaires

La ZD D1 connait un tel succès que Xindayang envisage d’augmenter la capacité de production de son usine. Cette dernière est pour l’instant limitée à 30 000 unités par an, mais la firme est en discussion avec le géant Geely (propriétaire de Volvo) pour la construction de nouvelles installations capables de sortir 100 000 véhicules par an et éventuellement 300 000 véhicules dans un futur proche. Les spécifications techniques de la ZD D1 sont peu connues, mais le constructeur revendique une autonomie de 160 km. Le véhicule s’approche d’une Smart en termes de gabarit.

Les dirigeants de Xindayang sont tellement confiants quant à l’avenir de ce segment de véhicule en Chine qu’il prédit la présence de 15 millions d’entre eux sur les routes chinoises d’ici quelques années. Il n’est également pas impossible de voir ces microcitadines chinoises sur le sol européen puisque la firme opère déjà des services de location de véhicules auprès de plusieurs villes italiennes, dont Milan.

Siemens a annoncé son intention de lancer sur le marché un nouveau moteur électrique pour avion ultra léger et très puissant destiné à rendre possible la fabrication de modèles hybrides électriques capables d’assurer des vols régionaux.

L’avion hybride ou électrique produit en grande série ne sera bientôt plus une fiction. En tout cas, des compagnies comme Siemens travaillent dans ce sens. La compagnie allemande a annoncé le développement d’un nouveau moteur qui délivre une puissance de 260 KW (348 chevaux). Outre cette puissance respectable, le moteur Siemens se distingue surtout par son poids de 50 kg qui le rend particulièrement intéressant dans le secteur de l’aéronautique léger. « Cette innovation va rendre possible la construction d’avions hybrides électriques de série avec 4 places ou plus. Nous sommes convaincus que le recours aux propulseurs hybrides sur des avions de ligne régionaux avec 50 à 100 passagers est une possibilité réelle pour le moyen terme », a notamment déclaré Frank Anton, Chef de la division eAircraft de Siemens Corporate Technology.

5 KW par kilo

Siemens n’en est pas à sa première expérience dans le développement de moteur électrique pour aéronef. En 2011, la firme a déjà fourni le moteur d’un modèle, un planeur motorisé, conçu par Airbus et Diamond. À l’époque, le moteur ne développait que 60 KW (80 chevaux), soit 4 fois moins de puissance que le nouveau moteur. À titre de comparaison, ce dernier offre un ratio de 5 KW de puissance par kilo alors que les moteurs électriques utilisés dans l’industrie automobile n’en proposent pas plus de 2 kW par kilo. Aucune date n’a pour l’instant été révélée quant au début de la commercialisation de ce moteur électrique. Les premiers essais sont toutefois programmés pour cette année 2015.

Le gouvernement a publié le texte règlementaire nécessaire à l’application du nouveau superbonus écologique pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride. L’essentiel des mesures promises a été maintenu, mais les conditions d’obtention de l’aide sont devenues plus strictes.

L’aide gouvernementale pouvant atteindre 10 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride entre en vigueur à partir de demain 1^er avril 2015. Le décret y afférent a été publié au journal officiel ce jour moins d’une année après l’annonce de cette mesure par le ministre de l’Écologie et du Développement durable. Les grandes lignes des promesses initiales du gouvernement se retrouvent dans le texte définitif à l’exception de l’âge minimum du vieux diesel à mettre à la casse en contrepartie du superbonus qui est passé de 13 ans à plus de 14 ans (véhicules immatriculés pour la première fois avant le 1^er janvier 2001). Le véhicule diesel doit également être immatriculé au nom du candidat au superbonus au moins depuis 1 an avant l’achat du nouveau véhicule écologique.

Jusqu’à 10 000 euros de bonus pour les véhicules électriques

Pour le reste, le montant de l’aide supplémentaire proprement dite n’a pas été modifié. Il s’élève à 3 700 euros pour les véhicules particuliers émettant moins de 20 g de CO2/km et à 2 500 euros pour ceux qui affichent un taux compris entre 21 et 60 g de CO2/km. Pour rappel ce superbonus s’ajoute, moyennant la mise à la casse d’un vieux véhicule diesel, au bonus écologique déjà octroyé par le gouvernement (6 300 euros pour les véhicules 100 % électriques et 4 000 euros pour les hybrides rechargeables). Une aide de 500 euros a été également été créée, sous certaines conditions, à l’endroit des familles à très faible revenu qui souhaitent faire l’acquisition d’une voiture plus écologique.

Le gouvernement français a modifié la règlementation en vigueur en matière de permis de conduire pour permettre aux personnes âgées de 14 ans et plus de conduire des quadricycles légers à moteur comme la Renault Twizy. Le constructeur espère tirer profit de cette évolution pour dynamiser ses ventes.

Les adolescents en quête d’autonomie, mais qui appréhendent les deux roues peuvent se réjouir. Ils pourront conduire la Renault Twizy, le quadricycle 100 % électrique de la gamme Z.E (Zéro Émission) de la marque au losange, dans sa version Twizy 45 bridée à 45 km/h. Cette avancée a été rendue possible par l’adoption par le gouvernement français d’un nouveau texte conforme à la directive de l’Union européenne prévoyant une harmonisation des permis de conduire sur le territoire européen. Désormais, les individus âgés de 14 ans et plus, titulaires d’un simple brevet de sécurité routière sont autorisés à conduire tout quadricycle léger à moteur. Auparavant il fallait avoir 16 ans et avoir passé le permis AM pour profiter de ce privilège.

Sécurité mise en avant

Lancée en mars 2012, la Renault Twizy a été écoulée à plus de 14 000 exemplaires entre cette date et la fin de l’année 2014. Le constructeur espère attirer une nouvelle clientèle suite à cette évolution de la législation. Il n’a d’ailleurs pas tardé à surfer sur la nouvelle vague en mettant en avant le côté plus sûr du véhicule par rapport à un scooter. En plus d’être un quadricycle, la Twizy propose en effet des airbags, des ceintures de sécurité, des portières et une toiture. Elle est respectueuse de l’environnement et peut tenir sur 100 km en une seule charge d’après les données fournies par le constructeur. Il reste à convaincre les parents à s’acquitter du prix du quadricycle qui s’élève à 7 000 euros, hors frais de location de batterie d’au moins 30 euros par mois.

Afin d’attirer plus de consommateurs vers les véhicules 100 % électriques, plusieurs constructeurs ont décidé de concentrer leurs efforts sur le développement de modèles qui seront proposés à la fois avec le double de l’autonomie des modèles actuels et à un prix compétitif. La Tesla Model E est considérée comme un exemple à suivre et comme le concurrent à battre.

La Tesla Model E, le modèle électrique bon marché et à grande autonomie de Tesla, est attendue sur le marché en 2017.

300 km d’autonomie

Plusieurs constructeurs automobiles majeurs, dont General Motors, Ford, Nissan et Volkswagen se sont engagés dans le développement d’une voiture électrique à prix compétitif et proposant une autonomie en une seule charge de plus de 300 km. C’est ce qui ressort des informations révélées par Reuters qui indiquent également que les constructeurs en question comptent sur les dernières avancées technologiques réalisées par les fabricants de batteries comme LG Chem pour mener à bien leurs projets. Ces véhicules électriques de nouvelle génération sont attendus sur le marché d’ici 2 ou 3 ans et sont destinés à mettre définitivement un terme à la peur de la panne d’électricité, un des principaux obstacles à l’achat d’un modèle 100 % électriques par le consommateur.

Moins de 30 000 euros

Les constructeurs cités par Reuters n’ont pour le moment émis aucun commentaire sur l’existence de ces projets et sur les détails techniques des futurs véhicules. Ces derniers devraient toutefois être alimentés par les dernières technologies de batterie électrique de LG Chem qui se distinguent par une densité énergétique largement supérieure à celle des batteries lithium-ion équipant les modèles abordables commercialisés actuellement. En effet, chacun des groupes mentionnés est en partenariat avec le géant sud-coréen dans le domaine de la mobilité électrique. Les véhicules électriques en question devraient également coûter moins de 30 000 euros, avant bonus écologiques, pour pouvoir concurrencer le modèle abordable (aux environs de 30 000 euros), le Model E, que Tesla Motors a annoncé pour 2017.

La prochaine génération de Ford Focus électrique attendue fin 2018, la Chevrolet Bolt prévue pour l’année prochaine, la prochaine Nissan Leaf qui sera lancée au début de l’année 2018 et enfin le successeur de la Volkswagen e-Golf devraient figurer parmi les pionniers de cette nouvelle génération de véhicules électriques.

Après une version 100% électrique qui n’a pas fait long feu sur le marché, Toyota a décidé de lancer une version hybride de la RAV4. Le véhicule sera révélé officiellement lors du Salon de l’automobile de New York 2015, en avril.

Toyota va lancer une version hybride de la RAV 4 2016 lors du prochain Salon de l’automobile de New York. Le constructeur a été très discret quant aux détails techniques et s’est pour l’instant contenté d’annoncer la nouvelle à travers un communiqué de presse qui se caractérise par sa brièveté et par un teaser.  Ce dernier ne laisse transparaitre que la partie arrière du véhicule, mais la mention « Hybrid » est clairement visible tout comme les optiques LED qui sont très faciles à distinguer de celles de la version 2016 classique du crossover.

Cette décision de Toyota de proposer un groupe motopropulseur hybride pour la RAV 4 intervient après une année 2014 fructueuse qui a vu la livraison de près de 270 000 exemplaires du crossover. Le constructeur a d’ailleurs annoncé son intention de concentrer davantage d’effort dans ce segment de marché dans le futur. Il reste à voir si cette RAV 4 hybride connaîtra plus de succès que la RAV 4 100% électrique, équipée d’un groupe motopropulseur fourni par Tesla Motors, et dont la production a été abandonnée l’année dernière. Le rendez-vous est fixé à New York pour le 2 avril prochain pour plus de détails.

10 nouvelles voitures hybrides rechargeables supplémentaires seront disponibles auprès des concessionnaires Mercedes-Benz dans les 2 prochaines années. Ces modèles seront reconnaissables grâce au sigle « e ». Le premier d’entre eux devrait être le SUV Mercedes-Benz GLE.

Décidé à passer à la vitesse supérieure dans la course à mobilité électrique, Mercedes-Benz a annoncé son intention de mettre 10 modèles hybrides rechargeables sur le marché pour les 2 prochaines années. Cette annonce entre dans le cadre de la concrétisation de la « strategic hybrid initiative », la nouvelle approche adoptée par la marque à l’étoile. Les détails et le planning de sortie de ces futurs véhicules n’ont pas encore été révélés, mais les consommateurs peuvent en principe s’attendre à découvrir au moins un modèle tous les 4 mois. La Mercedes C 350 e qui sera commercialisée à partir de ce mois de mars, n’est pas encore comptabilisée parmi les 10 nouveaux modèles d’après le constructeur.

Série « e »

Mercedes-Benz a profité de cette annonce pour confirmer que ses modèles hybrides rechargeables porteront désormais le sigle « e » en lieu et place de la mention « Plug-in Hybrid ». La prochaine voiture à pouvoir utiliser ce sigle devrait être le SUV GLE d’après le communiqué de presse publiée par le constructeur. Le monospace V-ision Concept, exposé lors du dernier Salon de l’automobile de Genève, pourrait également rejoindre les lignes d’assemblage. Au moins, ce concept inspirera un futur modèle de production. Mercedes-Benz compte sur ses nouveaux hybrides rechargeables pour améliorer davantage ses résultats en termes de réduction des émissions de CO2 qui se situe actuellement à 129 g/km. Pour rappel, d’ici 2020, ce niveau doit obligatoirement être ramené à un maximum de 95 g/km d’après les exigences de l’Union européenne.

En attendant les informations officielles concernant l’impact environnemental de la journée de circulation alternée du 23 mars dernier, les Parisiens peuvent déjà se féliciter d’avoir passé une journée avec un trafic plus fluide. Ils ont également eu l’occasion de mieux apprécier les avantages des véhicules écologiques qui ont été autorisés à rouler.

La capitale est-elle moins polluée après la journée du 23 mars 2015 ? Les mesures officielles du niveau de pollution après cette journée de circulation alternée n’ont pas encore été publiées par la Mairie, mais l’optimisme est palpable. La préfecture de police met en tout cas en avant les effets positifs et visibles de l’opération sur la circulation parisienne, dont la diminution des bouchons (jusqu’à moins 40 % pour la capitale et les communes limitrophes).

La circulation alternée a également fait des malheureux puisque les conducteurs des véhicules portant une immatriculation se terminant par un nombre pair, interdits de circulation durant cette journée du 23 mars, ont été nombreux à faire fi des règles et ont été verbalisés par les forces de police. 2 803 infractions ont ainsi été signalées par la préfecture de police uniquement pour la matinée même si cette dernière affirme que la mesure a été généralement bien suivie par les automobilistes parisiens.

Pour rappel, l’année dernière, la journée de circulation alternée a permis une baisse de 10 % du niveau de CO2 dans l’air. Cette année, les résultats pourraient être meilleurs même si dans tous les cas, cette mesure ne représente qu’une solution à court terme destinée avant tout à attirer l’attention des automobilistes sur le pic de pollution et à les sensibiliser sur la nécessité d’adopter des modes de transport plus écologiques comme les voitures hybrides et électriques. Ces dernières n’ont d’ailleurs pas été touchées par l’interdiction de circuler sans considération de leurs numéros d’immatriculation.

Pour Tesla Motors, la solution à la peur de la panne d’électricité ne réside pas forcément dans une hausse de l’autonomie en une seule charge. Le constructeur a opté pour l’optimisation et la planification automatique des recharges ainsi que pour une meilleure information du conducteur grâce à des informations à jour et à un véhicule connecté.

Comme promis, Tesla Motors a présenté à ses consommateurs une solution innovante pour mettre définitivement un terme à l’anxiété liée à la panne au volant d’une voiture électrique. Contrairement aux attentes, la solution proposée par le constructeur californien ne repose pas sur une augmentation de l’autonomie sur une seule charge de la Model S, mais simplement sur une mise à jour logicielle qui optimise le système de recharge. Baptisée version 6.2, cette mise à jour intègre 2 nouvelles fonctionnalités : la « Range Assurance » (assurance autonomie) et le « Trip Planner » (planificateur de trajet). Elles permettent au véhicule de planifier lui-même les arrêts recharges en fonction des données récoltées en temps réel grâce au système de navigation et à une synchronisation des informations avec les Superchargeurs. Le logiciel avertit également le conducteur si le trajet envisagé pourrait entraîner une panne.

Pratiquement impossible de manquer d’autonomie

La mise à jour sera disponible pour tous les conducteurs de la Model S d’ici quelques jours d’après le constructeur. En attendant, elle est mise à l’essai auprès d’un panel de consommateurs. Elon Musk, PDG de la compagnie, est particulièrement fière de cette mise à jour. « C’est un concept totalement différent. Vous avez des stations de recharge intelligentes et une voiture intelligente qui communique d’une manière dynamique sur un large réseau », a-t-il notamment déclaré. Il a ajouté que désormais, il est « pratiquement impossible pour un conducteur de la Model S d’épuiser son autonomie involontairement ». Musk a profité de l’occasion pour révéler que la prochaine mise à jour du logiciel de son modèle phare sera encore plus révolutionnaire puisqu’elle permettra à ce dernier de changer automatiquement de direction sur autoroute. Elle est attendue pour la fin de cette année 2015.

La Renault Zoe fera partie des véhicules électriques engagés dans la version consacrée aux voitures électriques du Rallye de Monte-Carlo. Destiné à promouvoir les solutions de mobilité durable, l’évènement comprend également des manifestations annexes dont des animations et des séances d’essai.

Toujours sur le devant de la scène quand il s’agit de faire la promotion de ses modèles électriques, Renault a annoncé la participation de 4 Renault Zoe à la 6^ème édition du Rallye ZENN (Zero Emission, No Noise) Monte-Carlo. La compétition officielle commence le 20 mars 2015 et court jusqu’à 22 mars prochain. La citadine électrique sera en concurrence avec d’autres modèles zéro émission ayant une autonomie maximale de 250 km. Les épreuves spéciales se dérouleront au sein de la principauté sur les traces de la mythique Rallye Monte-Carlo. Elles incluent des épreuves chronométrées et des épreuves de régularité afin de permettre aux véhicules électriques engagés de démontrer leurs capacités sportives en même temps que leurs performances écologiques.

Village de l’électrique

Outre la course elle-même qui se terminera le 21 mars au Port de Monaco, les visiteurs pourront également profiter d’un concours de maniabilité organisé le lendemain avant la cérémonie de remise des prix et de clôture. En marge des épreuves sportives, l’organisateur, l’équipe de l’Automobile Club de Monaco, n’a pas oublié l’importance de la sensibilisation du grand public. Un village « partenaires » consacré à la mobilité électrique est ainsi à visiter tout au long des quelques jours de la manifestation. Divers acteurs du secteur y tiendront des expositions et animations sur le thème de la voiture de demain et du développement durable. Des séances d’essais sont également programmées.

Pour attirer davantage les consommateurs français, Peugeot et Citroën ont baissé les tarifs de ses deux modèles 100% électriques Ion et C-Zéro pour un laps de temps limité. L’offre est attirante même si les deux citadines commencent à prendre de l’âge face à la concurrence.

À la recherche d’un nouveau souffle sur le marché français des véhicules électriques, le groupe PSA Peugeot-Citroën a décidé de lancer une opération séduction à travers une baisse significative des prix de la Peugeot Ion et de la Citroën C-Zéro. La petite lionne électrique est ainsi proposée à partir de 14 490 euros, bonus écologique de 6 300 euros déduit et batterie garantie 100 000 km ou 8 ans incluse. L’offre LLD a également revue à la baisse. Le loyer mensuel est fixé à 149 euros sur 48 mois avec un premier loyer à 4 650 euros, bonus déduit. Il faut préciser que la promotion est limitée dans temps et n’est valable que jusqu’au 30 juin.

Jusqu’à la fin du mois de mars pour la C-Zéro

Du côté de la marque aux chevrons, l’offre promotionnelle ne concerne que la LLD. La C-Zéro est également proposée à 149 euros par mois sur 48 mois, avec un premier loyer à 4 650 euros. Le groupe précise que ce premier loyer est révisable en cas d’augmentation du bonus écologique. À la différence de l’offre pour l’Ion, la promotion pour le modèle électrique Citroën ne durera que jusqu’à la fin de ce mois de mars. Il reste à espérer qu’une telle opération trouve écho auprès des consommateurs qui semblent plus attirés par les stars que sont la Renault Zoe, le Nissan Leaf et les nouveaux venus allemands BMW i8 et Volkswagen e-Up !.

Les ingénieurs et designers de BMW réfléchissent déjà sur le prochain modèle « i » qui devrait arriver sur le marché d’ici 5-6 ans. Aucun détail n’est pour le moment disponible à part le fait que ce futur véhicule écologique sera créé à partir de rien et aura pour ambition de créer une révolution dans le secteur.

Alors que la BMW i3 et la BMW i8 commencent à peine à occuper le terrain, le groupe bavarois travaille déjà sur le troisième modèle de la série « i » d’après un haut responsable cité par Automotive News Europe. Le modèle en question n’est toutefois pas attendu sur le marché avant 2020, BMW n’étant qu’à la phase des études. « Nous sommes toujours dans la phase de recherche stratégique dans laquelle nous récoltons les idées », a expliqué ce haut responsable qui n’est autre que le directeur recherche & développement du groupe Klaus Froechlich. Ce dernier a précisé que le troisième modèle « i » sera créé à partir d’une feuille blanche sur la base des interactions avec les consommateurs et les autres acteurs de l’industrie automobile.

Créateur de tendance

Froechlich a démenti par la même occasion les rumeurs rapportées par les médias et selon lesquelles le prochain modèle « i » sera basé sur le SUV X5. Il a indiqué que BMW n’a pas l’intention de revisiter l’une de ses voitures existantes pour la création d’un membre de la gamme « i » étant donné que cette dernière est destinée à changer les perceptions et à lancer des révolutions. Au contraire, ce sont les modèles « i » qui devront influencer les autres modèles à l’instar des i3 et i8. Le recours à la fibre de carbone et à l’hybridation rechargeable commence en effet à se généraliser sur des véhicules produits à plus grand volume comme les séries 3 et 4.

BYD prévoit la construction de nouvelles installations destinées à porter sa capacité de production en batteries électriques à 34 GWh d’ici 2020. En atteignant un tel niveau, la firme chinoise va se rapprocher de la capacité de production des plus grands fabricants mondiaux et passant renforcer son positionnement sur le marché international de la mobilité électrique.

Le groupe chinois BYD a décidé d’améliorer sa présence sur le marché des batteries pour véhicules électriques en programmant une augmentation périodique et continue de sa capacité de production. D’après Reuters, BYD planifie d’ajouter 6 gigawatts-heures (GWh) par an à sa capacité actuelle durant au moins les 3 prochaines années. D’ici la fin de l’année, BYD devrait ainsi disposer d’une capacité de 10 GWh. Pour parvenir à un tel résultat, de nouvelles installations sont prévues au Brésil et aux États-Unis. À ce jour, le groupe fait tourner une usine de batterie en Californie pendant les opérations basées à domicile, en Chine, ne cessent de prendre de l’importance.

L’élite mondiale en ligne de mire

À terme, BYD souhaite parvenir à un niveau de production de 34 GWh d’ici 2020, soit autant que ce que Tesla ambitionne d’atteindre à travers son projet de Gigausine ou Gigafactory. Les dirigeants sont particulièrement confiants. « Nous avons démontré que BYD est capable d’ajouter 6 GWh chaque année avec une forte demande du marché », a notamment déclaré Matthew Jurjevich, un porte-parole de la compagnie. En attendant, BYD reste le 6^ème fabricant de batteries au monde derrière des géants incontestés comme LG Chem ou Panasonic. Il est également particulièrement actif sur le marché international des véhicules électriques à travers notamment les bus 100 % électriques aux performances reconnues unanimement.

Le segment des véhicules électriques et hybrides rechargeables de Mitsubishi Motors est bénéficiaire grâce notamment au succès de l’Outlander PHEV. Le constructeur affirme ainsi vouloir se concentrer sur ces technologies dans sa stratégie future.

Si la nécessité de passer progressivement à la mobilité électrique n’est plus contestée par les constructeurs, le développement des technologies y afférentes coute souvent très cher. Le discours de Mitsubishi mérite ainsi d’être signalé puisque les dirigeants du constructeur nippon ont affirmé à Automotive News que les véhicules rechargeables ont grandement contribué à ses récents résultats positifs. Le segment des véhicules électriques Mitsubishi fait partie des trois segments profitables au sein de la compagnie au même titre que les camionnettes légères et les crossovers. Dans le même temps, certains constructeurs comme Fiat se plaignent de subir des pertes financières conséquentes pour chaque modèle électrique vendu.

Une place importante dans le futur

Même si Mitsubishi n’a pas fourni les détails de ces affirmations, il est vraisemblable que ce succès repose sur les ventes de l’Outlander PHEV, le modèle rechargeable le plus vendu en Europe, les performances de la citadine 100% électrique i-Miev étant modestes. Le constructeur ne compte pas changer une formule qui gagne et a annoncé son intention de focaliser son attention sur ces trois segments, même si des efforts sont consacrés au développement des berlines et des sportives. L’Outlander PHEV devrait notamment être lancée sur le marché nord-américain cette année, ce qui devrait augmenter davantage les chiffres de vente.

En attendant de pouvoir proposer des véhicules 100 % électriques à grande autonomie, Volkswagen annonce son intention de proposer l’hybridation rechargeable sur l’ensemble de ses modèles. Le groupe va s’appuyer sur sa stratégie de plateforme modulaire pour concrétiser ce projet ambitieux.

Quand il évoque ses plans concernant la mobilité électrique, le groupe Volkswagen voit les choses en grand. En effet, le constructeur allemand n’envisage ni plus ni moins que de proposer un groupe motopropulseur hybride rechargeable sur chacun de ses futurs modèles à compter de cette année. Mieux, le groupe ne considère cette opération que comme une solution transitoire en attendant la viabilité commerciale des batteries pour véhicules 100 % électriques à grande autonomie. C’est ce qu’a annoncé le PDG du groupe, Martin Winterkorn, durant sa traditionnelle conférence de presse annuelle à Berlin.

Plateforme modulaire

Parmi les premières concrétisations de cette annonce figureront notamment les lancements de versions hybrides rechargeables des Audi Q7, A7 et A8 et des Volkswagen Touareg et Phaeton sur le marché international. Volkswagen introduira également la Golf GTE hybride rechargeable sur le marché américain en 2016. Winterkorn affirme que le groupe est en mesure d’électrifier jusqu’à 40 modèles sans effort majeur grâce à stratégie de plateforme modulaire. « Cela épargne beaucoup d’argent et par-dessus tout signifie que nous sommes extrêmement flexibles », a-t-il déclaré.

L’électrique pour le long terme

Sur le long terme, Volkswagen veut s’appuyer sur des groupes motopropulseurs 100 % électriques proposant une autonomie avoisinant les 500 km. Le groupe, qui va investir 85 milliards d’euros dans le développement de ses activités automobiles globales jusqu’en 2020, est d’ailleurs déjà à pied d’œuvre toujours d’après le PDG. En maintenant ce rythme et en traduisant ces annonces par des actions concrètes, Volkswagen ne devrait avoir aucun problème à se conformer aux exigences européennes en termes d’émission de CO2 qui fixent une limitation moyenne à 95 g/km d’ici 2020.

Malgré l’intérêt manifesté par certains de ses investisseurs, Apple ne prévoit ni d’acquérir Tesla Motors, ni de coopérer avec le constructeur pour le développement d’un éventuel modèle électrique.

Les rumeurs concernant l’intention du géant de l’électronique Apple de se lancer dans l’industrie automobile continuent de circuler. Les réactions officielles tardant à venir, la confusion semble ainsi régner au niveau de l’opinion publique. Heureusement, les dirigeants des compagnies concernées commencent à se manifester à l’instar de Tim Cook, PDG d’Apple, qui a nié l’existence de toute négociation avec Tesla Motors dans le domaine de l’automobile. « Nous n’avons pas de relation avec Tesla », a-t-il indiqué cette semaine en réaction à un investisseur qui a manifesté son souhait de voir sa compagnie acheter le constructeur de véhicule électrique.

Cook a admis qu’il serait plutôt intéressant pour Apple de convaincre Tesla Motors d’adopter les technologies développées dans le domaine des divertissements et de l’information à bord des véhicules. « J’aimerais que Tesla prenne CarPlay … Nous sommes concentrés sur CarPlay», a-t-il déclaré devant quelques investisseurs particulièrement insistants, avant d’ajouter que tous les constructeurs majeurs devraient bientôt utiliser l’interface développée par la firme de Cupertino.

Après BMW, Tesla Motors devient ainsi le deuxième constructeur à être officiellement écarté d’un éventuel projet de véhicule électrique Apple parmi ceux qui sont concernés par les rumeurs. La semaine dernière, le BMW a démenti toutes discussions avec Apple après que la presse ait rapporté la possibilité pour le groupe bavarois d’assurer auprès de ses concessionnaires, les services d’entretien et de contrôle des futurs modèles Apple.

Sans encore dévoiler tous les détails de son futur crossover électrique, Audi a confirmé le développement du projet avec comme objectif une commercialisation pour 2018. Les premières indications techniques en termes de performance écologique sont prometteuses.

Dans le cadre de sa traditionnelle conférence de presse de début d’année, Audi a confirmé son intention de lancer un crossover électrique et a fixé l’échéance pour début 2018. Aucune dénomination officielle n’a pour l’instant été fournie même si certaines rumeurs affirment qu’il pourrait s’agir de la Q6 e-tron. Le Dr Ulrich Hackenberg, responsable du développement technique chez Audi, qui a annoncé la nouvelle, s’est contenté de décrire ce futur véhicule électrique comme un « véhicule pour les activités sportives ». C’est l’esquisse dévoilée pour l’occasion qui laisse présager que le modèle en question intégrera la gamme des Crossovers.

500 km d’autonomie

Le Dr Hackenberg a indiqué que la présentation officielle de ce crossover électrique sera effectuée bientôt. En attendant, il a tout de même promis une autonomie supérieure à 500 km, grâce à une batterie électrique de 90 kWh, et un nouveau design « très attractif qui a été spécialement développé pour la gamme e-tron et pour les véhicules électriques à batterie ». Avec de tels atouts, le crossover électrique d’Audi sera bien armé pour titiller ce qui se fait de mieux sur le marché de la mobilité électrique actuelle, dont notamment la Tesla Model S et son futur Model X attendu en 2017.

L’existence d’un projet Apple pour le développement d’un véhicule électrique n’a toujours pas été confirmée, mais il est désormais certain que le projet en question n’impliquera pas le constructeur BMW. Un partenariat entre les deux géants dans le domaine des véhicules connectés n’est cependant pas exclu.

Alors que les rumeurs sur l’intention d’Apple de se lancer dans l’industrie de la mobilité électrique se sont multipliées ces dernières semaines, l’une d’entre elles a été officiellement démentie par l’une des parties concernées. En effet, le constructeur BMW a indiqué à Reuters qu’il n’existe aucun projet en commun entre lui et le géant de l’électronique pour le développement d’un véhicule. Des révélations affirmant le contraire sont apparues dans la presse allemande la semaine dernière. Elles faisaient état d’un accord selon lequel BMW a accepté d’assurer les services d’entretien, de réparation et de contrôle du futur modèle Apple auprès de ces concessionnaires.

D’autres projets en discussion

Le groupe bavarois a cependant admis être en contact avec Apple, mais pour d’autres projets. « Nous sommes en discussions régulières avec des compagnies du secteur de la nouvelle technologie, dont Apple, pour des sujets comme les véhicules connectés. Développer ou construire une voiture ne fait pas partie des sujets de ces discussions », a ainsi expliqué une porte-parole de BMW citée par Reuters. Si les rumeurs sont fondées, Apple serait en train de préparer un modèle électrique pour 2020. Elles sont apparues après que la presse américaine a eu connaissance du recrutement par la firme californienne de 200 salariés anciennement employés par Tesla Motors et A 123 Systems, des compagnies spécialisées dans la fabrication de voitures et de batteries électriques.

La Renault Zoe a bénéficié d’une mise à jour de son groupe motopropulseur qui lui permettra, entre autres, de revendiquer une autonomie de 240 km tout en gardant la même puissance. Cette évolution sera effective sur les modèles commercialisés à partir de cet automne 2015

Renault a décidé de redonner un coup de jeune à la Zoe, son modèle électrique phare, et a profité du Salon de l’automobile de Genève qui se déroule en ce moment dans la capitale suisse pour le faire savoir au grand public. La petite citadine profitera d’ici quelques mois du nouveau moteur électrique R 240 développé en interne par le constructeur. Grâce à ce nouveau bloc, la Renault Zoe offre 30 km d’autonomie en plus, soit un total de 240 km selon les normes NEDC. L’amélioration de la gestion de la batterie et la réduction de 10 % de la taille du moteur ont également contribué à cette importante évolution.

Faire face à la concurrence

Sortie il y a un peu plus de deux ans, la Renault Zoe est encore loin de l’obsolescence. Cette mise à jour lui permettra cependant d’être mieux armée pour faire face à une rude concurrence sur le marché européen, concurrence incarnée par les modèles allemands que sont la BMW i3, la Volkswagen e-Up ! et par la Nissan Leaf. Afin d’attirer davantage de conducteurs, le temps de recharge de la batterie a aussi été revu à la baisse (il faut désormais 10 % de temps en moins pour faire le plein) grâce au système Caméléon. La commercialisation est annoncée pour l’automne de cette année. En attendant, la première version est toujours disponible. Elle sera d’ailleurs encore commercialisée même après le lancement de la version équipée du moteur R 240.

Goodyear a profité du Salon de l’auto de Genève pour dévoiler deux concepts de pneu. L’un est capable de recharger un véhicule électrifié, l’autre peut s’adapter aux conditions de la route et au style de conduite pour plus d’efficacité. Aucune production n’est envisagée sur le court terme, mais la compagnie croit en la pertinence de ses technologies pour le futur.

Les constructeurs automobiles n’ont pas le monopole des nouveautés au Salon de l’automobile de Genève 2015 qui se déroule actuellement dans la capitale helvète. En effet, le fabricant de pneus Goodyear y expose deux concepts innovants qui pourraient « radicalement changer le rôle des pneus de voiture dans le futur » pour reprendre les termes du communiqué officiel publié par la compagnie pour l’occasion. Baptisé BH03, le premier concept permet de recharger les batteries d’une voiture électrique ou hybride rechargeable en transformant en énergie électrique la chaleur obtenue par la friction entre les roues et la chaussée. Dans l’absolu, le véhicule électrique équipé pourrait ainsi se recharger simplement en roulant, ce qui en augmenterait l’autonomie d’une manière quasi illimitée et éliminerait par la même occasion la peur de la panne d’électricité chez les conducteurs.

Une place dans le futur de l’industrie automobile

Le second concept est appelé «Triple Tube ». Comme son nom l’indique, il repose sur l’intégration de 3 tubes internes dans la structure du pneu, tubes qui permettent à ce dernier de s’ajuster automatiquement en fonction de l’état du revêtement et du style de conduite voulu (économique, sportif ou sur chaussée humide) et d’optimiser ainsi la consommation de carburant du véhicule équipé. Les deux technologies restent pour l’instant des concepts et aucune production n’est envisagée. Goodyear estime cependant qu’ils ont leur place dans le futur. « Ces concepts de pneus réinventent le rôle que les pneus pourraient jouer dans le futur. Nous prédisons un futur dans lequel nos produits deviendront plus intégrés par rapport aux véhicules et aux consommateurs, (c’est-à-dire) plus écologiques et plus versatiles », a notamment déclaré Joe Zekoski, premier responsable technique de la compagnie.

Nissan a choisi le Salon de l’auto de Genève pour dévoiler une version 7 places de l’E NV-200, une année après la version classique. La commercialisation est attendue pour le mois de juillet.

Encouragé par le succès de son premier utilitaire 100 % électrique E-NV 200, Nissan a décidé de lancer la version 7 places dès ce mois de mars 2015, soit plusieurs mois à l’avance par rapport aux premières annonces. Présenté au Salon de Genève, le véhicule offre trois rangées de sièges en configuration 2-3-2, la dernière rangée étant rabattable pour libérer plus d’espace pour les bagages. « La demande du marché nous pousse à avancer de plusieurs mois ce lancement afin de répondre aux besoins de la clientèle », a notamment indiqué Jean-Pierre Diernaz, responsable des véhicules électriques de Nissan Europe, d’après l’Avere-France. Les opérateurs de taxis, les loueurs VIP, les hôtels et les familles nombreuses figurent parmi les principales cibles de cette E-NV 200 7 places.

1 an après la première version

Présentée officiellement en mars de l’année dernière, déjà lors du rendez-vous genevois, la Nissan E-NV 200 a séduit une clientèle essentiellement professionnelle. Elle embarque le même groupe motopropulseur que celui de la Nissan Leaf et propose ainsi une autonomie de 170 km NDEC. Le constructeur n’a pas précisé si le passage aux 7 places aurait des effets sur ces performances techniques. Ce qui est connu, c’est que la nouvelle version est dotée d’une prise de recharge rapide CHAdeMO qui lui permettra de se recharger à 80 % en 30 minutes sur les bornes adaptées. La commercialisation devrait débuter d’ici le mois de juillet de cette année pour un prix qui reste à déterminer.

Le Concept V-ision E, une version hybride rechargeable de la Classe V, est présenté en avant-première auprès des stands Mercedes-Benz au Salon de Genève. Le monospace développe plus de 300 chevaux pour une consommation de 3 litres/100 km. Sportivité et confort sont les maitres mots du constructeur pour ce nouveau concept.

Le Salon de l’automobile de Genève a été choisi par Mercedes-Benz pour dévoiler une version hybride rechargeable du monospace Classe V sous la forme d’un concept. Baptisé Concept V-ision E, le véhicule combine performance environnementale et luxe moderne d’après le communiqué de presse publié par le constructeur pour l’occasion. Il repose sur la dernière technologie de groupe motopropulseur hybride rechargeable développée par Mercedes, celle présente sur la C 350 e. Ce dernier développe 245 kW (333 chevaux) grâce à un bloc essence et à un moteur électrique. Le Concept V-ision propose ainsi 105 kW de plus que la version à moteur à combustion de la Classe V qui a été présentée officiellement à Genève l’année dernière. Il avale le 0 à 100 km/h en 6,1 secondes et atteint une vitesse de pointe de 206 km/h. La consommation revendiquée ne dépasse pas les 3 litres/100 km et l’hybride rechargeable peut rouler jusqu’à 50 km en mode 100 % électrique grâce à une batterie lithium-ion de 13,5 kWh.

Sportif et fonctionnel

Outre le groupe motopropulseur hybride rechargeable, Mercedes entend également innover en dotant son monospace d’un design extérieur à l’allure sportive et d’un intérieur luxueux et confortable. Toit ouvrant panoramique, plancher en bois, grand espace de vie, tout a été fait pour le bien-être des passagers. Les fonctionnalités disponibles en option sont encore plus attirantes à l’instar des sièges arrière « première classe » avec fonction massage, des repose-pieds et une vaste tablette centrale avec porte-gobelet thermique. Le côté sportif est affirmé par le choix de la peinture (titane), le souci de l’aérodynamisme et des jantes 20 pouces. Mercedes-Benz n’a pour l’instant pas précisé si la V-ision E pourrait entrer en production ou resterait au stade de concept.

Après avoir proposé l’Opel Ampera, une version européenne de la Chevrolet Volt, sans réel succès, General Motors pourrait retenter l’expérience avec la nouvelle citadine électrique Chevrolet Bolt. Le véhicule a tout pour plaire aux consommateurs européens, mais la confirmation officielle de cette information est toujours attendue.

General Motors pourrait commercialiser une version européenne de la Chevrolet Bolt, sa dernière compacte 100% électrique, en Europe sous les marques Opel et Vauxhall. C’est en tout cas ce qu’affirment des sources proches du dossier citées par Automotive News Europe. Ces mêmes sources ont indiqué que le groupe américain pourrait limiter le volume destiné au marché européen dans un premier temps. Aucun commentaire officiel n’a été effectué à ce stade. Durant une interview qu’il a accordée en marge du Salon de l’automobile de Genève, Karl Thomas Neumann, PDG d’Opel, s’est contenté d’insinuer que la marque envisage de lancer un modèle électrique en Europe pour remplacer l’Ampera qui a été retirée en 2014 à cause d’une faible demande.

Beaucoup d’atouts

La Chevrolet Bolt a été présentée au grand public lors du Salon de Détroit en janvier 2015. General Motors n’a pas encore annoncé le début de sa commercialisation et la dénomination pourrait encore changer d’après les dernières informations officielles. La petite compacte 100% électrique attise la curiosité des observateurs qui sont impatients de vérifier son autonomie revendiquée de 321 km pour un véhicule annoncé à moins de 30 000 dollars (26 400 euros), après subventions. De tels atouts auraient poussé les responsables du géant américain à privilégier la commercialisation d’une version européenne de la Bolt à la place d’une version 100% électrique de la mini-citadine Karl.

Grâce à Kollé, la Renault Kangoo Z.E est désormais disponible en version pickup pour un prix commençant à 14 500 euros. L’utilitaire est plus modulable et pratique tout en gardant la même motorisation à zéro émission pour la Kangoo Z.E classique.

La firme française Kollé a présenté une version pickup de la Renault Kangoo Z.E qu’elle a développée pour renforcer le côté « robuste, efficace et modulable » de l’utilitaire électrique le plus vendu en France et en Europe. La Kangoo Z.E garde ses trois places assises à l’avant, mais sa partie arrière a été aménagée pour permettre une charge utile de 650 kg. Un bac arrière en polyester léger y a pris place, avec 6 anneaux d’arrimage et diverses options facilitant le transport des objets et des colis. Les 2 portes arrière ont été conservées et il est possible d’installer une benne à l’arrière de la Kangoo Pickup.

14 500 euros

Côté motorisation, Kollé n’a rien changé puisque l’on retrouve le même groupe motopropulseur de 60 chevaux et la batterie lithium-ion de 22 kWh qui permet une autonomie en une seule charge d’environ 170 km (norme NDEC). La Renault Kangoo Z.E Pickup sera commercialisée en France à partir de ce mois de mars pour un prix de 14 500 euros, bonus écologique déduit et hors cout de location de la batterie. Kollé cible prioritairement les municipalités et les professionnels. Outre la Kangoo Z.E, Kollé propose également des versions pickups d’autres modèles Renault dont la Kangoo, à moteur à combustion, et la Dokker.

Le 20^ème superchargeur de Tesla en France a été installé à Calais, ce qui permet désormais aux conducteurs de relier la France et le Royaume-Uni en toute facilité. Le constructeur densifie par la même occasion ses réseaux de stations français et européen.

Tesla Motors a procédé cette semaine à l’inauguration d’un superchargeur, une station de recharge ultrarapide qu’il a spécialement développée pour ses modèles électriques, à Coquelles, Calais. Grâce à ce dispositif, les conducteurs de la Model S peuvent désormais rallier la Capitale française à Londres (466 km) en s’y arrêtant pour une recharge. « Il s’agit d’une étape importante pour Tesla et ses clients en France et au Royaume-Uni », a notamment déclaré Olivier Loedel, directeur de la représentation française du constructeur californien, d’après les propos recueillis par l’AVERE France. Le superchargeur de Calais est devenu le 20^ème du genre pour l’hexagone. Il est installé sur le parking de l’établissement hôtelier « L’Haut’aile » afin de permettre au conducteur de s’occuper ou de se reposer durant l’opération de recharge.

La peur de la panne définitivement dépassée

Grâce à ces 20 superchargeurs, les conducteurs des modèles électriques Tesla pourront également parcourir toute l’étendue de l’Hexagone sans se soucier d’une éventuelle panne. Pour rappel, les dispositifs sont disponibles gratuitement pour les clients Tesla et permettent d’obtenir une autonomie de 250 km en 20 minutes de charge. Ce superchargeur de Calais porte le nombre total des stations de recharge Tesla en Europe à 135. Avec un tel réseau, il est possible de parcourir l’Europe entière de la Norvège et la Suède à l’Italie en passant par le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, et la Slovénie. Il reste pour Tesla à espérer que cet important investissement aura rapidement des impacts sur les ventes de la Model S en France et en Europe de l’Ouest où cette dernière est largement devancée par les compactes électriques comme la Nissan Leaf et la Renault Zoe.

Après la Hy Kangoo, La Poste va intégrer un autre véhicule électrique, un camion cette fois-ci, à prolongateur d’autonomie à pile à combustible dans sa flotte dans le cadre d’un programme d’essai. Le véhicule proposera une autonomie totale de 200 km et est présenté comme le constructeur comme une solution idéale pour les livraisons urbaines et extra urbaines en Europe.

En partenariat avec Renault Trucks et Symbio FCell, La Poste va tester pendant un an un camion électrique équipé d’un prolongateur d’autonomie à pile à combustible à l’hydrogène. Ce projet, une première en Europe, est basé sur la Maxity Electric 4,5 tonnes et sera mené a Dole dans le département du Jura. Grâce au prolongateur d’autonomie, le camion proposera une autonomie en mode zéro émission de 200 km. Le dispositif offre une puissance de sortie de 20 kW et est équipé de deux réservoirs d’hydrogène de 75 litres chacun.

Exemple à suivre

À travers ce nouveau projet, La Poste renforce son engagement pour la mobilité électrique. Elle entretient la plus grande flotte de véhicules électriques au monde et avait déjà intégré un utilitaire électrique à prolongateur d’autonomie à l’hydrogène, la Hy Kangoo, durant le premier trimestre de l’année 2014. La Renault Kangoo Z.E à prolongateur a essentiellement assuré les livraisons de courriers et colis dans les milieux urbains. La Maxity Electric ira plus loin en prenant en charge les livraisons en campagne sous les conditions climatiques hivernales particulièrement exigeantes du Jura.

Outil au service des métropoles européennes

« Les 200 km d’autonomie font de ce véhicule le choix idéal pour une couverture quotidienne des routes urbaines et suburbaines », a notamment indiqué Karine Forien, directrice de la stratégie d’efficacité énergétique chez Renault Trucks. Ce dernier ambitionne d’offrir aux métropoles européennes un moyen supplémentaire pour faciliter la réduction des pollutions de l’air et des nuisances sonores urbaines à travers une technologie « qui, sur le court terme, devrait devenir économiquement viable pour les consommateurs ».

La Chevrolet Bolt, le nouveau compact électrique de General Motors, sera produite aux Etats-Unis le plus tôt possible même si le groupe n’est pas encore fixé quant à son nom définitif.

La Chevrolet Volt aura bel et bien une petite soeur dans un futur proche, mais le constructeur entretient le mystère quant à la dénomination de cette dernière. Alan Batey, président du groupe pour les États-Unis, a déclaré cette semaine dans le cadre du Salon de l’auto de Chicago que, pour l’instant, le compact s’appelait Bolt, mais que cela pourrait changer d’ici la commercialisation.

Confusions avec la Volt

General Motors, maison mère de la marque, a préféré retarder la décision définitive face à l’appréhension de certains consommateurs qui craignent une confusion entre le nouveau modèle et la Chevrolet Volt. Batey a cependant expliqué que les deux véhicules sont tellement différents qu’il y a très peu de chance de se tromper dans son choix lors d’une visite auprès des concessionnaires.

Bientôt la production

La Chevrolet Bolt sera produite auprès de l’usine General Motors d’Orion dans le Michigan. Un investissement de 200 millions de dollars (environ 166 millions d’euros) est prévu. La date de début de production n’a pas été précisée, Batey se contentant d’indiquer que le groupe a mis la Bolt « sur une voie rapide vers la production ». Reuters, citant des sources proches du dossier, avait précédemment révélé un lancement pour le début de l’année 2017. Elle proposera une autonomie en mode 100% électrique de plus de 320 km pour un prix d’environ 30 000 dollars (26 400 euros).

La deuxième génération de la Karma, le premier modèle hybride rechargeable de Fisker Automotive, devrait sortir en 2016 sous la marque Elux. C’est ce qu’aurait décidé le groupe chinois Wanxiang qui contrôle la compagnie depuis l’année dernière.

Le groupe Wanxiang, propriétaire de Fisker Automotive depuis 2014, a décidé de reporter le lancement de la Karma hybride rechargeable, le modèle phare de la marque, pour 2016 d’après deux sources proches du dossier citées par Reuters. Le groupe chinois aurait également renoncé à utiliser la marque Fisker pour la remplacer par Elux. Le nouveau modèle s’appellera ainsi Elux Karma. Contrairement à la première version et aux prévisions initiales du groupe, la Karma deuxième génération ne sera pas produite en Finlande, mais auprès d’un site qui reste à déterminer. Wanxiang avait programmé la relance de la Karma pour cette année lors de la concrétisation du rachat de la marque début 2014.

Prix en hausse, bugs corrigés

Wanxiang n’a pas encore confirmé ces informations. Les détails de la nouvelle Karma restent également inconnus même si les sources ont laissé filtrer un prix avoisinant les 135 000 dollars (environ 118 800 euros) aux États-Unis. Le design ne devrait pas s’éloigner de celui de la Karma originale qui est l’œuvre d’Henri Fisker lui-même. Du côté du groupe motopropulseur hybride, les deux sources citées par Reuters ont révélé que la compagnie a investi des millions d’euros pour corriger tous les bugs qui ont causé la perte de la version originale. On attend impatiemment les informations officielles de Wanxiang.

Renault a développé et lancé une Renault Zoe spécialement modifiée pour les cours de conduites afin de promouvoir la mobilité électrique auprès des jeunes conducteurs. Le véhicule est également plus économique pour les auto-écoles et permettra aux candidats de passer le permis pour les véhicules à boite de vitesse automatique.

Depuis le mois de janvier 2015, la Renault Zoe est disponible en version aménagée pour les auto-écoles. Annoncé en octobre 2014, ce projet a nécessité diverses modifications, dont l’installation d’une deuxième série de pédales, de rétroviseurs et de boitiers de commande. Il vise à promouvoir la mobilité électrique auprès des conducteurs dès leurs premiers coups de volant. Les jeunes conducteurs devraient être séduits par la facilité de conduite, le silence et le dynamisme des modèles électriques. « En termes d’abaissement du niveau de stress des élèves, c’est incomparable », a notamment indiqué Guillaume Laurès, responsable d’une auto-école de l’Aude, cité par AVERE France.

Une demi-journée de service

Le lancement de cette Zoe auto-école profitera également au constructeur, qui trouvera dans le projet une nouvelle vitrine pour faire la promotion de son modèle électrique phare, et aux auto-écoles qui feront des économies. Le véhicule est capable d’assurer une demi-journée de service avec une batterie chargée à 100 % pour des cours de 25 à 30 km, toujours d’après les précisions de Guillaume Laurès. Les recharges pourront s’effectuer le soir ou durant la pause déjeuner. En ayant recours à une Nissan Leaf modifiée depuis 2013, une auto-école britannique déclarait faire jusqu’à 3 000 euros d’économies par an. Il faut préciser qu’à l’instar de tous les véhicules électriques, la Zoe auto-école n’est disponible qu’en boite de vitesse automatique. Le permis délivré ne sera ainsi valable que pour ces catégories de véhicules.