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Infrastructures de recharge : BMW et Nissan s’allient pour équiper l’Afrique du Sud

Grâce à un projet commun de BMW et Nissan pour la mise en place d’un réseau d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques en Afrique du Sud, le continent africain fera bientôt un grand pas vers la mobilité électrique. Les constructions s’achèveront en 2017.

 

pretoria

L’Afrique n’est pas le premier continent qui vient à l’esprit quand on parle de mobilité électrique, mais la situation pourrait bientôt changer. Les branches respectives du groupe BMW et de Nissan en Afrique du Sud ont annoncé la semaine dernière le lancement d’un projet de construction d’un réseau national de stations de charge pour voitures électriques et hybrides rechargeables. L’objectif ultime des deux géants est d’augmenter sensiblement les ventes de véhicules électrifiés et de réduire la pollution causée par le secteur automobile en Afrique du Sud, qui est à ce jour le plus important marché africain. « Pour que l’introduction et l’expansion des véhicules électriques et des hybrides rechargeables sur ce marché soient une réussite, nous devons travailler ensemble », a ainsi indiqué Tim Abbott, directeur général de BMW Afrique du Sud.

 
Explosion des ventes en vue
 

Les travaux débuteront dès cette année et continueront jusqu’en 2017. Les deux constructeurs comptent sur ce projet commun pour booste les ventes des ses modèles phares sur un marché de plusieurs millions de consommateurs potentiels. La Nissan Leaf y est commercialisée depuis 2013, mais le succès reste mesuré à cause du manque d’infrastructure et de sensibilisation. BMW, quant à elle, propose les deux modèles de la série « i », la BMW i3 et la BMW i8, depuis le mois de mars dernier. Nissan et BMW ont également tenu à rassurer l’opinion publique sur le fait que ce projet n’aura aucun impact sur la consommation énergétique globale du pays, consommation qui constitue un important problème à l’heure où l’offre a du mal à suivre la demande.

Voiture électrique Apple : les dirigeants entretiennent la rumeur

Apple continue de profiter de l’exposition médiatique créée par l’incertitude autour de son intention de se lancer dans la production d’une voiture électrique. Un des vice-présidents de la compagnie a qualifié la technologie d’appareil mobile ultime tout en écartant des avancées spectaculaires à court terme.

 

apple voiture

Les rumeurs sur l’existence d’un projet de voiture électrique Apple ne cessent de prendre de l’ampleur ces dernières semaines, et le géant américain semble plutôt enclin à jouer le jeu. En effet, alors que les observateurs attendent avec impatience un démenti ou une confirmation officielle, les dirigeants d’Apple, à l’instar du vice-président Jeff Williams, préfèrent entretenir le mystère. « La voiture est l’appareil mobile ultime, n’est-ce pas ? », a-t-il notamment lancé à l’endroit des journalistes lors d’une conférence sur la technologie, la semaine dernière, d’après les informations rapportées par Reuters. Williams a répondu par cette interrogation, loin d’être anodine, quand il a été questionné sur ce que sa compagnie pourrait faire avec 100 millions de dollars (environ 83 milliards d’euros) en liquide.
Le vice-président Williams a toutefois tenu à calmer immédiatement les ardeurs des fans de la marque en précisant que pour l’instant l’application CarPlay reste la limite des efforts d’Apple en termes de développement dans le secteur automobile. Il reste à savoir ce que la firme de Tim Cook compte réellement faire des employés qu’elle a récemment débauchés des entreprises spécialisées dans l’industrie du véhicule électrifié comme AB 123 ou Tesla Motors.

Hybride rechargeable : Renault joue la prudence, à raison

La stratégie de Renault qui consiste à attendre une baisse des coûts de la technologie hybride rechargeable avant de commercialiser son premier modèle devrait être payante d’après les analystes. La clientèle de la marque ne sera pas réceptive avant cette diminution de prix, si les marques premium peuvent, quant à elles, d’ores et déjà s’appuyer sur une demande plus encline à s’acquitter de coûts plus élevés.

 

renault eolab

Tout en affirmant qu’il est prêt pour la production de son premier modèle hybride rechargeable, Renault refuse pour le moment de trancher sur une date précise de lancement, préférant observer l’évolution du marché avant toute décision. Cette stratégie est la plus adéquate pour le constructeur français d’après des analystes spécialisés sur le marché des véhicules écologiques cités par Autonews Europe, dont IHS Automotive et Inovev. Ces derniers estiment que la stratégie « attendre et voir » finira par payer puisqu’à ce stade la technologie hybride rechargeable est encore trop couteuse pour les consommateurs des compagnies positionnées sur le marché de masse comme Renault. Ces compagnies ne feront pas le poids face aux géants des gammes premium comme BMW et Volkswagen, dont la clientèle est plus habituée à des véhicules à coût élevé.

 

L’Eolab comme pionnier

 

Renault a présenté le concept hybride rechargeable Eolab lors du dernier Salon de l’automobile de Genève au mois de mars 2015. Les dirigeants de la marque au losange ont alors indiqué depuis qu’une version de production est bien au programme et devrait arriver « dès que le marché est prêt ». L’Eolab accueille un groupe motopropulseur hybride rechargeable basé sur un bloc 3 cylindres, 1 litre essence, un moteur électrique et une batterie de 6,7 kWh. Elle peut tenir jusqu’à 60 km en mode 100 % électrique. Elle pourrait être la principale arme de Renault pour la conquête d’un marché européen dans lequel les hybrides rechargeables seront plus demandés que les hybrides standards à partir de 2019 étant donné l’imminence de la limitation des émissions de CO2 à 95 g/km sur le territoire de l’Union à compter de 2020.

Le projet de loi sur la transition énergétique franchit une nouvelle étape

Adopté en deuxième lecture par l’’Assemblée nationale, le projet de loi sur la transition énergétique n’’attend plus que l’’accord du Sénat avant une adoption définitive attendue avant la fin de cette année 2015. Parmi les mesures validées figure la mise en place d’’un tarif préférentiel en faveur des véhicules à faible émission sur les péages autoroutiers.

 

assemblee nationale transition energetique

 
Après plusieurs retouches et plusieurs mois de navette entre les deux chambres du Parlement, le projet de loi sur la transition énergétique a passé un nouveau cap le mardi 26 mai dernier en étant adopté en deuxième lecture par l’’Assemblée nationale. Le texte voté a été ramené par les députés à une version proche de celle adoptée en première lecture qui est plus contraignante en ce qui concerne les objectifs. Les modifications effectuées par le Sénat ont été pour l’’essentiel écartées.

 
Péages autoroutiers réduits pour les véhicules à faible émission

 

En ce qui concerne particulièrement les véhicules électriques et hybrides rechargeables, l’’instauration d’’un tarif préférentiel et une réduction des péages autoroutiers font partie des mesures incitatives destinées à encourager la mobilité électrique. L’’amendement y afférent a été validé en retenant comme bénéficiaires « les véhicules à faible émission ». Les modèles concernés devraient être ceux émettant moins de 95 g de CO2/km, limite d’’émission imposée par l’’Union européenne à partir de 2020. Les adeptes du covoiturage profiteront du même dispositif.

 
Une flotte de bus entièrement écologique pour 2025

 

Le texte adopté impose également aux personnes publiques gérant en régie ou en gestion déléguée des services de transports publics de plus de 20 véhicules de porter le nombre de modèles à faible émission à 50% de leurs flottes totales à partir de 2020 (2018 pour la RATP de Paris). L’’intégralité de la flotte devrait être écologique dès 2025.
Le projet de loi sur la transition énergétique a été transmis au Sénat pour une deuxième lecture avant un nouvel examen par la chambre basse pour une adoption définitive, l’’objectif étant de parvenir à promulguer le texte avant l’ouverture de la Conférence sur le climat de décembre 2015, un rendez-vous planétaire durant lequel la France veut servir d’’exemple en matière de gestion énergétique.

Audi annonce un SUV électrique pour 2018

Audi a profité de sa réunion annuelle 2015 pour dévoiler trois nouveaux modèles, dont un SUV 100 % électrique qui devrait être la Q6. Ces nouveaux véhicules incarnent le futur de la marque qui a investi des milliards d’euros pour maintenir sa croissance et renforcer son agressivité sur le marché.

 

audi suv électrique

Audi a annoncé la semaine dernière que son premier SUV 100 % électrique sera sur le marché en 2018. L’information émane du communiqué de presse publié par la compagnie à l’issue de sa réunion annuelle 2015. Les détails officiels de ce nouveau modèle n’ont pas été révélés, le constructeur s’étant contenté de révéler une esquisse, mais le SUV devrait être baptisé Q6 d’après des sources proches du dossier. Le modèle proposera une autonomie de 500 km en une seule charge, ce qui en fera l’un des plus performants du marché en concurrence avec les modèles de Tesla Motors. Il est également acquis que cette future Q6 sera floquée du sigle e-tron. En termes de design, le SUV électrique sera plus petit que la Q7 et se rapproche plus de la nouvelle Q5.
Le futur de la marque

Ce SUV électrique est destiné à constituer « une fondation solide » pour la croissance de la marque au même titre que la future Q8, annoncée le même jour pour 2019, et le crossover Q1. Ces trois modèles seront suivis de nombreux autres véhicules plus innovants les uns que les autres à en croire le constructeur. 24 milliards d’euros ont ainsi été investis jusqu’en 2019 pour de développement d’une soixantaine de modèles. L’objectif à long terme d’Audi est également de concurrencer des marques comme BMW et Mercedes-Benz sur des marchés à forte demande en véhicules premium comme les États-Unis et la Chine. Le PDG Rupert Stadler résume en une phrase les ambitions de la marque aux anneaux. « Nous avons l’intention de continuer de croître cette année également, plus rapidement que le marché mondial et dans toutes les régions », a-t-il ainsi indiqué.

Autopartage électrique : le service BlueIndy bientôt opérationnel

Bolloré ne devrait finalement pas connaître un premier échec en matière de service d’autopartage puisque la BlueIndy d’Indianapolis a trouvé le financement nécessaire pour un lancement dès cette année 2015. Il reste encore quelques détails à régler avec le conseil municipal de la ville américaine, mais l’optimisme est de mise.

blueindy

Après plusieurs mois d’attentes et maints rebondissements, le service d’autopartage BlueIndy devrait finalement entrer en service cette année. Le maire d’Indianapolis, Graig Ballard, est parvenu à trouver le financement nécessaire pour la finalisation du projet avec le concours du groupe Bolloré, l’opérateur du service. Ballard a obtenu l’accord du département américain des travaux publics et va puiser dans les coffres de la municipalité la somme de 6 millions de dollars (environ 4,8 millions d’euros) pour la construction des stations de charge, construction dont dépendait le lancement officiel du service BlueIndy. Bolloré va également fournir la même somme. Au total, cet investissement va permettre la mise en place de 12 stations capables d’accueillir simultanément 5 Bluecar chacune.

1 année après …

Le service BlueIndy a été annoncé en grande pompe par Bolloré et la municipalité d’Indianapolis en mai 2014. Il entre dans le cadre de la concrétisation des ambitions internationales du groupe qui veut exporter un projet ayant fait ses preuves en France avec l’Autolib’ de Paris, la Blueclub de Bordeaux et la Bluely de Lyon. Initialement, le réseau devait compter 125 Bluecar et 25 stations de charge avec un lancement prévu pour décembre 2014. Une extension à 175 véhicules était même programmée dès la fin de cette année 2015. Le contretemps est imputable à un blocage imposé par les législateurs de l’État d’Indianapolis. Ces derniers ont refusé que le contribuable ait à supporter le coût d’un projet qui ne profiterait qu’à une petite partie de la population. Ce veto avait alors empêché la construction des stations de charge destinées à supporter les véhicules électriques en location, mais les différends sont désormais réglés.

Les véhicules électriques au service de l’Expo 2015 de Milan

Une vingtaine de véhicules 100 % électriques feront partie intégrante des moyens logistiques mis à la disposition des organisateurs de l’Expo 2015 de Milan. Ces derniers porteront haut les couleurs des solutions de mobilité électrique tout en contribuant à la concrétisation du thème de l’évènement qui veut promouvoir une meilleure gestion des ressources énergétiques de la Planète.

 

expo 2015 milan

 

Les véhicules électriques contribuent activement au bon déroulement de l’Exposition universelle 2015 de Milan. La branche italienne du groupe BMW a en effet mis 4 BMW i3 et de 6 scooters électriques C-Evolution au service de police milanais. Ils travailleront aux côtés de 10 Fiat 500E remis par le groupe FCA (Fiat Chrysler Automotive) pour le transport des délégations et personnalités importantes visitant l’exposition. Ces véhicules sont opérationnels depuis le début de l’Expo 2015 le 1er mai.

Grâce à l’ampleur de l’événement, ces véhicules électriques assurent la promotion de la mobilité électrique. L’Expo 2015 de Milan enregistre la participation de 130 pays et prévoit jusqu’à 20 millions de visiteurs jusqu’au 31 octobre 2015, date de clôture du rendez-vous planétaire. Leur présence est d’ailleurs en parfait accord avec le thème de cette édition 2015 à savoir : « Nourrir la Planète, Energie pour la vie ». L’Expo 2015 vise notamment à éduquer l’opinion sur une meilleure gestion des ressources énergétiques, objectif à la concrétisation duquel les véhicules électriques et hybrides rechargeables doivent tenir un rôle central.

L’initiative des groupes BMW et FCA à Milan n’est pas un cas isolé parmi les constructeurs puisque ces dernières années, les modèles électriques ont souvent été associés à des événements à forte couverture médiatique pour améliorer leur visibilité. Le Championnat de Formule E, où la BMW i8 officie comme voiture de sécurité, et qui met en compétition des monoplaces 100 % électriques en est le parfait exemple.

 

 

 

Cityscoot : les scooters électriques en libre-service arrivent en France

Le service de location de scooters électriques en libre-service Cityscoot sera opérationnel à Paris dès le mois de juin prochain. Il se distingue d’Autolib’ et Velib’ par ses conditions d’utilisation plus simplifiées. L’opérateur Cityscoot ambitionne de couvrir d’autres villes dans un futur proche.

 

cityscoot

 

La compagnie française Cityscoot étoffe l’offre de mobilité électrique en libre-service de la capitale en annonçant le lancement officiel de son service éponyme à partir du mois de juin de cette année. Le projet a obtenu l’autorisation de la mairie de Paris et débutera avec une flotte de 35 scooters 100 % électriques pour une phase initiale de 4 mois. Les véhicules en question proposent une autonomie en une seule charge d’environ 70 km et une vitesse maximale de 50 km/h. Ils peuvent être récupérés n’importe où puisqu’il n’y a aucune station dédiée. Le coût du service s’élève à 3 euros la tranche de 15 minutes, un prix qui est revu à la baisse si le scooter est abandonné près d’une station de recharge. Le service est même gratuit si le scooter dispose de moins de 30 % de batterie et est ramené près d’une borne de recharge à la fin de son utilisation.

Expansion nationale en vue

Le projet Cityscoot est un projet ambitieux puisque les dirigeants de la compagnie comptent sur une expansion rapide et continue pour les années à venir. Elle table sur une flotte étendue à 1 000 scooters dès 2016 et de 2 000 en 2017. Une implantation dans d’autres villes de l’Hexagone est également à l’étude. Il reste à voir si les consommateurs répondront présents et opteront pour la Cityscoot face à une concurrence bien établie comme le service Autolib’ de Bolloré ou encore la Velib’. Le maire de Paris, Anne Hidalgo, avait également annoncé durant sa campagne son intention de lancer le service Scootlib’, service qui pourrait venir concurrencer celui de la petite firme française. Rendez-vous sur le site web du service (www.cityscoot.eu) pour les détails relatifs au mode de paiement et à son utilisation.

 

Norvège : l’engagement du gouvernement ne baissera pas dans l’immédiat

Le gouvernement norvégien va finalement décider de maintenir la plupart des avantages accordés aux conducteurs de véhicules électriques au moins jusqu’en 2017. De nouvelles mesures sont même à l’étude et touchent notamment les modèles hybrides.

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Contrairement aux prévisions des analystes du marché des véhicules écologiques, le gouvernement norvégien a décidé de maintenir un système de subventions largement attractif en faveur des véhicules électriques et hybrides. L’aile droite du gouvernement, qui est au pouvoir, a annoncé que ce dernier allait revoir le dispositif et édicter de nouvelles règles pour 2016 tout en insistant sur le fait que les nouvelles stratégies « stimuleront une flotte de voitures plus innovantes, plus sûres et plus écologiques ». Certaines informations apparues dans la presse ont fait état de l’intention des autorités norvégiennes de réduire considérablement leurs aides financières pour combler un gap financier de 2 milliards de couronnes (environ 238 millions d’euros). Après cette annonce, les consommateurs norvégiens peuvent se rassurer puisqu’ils continueront à vivre dans l’un des pays les plus « eco-friendly » au monde.

Réduction progressive des aides à partir de 2017

Parmi les avantages maintenus figurent les exemptions de taxe, étendues aux véhicules électriques en leasing, les exemptions de frais de stationnement et la possibilité de rouler à l’intérieur des files réservées aux bus. Les voitures hybrides devraient quant à elles bénéficier de nouvelles mesures incitatives. Les autorités locales sont également encouragées à adopter leur propre politique. L’essentiel de cette série d’aides sera effectif jusqu’en 2017, année à partir de laquelle une diminution progressive sera opérée. En attendant, ce petit royaume scandinave de 6 millions d’habitants devrait continuer à tirer le marché européen des véhicules électrifiés vers l’avant. En 2014, la Norvège a compté pour le 1/3 des ventes totales de véhicules électriques et hybrides rechargeables sur le vieux continent.

Voiture électrifiée : General Motors abandonne son objectif pour 2017

General Motors revoit ses ambitions à la baisse en ce qui concerne les modèles électrifiés. Les 500 000 exemplaires en circulation ne seront pas atteints en 2017, mais le constructeur ne baisse pas les bras et va proposer d’ici peu de nouveaux modèles destinés à séduire plus de consommateurs.

general motors

General Motors a reconnu qu’il n’atteindra pas son objectif d’avoir 500 000 modèles électrifiés sur les routes américaines en 2017. Le géant américain met cet échec relatif sur le compte de la diminution du prix des carburants et sur l’explosion des offres des concurrents. C’est ce qui a été expliqué durant le rapport annuel sur la durabilité présenté par General Motors la semaine dernière. « General Motors est engagé dans l’électrification, mais la demande pour ces véhicules n’a pas été à la hauteur de nos projections initiales », peut-on notamment y lire. En 2014, c’est-à-dire à 3 ans du terme, la compagnie n’a enregistré que 180 834 immatriculations de véhicules électrifiés neufs aux États-Unis.

Loin d’être un cas isolé

La situation de General Motors n’est pas un cas isolé puisque le marché des véhicules électrifiés dans son ensemble s’est avéré moins dynamique que prévu. D’autres constructeurs, dont Renault, ont été confrontés au même constat. Pour rappel, l’objectif des 500 000 véhicules électrifiés pour 2017 a été annoncé par General Motors en novembre 2012. Les modèles électrifiés en question s’entendent des voitures 100 % électriques, des hybrides rechargeables et des modèles équipés de la technologie eAssist. Le constructeur américain ne baisse cependant pas les bras comme en témoignent la sortie prochaine (en 2016) de la Chevrolet Bolt, une citadine 100 % électrique avec une autonomie de 320 km. La Chevrolet Volt, une compacte hybride à prolongateur d’autonomie, a également été revisitée.

Porsche : une version hybride rechargeable pour tous les modèles

 

Pour tirer davantage de bénéfice des expériences qu’elle a accumulées dans le développement de la technologie hybride rechargeable, Porsche envisage de la proposer sur chacun de ses modèles dans les prochaines années. La 911 pourrait être le prochain modèle à profiter de cette stratégie.

porsche 911

Convaincu des avantages de l’hybridation, Porsche n’exclut pas de produire un groupe motopropulseur hybride rechargeable sur chacun de ses modèles dans le futur. C’est ce qui ressort des déclarations de Matthias Muller, PDG de la compagnie, lorsqu’il a été interviewé cette semaine par Automotive News. « Pourquoi pas ? C’est une technique à laquelle nous sommes familiers, alors on peut supposer que nous pouvons avoir des hybrides rechargeables pour tous les modèles, non seulement pour économiser du carburant, mais aussi pour améliorer les performances de ces voitures », a-t-il expliqué. Cette ligne de conduite est d’ailleurs celle du groupe Volkswagen, la maison mère de Porsche. Cette dernière pourrait ainsi profiter du savoir-faire du géant de Wolfsburg et réduire les coûts de développement si elle venait à concrétiser ce projet.

Bientôt une 911 hybride rechargeable ?

Matthias Muller a profité de l’occasion pour attiser la passion des fans de la marque allemande en annonçant que le prochain modèle susceptible de profiter de cette hybridation sera la mythique Porsche 911. Il a indiqué que la décision se fera cette année, les dirigeants de la compagnie étant actuellement en pleines discussions sur la question. Les gènes de la 911 sont parfaitement compatibles avec les valeurs prônées par Porsche en matière de technologie hybride rechargeable à savoir : gain de sportivité et performance réelle en plus de la réduction de l’empreinte écologique. Pour rappel, la marque propose déjà 3 modèles hybrides rechargeables hautes performances avec la 918 Spyder et les déclinaisons de la Cayenne et de la Panamera.

Technologie électrique : le PDG de Fiat-Chrysler a rencontré ses homologues de Tesla et d’Apple

Dans la continuité de sa démarche visant à trouver les meilleurs partenaires pour Fiat-Chrysler, le PDG Sergio Marchionne a discuté avec les dirigeants de Tesla Motors et d’Apple. Les résultats de ces rencontres seront certainement connus d’ici quelques semaines.

A new Fiat Chrysler Automobiles sign is pictured after being unveiled at Chrysler Group World Headquarters in Auburn Hills, Michigan May 6, 2014. Fiat Chrysler will build Jeeps in China and Brazil and is expected to invest billions of euros to revamp its battered Alfa Romeo sports-car brand in a bid to convince investors it can turn the newly merged automaker into a thriving global business. Chief Executive Sergio Marchionne unveils the group's long-awaited five-year business plan on Tuesday when he is expected to show how Fiat Chrysler can "go on the attack against the giants" in the industry.   REUTERS/Rebecca Cook (UNITED STATES - Tags: TRANSPORT BUSINESS)

Toujours à la recherche d’un partenaire en vue d’une éventuelle fusion ou collaboration, Sergio Marchionne, PDG du groupe Fiat-Chrysler a annoncé qu’il a eu des réunions avec Elon Musk, PDG de Tesla Motors, Tim Cook, dirigeant d’Apple la semaine dernière. Marchionne n’a pas révélé les détails de ces rencontres même s’il est probable que les discussions ont porté sur les véhicules électriques et les applications dédiées, les domaines de prédilection respectifs des deux compagnies américaines. Le PDG de Fiat-Chrysler a tout de même avoué être « incroyablement impressionné par ce que ce gamin a fait » en parlant d’Elon Musk. Il a également profité de son voyage pour monter à bord de la voiture autonome de Google, autre compagnie susceptible de l’intéresser dans l’optique d’un éventuel partenariat.

Pour rappel, Sergio Marchionne a déclaré le mois dernier qu’il était ouvert à un partenariat avec les deux géants de la technologie Apple et Google si ces derniers venaient à faire leurs entrées dans l’industrie automobile. Il est convaincu que ces deux compagnies ont le potentiel pour secouer le marché au vu de leurs puissances financières et de leur savoir-faire et qu’il est préférable d’en faire des alliés. Si Google est officiellement engagé dans la course à la voiture autonome depuis plusieurs années, Apple n’a toujours pas confirmé son intention de se lancer dans la production d’une voiture électrique malgré les rumeurs persistantes.

Pile à combustible : une alliance en gestation entre Toyota et Mazda

Toyota et Mazda envisagent de joindre leurs forces pour le développement de la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène. Un accord de partenariat dont la signature est attendue dans les prochains jours serait actuellement en négociation.

La Toyota Mirai

La Toyota Mirai

 

Mazda pourrait rejoindre le géant Toyota parmi les constructeurs qui misent inlassablement sur la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène comme solution pour la réduction de l’empreinte écologique de l’industrie automobile. D’après des sources citées par le magazine Nikkei, les deux constructeurs sont en pourparlers dans le but d’étendre leur partenariat dans ce domaine. À travers le même accord, Toyota consentirait également à fournir son savoir-faire en matière de groupe motopropulseur hybride rechargeable à son allié. En contrepartie, ce dernier fera profiter Toyota de ses nouvelles motorisations à essence et diesel basées sur la technologie SkyActiv. Les deux compagnies sont déjà liées par un accord de partenariat datant de 2009 et portant sur la production et le développement de modèles hybrides classiques.

La signature pour bientôt

L’information n’a jusqu’ici été confirmée par aucune des parties concernées, mais Nikkei annonce une signature dans un futur proche. Quoi qu’il en soit, un tel accord permettra à Mazda de mieux se positionner sur le marché des véhicules à énergie nouvelle. Le constructeur nippon a bien essayé de développer une voiture à pile à combustible par ses propres moyens toujours d’après les mêmes sources, mais a finalement décidé de se tourner vers Toyota pour obtenir des résultats plus rapidement. Toyota fait figure de pionnier dans ce segment de marché puisqu’il est le seul à proposer un modèle à pile à combustible au grand public avec la Mirai. Il a récemment partagé certains de ses brevets sur la technologie dans le but d’accélérer le développement des infrastructures.

 

Renault équipe Jas Hennessy & Co en véhicules électriques

45 Renault Zoe et Kangoo Z.E ont été livrés à Jas Hennessy & Co dans le cadre de la concrétisation d’une initiative destinée à réduire l’empreinte écologique du fabricant de cognac. Des bornes électriques ont également été installées et le personnel formé sur les spécificités de la technologie.

 

renault zoe

 

Le célèbre fabricant de cognac Jas Hennessy & Co a reçu la semaine dernière les clés de 45 voitures électriques Renault (23 Renault Zoe et 22 Renault Kangoo Z.E). À travers cette commande, Jas Hennessy, qui est en activité depuis 250 années, a pris un sérieux coup de jeune en électrifiant pas moins de 80 % de son parc automobile. Ce parc était jusqu’alors composé uniquement de modèles à combustion. Les Renault électriques seront mis à la disposition des employés des différents sites de la compagnie à Cognac et dans ses alentours. Ces derniers recevront une formation spécifique dispensée par le concessionnaire Renault de Cognac afin de les familiariser avec l’utilisation et l’entretien des modèles 100 % électriques.

Réduction de l’empreinte écologique

Cette initiative n’est pas une opération isolée pour Jas Hennessy & Co. Elle s’inscrit dans le cadre d’un effort de longue date destiné à rendre l’entreprise plus écologique comme l’explique Marc Sorin, responsable des opérations. « Depuis de nombreuses années, Jas Hennessy & Co a travaillé activement pour réduire son impact environnemental. Conscient de son besoin de constituer un exemple, la compagnie s’est engagée à suivre un programme environnemental rigoureux qui combine ses propres actions et ceux de ses employés au quotidien », a-t-il notamment indiqué. En termes d’infrastructures, 75 bornes de recharge ont également été installées auprès de chacun des sites majeurs du fabricant.

 

Véhicules électriques : les gouvernements européens doivent s’engager davantage

Les autorités gouvernementales peuvent et doivent faire plus pour accélérer l’adoption des véhicules électriques en Europe. L’industrie automobile prône l’augmentation des subventions et la mise en œuvre d’autres mesures non financières.

commission européenne

En dressant un aperçu des mesures incitatives prises par les gouvernements des États membres de l’Union européenne, en mars 2015, l’ACEA (association des constructeurs européens d’automobile) a mis en évidence l’insuffisance de ces dernières. L’association a constaté qu’environ 1/3 des États membres ne supporte pas les véhicules électriques et que ceux proposant des incitations financières et autres peuvent mieux faire. « L’industrie automobile européenne supporte l’introduction supplémentaire d’incitations fiscales pour l’économie de carburant. Les mesures fiscales sont un outil important dans l’orientation de la demande vers les voitures économes en carburant… », souligne ainsi l’ACEA dans son rapport avant d’ajouter que les « gouvernements doivent continuer d’inclure les technologies et solutions à faible émission de CO2 dans leur approche globale en termes de politique de mobilité durable ».

Le rapport de l’ACEA est basé sur l’analyse des 28 États membres l’Union. Il note que les incitations en faveur des voitures électriques reposent le plus souvent sur des exemptions ou réductions de taxe (taxe de stationnement, taxe de circulation annuelle) et/ou de subventions à l’achat. La France, le Royaume-Uni et la Norvège figurent parmi les États les plus généreux. L’Espagne, quant à elle, se distingue puisqu’elle est la seule, parmi les plus grandes puissances européennes, à ne pas proposer des mesures favorables aux véhicules électriques.

PSA Peugeot-Citroën va faire son entrée en Formule E

PSA Peugeot-Citroën devrait s’engager en Formule E à partir de la saison prochaine. Le groupe veut renforcer son engagement en matière de mobilité électrique et éviter de se faire distancer par les autres constructeurs qui sont nombreux à envisager la même démarche.

 

virgin racing formule e

 

Dans la continuité de ses efforts pour promouvoir les véhicules électriques, le groupe PSA Peugeot-Citroën envisage de s’engager dans le championnat de Formule E à partir de la saison prochaine. D’après les informations du magazine Autosport, le constructeur français va s’associer avec l’écurie Virgin Racing, actuellement 3ème du championnat au classement par équipe. Ce championnat réservé aux véhicules électriques constituera une vitrine de choix pour le groupe qui est à la recherche d’une plus grande visibilité sur le marché de la mobilité électrique. À travers une telle démarche, PSA renforce également son engagement dans le développement de la technologie électrique sous l’impulsion du PDG Carlos Tavares, récemment débauché de chez le rival Renault. Il y a quelques jours, le groupe a déjà effectué une sortie remarquée en annonçant son intention de produire une voiture électrique nouvelle génération plus performante d’ici 2020.

Forte concurrence en vue

PSA Peugeot-Citroën ne sera pas le seul constructeur à faire son entrée dans cette version électrique de la Formule 1. En effet, contrairement aux réglementations actuelles qui obligent toutes les écuries à utiliser le même modèle, la Spark Renault SRT 01E, les concurrents sont autorisés à développer leurs propres motopropulseurs à partir de l’année prochaine. De nombreuses compagnies majeures, dont Mercedes-Benz et Volvo, sont ainsi pressenties pour sauter sur l’occasion et commencer à faire de l’ombre à Renault et Audi qui dominent le championnat actuel à travers les écuries E-DAMS et ABT. Sur le long terme, les promoteurs de la Formule E projettent d’accorder une liberté quasi-totale aux écuries dans le développement de leurs monoplaces (à l’instar de ce qui se fait dans la Formule 1), ce qui devrait attirer davantage de constructeurs.

 


Véhicules écologiques : immatriculations en forte hausse pour l’Europe

Les immatriculations de véhicules électriques, hybrides et au gaz en Europe ont connu une croissance de 28,8 % si l’on compare les résultats des premiers trimestres 2014 et 2015. Cette dynamique devrait se poursuivre puisque les constructeurs commencent à l’activer pour atteindre les nouveaux objectifs d’émission moyenne de CO2 pour 2021.

toyota prius plug-in

Les véhicules écologiques montent en puissance sur le territoire européen. C’est ce qui ressort des derniers chiffres publiés par l’ACEA (association des constructeurs européens d’automobile) qui font état d’une hausse de 28,8 % des immatriculations entre le premier trimestre 2014 et le premier trimestre 2015. Au total, 144 421 voitures électriques, hybrides rechargeables, hybrides et au gaz ont ainsi été vendues en Europe.

Le marché des véhicules électriques et hybrides rechargeables est le plus dynamique avec une croissance de 117,9 % pour la période comparée (24 630 immatriculations contre 11 304 pour les trois premiers mois de 2014). Les hybrides simples ont enregistré une croissance plus modeste de 21,4 %, mais restent encore très populaires avec 56 704 immatriculations. Enfin, les modèles au gaz naturel et au propane sont les véhicules à énergie alternative les plus vendus en Europe avec 63 087 immatriculations (hausse de 16,5 %).

En terme d’analyse par pays, c’est le Royaume-Uni qui se classe au premier rang des marchés ayant enregistré les plus fortes progressions des immatriculations de véhicules écologiques avec une croissance de 64,2 % pour la période considérée. La France arrive deuxième avec une hausse de 33,9 % devant la Norvège (32,7 %). Pour rappel, le marché français vient de connaître un mois d’avril record en ce qui concerne les immatriculations de modèles 100 % électriques. Il faut noter que cette période de hausse devrait se prolonger encore durant plusieurs années au fur et à mesure que l’échéance 2021, année d’entrée en vigueur totale de la nouvelle limitation des émissions de CO2 en Europe à 95 g/km, approche.

E-fan 2.0 : la petite Airbus électrique pour 2017

 

La version de production du petit avion électrique E-Fan, construit par une filiale d’Airbus, sera disponible à partir 2017. Le site d’assemblage sera prêt dès l’année prochaine. Le groupe compte sur ce projet pour peaufiner la technologie et produire un avion régional électrique sur le long terme.

 

Airbus E-Fan

 

 

VoltAir, filiale du groupe Airbus spécialisé dans la fabrication d’avion électrique, a annoncé cette semaine que l’E-Fan 2.0 sera produite d’ici la fin de l’année 2017. L’usine d’assemblage sera implantée à Pau-Uzein. Les constructions débuteront en 2016 et nécessitent un investissement total de 50 millions d’euros. Le projet est destiné à s’étendre progressivement puisqu’à terme, et en fonction de l’évolution de la demande, VoltAir table sur un volume de production annuelle de 80 exemplaires du petit avion électrique. En attendant, l’objectif est fixé à une dizaine d’unités par an. Les écoles de pilotage sont les principaux clients ciblés par VoltAir qui met en avant les économies énormes que ces dernières pourraient réaliser (25 fois moins chères qu’un avion normal d’après un haut responsable de la compagnie).

Electric Valley

Le choix du site d’assemblage à Pau-Uzein s’est fait après de longues tractations, mais la forte implication de la région Aquitaine a pesé dans la balance. Cette dernière ambitionne en effet de créer une « Electric Valley » qui s’articule autour d’Airbus et qui impliquera également des usines de production de batteries électriques et d’autres fournisseurs locaux. « La région a d’une certaine manière réinventé l’aéronautique », a ainsi affirmé Alain Rousset, président du conseil régional, d’après des propos recueillis par l’AVERE-France. La société VoltAir, quant à elle, ne compte également pas s’arrêter en si bon chemin et a révélé son véritable objectif qui est de produire un avion électrique régional d’ici quelques années.

 

 

 

Nouvelles règles sur les tests de consommation : les constructeurs veulent repousser l’échéance

 

Le lobby des constructeurs automobiles européens souhaite que les nouvelles règles encadrant les tests de consommation de carburant envisagées par la Commission européenne ne soient appliquées qu’à partir de 2020. Des raisons techniques sont avancées à l’appui de cette revendication. La décision sera prise le jeudi 7 mai 2015.

 

commission européenne

 

 

Les constructeurs automobiles européens ne sont pas encore prêts à jouer la carte de la sincérité en ce qui concerne les consommations de carburant revendiquées. D’après les informations de Reuters, ils ont en effet décidé de faire pression sur les instances européennes afin de repousser de 3 ans l’application des nouvelles règles destinées à encadrer les réclames sur le sujet. Ces nouvelles règles souhaitées par la Commission européenne pour septembre 2017 concernent notamment l’interdiction des tests réalisés sur des surfaces anormalement lisses et le fait de rendre les portières et les fenêtres plus hermétiques que sur les modèles réellement commercialisés. Le lobby de l’industrie automobile soutient quant à lui que les nouveaux tests ne seront pas possibles à réaliser avant le 1er janvier 2020.

Décision cette semaine

Pour appuyer leur position, les constructeurs évoquent les difficultés techniques liées à la mise en œuvre d’un tel changement. « Quand on considère tous les problèmes qui doivent être réglés dans la finalisation du travail, il devient clair qu’une échéance irréaliste pour la mise en œuvre du test en situation réelle ne peut tout simplement pas être précipitée », a notamment expliqué l’ACEA, le groupe de l’industrie automobile européenne. Pour rappel, des études menées en 2013 ont démontré que les techniques de laboratoires utilisées par les constructeurs pour l’évaluation de la consommation de carburant d’un véhicule ont faussé les réductions des émissions de CO2 enregistrées au sein de l’Union européenne. Les représentants des gouvernements des États membres se réunissent ce jeudi 7 mai 2015 pour examiner toutes ces questions.

Marché chinois : le gouvernement va réduire drastiquement ses subventions

Le gouvernement chinois a annoncé que le montant des subventions à l’achat de véhicules électriques et hybrides rechargeables neufs va diminuer rapidement à partir de 2017. Les constructeurs devront revoir leurs stratégies et proposer des prix moins élevés pour continuer à attirer les consommateurs.

 

chine circulation

 

Après avoir dépensé l’équivalent de plusieurs milliards d’euros en subventions à l’achat en faveur des véhicules écologiques pour en accélérer l’adoption et pour réduire la pollution atmosphérique, le gouvernement chinois va commencer à se serrer la ceinture. Il a dévoilé un nouveau plan d’échelonnement dans le temps des aides gouvernementales qui en réduit le montant plus rapidement que prévu. Les subventions seront diminuées de 20 % à partir de 2017 et de 40 % d’ici 2020 par rapport au niveau de 2016 alors que les prévisions initiales ne faisaient état que d’une baisse de l’ordre de 10 % pour 2020. Le montant de l’aide pour un véhicule électrique neuf se situera ainsi autour de 25 000 à 55 000 yuan (3 500 et 7 700 euros) en fonction des caractéristiques du modèle. Actuellement, certains acheteurs bénéficient d’une subvention pouvant atteindre les 100 000 yuan (14 000 euros).

Après la carotte… le bâton

Outre les raisons financières, le gouvernement a adopté une telle mesure pour responsabiliser davantage les constructeurs. D’après Yale Zhang, un haut responsable d’une firme locale de consulting cité par Reuters, le but est de pousser ces derniers à faire le nécessaire pour réduire le prix des véhicules écologiques au lieu de compter uniquement sur les subventions. « Cette politique envoie un signal aux constructeurs selon lequel le gouvernement est déterminé à utiliser le bâton à la place de la carotte d’ici la fin de cette décennie », a-t-il notamment indiqué. Il reste désormais à savoir si cette baisse future des subventions va entamer la motivation des constructeurs locaux et internationaux qui ont été nombreux à annoncer des plans ambitieux pour le marché chinois lors du dernier Salon de l’auto de Shanghai, le mois dernier.

Immatriculations avril 2015 : nouveau record national, la Renault Zoe se démarque

 

1948 véhicules électriques neufs ont été immatriculés durant le mois d’avril 2015, ce qui constitue un nouveau record pour la France. La star du mois est la Renault Zoe qui compte pour 63,5 % de ces immatriculations. Ces chiffres devraient s’améliorer au fur et à mesure que le nouveau superbonus écologique produit ses effets.

 

VERSION E2 ZEN

 

Avril 2015 est un mois à marquer d’une pierre blanche pour le marché des véhicules 100% électriques français puisqu’il s’agit d’un mois record en termes d’immatriculations de modèles neufs. 1 948 opérations ont ainsi été enregistrées dans l’Hexagone d’après les chiffres de l’AVERE-France, dont 1 237 pour la seule Renault Zoe. La petite citadine électrique a écrasé la concurrence puisque la Nissan Leaf, deuxième du classement, compte pratiquement 10 fois moins d’exemplaires vendus (153). La Bluecar de Bolloré reste troisième (112 immatriculations). Du côté des utilitaires, Renault maintient également sa domination, même si la Kangoo Z.E (107 immatriculations) connaît une importante baisse de popularité.

Le meilleur est à venir

Par rapport aux résultats de 2014 à la même période, les immatriculations pour avril 2015 sont impressionnantes (augmentation de 65%). Les observateurs s’accordent toutefois à dire qu’il ne s’agit que du début d’une longue période de succès croissant des véhicules électriques en France. Tous les facteurs sont en effet favorables à commencer par le Superbonus gouvernemental de 10 000 euros, effectif depuis le 1er avril 2015, et qui commence à produire ses effets. La diversification des offres, la disponibilité croissante des infrastructures, l’entrée progressive des modes de transports écologiques dans les habitudes de consommation ont également joué un rôle considérable. Les records d’immatriculation devraient ainsi s’enchaîner à partir du mois prochain.

 

 

Tesla se lance dans les véhicules d’occasion

Depuis peu, Tesla Motors propose des Model S d’occasion à ses clients nord-américains. Les consommateurs européens ne sont pas encore concernés par cette offre dont l’attrait est pour le moment limité par une tarification trop élevée.

tesla model S

Alors que sa réputation sur le marché des véhicules électriques n’est plus à faire, Tesla Motors cherche à atteindre toujours plus de consommateurs en commercialisant des Model S d’occasion. Les véhicules en question sont proposés sur le site web du constructeur où une section entière leur est consacrée. L’offre ne concerne à ce stade que les clients américains et canadiens résidant auprès d’une liste limitée de villes, mais les clients européens devraient également être servis dans un futur proche. Les acheteurs ont le choix entre une livraison à domicile de leur Model S et une visite auprès des showrooms Tesla.

Écart de prix encore trop faible

Si l’initiative est intéressante, les prix fixés par Tesla restent encore trop élevés pour véritablement entraîner une révolution. Le modèle le plus abordable, une Model S 60 de 2013, revient ainsi à 60 850 dollars (environ 50 500 euros), soit à peine 8 000 dollars de moins qu’une Model S 70 D neuve et plus puissante. Il faut toutefois souligner que les voitures d’occasion Tesla bénéficient d’une garantie de 4 années/80 000 km. D’après la presse américaine, les modèles revendus actuellement sont ceux qui ont été échangés par les clients pour la nouvelle version quatre-roues motrice, ce qui explique vraisemblablement leurs prix élevés. La situation devrait évoluer au fur et à mesure que les véhicules « abandonnés » ou devenus inutiles pour leurs premiers acheteurs intégreront le dispositif.

Le PDG de Fiat-Chrysler intéressé par une alliance avec les géants de l’informatique

Si Apple ou Google venaient à rechercher un partenaire pour le développement de leurs propres véhicules électriques, le groupe Fiat pourrait se porter candidat. Sergio Marchionne, PDG de la compagnie, est convaincu du potentiel que possèdent ces deux firmes dans le secteur automobile.

 

sergio marchionne

 

Conscient de l’impact que pourraient avoir, dans un futur proche, les deux géants de l’informatique et de l’électronique Apple et Google sur l’industrie automobile, Sergio Marchionne, PDG du groupe Fiat-Chrysler, s’est déclaré favorable à une alliance, éventuellement dans le cadre d’une fusion. « Je pense que nous devons encourager le dialogue », a-t-il ainsi répondu à Automotive News Europe à la question de savoir s’il pourrait se tourner vers ces deux entreprises en cas de rejet de ses propositions de fusion par les autres constructeurs. Marchionne a avoué qu’il était intrigué par les conséquences de l’entrée de ces « perturbateurs de technologie » sur le marché. Il a également reconnu qu’avec leurs puissances financières et leur savoir-faire, ces firmes ont le potentiel de « froisser fondamentalement cette industrie (automobile) ».

La méfiance de Sergio Marchionne est loin d’être infondée puisque d’après des rumeurs persistantes, Apple se préparerait à lancer une voiture électrique d’ici 2020 et serait à la recherche d’un partenaire au sein de l’industrie automobile. Aucune confirmation officielle de l’existence de ce projet n’a été faite à ce stade, mais s’il venait à se concrétiser, Fiat figurerait ainsi parmi les premiers candidats. Il reste à savoir si l’entreprise de Tim Cook pourrait également être intéressée par une telle opération après avoir dépensé des milliards d’euros pour l’acquisition de Beats et le développement de nouveaux produits électroniques. Google est de son côté particulièrement actif depuis quelques années dans le domaine des véhicules électriques autonomes.

 

Nissan : Avis Danemark commande 461 modèles 100 % électriques

 

Avec une nouvelle commande de 461 modèles électriques Nissan qui viennent s’ajouter aux 400 exemplaires acquis l’année dernière, Avis Danemark est devenu l’opérateur de la plus importante flotte de voitures électriques en Europe. Le constructeur est particulièrement fier de ce succès qui démontre l’attractivité de sa technologie.

 

nissan leaf et e-nv 200

 

Nissan et la branche danoise d’Avis, le groupe de location de véhicule, ont officialisé la semaine dernière la signature d’un contrat portant livraison de 401 Nissan e-NV 200 et de 60 Nissan Leaf. À travers cet accord, Avis Danemark possède désormais la plus importante flotte de Nissan 100 % électrique en Europe avec un total de 861 véhicules. En 2014, l’opérateur de service de location a déjà fait l’acquisition de 400 Nissan Leaf, une commande record à l’époque. « Nous avons eu un énorme succès avec la Leaf au Danemark et nous avons loué tous les exemplaires que nous avons achetés chez Nissan très rapidement, ce qui nous a amené à en commander davantage », a ainsi expliqué Kasper Gjedsted, directeur général d’Avis Danemark. Ce succès a ensuite poussé les dirigeants de l’opérateur à ajouter l’e-NV 200 dans sa flotte afin de varier l’offre et attirer une nouvelle clientèle.

Vitrine pour les modèles électriques

De son côté, Nissan se réjouit également du succès rencontré par Avis Danemark, succès qui constitue pour le constructeur la preuve des avantages procurés par ses modèles électriques. « Nous sommes très heureux de travailler de nouveau avec Avis pour créer une offre de location aux consommateurs du Danemark », s’est notamment félicité Jean-Pierre Diernaz, directeur Véhicules Electriques de Nissan Europe. Ce dernier a souligné que les commandes effectuées par les compagnies de l’envergure d’Avis aideront les consommateurs à réaliser «que  la combinaison unique entre plaisirs de conduite, faible cout de fonctionnement et zéro émission est très attractive ». Nissan continue ainsi de renforcer sa domination du marché mondial des véhicules 100 % électriques. En Europe, ses deux modèles (Leaf et e-NV 200) sont également les stars des rues de plusieurs grandes villes, dont Amsterdam où ils opèrent comme taxis.

Plus d’autonomie et moins de coût pour les futurs véhicules électriques Peugeot et Citroën

 

La prochaine génération de voitures électriques du groupe PSA Peugeot Citroën sera moins chère tout en offrant de meilleures performances. Le premier modèle est attendu pour 2020, une année après la sortie du premier hybride rechargeable essence des deux marques.

 

PSA peugeot citroen

 

Plutôt discret sur la scène médiatique ces derniers temps en ce qui concerne la mobilité électrique, PSA Peugeot Citroën a fait une sortie remarquée la semaine dernière par l’intermédiaire de son PDG Carlos Tavares. Ce dernier a profité de la réunion annuelle des partenaires du groupe pour annoncer que ses voitures électriques nouvelle génération, attendues à partir de 2020, seront à la fois plus performantes et plus abordables en termes de coût. « Elles auront de meilleures performances, plus d’autonomie et un prix plus bas pour les consommateurs », a-t-il notamment indiqué. Cette nouvelle génération ambitionne de redorer le blason du groupe PSA Peugeot Citroën après l’échec connu par ses deux premiers modèles électriques : la Peugeot iOn et la Citroën C-Zéro (tous les deux basés sur la Mitsubishi i-MiEV).

Un hybride rechargeable également au programme

Le PDG a saisi cette opportunité pour confirmer le lancement du premier modèle hybride rechargeable essence du groupe pour 2019. « Nous avons terminé les aspects architecturaux et sommes actuellement en train de décider de la technologie de batterie (à utiliser) », a-t-il expliqué. Aucune information précise n’a pour le moment été donnée concernant les futurs modèles qui accueilleront ce nouveau groupe motopropulseur à l’exception de la plateforme, l’EMP2 (la même que celle de la Peugeot 308 et de la Citroën C4 Picasso) sur laquelle ils seront basés. Les rumeurs font cependant état de la possibilité de voir la prochaine DS de Citroën accueillir la technologie la première.

 

 

Audi Q7 e-tron : la recharge sans fil en option

L’Audi Q7 e-tron de 2016 sera équipée d’un système de recharge par induction (sans fil). Disponible en option pour un prix avoisinant les 830 euros, le dispositif est censé améliorer le confort du conducteur.

 

audi-q7-etron

 

Pour mieux se démarquer de la concurrence l’Audi Q7 e-tron qui sortira en 2016 sera proposée avec l’option recharge sans fil. Grâce à tel dispositif, le luxueux SUV hybride rechargeable espère séduire les consommateurs par sa facilité d’utilisation. « Ce n’est pas confortable de nos jours de prendre le câble et de le brancher de manière répétitive », a notamment expliqué le Dr Ulrich Hackenberg, responsable du développement technique chez Audi, lors de la présentation du produit. Hackenberg s’inspire de son expérience personnelle pour justifier l’urgence de la commercialisation du dispositif de recharge sans fil. « Dans mon propre garage, parfois je dois faire le tour avec le câble en dessus de la voiture et des outils pour atteindre le point de charge », a-t-il rapporté.

830 euros pour l’option

À travers le système de recharge par induction, l’Audi Q7 e-tron pourrait être rechargé du moment qu’elle se trouve dans le garage. D’après Ulrich Hackenberg, le dispositif sera d’autant plus efficace et parfait s’il est associé à un système de stationnement automatique qui alignera automatique la voiture à la capsule de recharge par induction. L’option devrait être proposée à partir de 830 euros avec une priorité pour les clients européens. Dans un premier temps, la puissance de sortie disponible sera de 3,6 kW, mais Audi va s’atteler à augmenter cette dernière à 7,2 kW le plus tôt possible, et plus encore au fur et à mesure que la technologie se développe afin de réduire le temps de recharge.

 

Toyota Prius hybride rechargeable : fin de production en juin

Toyota envisage d’arrêter la production de la Prius Plug-in (hybride rechargeable) en juin 2015 pour des raisons non précisées. D’après les estimations, le stock actuel devrait toutefois permettre 3 mois de commercialisation supplémentaires après cette échéance.

 

toyota prius plug-in

 

Un peu plus de 3 ans après son entrée en production, la version hybride rechargeable de la Toyota Prius s’apprête à quitter les lignes d’assemblage des usines du constructeur. C’est ce qu’annoncent les médias américains rapportant une publication de Nathan Kokes, un représentant marketing de la division Technologie Avancée du géant nippon, sur le forum Prius Chat. La Prius Plug-in ne sera ainsi plus produite à partir du mois de juin 2015, bien avant le lancement de la 4ème génération de la pionnière des voitures hybrides. Lancée lors de l’introduction de la 3ème génération de la Prius, elle a été commercialisée en Europe en juin 2012 et s’y est depuis écoulée à plus de 10 000 exemplaires. Au niveau global, la compacte hybride rechargeable a séduit plus de 65 000 conducteurs (chiffres de septembre 2014).

En attente de confirmation

Nathan Kokes n’a fourni aucune explication quant à cette décision de Toyota qui n’a d’ailleurs pas encore été officiellement confirmée. Les inconditionnels peuvent toutefois se rassurer puisque la Prius Plug-in ne va pas disparaître du jour au lendemain des concessionnaires. « Il y aura encore beaucoup de Prius Plug-in Hybrid à vendre longtemps après (le mois de juin », indique ainsi Kokes dans sa publication. Si l’on se réfère au rythme de production actuel et à l’état de la demande, les stocks de Toyota devraient tenir environ trois mois après l’arrêt complet des opérations. Une reprise de production n’est pas exclue même si aucune indication sur la question n’a été fournie pour l’instant.

Amsterdam est la capitale mondiale des taxis électriques

Avec une flotte de 170 taxis électriques Nissan, Amsterdam a été déclarée capitale mondiale des taxis électriques par le constructeur japonais. Les opérateurs sont tous satisfaits des performances et des avantages procurés par les modèles zéro émission et croient au potentiel de la technologie.

 

nissan e-nv200

 

Ville avant-gardiste dans plusieurs domaines, Amsterdam ajoute une distinction supplémentaire à son actif puisqu’elle vient d’être reconnue comme étant la capitale mondiale des taxis électriques par Nissan. Pour en arriver à cette conclusion, le constructeur nippon s’est basé sur le nombre de ses modèles électriques utilisés par les opérateurs amstellodamois. Au total, 170 Nissan Leaf et E-NV 200 y sont ainsi en service dans les flottes des trois opérateurs Taxi Electric, Connexxion et TCA. Malgré une certaine subjectivité, les observations de Nissan sont crédibles puisqu’une importante flotte de 167 Tesla Model S est également opérationnelle au sein de l’aéroport de Schiphol d’Amsterdam, d’après le magazine Inside Evs.

Fort potentiel

Le premier opérateur à s’être lancé dans l’aventure de l’électrification, Taxi Electric, a fait l’acquisition de sa première Nissan Leaf en 2011. Aujourd’hui, sa flotte compte 22 exemplaires. Le fondateur de la compagnie, Edvard Hendriksen, n’a pas regretté son investissement. « Visiblement, nous avons eu une bonne idée parce que d’autres compagnies ont vu le potentiel des véhicules électriques taxis », a-t-il ainsi indiqué. En effet, TCA avec 50 Nissan E-NV 200 et Connexxion avec 100 E-NV 200 ont senti le filon. Ce dernier est d’ailleurs devenu le plus grand opérateur de taxis électriques en Europe. Pour mériter son statut et encourager le développement du secteur, la ville d’Amsterdam ne ménage pas non plus ses efforts. 4 000 stations de charge devront ainsi être installées d’ici 2018 à un rythme de 25 unités par mois. Les opérateurs bénéficient également d’une subvention gouvernementale à l’achat atteignant 10 000 euros.

 

Powerwall : Tesla s’attaque à l’électrification des bâtiments

Tesla Motors a révélé au grand public la Powerwall, son système de batterie électrique à usage domestique. Commercialisé à environ 2 680 euros, le dispositif est destiné à accélérer l’adoption massive des sources d’énergie renouvelable dans le monde entier.

tesla powerwall

 

 

Après avoir bâti une solide réputation dans le domaine des voitures électriques, Tesla Motors se lance dans l’électrification des immeubles domestiques à travers son nouveau dispositif baptisé Powerwall. Ce pack de batterie électrique à usage domestique est directement inspiré de la technologie utilisée pour les modèles électriques Tesla. Il a été présenté officiellement le 30 avril dernier par le PDG Elon Musk lui-même au centre de design Tesla à Hawthorne, Californie. Le Powerwall permet de stocker l’énergie récoltée durant la journée à travers des panneaux solaires. Il se démarque par sa discrétion (il s’accroche tout simplement sur le mur du garage) et par maniabilité.

Tesla Motors décrit son dispositif comme « une solution géniale pour les habitants des parties isolées du monde » qui n’ont pas accès continuellement à l’électricité distribuée en réseau. Elon Musk ambitionne ainsi d’en faire un dispositif révolutionnaire qui va accélérer le passage à l’énergie renouvelable. Le charismatique PDG espère que son produit sera adopté comme l’a été le téléphone portable. Il reste à convaincre les consommateurs de s’acquitter du prix du Powerwall qui s’élève à 3 000 dollars (environ 2 680 euros) pour la version 7 kWh et à 3 500 dollars (environ 3 125 euros) pour la version 10 kWh. Pour les immeubles à forte consommation d’énergie, Tesla a conçu une version 100 kWh baptisée Powerpack. Les carnets de commandes sont déjà ouverts. Les premières livraisons sont attendues pour cet été.

 

Utilitaires électriques : 805 000 exemplaires sur nos routes en 2023

 

D’après le dernier rapport publié par la firme spécialisée dans l’analyse du marché automobile Navigant Research, 805 000 bus et camions (légers et lourds) électriques se vendront durant les 8 années à venir. Ce début de dynamisme s’explique en partie par le fait que les offres commencent à cibler particulièrement les professionnels.

 

 

kangoo_ze

 

Les véhicules utilitaires n’échapperont pas à l’électrification dans les prochaines années face au renforcement des législations sur les émissions de CO2 par les gouvernements des principaux marchés de l’automobile. C’est ce que conclut une récente étude réalisée par Navigant Research qui s’intitule « Electric Drive Trucks and Buses » (camions et bus à propulseur électrique). Cette étude prédit que les bus et camions électriques vendus partout dans le monde atteindront un volume de 805 000 unités entre 2014 et 2023. Les chiffres de vente devront augmenter année après année au fur et mesure que les professionnels et les organismes publics se rendent compte des économies et des bienfaits écologiques de l’intégration de ces utilitaires électriques au sein de leurs flottes.

Des technologies adaptées aux besoins des professionnels

Les professionnels commencent également à faire l’objet d’une attention particulière des constructeurs et équipementiers spécialisés dans le domaine de l’électrification des modes de transport. Cette attention se traduit par des technologies développées pour répondre à leurs besoins, ce qui ne pourrait que les attirer davantage vers ce marché émergent. Certains groupes motopropulseurs hybrides rechargeables ou électriques permettent ainsi d’alimenter des bâtiments ou les outils de travail sur sites grâce à l’énergie électrique stockée à bord. Malgré tout, la vulgarisation des utilitaires électriques continuera d’être ralentie par la réticence des dirigeants d’entreprises qui recherchent avant tout un retour sur investissement à court terme (3 ans maximum). Sur ce point, la majorité des modèles électriques sur le marché sont handicapés par leur prix même si les gouvernements s’efforcent d’octroyer des subventions à l’achat de plus en plus importantes.

Europe : les véhicules hybrides rechargeables devant les hybrides d’ici 2019

 

D’ici 4 ans, les voitures hybrides rechargeables seront plus populaires que les hybrides standards sur le marché européen. Cette évolution sera entraînée par la multiplication des modèles proposés par les constructeurs et par un changement de comportement des consommateurs européens.

 

La BMW i8 hybride rechargeable

La BMW i8 hybride rechargeable

 

Au fur et à mesure que l’échéance 2020 approche, les conducteurs du vieux continent se tourneront de plus en plus vers les modèles électrifiés les plus écologiques. Pour rappel, cette date marquera l’entrée en vigueur de la nouvelle limitation des émissions de CO2 à 95 g/km au sein de l’Union européenne. La firme LMC Automotive prédit ainsi que les modèles hybrides rechargeables surpasseront les modèles hybrides simples en termes de vente d’ici 2019 pour atteindre un volume annuel de 1,2 million d’exemplaires en 2025. Dès 2021, il s’écoulera presque 2 fois plus d’hybrides rechargeables que d’hybrides standards en Europe (600 000 unités contre 325 000 unités).

Diversification de l’offre

LMC Automotive indique que cette évolution de comportement sera accélérée par la diversification de l’offre, les constructeurs majeurs étant contraints de proposer plus de modèles hybrides rechargeables pour se conformer aux nouvelles règles d’émission. Parmi ceux qui ont d’ores et déjà annoncé une stratégie laissant la part belle aux groupes motopropulseurs rechargeables figurent Volkswagen, BMW et Volvo. Les consommateurs seront également de plus en plus attirés par les hybrides rechargeables qui offrent un meilleur rapport économie de carburant/prix en comparaison avec les hybrides standards. En attendant, ces derniers continuent de dominer largement le marché malgré une baisse de popularité qui commence à se faire remarquer. En 2014, les ventes des 10 modèles hybrides standards les plus populaires en Europe s’élèvent ainsi à 175 847 unités contre seulement 36 138 pour le top 10 des hybrides rechargeables.

Voiture électrifiée : la Nissan Leaf domine toujours le marché

 

Avec 172 000 unités vendues, la Nissan Leaf est la voiture électrifiée la plus vendue au monde, très loin devant ses concurrents. Le géant nippon se démarque également en termes de classement mondial des constructeurs les plus populaires sur ce segment de marché.

 

Nissan-Leaf

 

La concurrence s’intensifie et les projecteurs sont désormais davantage tournés vers les nouveaux modèles, mais la Nissan Leaf continue toujours de régner sans partage sur le marché des véhicules électrifiés (voitures hybrides rechargeables et voitures électriques). D’après les derniers chiffres publiés par EV Sales, un blog spécialisé dans le suivi des ventes de véhicules écologiques dans le monde, la compacte électrique compte actuellement 172 000 unités vendues, soit deux fois plus que ses deux poursuivants combinés. Ces deux concurrents sont la Chevrolet Volt (88 000 unités vendues depuis son lancement) et la Toyota Prius hybride rechargeable (71 000 unités vendues). La Tesla Model S, deuxième modèle 100% électrique après la Leaf, n’arrive qu’en 4ème position avec 66 000 exemplaires. La Renault Zoe est 7ème avec 22 755 exemplaires vendus.

… chez les constructeurs, Nissan est également en tête

Si l’on considère les constructeurs, Nissan se retrouve également seule en tête du classement au niveau mondial avec 175 046 voitures électrifiées écoulées. Mitsubishi arrive second (97 718 véhicules vendus) grâce aux performances de l’Outlander PHEV, le modèle électrifié le plus vendu en Europe devant la Leaf. Les performances de BMW qui ne s’est lancée sur le marché que très récemment, fin 2014, méritent d’être signalées. La BMW i3 s’est à elle seule vendue à plus de 23 000 exemplaires. Les constructeurs français Renault (6ème avec 59 866 véhicules vendus) et PSA Peugeot Citroën sont pour l’instant en retrait sur le marché mondial malgré une domination sans partage en France avec notamment la Renault Zoe et la Kangoo Z.E.

Vente de véhicules hybrides en Chine: objectif 30% des ventes totales pour Toyota

 

D’ici 2020, Toyota compte atteindre un niveau de 3 modèles hybrides sur 10 véhicules vendus sur le marché chinois. Le constructeur a déjà lancé son offensive de charme en dévoilant deux nouveaux modèles hybrides à Shanghai cette semaine.

 

Toyota Prius 2010

 

Comme la plupart des constructeurs automobiles majeurs, Toyota porte un intérêt particulier au marché chinois des véhicules écologiques, considéré comme le futur eldorado du secteur. Le géant nippon s’est ainsi fixé comme objectif de consacrer 30% de ses ventes totales en Chine à des modèles hybrides d’ici 2020, d’après les informations du quotidien économique Nikkei. Toyota compte sur un marché de plus en plus dynamique étant donné que le gouvernement a imposé une limitation de la consommation moyenne de carburant des véhicules particuliers à 5 litres/100 km à partir de l’année en question (limite de 6,9 litres/100 km pour cette année).

Plusieurs nouveaux modèles hybrides attendus

Cet objectif est particulièrement ambitieux puisque Toyota n’a vendu que 90 000 modèles hybrides en Chine en 10 ans alors que pour la seule année 2014, son volume de vente tous modèles confondus s’était élevé à plus de 1 million d’exemplaires. Le constructeur nippon veut ainsi se doter des moyens nécessaires à son ambition et a profité du Salon de l’auto de Shanghai 2015 pour dévoiler 2 nouveaux modèles : la Corolla Hybrid (hybride simple) et la Levin HEV (hybride rechargeable). Ces deux véhicules sont développés à travers des joint-ventures avec les constructeurs locaux FAW Group et Guangzhou Automobile Group (GAC). Ils viendront bientôt prêter main-forte à la Prius et à la Camry hybride, les deux seuls hybrides commercialisés par Toyota en Chine à ce stade, et seront suivis par d’autres modèles d’ici peu.

 

La Renault Twizy en mode ambulance

À l’occasion du Salon des véhicules commerciaux de Birmingham 2015, la semaine dernière, la Renault Twizy s’est affichée dans une nouvelle configuration Ambulance.

 

renault twizy ambulance

 

Toujours soucieux de démontrer le côté pratique et modulable de ses véhicules électriques, Renault a présenté une version ambulance du quadricycle électrique Twizy lors du Salon des véhicules commerciaux 2015 de Birmingham, Royaume-Uni, qui s’est tenu les 15 et 16 avril derniers. La Twizy a été modifiée pour lui permettre d’embarquer tout le matériel nécessaire pour une intervention médicale d’urgence. La version ambulance est basée sur la Twizy en configuration Cargo (carrosserie et châssis). Le siège arrière a ainsi été retiré, mais elle se distingue par la présence d’un gyrophare et d’une sirène. Le groupe motopropulseur est également le même puisque l’on retrouve le petit bloc 100 % électrique de 12,7 kW (17 chevaux) proposant une autonomie de 100 km.

Idéal pour les interventions médicales urbaines

Au vu de ses dimensions et sa capacité de chargement très limitée (180 litres, 75 kg), il est évident que la Renault Twizy n’est pas en mesure de remplir les fonctions d’une véritable ambulance. Elle ne peut notamment pas embarquer un patient à son bord. Malgré ces restrictions, le quadricycle converti se présente comme le véhicule d’intervention médicale idéal en milieu urbain. Comme le souligne le constructeur, la Twizy peut se faufiler dans des endroits où aucun autre véhicule ne pourrait et se gare à peu près partout, le tout sans émettre la moindre pollution. À Birmingham, la Twizy Ambulance a été exposée au côté de 16 autres modèles utilitaires Renault modifiés pour répondre à des besoins très spécifiques, dont une Kangoo Z.E Panel Van capable d’embarquer jusqu’à 650 kg de marchandises.

Norvège : les subventions gouvernementales bientôt expirées

 

Le gouvernement norvégien va revoir son programme d’appui et de subvention en faveur de véhicules électriques qui arrive à terme cette année. Les débats sur l’étendue des nouvelles mesures pourraient être tendus étant donné le coût important occasionné par les précédentes initiatives.

 

Nissan-Leaf

 

Le marché norvégien des véhicules électriques s’apprête à connaître un tournant puisque les mesures financières adoptées par le gouvernement pour dynamiser le secteur arrivent à leur terme cette année. Décidées il y a deux ans, ces mesures étaient destinées à permettre l’atteinte d’un objectif de 50 000 véhicules électriques immatriculés d’ici 2017. Elles consistent en des accès gratuits aux lignes des bus, à des exemptions de péages et de frais de stationnement ainsi qu’à des subventions à l’achat. L’efficacité de la politique du gouvernement norvégien a été telle que le pays est en passe d’atteindre son objectif dès cette année 2015 et s’affirme comme le marché le plus dynamique au monde en termes de vente de voitures électriques.

Ce succès a cependant un coût que les opposants au gouvernement norvégien actuel estiment à près de 465 millions d’euros par an. C’est sur ce point que les débats risquent ainsi d’être houleux lors des discussions d’un nouveau plan. Le gouvernement souhaite intégrer des mesures incitatives révisées dans la loi de finances qui devrait être adoptée au mois de mai. En attendant, les consommateurs et les constructeurs qui y réalisent une partie importante de leurs ventes européennes croisent les doigts.  Parmi eux figure notamment Nissan qui affirme avoir écoulé 15 000 Leaf (près de 10% de ses ventes globales) en Norvège depuis 2011.

Shanghai : Audi présente l’A6 L e-tron

 

Audi profite du Salon de Shanghai pour lancer une version hybride rechargeable de l’A6 L spécialement développée et destinée à être commercialisée en Chine. La berline allie puissance, performances écologiques et luxe pour le grand bonheur des clients chinois qui pourront en disposer à partir de 2016.

 

audi A6 L e-tron

 

Audi renforce son engagement sur le marché chinois en présentant en avant-première au Salon de l’auto de Shanghai, l’A6 L e-tron, le premier modèle électrifié qu’il produit sur place. Cette berline hybride rechargeable rejoindra les lignes d’assemblage de Changchun, dans le nord-est de la Chine, à l’année prochaine et devrait, sauf revirement, être commercialisée uniquement localement. Elle est basée sur l’Audi A6 L qui y est déjà en production, mais accueille un groupe motopropulseur hybride rechargeable de 245 chevaux qui ne consomme que 2,2 litres/100 km de carburant (52 g de CO2/km) d’après les données officielles du constructeur. L’A6 L e-tron propose une autonomie en mode 100% électrique de 50 km. Ce bloc hybride rechargeable est composé d’un moteur à essence 2 litres TFSI, 4 cylindres, de 211 chevaux et d’un moteur électrique de 91 KW.

Outre ce côté écologique destiné à séduire les clients chinois soucieux de contribuer à la réduction de la pollution atmosphérique galopante, l’A6 L e-tron revendique également luxe et sportivité. Grâce à son puissant groupe motopropulseur, la berline passe de 0 à 100 km/h en 8,4 secondes et atteint une vitesse de pointe de 210 km/h. En termes de confort à bord, cette version e-tron profite de tous les avantages du modèle A6 malgré un coffre légèrement réduit par l’arrivée de la batterie lithium-ion. Audi a veillé à offrir un intérieur spacieux et « cultivé » ainsi qu’un niveau d’équipement et de fonctionnalité haut de gamme.

 

Shanghai : Volkswagen va présenter la C Coupé GTE

Volkswagen va profiter du Salon de l’auto de Shanghai pour organiser l’avant-première de son nouveau concept C Coupé GTE, une berline sportive hybride rechargeable conçue spécialement pour le marché chinois. Le modèle revendique des performances écologiques défiant celles d’une petite citadine.

 

volkswagen c coupé gte

 

Volkswagen continue d’étoffer sa gamme de modèles hybrides rechargeables en dévoilant son nouveau concept baptisé C Coupé GTE. La berline sportive sera présentée officiellement au grand public à partir du 22 avril 2015 au Salon de l’automobile de Shanghai, quelques semaines seulement après les débuts de la Volkswagen Sport Coupé GTE Concept à Genève. La C Coupé GTE est basée sur la plateforme MLB, la même que celle de l’Audi A6, et est destinée à fournir un aperçu de l’orientation que le groupe compte donner au segment des limousines et berlines luxueuses. « Le futur de la nouvelle classe premium Volkswagen commence à Shanghai puisque la C Coupé montre clairement et pour la première fois la nouvelle face des berlines haut de gamme (de la marque) », a notamment indiqué Klaus Bischoff, responsable du design du groupe.

Un des hybrides rechargeables les plus modernes au monde

La Volkswagen C Coupé GTE est équipée d’un groupe motopropulseur hybride rechargeable qui est décrit par le constructeur comme étant l’un des plus modernes au monde. Il est composé d’un bloc essence 4 cylindres turbo TSI de 210 chevaux et d’un moteur électrique de 124 chevaux intégré au système de transmission et alimenté par une batterie lithium-ion de 14,1 kWh. L’ensemble ne consomme que 2,3 litres/100 km de carburant, ce qui correspond à un taux d’émission de 55 g de CO2/km, et peut tenir jusqu’à 50 km en mode 100 % électrique. La puissance combinée s’élève pourtant à 245 chevaux, ce qui permet à la berline de passer de 0 à 100 km/h en 8,6 secondes et d’atteindre une vitesse de pointe de 230 km/h. La C Coupé GTE ne devrait être commercialisée que sur le marché chinois, mais rien n’est impossible.

 

Peugeot 308 R Hybrid : une version hybride rechargeable de la compacte pour Shanghai

 

Peugeot va profiter du Salon de l’auto de Shanghai 2015 pour présenter la 308 R Hybrid, une version hybride rechargeable de la compacte qui développe 500 chevaux tout en restant respectueuse de l’environnement. Malheureusement, il est peu probable que ce monstre écologique made in France n’atteigne les concessionnaires.

 

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Désireux d’explorer toutes les possibilités offertes par son modèle compact phare, la 308, Peugeot a développé une déclinaison hybride rechargeable surpuissante qui sera présentée officiellement lors du Salon de l’automobile de Shanghai 2015. Fruit du savoir-faire de la branche Sport du constructeur, la 308 R Hybrid se veut être une vitrine de ce que Peugeot fait de mieux en matière de performance et de respect de l’environnement. Elle accueille ainsi un groupe motopropulseur hybride rechargeable d’une puissance totale de 500 chevaux. Ce groupe est composé d’un bloc essence 1,6 litre THP de 270 chevaux et de deux moteurs électriques de 85 KW chacun, installés sur chaque essieu.

70 g de CO2/km

Grâce à un tel dispositif, la Peugeot 308 R Hybrid peut atteindre les 100 km/h en 4 secondes et les 250 km/h en vitesse de pointe (limitée électroniquement). Malgré de telles prouesses, Peugeot revendique également un taux d’émission de CO2 de 70 g/km grâce à des systèmes innovants de récupération d’énergie en phase de décélération, d’utilisation du moteur électrique avant comme générateur et grâce à un terminal de recharge rapide permettant de remplir la batterie lithium-ion de 3 kWh en à peine 30 minutes. Aucune information n’a filtré à ce stade quant à une éventuelle entrée en production de cette version hybride rechargeable de la 308 R même si les chances qu’un tel événement se produise sont quasiment nulles. Rendez-vous à partir du 22 avril à Shanghai pour plus de détails.

 

Pile à combustible : le Japon va manquer son objectif en termes d’installation des stations d’hydrogène

Le cout trop élevé d’une station d’hydrogène a eu raison de l’ambition du gouvernement japonais qui va manquer son objectif d’installer 100 stations pour 2016. Les opérateurs n’ont pas été attirés par le projet malgré les subventions.

 

station d'hydrogène

 

Particulièrement actif lorsqu’il s’agit de la promotion de la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène, le Japon va tout de même manquer son objectif de compter plus de 100 stations d’hydrogène opérationnelles sur son territoire d’ici mars 2016. D’après Reuters qui se réfère aux chiffres officiels communiqués par le gouvernement nippon, seuls 76 dossiers ont été recensés le jour de la clôture de la réception, fin mars 2015. Au total, le gouvernement a injecté près de 164 millions d’euros durant ces 3 dernières années pour subventionner son projet ambitieux. Un tel effort s’est ainsi avéré insuffisant pour convaincre les opérateurs de s’engager.

4,65 millions d’euros pour une station

Le principal obstacle reste le coût d’une station d’hydrogène qui s’élève à environ 4,65 millions d’euros. Les subventions du gouvernement japonais ne couvrent que la moitié de cette somme, ce qui repousse les industriels. Étant donné que le seul modèle à pile à combustible commercialisé actuellement reste la Toyota Mirai et que la situation n’est pas prête d’évoluer de manière drastique à court terme, les opérateurs des stations d’hydrogène sont pratiquement certains d’accuser d’importantes pertes durant les premières années d’opération. Le gouvernement nippon ne devrait cependant pas baisser les bras puisque Reuters indique que des sources auprès du ministère de l’Économie ont évoqué la possibilité d’augmenter le montant des subventions pour corriger le tir.

Compresseur électrique Valeo : sur une Audi en 2016

Audi va lancer une voiture équipée du compresseur électrique développé par Valeo l’année prochaine. Ce lancement confirme le rôle de pionnier de l’équipementier sur le marché puisque la concurrence ne devrait pas y être présente avant 2 ans.

 

valeo compresseur electrique

 

L’équipementier français Valeo a annoncé que sa technologie de compresseur de suralimentation électrique, appelée « supercharger » (à différencier du Superchargeur de Tesla Motors), sera lancée sur un modèle de production Audi l’année prochaine. Le modèle en question devrait être le futur Audi Q7 même si le constructeur n’a pour l’instant pas confirmé cette information. Valeo a profité de cette annonce pour révéler que d’autres manufacturiers sont également en train de tester la technologie. Présenté en mars 2013, le supercharger Valeo est un compresseur de suralimentation électrique indépendant du moteur thermique qui se veut plus efficace que les turbocompresseurs classiques. Grâce à l’énergie électrique, il apporte instantanément un surplus de puissance, même à bas régime, tout en permettant de réduire la consommation de carburant par rapport à un turbocompresseur à gaz.

Avance confortable sur la concurrence

Valeo revendique des réductions de l’ordre de 7 à 20 % grâce à sa technologie révolutionnaire. La firme française est d’ailleurs fière de son rôle de pionnier. « Nous avons créé le marché et d’autres équipementiers nous suivront », a notamment indiqué Christophe Perillat-Piratoine, directeur des opérations de Valeo. Ce dernier a également évalué l’avance que sa compagnie possède sur la concurrence à 2 ou 3 ans. L’un des leaders du marché des turbocompresseurs, Honeywell (environ 34 % de part de marché), a notamment annoncé qu’il ne pourrait lancer sa propre version de la technologie de compresseur électrique avant 2017, voire 2019. À termes, ces compresseurs électriques pourront concurrencer les systèmes hybrides légers en termes de réduction d’apport de puissance et d’économie de carburant.