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General Motors : plus de 300 millions d’euros pour ses futurs véhicules électriques

General Motors (GM) a décidé d’injecter près de 327 millions d’euros pour la modernisation des installations qui servent à la production de ses futures batteries et voitures électriques, dont la Chevrolet Volt. Cette opération démontre l’importance prise par l’électrification dans la stratégie du groupe.

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Le géant américain General Motors a annoncé qu’il allait investir 449 millions de dollars (environ 327 millions d’euros) pour moderniser son site de production de Détroit et ses usines d’assemblage de batteries pour véhicule électrique de Brownstown. Le but de cette opération est de préparer au mieux les prochaines générations de voitures électriques du constructeur, dont la nouvelle Chevrolet Volt et deux autres produits non révélés. La production de batteries lithium-ion nouvelle génération et des systèmes de batterie du futur est également au programme. « General Motors s’engage à fabriquer des produits à récompense… qui aide l’économie américaine à croître grâce à une industrie automobile renaissante », a notamment déclaré Gerald Johnson, vice-président de la compagnie. Ce dernier a ajouté que « ces investissements aideront la prochaine génération de Volt (à asseoir) sa position de leader dans la propulsion électrifiée ».

 

Changement de priorité pour GM ?

 

Ces 449 millions de dollars, dont 384 millions (280 millions d’euros) pour l’usine de Détroit et 65 millions (47,5 millions d’euros) pour Brownstown, représentent le plus grand investissement jamais réalisé par General Motors sur ces deux sites. Le groupe a investi un total de 1 milliard de dollars (730 millions d’euros) sur le seul site de Détroit-Hamtramck. Depuis 2009, General Motors a annoncé un investissement à hauteur de 5,4 milliards de dollars (3,95 millions d’euros) pour ses infrastructures. Ces derniers ont essentiellement bénéficié aux installations du Michigan, mais avec l’importance croissante des technologies de propulsions à faible ou zéro émission, le groupe doit désormais entretenir ses lignes d’assemblage de batteries et de véhicules électriques. Le site de Détroit est d’ailleurs à ce jour la seule usine automobile au monde à produire des modèles électriques à prolongateur d’autonomie (Chevrolet Volt, Cadillac ELR, Opel Ampera) destinés à la consommation de masse.

 

Navigant Research : les batteries lithium-ion ont encore un bel avenir

Tandis que les recherches sur de nouvelles technologies de batterie pour véhicule électrique se multiplient, Navigant Research prédit une continuation de la domination des cellules lithium-ion sur le marché. Les modèles hybrides, 100 % électriques et micro-hybrides continueront d’y avoir recours au moins pour les 10 années à venir.

 

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D’après le dernier rapport de Navigant Research intitulé « batteries pour véhicules électriques », la technologie lithium-ion restera le choix principal des constructeurs en ce qui concerne les batteries électriques de leurs modèles 100% électriques et hybrides, au moins jusqu’en 2023. Cette firme américaine spécialisée dans l’analyse du marché mondial des technologies propres a souligné que l’utilisation des cellules lithium-ion restera jusqu’à cette période la solution la plus viable considérant la taille des batteries requises par les véhicules produits. David Alexander, analyste et chercheur senior, a indiqué que le recours à la technologie n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis que la plupart des constructeurs majeurs ont décidé de lancer leurs modèles électriques et hybrides. La Toyota Prius fut le premier manufacturier à exploiter la batterie lithium-ion en 2012, mais depuis pratiquement tous les autres l’ont suivi.

Les micro-hybrides prendront le relais des hybrides et des électriques

Le rapport de Navigant Research prévoit que la croissance du recours aux batteries lithium-ion sera essentiellement assurée par les véhicules 100 % électriques et hybrides dans un premier temps. Par la suite, ces derniers devraient commencer à recours à d’autres technologies, mais seront relayés par les modèles équipes des systèmes micro-hybrides (Start-Stop), avant de laisser progressivement la place à de nouvelles générations de batteries à partir de 2023.  Parmi ces solutions du futur figurent notamment la technologie aluminium-air, capable de fournir une autonomie de 1 600 km, et qui devrait être commercialisée par le géant américain Alcoa et la firme israélienne Phinergy à partir de 2017.  Les recherches sur les batteries lithium-air et lithium-souffre, offrant toutes deux une plus grande autonomie à un prix réduit, sont également en bonne voie, mais aucune production en série n’est estimée réaliste avant plusieurs années.

Scooter électrique : feu vert pour la production de la BMW C Evolution

La BMW C Evolution, le premier maxi-scooter 100 % électrique de la marque bavaroise, a obtenu le feu vert pour sa production en série. Elle sera commercialisée dès le mois de mai 2014 aux Pays-Bas à un prix de 15 520 euros, puis dans le reste de l’Europe.

 

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BMW Motorrad, la branche moto du constructeur allemand, a annoncé le lancement de la production de la C Evolution, son premier maxi-scooter 100 % électrique, auprès de l’usine de Spandau à Berlin. Révélé durant l’été 2012 et présenté officiellement à Paris le mois de septembre de la même année dans le cadre de l’exhibition BMW Auto Show, la C Evolution veut marquer le début d’une nouvelle ère dans la catégorie deux-roues. Elle sera propulsée par un moteur électrique de 15 chevaux (pic à 47 chevaux), grâce auquel elle peut atteindre les 120 km/h et fournir une accélération supérieure à celle d’un maxi-scooter de 600 cm3 ou plus. Le début de la commercialisation est prévu dès le mois de mai, en commençant par les Pays-Bas, à un prix avoisinant les 15 500 euros.

100 km d’autonomie pour 4 heures de charge

La C Evolution sera assemblée sur une ligne spécialement aménagée pour elle et qui s’étend sur près de 800 m². Sa batterie électrique lithium-ion repose sur les mêmes bases que celle utilisée sur la citadine i3 avec ses trois modules de 12 cellules chacun. Grâce à une capacité de 8 kWh, elle permet au maxi-scooter de revendiquer une autonomie de 100 km pour une charge unique qui s’effectue sur une prise standard de 220V, 12 A ou 16A en moins de 4 heures. Normalement, la conduite de la C Evolution ne devrait nécessiter qu’un permis A1 (moto d’une puissance inférieure à 15 chevaux et de moins de 125 cc), comme c’est le cas aux Pays-Bas, mais cette information reste à confirmer après la commercialisation effective du modèle en France.

Toyota : des modèles hybrides dans la flotte des laboratoires Boiron

Les laboratoires Boiron vont utiliser 90 modèles hybrides de Toyota à partir de l’été 2014 dans le  cadre d’un nouveau partenariat conclu entre les deux firmes et qui vise à doter le groupe pharmaceutique d’une flotte de 260 modèles dans les prochaines années. Pour le groupe Boiron, les avantages sont à la fois écologiques et financiers.

 

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Toyota et le groupe Boiron ont conclu un accord portant sur l’intégration de 260 voitures hybrides de la marque nippone dans la flotte du fabricant et distributeur français de produits homéopathiques, d’ici 2016. Dans une première étape, 90 exemplaires seront livrés dès l’été prochain. Les modèles concernés sont les Toyota Full-Hybrid, dont l’Auris Hybride, l’Auris Touring Sports Hybride (version break de l’Auris), le monospace Prius + et enfin la Lexus CT 200 h. Christian Boiron, président des laboratoires qui porte son nom, a expliqué cette décision par sa volonté de faire de son groupe une entreprise « éco citoyenne » consciente des problèmes que peuvent causer les émissions de particules fines sur la santé de la population. Sur le long terme, il envisage de se doter d’une flotte totale de 500 véhicules hybrides aussi bien en France qu’à l’international.

Exemptions fiscales et bonus écologiques

Outre l’aspect environnement, les véhicules hybrides offrent des avantages économiques aux laboratoires Boiron. Outre les économies en carburant, ces derniers sont notamment exempts de taxe sur les véhicules de sociétés (TVS) durant les deux années suivant leurs acquisitions. Les Full-Hybrid Toyota figurent également parmi les modèles les moins chers du marché. L’Auris Hybride est ainsi tarifé à 24 900 euros hors bonus écologique. Ce bonus peut d’ailleurs atteindre 3 300 euros en fonction du prix du modèle choisi. Le choix des laboratoires Boiron pour le constructeur nippon a été précédé d’une période de test durant laquelle 18 commerciaux ont pu évaluer chaque modèle durant 3 semaines. Les résultats étant concluants, le groupe pharmaceutique a ainsi rejoint l’importante clientèle entreprise de Toyota, dont 45 % ont opté pour des hybrides.

Opel : une citadine 100 % électrique d’ici 2017

Opel devrait lancer une nouvelle citadine électrique d’ici 2017 pour épauler l’Ampera dans la conquête du marché européen de la mobilité électrique et pour aider le constructeur à se conformer aux nouvelles réglementations européennes en matière d’émissions de CO2.

 

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L’Opel Ampera

 

Après l’Ampera, la cousine européenne de la Chevrolet Volt, la marque allemande Opel devrait commercialiser un second modèle 100 % électrique plus petit et moins cher d’ici 2017. Cette information a été révélée par le magazine automobile allemand Automobilwoche. Entrant dans la catégorie des compactes, le véhicule baptisé BEV (Battery Electric Vehicle) sera destiné à permettre au constructeur de se conformer aux nouvelles limitations européennes en termes d’émissions de CO2. Celles-ci devraient notamment passer à 95g/km d’ici 2020 contre 130g/km actuellement. Opel va ainsi pousser plus loin ses efforts pour la promotion des véhicules à faible émission de CO2 après avoir mené une opération de charme en faveur de l’Ampera en septembre 2013. Ce modèle capable de parcourir jusqu’à 80 km en mode électrique et doté d’un prolongateur d’autonomie a pu bénéficier d’une réduction de 8 000 euros.

Changement d’avis

Avec cette nouvelle citadine électrique, Opel va poursuivre un projet qu’il a laissé en 2012. Le constructeur avait développé une version électrique de l’Adam en parallèle avec la Chevrolet Spark EV de la maison mère General Motors, mais les travaux ont été gelés en 2012 puisque le projet était jugé économiquement non viable. Depuis la demande a considérablement évolué, ce qui a fait changer d’avis les décideurs de Rüsselsheim. Le lancement de ce BEV devrait également faire partie d’une offensive plus large portant sur la promotion des compactes en général. La marque à l’éclair prévoit notamment d’introduire sur le marché la City, une mini-citadine à moins de 10 000 euros qui se positionne comme une concurrente directe de la Volkswagen Up !, dès 2015. À ce stade, les détails du projet BEV restent inconnus. Il pourrait aussi bien reposer sur la plateforme de l’Opel Adam, de la nouvelle City ou sur une toute nouvelle plateforme.

Voiture à l’hydrogène : 75 Hyundai ix 35 Fuel Cell pour le projet HyFive

Le constructeur sud-coréen Hyundai va mettre 75 ix 35 Fuel Cell au projet européen HyFive pour lui permettre de constituer sa flotte de 110 véhicules. Ce déploiement contribuera à assurer la promotion du SUV à pile à combustible à l’hydrogène qui revendique 600 km d’autonomie avec 0 g de CO2/km.

 

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Hyundai a annoncé qu’il fournira 75 exemplaires de son SUV à pile à combustible à l’hydrogène ix35 Fuel Cell au projet européen HyFive. À travers cette contribution, le constructeur sud-coréen devient ainsi le principal fournisseur en véhicule du projet qui devrait disposer d’une flotte totale de 110 unités. Elles seront déployées dans plusieurs villes, dont Bolzano (Italie), Copenhague (Danemark), Innsbruck (Autriche), Londres (Royaume-Uni), Munich et Stuttgart (Allemagne). La France n’est pas concernée par le projet, mais elle compte déjà deux Hyundai ix 35 Fuel Cell depuis le lancement d’un programme d’essai par le constructeur en décembre 2013. Ce SUV à pile à combustible n’émet aucune CO2 et son moteur électrique alimenté par une pile à combustible développe 136 chevaux pour une autonomie de près de 600 km pour un seul plein.

 

Excellente publicité

 

Le projet HyFive a été lancé à Londres la semaine dernière. Il vise à développer la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène utilisée dans le secteur de la mobilité et à en démontrer la viabilité. Financé à hauteur de 37 millions d’euros par la FCH-JU, une coentreprise européenne créée pour la promotion de la technologie, il regroupe également des constructeurs comme BMW, Daimler, Toyota et Honda. Hyundai se démarque ainsi de la concurrence en mettant ces 75 ix 35 Fuel Cell à la disposition des parties prenantes puisqu’il s’agira certainement d’un excellent coup de publicité pour le modèle. Outre ces voitures à l’hydrogène, le projet HyFive contribuera l’installation de 6 nouveaux pôles de stations de recharge en hydrogène à Londres, Innsbruck, Aarhus et à Odense (Danemark).

Volkswagen envisage de produire des hybrides en Chine

Le constructeur allemand Volkswagen planifie de lancer la production de modèles hybrides auprès de son usine de Foshan, d’après une source issue de la compagnie. L’opération vise à renforcer la présence du groupe sur le marché à fort potentiel qu’est la Chine.

 

usine volkswagen Foshan, chine

 

Volkswagen pourrait être le prochain constructeur majeur à succomber à l’attrait du marché chinois et de son potentiel énorme. En effet, une source proche de la compagnie citée par Reuters a révélé que la firme de Wolfsburg planifie de produire des modèles hybrides auprès de son usine de Foshan, une installation qui accueille déjà les lignes d’assemblage de la Golf et de l’Audi A3. D’après cette même source, qui a souhaité garder l’anonymat étant donné la confidentialité des informations, ce plan devrait être annoncé officiellement dans le cadre du Salon de l’automobile de Pékin 2014 les 19 et 20 avril prochains. Volkswagen sera en partenariat avec le constructeur chinois First Automobile Works (FAW), une entreprise publique avec qui il mène une collaboration de longue date dans le cadre d’un joint-venture établi en 1991.

Nouvel eldorado des voitures écologiques

Le constructeur a d’ailleurs indiqué le mois de mars dernier qu’il comptait développer un nouveau véhicule écologique avec FAW après des discussions entre la Chancelière et  le Président chinois. Volkswagen n’est pas le premier constructeur majeur à délocaliser une partie de la production de ses modèles écologiques en Chine pour mieux s’attaquer au marché local. Le groupe Daimler, la maison mère de Mercedes-Benz, et son partenaire BYD Co. ont annoncé le lancement de la Denza 100 % électrique pour cette année 2014. Toyota a également spécialement conçu la Yundon-Showanchin II hybride pour le marché chinois en 2013. Outre le potentiel que représentent les centaines de millions de consommateurs chinois, les constructeurs sont de plus en plus attirés par ce nouvel eldorado depuis que les dirigeants locaux se sont engagés à lutter activement contre la pollution de l’air.

Ventes de véhicules électriques : la Norvège nouveau leader européen

Avec près de 3 000 nouveaux exemplaires enregistrés au mois de mars 2014, la Norvège prend la tête du classement des plus grands marchés européens des véhicules 100 % électriques. Cette croissance impressionnante devrait être maintenue pour les prochains mois, tant les Norvégiens semblent être conquis par la mobilité électrique.

 

Voiture électrique norvège

Pour le mois de mars 2014, la Norvège a détrôné la France de la première place européenne en ce qui concerne les immatriculations de véhicules 100 % électriques neufs. En effet, le petit royaume scandinave a enregistré pas moins de 2859 immatriculations, un nouveau record national et continental, contre 1037 pour l’hexagone. Ce volume représente 20 % de part sur le marché automobile. Parmi les modèles, la Tesla Modèle S réalise une performance exceptionnelle avec 1 493 immatriculations, un autre record. La Nissan Leaf arrive à la deuxième place avec 425 exemplaires écoulés, juste devant les nouvelles Allemandes e-Up ! de Volkswagen et i3 de BMW. La Renault Zoe, leader incontesté du marché en France, a quant à elle effectué une entrée timide sur le marché norvégien avec 16 immatriculations depuis son lancement le 24 mars.

 

Une tendance qui n’est pas prête de s’arrêter

 

L’appétit des Norvégiens pour la mobilité électrique continue ainsi de s’aiguiser après une année 2013 qui a déjà impressionné. La situation ne devrait pas se dégrader avec l’arrivée de nouveaux modèles comme l’e-Golf de Volkswagen. Le constructeur de Wolfsburg a d’ailleurs rapporté que la version 100 % électrique de la compacte mythique a enregistré 1 200 réservations 3h30 min après le début des prises des commandes en février dernier. Cet engouement trouve essentiellement son explication dans la densité du réseau de recharge disponible sur le territoire et dans l’importance des mesures incitatives (exemption de TVA à l’achat et de taxe routière, parking gratuit…) mises en place par le gouvernement norvégien. Ces paramètres permettent aux véhicules électriques d’être aussi compétitifs, voire plus, que les modèles classiques en termes de prix et de confort d’utilisation. À ce rythme, la Norvège ne devrait avoir aucun mal à atteindre son objectif de 50 000 voitures électriques en circulation pour 2015.

Voiture à l’hydrogène : lancement d’un vaste projet européen à Londres

HyFive, un projet qui est destiné à développer la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène et sa viabilité dans l’industrie automobile a été lancé à Londres cette semaine. Il prévoit le déploiement d’une centaine de véhicules à l’hydrogène et de quelques stations de recharge auprès de 5 États membres de l’Union européenne. La France ne fait pas partie du projet.

 

L'Hotel de Ville de Londres (London City Hall) qui a accueilli le lancement officiel du projet HyFive.

L’Hotel de Ville de Londres (London City Hall) qui a accueilli le lancement officiel du projet HyFive.

 

Constructeurs automobiles, fournisseurs d’hydrogène, firmes de consultance dans le domaine énergétique, et le bureau du maire de Londres ont décidé d’unir leurs efforts dans le cadre du projet européen HyFive, pour le développement de la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène et des stations de recharge en hydrogène. Doté d’un financement de 37 millions d’euros, HyFive prévoit le déploiement d’un total de 110 voitures à l’hydrogène auprès de plusieurs villes européennes comme Bolzano, Copenhague, Innsbruck, Londres, Munich et Stuttgart. De nouveaux pôles de stations de recharge en hydrogène seront également développés, notamment à Londres (3 stations), Aarhus (1 station), à Odense (1 station) et à Innsbruck (1 station). Ces installations devraient être opérationnelles d’ici 2015, date à laquelle certains manufacturiers comme Toyota, Hyundai et Honda, prévoient de commercialiser leurs premiers modèles.

Partenariat Public-Privé

Le projet HyFive est placé sous la coordination du bureau du maire de Londres. Boris Johnson, maire de la capitale britannique, s’est d’ailleurs montré enthousiasmé par le lancement du projet qui permettra de « démontrer que l’hydrogène constitue une option viable et que Londres est au premier rang en ce qui concerne les efforts pour que cela soit le cas ». Parmi les constructeurs automobiles engagés figurent BMW, Daimler, Honda, Hyundai, et Toyota, des manufacturiers qui se penchent tous sur le développement d’un modèle à pile à combustible et qui ont ainsi un intérêt particulier à voir les stations de recharge se multiplier en Europe. Le financement est assuré par la FCH-JU (Fuel Cell and Hydrogen Joint Undertaking), un partenariat public-privé relatif au développement de la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène en Europe.

Véhicule électrique : un générateur artificiel de son bientôt obligatoire en Europe

D’ici 5 ans, les véhicules électriques et hybrides rechargeables circulant sur le territoire de l’Union européenne devront être pourvus d’un système d’avertissement acoustique qui émet un son similaire à celui d’un moteur à combustion classique. Le texte prévoit également une réduction des limites sonores des véhicules équipés de ce dernier.

avertissement acoustique voiture électrique

Le Parlement européen a voté une nouvelle législation qui impose l’installation d’un générateur de son sur tous les véhicules électriques et hybrides rechargeables vendus sur le territoire de l’Union européenne. Cette mesure, destinée à protéger les malvoyants pour qui le déplacement silencieux de ces véhicules zéro-émission et zéro-bruit constitue un potentiel danger, sera obligatoire après une période transitoire de 5 ans. La proposition initiale émanant de la Commission européenne prévoyait une installation volontaire du dispositif par les constructeurs intéressés. Cependant, un amendement a été inséré par les parlementaires démocrates libéraux pour le rendre obligatoire pour tous les véhicules électriques et hybrides. Chris Davies, porte-parole de ces derniers, a indiqué à ce sujet que « les véhicules électriques silencieux pourraient être nombreux sur nos routes dans les prochaines années, mais nous devons nous assurer qu’ils ne mettent pas en péril la sécurité des personnes aveugles et malvoyantes ».

 

Un son similaire à celui d’un moteur thermique

 

Chris Davies a aussi expliqué que le dispositif désigné sous l’appellation « système d’avertissement acoustique du véhicule » (AVAS), doit émettre un son similaire à celui d’un moteur thermique conventionnel, le but étant de permettre aux piétons « d’entendre clairement les véhicules » et de « juger s’il est sûr ou non de traverser ». Il ne s’agit cependant pas d’un pas en arrière qui favoriserait les pollutions sonores causées par les bruits de moteur étant donné que la législation adoptée impose également une réduction des limites sonores des véhicules essences et diesels conventionnels. Ces derniers devront ainsi émettre 25 % de bruits en moins d’ici 2024 avec une mise en œuvre progressive. L’instauration d’un système d’étiquetage du niveau d’émission sonore est également recommandée par le texte.

Vente de véhicules électriques : hausse encourageante pour mars 2014

Les immatriculations de voitures électriques pour le mois de mars 2014 sont en hausse de 26 % par rapport à celles du mois précédent. La Renault Zoe continue à dominer le classement par modèle tandis que les Allemandes peinent à séduire. Cette tendance à la hausse devrait continuer tout au long de cette année 2014.

 

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Après un mois de janvier catastrophique et un léger regain de forme pour le mois de février, les immatriculations de véhicules 100 % électriques neufs pour mars 2014 ont connu une hausse de 26 %. Les résultats communiqués par l’AVERE France font ainsi état d’un volume de vente de 1 037 unités, dont 709 véhicules particuliers. La Renault Zoe reste en tête du classement des modèles pour particuliers avec 255 exemplaires écoulés. Elle est suivie par la Bluecar de Bolloré, avec 194 unités, qui continue à profiter de l’expansion des systèmes d’autopartage inspiré de l’Autolib’ parisien. À la troisième place, on retrouve la Nissan Leaf avec 146 immatriculations. Les nouveaux modèles allemands ont pour l’instant du mal à percer sur l’hexagone avec seulement 27 exemplaires vendus pour la BMW i3 et 16 pour la Volkswagen e-Up !

 

Tendance à la hausse

 

Cette augmentation des immatriculations pour le mois de mars confirme un regain d’intérêt des consommateurs français pour les modèles 100 % électrique après un début d’année inquiétant avec seulement 408 nouveaux véhicules enregistrés. Les résultats sont toutefois largement inférieurs à ceux enregistrés à la même période de l’année en 2013. 2 243 véhicules ont en effet été immatriculés durant le premier trimestre 2013, mais ce record coïncide avec le lancement sur le marché de la Zoe qui a provoqué un engouement des débuts chez les consommateurs. Les perspectives sont d’ailleurs encourageantes puisque le pic de pollution ayant poussé les autorités à organiser une journée de circulation alternée le 17 mars dernier a contribué à mettre en avant les avantages procurés par les véhicules à faible et zéro émission de CO2. La sortie de nouveaux modèles, dont l’e-Golf, pourrait également stimuler la demande.

Chargeur électrique sans fil : Volkswagen va se lancer en 2017

Volkswagen planifie d’équiper leurs modèles rechargeables de dispositifs de recharge électrique sans fil dans les prochaines années si la demande existe et si des standards universels sont adoptés. Le constructeur de Wolfsburg pourrait ainsi faire partie des pionniers du secteur.

 

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Le constructeur allemand Volkswagen envisage de proposer la recharge sans fil comme option sur ses modèles 100 % électriques et hybrides rechargeables à partir de 2017. C’est ce qui ressort d’une déclaration d’Herbert Ruholl, ingénieur et responsable technique des véhicules électriques auprès de la compagnie, la semaine dernière lors du lancement de l’e-Golf à Berlin. « Vous pouvez l’attendre (le chargeur sans fil) dans plus ou moins 3 ans quand nous serons prêts à l’introduire sur le marché », a-t-il notamment indiqué. Cependant, ce dernier a tenu à préciser que le produit, pour l’instant au stade de pré-développement, ne devrait pas être commercialisé avant que des standards communs ne soient adoptés, pour des raisons pratiques. Il a expliqué qu’en l’absence de tels standards, la technologie ne sera pas adoptée par les consommateurs qui seront contraints d’acquérir un chargeur sans fil différent pour chacun de ses véhicules rechargeables.

Les standards de charge pour bientôt

Les préoccupations du constructeur de Wolfsburg devraient être atténuées dans un futur proche puisque la SAE, la société internationale des ingénieurs de l’industrie automobile, se penche sur la question des standards de charge depuis 2011 à travers la mise en place d’un groupe de travail spécial. La demande jouera également un rôle important dans la détermination des détails relatifs à l’intégration de ce dispositif de recharge sans fil sur les modèles commercialisés. Il pourrait être installé par défaut sur tous les modèles électriques ou hybrides rechargeables, ou alors proposé en option à un prix qui reste à fixer. Pour l’instant, aucun constructeur ne propose la technologie sur ses voitures de série même si Toyota est sur le coup et a récemment procédé aux premiers essais. C’est la firme américaine Evatran qui fait office de pionnier en commercialisant la Plugless L2, un chargeur sans fil compatible avec les Chevrolet Volt et Nissan Leaf, sur le marché américain depuis janvier 2014.

Système micro-hybride : sur plus de la moitié des véhicules particuliers d’ici 2021

Pour Navigant Research, la technologie micro-hybride basée sur le système Stop-Start constitue l’avenir à court terme de l’industrie des véhicules légers à faible émission de CO2. Près de 55 % des ventes globales concerneront les modèles équipés d’ici 2022, principalement au niveau des marchés nord-américains, ouest-européens et asiatiques.

 

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D’après la firme américaine Navigant Research plus de la moitié des voitures pour particuliers vendues dans le monde seront équipées de la technologie micro-hybride Stop-Start d’ici 2022. Dans son dernier rapport intitulé « Stop-Start Vehicles », ce spécialiste de l’étude du marché mondial des technologies propres, indique que ces types de véhicules seront au nombre de 55 millions, soit environ 54,3 % des ventes globales. Les systèmes micro-hybrides devraient ainsi constituer la solution à court terme adopter par les constructeurs pour répondre à la nécessité de réduire les émissions de CO2 issues du secteur des transports, bien avant de basculer largement vers l’électrique et l’hybride rechargeable. « La technologie micro-hybride permet aux grandes voitures d’être conçues pour rouler d’une manière plus rationnelle sans sacrifier le confort de conduite et aux petits modèles d’être configurés pour une opération limitée en tout électrique », a ainsi déclaré David Alexander, analyste senior chez Navigant Research.

Efficace et moins cher que l’électrification classique

Son utilisation sur la majorité des modèles commercialisés d’ici 2022 est justifiée par l’adoption de régulations plus strictes en matière d’émission de CO2 par les pays développés d’après Navigant Research. La firme américaine prévoit ainsi que ces millions de véhicules micro-hybrides seront concentrés en Europe de l’Ouest, en Amérique du Nord et dans la région Asie-Pacifique. Grâce à ce système Stop-Start, le moteur thermique est en effet coupé automatiquement quand le véhicule est à l’arrêt ou roule à une très faible vitesse et redémarre dès que le conducteur remet les pieds sur l’accélérateur. Son principal avantage réside dans le fait qu’il est beaucoup moins couteux à concevoir et à mettre en place que le moteur électrique classique d’un groupe motopropulseur hybride ou 100 % électrique alors que l’économie de carburant tourne autour de 15 à 20 %.

 

 

Volkswagen XL1 : déjà au musée

La Volkswagen XL1 est déjà considérée comme une œuvre d’art en termes de design et intègre le musée du Design de Londres. Le coupé hybride est nominé pour le trophée « Designs of the Year » dans la catégorie transport.

 

volkswagen XL1 hybride

 

Alors que la totalité des 250 exemplaires en édition limitée de la Volkswagen XL1 n’est pas encore livrée, le coupé hybride entre déjà au musée du design de Londres, au Royaume-Uni. Elle y sera exposée du 27 mars au 25 août 2014. Loin d’être un signe d’obsolescence, il s’agit plutôt d’une reconnaissance pour la XL1 qui va figurer parmi quelques exemples d’excellence en matière de Design dans les domaines de l’architecture, de l’électronique, de la mode, du graphisme et de mobilier. Elle représentera le monde du transport et sera en compétition pour le trophée « Designs of the Year ». La XL1 a pu intégrer cette prestigieuse liste grâce à Andrew Nahum, auteur, designer et expert en technologie, qui a notamment publié l’ouvrage « 50 voitures qui ont changé le monde ».

Design unique orienté efficacité

Issue de l’imagination de Klaus Bischoff, responsable du design de la marque de Wolfsburg, la XL1 est conçue pour explorer les limites de l’efficacité énergétique pour un véhicule homologué pour la circulation. Son design unique satisfait ainsi la recherche d’un aérodynamisme optimal. Outre ses formes originales, le coupé biplace est également équipé d’un groupe motopropulseur hybride composé d’un bloc thermique 0,8 litre de 47 chevaux et d’un petit moteur électrique de 20 kW. Grâce à cet ensemble, la XL1 ne consomme que 0,9 litre de carburant au 100 km, soit 21 g de CO2/km, un record pour sa catégorie. Elle est commercialisée à un prix de 111 000 euros, mais la demande excède déjà l’offre et le constructeur sélectionnera les heureux élus par tirage au sort. Les dernières livraisons sont attendues pour ce printemps 2014.

Audi R18 e-tron Quattro : dans les rues du Mans

L’Audi R18 e-tron a défilé dans les rues de la ville du Mans le 25 mars dernier pour sa présentation officielle. Le constructeur a profité de l’occasion pour dévoiler un prototype arborant de nouvelles couleurs plus vivantes et dynamiques que celles du premier concept révélé l’année dernière.

 

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Avant d’entamer les premières séances d’essais collectifs des prototypes pour les courses d’endurance sur le circuit Paul Ricard au Castellet, Audi a tenu à présenter la nouvelle R18 e-tron au grand public. Le constructeur a ainsi choisi les habitants de la ville du Mans, celle qui abrite le circuit non permanent des 24 heures, comme spectateurs privilégies d’un défilé sur les rues publiques de son bolide diesel hybride. Conduit par le recordman des victoires à cette course mythique, Tom Kristensen, la R18 e-tron a parcouru une distance de près de 10 km entre la cathédrale Saint Julien, dans le centre-ville, et le circuit Bugatti. Elle a par la suite procédé à un tour de démonstration sur les tracés de ce dernier avant de stationner devant son entrée principale. L’événement a été largement couvert par la presse internationale.

Clin d’œil au passé et nouvelles couleurs

La marque aux anneaux et Tom Kristensen n’en sont pas à leur premier coup d’essai puisque la R 10 TDI, le prototype Le Mans du constructeur en 2006, a également été présentée par le pilote en avant-première mondial dans les rues parisiennes. Le nonuple vainqueur des 24 heures a cependant fait part de son excitation malgré son expérience. À travers ce défilé, le constructeur a tenu à adresser un clin d’œil au passé glorieux de la course mythique, une époque durant laquelle les pilotes arrivaient dans la ville au volant de leurs propres voitures de course. Il a également profité de l’occasion pour dévoiler un nouveau jeu de coloris qui combine l’argenté, le blanc, le rouge et le noir. Ces quatre couleurs qui symbolisent respectivement le succès passé d’Audi, la propreté de la technologie hybride, la performance et la légèreté du design, sont particulièrement impressionnantes la nuit pour le bonheur des spectateurs.

BMW série “I” : star de la semaine à Monaco

La Principauté de Monaco a été le théâtre de deux rendez-vous européens majeurs du transport écologique la semaine dernière avec un forum sur l’efficacité énergétique suivi d’une foire sur la mobilité électrique. BMW a profité de ces occasions pour mettre en évidence ses deux modèles 100 % électriques de la série « i ».

 

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Les 24 et 25 mars 2014, les organisateurs du Forum Euro-méditerranéen sur l’Efficacité Energétique (EEF) 2014 ont invité des cadres de BMW comme intervenants dans le but d’exposer au public du forum les solutions de mobilité avant-gardistes du constructeur bavarois. Le Docteur Julian Weber, responsable innovation des projets E-Mobility du groupe, a ainsi fourni un aperçu  de la série BMW « i », une marque qui se veut, d’après le constructeur, visionnaire tout en étant une source d’inspiration en termes de design et une nouvelle façon d’aborder le premium grâce à une fort attachement à la durabilité (écologique).  En parallèle, quelques i3, le premier modèle 100 % électrique de la gamme commercialisé par BMW, ont assuré les services des navettes pour les invités du cocktail d’ouverture de l’EEF 2014.

Éloges royaux

Le constructeur allemand a continué sur sa lancée en s’assurant une présence remarquée à l’édition 2014 de l’EVER, le plus grand événement européen sur la mobilité électrique, qui s’est déroulée du 25 au 27 mars 2014 au Grimaldi Forum de Monaco. Profitant de ce forum international sur les énergies renouvelables et les véhicules écologiques, Olivier Durieux, responsable du service après-vente et des infrastructures de charge de BMW France, a présenté les deux premiers modèles de la série : l’i3 et l’i8.  Le Prince Albert II a notamment eu l’occasion de tester cette dernière jusqu’à l’hôtel de Paris. « J’ai été enchanté par l’opportunité de me mettre derrière le volant de la BMW i8. À Monaco, nous supportons l’utilisation des véhicules à faible émission et j’espère que nous allons voir plusieurs de ces voitures sur nos routes », a-t-il déclaré pour l’occasion.

 

Modèle S : Tesla renforce le châssis pour éviter de nouveaux incendies

Pour éviter de nouveaux incidents liés à une perforation du châssis du Modèle S par des débris métalliques, Tesla a décidé de doter son modèle phare d’un nouveau châssis à triple couche ultra-résistant. Le véhicule est désormais plus fiable qu’il ne l’était déjà, ce qui a poussé l’agence fédérale de sécurité routière américaine à clôturer son enquête sur le sujet, jugeant que le nécessaire a été fait.

 

tesla modèle S 2013

 

Tesla Motors continue son opération de charme pour redorer l’image du Modèle S après que deux exemplaires de ce dernier aient pris feu l’année dernière à cause d’une perforation du châssis par des débris métalliques ayant entraîné des dommages au niveau de la batterie électrique. Pour cette fois, le constructeur voit les choses en grand vu que ce n’est plus une simple mise à jour logicielle qui est proposée aux clients, mais un nouveau châssis ultra résistant. Composé de trois couches (un bar d’aluminium, une couche en titane et un bouclier incliné en aluminium extrudé), ce nouveau châssis est disponible sur tous les modèles sortis des usines depuis le 6 mars 2014. Il sera également installé gratuitement sur tous les Modèles S déjà en circulation sur demande ou dans le cadre de l’exécution d’un service programmé.

Encore plus fiable

Cette mesure constitue la deuxième opération menée par Tesla pour éviter de nouveaux incidents puisqu’une campagne de mise à jour du logiciel destiné à augmenter la garde au sol minimum du Modèle S a été organisée quelques jours après le second incendie dans le Tennessee. Le constructeur a réalisé de nombreux tests qui ont démontré que la luxueuse berline 100 % électrique est désormais plus fiable qu’elle ne l’était déjà auparavant. La NHTSA, l’agence de sécurité routière américaine, a d’ailleurs décidé de clore l’enquête préliminaire qu’elle a ouverte en novembre 2013 estimant que Tesla a fait le nécessaire pour régler le problème. D’après le PDG de la compagnie, Elon Musk, ces changements ne modifient pas les performances du Modèle S, sauf au niveau de l’autonomie qui connaîtra une baisse de 0,1 %.

Toyota exploite les déchets pour fabriquer des hybrides

L’usine Toyota du Kentucky, qui produit les versions hybrides de la Camry, de l’Avalon bientôt de la Lexus ES, va exploiter les déchets d’un site d’enfouissement de la région pour se fournir en électricité. Le système sera opérationnel en 2015 et produira un mégawatt d’énergie par an.

 

usine toyota hybride kentucky

 

Pour Toyota, le leader mondial des ventes de véhicules hybrides, il n’y a pas que les voitures qui doivent être écologiques, mais les usines dans lesquelles ils sont fabriqués également. Ainsi, le constructeur vient de conclure un partenariat avec l’opérateur qui assure la gestion du site d’enfouissement de déchets de la région du Bluegrass, dans le Kentucky, aux États-Unis, pour la récupération des gaz produits par ce dernier. Les gaz en question seront par la suite utilisés pour alimenter en énergie l’usine Toyota du Kentucky où sont assemblés quelques-uns des voitures les plus écologiques de la marque, dont les versions hybrides de la Camry et de l’Avalon. Le constructeur nippon a également annoncé l’année dernière que cette usine du Kentucky accueillera désormais la Lexus ES et sa déclinaison hybride.

Assez d’électricité pour la fabrication annuelle de 10 000 véhicules

« Chez Toyota, nous croyons que les voitures écologiques ne sont que le début », a notamment déclaré Jeff Klocke, responsable des installations et de l’environnement, en faisant référence à l’importance que le constructeur accorde à la collaboration avec la communauté locale dans ses efforts pour instaurer « un monde plus propre ». Au total, le constructeur estime que le site d’enfouissement du Bluegrass pourra fournir assez d’électricité chaque année pour l’assemblage de 10 000 véhicules.  L’installation devrait générer un mégawatt d’électricité par heure, l’équivalent des besoins de 800 foyers américains. Les émissions de CO2 du site seront, en outre, réduites de 90 %, pour le plus grand bonheur de la communauté locale. Les travaux débuteront au mois d’avril 2014 et le système devrait être fonctionnel dès les premières semaines de l’année 2015.

 

Borne de recharge sans fil : certification Intertek pour Evatran

Le système Plugless L2, le premier dispositif de recharge électrique sans fil commercialisé au grand public aux États-Unis, a reçu une certification Intertek qui garantit la qualité et la sécurité du produit. Une telle certification constitue une étape importante pour la vulgarisation de la technologie qui pourrait accélérer l’adoption des véhicules électriques par les consommateurs.

 

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La firme américaine Evatran a obtenu la certification « ETL » d’Intertek pour son chargeur sans fil pour véhicule électrique Plugless L2. Commercialisée sur le marché américain depuis le mois de janvier 2014, la Plugless L2 devient ainsi le premier dispositif de son genre à bénéficier de cette certification qui est un gage de sécurité et de qualité pour les consommateurs. « La sécurité a toujours été la priorité pour le système Plugless, alors nous sommes fières d’avoir complété les tests requis pour arborer le sigle ETL », a notamment déclaré Rebecca Hough, PDG et co-fondateur d’Evatran. Elle a ajouté que grâce à cette certification, sa compagnie peut désormais proposer aux consommateurs « le système de recharge le plus innovant du marché avec le degré le plus élevé de sécurité et de fiabilité ».

Une avancée importante pour la technologie

Même si son impact se limite pour l’instant au seul marché nord-américain, cette certification Intertek, une entreprise reconnue pour la fiabilité de ses services depuis plus de 100 ans, constitue une étape importante pour la commercialisation à grande échelle de la technologie de recharge sans fil. Tim Hubbard, vice-président d’Intertek, a d’ailleurs admis que l’opération est « un accomplissement majeur » majeur pour sa compagnie étant donné l’importance de cette technologie avancée de recharge pour l’adoption massive des véhicules électriques. La Plugless L2 a également fait l’objet d’essai par des firmes américaines, partenaires d’Evatran, comme Google, Hertz ou Duke Energy. Ces dernières ont utilisé le système pendant plus de 2 ans, soit près de 16 000 heures de charge, sans rencontrer aucun incident. Quant au temps de charge, il est le même que sur un dispositif filaire classique.

Recharge électrique : première borne rapide chez Auchan

La première borne de recharge rapide du groupe de grande distribution, Auchan, a été inaugurée à Mantes dans le cadre du partenariat conclu entre ce dernier et le constructeur Nissan. Une centaine d’autres dispositifs devrait être installée auprès des parkings Auchan dans les mois qui viennent.

 

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Auchan et Nissan n’ont pas perdu de temps pour concrétiser le partenariat qu’ils ont conclu début mars à travers l’inauguration de la première borne de recharge rapide pour véhicule électrique de la chaîne de supermarché à Mantes, dans les Yvelines. Installée par Vinci Énergies, cette borne fabriquée par DBT-CEV permet aux utilisateurs d’obtenir une charge de 80 % en à peine 30 minutes. Cela représente moins de temps qu’il ne faut à la plupart des clients du supermarché pour faire leurs courses d’après Vincent Mignot, directeur général d’Auchan. Le dispositif en question est compatible avec tous les modèles électriques commercialisés en France et accessible 24 h/24. Le service sera gratuit pour les propriétaires de Nissan électrique pendant 2 ans et jusqu’à la fin de l’année pour ceux d’autres marques.

250 bornes de recharge rapide pour Nissan avant 2015

Cette première borne de recharge rapide Auchan devrait être suivie d’au moins 129 autres sur toute l’étendue du territoire national selon les termes de la lettre d’intention signée le 7 mars 2014. À terme, ces dispositifs feront d’Auchan le plus grand opérateur français de borne de recharge rapide. Nissan profitera également de l’opération puisqu’elle permettra au constructeur nippon de disposer d’un réseau de 250 points de charge rapide pour son modèle 100 % électrique Leaf d’ici la fin de cette année 2014. Bernard Loire, président de Nissan pour l’Europe de l’Ouest a notamment déclaré que « le moment (est) historique pour la création d’un réseau national de recharge rapide ». Outre sa collaboration avec Auchan, l’allié de Renault mène des programmes similaires avec des entreprises comme Ikea, BP ou Avia.

BYD Electric Bus : contrat annulé aux Etats-Unis

BYD et la municipalité de Long Beach, aux États-Unis, ont accepté de mettre un terme à au contrat par lequel l’entreprise chinoise devait fournir 10 BYD Electric Bus à cette dernière. Le problème ne vient pas du bus lui-même, mais d’un malentendu procédural dans la conclusion de l’accord. Le bus électrique chinois peut ainsi poursuivre son expansion.

 

byd electric bus

 

Le constructeur chinois BYD Motors et Long Beach Transit (LBT), l’opérateur qui gère le réseau de bus de la municipalité de Long Beach, en Californie, ont convenu de mettre fin mutuellement au contrat portant sur la livraison de 10 BYD Electric Bus. Les autocars 100 % électrique chinois ne sont pas en cause, mais la Federal Transit Administration (FTA) a retiré le financement du projet à cause d’une erreur involontaire commise par BYD durant le processus de conclusion du contrat. D’après la FTA, le constructeur n’aurait pas dû certifier sa conformité avec les exigences du programme américain en faveur des entreprises désavantagées et ainsi finaliser la conclusion du contrat avant d’avoir publié des objectifs chiffrés quant au pourcentage d’achats qu’il compte effectuer auprès de ces dernières.

 

Aucune incidence sur le futur

 

Cette annonce constitue le premier point noir au tableau de BYD dans le cadre de la promotion de son bus électrique. Ce programme s’est jusqu’ici distingué par son expansion sans frontière et rapide grâce aux performances exceptionnelles de la BYD Electric Bus. Cependant, il ne s’agit sans aucun doute que d’un simple incident de parcours étant donné que la FTA et la LBT ont tenu à préciser que le constructeur pouvait désormais postuler pour l’exécution des futurs contrats financés par cette agence fédérale américaine. Un programme de test financé par cette dernière est d’ailleurs en cours à Altoona, dans le Pennsylvanie. Les programmes similaires menés un peu partout dans le monde ont jusqu’à ce jour montré des résultats impressionnants notamment en termes d’autonomie. Récemment, le bus électrique a même réalisé une performance record de 325 km avec une seule charge à Copenhague, au Danemark.

 

TS 040 Hybride : la nouvelle bête de course de Toyota présentée officiellement à Castellet

La branche compétition du constructeur japonais Toyota a lancé officiellement son nouveau prototype pour les courses d’endurance sur le circuit Paul Ricard, le 27 mars dernier. Baptisé TS 040 Hybride, la machine développe 1000 chevaux grâce à un boost électrique quatre roues motrices. Elle pourrait être exploitée pour le développement des modèles de série de la marque.

 

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Toyota Racing a procédé à la présentation officielle de la TS 040 Hybride, le prototype LMP1 qui représentera la marque nippone au Championnat du monde d’endurance et aux 24 heures du Mans. La firme nippone a choisi le circuit Paul Ricard à Castellet pour lancer ce bolide de 1000 chevaux. Cette puissance phénoménale est fournie par un groupe motopropulseur hybride composé d’un « boost hybride » de 480 chevaux (un super-condensateur électrique) répartis sur les quatre roues motrices et par un bloc thermique V8 3,7 litres de 520 chevaux. Le constructeur juge que cette technologie, baptisée Toyota HYBRID System-Racing (THS-R), est ce qui fait de mieux en matière de motorisation hybride de compétition. Elle est destinée à répondre aux nouvelles règlementations de la Fédération internationale de l’Automobile (FIA) qui exigent notamment une réduction de consommation d’au moins 25% par rapport aux modèles 2013.

Possible transfert de technologie vers les modèles de série

Toyota a indiqué que le savoir-faire acquis à travers le développement de la TS 040 Hybride devrait être exploité dans des modèles de série à l’instar de ce qui a été effectué avec son prédécesseur, la TS 030 Hybride. En attendant, à travers cette TS 040 Hybride, Toyota confirme son intention de rafler la victoire finale aussi bien pour le championnat d’endurance que pour la course mythique du Mans. Ses principaux concurrents Porsche et Audi ont déjà dévoilé leurs prototypes, la 919 Hybride et la R18 e-tron, il y a respectivement trois semaines et deux jours. Les trois écuries se retrouveront d’ailleurs sur le même circuit Paul Ricard dès ce vendredi 28 mars 2014 et jusqu’au 29 mars, pour les premiers essais collectifs de la saison. La première course officielle se tiendra dans deux semaines à Silverstone, au Royaume-Uni.

 

Mercedes-Benz : bientôt un groupe hybride avec un moteur 3 cylindres

Un haut responsable de Daimler AG, la maison mère de Mercedes-Benz, a révélé que le constructeur allemand pourrait utiliser un petit bloc 3 cylindres sur ses futurs modèles compacts hybrides pour remédier au manque d’espace. La commercialisation de ce nouveau groupe motopropulseur ne devrait toutefois pas intervenir dans l’immédiat.

 

mercedes classe A 2012

La Mercedes Classe A de 2012 est l’un des modèles compacts les plus populaires de la marque.

 

Les restrictions en matière d’émission de CO2 en Europe pourraient avoir raison des traditions automobiles les plus solidement ancrées. En effet, Bernhard Heil, responsable du développement des groupes motopropulseurs de Daimler AG, a annoncé que la filiale de cette dernière, Mercedes-Benz, envisage de recourir à un moteur 3 cylindres sur les systèmes hybrides de ses futurs modèles compacts. Cette révolution chez la marque allemande ne concernera que les véhicules hybrides à traction avant et est dictée par des considérations techniques. Les ingénieurs de Mercedes eux-mêmes ne sont pas totalement convaincus par cette orientation, mais n’ont pas d’autres choix étant donné que les moteurs de 4 cylindres et plus auront du mal à s’intégrer dans la configuration de montage transversal du motopropulseur propre aux compactes.

Pas dans l’immédiat

Bernhard Heil a notamment indiqué que « le moteur 4 cylindres a ses limites quand il s’agit d’installer une motorisation hybridée sous le capot avant ». Les modèles à propulsion arrière et ceux des segments autres que les compactes continueront ainsi à être équipés d’un bloc 4 cylindres ou plus même en cas d’hybridation. Ce nouveau moteur 3 cylindres ne devraient d’ailleurs pas être commercialisé avant deux ou trois ans puisque Mercedes ne propose actuellement aucune motorisation hybride parmi ses gammes de compacte A, B, CLA et GLA et aucune annonce n’a été faite dans le sens d’un changement de cette situation dans un futur proche.  Si le projet se concrétise, le constructeur français Renault, avec qui Daimler AG mène un partenariat fructueux depuis 2010, est en bonne position pour fournir le nouveau petit moteur.

Nissan Leaf : près de 30 000 exemplaires rappelés

Plus de 1 million de véhicules, dont 29 165 Leaf, seront rappelés par Nissan pour une mise à jour logicielle destinée à corriger une erreur qui empêche le déploiement des airbags passagers. Les opérations auront lieu à partir du mois d’avril 2014. Les propriétaires nord-américains sont les plus concernés.

 

Nissan rappel 30 000 Leaf

 

Le constructeur japonais Nissan a décidé de rappeler 29 165 exemplaires de son best-seller 100 % électrique Leaf pour résoudre un problème relatif à l’airbag. Le problème vient d’une erreur logicielle susceptible de désactiver les airbags passagers en cas d’accident. En effet, le système de classification des occupants du véhicule peut incorrectement identifier un siège comme vide alors qu’il est occupé, ce qui empêche l’activation de l’airbag. Ces anomalies ont été signalées par la NHTSA, l’autorité chargée de gérer la sécurité du trafic autoroutier aux États-Unis sur les versions 2013 et 2014 de la Nissan Leaf. Le compact électrique n’est d’ailleurs pas le seul modèle concerné par ce problème puisque le constructeur a rappelé pas moins de 1 053 479 véhicules, dont la plupart sont enregistrés en Amérique du Nord.

 

Mesure de précaution

 

À ce stade, Nissan a identifié deux accidents durant lesquels l’airbag ne s’est pas déployé, sans pour autant pouvoir conclure à un lien entre cet incident et le problème logiciel. Aucun de ces accidents n’a également impliqué la Leaf. Quoi qu’il en soit, le constructeur opte pour la précaution à travers une mise à jour gratuite des systèmes de véhicules concernés par le rappel. Ce dernier devrait débuter dès le mois d’avril prochain d’après la NHTSA. Les propriétaires concernés seront notifiés par le constructeur et les opérations seront effectuées auprès des concessionnaires habituels. Il reste à espérer pour Nissan que cet incident ne nuit pas au succès de la Leaf qui est la voiture électrique la plus vendue au monde avec plus de 100 000 exemplaires écoulés depuis son lancement en décembre 2010.

 

Directive européenne sur les carburants alternatifs : accord informel entre le Parlement et le Conseil

La directive européenne visant à accélérer le déploiement des infrastructures de recharge en carburant alternatif est sur la bonne voie après que le Parlement et le Conseil sont parvenus à un premier accord informel. Les objectifs quantitatifs imposés à chaque État ont été remplacés, par souci de réalisme, par l’obligation d’adopter une feuille de route nationale. 

 

conseil européen-borne de recharge

 

4 mois après l’adoption d’un premier projet de texte par le Parlement européen, ce dernier est parvenu à un accord informel avec le Conseil de l’Union européenne pour l’adoption de la future directive sur la promotion des carburants alternatifs dans les transports terrestres et maritimes. L’accord en question prévoit que la future règlementation impose aux États membres d’installer suffisamment de stations de recharges (électriques et en gaz naturels) sur leurs territoires afin que les véhicules et les navires puissent se déplacer librement sur les routes et voies navigables européennes. Carlo Fidanza, rapporteur et négociateur du Parlement, a déclaré à l’issue des négociations que cet accord est « une étape cruciale pour le développement des carburants de substitution ». Ce projet de directive a été initié par la Commission en janvier 2013 pour réduire la dépendance du secteur des transports au sein de l’Union aux énergies fossiles.

Accord ambitieux, mais réaliste

Contrairement à la version qui a été votée par le comité « transport et tourisme » du Parlement en décembre 2013 et qui a été présentée au Conseil, le projet de directive qui a fait l’objet de cet accord informel ne contient plus aucun objectif chiffré imposé aux États membres quant aux infrastructures à déployer. Le Conseil et le Parlement se sont contentés d’enjoindre les États membres à adopter une feuille de route et à fixer eux-mêmes les objectifs quantitatifs nationaux afin de s’assurer un déplacement libre des voitures électriques et au gaz naturel comprimé dans les zones urbaines d’ici 2020. L’échéance est fixée pour 2025 pour les États ayant choisi d’inclure les stations d’hydrogène dans leur réseau national. Carlo Fidanza a expliqué que ces compromis ont été nécessaires pour que l’accord soit à la fois ambitieux et réaliste. Son adoption définitive passe par une validation par la commission « transport », puis par le parlement dans son ensemble, et enfin par le Conseil.

 

 

 

 

Bornes de recharge : EDF va équiper les parkings Vinci Park

Vinci Park veut accélérer le déploiement des infrastructures de recharge pour véhicules électriques au niveau de ses parcs de stationnement et a signé un accord avec SODETREL pour parvenir à ses fins. 350 nouvelles installations seront effectuées d’ici 2016 avec un taux de couverture de 50 % des parcs des grandes villes françaises dès la fin de cette année 2014.

 

parking vinci-park-borne de recharge

 

EDF, à travers sa filiale SODETREL, vient de conclure un accord de partenariat avec Vinci Park, le leader national de la construction et la gestion de places de stationnement,  pour l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques au niveau des parkings de ce dernier. L’objectif poursuivi consiste à atteindre un taux de 50 % de stationnements branchés dans les grandes villes de l’hexagone d’ici la fin de cette année 2014. Le communique conjoint publié par les deux entreprises précise que cet accord constitue la concrétisation d’une collaboration engagée depuis l’été 2013 et qui a vu SODETREL procéder à l’installation de 26 bornes auprès de 6 parcs pilotes de Vinci Park à Paris, Toulouse, Nancy, Saint-Germain, Enghien et Toulon. Outre ces 26 bornes, Vinci Park dispose déjà d’un réseau de 167 points de recharge répartis sur 68 parcs.

350 nouvelles bornes d’ici 2016

Ce partenariat va contribuer à accélérer considérablement le déploiement des infrastructures de recharge de Vinci Park puisqu’en plus de l’objectif pour l’année 2014 durant laquelle 160 bornes seront mises en place, il prévoit également l’installation de 150 bornes par an pour 2015 et 2016. Ainsi, à la fin du projet, 350 nouveaux points de recharge seront disponibles auprès des parkings de l’opérateur. Le choix des emplacements de bornes se fera selon les besoins et les priorités des collectivités d’après les deux compagnies pour plus d’impact sur la vulgarisation de la mobilité électrique. Les dispositifs de SODETREL fourniront une puissance de 3 kW à travers des prises de type 3 et de type 2. Le coût du service sera compris entre 30 centimes et 50 centimes par heure, frais de stationnement non compris, soit entre 2,5 et 5 euros pour un plein.

BMW-Toyota : la future sportive hybride équipée d’un super-condensateur

Le super-car hybride qui sera développé conjointement par les géants BMW et Toyota exploitera la technologie de super-condensateur utilisée par le constructeur nippon sur ses voitures de course d’endurance. Les composants restants de ce futur coupé sportif qui devrait inspirer les successeurs de la Z4 et de la Supra seront fourni par BMW.

 

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Le premier résultat de l’alliance formée par BMW et Toyota sera une voiture de sport propulsée par un groupe hybride qui repose sur un système de super-condensateur. Le coupé à deux places sera ainsi le premier modèle de série à exploiter cette technologie inspirée de celle utilisée par Toyota depuis 2012 sur son prototype Le Mans LMP1. Le développement de ce futur super-car  a été confirmé l’année dernière par Norbert Reithofer et Akio Toyoda, présidents respectifs des constructeurs allemands et japonais, après la signature d’un mémorandum d’entente fixant le cadre d’un partenariat global en juin 2012. Il servira probablement de plateforme commune pour le remplaçant de la BMW Z4 et pour le successeur de la mythique Toyota Supra à laquelle la firme nippone a fait allusion en dévoilant le concept FT-1 (pour futur Toyota) lors du Salon de Détroit du mois de janvier 2014.

 

Plus de BMW que de Toyota

 

BMW sera chargée de la fabrication de la plupart des composants de la future sportive tandis que Toyota se concentrera essentiellement sur le système hybride à super-condensateur. Ce dernier est destiné à récupérer l’énergie dégagée durant les phases de freinages, énergie qu’elle va mettre à la disposition du bloc hybride pour booster les performances des moteurs électriques d’une manière conséquente durant un court laps de temps à l’instar de ce que fait un système KERS. Ces moteurs électriques seront fournis par l’usine BMW de Munich sur la base des spécifications techniques communiquées par Toyota. Le constructeur bavarois développera également le bloc thermique essence dont le cylindré ne dépassera pas les 2 litres. Les éléments de châssis et de carrosserie seront, quant à eux, inspirés des « solutions ultralégères crées dans le cadre du développement des i3 et i8 », d’après BMW. Le résultat final est attendu avec impatience.

 

 

Renault Zoe : un triomphe au Monte-Carlo ZENN 2014

Le trophée Monte-Carlo ZENN 2014 s’est achevé cette semaine avec une domination totale de la Renault Zoe qui a raflé la totalité des 5 titres en jeu. La petite citadine 100 % électrique de course, la même que la version commercialisée, s’est imposée devant une vingtaine de concurrents prestigieux.

 

Zoe-Monte-Carlo ZENN

 

La Renault Zoe est la grande gagnante de l’édition 2014 du Rallye Monte-Carlo ZENN (Zero Emission No Noise ou zéro émission et sans bruit), une compétition uniquement ouverte aux véhicules 100 % électriques qui s’est tenue du 21 au 23 mars 2014. « Oui, nous avons littéralement tout gagné », a notamment déclaré le constructeur à travers un communiqué de presse publié le 25 mars dernier. Au total, la petite citadine de la marque au losange s’est imposée dans les 4 sous-catégories de prix (régularité, consommation d’énergie, autotest et compétition par équipe) en plus de sa victoire au classement général. Avec trois équipes, dont un équipage de compétition, un équipage média ainsi qu’un équipage « privé », et trois voitures engagées, la Zoe s’est même offerte trois doublées.

La même Zoe que celle vendue au public

Côté caractéristiques, la Renault Zoe qui a remporté tous ces succès au Monte-Carlo ZENN 2014 est également celle disponible auprès des concessionnaires. « La partie la plus excitante est que la Zoe de Monte-Carlo est exactement la même Zoe que vous pouvez conduire aujourd’hui. La même Zoe qui a gravi montagne après montagne est celle qui effectue d’innombrables trajets quotidiens, et celle que les mères de famille utilisent pour aller chercher leurs enfants à l’école », a ainsi indiqué le constructeur. La performance de la Zoe est d’autant plus remarquable que la compétition a regroupé 18 participants conduisant des modèles comme la Nissan Leaf, la Smart For Two, la Citroën C-Zero, la Mitsubishi i-MiEV ou encore la Tesla Roadster. Les conditions météorologiques étaient particulièrement difficiles avec des averses massives et parfois un brouillard épais.

BYD Electric Bus : 325 km sur une seule charge au Danemark

La BYD Electric Bus continue de réaliser des performances écologiques de haut rang en enregistrant une autonomie record de 325 km avec une seule charge à Copenhague, la capitale du Danemark. Ce nouveau record ne fait que confirmer les résultats impressionnants affichés par l’autocar chinois dans le cadre de programmes d’essais menés un partout dans le monde.

 

byd electric bus copenhague

 

 

La BYD Electric Bus vient d’établir, dans la plus grande discrétion, un nouveau record d’autonomie pour un autocar 100 % électrique en parcourant un trajet total de 325 km en une journée et avec une seule charge au Danemark. Le bus électrique du constructeur chinois, dans sa déclinaison de 12 mètres, a réalisé cette prouesse dans le cadre d’un essai réalisé par l’opérateur de Copenhague City-Trafik.   Il a complété un service de normal de 110 km sur la route 12, transportant au passage une moyenne de 40 personnes par trajet, avant de parcourir l’autoroute de Ballerup pendant 215 km.  À la fin de la journée, la BYD Electric Bus affichait un niveau de batterie de 8%. Il faut noter que l’autonomie revendiquée par le constructeur est de 250 km pour une charge complète de 6 heures sur une borne normale.

 

Pas un cas isolé

 

Cette distance de 325 km parcourue avec une seule charge dépasse de quelques kilomètres le précédent record du bus électrique chinois qui était de 310 km entre les villes polonaises de Varsovie et Cracovie. Réalisé l’année dernière, ce trajet n’avait cependant épuisé que 69 % de la charge disponible sur la batterie électrique. Un autre BYD Electric Bus essayé par Arriva, un autre opérateur de la capitale danoise, a également réalisé des performances non moins impressionnantes avec un total de 240 km alors que le chauffage était constamment en marche. Le bus utilisé par Arriva était également totalement rempli de passagers la plupart du temps.  Quoi qu’il en soit, avec de telles performances, il n’est pas étonnant de voir les plus grandes villes du monde, de New York à Londres, en passant par Los Angeles, São Paulo, Bogota… adopter le bus écologique chinois. À quand une arrivée dans l’hexagone ?

 

Mahindra Reva e2o : une voiture électrique à moins de 10 000 euros bientôt disponible en Europe

Malgré le succès mitigé de la G-Wiz, son premier véhicule 100 % électrique commercialisé en Europe, Mahindra Reva revient à la charge avec l’e2o. Disponible initialement en Norvège et au Royaume-Uni avant fin 2014 pour moins de 10 000 euros, l’e2o proposera des équipements et des caractéristiques plus adaptés aux besoins des clients européens.

 

mahindra reva e2o

 

Les Européens pourront bientôt se procurer un véhicule électrique pour moins de 10 000 euros. En effet, le constructeur indien Mahindra vient d’annoncer son intention de commercialiser sa citadine 100 % électrique Reva e2o sur le vieux continent d’ici la fin de l’année. La Norvège et éventuellement le Royaume-Uni seront les premiers marchés ciblés. Déjà disponible en Inde depuis le mois de mars de l’année 2013, l’e2o est tarifé à partir de 650 000 roupies indiennes (environ 7 750 euros), avantages fiscaux non inclus. Des frais liés à l’exportation seront certainement intégrés dans la tarification proposée pour le marché européen, mais quoi qu’il en soit, l’e2o ne coutera pas plus de 10 000 euros dans les pays comme la Norvège, le Royaume-Uni et la France, où des avantages financiers et autres bonus écologiques sont accordés.

 

Efforts particuliers pour les clients européens

 

Mahindra n’a pas lésiné sur les moyens pour séduire les clients européens réputés pour leur exigence. Le constructeur a notamment prévu d’ajouter des équipements et fonctionnalités supplémentaires, dont l’ABS, les airbags et la direction assistée pour procurer plus de confort à ces derniers. Ce nouveau modèle « low-cost » devrait en tout cas renforcer encore plus l’appétit des Norvégiens pour les véhicules électriques et propulser ce petit royaume scandinave à la première place européenne en termes de parc automobile 100 % électrique. Il est pour l’instant deuxième juste derrière la France, mais son ascension ne semble plus être qu’une question de temps étant donné la croissance des immatriculations qui représentent actuellement près de 10 % du total des immatriculations de voitures neuves. La Norvège n’est pas étrangère aux véhicules électriques indiens puisqu’elle compte déjà 500 exemplaires de la G-Wiz, qui n’est autre que le prédécesseur de l’e2o.

Superchargeurs Tesla en Europe : Daimler et Bosch critiquent

Daimler et Bosch ont déclaré ne pas comprendre pourquoi les bornes de recharge pour véhicules électriques installées par Tesla en Allemagne ne sont compatibles qu’avec les propres modèles du constructeur américain. Les deux firmes mettent en avant l’importance d’une standardisation pour le développement du secteur de la mobilité électrique.

 

Tesla-Superchargeurs

 

Le groupe Daimler, propriétaire de la marque Mercedes-Benz, se joint à Bosch dans la remise en cause de la décision de Tesla de mettre en place, en Allemagne, des « Superchargeurs » qui ne sont compatibles qu’avec ses propres modèles électriques. Lors d’une récente intervention médiatique, Thomas Weber, responsable du département Recherche et Développement, a notamment souligné que « le futur (des infrastructures de charge pour véhicules électriques » demeure dans la standardisation ». Il s’agit d’une manière de dénoncer l’égoïsme du constructeur américain puisque d’après ce cadre de Daimler, un système adapté à tous les constructeurs offre non seulement l’avantage de réduire les coûts des infrastructures, mais surtout celle d’être plus pratique pour les consommateurs. À titre de rappel, Tesla a procédé à l’installation de 4 Superchargeurs entre Munich et Cologne au mois de janvier 2014 pour porter son réseau de points de charge à 14 unités.

 

Décision insensée ?

 

Le fournisseur allemand Bosch a également souligné l’irrationalité de la décision de Tesla à travers son PDG Volkmar Denner.  Ce dernier a indiqué que cela n’aurait pas de sens si chaque constructeur développait son propre système de recharge sans considérer celui des autres. Il a ajouté que « la technologie pour un réseau couvrant toute l’Europe existe », mais qu’il fallait juste « vouloir la mettre en œuvre ». Les regards se tournent désormais vers la start-up californienne pour savoir si elle compte changer de stratégie étant donné que l’objectif initial de l’expansion de ses installations en Allemagne était de séduire les consommateurs en les permettant d’atteindre n’importe quelle destination sur le territoire avec le Modèle S.  Il faut signaler que Daimler possède 4,3 % de parts sociales chez Tesla et que les deux constructeurs collaborent étroitement pour la fabrication de certains modèles électriques du premier dont la Smart For Two et la Mercedes Classe B électrique.

Circulation alternée : les camions électriques bientôt exemptés ?

Le gouvernement a déclaré être à l’écoute des revendications des transporteurs dont les camionnettes électriques et hybrides n’ont pas été exemptées d’interdiction de circulation durant la journée de circulation alternée du 17 mars. Une révision de l’arrêté préfectoral en cause est attendue, mais n’a pas encore été annoncée.

 

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Le mécontentement du groupe de transport Deret a trouvé écho auprès des responsables gouvernementaux pour le plus grand soulagement des propriétaires de camionnettes électriques et hybrides. En effet, l’appel lancé par le transporteur après la journée de circulation alternée du 17 mars dernier a été entendu par le ministre des Transports qui a déclaré « être à l’écoute du problème ». Pour rappel, les camions électriques et hybrides ont été interdits de circulation, contrairement à tous les autres véhicules fonctionnant grâce aux mêmes technologies de groupe motopropulseur. « Nos camions hybrides et électriques n’ont pas pu circuler… ce qui est parfaitement inique pour une entreprise qui a fait le choix de participer à la lutte contre la pollution », a notamment déclaré Jean-Luc Fournier, responsable de la communication du transporteur.

Modification de l’arrêté préfectoral en attente

Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a contacté les responsables de Deret la semaine dernière pour les rassurer. La ville de Paris a également assuré qu’elle allait travailler avec l’État pour éviter que les transporteurs ne soient pénalisés davantage dans le futur. Pourtant, aucune annonce quant à une révision de l’arrêté préfectoral à l’origine de cette anomalie n’a été effectuée à ce stade. L’arrêté en question limite les exemptions de circulation alternée aux seuls utilitaires légers peu polluants de moins de 3,5 tonnes, ce qui exclut les camionnettes électriques et hybrides, plus lourdes, mais moins polluantes. Pour Deret, la situation a été particulièrement handicapante étant donné que près de 40 % de sa flotte sont concentrés en région parisienne et ont été immobilisés malgré leurs « propretés » exemplaires.

 

 

 

 

BYD Qin : débuts impressionnants en Chine

Quelques semaines après le début de sa commercialisation en Chine, la BYD Qin hybride rechargeable s’est déjà imposée comme une référence en dominant le marché. La Qin possède de solides arguments pour convaincre les consommateurs et les analystes prédisent un avenir encore plus radieux avec notamment la possibilité d’une exportation en Amérique et en Europe.

 

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Prophète en son pays ! C’est ce qui semble le mieux décrire la situation de la BYD Qin, la seconde génération de voiture hybride rechargeable du constructeur chinois,  commercialisée depuis fin décembre 2013. La berline sportive a en effet enregistré un résultat de vente record en février, pour le second mois consécutif après un mois de janvier déjà impressionnant. Plus de 6 000 unités ont ainsi été écoulées durant ces premières semaines de l’année 2014, ce qui représente plus 50 % de part de marché en ce qui concerne les véhicules fonctionnant grâce aux énergies nouvelles. Les tendances pour ce mois de mars confirment ces statistiques à tel point que l’association nationale chinoise des voitures particulières a consacré la Qin « voiture électrique la mieux vendue en Chine ».

 

Potentiel énorme

 

Les prévisions sont encore plus encourageantes pour le constructeur chinois puisque les municipalités de Shanghai et de Pékin ont annoncé que les modèles écologiques BYD pourraient désormais y être immatriculés et postuler pour des mesures financières incitatives. Le marché international est également en ligne de mire puisque la Qin sera exportée en Amérique latine dès cette année 2014, en commençant par le Costa Rica, et devrait atterrir aux États-Unis, voire en Europe, en 2015.  Stella Li, vice-président de la compagnie pour l’Amérique du Nord a notamment déclaré au début de cette année que « BYD est devenu plus à la mode et a amélioré son design et la sécurité, il ne cherche plus à être le plus compétitif en termes de prix, mais dans la qualité et l’innovation ».

 

Système micro-hybride : un partenariat entre Johnson Controls et Fraunhofer Gesellschaft

Johnson Controls et le centre Fraunhofer Gesellschaft ont conclu un accord pour le développement d’une batterie automobile nouvelle-génération moins chère et permettant une importante réduction de la consommation de carburant. Destinée à être lancée globalement d’ici 2020, la technologie se concentre initialement sur un système micro-hybride reposant sur une batterie lithium-ion de 48V.

 

batterie micro hybride

 

Johnson Controls, le géant américain de la fourniture d’équipements automobiles et de systèmes de climatisation, a annoncé la signature d’un accord de partenariat avec l’institut de recherche appliquée Fraunhofer Gesellschaft pour le développement d’un système de refroidissement nouvelle-génération pour les batteries automobiles. Cette collaboration vise à améliorer l’efficacité énergétique et à réduire le coût de fonctionnement de ce système de refroidissement. Dans une phase initiale, les travaux seront concentrés sur une technologie de batterie micro-hybride 48 V qui a été conçue pour combiner haute performance et une  gestion de consommation à un prix inférieur à celui de la technologie utilisée sur les véhicules hybrides et électriques classiques. Les deux firmes ont précisé que les technologies et les stratégies de gestion thermale au sein des packs de batterie lithium-ion seront particulièrement privilégiées.

 

15 % d’économie de carburant

 

Johnson Controls est parvenu à démontrer que son système micro-hybride pouvait réduire la consommation de carburant de 15%. Tirant parti d’une architecture à double voltage, il repose, d’une part, sur une batterie classique de 12 V qui assure l’alimentation en électricité du véhicule lors des démarrages du moteur et pour le fonctionnement des composants électroniques et optiques intérieurs et extérieurs. D’autre part, la batterie lithium-ion de 48 V possède la capacité de capturer l’énergie dégagée par les freinages, énergie qu’elle redistribue par la suite pour faire fonctionner la climatisation et les technologies de contrôle dynamique du châssis. Le système devrait être lancé en Europe dans un premier temps avant de s’attaquer au marché américain pour atteindre une couverture globale d’ici 2020.

Volkswagen e-Golf : 30 500 euros pour la France à partir de septembre

Volkswagen a annoncé la commercialisation de l’e-Golf, la Golf 100 % électrique, pour le mois de septembre en France. Elle sera proposée à partir de 30 500 euros, bonus écologique déduit. Son arrivée devrait stimuler la demande et la concurrence sur un segment de marché jusqu’à lors dominé par la Nissan Leaf.

 

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L’e-Golf, la version 100 % électrique de la mythique compacte allemande, sera disponible auprès des concessionnaires de l’hexagone à partir du mois de septembre 2014. Les consommateurs pourront l’acquérir moyennant un prix débutant à 36 800 euros, batterie incluse, soit 30 500 euros une fois le bonus écologique 2014 de 6 300 euros déduits. Cette commercialisation en France interviendra une année après la présentation officielle du modèle lors du Salon de Francfort de 2013. Les clients français devront ainsi faire preuve de patience contrairement à leurs homologues d’outre-Rhin qui profitent déjà de la Golf électrique depuis le mois de février 2014. Ces derniers doivent toutefois payer 4 400 euros de plus, soit un prix de 34 900 euros, faute d’avantage financier et fiscal octroyé par le gouvernement fédéral.

 

Une alternative

 

Avec l’arrivée de l’e-Golf, le marché français accueillera le deuxième modèle 100 % électrique du constructeur de Wolfsburg après l’e-Up ! Dévoilée en même temps que sa grande sœur durant la biennale de Francfort, la mini-citadine est quant à elle disponible en France depuis octobre 2013 à un prix de 26 250 euros, bonus non déduit. Quoi qu’il en soit, les offres de voitures électriques dans l’hexagone continuent de s’étoffer, ce qui devrait stimuler la demande. La concurrence promet également d’être rude et l’alliance Renault-Nissan, leader incontesté du secteur avec la Zoe et la Leaf, ne pourra plus se reposer sur ses lauriers pour conserver leur part de marché. L’e-Golf se positionne d’ailleurs comme une alternative à la Leaf aussi bien au niveau de son prix que de ses performances.

Toyota i-Road : des essais pour les consommateurs à Tokyo

Toyota effectue un pas de plus vers la production en série de l’i-Road en programmant des essais pour consommateurs à partir de ce mois de mars à Tokyo. La version qui sera utilisée pour ces tests présente pratiquement les mêmes caractéristiques que celle présentée au Salon de Tokyo de 2013.

 

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Quelques semaines après avoir organisé les premiers essais publics de son tricycle électrique i-Road à Toyota City, au Japon, le constructeur nippon annonce le lancement d’un programme de tests en faveur des consommateurs. Ces essais seront organisés à Tokyo à partir du 24 mars prochain et jusqu’au mois de juin. Au total, Toyota va mettre dix exemplaires de l’i-Road à la disposition des essayeurs. Au nombre de 20, ces derniers seront sélectionnés parmi des experts de l’industrie auto-moto et parmi le grand public. Les ingénieurs du manufacturier nippon vont recueillir et analyser les retours des participants en termes de sensation de conduite, de satisfaction, de facilité d’utilisation en zones urbaines et d’impacts sur les choix de destination. À ce rythme, la production de l’i-Road devrait intervenir au plus tard an début de l’année 2015.

 

Moitié moto et moitié voiture

 

La version de  l’i-Road qui fera l’objet de ces essais par les consommateurs sera celle qui a été présentée en concept lors du Salon de l’auto de Tokyo de 2013. La seule différence réside dans le fait qu’elle se décline désormais en 5 coloris, propose une visibilité améliorée et une plus grande manœuvrabilité. Elle est équipée d’un groupe motopropulseur 100 % électrique composé par deux moteurs de 2 kW et alimenté par une batterie lithium-ion. L’autonomie revendiquée par Toyota est de 50 km et le plein d’électricité peut se faire en 3 heures sur une prise domestique conventionnelle. Toyota la présente comme une solution de mobilité individuelle écologique qui offre une expérience de conduite révolutionnaire. Elle combine le côté pratique d’une moto avec le confort et la stabilité d’une voiture.

 

 

 

BYD Electric Bus : au tour d’Ankara pour les tests

Le BYD Electric Bus continue sa conquête des plus grandes villes du monde. Le constructeur chinois va, en effet, pouvoir séduire les habitants d’Ankara durant un mois. L’achat de plusieurs exemplaires est au programme de la mairie de la capitale turque en cas de satisfaction du public.

 

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Un bus 100 % électrique du constructeur chinois BYD Auto va circuler dans les rues d’Ankara, la capitale de la Turquie,  pour des tests d’une durée initiale de 1 mois. C’est ce qui a été annoncé par le maire, Mileh Gökçek, qui n’a pas manqué de souligner que ces autocars zéro émission, les premiers du genre à Ankara, contribueront à renforcer le caractère écologique de la flotte de la ville. En effet, la métropole turque dispose déjà de l’un des parcs de bus les plus propres au monde avec 1 300 véhicules alimentés par le gaz naturel. Si ce BYD Electric Bus fait l’objet de retours positifs de la part des utilisateurs après la période de test, la municipalité envisage de faire l’acquisition de quelques exemplaires pour les intégrer définitivement au système de transport public d’Ankara.

 

Plus de 25 villes conquises

 

Pour le BYD Electric Bus, ce test à Ankara est le dernier en date d’une série de programmes similaires qui ont été menés dans près de 25 cités européennes, américaines et asiatiques à tel point que l’autocar chinois est en passe de devenir la référence dans sa catégorie sur le plan international. Il a notamment été testé avec succès à New York, Los Angeles, Londres, São Paulo ou Bogota, pour ne citer que les plus grandes métropoles. Les résultats de ces essais ont montré que le bus électrique était capable de fonctionner pendant près de 24 heures (250 km d’autonomie), en condition de circulation dense, pour une charge unique de 5 heures. Il a permis une réduction moyenne des dépenses de maintenance et de fonctionnement de l’ordre de 80 à 90 % par rapport à celles liées à l’utilisation d’un véhicule conventionnelle.

Bercy se dote de sa première borne de recharge

Après s’être doté d’une flotte de véhicules électriques en 2013, le ministère du Redressement productif s’équipe de sa première borne de recharge dans l’enceinte de Bercy. Tout en étant un symbole de l’engagement du gouvernement dans l’électrification des transports, cette opération profite également au fabricant de la borne, DBT-CEV, qui s’offre une visibilité supplémentaire.

 

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Pour concrétiser son engagement dans la promotion de la mobilité électrique, le ministère du Redressement productif a procédé à l’inauguration de sa première borne de charge le 17 mars dernier. Cette inauguration intervient trois jours après que le ministre Arnaud de Montebourg a présenté  les détails de la nouvelle feuille de route pour le déploiement des bornes électriques en France, à Matignon. Ces évènements successifs montrent l’importance de l’électrification des modes de transports dans la politique du gouvernement actuel.  Le ministre a d’ailleurs souligné qu’il s’agit à la fois d’un choix industriel et sociétal. La borne en question, fabriquée par la start-up française DBT-CEV en partenariat avec Nissan, va alimenter les 15 voitures électriques acquises par ce département ministériel en 2013 ainsi que la Renault Zoe du ministre lui-même.

 

Une bonne opération pour le fabricant DBT-CEV

 

Cette inauguration symbolique constitue également un excellent coup de publicité pour le fabricant DBT-CEV qui se pose désormais en leader européen du secteur des bornes de recharge rapide. En effet, d’autres institutions publiques pourront suivre l’exemple de Bercy et avoir recours aux produits de cette petite entreprise du nord de l’hexagone. À ce rythme, la PME pourrait se mêler aux géants Bolloré et EDF dans la course pour la désignation de l’opérateur national pour la mise en œuvre de la feuille de route du plan national bornes électriques par le gouvernement. En attendant, elle va équiper les supermarchés Auchan de 340 bornes et projette de mener un programme similaire en Allemagne et en Grande-Bretagne. D’ici 2016, le fabricant ambitionne de déployer jusqu’à 5 000 bornes en Europe. Les dispositifs de DBT-CEV peuvent procurer aux utilisateurs une charge rapide de 20 à 30 mn et des charges plus conventionnelles selon leurs besoins.

BMW série “I”: 100 000 unités par an d’ici 2020

BMW mise sur ses modèles électriques et hybrides rechargeables de la série « i » pour réduire considérablement ses émissions de CO2 d’ici 2020 conformément aux règlementations européennes. 100 000 exemplaires par an devront sortir des usines du constructeur d’ici quelques années.

 

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Norbert Reithofer, PDG du groupe BMW, a déclaré que le constructeur devra augmenter considérablement la production de ses modèles « i » d’ici 2018 puis 2020 pour répondre à des régulations plus strictes en matière d’émissions de CO2. « Nous serons forcés de les construire (les BMW i) à une quantité à six chiffres pour nous conformer aux règlementations », a-t-il notamment indiqué durant la présentation des résultats financiers de la compagnie à Munich, ce 19 mars 2014. Le constructeur bavarois table donc sur une production annuelle minimum de 100 000 exemplaires de l’i3 et de l’i8, en attendant de nouveaux modèles, pour porter la moyenne des émissions de CO2 des véhicules qu’il vend en Europe à 105 g/km d’ici 2020, contre 133 g/km en 2013.

 

Montée en puissance dès cette année

 

L’Union Européenne a fixé un objectif de 95 g de CO2/km pour 2020, mais cette limitation varie en fonction du poids du véhicule. Étant un constructeur reconnu pour la fabrication de modèles à la fois plus larges et plus lourds, BMW fera ainsi l’objet d’une exception et cette moyenne de 105 g/km pourra lui permettre de se conformer aux règlementations en vigueur. Les modèles « i » commenceront à monter en puissance dès cette année 2014 d’après Ian Robertson, responsable marketing et ventes chez BMW, notamment avec le début de la commercialisation américaine de l’i3 et le lancement de l’i8. La citadine 100 % électrique (i3) enregistre 11 000 commandes depuis novembre 2013 tandis que le coupé sportif hybride i8, commercialisé à partir de juin 2014, fait déjà l’objet d’une liste d’attente de 6 mois.

Renault et DHL : vers un partenariat global dans le domaine des véhicules électriques

Deutsche Post DHL envisage une collaboration à long terme avec Renault pour rendre sa flotte plus écologique notamment à travers l’achat de plusieurs Kangoo Z.E. Un accord global devrait être conclu dans un futur proche.

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Deutsche Post DHL et Renault ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente en vue de la conclusion future d’un accord global de partenariat. Ce dernier inclura notamment la possibilité pour la firme allemande d’acquérir plusieurs Kangoo Z.E. Deutsche Post DHL n’est pas novice en ce qui concerne l’utilisation de l’utilitaire 100 % électrique de Renault. Dernièrement, elle a lancé un projet consistant à assurer toutes les livraisons de colis au sein de la ville de Bonn et de ses environs avec des véhicules électriques. 140 modèles, dont des Kangoo Z.E, seront utilités d’ici 2016 d’après la compagnie allemande. La branche chargée des transports express de marchandises, DHL Express, a également recours à la Kangoo électrique et à d’autres modèles Z.E (Zoe et Twizy) en France, à Aruba, en Belgique, au Danemark et en Allemagne.

 

Révolutionner l’industrie de la logistique

 

Ce partenariat avec Renault, le leader européen des ventes de modèles 100 % électriques, est une excellente opportunité pour révolutionner l’industrie de la logistique d’après Manoella Wilbaut, un des responsables de la compagnie. La conclusion de ce mémorandum entre dans le cadre de la concrétisation des efforts menés par Deutsche Post DHL  pour réduire ses émissions de CO2 de 30 % par rapport à son niveau de 2007. Le groupe travaille avec tous les manufacturiers automobiles majeurs sur des technologies écologiques allant du 100 % électrique à l’hybride, en passant par le bio gaz. En plus de l’électrification de son parc automobile, Deutsche Post DHL investit également pour l’optimisation de son réseau, de ses opérations et pour une utilisation durable de l’énergie au sein de ses bâtiments.  A ce jour, le géant allemand dispose d’une flotte internationale de 300 véhicules électriques et de 300 hybrides. Au total, ses véhicules à énergie alternative sont au nombre de 10 500.