Parce que les déplacements dans les centres urbains tiennent parfois du défi, les véhicules électriques simples, et écologiques se popularisent. Nous avons eu la chance d’interviewer Julien Néaut directeur de Gyromax, leader en France du gyropode.
Pouvez vous me dire deux mots sur la société Gyromax ?
Gyromax est une marque de distribution qui appartient à la société direct international spécialisée dans l’import-export. Cela fait trois ans que l’on est positionné sur le marché de la mobilité électrique, en tant que spécialiste du gyropode sous toutes ses formes, tout ce qui est véhicule avec un gyroscope et tout ce qui est autres véhicules comme la trottinette électrique. Nous avons un bureau d’achat à Shanghai, où tout les véhicules y sont quasiment apportés. On a des magasins sous forme de franchise mais sans redevance. On a notamment deux magasins sous cette forme-là, à Bordeaux ainsi qu’à Arcachon et on est en train d’ouvrir un magasin sous notre nom au Croisic.
Qu’est-ce que représente le gyropode pour votre société, et même pour vous ?
Le gyropode aujourd’hui est un produit qui attire encore du monde, car c’est vrai qu’il est arrivé a des prix abordables désormais. Chose qui était difficile depuis dix ans avec Segwai. Les tarifs étaient entre 7,000 et 10,000 euros et maintenant on est plus autour de 2,00 à 4,300 euros. C’est un produit très sympathique à utiliser, ludique, et aussi un moyen de déplacement. Mais c’est vrai que cela nécessite une petite prise en main au départ, ce qui n’est pas le cas pour la trottinette électrique.
Le marché est en train de se tourner de plus en plus vers la trottinette électrique. Elles sont encore plus abordable en terme de tarif, et en terme d’utilisation.
La trottinette électrique marche mieux ?
Pour nous, vus les tendances générales, que ça soit au près des clients, ou au près des fournisseurs, on voit que la tendance mondiale se tourne vers la trottinette. Cela s’explique par sa praticité, sa maniabilité, et du fait des prix qui sont quand même moins chères que pour des produits gyroscopiques de qualité. Une trottinette électrique à 1,300 euros comme la speed-trott, propose 40 km d’autonomie en restant hyper fiable et hyper qualitative. Par rapport à un gyropode qui est deux fois plus chère, qui ne fait que 30 km d’autonomie, et auquel il faut faire confiance pour monter sur l’appareil. Il faut faire attention dans son utilisation car ce sont deux roues parallèles, la prise en main du gyropode est plus difficile. Et certaines personnes n’en sont pas capables ou ont trop peur. La trottinette tout le monde s’y retrouve, les enfants sont même éduqués avec, donc le marché ne peut que tendre vers la trottinette.
Existe t-il un public spécifique qui achète ces appareils ?
Non pas du tout. Ça peut très bien aller des parents qui veulent éviter d’acheter un scooter. Ça peut très bien être des commerciaux, qui veulent les utiliser pour aller dans plusieurs agences dans une ville, pour faire leur travail, ou des gens en générales, qui doivent aller à leurs boulots avec une trottinette. Il y a également des personnes âgées qui retrouvent la mobilité grâce à la trottinette, parce qu’ils n’arrivent pas à monter sur un vélo, à pédaler, ou a garder l’équilibre. Tandis que sur la speed-trott on peut mettre un siège et ainsi l’utiliser comme un petit scooter électrique, léger et transportable. Les clients les plus âgées vont jusqu’à 77 ans.
Comment peut-on lier ça aux problèmes de circulation urbains ?
Tous ces engins c’est la même réglementation. On est considéré comme piéton, donc 6 km/h sur les trottoirs, toléré sur les pistes cyclables mais interdit sur la route, même si cela reste également toléré, comme les vélos. C’est une solution aux problèmes de circulation urbains. D’autant qu’aujourd’hui il y a des problèmes d’essence. Donc, pour nous ce sont des solutions de déplacement efficaces pour résoudre ces problèmes de centre ville qui ne sont plus accessibles par les voitures. Des gens qui ne souhaitent pas prendre les transports en commun, pour plusieurs raisons, notamment la gréve, les problèmes de circulation et d’embouteillage. C’est un avantage de pouvoir circuler avec ces engins-là quand on a des trajets de 1km.
Participez-vous à des événements sur le développement durable, ou liés a l’électro-mobilité ?
Bien sur, mais on sélectionne nos événements. On est très occupé sur la distribution et on continue à accroître le réseau. Là on était sur un salon à Monaco sur l’électrique et l’électronique, le MEDPI, avec la grande distribution qui s’intéresse de plus en plus à ces produits, on était obligé d’être présent. En juillet on est au salon du val d’Isère sur le salon de la mobilité électrique. On regarde plutôt les salons qui parlent de mobilité électrique. On pourrait également très bien faire un salon sur le camping-car c’est très apprécié par les « campingcaristes ». On essaye de sélectionner les plus gros salons. Mais il n’y a pas aujourd’hui d’événement uniquement sur les véhicules personnel électriques.