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Pile à combustible : Toyota va tester un bus dans les rues de Tokyo

Toyota va effectuer des tests sur routes publiques d’un bus équipé d’un système de pile à combustible à l’hydrogène à Toyota du 24 au 30 juillet 2015. Cette initiative vise à peaufiner la technologie dans le but de la commercialiser ultérieurement. Le véhicule a été développé avec Hino.

 

toyota bus à pile à combustible

 

Après la commercialisation de la Mirai, le premier modèle à pile à combustible destiné à une commercialisation à grande échelle, Toyota a annoncé le lancement d’un programme de test sur routes publiques de son premier bus équipé de la technologie, ce 24 juillet, à Tokyo. Les tests en question s’étaleront jusqu’à la fin du mois et sont destinés à accélérer le développement de la technologie dans le but de la commercialiser dès que possible. Il s’agira pour Toyota et son partenaire Hino d’évaluer l’utilité d’un bus à pile à combustible pour un réseau de transport public ainsi que l’efficacité d’un nouveau système d’alimentation externe conçu pour pallier les coupures d’électricité en cas de cataclysmes naturels. La mise en œuvre de ce programme est facilitée par la collaboration des autorités de la capitale nipponne.

 

Puissance et autonomie

 

Le bus à pile à combustible sur lequel seront basés ces tests sur routes publiques a été conjointement développé par Toyota et Hino. Le premier va fournir le système de pile à combustible à l’hydrogène, similaire à celui qui équipe la Toyota Mirai, tandis que le second se chargera de construire le châssis et la carrosserie du véhicule sur la base d’un des ses modèles hybrides. Le design a été réalisé de manière à maximiser la puissance. Le bus embarque ainsi 2 packs de pile à combustible, deux moteurs de 114 kW chacun, et 8 réservoirs d’hydrogène à haute pression. L’autonomie n’a pas été précisée par les compagnies, mais au regard de la capacité totale des réservoirs qui est de 480 litres, elle devrait être assez élevée pour couvrir de longs trajets urbains avec un plein. Le bus à pile à combustible peut transporter jusqu’à 77 passagers d’après les données communiquées.

 

 

 

 

Du nouveau chez Tesla Motors

En attendant, la commercialisation prochaine du SUV Model X, Tesla Motors continue de peaufiner ses offres pour attirer davantage de consommateurs. La semaine dernière, le constructeur californien a annoncé plusieurs nouveautés, dont une nouvelle version et de nouvelles options pour la Model S à partir du mois prochain ainsi qu’une nouvelle Roadster d’ici quelques années.

 

tesla model S

 

L’évolution la plus marquante des offres de Tesla se constate au niveau du prix de la version la plus accessible. Ce prix est passé à 68 600 euros, bonus déduit, pour la Model S 70, contre 73 900 euros auparavant. La deuxième amélioration baptisée « Ludicrous Mode » (vitesse démesurée) permet à la berline électrique de gagner 0,3 seconde pour le 0 à 100 km/h moyennant un surcoût de 9 233 euros tout de même. Les possesseurs de Model S P85 D pourront toutefois profiter de cette option à moitié prix à condition de procéder à la mise à jour dans les 6 mois à partir de l’effectivité de l’offre.

Caractéristique chère à Tesla Motors, l’autonomie en une seule charge n’a pas été oubliée lors de cette vague de mise à jour puisqu’une batterie lithium-ion de 90 kWh est désormais disponible. Elle coûte 2 668 euros de plus qu’un 85 kWh, mais permet au conducteur de disposer de près de 25 km d’autonomie en plus. Il faut signaler que le Model X est attendu d’ici quelques mois aux États-Unis et en Europe. Tesla Motors espère qu’il lui permettra de doubler ses chiffres de ventes dès l’année prochaine.

 

 

 Bus électriques : une cinquantaine de véhicules en plus d’ici 2016

D’ici 2016, le réseau de transport public de Londres comptera 51 bus 100 % électriques supplémentaires qui couvriront deux routes entièrement électrifiées. La capitale britannique est en bonne voie pour atteindre son objectif de mettre en place une zone à très faible émission en 2020.

 

tfl ligne de bus électrique

 

La capitale britannique poursuit les efforts de réduction de l’empreinte carbone de son réseau de transport public en annonçant l’électrification de deux nouveaux trajets de bus pour 2016. Les deux trajets, les 507 et 521, seront assurés par des bus 100 % électriques grâce à un accord conclu entre Transport For London (TFL), le gestionnaire du réseau, et l’opérateur Go Ahead. Au total, 51 bus électriques seront opérationnels le long de ces tracés. Grâce à cette initiative, 408 tonnes de CO2 et 10 tonnes de NOx par an en moins seront émises dans l’atmosphère en comparaison avec ce qu’aurait été la situation avec des bus diesels en opération. La 507 et 521 seront les deuxième et troisième routes de bus entièrement électrifiées de la ville. La marque et les caractéristiques des modèles choisis n’ont pas été révélées pour l’instant.

Cette nouvelle étape permettra à Transport For London de faire un nouveau pas vers la mise en place d’une zone urbaine à très faible émission de CO2 (Ultra Low Emission Zone) pour 2020. Il s’est notamment engagé à n’utiliser que des bus 100 % électriques à partir de cette date, ce qui implique une flotte d’environ 300 véhicules (bus classique sans étage). 3 000 bus à étage hybrides complèteront cette flotte écologique. À l’heure actuelle, 9 bus électriques sont déjà en circulation dans les rues londoniennes. Cette flotte sera composée de 22 véhicules d’ici à la fin de l’année.  Il faut signaler que Londres compte également dans ses rues 8 bus à l’hydrogène qui couvre la route RV1.

Toyota rappelle des milliers de modèles hybrides

Environ 625 000 voitures hybrides produites par Toyota entre 2010 et 2014 feront l’objet d’un rappel à cause d’un problème logiciel relatif au système hybride lui-même. Pour l’Europe, 160 000 modèles sont concernés. Ce dysfonctionnement n’a pas entraîné d’incident majeur à ce stade.

toyota prius alpha

Un nouveau coup dur pour l’image de Toyota Motor Corp. La compagnie a annoncé la semaine dernière le rappel de près de 625 000 modèles hybrides commercialisés un peu partout dans le monde. Cette décision a été prise dans le but de corriger un problème logiciel qui peut, « dans des cas limités », entraîner l’arrêt du système hybride en cours de conduite. Le constructeur affirme qu’à ce stade, aucun incident majeur relié à ce dysfonctionnement n’a été signalé, ce qui est normal vu que la défaillance du système hybride n’a aucun impact considérable sur le contrôle du véhicule. Il reste que la fiabilité des voitures produites par le géant nippon est de nouveau mise à mal avec ce nouveau rappel massif qui est le premier concernant particulièrement les voitures hybrides.

Les modèles touchés par ce problème sont ceux produits entre mai 2010 et novembre 2014, dont la Toyota Prius Alpha et la Prius +. Le Japon sera le pays le plus concerné avec 340 000 rappels au programme, contre 160 000 pour l’Europe et 120 000 pour l’Amérique du Nord. Même si l’information n’a pas été précisée, il est probable que l’intervention des concessionnaires Toyota pour la correction de ce problème ne sera pas facturée au client. Il faut signaler que Toyota est le premier vendeur de modèles hybrides en France avec les deux modèles stars que sont la Yaris et l’Auris Hybrides.

Batteries électriques : Nissan va se fournir chez LG Chem

Dans le but de réduire le coût de production de ses modèles électriques et de proposer les meilleures batteries électriques, Nissan devrait se fournir chez le spécialiste LG Chem au détriment de la production interne. Le partenaire Renault en a déjà fait de même cette année.

 

nissan-leaf

 

Dans une industrie de la mobilité électrique de plus en plus concurrentielle, toutes les idées sont bonnes pour renforcer la compétitivité. Nissan, leader mondial du secteur, envisage ainsi d’acheter ses batteries électriques chez LG Chem au lieu de les fabriquer lui-même comme c’est le cas actuellement. C’est Carlos Ghosn, PDG de l’Alliance Renault-Nissan, qui a révélé l’information vendredi dernier dans le cadre d’une interview accordée à Wall Street Journal. Il faut signaler que Renault a déjà basculé vers cette option dans le but de réduire le coût de production de ses modèles 100% électriques.

Le choix de se fournir auprès d’un fabricant spécialisé répond également à un souci de qualité. Ghosn a ainsi expliqué que l’Alliance a décidé de faire jouer la concurrence pour « s’assurer que (l’Alliance) dispose des meilleures batteries ». Il a indiqué que pour le moment, le meilleur fabricant de batteries reste LG Chem. Cette révélation confirme en tout cas une information rapportée par la presse, notamment par Reuters, qui faisait état de l’intention du PDG de stopper la production de batterie du joint-venture AESC formée par Nissan et NEC Corp. S’il venait à se concrétiser, le constructeur nippon espère que ce changement confortera la domination de la Nissan Leaf (plus de 180 000 exemplaires vendus depuis ses débuts en 2012) sur le marché des véhicules électriques.

BMW : un camion électrique pour le service logistique

BMW et SCHERM ont lancé officiellement un service de logistique urbaine basé sur un camion 100% électrique 40 tonnes fourni par Terberg. Avec une autonomie de 100 km en une seule charge, le véhicule transportera des pièces entre l’usine du constructeur et le site de la compagnie spécialisée en logistique à raison de 8 fois par jour.

 

BMW camion électrique

 

Le groupe BMW continue de renforcer son côté écologique en procédant au lancement officiel d’un service de transport logistique utilisant un camion 100% électrique. Grâce à ce projet mené en collaboration avec le groupe SCHERM et le constructeur néerlandais Terberg, BMW se revendique comme étant le « premier constructeur en Europe à utiliser un camion 40 tonnes pour le transport de matériel sur des routes publiques ». Le poids lourd zéro émission effectuera 8 trajets par jour entre l’usine munichoise du constructeur bavarois et le centre logistique de SCHERM. Il sera chargé de transporter des composants automobiles, dont des amortisseurs, des suspensions et des systèmes de transmissions. Pour assurer cette tâche, la Terberg électrique propose une autonomie de 100 km en une seule charge. BMW assure qu’elle sera rechargée uniquement avec de l’électricité de source propre.

Après le lancement d’une gamme dédiée aux voitures électrifiées avec la série « i » et d’un système d’autopartage avec la DriveNow, BMW donne ainsi une plus grande envergure à son projet de réduction de son empreinte écologique. La compagnie affirme que grâce à ce camion électrique, elle va réduire ses émissions de CO2 annuelles de près de 11,8 tonnes. « Avec notre camion électrique, nous envoyons un nouveau signal fort pour la mobilité urbaine durable. Nous contribuons à la réduction des émissions dans la cité… », a notamment indiqué Hermann Bohrer, le directeur de l’usine BMW à Munich. Le groupe compte sur ce projet pour rassembler des informations sur « ce qui est possible avec les camions électriques dans le futur pour la logistique urbaine ». La cérémonie de lancement a vu la présence du ministre bavarois des affaires économiques, Ilse Aigner.

 

Bientôt une plus grande autonomie pour la Nissan Leaf

En attendant la nouvelle génération de batterie électrique destinée à porter l’autonomie de la Nissan Leaf à 500 km, le constructeur pourrait procéder à une mise à jour intermédiaire du pack d’une puissance de 24 kWh à 30 kWh. Les premiers modèles bénéficiant de cette évolution devraient être disponibles dès le mois d’août.

 

nissan leaf

 

Toujours à la recherche de moyens pour accroître la popularité de son modèle 100% électrique phare, la Nissan Leaf, le constructeur japonais devrait proposer une version dont l’autonomie est améliorée d’ici quelques mois. Automotive News, citant une source proche du dossier, évoque une importante hausse qui sera disponible dès le mois d’août. L’évolution en question sera possible grâce à l’augmentation de la puissance de la batterie lithium-ion à 30 kWh contre 24 kWh pour la version actuelle, sans altérer la taille du pack. Aucun chiffre n’a été indiqué à ce stade, mais cette Leaf revisitée devrait proposer au moins 250 km en une seule charge (199 km pour la version actuelle). Les rumeurs faisant état de cette possibilité ont circulé depuis plusieurs mois, il reste désormais à attendre une confirmation officielle par le constructeur.

 

Transition vers la nouvelle génération

 

Quoi qu’il en soit, ce passage à une batterie de 30 kWh ne constitue en quelque sorte qu’une transition en attendant une nouvelle génération de technologie encore plus puissante promise par Nissan. Cette dernière est en cours de développement et de test. L’autonomie attendue sera alors d’au moins 500 km. Nissan a d’ailleurs publié une vidéo mettant en scène la Leaf dotée de cette technologie. Cette dernière démontre qu’après une journée pleine d’utilisation, le véhicule devrait encore disposer de 260 km d’autonomie. Commercialisée depuis 2010, la Leaf est actuellement la voiture électrique la plus vendue au monde avec plus de 180 000 exemplaires. Cette mise à jour de l’autonomie contribuera certainement à redynamiser les ventes qui ont légèrement ralenti suite à l’arrivée sur le marché de nombreux modèles concurrents.

 

NEVS-Saab : une nouvelle usine en Chine

NEVS, le propriétaire de la marque suédoise Saab va implanter une usine spécialement dédiée aux véhicules électriques en Chine. La Saab 9-3 électrique devrait faire partie des modèles qui en sortiront sous peine d’être définitivement abandonnée après la suspension par le groupe chinois des activités de l’usine en Suède qui était censée la produire.

 

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Les fans de la marque Saab pourront-ils finalement profiter d’une nouvelle Saab 9-3 100 % électrique ? L’optimisme semble de nouveau permis après que NEVS, le groupe chinois qui contrôle la marque depuis 2012, a annoncé la construction d’une nouvelle usine consacrée aux véhicules électriques à Tianjin, en Chine. NEVS n’a pas indiqué les détails des modèles qui seront produits auprès de ces nouvelles installations. « Les modèles et les marques exacts n’ont pas encore déterminés », a ainsi expliqué une porte-parole de la compagnie à la presse. Si l’on se fie à taille de la future usine, il devrait cependant y avoir de la place pour des dizaines de modèles électriques, dont la Saab 9-3. En effet, NEVS et ses partenaires vont investir l’équivalent d’environ 175 millions d’euros pour atteindre un volume de production annuelle de 200 000 véhicules.

Il faut rappeler qu’initialement, la production de la Saab 9-3 était censée se faire en Suède auprès de l’usine de Trollhättan. NEVS a cependant décidé de suspendre les opérations l’année dernière et de se mettre sous le régime de la législation sur la banqueroute, étant dans l’incapacité d’honorer toutes les dettes de Saab. Dans ce contexte, cette nouvelle usine chinoise ressemble à une solution de la dernière chance pour la 9-3 électrique qui risque de ne plus jamais voir le jour si elle ne fait partie des modèles qui y seront assemblés.

Immatriculations juin 2015 : nouveau record pour la France

Avec près de 2 800 véhicules électriques neufs immatriculés, le mois de juin 2015 a permis au marché français de la mobilité électrique d’enregistrer un nouveau record. Cette progression devrait se poursuivre sous l’effet du superbonus écologique. Renault continue quant à lui de régner sans partage sur le marché grâce notamment à Zoe.

 

champs élysée

 

Les chiffres du mois de juin confirment la fluctuation des immatriculations des véhicules 100 % électriques en France depuis le début de cette année 2015. 2 786 opérations ont ainsi été enregistrées d’après les données de l’AVERE-France contre seulement 1 408 le mois dernier, soit une hausse de près de 98 %. Le mois de juin 2015 permet au marché d’enregistrer un nouveau record national puisque ces 2 786 immatriculations dépassent de très loin la précédente marque établie durant le mois d’avril qui était de 1 948 immatriculations. Une telle progression n’est cependant pas étonnante puisqu’il semble que le superbonus écologique de 10 000 euros, entrée en vigueur depuis avril 2015, a enfin commencé à produire pleinement ses effets auprès des consommateurs après la parenthèse d’apathie du mois de mai.

Le bilan du premier semestre 2015 est ainsi encourageant pour l’industrie de la mobilité électrique de l’Hexagone puisqu’un total de 10 063 véhicules 100 % électriques a été immatriculé. Renault a profité de cette bonne santé du marché pour écouler 1 772 voitures électriques, dont 1 482 Renault Zoe et 290 Renault Kangoo Z.E. La citadine électrique continue ainsi de dominer outrageusement le marché étant donné que la Nissan Leaf, deuxième, n’enregistre que 295 immatriculations. Il faut signaler la forte progression de la Tesla Model S avec ses 132 immatriculations. Le constructeur californien séduit tranquillement les consommateurs français grâce à son réseau de superchargeurs de plus en plus dense. La Peugeot iOn a également réalisé une belle performance avec 101 immatriculations grâce au lancement d’une offre promotionnelle par le constructeur.

Pile à combustible : des tests sur route pour BMW

Afin de pouvoir commercialiser un premier modèle à pile à combustible à l’hydrogène pour 2020, BMW a décidé de lancer les premiers essais sur routes publiques d’un prototype pour ce mois de juillet. Le groupe a également insisté sur l’importance d’une collaboration entre toutes les parties prenantes pour le déploiement des infrastructures de recharge en hydrogène.

 

bmw pile à combustible

 

BMW a annoncé son intention de tester son premier modèle à pile à combustible à l’hydrogène sur des routes publiques durant ce mois de juillet. L’information a été révélée lors d’une séance d’essai organisée sur le circuit de Miramas avec un prototype basé sur une BMW série 5 Gran Turismo. D’après Matthias Klietz, responsable de la recherche sur les groupes motopropulseurs, le groupe prévoit de sortir « un véhicule techniquement mature et commercialement prêt autour de 2020 ». Pour atteindre ce résultat, BMW travaille en partenariat avec le géant nippon Toyota qui est particulièrement avancé dans le domaine puisqu’il commercialise déjà la Toyota Mirai depuis l’année dernière. La série 5 Gran Turismo objet de la démonstration de Miramas est l’un des fruits de cette collaboration. Elle propose une autonomie de 500 km pour un plein d’hydrogène de 5 minutes.

 

Le développement des infrastructures est incontournable

 

Les responsables de BMW ont expliqué que si techniquement le constructeur est prêt à lancer un modèle à pile à combustible sur le marché, ce dernier n’est pas encore tout à fait prêt notamment en termes d’infrastructures. « Aux alentours de 2025 à 2030, nous projetons une présence stable des voitures à pile à combustible (sur le marché), mais il reste des défis comme la construction des infrastructures de recharge », a ainsi expliqué Matthias Klietz. BMW a ainsi entamé les pourparlers avec d’autres constructeurs et avec les responsables gouvernementaux pour accélérer le déploiement de telles infrastructures. Un autre responsable de BMW a ajouté que « faire de la technologie de la pile à combustible une réalité n’est pas uniquement le travail des constructeurs automobiles, mais celui de la société dans son ensemble ».

Voiture électrique : Renault-Nissan ne voit pas Tesla comme un rival

Pour le PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, les constructeurs premium comme Tesla Motors ne sont pas des rivaux sur le marché des véhicules électriques puisque la clientèle visée est différente. Il a ajouté que le groupe qu’il dirige ne compte pas dévier de sa ligne de conduite actuelle et continuera de se focaliser sur les modèles électriques destinés au marché de masse.

 

tesla model s

 

Alors que la compétition entre les constructeurs semble féroce pour grappiller des parts sur un marché des véhicules électriques encore en développement, le PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a déclaré que sa compagnie, leader mondial du secteur, ne considère pas Tesla Motors, le constructeur qui monte, comme un rival. « Tesla n’est pas un rival, c’est un allié », a-t-il indiqué à lors d’un récent entretien rapporté par Top Gear. Le PDG explique sa position par le fait que les deux constructeurs ne ciblent pas les mêmes clients à travers les modèles électriques qu’ils commercialisent. Tesla et sa Model S s’adresse au segment premium, tandis que les Renault Zoe et autres Nissan Leaf s’attaquent avant tout au marché de masse.

Ghosn a d’ailleurs insisté sur l’importance de cette stratégie pour l’Alliance en précisant que même si les offres de véhicules électriques de cette dernière vont certainement évoluer dans le futur, elle se concentrera sur les modèles qui peuvent s’écouler en grand volume. Il a toutefois concédé que l’engagement des constructeurs comme Tesla sur le segment premium est positif pour l’industrie puisqu’il prouve que les véhicules électriques sont « polyvalents et excitants ». Quoi qu’il en soit, les fans de la marque au losange et de son allié japonais ne devront ainsi pas s’attendre à voir des modèles électriques sportifs et puissants sur le marché. Il reste également à savoir si Ghosn continuera toujours de ne pas considérer Tesla Motors comme un rival lorsque ce dernier va lancer son premier modèle à cout abordable, le Model E, attendu en 2017.

Batterie électrique : Bosch promet des progrès considérables pour bientôt

 Bosch affirme qu’au rythme auquel le développement de sa technologie de batterie lithium-ion nouvelle génération progresse, cette dernière sera produite comme prévu d’ici 2020. La compagnie a également indiqué que le système hybride léger qu’il a mis au point sera présent dans de nombreux modèles proposés par les constructeurs européens dès cette année.

 

Bosch

 

L’équipementier allemand Bosch affirme que, en partenariat avec le fabricant GS Yuasa, il va bientôt être en mesure de commercialiser une nouvelle technologie de batterie lithium-ion offrant deux fois plus de densité énergétique tout en étant deux fois moins couteuse. « Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre cet objectif», a notamment déclaré Udo Wolz, un haut responsable de la compagnie, citée par Automotive News Europe. Bosch et GS Yuasa projettent de lancer la production de cette batterie d’ici 2020, année à partir de laquelle la firme allemande a prédit que les véhicules électriques et hybrides rechargeables compteront pour 15 % du marché automobile global à cause des standards d’émission de CO2 qui seront de plus en plus relevés.

 

L’hybride léger… en attendant

 

Grâce à ces batteries lithium-ion peu couteuses et plus puissantes, Bosch estime que les véhicules électrifiés attireront plus de consommateurs. À titre d’alternative, il a également conçu un système hybride léger basé sur une petite batterie lithium-ion à faible voltage (48 volts). Bosch affirme ainsi que grâce à ce dispositif, la consommation de carburant d’un véhicule peut être réduite de 5 à 18 %. Concrètement, le système hybride léger va alimenter un moteur électrique qui, à son tour, fournira un supplément de puissance au moteur central ou ravitaillera diverses fonctionnalités électroniques du véhicule (climatisation…). Des responsables de la compagnie ont révélé que ce dispositif sera exploité par des constructeurs européens dès cette année, sans donner plus de détails.

 

Une nouvelle génération de batterie électrique chez Volkswagen

Volkswagen développerait une nouvelle génération de batterie électrique qui permettra à ses futurs modèles 100 % électriques de tenir jusqu’à 300 kilomètres en une seule charge. Aucune date de disponibilité officielle n’a été indiquée. Cette technologie est destinée à maintenir le groupe dans la course à l’autonomie que semblent se faire les constructeurs impliqués dans la mobilité électrique.

 

volkswagen e-golf

 

Conscient, au même titre que l’ensemble de l’industrie automobile, que l’autonomie limitée des véhicules électriques constitue l’un des principaux obstacles à leur adoption massive, Volkswagen a décidé d’accentuer ses efforts pour le développement de sa technologie de batterie électrique. D’après le magazine allemand Bild, Martin Winterkorn, PDG de la compagnie,  a révélé qu’une nouvelle génération de batterie permettant une autonomie d’environ 300 kilomètres devrait arriver sur le marché dans les prochaines années. Cette annonce confirme la tendance qui anime le groupe de Wolfsburg ces derniers mois puisqu’il a été rapporté par les médias que toutes les marques qu’il regroupe comptaient désormais adopter un design unifié de cellule lithium-ion afin de réduire les coûts de production (jusqu’à 66 %). L’année dernière, Volkswagen a par ailleurs acquis 5 % de la firme américaine Quantum Scape qui affirme développer une technologie de batterie capable d’offrir une autonomie en une seule charge de plus de 680 kilomètres.

L’initiative de Volkswagen répond également à une volonté de ce dernier de ne pas se faire distancer par la concurrence. Les modèles électriques commercialisés actuellement (Volkswagen e-Golf et Volkswagen e-Up !) proposent en effet moins de 150 kilomètres d’autonomie, une performance qui sera très rapidement obsolète. Tesla Motors, avec sa Model E et Chevrolet, avec la Bolt, projettent notamment de lancer des véhicules à coût abordable et capables de tenir plus de 320 km dès 2017. Nissan, leader incontestable du marché avec la Nissan Leaf,  a quant à lui promis que la prochaine génération de sa compacte électrique vedette, attendue à la même période, offrira pas moins de 400 km d’autonomie. Si l’on tient compte uniquement de ces annonces, Volkswagen a du pain sur la planche.

Hyundai : la pile à combustible offre plus d’opportunité que l’électrique

Hyundai continue d’affirmer sa conviction quant au succès de la voiture à pile à combustible à l’hydrogène surtout sur le long terme. La compagnie coréenne estime que la technologie offre davantage de possibilités aux ingénieurs et designers par rapport à l’électrique à batterie. Hyundai ne néglige cependant pas les autres technologies en y investissant plusieurs milliards d’euros.

 

Hyundai-ix35-pile à combustible

 

L’éternelle opposition entre les constructeurs automobiles qui misent sur la technologie de la pile à combustible et ceux qui ne jurent que par le 100 % électrique continue de nourrir l’actualité. La dernière sortie médiatique en date est à mettre à l’honneur de Hyundai qui a déclaré que la pile à combustible est plus intéressante à exploiter. Kim Sae Hoon, un haut responsable de la compagnie sud-coréenne, a appuyé cette affirmation par le fait que la compétition est « moins féroce » sur ce segment de marché. Il a ajouté que la pile à combustible à l’hydrogène offrait plus de flexibilité aux designers puisqu’elle s’adapte aussi bien à des véhicules de grandes tailles comme les bus qu’aux petites voitures. Sae Hoon a également mis en avant la plus grande autonomie proposée par les véhicules à pile à combustible et la rapidité à laquelle se fait un plein (moins de 5 minutes).

 

Pas d’adoption massive avant 10 ans

 

Ce haut responsable chargé du développement de la pile à combustible chez Hyundai a toutefois précisé que cette technologie ne bénéficiera pas d’une adoption massive par le public avant 10 années. Le prix encore trop élevé et l’insuffisance d’infrastructures de recharge sont les principales causes d’une telle situation. Durant ce laps de temps, les voitures électriques et hybrides continueront ainsi de dominer le marché. La Hyundai ix35 Fuel Cell, le premier modèle à l’hydrogène lancé par la marque ne s’est ainsi écoulé qu’à 273 exemplaires depuis le début de production en 2013 alors qu’un volume de 1 000 unités était prévu dès la première année. Pour remédier à cette situation, Hyundai a décidé de jouer sur tous les fronts en programment un investissement total de plus de 8,7 milliards d’euros d’ici les 4 prochaines années pour le développement de toutes les technologies de groupe motopropulseur écologique.

Mercedes-Benz dévoile un nouveau crossover hybride rechargeable

Mercedes-Benz a révélé la GLC 350e 4Matic, le dernier né de ses modèles hybrides rechargeables. Le crossover développe plus de 320 chevaux tout en revendiquant une consommation de 2,6 litres/100 km et un taux d’émission de 60g de CO2/km. D’autres petites innovations technologiques seront également au rendez-vous.

 

mercedes-benz GLC 350 e 4Matic

 

Dans son projet de diversification de ses offres de modèles électrifiés, Mercedes-Benz a révélé la GLC350e 4Matic, son deuxième crossover hybride rechargeable après la GLE550e 4Matic. Le constructeur n’a pas encore communiqué toutes les caractéristiques techniques de la GLC350e 4Matic, mais il est acquis que cette dernière alliera puissance et performance écologique. Le groupe motopropulseur hybride rechargeable combine ainsi un bloc essence de 208 chevaux et un moteur électrique de 114 chevaux. L’ensemble permet au véhicule de passer de 0 à 100 km/h en 5,9 secondes. Mercedes-Benz revendique une consommation mixte de 2,6 litres/100 km et une émission de CO2 de 60 g/km. Le crossover peut également tenir jusqu’à 34 km en mode 100% électrique, configuration dans laquelle il peut atteindre une vitesse de pointe de 140 km/h.

À ce stade, Mercedes-Benz n’a indiqué ni le prix, ni la date de commercialisation de la GLC 350e 4Matic. Le constructeur compte cependant sur ce modèle pour prendre une avance sur la concurrence dans le segment des crossovers écologiques premium. En effet, les spécialistes BMW et le groupe Volkswagen sont jusqu’ici absents de ce segment de marché. Pour se démarquer, la GLC 350e est dotée de quelques innovations dont une pédale d’accélérateur haptique avec un point de résistance destinée à signaler au conducteur que le moteur va passer du mode électrique au mode hybride. Le système hybride est aussi synchronisé au GPS afin de lui permettre d’anticiper la route et d’être plus efficient.

Renault va fournir des voitures électriques à la poste norvégienne

Posten Norge, l’opérateur postal de la Norvège, a effectué une commande de 300 Renault Kangoo Z.E Maxi pour accélérer l’atteinte de ses objectifs environnementaux. La compagnie compte sur le faible cout de fonctionnement de ces véhicules pour rentabiliser rapidement son investissement. D’autres initiatives écologiques sont à venir.

 

renault kangoo z.e maxi

 

Alors que son hégémonie en France n’est plus à démontrer, les modèles électriques Renault séduisent de plus en plus le reste de l’Europe. L’utilitaire électrique Kangoo Z.E, dans sa version Maxi, va ainsi intégrer la flotte de la poste norvégienne, l’une des compagnies disposant du plus grand parc automobile de la région nordique. Cette dernière va faire l’acquisition de 300 exemplaires commandés en début d’année. Ces Renault Kangoo Z.E seront accompagnés de 30 Nissan E-NV 200, le nouveau modèle de l’allié de la marque au losange. Cette initiative a été prise par la compagnie dans le but d’accélérer la réduction de son empreinte écologique. Elle espère ainsi faire baisser ses émissions de 40 % d’ici 2020 par rapport au niveau actuel. « Cela (la commande) représente une étape importante dans notre effort environnemental… L’achat de nouvelles voitures électriques est une contribution majeure à l’atteinte de nos objectifs environnementaux », a notamment commenté Dag Mejdell, PDG de l’opérateur postal norvégien.

Grâce à cette commande, la poste norvégienne dispose désormais d’une flotte de 899 véhicules électriques (cyclomoteurs, voitures et remorques compris). Elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisque le PDG a indiqué que sa compagnie n’achètera plus que « de nouveaux véhicules qui sont conformes aux standards environnementaux les plus avancés ». La poste norvégienne entend également investir pour la mise en place d’un système logistique écologique. Tous ces investissements devraient être rentabilisés par le faible coût de fonctionnement des véhicules électriques. Il faut tout de même signaler qu’à cause de la rigueur de l’hiver scandinave, les Kangoo Z.E Maxi seront équipées d’un système de chauffage externe au diesel qui consomme en moyenne 2 litres de carburant par semaine.

 

 

Voiture autonome : des tests sur route publique pour Google

Pour refaire son retard sur la concurrence, Google a lancé un programme de tests sur routes publiques d’un nouveau prototype de voiture autonome. Cette initiative intervient après le lancement d’un nouveau blog entièrement consacré au projet voiture autonome.

 

voiture autonome google

 

Alors qu’il était plutôt discret dans la course à la voiture autonome ces derniers temps, le géant américain Google a effectué un grand pas dans son projet en réalisant les premiers essais sur route publique de son nouveau prototype à Mountain View, Californie. Google a expliqué que les prototypes sont autonomes à 100 %, mais que pour des raisons de sécurité et pour se conformer à la législation en vigueur, des conducteurs sont présents à bord durant les tests. « Ils ont été définitivement conçus pour marcher sans volants, ni pédales », peut-on notamment lire dans la publication que la compagnie a postée sur son blog. Ces nouveaux prototypes vont prêter main-forte à la flotte de Lexus RX450 h, des SUV hybrides, qui est utilisée par Google depuis le début du projet voiture autonome.

Ces tests interviennent quelques jours après le lancement par Google d’un blog dédié à son projet de voiture autonome. Ces efforts marquent la volonté de la compagnie de refaire son retard sur la concurrence et d’être plus transparente à la demande des observateurs. Elle a ainsi communiqué que les prototypes ont été impliqués dans 12 accidents causés essentiellement par les imprudences des autres conducteurs. Il faut rappeler que le japonais Nissan a lancé son programme de test sur routes publiques au Japon l’année dernière avec une Leaf modifiée. Tesla Motors est également particulièrement avancé dans le domaine et envisage de commercialiser son premier modèle pratiquement autonome d’ici quelques années.

Pile à combustible : Symbio FCell va passer à la vitesse supérieure

Symbio FCell prévoit de produire 1 000 Renault Kangoo Z.E H2 équipées de son système de prolongateur d’autonomie à la pile à combustible à l’hydrogène en 2016. Dès cette année, le volume de production sera élevé à 200 exemplaires pour répondre à une demande croissante. Symbio FCell peut également compter sur d’importants partenaires financiers et techniques pour son projet ambitieux.

 

renault kangoo z.e hydrogène

 

Satisfaite des premiers pas de sa technologie de prolongateur d’autonomie à pile à combustible, la firme française Symbio FCell a annoncé son intention de dépasser la barre des 1 000 exemplaires produits en 2016 à travers le projet HyWay. Ce projet qui repose sur la Renault Kangoo Z.E H2 a déjà permis à Symbio FCell de commercialiser 50 véhicules en Europe, un chiffre qui va passer à 200 d’ici à la fin de l’année 2015. Pour concrétiser cette ambition, la firme compte sur les opérateurs majeurs (privés et publics) qui ont testé la Kangoo Z.E H2 et qui devraient élargir leurs flottes d’une centaine de véhicules chacune. Symbio FCell a particulièrement mis en avant la livraison de 21 véhicules qui sont désormais opérationnels à Grenoble.

Symbio FCell a précisé que ce projet de production de masse de son système de prolongateur d’autonomie à l’hydrogène n’aurait pas été possible sans la collaboration de Michelin. Un nouveau prolongateur plus performant et proposant plus de fonctionnalités est notamment en cours de développement. Les stations d’hydrogène constituent également des éléments incontournables du développement de la pile à combustible. À ce sujet, le projet HyWay a mis en place une initiative modèle de déploiement simultané avec l’appui financier de l’ADEME, de certaines régions et de l’Union européenne. Symbio FCell est persuadé que le même modèle peut être transposé auprès des autres villes européennes. En France, pas moins de 30 municipalités se seraient déjà portées candidat.

Émission de CO2 en Europe : les constructeurs demandent le report de l’échéance 2025

Le lobby des constructeurs automobiles européens a officiellement demandé aux instances européennes de différer au moins jusqu’en 2030 la mise en place de nouveaux standards d’émission de CO2 pour les véhicules neufs. Ils réclament du temps pour bien évaluer la demande et l’impact des nouvelles technologies ainsi que le support des gouvernements.

 

emission CO2 voiture

 

La position était déjà connue depuis plusieurs semaines, mais le lobby ACEA qui regroupe les constructeurs automobiles européens a désormais demandé officiellement à la Commission européenne de repousser la fixation de nouveaux objectifs de réduction des émissions de CO2 pour après 2025. L’information est rapportée par Automotive News Europe qui a eu communication du document rédigé à cet effet par l’ACEA. Pour ce dernier, l’industrie automobile européenne a besoin de temps, au moins jusqu’en 2030, pour pouvoir gérer un nouvel objectif après les 95 g de CO2/km en vigueur à partir de 2021. À titre de rappel, la Commission envisage quant à elle d’instaurer des standards obligatoires d’émission compris entre 68 g/km et 78 g/km, et ce, dès 2025.

 

Limite atteinte avec la technologie traditionnelle

 

À l’appui de sa position, l’ACEA explique que pour être en mesure de prendre un engagement réalise, les constructeurs ont besoin de temps pour évaluer l’état de la demande et l’impact de la diversification des offres de groupe motopropulseur à énergie alternative (électrique, hybride rechargeable, pile à combustible, gaz naturel) durant les prochaines années. Le groupe a également insisté sur l’importance d’un support des gouvernements à travers les infrastructures de recharge et les subventions à l’achat. Les constructeurs affirment qu’ils ont atteint la limite de ce qui était faisable avec la technologie traditionnelle (moteur à combustion) et que toute réduction supplémentaire des émissions requiert l’électrification. Cette transition a un important coût que l’industrie automobile n’est pas encore en mesure assumer et ne devrait pas avoir à supporter seule.

Renault-Nissan atteint la barre des 250 000 voitures électriques vendues

Grâce à 6 modèles électriques sur le marché, Renault-Nissan est parvenu à dépasser les 250 000 voitures électriques vendues début juin. La Nissan Leaf compte à elle seule pour 74 % des ventes. La montée en puissance des modèles de la marque Renault est attendue à partir de cette année.

 

nouvelle nissan leaf

 

Moins de 5 ans après le lancement de la Nissan Leaf, premier modèle 100 % électrique commercialisé en masse, l’alliance Renault-Nissan a annoncé qu’elle a désormais écoulé plus de 250 000 unités, tous modèles confondus, depuis le début de ce mois de juin. « L’alliance compte aujourd’hui pour la moitié des véhicules électriques vendus partout dans le monde », peut-on notamment lire dans le communiqué publié pour l’occasion par le groupe qui est particulièrement fier de son exploit. La 250 000ème voiture électrique a été livrée à Yves Nivelle, un ingénieur informatique français. Il s’agit d’une Renault Zoe que Nivelle a échangée contre un vieux modèle diesel en profitant du superbonus écologique de 10 000 euros accordé par le gouvernement français depuis avril 2015. « J’ai été convaincu la première fois que j’ai conduit la voiture. C’est un vrai plaisir à conduire et ça fait du bien de faire ma part pour l’environnement », a-t-il déclaré.

 

La Nissan Leaf en locomotive

 

Ces 250 000 exemplaires incluent tous les modèles électriques commercialisés sous les deux marques Renault et Nissan à savoir : la Nissan Leaf, la Nissan E-NV 200, la Renault Zoe, la Renault Kangoo Z.E, la Renault Fluence Z.E et la Renault Twizy Z.E. La star reste évidemment la Nissan Leaf qui compte pour plus de 185 000 unités. C’est d’ailleurs Nissan qui est essentiellement à l’origine de ce succès puisque Renault n’a vendu que 65 000 exemplaires depuis le lancement de la Kangoo Z.E en octobre 2011. La marque au losange devrait toutefois faire mieux dans les prochaines années grâce notamment à l’introduction d’un nouveau moteur fabriqué en interne qui va permettre de réduire les prix des modèles. Il faut cependant signaler que ce résultat est très loin de l’objectif initial de Renault-Nissan qui était de mettre en circulation 1,5 million de véhicules électriques d’ici à la fin de cette année. Adopté en 2012, cet objectif a été officiellement abandonné l’année dernière.

 

Renault : le nouveau moteur électrique va réduire les pertes

Renault compte sur son nouveau moteur électrique R 240 qui est moins cher à produire pour réduire considérablement les déficits de sa division véhicules électriques. Ce moteur est déjà commercialisé à travers la Renault Zoe et le constructeur s’attend à des effets immédiats sous l’impulsion du superbonus de 10 000 euros en France. Nissan pourrait également profiter de la technologie.

 

renault zoe

 

L’optimisme est toujours de mise chez Renault malgré les pertes enregistrées à cause des voitures électriques. Le responsable des ventes et du marketing de la compagnie, Vincent  Carre, a en effet déclaré cette semaine que ces déficits vont diminuer après l’introduction sur le marché du nouveau moteur électrique fait maison à travers la Renault Zoe. Ce haut responsable a expliqué que le moteur en question, la R 240, revient moins cher que l’ancien bloc électrique fourni par Continental, ce qui crucial pour la profitabilité. Cela est notamment dû au fait que la R240 est fabriquée à partir de matériaux plus accessibles et abordables (l’utilisation des aimants a ainsi été abandonnée). Il a également mis en évidence le rôle important des aides financières accordées par les gouvernements, dont le nouveau bonus écologique à 10 000 euros qui est en vigueur en France depuis avril 2015.

 

50% de ventes en plus

 

D’après Vincent Carre, grâce à cette évolution, les ventes de la Zoe devront augmenter de 50% d’ici 2016 par rapport au niveau de cette année. La petite citadine électrique équipée de la R240 coûte 500 euros de moins que la version avec le moteur Continental. Il faut cependant signaler que cette dernière est compatible avec la recharge rapide, ce qui n’est pas encore le cas de la nouvelle version. La Zoe s’est écoulée à 4 653 exemplaires depuis le début de l’année. Le constructeur français compte mettre cette technologie à la disposition de son allié japonais Nissan, mais il n’est pas encore acquis qu’elle sera exploitée par le constructeur dont le modèle phare, la Nissan Leaf, connaît un succès remarquable (185 000 exemplaires vendus depuis 2010).

1, 6 milliard de kilomètres couverts par la flotte de Tesla Model S

Tesla Motors a annoncé cette semaine que sa flotte de 75 000 Model S a parcouru un total de 1,6 milliard de kilomètres depuis le lancement du modèle. Les conducteurs nord-américains sont les plus fervents utilisateurs de la berline électrique, devant les Européens. La France fait partie des rares pays à ne pas être tombés sous le charme.

 

tesla model S

 

3 ans après son lancement en 2012, la Tesla Model S a permis à tous ses conducteurs de par le monde de parcourir 1,6 milliard de kilomètres (1 milliard de miles). Le constructeur californien s’est montré particulièrement fier de cet accomplissement et met en avant le fait qu’une telle distance parcourue équivaut à « 4 000 voyages vers la lune ou à environ 40 000 fois le tour de la terre », le tout sans consommer le moindre goutte de carburant. Toujours d’après Tesla Motors, grâce à la Model S, les conducteurs ont économisé l’équivalent de 152 millions d’euros « en évitant les déplacements auprès des stations d’essence ». Évidemment, l’environnement n’est pas en reste puisque grâce à la berline 100 % électrique, 500 000 tonnes de CO2 en moins ont été émises par le secteur automobile.

 

75 000 Model S en circulation

 

Parmi ces 1,6 milliard de kilomètres, 68 % ont été effectués en Amérique du  Nord, 25 % en Europe et 7 % en Asie. La France ne figure pas encore parmi les supporteurs de la star californienne puisque cette dernière ne parvient pas à dépasser la barre des 50 immatriculations par mois. Cette performance de Tesla est d’autant plus remarquable qu’elle a été réalisée par une flotte totale d’environ 75 000 véhicules. Le réseau grandissant de stations de charge ultrarapide (les Superchargers) que le constructeur met en place à travers le monde y est également pour beaucoup. Ces stations qui permettent aux Model S de se recharger à 80 % en 30 minutes sont actuellement au nombre de 445.

BMW : le modèle à pile à combustible pour 2020

  D’après une source interne, la voiture à pile à combustible de BMW est attendue sur le marché avant la fin de cette décennie à travers la gamme « i ». Le groupe a confirmé partiellement l’information. Le modèle en question devrait exploiter les technologies Toyota avec qui BMW coopère depuis plus de deux ans.

 

BMW-i

 

Après la citadine 100 % électrique i3 et le supercar hybride rechargeable i8, BMW confirme son intention d’étoffer ses offres d’un modèle à pile à combustible à l’hydrogène. Une source proche du dossier citée par la presse britannique a indiqué que le véhicule en question devrait être commercialisé d’ici 2020 et intégrera la gamme de modèles électrifiés « i ». Dave Buchko, porte-parole de la compagnie, a d’ailleurs confirmé partiellement l’information sans aller jusqu’à préciser l’appartenance de la future voiture à la gamme « i ». « Nous sommes en train de travailler sur le développement de la pile à combustible, mais nous ne pouvons commenter sur les programmes relatifs aux véhicules à ce stade », a-t-il déclaré au magazine AutoBlog Green.

Les rumeurs sur ce projet de modèle à pile à combustible BMW ont circulé depuis plusieurs semaines, certaines informations affirmant qu’il pourrait s’agir de la future BMW i5. Le groupe bavarois devrait exploiter la technologie de Toyota, qui est déjà particulièrement avancé dans le domaine en commercialisant la Mirai, le premier modèle à pile à combustible grand public au monde depuis l’année dernière. Les deux géants collaborent d’ailleurs depuis 2013. Quoi qu’il en soit, il est apparent que BMW soit résolument décidée à accélérer la vulgarisation des technologies respectueuses de l’environnement. En effet, le groupe envisage également de lancer un modèle 100 % électrique dédié dans les prochaines années pour concurrencer les futurs Tesla Model X et Audi.

Voiture électrique : PSA et Bolloré vont coopérer

PSA et Bolloré ont conclu un accord pour la construction et la commercialisation de voitures électriques et la mise en place d’un réseau mondial d’autopartage. Le premier va produire la Bluesummer au sein de ses installations dès cette année. Bolloré envisage de coopérer avec d’autres constructeurs dans les prochaines années pour la promotion de la mobilité électrique.

 

La Bolloré Bluesummer

La Bolloré Bluesummer

Conscients de la nécessité de joindre les forces pour le développement de l’industrie de la mobilité électrique en France, les groupes PSA Peugeot Citroën et Bolloré ont annoncé le lancement d’une coopération pour la production et la commercialisation de voitures électriques ainsi que pour la promotion au niveau global de services d’autopartage électrique. D’après l’accord qui a été officialisé la semaine dernière, PSA va assurer la construction de la nouvelle Bolloré Bluesummer, une 4 portes électrique décapotable avec 200 km d’autonomie, auprès de son usine de Rennes. La Bluesummer sera par la suite commercialisée dans les concessionnaires des marques Peugeot-Citroën. 3 500 exemplaires par an sont au programme à partir du lancement de la production au mois de septembre 2015. La conquête du marché mondial de l’autopartage électrique commencera quant à elle en Europe avant la mise en place d’un joint venture internationale.

 

D’autres partenariats en vue pour Bolloré

 

Bolloré n’en est pas à son premier partenariat avec un constructeur automobile majeur dans le domaine de l’électrique. L’année dernière, au mois de septembre, le groupe a déjà signé un accord avec Renault pour la construction d’un autre de ses modèles, la Bluecar, auprès des installations de ce dernier à Dieppe. Une porte-parole du groupe a d’ailleurs indiqué à Reuters que d’autres partenariats avec des constructeurs étrangers sont à l’étude, toujours dans le but d’accélérer la vulgarisation des véhicules électriques. Pour PSA, cet accord constitue une nouvelle manifestation de sa volonté de refaire son retard sur la concurrence dans le domaine de la mobilité électrique. Plus tôt cette année, il a annoncé son intention de lancer un nouveau modèle électrique moins cher et proposant plus d’autonomie d’ici 2020.

PSA Peugeot Citroën : une unité spécifique créée pour les véhicules électriques

Pour assurer un plus grand succès à ses futurs véhicules électriques, PSA Peugeot Citroën a décidé de créer une unité opérationnelle spécialement chargée de concevoir et de mener à bien la stratégie du groupe concernant cette technologie. Cette structure s’occupera certainement du lancement du nouveau modèle électrique que le groupe annonce pour 2020.

 

citroen c-zero

 

Dans le cadre de la concrétisation de sa volonté de faire un retour remarqué sur le marché de la mobilité électrique, le groupe PSA Peugeot Citroën a mis en place une division opérationnelle destinée à dynamiser ses ventes de voitures électriques. C’est ce qu’a révélé Linda Jackson, PDG de Citroën, la semaine dernière lors du Congrès Automotive News en Angleterre. « Nous voulons avoir des véhicules électriques. Nous les voyons comme faisant partie d’une solution pour la mobilité dans le futur », a-t-elle  déclaré. Cette nouvelle structure opérera pour le compte de trois marques du groupe à savoir : Peugeot, Citroën et DS. Elle développera une stratégie spécifique pour le développement des voitures électriques et devrait notamment être en charge du lancement de la prochaine génération de modèle électrique que PSA annonce pour 2020.

En attendant, PSA continuera de proposer les Peugeot iOn et Citroën C-Zéro. Ces deux mini citadines électriques  sont basées sur la Mitsubishi i-MiEV contrairement à leurs principales rivales sur le marché français qui ont été conçues et sont fabriquées localement, ce qui explique partiellement leur faible popularité. En effet, pendant que la Renault Zoe et la Nissan Leaf enregistrent des records de vente en France et à l’international pour la seconde, les deux modèles de PSA peinent à se vendre (à peine plus de 600 exemplaires écoulés pour les deux véhicules depuis le début de cette année). Le groupe compte sur une nouvelle génération de voiture électrique moins chère et proposant une plus grande autonomie pour se relancer sur un marché où la demande est en nette croissance.

Voiture électrique : les consommateurs attendent plus d’après le PDG de Jaguar Land Rover

La technologie de voiture électrique disponible actuellement n’est pas assez évoluée pour séduire massivement les clients d’après le groupe Jaguar Land Rover. La prochaine génération de batteries électriques devrait toutefois changer la situation. Certains constructeurs sont d’ailleurs en avance dans ce domaine.

 

jaguar land rover

 

Pour Ralf Speth, PDG du groupe Jaguar Land Rover (JLR), la technologie de groupe motopropulseur électrique proposée sur le marché n’est pas encore assez convaincante pour les consommateurs, ce qui plombe l’évolution de la demande. « Les consommateurs ne sont pas impressionnés actuellement », a-t-il affirmé lors du congrès d’Autonews Europe la semaine dernière. Ralf Speth met en avant le poids des batteries électriques, leur coût trop élevé et leur faible densité énergétique comme étant les principaux inconvénients de la technologie électrique. Il a également dispensé un petit cours de physique pour illustrer ses propos d’une manière amusante. « Comme nous l’avons appris à l’école, il y a une corrélation entre la masse et l’énergie et tant qu’elle n’est pas favorable, même si vous récupérez, il y a un problème », a-t-il déclaré.

 

Batteries nouvelle-génération

 

Le PDG de JLR reste toutefois optimiste et est convaincu que la perception des consommateurs à l’endroit des voitures électriques va changer au moment du lancement des batteries électriques de nouvelle génération. Sans aller jusqu’à indiquer une date précise, il a expliqué que cette prochaine génération de batteries proposera une densité énergétique plus élevée tout en étant plus légère et moins couteuse. Land Rover travaille d’ailleurs sur une technologie de groupe motopropulseur électrique basée sur une Evoque modifiée (Land Rover Evoque E), dont un concept car est attendue pour cette année. Elle affiche tout de même un retard sur la concurrence puisque des constructeurs comme Tesla Motors prévoient de sortir un modèle 100% électrique à prix abordable et disposant d’une autonomie de plus de 400 km au plus tard en 2016.

 

Émissions de CO2 en Europe : des États pour le renforcement du régime dès 2025

4 États membres et plusieurs parlementaires ont annoncé leur support au projet de fixation, dès l’année prochaine, de nouveaux standards pour 2025 sur les émissions de CO2 des voitures neuves au sein de l’Union européenne. D’intenses consultations sont attendues dans les prochains mois dans le but de parvenir à des objectifs à la fois ambitieux, réalistes et acceptés par toutes les parties prenantes.

 

commission européenne

 

L’idée d’une nouvelle limitation plus stricte des émissions de CO2 des véhicules neufs ne fait pas encore l’unanimité au sein des instances européennes, mais elle a désormais l’appui de 4 États membres influents. D’après Reuters, les ministres chargés des transports ou de l’environnement de la Finlande, des Pays-Bas, de l’Irlande et de la Suède ont officiellement demandé à la Commission européenne de publier dès l’année prochaine (2016) des standards d’émission plus ambitieux pour 2025. Même si ces derniers se sont abstenus de donner un chiffre précis, il semble qu’ils soutiennent implicitement la fourchette de 68 g/ km à 78 g/km (taux moyen d’émission de CO2 par véhicule) envisagée par la Commission.

 

Vers des objectifs ambitieux, mais réalisables

 

L’initiative de ces 4 États membres a reçu l’appui de plusieurs parlementaires européens issus des groupes « vert », « centre-droit » et « libéral » qui ont également adressé une lettre à la Commission de 17 juin dernier. Toujours d’après Reuters, un membre de cette institution a expliqué qu’une évaluation des standards pour l’après 2020 sera bien effectuée durant la période 2016-2017. Il a insisté sur l’importance d’une consultation élargie de toutes les parties prenantes et sur le caractère ambitieux, mais réalisable des objectifs à fixer. Pour rappel, les constructeurs automobiles, à travers l’ACEA (association des constructeurs automobiles européens) ont déjà affirmé que de nouvelles limitations dès 2025 mettraient en péril la compétitivité de l’industrie automobile européenne qui doit déjà fournir des efforts considérables pour l’atteinte de l’objectif de 95 g de CO2/km de 2021.

Véhicules électriques : le gouvernement allemand prêt à augmenter ses aides

Le gouvernement allemand envisage sérieusement d’accorder des subventions à l’achat des voitures électriques pour accélérer l’atteinte de son objectif de compter 1 million d’unités en circulation en 2020. La décision finale, qui est très attendue à la fois par les consommateurs et par les constructeurs, devrait intervenir d’ici à la fin de l’année.

 

angela-merkel

 

Consciente des efforts qu’il reste à son pays pour vulgariser les véhicules électriques, la chancelière allemande Angela Merkel, a révélé que le gouvernement se penche actuellement sur de nouvelles mesures financières destinées à en faciliter l’achat. Parmi celles-ci figure l’octroi d’une subvention à l’achat qui devrait être applicable d’ici à la fin de cette année 2015. « L’Allemagne n’a pas d’autre choix que d’offrir plus de support même si nous avons déjà fait quelque chose », a-t-elle indiqué lors d’une conférence pour la promotion de la voiture électrique à Berlin cette semaine. La chancelière a précisé que son gouvernement va étudier tous les instruments d’aide qui sont disponibles à l’international. Les consommateurs allemands devront ainsi pouvoir bénéficier d’un bonus écologique similaire à celui en vigueur en France.

 

Priorité

 

La mise en place d’un dispositif de subvention à l’achat constitue une priorité pour l’Allemagne qui a encore un long chemin à parcourir pour atteindre l’objectif de 1 million de véhicules électriques en circulation que son gouvernement s’est fixé en 2009. En 2014, ce volume n’atteignait même pas les 20 000 unités malgré les premières sorties des modèles électriques fabriqués par les constructeurs locaux comme BMW (i3 et i8) et Volkswagen (E-Golf et E-Up !). L’échéance de la nouvelle limitation du taux d’émission de CO2 moyen à 95 g/km par l’Union européenne à partir de 2020 arrive également à grands pas. Les constructeurs locaux ont d’ailleurs conditionné l’atteinte de ces objectifs à des efforts gouvernementaux supplémentaires. Jusqu’ici les consommateurs allemands ne bénéficient que d’avantages peu significatifs comme des réductions fiscales.

Bus électrique : des tests avant une adoption massive pour la RATP

La RATP va tester les modèles de bus électriques de 3 constructeurs supplémentaires à partir de cette année afin de mieux se préparer au basculement complet vers cette technologie d’ici 2025. Les bus électriques qui seront proposés aux Parisiens à partir de cette échéance seront performants tout en coûtant le moins cher possible aux contribuables.

 

bus yutong

 

La RATP est décidée à basculer vers les bus 100 % électriques pour mettre la capitale sur le même pied d’égalité que les villes les plus modernes au monde, mais insiste sur une approche prudente et progressive. Le gestionnaire du transport public parisien a en effet confirmé le lancement d’un appel d’offres massif pour l’acquisition de plus de 4 000 bus électriques d’ici 2025 à l’occasion du rendez-vous annuel de l’Union Internationale des Transports Publics (UITP) à Milan. D’ici là, la RATP tient à poursuivre son programme de test dans le but d’évaluer toutes les technologies disponibles sur le marché.

Après les Bluebus de Bolloré qui seront opérationnels en 2016, la RATP compte ainsi tester les modèles de trois autres constructeurs : le polonais Solaris avec son modèle Urbino et les chinois Yutong (leader mondial du secteur) et Golden Dragon. Les essais débuteront au mois de septembre avec un bus électrique par constructeur. Une première ligne « électrique » sera également proposée aux Parisiens dès l’année prochaine avec une vingtaine de Bluebus.

En attendant l’appel d’offres de 2017 et le choix final de la RATP, les dirigeants de cette dernière ont déjà brossé le profil du futur bus électrique parisien. Il doit s’agir d’un modèle proposant une autonomie minimum de 250 km en une seule charge et « à un prix acceptable ». Ce prix devrait se rapprocher de celui des bus Diesel actuels (250 000 à 300 000 euros). Marie Claude Dupuis, directrice des bus à la RATP, est confiante quant à la possibilité d’une telle baisse au fur et à mesure que les grosses commandes affluent. « Cela ira vite avec l’effet de série », a-t-elle indiqué.

Stations de charge : 12,7 millions d’unités en 2020

12,7 millions de stations de charge publiques et domestiques pour véhicules électriques et hybrides rechargeables devront être installées partout dans le monde en 2020 d’après IHS Automotive. Le Japon sera le pays le plus équipé en termes de rapport nombres d’installations/superficie. La France fera encore partie des géants en sommeil, malgré un potentiel considérable.

 

station de charge

 

Dans son dernier rapport sur les infrastructures de recharge pour véhicules électriques, IHS Automotive affirme que 12,7 millions de stations de charge seront déployées dans le monde en 2020. Le volume de vente annuel s’élèvera alors à environ 3 millions d’unités, trois fois plus que le nombre total de dispositifs disponibles actuellement. Sur ces 12,7 millions, les installations domestiques resteront majoritaires, même si les stations publiques seront de plus en plus nombreuses. « La plupart des stations seront installées à domicile, à l’instar des Wall Box dédiés ou simplement des câbles électriques branchés sur les sources d’électricité des foyers », a notamment déclaré Ben Scott, analyste senior auprès de la branche automobile de cette firme américaine spécialisée dans les études de marché.

 

Fort potentiel pour la France

 

La répartition géographique de ces infrastructures ne sera pas égale puisqu’IHS Automotive prédit le maintien de son avance par le Japon. Le rapport reconnait toutefois le fort potentiel que possède la France, au même titre que l’Allemagne, malgré leur statut actuel de « géants en sommeil ». Le gouvernement de l’Hexagone mène, entre autres, un large projet de déploiement de 16 000 bornes de recharge publiques à partir de cette année dans le cadre d’un « réseau essentiel ». En attendant, la région Europe est dominée par les Pays-Bas, la Norvège et le Royaume-Uni. Dans tous les cas, ces prévisions ne peuvent qu’apporter de l’optimisme au sein de l’industrie de la mobilité électrique étant donné que la disponibilité des infrastructures entraînera certainement une nette augmentation des ventes de véhicules électriques et hybrides rechargeables.

Tesla Model X : première livraison en septembre

Le premier SUV électrique de Tesla Motors, le Model X, devrait être livré d’ici 3 ou 4 mois. Il devrait devancer une concurrence qui n’est pas attendue sur le marché avant 2018. Tesla se vante d’un modèle performant qui sera encore meilleur que le Model S.

 

tesla model x

 

Après le Model S qui connaît un succès incontestable, Tesla Motors s’apprête à provoquer un nouveau séisme au sein de l’industrie de l’automobile en livrant les premiers Model X à partir du mois de septembre 2015. Le SUV électrique va faire ses débuts « probablement dans 3 ou 4 mois », a déclaré le PDG Elon Musk la semaine dernière en marge d’une rencontre avec les actionnaires à Mountain View, aux États-Unis. Le lancement du Model X a été repoussé à plusieurs reprises depuis sa présentation officielle en février 2012. Le constructeur avait alors annoncé une commercialisation pour la fin 2013 avec un volume de production annuelle de 15 000 unités avant de faire chemin arrière pour des raisons non communiquées.

 

Devancer la concurrence

 

En accélérant la sortie du Model X, il semble que Tesla Motors ait décidé de réagir face à une concurrence de plus en plus menaçante comme Audi qui a annoncé un SUV électrique positionné directement sur le même segment au plus tard pour 2018. Elon Musk affiche une confiance inébranlable en la qualité de son futur modèle malgré quelques difficultés rencontrées lors du développement et de la pré-production. « Le Model X sera un meilleur SUV que le Model S en berline », a-t-il indiqué. Les portes « falcon-wing » (style ailes de faucon), l’une des particularités du modèle, seront bien au rendez-vous malgré les rumeurs qui en ont fait les responsables du retard dans la production. Les ingénieurs de Tesla se penchent actuellement sur cette option et sur les derniers détails du véhicule.

 

BMW élu constructeur automobile le plus « vert » par Newsweek

D’après le « TOP Global 500 2015» de Newsweek qui classe les compagnies les plus écologiques au monde, BMW est le constructeur le plus performant malgré une place reculée au classement tous secteurs confondus. Les critères utilisés par ce magazine ne font pas l’unanimité malgré son sérieux et sa renommée qui ne sont plus démontrés.

 

bmw-i3-bmw i8

 

Le magazine Newsweek a sorti sa liste annuelle des 500 compagnies les plus écologiques qui attribue la première place à BMW chez les constructeurs automobiles. Ces derniers sont d’une manière générale assez peu performants puisque le groupe bavarois n’est que 26ème au classement général. Dans l’ordre, les Japonais Toyota et Nissan complètent le podium (Toyota est 35ème au général et Nissan 152ème). Il faut noter que le classement des constructeurs automobiles est dominé par les compagnies majeures au détriment des « petites » compagnies spécialisées dans les véhicules électriques comme Tesla Motors. La startup californienne ne se trouve qu’à la 431ème position, derrière Ford (178ème), General Motors (289ème), Hyundai (306ème) et Honda (316ème). Les constructeurs français ne figurent pas dans le classement.

Afin de parvenir à cette liste, inattendue pour certains observateurs, Newsweek s’est basé sur 8 catégories de critères. Ces derniers, à l’instar de la productivité énergétique qui s’obtient en divisant le revenu total de la firme par sa consommation énergétique totale, semblent favoriser les grandes compagnies ayant un volume de production annuelle conséquent. Parmi les autres critères figurent le ratio revenu total/émission de CO2, le revenu écologique généré par des produits qui contribue à la protection de l’environnement, la consommation d’eau et le niveau de déchet produit. Newsweek n’en est pas à sa première liste de ce genre et fait partie des sources d’informations les plus respectées dans le monde en matière d’évaluation des performances écologiques des entreprises.

Une BMW i8 boostée à l’étude

Non satisfaits des 357 chevaux de l’actuelle BMW i8, les ingénieurs de la branche « i » du groupe travailleraient actuellement sur une version plus sportive développant 100 chevaux de plus et dotée d’un design revisité. Les performances écologiques resteront inchangées. Le véhicule est attendu pour le centenaire de la marque, l’année prochaine.

 

BMW i8

 

BMW ne lésine pas sur les moyens quand il s’agit de séduire les consommateurs avec toujours plus de performance. D’après des informations révélées par Auto Express, c’est sur l’hybride rechargeable i8 que les ingénieurs du groupe se penchent actuellement, l’objectif étant d’atteindre une puissance combinée de plus de 450 chevaux. Pour parvenir à cette fin, le bloc essence 3 cylindres, 1.8 litre de la version de base devrait être remplacé par un 4 cylindres, 2 litres. Le moteur électrique ne sera pas modifié. Malgré ce groupe motopropulseur plus imposant, le poids du véhicule ne devrait pas augmenter grâce à une plus grande utilisation de la fibre de carbone et éventuellement au passage à une configuration 2 places. Toutes ces retouches permettront à l’i8 boostée de passer de 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes, contre 4,4 secondes pour la version actuelle, sans que les performances écologiques n’en soient altérées.

Les sources citées par Auto Express indiquent que la BMW i8 boostée sera lancée dès 2016, l’année de la célébration des 100 ans de la marque. Il s’agira en quelque sorte d’une édition limitée d’un modèle déjà assez peu accessible à cause de son prix de base de plus 100 000 euros. Aucun indice sur le design n’a à ce jour filtré. BMW n’a d’ailleurs pas encore officiellement confirmé l’existence du projet. Quoi qu’il en soit, et contrairement aux rumeurs qui ont circulé ces derniers jours, cette i8 revisitée ne fera pas partie de la gamme haute performance « M ». La compagnie a clairement expliqué sur ce point que cette dernière ne sera jamais mélangée avec la gamme « i ».

 

Toyota Auris Hybride : la nouvelle version est disponible

Toyota a procédé au lancement de la nouvelle Auris Hybride pour redynamiser la demande en faveur de la compacte hybride la plus vendue d’Europe. Cette Auris Hybride 2015 propose un design intérieur et extérieur revisité et des performances écologiques accrues.

 

toyota auris

 

La dernière version de la Toyota Auris, dont la version hybride, est disponible en France depuis le 3 juin dernier.  Dévoilée lors du Salon de l’automobile de Genève 2015, le mois de mars dernier, la compacte de la marque nippone s’est donnée une cure de jeunesse à travers un intérieur redessiné et étoffé ainsi qu’un design retouché pour les parties avant et arrière.

Le constructeur annonce également des évolutions sur le confort à bord et sur la conduite et évidemment sur les performances du groupe motopropulseur hybride. Ce dernier affiche des performances en amélioration avec une émission de CO2 de 79 g/km et une consommation mixte de 3,5 litres/100 km. Le prix s’élève actuellement à 24 950 euros, bonus déduit, en finition Tendance. L’Auris Hybride est également disponible en location longue durée de 37 mois à 239 euros par mois (premier apport de 3 990 euros, bonus déduit) dans le cadre d’une offre promotionnelle. Il reste à savoir si cette nouvelle version va parvenir à consolider son leadership sur le marché européen et à détrôner sa sœur Yaris Hybride sur le marché français.

 

 

Immatriculation mai 2015 : le marché est instable

Le marché français des véhicules électriques enregistre les hauts et les bas en termes d’immatriculations. Les chiffres sont en baisse pour le mois de mai 2015 avec 1 408 opérations enregistrées alors que le superbonus écologique aurait déjà dû commencer à produire ses effets.

 

renault zoe

 

Alors que tous les voyants étaient au vert et que le mois d’avril 2015 a permis d’enregistrer un nouveau record national pour les immatriculations de véhicules électriques neufs, les résultats du mois de mai ont déçu avec un total de 1 408 opérations d’après les chiffres de l’AVERE-France. Cela constitue une baisse de 27,7 % en un mois par rapport aux 1 948 immatriculations du mois d’avant. Le marché est toujours à la recherche d’une stabilité malgré une progression encourageante par rapport aux chiffres de l’année dernière à la même période (+7,8 %).

Le superbonus écologique de 10 000 euros semble ainsi ne pas produire immédiatement ses effets, les consommateurs s’étant calmés après une ruée passagère qui était sans doute due à l’effet d’annonce. Il faut également souligner le fait que la période en question comptait deux jours ouvrés de moins que le mois record qu’a été avril 2015. La baisse des immatriculations concerne d’ailleurs l’ensemble du secteur automobile et non uniquement celui des véhicules électriques.

Concernant les modèles les plus populaires, les stars de Renault continuent de dominer le marché. La Renault Zoe compte pour 656 immatriculations chez les véhicules particuliers, tandis que la Kangoo Z.E  pèse plus de 50 % des opérations chez les utilitaires légers avec 184 immatriculations. La Nissan Leaf affiche des performances stables (135 immatriculations), mais restent loin des modèles de la marque au losange. Il faut noter le bond réalisé par le Tesla Model S qui s’est écoulée à 50 exemplaires. Les résultats de ce mois de juin sont désormais attendus avec impatience.

Réduction des émissions de CO2 en Europe : un mois de juin crucial pour les constructeurs

 Les constructeurs automobiles et les décideurs de l’Union européenne vont se rencontrer durant ce mois de juin pour entamer les discussions relatives aux nouveaux objectifs d’émission de CO2 en Europe d’ici 2030. L’ambition des instances continentales se heurtera aux appréhensions des constructeurs qui estiment ne plus être en mesure de fournir des efforts supplémentaires dans l’immédiat et qui craignent pour leur compétitivité en cas de forcing de l’Union.

 

union européenne

 

C’est durant ce mois de juin 2015 que se tiendront les consultations entre les représentants des constructeurs automobiles européens et les instances de l’Union européenne pour la fixation des objectifs de réduction des émissions de CO2 issues du secteur automobile pour 2030. L’enjeu est de taille puisque l’industrie automobile affirme avoir atteint la limite des réductions possibles après une baisse de 34% en 20 ans, tandis que la Commission européenne insiste sur des limitations encore plus drastiques d’ici 2030. À titre de rappel, l’Union européenne a déjà fixé une nouvelle limitation des émissions moyennes à 95 g de CO2/km d’ici 2021. En 2014, elle a également adopté une résolution qui fournit une indication des objectifs à atteindre pour 2025 (entre 68 g/km et 78 g/km). Ces chiffres figureront parmi les points à discuter lors des différentes consultations prévues pour ce mois de juin.

 

Investissements trop importants

 

Réunis à travers le lobby ACEA (association des constructeurs automobiles européens), les constructeurs mettent en avant un important déséquilibre entre les investissements requis et les résultats qui seront obtenus en termes de réduction des émissions compte tenu de l’état de la technologie et des innovations à mettre en œuvre. Sur le long terme, c’est la viabilité de l’industrie automobile européenne elle-même qui serait en jeu à moins que les gouvernements ne consentent à fournir d’importantes aides financières. De son côté, les dirigeants européens estiment qu’une baisse de 30% par rapport au niveau actuel est nécessaire d’ici 2030 dans les secteurs du transport, de l’habitat et de l’agriculture. Un premier rapport portant sur les secteurs prioritaires dans les efforts de réduction, les technologies à privilégier et sur les impacts des réductions sur la compétitivité des constructeurs sera présenté par Commission européenne le 18 juin prochain.

Audi : le SUV électrique au Salon de Francfort 2015

Le concept du premier SUV 100% électrique d’Audi sera présenté au grand public à Francfort, au mois de septembre 2015. Le véhicule, qui pourrait être la Q6 e-tron, sera bien commercialisé en 2018 et viendra immédiatement concurrencer les modèles les plus performants du marché.

 

audi suv électrique

 

Audi continue de distiller au compte goutte les informations sur son futur SUV 100% électrique. Quelques semaines après en avoir dévoilé une esquisse, la compagnie a profité de la CES (Consumer Electronics Show) Asia 2015 à Shanghai pour annoncer la présentation officielle d’un premier concept lors du Salon de l’automobile de Francfort au mois de septembre de cette année 2015. Il y a été précisé que le véhicule sera basé sur la plateforme MLB de deuxième génération du groupe Volkswagen, la maison mère d’Audi, et mettra l’accent sur un style aérodynamique très caractéristique. Des versions hybrides rechargeables et à pile à combustible à l’hydrogène sont également au programme. Par contre, Audi n’a toujours pas confirmé si ce modèle tant attendu sera ou non la Q6 e-tron.

 

Au moins 10 000 exemplaires par an

 

Le responsable recherche&développement de la marque, Ulrich Hackenberg, a rappelé durant cet évènement dédié à l’électronique et aux nouvelles technologies que la commercialisation de SUV/ Crossover électrique est prévue pour début 2018. Audi est ambitieux quant au succès de ce nouveau modèle et table sur un volume de production annuelle de 10 000 véhicules, seuil en dessous duquel l’opération « n’en vaudrait pas la peine » d’après le PDG, Rupert Stadler. Pour ce faire, le SUV électrique possède des arguments solides pour convaincre à l’instar d’une autonomie de plus de 500 km qui peut faire pâlir les modèles les plus performants du marché. Il compte d’ailleurs se mettre en concurrence avec les futurs modèles de Tesla Motors, dont le Model X, attendu en 2017.

 

Marché chinois : Volkswagen s’allie avec SAIC

Après des joint-ventures avec Shanghai Volkswagen et FAW Volkswagen, le groupe allemand a conclu un nouvel accord avec SAIC pour le développement des véhicules électriques et hybrides rechargeables en Chine. Pas moins de 15 modèles sont au programme pour les 4 prochaines années et Volkswagen compte investir plusieurs milliards d’euros.

 

BMW SAIC MOTOR CORP

Le groupe Volkswagen étend son emprise sur le marché chinois des véhicules écologiques en annonçant la signature d’un accord de coopération avec le géant local SAIC Motor Corp pour la production et la recherche&développement de véhicules électriques et hybrides rechargeables. Ledit accord prévoit l’extension de l’usine principale du groupe, exploitée par le joint-venture Shanghai Volkswagen, en Chine à Anting, à l’est de Shanghai. Le constructeur allemand ambitionne de commercialiser plus de 15 modèles électrifiés sur le marché chinois d’ici 2019. Un nouveau véhicule 100% électrique basé sur la Lavida, la star des modèles commercialisés par Shanghai Volkswagen, devrait être le premier à se lancer à la conquête d’un marché qui est considéré comme le futur eldorado de l’industrie de la mobilité électrique.

 

22 milliards d’euros d’investissement jusqu’en 2019

 

L’accord prévoit également des activités de recherche sur la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène ainsi que la production d’un nouveau modèle compact Volkswagen (à moteur à combustion)  à Anting à partir de 2016. Volkswagen a indiqué que cet accord entre dans le cadre de la concrétisation d’un projet d’investissement à hauteur de 22 milliards d’euros que le groupe compte réaliser en Chine à travers ses joint-ventures d’ici 2019. En 2014, Volkswagen est parvenu à écouler 3,7 millions de véhicules sur ce marché à travers Shanghai Volkswagen et FAW Volkswagen. Le groupe de Wolfsburg dispose pour le moment d’une avance confortable sur la concurrence qui n’a commencé à s’intéresser au marché chinois que tardivement.

La BMW i5 pourrait arriver sur le marché en 2018

La presse allemande annonce la sortie de la BWM i5 pour 2018. Ce nouveau modèle écologique serait un hybride rechargeable de plus de 600 chevaux, commercialisé à plus de 100 000 euros. Le groupe bavarois n’a pas encore réagi à l’information.

 

Les BMW i3 et i8

Les BMW i3 et i8

 

Face au succès rencontré par les deux premiers modèles de la série « i » de BMW (la BMW i3 et la BMW i8), le prochain modèle est attendu avec impatience sur le marché. Les informations sur la sortie prochaine d’une BMW i5 ont ainsi abondamment circulé à l’instar de la dernière édition du très sérieux magazine automobile allemand Autobild qui a révélé que le véhicule devrait être commercialisé en 2018. Le groupe bavarois n’a à ce jour émis aucun commentaire officiel sur ce projet (même la dénomination i5 n’est pas encore confirmée), mais les fans de la série électrifiée de BMW seront vraisemblablement ravis par cette révélation d’Autobild qui vient contredire les précédentes rumeurs faisant étant d’une arrivée tardive de l’i5, au plus tôt en 2020.

 

125 km d’autonomie électrique

 

Toujours d’après Autobild, la BMW i5 devrait accueillir un groupe motopropulseur hybride rechargeable basé sur la technologie eDrive du constructeur. Ce dernier serait composé d’un bloc essence de 218 chevaux et de 2 moteurs électriques de 150 chevaux et de 272 chevaux pour une puissance totale impressionnante de 640 chevaux. Malgré cette performance, l’écologisme sera au rendez-vous puisque l’i5 devrait offrir une autonomie en mode 100% électrique de 125 km. Le design de l’i5 devrait regrouper les traits de la série 5 limousine, de la future série 7 et de la série 6 Gran Coupé. Vu les caractéristiques attendues, la BMW i5 sera positionnée très haut en terme de gamme. Autobild anticipe un prix d’environ 100 000 euros.

 

Des véhicules électriques Renault-Nissan pour la Conférence sur le Climat 2015

200 modèles électriques Renault et Nissan assureront le transport des délégations qui participeront à la Conférence mondiale sur le Climat à la fin de l’année. Le groupe espère profiter de l’évènement pour accélérer le passage à la mobilité électrique dans le monde.

 

renault z.e

La 21ème Conférence des Parties (COP 21) de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, sera la première conférence des Nations Unies qui bénéficiera d’un service de navette 100% électrique. L’accord de partenariat y afférent a été signé le 27 mai dernier par l’alliance Renault-Nissan et le secrétaire général de l’organisation de l’évènement. Au total, 200 modèles électriques seront mis à la disposition des délégations pour leurs déplacements au sein de la Capitale française. Les participants seront autour de 20 000 et représenteront 195 États. Les modèles phares des deux marques seront au rendez-vous à savoir : la Renault Zoe, la Renault Kangoo Z.E, la Renault Fluence Z.E, la Nissan Leaf et la Nissan E-NV 200.

 

Implication de toutes les parties prenantes

 

Si l’évènement constitue un rendez-vous à enjeu crucial pour les délégations qui tenteront de se mettre d’accord pour un nouvel accord sur le climat après celui de 1992, il sera également important pour l’alliance Renault-Nissan. Cette dernière y voit en effet une vitrine de choix pour la promotion de ses modèles électriques. Pour l’occasion, les dirigeants français se sont d’ailleurs prêtés au jeu et ont fait l’éloge des véhicules électriques. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a notamment déclaré que « la technologie aide à réduire avec efficacité les gaz à effet de serre dans le secteur du transport ». Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, a quant à lui affirmé qu’il était temps « d’accélérer le passage à la mobilité à zéro émission en travaillant ensemble avec toutes les parties prenantes ».