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Nissan Leaf : ses conducteurs parcourent plus de kilomètres que ceux d’un véhicule conventionnel

En se basant sur les données fournies par l’application CarWing, Nissan affirme qu’en Europe la Leaf couvre dans la pratique plus de trajets qu’un véhicule à moteur à combustion. Le constructeur annonce avec fierté qu’il est désormais confirmé que la compacte électrique représente plus qu’un véhicule d’appoint.

 

La Nissan Leaf, la voiture électrique la plus vendue au monde.

La Nissan Leaf, la voiture électrique la plus vendue au monde.

 

318 km par semaine

L’autonomie n’est plus un obstacle à l’adoption des véhicules électriques dans la pratique. C’est en tout cas ce que soutient Nissan qui vient d’annoncer que les conducteurs de la Nissan Leaf, son premier modèle 100 % électrique, parcourent en moyenne 40 % de kilomètres en plus que ceux des véhicules essences ou diesels. Le constructeur s’appuie sur l’analyse des données recueillies par son dispositif de télémétrie CarWing.  Ces données font état d’un parcours moyen d’environ 318 km par semaine (plus de 16 540 km par an) pour les possesseurs de la Leaf, contre seulement 222 km par semaine (11 500 km par an) pour les utilisateurs de véhicules à moteur thermique.

Les Français plus réticents

L’Espagne se retrouve en tête des pays européens au sein desquels les conducteurs effectuent le plus de kilomètres avec la Nissan Leaf avec  366 km par semaine. La Suède arrive en deuxième position (338,6 km) devant le Royaume-Uni (323 km par semaine). La France arrive quant à elle à la sixième place avec environ 302 km par semaine. Nissan indique que ses consommateurs justifient leur préférence pour la compacte 100 % électrique par son faible cout de fonctionnement et le silence qu’il procure qui « rendent difficile le retour à une voiture essence ou diesel ».

Plus qu’une deuxième voiture

À travers ces chiffres, Nissan trouve également un excellent argument de vente. « Depuis le début, nous avons dit que la Nissan Leaf est beaucoup plus qu’une voiture urbaine ou une deuxième voiture et maintenant nous pouvons montrer les données qui le prouvent », a notamment avancé Jean-Pierre Dernaz, directeur Véhicules électriques chez Nissan Europe.

Voiture autonome : Nissan en partenariat avec la NASA

Afin d’accélérer le développement de sa technologie de voiture autonome, Nissan a décidé de coopérer avec la NASA en matière de recherche et développement. Le premier véhicule équipé des résultats de ce partenariat sera testé dès cette année.  Il sera basé sur la Nissan Leaf.

 

La Nissan Leaf, la voiture électrique la plus vendue au monde.

La Nissan Leaf

 

Nissan et la NASA, l’agence spatiale américaine, ont conclu un accord de coopération de 5 ans pour le développement de la technologie de la voiture autonome. L’accord en question couvrira 4 domaines, dont les systèmes de propulsion et de conduite (accélération, freinage et direction), les interfaces entre le conducteur et le véhicule, les applications connectées (géolocalisation, détection de mouvement…) et l’analyse et la vérification des logiciels. Les deux entités prévoient de tester un premier véhicule accueillant le fruit de cette collaboration d’ici la fin de cette année. Les travaux de recherche & développement seront basés sur la Nissan Leaf et seront menés auprès des centres de recherche de Nissan, dans la Silicon Valley, et de la NASA à Moffett Field, Californie.

Défis similaires.

À travers cette collaboration, Nissan espère accélérer l’atteinte de son objectif de commercialiser une voiture autonome d’ici 2020. « Le partenariat accélèrera le développement par Nissan d’une technologie de conduite autonome sure, sécurisée et fiable que nous introduirons progressivement aux consommateurs à partir de 2016 jusqu’en 2020 », a ainsi déclaré Carlos Ghosn, PDG de l’alliance Nissan-Renault. La NASA, quant à elle, compte profiter des échanges avec le constructeur automobile pour développer davantage la technologie et concevoir le plus tôt possible un véhicule capable de rouler sur la planète Mars d’une manière autonome et sans intervention humaine même à distance. « Les travaux de la NASA et de Nissan… sont liés par des défis similaires », a notamment indiqué Ghosn.

Pile à combustible : Toyota ouvre l’accès à ses brevets

Après Tesla Motors avec les véhicules électriques, Toyota a annoncé la mise à disposition gratuite des brevets et modèles relatifs aux technologies qu’il a développées dans le domaine de la pile à combustible à l’hydrogène. 5 880 brevets sont concernés, certains pour une durée illimitée.

 

toyota mirai pile à combustible

 

Dans sa volonté d’accélérer la vulgarisation des voitures à pile à combustible à l’hydrogène, Toyota a décidé de laisser libre l’accès à près de 5 680 brevets relatifs à la technologie, dont 1 970 sur les piles, 290 sur les réservoirs à haute pression, 3 350 sur les logiciels de contrôle des systèmes et 70 sur la production et la fourniture de l’hydrogène. L’annonce a été faite cette semaine dans le cadre de l’édition 2015 de la CES (Consumer Electronics Show), aux États-Unis, et s’adresse aux constructeurs automobiles intéressés par la fabrication et la commercialisation des véhicules à pile à combustible ainsi qu’aux fournisseurs de composants et aux distributeurs d’hydrogène. Les brevets portant sur les voitures à pile à combustible, dont ceux de la Toyota Mirai, seront ainsi accessibles gratuitement jusqu’en 2020 tandis que ceux touchant la production et la commercialisation de l’hydrogène le seront de manière illimitée.

 

Modèle à suivre

 

Cette démarche adoptée par Toyota s’inscrit dans ce qui semble être sur le point de devenir une tendance dans l’industrie de la mobilité écologique. En effet, en juin 2014, Tesla Motors a également annoncé la mise à disposition gratuite des modèles et brevets de la Tesla Model S à tous les entités intéressées et de bonnes fois. Le but affiché par le constructeur californien était alors de dynamiser le développement et l’adoption de la technologie 100 % électrique. Aujourd’hui, Toyota affirme partager les mêmes ambitions, mais à l’endroit de la technologie de la pile à combustible. « Chez Toyota, nous croyons que quand les bonnes idées sont partagées, des choses géniales peuvent arriver », a notamment déclaré Bob Carter, vice-président senior en charge des opérations automobiles du géant nippon.

 

 

 

Etude Navigant Research : les moteurs à combustion minoritaires d’ici 2 ans

Navigant Research prédit que d’ici 2017, les voitures à moteur conventionnel représenteront moins de la moitié des ventes globales. Ces dernières ne seront toutefois pas remplacées immédiatement par des modèles rechargeables, l’électrification devant se faire progressivement.

Ford 6.8-liter V-10 Hydrogen Engine

D’après le dernier rapport publié par Navigant Research, une firme américaine spécialisée dans l’analyse du marché automobile, les véhicules dotés de moteurs conventionnels représenteraient moins de 50 % du marché mondial d’ici 2017. Il faut entendre par « moteurs conventionnels », ceux qui sont alimentés uniquement par de l’essence ou du gasoil. Le rapport qui s’intitule « Automotive Fuel Efficiency Technologies » (les technologies d’économie de carburant dans l’industrie automobile), explique cette baisse de popularité par l’instauration des limitations d’émissions de CO2 plus strictes par les gouvernements des principaux marchés. La même étude prédit également une importante hausse des ventes globales de véhicules neufs qui passeront de 84 millions d’exemplaires en 2014 à 109 millions en 2025.

Les start/stop à l’honneur

Il faut cependant éviter de tirer des conclusions hâtives du rapport de Navigant Research puisque ce dernier ne va pas jusqu’à affirmer que les véhicules électriques, hybrides rechargeables et à pile à combustible à l’hydrogène seront les nouveaux rois du marché automobile. « Aucune technologie ne dominera seule les (techniques d’) améliorations de l’économie de carburant pendant la période de prévision qui s’étale jusqu’en 2025 », a ainsi expliqué David Alexander, analyste senior auprès de la firme. Cette dernière estime toutefois que les systèmes start/stop seront les solutions les plus privilégiés dans un premier temps avant de laisser progressivement place à l’hybridation légère et à l’électrification. Un résumé officiel du rapport en version anglaise est disponible sur le site web de Navigant Research.

 

 

 

L’hybride rechargeable occupe une place importante dans le futur de Porsche

Fort des expériences fournies par les Cayenne et Panamera hybrides, Porsche compte commercialiser d’autres voitures hybrides rechargeables dans le futur d’après les révélations d’un haut responsable de la compagnie.

porsche panamera hybride

L’hybridation fait partie intégrante des plans de Porsche pour le futur. C’est en tout cas ce qui ressort des récents propos de Bernhard Maier, responsable des ventes et du marketing de la marque allemande, rapportés par Automotive News Europe. Ce dernier a indiqué que sa compagnie envisage de proposer davantage de modèles hybrides rechargeables dans un futur proche en plus des Cayenne Hybrid SE, Panamera Hybrid SE et du supercar 918 Spyder. « Nous avons beaucoup d’idées, mais nous ne les avons pas approuvés pour la production à ce stade. La 918 Spyder montre que Porsche a la capacité de produire des véhicules sportifs hybrides très convaincants », a-t-il notamment indiqué.

Il reste désormais à savoir si Porsche compte développer un nouveau groupe motopropulseur ou continuer à exploiter le système E-Hybrid présent sur les modèles existants. Les futurs modèles qui recevront une déclinaison hybride rechargeable ne sont également pas encore connus. D’après les rumeurs, la nouvelle Macan, la Boxster et la Cayman seraient candidates. L’apparition d’un premier modèle dédié hybride Porsche n’est pas non plus à exclure. En attendant, la branche du groupe Volkswagen peut déjà se vanter d’être la marque qui propose le plus de modèles hybrides rechargeables sur le marché (trois modèles) même si la 918 Spyder est en rupture de stock depuis fin 2014).

 

 

Lamborghini travaillerait sur un SUV hybride de production

 

 

Après avoir expérimenté avec succès l’hybridation à travers le concept Asterion, Lamborghini envisage de passer à la production sous la forme d’un SUV hybride rechargeable. La Lamborghini Urus, attendue sur le marché d’ici quelques années, pourrait être le premier modèle de production de la marque à accueillir la technologie.

 

La Lamborghini Asterion

La Lamborghini Asterion

D’après les révélations du magazine américain CNN Money, Lamborghini pourrait s’appuyer sur le concept Asterion LPI 910-4 pour produire un SUV (véhicule utilitaire sportif) hybride rechargeable. CNN Money cite Stephan Winkelmann, PDG du constructeur italien pour étayer ses propos. Ce dernier a indiqué que « le châssis d’un SUV accueillerait plus facilement un puissant groupe motopropulseur hybride rechargeable et que c’est là (dans un SUV) que l’on devrait s’attendre à voir le genre de technologie actuellement présente dans le concept Asterion ».

 

Il faut rappeler que Lamborghini va commercialiser son premier modèle SUV, baptisé Urus, d’ici 3 ans. Ce SUV à quatre portes, qui se rapproche plus d’un crossover, serait alors un candidat idéal pour recevoir une motorisation hybride rechargeable. Le constructeur compte d’ailleurs en faire son best-seller au détriment des traditionnels coupés sportifs deux places.

 

Si Lamborghini maintient à peu près le même niveau de performance que celui retrouvé sur l’Asterion, les clients chanceux et fortunés pourraient profiter d’un bloc essence 5,2 litres V10 de 610 chevaux couplé à 3 moteurs électriques pour un total de 910 chevaux. L’Asterion propose une autonomie en mode 100% électrique de 50 km. Elle franchit le 0 à 100 km/h en 3 secondes et atteint une vitesse de pointe de 318 km/h.

Chine : les subventions à l’achat maintenues jusqu’en 2020

Les véhicules électriques, hybrides rechargeables et à pile à combustible devraient continuer de bénéficier des subventions du gouvernement chinois jusqu’en 2020. Cette décision vise à accélérer davantage l’adoption de ces véhicules écologiques en Chine et l’atteinte de l’objectif de 5 millions d’exemplaires en circulation fixé pour 2020.

 

trafic routier pékin

 

Les véhicules électrifiés font définitivement partie de la stratégie à moyen terme du gouvernement chinois pour lutter contre la pollution de l’air. Ce dernier a en effet publié un projet de texte destiné à étendre la période de validité des subventions en faveur des véhicules à énergie nouvelle (électriques, hybrides rechargeables et à pile à combustible à l’hydrogène) jusqu’en 2020. Le dispositif d’appui actuel était prévu s’achever à la fin de cette année. Le montant des subventions devrait toutefois diminuer d’une manière graduelle à partir de 2016. Il s’élève actuellement à 55 000 yuan (environ 7 425 euros) pour les véhicules particuliers et à 500 000 yuan (environ 67 500 euros) pour les bus électriques (subventions gouvernementales) d’après les données recueillies par Reuters.

Objectifs encore loin d’être atteints

Cette décision constitue une suite logique des récentes mesures adoptées par les autorités chinoises par la promotion des moyens de transport écologique (subventions gouvernementales et municipales, exonération de taxe à l’achat, déploiement de bornes de recharge…). La production de véhicules écologiques en Chine a ainsi été multipliée par 5 en 2014 par rapport au niveau de 2013. Le pays reste toutefois loin de son objectif de compter 5 millions de véhicules à énergie nouvelle sur les routes d’ici 2020. Il reste à espérer que ces initiatives gouvernementales et l’intérêt croissant des constructeurs majeurs pour le marché chinois pérennisent cet élan de croissance.

Plus de vitesse et plus d’autonomie pour la Tesla Model S

Tesla Motors a annoncé une mise à jour imminente des logiciels de certaines versions de la Model S afin d’augmenter la vitesse de pointe et l’autonomie en une seule charge. Le constructeur californien cherche à maintenir son modèle phare au dessus des concurrents qui commencent à élever leur niveau de performance.

 

tesla model S P85 D

 

Malgré des performances qui font de la Model S l’une des références du marché de l’automobile électrique, Tesla Motors n’a de cesse de chercher à optimiser son modèle phare. Le constructeur a annoncé une mise à jour logicielle destinée à porter la vitesse maximale des versions 85 D et P85 D de la berline électrique à 250 km/h, contre 210 km/h auparavant. Ces deux versions, équipées du système Dual Motor (double motorisation électrique alimentant semi indépendamment le train avant et le train arrière), étaient déjà les plus puissantes des Model S même avant cette intervention. « La vitesse de pointe de la P85D est actuellement électroniquement limitée à 210 km/h. Dans les prochains mois, nous serons en mesure de mettre à jour la voiture gratuitement pour permettre une vitesse de pointe de 250 km/h », peut-on notamment lire à travers un communiqué en ligne publié par le constructeur.

L’autonomie n’est pas en reste

Tesla Motors a également mis à jour et revu à la hausse les estimations des autonomies des Model S. Conformément au cycle EPA 5 (en vigueur aux États-Unis), la 85D propose ainsi une autonomie de 435 km, les P85+/P85 et 85 offrent désormais 426 km, la P85D : 408 km et la 60 : 335 km. Un outil gratuit est à la disposition des conducteurs pour qu’ils puissent évaluer l’autonomie réelle potentielle de leur véhicule en fonction de différents facteurs incluant l’état des pneus et la vitesse moyenne.

 

La Mitsubishi Outlander PHEV alimente les foyers au Japon

 

Mitsubishi Motors a annoncé que l’Outlander PHEV est devenu le premier modèle hybride à pouvoir alimenter en électricité un foyer grâce au système Vehicle to Home (V2H). Le SUV peut subvenir aux besoins d’un ménage normal pendant 1 ou 10 journées en fonction du recours ou non au moteur thermique.

Outlander-PHEV

Grâce au système V2H (Vehicle to Home), la Mitsubishi Outlander PHEV peut désormais fournir de l’électricité aux ménages japonais. Le SUV hybride rechargeable stocke l’énergie grâce à sa batterie électrique lithium-ion et peut le redistribuer en cas de panne de courant. Le système V2H est disponible aussi bien pour les anciens que pour les futurs possesseurs de l’Outlander PHEV.

L’Outlander PHEV peut alimenter directement en électricité certains appareils électriques, à l’instar d’un groupe électrogène, grâce à un générateur embarqué de 1 500W AC 100V disponible en option. Ce dispositif peut générer assez d’électricité pour couvrir les besoins en énergie d’un foyer normal pendant une journée en puisant l’énergie à partir de la batterie pleine et pendant 10 jours s’il est alimenté par un réservoir d’essence plein.  Pour rappel, l’Outlander PHEV peut également profiter des installations électriques d’une maison en se rechargeant directement sur les prises domestiques.

Le système V2H a été conçu par la branche électricité du groupe Mitsubishi. Il s’agit du premier dispositif du genre à reposer sur un modèle hybride rechargeable d’après le constructeur. Jusqu’ici, ce sont les voitures 100% électriques comme les Nissan Leaf et Mitsubishi i-MiEV qui ont été privilégiés.  L’utilisation du système V2H est d’ailleurs en principe réservé aux seuls modèles électriques au Japon, mais l’Outlander PHEV est considéré par les autorités comme remplissant les conditions du moment qu’il ne fait pas appel à son moteur thermique.

Véhicules électriques : de nouvelles signalisations dans le Code de la route

Le ministère de l’Intérieur a pris un arrêté qui modifie le Code de la route français en y insérant de nouveaux panneaux de signalisation des services de recharge pour véhicules électriques et au GPL. Cette mesure est complémentaire des efforts menés par le gouvernement et les collectivités locales pour la multiplication des infrastructures de recharge.

panneaux signalisation recharge électrique

Le paysage routier français intégrera désormais de nouveaux panneaux de signalisation spécialement créés pour orienter les conducteurs de véhicules électriques. L’arrêté y afférent ; modifiant le Code de la route, est entré en vigueur ce 29 décembre 2014 après sa publication au journal officiel le 22 décembre dernier. Au total, 6 panneaux font leur apparition pour signaler un poste de distribution de carburant (une station d’essence) assurant la recharge des véhicules électriques, une station d’essence rechargeant à la fois les modèles électriques et les modèles au GPL (gaz liquéfié), une station de recharge pour voitures électriques seules,  une station de recharge pour véhicules électriques et de distribution de GPL, un poste de recharge de véhicules électriques et un poste de recharge de véhicules électriques et de ravitaillement en GPL.

Plus de visibilité pour les infrastructures de recharge

Ces panneaux viennent s’ajouter au panneau (M6 i), apparu en 2008, et indiquant les places de stationnement réservées aux voitures électriques pendant la recharge. L’objectif de cette opération est « de donner aux usagers une indication sur les services de recharge situés à proximité d’eux ainsi que les emplacements qui leur sont réservés à cet effet » d’après la notice de l’arrêté du 22 décembre 2014. Il s’agit également de donner plus de visibilité aux nouveaux points de recharge que les autorités centrales et locales s’efforcent d’implanter pour accélérer l’adoption des solutions individuelles de mobilité électrique dans le cadre du réseau essentiel de bornes électriques et des initiatives des collectivités territoriales.

Tesla : une nouvelle vie pour la Roadster

Tesla va produire et commercialiser une troisième génération de la Roadster, la Roadster 3.0. Le véhicule dispose d’une batterie plus performante qui lui assure une autonomie de plus de 600 km. Le prix et la date de sortie officielle n’ont pas encore été communiqués.

 

tesla roadster 3.0

 

Tesla Motors a annoncé qu’il va relancer la production de la Roadster qui va accueillir un nouveau pack de batterie électrique de 70 kWh. Grâce à cette mise à jour, le coupé  sportif électrique offrira une autonomie en une seule charge de 645 km, contre 340 km pour la première version. Cette nouvelle version est baptisée Tesla Roadster 3.0. Le constructeur procèdera à une démonstration de ses performances début 2015 à travers un voyage sans escale de San Francisco à Lors Angeles, aux États-Unis. L’autonomie améliorée n’est pas imputable à la seule remise à niveau du pack de batterie. L’aérodynamisme et la réduction de la résistance au roulement ont également été optimisés par les ingénieurs Tesla (respectivement 15% et 20% d’amélioration par rapport à la première version).

Fortes activités en vue pour Tesla

Sortie en 2008, la Roadster était le premier véhicule produit par Tesla Motors en partenariat avec Lotus Car qui a fourni le châssis (basé sur celui de la Lotus Elise). Elle est également la première voiture électrique équipée de la technologie de batterie lithium-ion. En 2009, la firme californienne a dévoilé une deuxième version plus sportive, la Roadster Sport. Tesla a abandonné la production en 2012 après avoir écoulé environ 2 500 exemplaires, pour se concentrer sur ce qui était alors son nouveau modèle, la Tesla Model S. Le constructeur sera particulièrement actif à partir de l’année prochaine puisqu’en plus de cette mise à jour de la Roadster, un pack de batterie plus performant est attendu pour la Model S. Le lancement de la Tesla Model X, le premier SUV de la marque, interviendra également courant 2015.

Infrastructures de recharge rapide : les autoroutes allemandes bientôt densément couvertes

 

Afin d’accélérer l’adoption des voitures électriques et hybrides, le gouvernement allemand a décidé d’appuyer le déploiement d’un réseau de bornes de recharge rapide le long des autoroutes. Le réseau européen se constitue peu à peu et devrait être très fourni d’ici 2-3 ans.

 

autobahn

 

D’ici quelques années, voire quelques mois, le manque de stations de recharge ne sera plus un obstacle à l’expansion de l’utilisation des véhicules électriques et hybrides rechargeables en Europe. En effet, l’Allemagne s’ajoute désormais à la liste des pays dans lesquels le gouvernement prend en charge, du moins en partie, le déploiement des infrastructures de recharge. Le ministère allemand des transports a annoncé un projet visant à constituer un réseau dense de bornes de recharge rapide sur toutes les autoroutes nationales. « Nous allons installer des stations de charge à service rapide le long des autoroutes à travers l’Allemagne », a-t-il notamment indiqué au journal local Passauer Neue Presse.

Réseau européen

Le gouvernement fédéral allemand assurera le financement de certaines dépenses, dont l’installation des câbles et des constructions nécessaires. Le projet sera exécuté par l’opérateur Tank & Rast. Il prévoit également la création de nouvelles places de stationnement au niveau de 400 sites différents. Avec cette initiative allemande, le réseau européen se densifie progressivement et à grande allure. La France devrait notamment constituer son « réseau essentiel » de 16 000 bornes à partir de 2015 tandis que l’Union européenne, à travers le programme RTE-T (réseau transeuropéen de transport), est à pied d’œuvre pour la mise en place d’un corridor électrique du nord jusqu’au sud du vieux continent.

Audi : 2 modèles 100 % électriques d’ici 2018

2 modèles électriques, une sportive et un utilitaire familial sportif, viendront s’ajouter à la gamme proposée par Audi durant les 3 prochaines années. L’autonomie sera très élevée (plus de 500 km) pour leur permettre de s’attaquer à des références comme la Tesla Model S et les BMW série « i ».

 

La future Tesla Model X

La future Tesla Model X

 

Audi a confirmé son intention de commercialiser deux modèles électriques d’ici 2018. D’après Reuters, cette opération est destinée à rattraper les rivaux du constructeur, dont Tesla Motors et BMW. Ce dernier cite Rupert Stadler, PDG de la marque allemande, lors d’une interview qu’il a accordée à un magazine allemand. Les deux modèles en question seront une sportive électrique et un utilitaire sportif qui seront chargés de concurrencer la Tesla Model S et la future Tesla Model X. Stadler a précisé que l’utilitaire sportif proposera une autonomie de plus de 500 km pour une seule charge. Cette annonce du PDG vient confirmer une rumeur rapportée par le magazine britannique Autocar UK en novembre 2014 et basée sur les déclarations du Dr Ulrich Hackenberg, un des membres du conseil d’administration du groupe Volkswagen, maison mère d’Audi.

Dans la même foulée, Rupert Stadler a annoncé un nouvel investissement de 2 milliards supplémentaires durant les prochaines années pour le développement de ses technologies électriques, ce qui portera les sommes injectées par la compagnie à plus de 22 milliards d’euros d’ici 2018.

 

 

 

2015 : Nissan prédit une année record pour la Leaf

La Nissan Leaf a dominé le marché des véhicules électriques depuis son lancement en 2010 et le constructeur prévoit que cette domination s’intensifiera pour 2015. Pour ce faire, le constructeur compte sur l’appui des gouvernements et sur le succès de son nouveau système de location de batteries tiré de chez Renault.

 

La Nissan Leaf, la voiture électrique la plus vendue au monde.

La Nissan Leaf, la voiture électrique la plus vendue au monde.

Alors que la Nissan Leaf est déjà le véhicule électrique le plus vendu au monde depuis plusieurs années, le constructeur nippon annonce de nouveaux records de vente pour l’année à venir. D’après Jean Pierre Diernaz, directeur de la branche électrique de Nissan Europe,  les ventes devraient augmenter de 25 % par rapport à celles de 2014. « Je pense que l’année prochaine nous allons de nouveau voir une croissance (des ventes) à deux chiffres », a-t-il notamment déclaré à Automotive News en marge d’un évènement organisé par Nissan à Sunderland, au Royaume-Uni. Pour l’année 2014, et sur la base des données recueillies par JATO Dynamics en octobre 2014, la Leaf s’est écoulée à environ 16 000 exemplaires. Au niveau global, Nissan a annoncé en novembre dernier avoir vendu 200 000 unités de la compacte 100 % électrique.

 

Prix compétitif

 

Cette confiance affichée par Nissan quant au succès de son modèle électrique s’explique par la compétitivité de la Leaf en Europe en termes de prix. En effet, grâce aux nombreuses initiatives gouvernementales (bonus écologique de 6 300 euros en France), le prix du véhicule s’aligne pratiquement à celui des modèles à moteur à combustion classique. Nissan a également décidé de lancer en Europe le système de location de la batterie proposé depuis des années pour l’achat d’une Renault Zoe. Diernaz a indiqué que la majorité des clients étaient intéressés par cette option à cause de la garantie d’un meilleur service et d’un meilleur entretien de la batterie. Nissan y trouve également son compte que ce haut dirigeant de la compagnie a tenu à préciser que celle-ci parvenait à tirer des bénéfices de la vente de la Leaf malgré son prix abordable.

 

 

Des bus à pile combustible bientôt à l’essai en Allemagne

 

La ville de Hambourg va accueillir deux bus électriques Solaris équipés d’un prolongateur d’autonomie à pile à combustible à l’hydrogène pour un programme de test à partir de janvier 2015. Ces deux bus seront comparés en condition réelle avec d’autres véhicules équipés de technologies différentes afin de déterminer celles qui sont les plus intéressantes.

 

bus solaris 3

 

Un opérateur de transit de la ville de Hambourg, Allemagne, a présenté la semaine dernière deux bus électriques équipés d’un module à pile à combustible à l’hydrogène développé par la firme canadienne Ballard. Ce module, baptisé FCvelocity HD7, opère comme un  prolongateur d’autonomie venant à l’appui du moteur électrique pour prolonger considérablement l’autonomie totale de l’autocar. Ce dernier est basé sur une plateforme de bus à articulation conçue par le constructeur Solaris. L’accord permettant à ce dernier d’utiliser la technologie de Ballard a été signé au début de cette année 2014. Les bus en question seront mis à l’essai dans les rues de Hambourg à partir de janvier 2015.

Les bus écologiques comparés

Le programme d’essai en question intègre également d’autres véhicules à énergie alternative, dont des modèles hybrides rechargeables également disponibles à partir du début de l’année prochaine. Tous les bus, les deux électriques à prolongateur d’autonomie à l’hydrogène y compris, seront opérationnels sur une route unique dans le réseau de Hambourg afin d’en comparer les performances de chaque technologie en condition réelle. Le PDG de Ballard, Randy MacEwen,  s’est déclaré particulièrement fier et optimiste quant à l’avenir de son système de prolongateur à pile à combustible à l’hydrogène pour bus électrique. « Nous sommes très contents de voir ces premiers bus Solaris alimentés par Ballard participer au programme de test de Hambourg… Cette nouvelle génération de module énergétique apporte des améliorations en termes de durabilité, de performance et de qualité générale », a-t-il notamment indiqué.

 

Un avion hybride testé par l’université de Cambridge

 

Des chercheurs de l’université de Cambridge ont effectué des vols d’essai du premier avion hybride capable de se recharger en vol de l’industrie. L’appareil consomme jusqu’à 30 % de carburant en moins qu’un avion normal. Les chercheurs estiment que la technologie est désormais commercialement viable.

 

song avion hybride

 

Après les deux-roues et les quatre-roues, ce sera bientôt au tour des aéronefs de s’adapter à l’appel de l’écologisme à travers l’électrification. Un avion hybride a notamment été testé avec succès au Royaume-Uni.  Le projet est l’œuvre d’une équipe de chercheurs de l’université de Cambridge avec le soutien financier de l’avionneur Boeing.  L’appareil, un modèle léger monoplace basé sur le planeur à moteur Song, est propulsé grâce à un moteur électrique de 10 kW d’origine Honda couplé à un moteur à essence de 7 kW. L’ensemble développe pratiquement la même puissance que la version classique de la Song tout en consommant 30 % de carburant en moins d’après les concepteurs. Autre particularité, l’avion hybride peut se recharger en vol à l’instar d’une voiture hybride non rechargeable, ce qui constitue une première dans le monde de l’aviation.

Production faisable

Le Dr Paul Robertson, responsable du projet, a indiqué que la production d’avions légers hybrides est désormais possible. « Jusqu’ici, elles (les batteries électriques) ont été trop lourdes et n’avaient pas assez de densité énergétique. Mais avec l’avènement des batteries lithium-polymère améliorées similaires à celles que vous pouvez trouver dans les ordinateurs portables… la production à petite échelle commence maintenant à être viable », a-t-il déclaré à Green Car Congress. À travers ce test, les chercheurs de Cambridge visent à optimiser le système en termes de performance et d’économie de carburant. Les vols d’essai ont eu lieu à l’aérodrome de Sywell, près de Northampton, la Song hybride est montée jusqu’à une altitude de 457 mètres.

Mobilité électrique : Paris confirme ses engagements

 

Le stationnement des véhicules électriques restera gratuit à Paris pour les années à venir. La municipalité a également annoncé le maintien de l’aide à l’achat d’un deux-roues électrique et le prochain déploiement d’un réseau de stations de charge rapide compatibles avec tous les modèles électriques.

mairie de paris 2

La mairie de Paris a décidé de consolider et maintenir tous les privilèges accordés aux véhicules électriques pour l’année prochaine à l’issue du dernier Conseil de 2014. Ainsi, il a été voté que le stationnement restera gratuit pour tous les véhicules électriques (voitures et deux roues), et ce, pour 24 heures pour les résidents de Paris et 2 heures pour les visiteurs. Le Conseil a également reconduit pour une période indéterminée la subvention à l’achat d’un deux-roues électrique. Cette dernière s’élève à 33 % du prix d’achat du véhicule pour un plafond de 400 euros. Les infrastructures de recharge ne seront pas en reste puisque la mairie a dévoilé un projet d’installation de 60 bornes de recharge rapide compatibles avec tous les modèles électriques commercialisés en France. Ce dernier projet reste toutefois conditionné à l’appui de la Région Ile-de-France qui devra financer 40 % des dépenses.

2015 : année de la mobilité électrique ?

La nouvelle année 2015 s’annonce ainsi prometteuse pour les adeptes de la mobilité électrique de la Capitale. Ces divers soutiens de la municipalité viendront s’ajoutent en effet à plusieurs initiatives gouvernementales visant à faciliter l’achat et l’utilisation des véhicules écologiques. Parmi celles-ci, le superbonus à l’achat de 10 000 euros annoncé par le premier ministre au début du mois de décembre 2014 figure parmi les plus attendues. Le lancement du déploiement du « réseau essentiel » de bornes de recharge qui devrait permettre aux véhicules électriques de parcourir le territoire national sans problème est aussi attendu pour 2015. En ce qui concerne particulièrement la ville de Paris, les professionnels de la livraison disposent également d’une version utilitaire de l’Autolib, l’Utilib, depuis ce mois de décembre. L’espoir est de mise.

 

Taxi électrique : Rotterdam fait confiance à BYD

La ville de Rotterdam va acquérir 22 BYD e6 qui serviront de taxi à partir de 2015. Cette commande confirme le succès de la marque chinoise en Europe et aux Etats-Unis en ter mes de marché de la mobilité électrique que ce soit avec ses petits modèles qu’avec son Bus 100% électrique, BYD Electric Bus. Les autorités françaises, quant à elles, ne sont toujours par convaincues.

byd e6

Si les véhicules électriques de la marque chinoise BYD (BYD Electric Bus, BYD e6, BYD Qin …) restent peu connus et ne séduisent par les consommateurs français, ils sont de plus en plus reconnus comme étant des références dans les autres pays européens. En effet, après le succès international de la BYD Electric Bus, c’est autour de la BYD e6 de s’attaquer aux métropoles du vieux continent. La Rotterdam Taxi Company (RTC), un opérateur majeur de la cité néérlandaise, vient ainsi d’annoncer son intention d’intégrer 22 exemplaires de la monospace chinoise dans sa flotte. Un mémorandum d’entente dans ce sens a été signé cette semaine au siège de BYD Europe à Rotterdam par Sjaak de Winter, PDG de RTC, et Wang Chuanfu, président de BYD Auto.

Satisfaction des utilisateurs

La municipalité de Rotterdam connait bien la BYD e6 pour avoir déjà été la première ville européenne à y recourir comme taxi en 2013. « L’expérience avec nos trois premiers taxis BYD e6 a été très positive. Ils sont appréciés par nos passagers et conducteurs et se montrent très économique à faire fonctionner », a notamment indiqué M. De Winter. Depuis, la ville néérlandaise a été rejointe par Londres, Royaume-Uni, qui envisage de porter sa flotte de taxis électriques BYD e6 à 200 unités dès l’année 2015. Les villes de Bruxelles et de Barcelone ont également manifesté leurs intérêts, mais hésitent encore à passer commande à ce stade. A quand la France ? Quoi qu’il en soit, les modèles électriques BYD se distinguent par leur autonomie impressionnante ( 300 km pour l’e6 et 250 km pour l’Electric Bus) grâce à une technologie de batterie électrique propre au constructeur.

Tesla lance un projet pilote d’échange de batterie électrique

Après Better Place, Tesla Motors va se lancer dans l’échange de batteries pour véhicules électriques. Il s’agit d’un projet pilote destiné à évaluer la viabilité du système auprès du public californien.

 

tesla model s

 

Tesla Motors a annoncé le lancement officiel d’un projet pilote destiné à permettre à certains clients sélectionnés d’échanger le pack de batterie de leurs Model S. Le projet en question sera opérationnel à partir de la semaine prochaine (semaine de 29 décembre 2014) auprès d’une station de recharge spécialement aménagée à Harris Ranch, Californie. Il vise à tester la technologie et l’engouement des utilisateurs pour le système.

Dans sa phase de lancement, le conducteur désireux d’échanger sa batterie devrait prendre rendez-vous. L’échange nécessite un peu de patience (environ 3 minutes) puisque Tesla Motors vient récemment de renforcer la fixation et la protection des packs de batterie de sa berline électrique suite à une série d’incendie provoquée par des débris ayant fissuré les anciennes parois protectrices. Le coût avoisinera quant à lui celui d’un plein d’essence, mais restera en deçà, d’après le constructeur.

Tesla compte cependant peaufiner son système et ambitionne notamment de réduire le temps d’échange à moins d’une minute, mais cela nécessite d’importants investissements en temps et en argent qui ne seront réalisés que si la demande réagit positivement au lancement du projet pilote. Pour rappel, la première présentation de ce système d’échange de batteries Tesla remonte à juin 2013. Le système lui-même a été expérimenté avec ambition par la firme israélienne Better Place qui proposait à l’époque des Renault Fluence Z.E. Le projet Better Place a été terminé brusquement faute de demande et à cause de problèmes financiers récurrents.

 

Recharge rapide : 4,2 millions d’euros de l’Union européenne pour un important déploiement

Grâce à un financement de l’Union européenne, 155 stations de recharge rapide seront installées pour former un corridor pour véhicule électrique entre les Pays-Bas et la Suède en passant par l’Allemagne.

 

corridors RTE-T stations de charge

 

L’Union européenne a octroyé un financement de 4,2 millions d’euros pour l’installation de 155 stations de charge rapide pour véhicules électriques en Allemagne (67 stations), aux Pays-Bas (30 stations), en Suède (35 stations) et au Danemark (23 stations). Le projet vise à créer un corridor pour les véhicules électriques le long du territoire européen et entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme de développement des infrastructures de transport Réseau Transeuropéen de Transport (RTE-T).

La plus grande partie du marché (2 millions d’euros) a été remportée par la firme basée à Amsterdam Fastned qui va installer les stations allemandes et néerlandaises. Le reste du marché est reparti entre CLEVER A / S du Danemark, Öresundskraft AB de la Suède et VDE Prüf-und Zertifizierungsinstitut GmbH d’Allemagne. Les caractéristiques techniques des bornes de recharge n’ont pas été communiquées, mais si l’on se réfère aux dispositifs déjà installés par Fastned aux Pays-Bas, il pourrait s’agir de bornes rapides alimentées par l’énergie solaire et éolienne et capables de faire le plein d’énergie en 15 à 30 minutes.    

 

 

Renault Twizy Delivery Concept : une remorque pour la micro-citadine électrique

Dans sa volonté d’expérimenter toutes les solutions écologiques de mobilité urbaine, Renault et ses partenaires ont développé le concept Twizy Delivery, une Renault Twizy tractant une remorque et des conteneurs modulables. Cette Renault Twizy Delivery Concept rejoint d’autres utilitaires ultralégers made in France comme l’Utilib de Bolloré.

 

renault twizy delivery concept

 

Renault continue de décliner ses véhicules 100 % électriques sous diverses formes afin d’attirer le plus de consommateurs possible. Après la Twizy Cargo, le constructeur français a ainsi dévoilé la Twizy Delivery Concept, un concept car qui prend la forme d’une Twizy à remorque et à caisson. En tout, le véhicule peut embarquer jusqu’à 15 petits conteneurs modulables pour un volume total de 1 000 litres. Ces caractéristiques font de la Twizy Delivery Concept, un candidat idéal pour les petites livraisons des derniers kilomètres en milieu urbain. Elle s’adresse essentiellement aux commerçants en ligne effectuant des livraisons à domicile de marchandises de taille raisonnable.

 

Les utilitaires électriques ultralégers en vogue  

 

Cette nouvelle déclinaison du quadricycle zéro émission est la première expérimentation du projet VELUD (Véhicule Electrique pour la Logistique Urbaine Durable) qui a été présenté Renault lors de l’évènement Innovations@Renault 2014 la semaine dernière. Elle est le fruit d’un partenariat entre Renault, la ville de Paris, l’école d’ingénieurs en génie des systèmes industriels (EIGSI) de La Rochelle, AIRPARIF et le groupe La Petite Reine. Le financement est assuré par l’ADEME.  Avec cette Renault Twizy à remorque, les offres d’utilitaires électriques ultralégers français continuent de s’étoffer. Outre la Twizy Cargo, le groupe Bolloré propose également l’Utilib’, une BlueCar spécialement aménagée pour les besoins des professionnels de la livraison.

 

Vente de véhicules électriques : l’importance des aides gouvernementales mise en avant par Research Capsule

Les mesures financières incitatives d’origine gouvernementale constituent les principaux facteurs de développement du marché des véhicules électriques et hybrides d’après une firme d’analyse américaine. L’année 2015, année où plusieurs gouvernements prévoient d’augmenter ou d’accorder diverses aides pour l’achat de véhicules à faible émission de CO2, devrait ainsi être un tournant majeur pour l’industrie automobile.

 

La Nissan Leaf, la voiture électrique la plus vendue au monde.

La Nissan Leaf, la voiture électrique la plus vendue au monde.

 

D’après les résultats d’une récente étude réalisée par la firme américaine Research Capsule, les mesures financières d’incitation à l’achat mises en place par les gouvernements constituent la variable la plus importante dans l’évolution des ventes de véhicules électriques et hybrides rechargeables d’un pays donné.  A côté de ces incitations, la disponibilité des infrastructures de recharge, le niveau de développement économique, le cout du pétrole et le prix des véhicules font partie des autres critères. L’étude en question a porté sur les principaux marchés mondiaux des voitures électriques et hybrides à savoir : les États-Unis, la Chine, le Japon, les Pays-Bas, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Norvège et la Suède. Elle souligne le caractère incontournable des subventions et autres bonus écologiques dans la vulgarisation de la mobilité électrique tant que le coût de la technologie reste plus élevé que celui des moteurs à combustion.

2015 : une année prometteuse

Si les analystes de Research Capsule ne se trompent pas, l’année 2015 devrait alors être le début d’une période faste pour les ventes de véhicules écologiques en France. En effet, le gouvernement français a annoncé l’instauration d’un superbonus écologique de 10 000 euros pour les modèles 100 % électriques (6 300 euros actuellement) sous certaines conditions. La Chine devrait également confirmer son statut de nouvel eldorado de la mobilité électrique étant donné les différentes mesures adoptées par les autorités centrales et locales depuis 2013 (exonération de taxe à l’achat, subventions…). Enfin, le marché allemand mérite d’être surveillé de près puisque la Chancelière a évoqué la possibilité pour proposer des subventions à l’achat aux conducteurs allemands pour la première fois de son histoire.

Nouvelle Hyundai Sonata hybride : sur le marché en 2015

La troisième génération de la Hyundai Sonata Hybrid sera commercialisée en Europe et aux États-Unis durant le premier semestre 2015 d’après le constructeur. Ce nouveau modèle est plus puissant que ses prédécesseurs tout en consommant moins de carburant.

 

hyundai sonata hybrid

 

Hyundai a dévoilé cette semaine la troisième génération de la Sonata Hybrid à Séoul, Corée du Sud, après une première version sortie en 2011 et une deuxième présentée en 2013. Le véhicule est prévu pour une commercialisation en Europe et aux États-Unis dans la première moitié de l’année 2015. Le lancement sur le marché local interviendra ainsi en début d’année. Hyundai compte écouler 55 000 exemplaires, dont 37 000 à l’exportation, dès la première année de lancement. Une version hybride rechargeable, le premier modèle Hyundai exploitant cette technologie, est au programme du constructeur sud-coréen pour la même année. Le premier modèle hybride dédié de la marque est également en cours de développement et devrait voir le jour avant 2016.

 

 

Plus puissante, plus économe

 

Cette nouvelle version hybride de la berline coréenne est le fruit de 27 mois de développement d’après le constructeur et a nécessité un investissement équivalent à 122 millions d’euros. Outre les modifications plutôt réussies apportées au design et aux équipements à bord, le résultat le plus marquant de ce travaille réside dans le groupe motopropulseur composé d’un moteur diesel à injection directe 2 litres de 115 kW (154 chevaux) et d’un moteur électrique de 38 kW. L’ensemble développe près de 6% de puissance de plus que la version 2013 alors que la consommation de carburant est de 5,5 litres/100 km en cycle mixte (5,9 litres/100km sur autoroute pour la version 2013). L’augmentation de la capacité de la batterie lithium-polymère (de 1,43 kWh à 1,62 kWh) y est pour beaucoup. La Hyundai Sonata Hybrid 2015 fera ses débuts internationaux lors du Salon de Détroit à partir du 17 janvier 2014.

 

Bruxelles adopte la Nissan Leaf parmi ses taxis

12 Nissan Leaf ont intégré définitivement la flotte de taxi de Bruxelles après des essais concluants. Le constructeur espère des commandes supplémentaires pour asseoir davantage la notoriété de son modèle 100% électrique le plus vendu au monde.

 

nissan leaf taxi bruxelles

 

Les opérateurs de taxi de la ville de Bruxelles ont commandé 12 Nissan Leaf qui sont désormais en service dans les rues de la capitale belge. Cette décision de passer commande fait suite à un programme d’essai concluant mené depuis le mois de septembre. Les opérateurs ont ainsi été convaincus par le faible coût d’exploitation de la compacte 100% électrique et par son côté silencieux particulièrement apprécié des conducteurs et des passagers. « La vie à bord est beaucoup plus agréable », a notamment commenté le propriétaire d’une compagnie qui a fait l’acquisition de 5 des 12 taxis Nissan Leaf bruxellois.

D’autres commandes attendues

Le constructeur nippon, allié de Renault, espère quant à lui enregistrer des commandes supplémentaires dans les mois à venir. « Vendre 12 véhicules aux taxis bruxellois est un bon point de départ », a indiqué Stéphane Chauville, directeur de Nissan Belgique, qui est optimiste quant à l’adoption rapide de son modèle électrique phare par les Bruxellois. La Nissan Leaf, qui est déjà ornée du titre de véhicule électrique le plus vendu au monde avec plus de 150 000 exemplaires, poursuit ainsi son déploiement européen. Elle opère déjà comme taxi à Newcastle, Amsterdam et Lisbonne et est attendue à Madrid et à Rome.

Pile à combustible : BMW repousse la présentation de son prototype

Le prototype à pile à combustible à l’hydrogène de BMW ne sera finalement pas dévoilé à Détroit en janvier 2015. Le constructeur n’a fourni aucune date, mais le véhicule est attendu pour 2015. Il devrait être basé soit sur la BMW i3, soit sur la BMW i8, soit enfin prendre la forme d’une nouvelle BMW i5 si l’on en croit les dernières rumeurs.

 

bmw pile à combustible

 

Après avoir annoncé à travers un communiqué de presse son intention de présenter pour la première fois un prototype exploitant un système de pile à combustible à l’hydrogène pour le Salon de l’automobile de Détroit 2015, BMW a rebroussé chemin. C’est le magazine BMW BLOG qui a rapporté cette décision de report tout en précisant que le constructeur bavarois n’a pour l’instant communiqué aucune nouvelle date de présentation de son prototype. Il est cependant pratiquement certain que BMW va dévoiler son premier concept à l’hydrogène durant l’année 2015 étant donné sa volonté de devancer ses concurrents allemands pour la commercialisation de cette technologie. Le Salon de Francfort, pratiquement à domicile, semble ainsi être le rendez-vous idéal.

I3, i8 ou i5 ?

Quoi qu’il en soit, BMW confirme qu’il développe bel et bien un modèle à pile à combustible. Il s’agissait d’un secret de polichinelle depuis que la firme bavaroise a conclu un mémorandum d’entente pour le développement de groupes motopropulseurs écologiques avec Toyota, un des pionniers de la technologie qui va commercialiser la Toyota Mirai, une berline à pile à combustible, en Europe dès 2015. Reste à savoir si BMW va baser ce prototype sur un des modèles existants de la série « i » (BMW i3 et BMW i8) ou va préférer opter pour un support nouvellement conçu. Certaines rumeurs parlent même d’une future BMW i5 à pile à combustible. En attendant, le Salon de Détroit qui commence le 17 janvier 2015 pour le grand public pourrait tout de même être choisi par BMW pour fournir plus de détails sur son projet pile à combustible.

Des bus électriques standards Bolloré pour la région Ile-de-France

Le groupe Bolloré a remporté une commande de bus électriques standards passée par les opérateurs publics de la région Ile-de-France en début d’année. Une dizaine de bus électriques de 12 mètres et proposant une autonomie de 180 kilomètres devraient intégrer le réseau de transport public d’ici 2016. Le constructeur français aura fort à faire pour justifier son choix par les autorités face à des concurrents de renommée mondiale comme BYD.

 

Un bus standard de la RATP.

Un bus standard de la RATP.

 

12 mètres, 90 passagers, 180 km d’autonomie

La Régie des Transports Parisiens (RATP) et le Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF) ont annoncé la semaine dernière l’attribution de la commande d’une dizaine de bus électrique à BlueBus, la filiale du groupe Bolloré chargée de la fabrication d’autocar électrique. Les bus électriques en question seront des bus « standards » de 12 mètres de long et pouvant transporter environ 90 passagers. Bolloré devrait ainsi développer et produire un nouveau bus répondant à ces exigences puisqu’actuellement il ne propose qu’une navette électrique de 5,4 mètres dotée d’une capacité d’accueil de 22 passagers. Le STIF précise également que le groupe de Vincent Bolloré a proposé une autonomie de 180 km en une seule recharge. Les premiers exemplaires sont attendus dans les rues de la capitale d’ici à fin 2015.

Défi de taille pour Bolloré

En fonction des résultats (performance et réactions des usagers) des premiers bus électriques mis en service, le STIF pourrait commander d’autres exemplaires supplémentaires auprès de Bolloré. Le marché est ainsi évalué entre 10 et 40 millions d’euros. Pour remporter le marché, le groupe français a dû faire face à une forte concurrence. Des constructeurs comme BYD, avec son Electric Bus qui connait un succès planétaire grâce à des performances impressionnantes, Volvo Bus, dont la réputation dans le secteur n’est plus à démontrer ou Iveco figuraient ainsi parmi les candidats évincés. Le STIF indique que Bolloré a remporté « le premier marché de cette importance en Europe ».  Cette commande représente ainsi un challenge de taille pour Bolloré qui a également présenté sa candidature pour le déploiement des 16 000 bornes électriques destinées à constituer le réseau essentiel français.

 

Iris Viséo : le véhicule électrique à cabine de pilotage télescopique made in France

Le constructeur français Iris a mis au point le premier véhicule électrique à pilotage télescopique. Baptisé Viséo, le véhicule dispose d’une homologation routière et sera commercialisé à partir de février 2015. Il propose une autonomie de 80 kilomètres.

 

iris viséo

 

Alors que la technologie électrique n’a pas encore convaincu l’ensemble des conducteurs, certaines entreprises cherchent d’ores et déjà à aller plus loin en termes d’innovation. Parmi celles-ci figure la firme française Iris qui a procédé à la présentation officielle de la Viséo, une monoplace qui, en plus d’être 100 % électrique, dispose d’un poste de pilotage télescopique.  Le conducteur de l’Iris Viséo peut ainsi s’élever jusqu’à 3 mètres du sol tout en continuant de rouler. Le moteur électrique offre une puissance de 8kWh, de quoi permettre à la Viséo d’atteindre une vitesse de 25 km/h. L’électricité est fournie par une batterie plomb rechargeable. Le plein d’énergie se fait en 8 heures pour une autonomie de 80 kilomètres. L’Iris Viséo est entièrement fabriquée en France, à Ligny en Cambrésis. Le constructeur annonce une garantie de 2 ans.

Voir et être vu

D’après Iris, la Viséo peut remplir plusieurs fonctions allant du simple mode de déplacement urbain à l’outil pour les services de sécurité en passant par la fonction de support marketing. « Voir et être vu, c’est savoir et percevoir », tel est le slogan promu par la firme qui vante la visibilité, l’attractivité ainsi que les côtés écologique et économique de la Viséo.  Fruit de 6 années de développement, l’Iris Viséo a obtenu l’homologation routière européenne en juillet 2014. Elle peut être conduite avec un permis B à la suite d’une formation spéciale sur la conduite télescopique. Le début de la commercialisation est attendu pour février 2015. En attendant, des essais pour le public seront organisés à partir du 15 janvier 2015.

 

 

 

Renault trace les grandes lignes de ses futures offres de motorisation écologique

Dans le cadre de l’édition 2014 d’Innovations@Renault, le constructeur français a annoncé la production d’un nouveau moteur électrique plus compact en 2015. Sur le long terme, Renault compte également proposer des groupes motopropulseurs hybrides légers 48 V toujours dans le but de réduire la facture énergétique des clients.

 renault eolab

 

Moteur électrique compact

Renault a dévoilé les principaux groupes motopropulseurs écologiques  qu’il compte proposer durant les prochaines années lors de l’évènement Innovations@Renault 2014 à Paris. Parmi les innovations présentées figure un nouveau moteur électrique plus compact issu des travaux de développement du prototype Renault Eolab. Le moteur en question est 10% plus petit que les moteurs actuels tout en étant aussi performant. Il prend la forme d’une unité synchrone avec un rotor bobiné et développe un total de 88 chevaux et 220 Nm de couple. Ce nouveau moteur électrique est entièrement développé et fabriqué par Renault et devrait être proposé sur des modèles de série à dès 2015. L’avantage de la compacité réside dans le fait de pouvoir intégrer le groupe motopropulseur dans des modèles de plus en plus petits d’après le constructeur. Un impact au niveau du prix (qui devrait baisser) est également attendu.

 

Hybridation légère Diesel

 

La marque au losange a également profité de cette édition 2014 des coulisses de l’innovation Renault pour révéler son intention de  produire des groupes motopropulseurs diesel mild-hybrides (hybridation légère). Elle a ainsi présenté le prototype de recherche HYDIVU (Hybrid diesel for Light Commercial Vehicles ou hybride diesel pour véhicules commerciaux légers) qui est basé sur le fourgon Renault Master. Outre un bloc diesel Energy dCi 165 twin-turbo, ce dernier intègre un alterno-démarreur  48 volts qui appuie le moteur thermique et qui réduit la consommation de carburant de l’ordre de 10%. Le système récupère l’énergie au freinage, la stocke grâce à une batterie 48 V et la restitue lorsque le véhicule sollicite davantage de puissance.

 

 

 

Peugeot confirme son intérêt pour l’hybridation pour ses futures sportives

La technologie hybride rechargeable fera désormais partie intégrante du futur de Peugeot Sport. La marque compte sur celle-ci pour améliorer les performances de ses modèles sportifs tout en limitant les coûts de fonctionnement et écologiques.

 

La Peugeot Onyx Concept hybride non rechargeable

La Peugeot Onyx Concept hybride non rechargeable

 

Le président de PSA Peugeot-Citroën, Carlos Tavares, a confirmé que la division sport de Peugeot va se concentrer sur la technologie hybride rechargeable durant les prochaines années afin d’améliorer les performances des modèles sportifs de la marque tout en réduisant leurs coûts de fonctionnement. « Je pense que l’hybride va jouer un rôle important dans le futur de nos modèles les plus sportifs », a-t-il notamment déclaré au magazine britannique Auto Express la semaine dernière. Tavares a ajouté que la technologie hybride permet aux ingénieurs de concilier deux attentes en apparence contradictoires à savoir : la performance et l’économie.

Le futur des voitures de sport

Carlos Tavares explique le choix de l’hybride rechargeable par le fait qu’il s’agit actuellement de « la seule technologie » qui permet de circuler en ville en mode 100 % électrique tout en disposant, si nécessaire, d’une bonne accélération et d’une autonomie élevée. « C’est la direction que nous prenons », a-t-il réaffirmé. Le président du groupe PSA est même allé jusqu’à prédire que la technologie hybride représente le futur des véhicules de sport. La Peugeot Onyx (hybride diesel-électrique non rechargeable), dévoilée au Mondial de Paris 2012, est à ce jour la principale ambassadrice de la marque au lion pour ce qui concerne les sportifs hybrides. D’autres constructeurs, dont BMW avec la BMW i8 hybride rechargeable, sont beaucoup plus avancés.

 

 

 

Les raisons du succès du véhicule électrique d’après Carlos Ghosn

Carlos Ghosn, PDG de l’alliance Renault-Nissan, premier constructeur de véhicules électriques au monde, a publié un article sur le réseau LinkedIn dans lequel il expose les raisons qui, selon lui, expliquent l’adoption des modèles zéro émission par de plus en plus de conducteurs. Il a ainsi mis en évidence 4 points : la commodité d’utilisation, le faible coût de fonctionnement, le bouche à oreille et un taux de satisfaction élevé.

 

nissan leaf

 

D’après Carlos Ghosn, les consommateurs apprécient le fait de pouvoir recharger leurs véhicules électriques à la maison ou au travail et non auprès d’une station-service. Les véhicules électriques reviennent également moins cher en termes de dépense par kilomètre effectué par rapport à un modèle classique que ce soit au regard du prix de l’énergie (carburant vs électricité) qu’au regard des dépenses diverses comme l’assurance et les frais de stationnement. Le PDG de Renault-Nissan n’a pas manqué de saluer les effets positifs du bouche à oreille qui a permis à de nombreux conducteurs de découvrir et d’adopter par la suite l’électrique. Enfin, et en ce qui concerne particulièrement ses modèles stars (Nissan Leaf et Renault Zoe), Ghosn a indiqué avec fierté que ces derniers ont reçu le plus grand nombre de feedbacks positifs de l’histoire de l’alliance.

L’optimisme semble donc être de mise chez Renault-Nissan malgré le succès mitigé des véhicules électriques. L’alliance domine largement le marché avec plus de 200 000 exemplaires vendus depuis les débuts de la Nissan Leaf en 2010, mais elle a récemment dû renoncer à atteindre ses objectifs initiaux de vente (1,5 million de véhicules électriques d’ici 2016) à cause d’une demande hésitante. Quoi qu’il en soit, Carlos Ghosn estime que les infrastructures de recharge sont désormais largement disponibles et que les gouvernements continuent de renforcer leurs appuis, ce qui devrait accélérer considérablement l’adoption des véhicules électrifiés dans les prochaines années.

 

 

 

Rupture de stock pour la Porsche 918 Spyder hybride

Les 918 exemplaires de la Porsche 918 Spyder qui coûte plus de 775 000 euros ont tous été vendus. Les Américains arrivent en tête des clients les plus attirés par le supercar, devant les Allemands et les Chinois. Aucune production supplémentaire n’est au programme.

 

porsche 918 spyder hybride

 

Porsche a vendu le dernier exemplaire de son supercar hybride 918 Spyder cette semaine. Les 918 unités de ce modèle édition limitée se sont ainsi écoulées en moins d’une année conformément aux prévisions du constructeur allemand. Les premières livraisons sont intervenues durant le mois de mars de cette année. Quelques semaines plus tard, le PDG de Porsche Matthias Mueller avait annoncé la rupture de stock avant la fin de l’année tout en excluant la production d’exemplaires supplémentaires afin de préserver l’exclusivité du supercar qui est tarifé à 777 979 euros en France.

Les Américains sont les meilleurs clients

Dévoilée lors de l’édition 2013 du Salon de l’automobile de Francfort, la Porsche 918 Spyder est à ce jour le modèle le plus cher jamais commercialisé par la marque. Les clients américains ont été les plus attirés par la bête de course écologique puisqu’ils sont au nombre de 297 à l’avoir acheté. L’Allemagne et la Chine comptent, quant à eux, environ 200 exemplaires écoulés. Malgré le prix élevé de la 918 Spyder, les clients fortunés n’ont ainsi pas été indifférents à ses 887 chevaux de puissance pour une consommation mixte revendiquée de 3,28 litres/100 km. Le développement de ce supercar a notamment permis aux ingénieurs de Porsche d’engendrer des expériences pour la conception de la Porsche 919 Hybrid LMP1, la voiture qui a terminé 11ème des 24 heures du Mans 2014.

Tesla Model S : enfin livré en Australie

Deux ans après les États-Unis et un an après l’Europe, les Australiens peuvent enfin acheter le Tesla Model S, l’un des modèles électriques les plus populaires au monde. Le constructeur américain a profité de l’occasion pour lancer le déploiement d’un réseau de Superchargeurs (bornes de recharge ultra-rapide) destiné à couvrir une grande partie du territoire.

 tesla model s

Tesla a procédé cette semaine à la remise officielle des premières clés de la Tesla Model S aux Australiens. 9 clients ayant commandé la version Signature de la berline 100% électrique californienne ont ainsi été les stars d’une cérémonie organisée au casino et hôtel The Star, à Sydney. Tesla a précisé que plusieurs autres livraisons interviendront d’ici les prochaines semaines sans communiquer le nombre réel des commandes. Ces livraisons des premiers Model S réparent une anomalie dans le déploiement de la berline électrique aux 500 km d’autonomie qui est commercialisé aux États-Unis depuis 2012 et en Europe depuis automne 2013. Elle vient épauler la Tesla Roadster pour concurrencer les Nissan Leaf, Mitsubishi iMiev et l’Holden Volt (version locale de la Chevrolet Volt et de l’Opel Ampera). Le marché australien n’est pour l’instant qu’à un stade embryonnaire (à peine 900 immatriculations de véhicules électriques neufs entre 2010 et septembre 2014), mais il ne devrait pas être ignoré à cause du fort pouvoir d’achat de la population.

Les Superchargeurs débarquent aussi

Afin d’attirer davantage de conducteurs australiens vers l’électrique, Tesla a également lancé le même jour le déploiement d’un vaste réseau de Superchargeurs à travers le pays. 10 d’entre eux sont ainsi déjà opérationnels, les autres étant attendus à partir de 2015. Ces premiers Superchargeurs ont été installés à Sydney, mais Tesla envisage de mettre en place un corridor permettant de relier Canberra, Melbourne et Sydney d’ici quelques mois. Les conducteurs du Model S devraient ainsi trouver une borne au moins tous les 200 km. D’ici 2016, la firme californienne ambitionne de connecter les principales villes de la côte est australienne jusqu’à Brisbane. Le Model S vient

 

 

 

BMW i8 : une centaine de rappels aux États-Unis

La branche nord-américaine de BMW a décidé de rappeler 223 BMW i3, son premier modèle hybride rechargeable, pour vérifier et régler des anomalies au niveau de la fixation du réservoir d’essence. Les modèles commercialisés en Europe ne sont pour l’instant pas touchés.

 

bmw i8

 

La NHTSA (National Highway Traffic Security Administration), l’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière a annoncé le rappel par BMW Amérique du nord de 223 exemplaires de la BMW i8 pour des problèmes détectés au niveau des réservoirs de carburant. Le problème en question vient du processus de soudure du réservoir sur le châssis du véhicule qui a été mal réalisée durant la fabrication de la sportive hybride rechargeable. Ce défaut de fabrication pourrait causer des fuites et éventuellement un incendie en cas de contact avec une source d’ignition.

Les modèles concernés par ce rappel sont les véhicules produits entre le 16 mai 2014 et le 26 septembre 2014. Pour l’heure, seuls les véhicules commercialisés aux États-Unis sont touchés. BMW procédera gratuitement à l’inspection et au remplacement du réservoir si nécessaire. Reste à savoir si cet incident aura un impact sur la demande pour ce supercar qui coûte l’équivalent de plus de 100 000 euros outre-Atlantique.

 

 

 

Voiture électrique : une compagnie britannique expérimente le système d’achat par sacrifice salarial

Zenith Leasedrive a lancé un système d’acquisition de véhicules électriques et hybrides à travers un système de sacrifice salarial au Royaume-Uni. Une enquête organisée par cette compagnie montre que les salariés conducteurs sont intéressés par le système qui devrait connaître un développement croissant durant les prochaines années.

 

BMW i3

 

La firme britannique spécialisée dans le leasing automobile, Zenith Leasedrive, a mené un sondage auprès des conducteurs pour évaluer leur intérêt pour l’obtention d’un véhicule écologique à travers un accord de sacrifice salarial (salary sacrifice).  Sur un panel de 600 conducteurs britanniques, les résultats ont montré que 61 % sont intéressés par le système. 12 % d’entres eux voudraient un modèle 100 % électrique, 33 % une voiture hybride rechargeable et 55 % un hybride simple. Le système de sacrifice salarial permet à l’employeur, après accord du salarié, de retenir une partie de la rémunération de ce dernier en contrepartie d’avantages en nature. Dans le cas du système de Zenith Leasedrive, cet avantage réside dans l’acquisition du véhicule écologique après un nombre de mois variant en fonction de l’accord de sacrifice salarial.

Multiples avantages pour les salariés

Parmi les modèles les plus populaires auprès des clients futurs de Zenith Leasedrive figurent la BMW i3 et la Nissan Leaf dans le segment des voitures électriques. La Toyota Prius Plug-in arrive en tête des commandes pour les hybrides rechargeables tout comme la Lexus CT 200h chez les hybrides non rechargeables. Outre l’acquisition facilitée d’un véhicule écologique, Zenith Leasedrive a également souligné que les salariés profiteront d’importantes économies de carburant et de diverses exonérations fiscales, ce qui devrait les attirer encore plus vers l’offre de sacrifice salariale. « Avec l’intérêt élevé pour les voitures à énergie alternative, nous nous attendons à voir beaucoup plus de conducteurs abandonner les voitures diesels et à essence durant les 12 prochains mois », a notamment déclaré Andrew Kirby, directeur commercial de la compagnie, et lui-même bénéficiaire du système.

 

 

Voiture électrique : Mahindra confirme son intérêt pour le marché européen

Malgré un retard sur les prévisions initiales, Mahindra & Mahindra compte bien commercialiser ses modèles électriques en Europe. Le premier d’entre eux, l’e2o, est attendu en 2015. Le constructeur espère vendre au moins 100 unités par mois.

 

Mahindra-e20

 

Le constructeur indien Mahindra & Mahindra a confirmé la semaine dernière son intention d’exporter des véhicules 100% électriques en Europe. « Nous sommes en train de cibler les marchés ouest-européens de la Norvège, du Royaume-Uni et de la France pour la vente de véhicules électriques », a ainsi déclaré Pawan Goenka, directeur exécutif de la compagnie, au journal indien The Economic Times of India. L’exportation débutera l’année prochaine toujours d’après le directeur exécutif. Ce projet de Mahindra date déjà de 2013, époque à laquelle le constructeur a lancé la Mahindra e2o en Inde. Ce véhicule électrique devait alors arriver sur le sol européen avant la fin de cette année 2014, mais Mahindra a donc décidé de repousser l’échéance.

 

Un objectif de 100 exemplaires par mois

 

L’échec relatif de l’e2o en Inde explique en partie le retard de sa commercialisation européenne. La petite citadine qui coûte l’équivalent de 7 750 euros ne s’est écoulée qu’à 250 unités sur le tout le territoire indien. « Les performances de vente des véhicules électriques de la compagnie sont très faibles. Nous vendons environ 250 unités alors que nous nous attendons à écouler environ 100 unités par mois » , a expliqué Pawan Goenka. Malgré son apparente hésitation, Mahindra compte ainsi sur les clients européens pour tirer les ventes de ses modèles électriques vers le haut. Le directeur exécutif a indiqué qu’il espère un volume de vente de 100 exemplaires par mois en Europe  et pareillement en Inde. Vu le prix de la Mahindra e2o, les aides à l’achat offerts par les gouvernements des pays visés et l’engouement croissant des consommateurs du vieux continent pour les solutions de mobilité électrique, la firme indienne devrait être en mesure d’atteindre ses objectifs à condition de tenir ses promesses en termes de qualité.

 

 

 

 

Voiture électrique : un représentant pour le Dakar 2015

L’édition 2015 du rallye raid Dakar sera historique puisqu’elle verra la participation d’un véhicule 100% électrique préparé par la firme espagnole ACCIONA. Ce dernier a une autonomie supérieure à 320 km et offre une puissance de 300 chevaux.

 

acciona 100% EcoPowered

Les véhicules électriques peuvent satisfaire tous les besoins des conducteurs aussi bien en termes de performance que d’autonomie. C’est en tout cas ce que souhaite démontrer la firme d’ingénierie civile espagnole ACCIONA qui va engager un véhicule électrique qu’elle a conçu et fabriqué elle-même pour l’édition 2015 du célèbre Rallye Dakar. Le véhicule en question offrira une puissance de 300 chevaux fournis par un moteur 100 % électrique alimenté par 4 batteries lithium-ion de 140 kWh. Grâce à un tel pack de batterie, il devrait pouvoir couvrir sans problème chacune des étapes du Dakar qui s’étalent en moyenne sur environ 320 km.

 

9 000 km, 0 litre de carburant

 

Baptisé ACCIONA 100 %   EcoPowered,  le véhicule électrique aura fort à faire puisque le Dakar est réputé pour être l’une des courses automobiles les plus exigeantes d’un point de vue mécanique. Température extrême, sable, dunes et rochers font partie intégrante de la course et constituent autant de pièges à éviter pour espérer venir à bout du parcours total de 9 000 km. Quoi qu’il en soit, et s’il semble invraisemblable que le modèle 100 % électrique d’ACCIONA puisse titiller les habitués de la compétition, ce dernier entrera déjà dans l’histoire en tant que premier véhicule à compléter le Dakar avec 0 litre de carburant s’il parvenait simplement à terminer la course. Pendant ce temps, les concurrents consommeront plus de 2 000 litres.

 

 

Immatriculation novembre 2014 : retour à la normale pour les véhicules électriques

Les ventes de véhicules électriques neufs en France continuent de baisse en cette fin d’année après un mois de septembre historique. Les modèles Renault réalisent malgré tout des performances correctes en attendant les effets des différentes mesures que le gouvernement va lancer à partir de l’année prochaine.

 

Renault Zoe noire

 

Avec 1 269 immatriculations de véhicules électriques neufs enregistrées durant le mois de novembre 2014, le marché français semble s’essouffler après des mois de septembre (1 924 immatriculations) et octobre (1 501 immatriculations) encourageants. Ce résultat s’inscrit toutefois dans la moyenne de l’année et reste largement supérieur à celui du mois de novembre 2013 (+ 10,7 % de hausse). Les véhicules particuliers comptent pour 911 immatriculations (1 076 en octobre 2014) tandis que les utilitaires légers en ont enregistré 356 (425 en octobre 2014).

Renault surnage

Du côté des modèles, la Renault Zoe continue de dominer le marché et semble intouchable avec 655 immatriculations, loin devant la Nissan Leaf et ses 94 immatriculations. La Kia Soul EV qui a fait son entrée en France en octobre enregistre un modeste résultat de 15 immatriculations. La Volkswagen e-Golf fait également son apparition dans le classement avec seulement 2 immatriculations pour novembre 2014. La Renault Kangoo Z.E reste également le leader du segment des utilitaires légers électriques avec 166 nouveaux exemplaires en circulation. Elle devance la Goupil G3 qui s’est tout de même écoulée à 73 unités.

Optimisme pour 2015

Malgré cette tendance à la baisse, l’optimisme est de mise en cette fin d’année 2014 et surtout pour l’année 2015. En effet, de nombreuses mesures gouvernementales entreront en vigueur à partir de cette année afin d’accélérer l’adoption de la mobilité électrique par les conducteurs français. Un nouveau superbonus écologique à 10 000 euros, un important déploiement d’infrastructures publiques de recharge et une pénalisation des modèles les plus polluants sont notamment au programme.

 

 

 

 

Réseau essentiel de bornes de recharge : Bolloré présente son projet à 150 millions d’euros

Bolloré confirme sa volonté de devenir le ou l’un des opérateurs privés qui assurera le déploiement des bornes de recharge pour véhicules électrifiés conformément au plan adopté par le gouvernement au début de cette année. Le groupe est prêt à investir 150 millions d’euros dans ce projet. La décision du gouvernement est attendue pour le mois de janvier 2015.

 

L?implantation des bornes de recharge pour les véhicules électriques dans les parkings publics s?organise. Un cahier des charges détaille désormais les conditions d?implantation pour les bornes isolées, comme pour les postes de charg

 

Le groupe Bolloré est le premier opérateur privé à avoir déposé officiellement sa candidature pour le déploiement des bornes de recharge pour véhicules électriques qui vont constituer le réseau essentiel français comme prévu par la loi du 4 août 2014 facilitant le déploiement d’un réseau d’infrastructures de recharge de véhicules électriques sur l’espace public. Le projet de Bolloré couvre l’ensemble des 16 000 bornes prévues par cette loi et sera financé à hauteur de 150 millions d’euros sur 4 ans. Les dispositifs fourniront une puissance de sortie de 7 kW, de quoi faire le plein d’énergie en moins de 4 heures pour un modèle 100% électrique.

 

Le choix du gouvernement connu début 2015

 

L’annonce de l’intention de Bolloré de s’engager dans la mise en œuvre de ce plan gouvernemental pour le déploiement des bornes de recharge date de février 2014. Vincent Bolloré, PDG du groupe, avait alors déclaré être prêt à injecter 100 millions d’euros. Finalement, ce dernier a consenti à investir 50 millions d’euros supplémentaires pour s’assurer l’obtention du marché. La décision du gouvernement sera connue d’ici à la fin du mois de janvier 2015 après évaluation de tous les dossiers par le ministère de l’économie et celui de l’écologie.

 

Concurrence attendue

 

Pour l’heure, aucun concurrent ne s’est officiellement positionné face à Bolloré, mais EDF pourrait être intéressée par le projet. Vincent Bolloré s’est quant à lui dit être ouvert à une éventuelle coopération avec d’autres opérateurs. Parmi les critères qui seront pris en compte par le comité d’évaluation figurent l’équilibre territorial et la dimension interrégionale du déploiement. Quoi qu’il en soit et peu importe le ou les opérateurs choisis, le déploiement des bornes recharges devra ainsi se faire en harmonie avec les besoins des collectivités locales et avec les infrastructures publiques existantes.

 

 

Autopartage électrique : l’Utilib lancé à Paris

Après l’Autolib, la ville de Paris s’est dotée de son premier réseau d’autopartage d’utilitaires électriques. Destiné aux professionnels de la livraison, le service repose sur des Bolloré Blueutility, des Bluecars modifiées. D’autres projets pour la promotion de la mobilité électrique dans la capitale sont à l’étude au niveau de la mairie.

 

utilib

 

Fort du succès d’Autolib’,  premier réseau d’autopartage électrique de France avec 70 000 abonnés, la ville de Paris a inauguré officiellement l’Utilib le lundi 8 décembre dernier. Comme son nom l’indique, ce nouveau service est destiné aux professionnels désireux de louer un utilitaire électrique pour des trajets et livraisons urbains. Le véhicule proposé aux clients n’est autre qu’une version aménagée de la Bolloré Bluecar qui a ainsi été dépouillée de sa banquette arrière et équipée d’une grille de séparation de la partie avant et du coffre. Baptisé Blueutility, ce dernier offre un volume de chargement de 900 litres et 230 kg de charge utile. La cérémonie de lancement de l’Utilib a été présidée par le maire de Paris Anne Hidalgo.

Fort engagement de la mairie pour la mobilité électrique

Le premier magistrat de la capitale a profité de l’occasion pour fournir quelques indications quant aux projets qu’elle compte mettre en œuvre en matière de mobilité électrique. Hidalgo a ainsi déclaré son appui à l’initiative gouvernementale qui vise à écarter les modèles diesels des habitudes de consommation des Français ainsi que son intention de soutenir les industriels dans leur migration vers les véhicules électrifiés (hybrides ou 100 % électriques), dont le projet Utilib constitue une première étape. Le maire évoque notamment d’importantes commandes publiques auprès des constructeurs nationaux et éventuellement des aides financières à l’achat. En attendant, 30 Blueutility sont déjà disponibles en location pour un tarif de 6 euros HT de l’heure plus un abonnement mensuel de 6 euros HT. Une centaine d’exemplaires supplémentaires rejoindront cette flotte d’ici 2015.

 

Pile à combustible : Toyota prévoit d’augmenter sa capacité de production pour la Mirai

Malgré les prévisions pessimistes, Toyota anticipe une forte demande qui devrait dépasser sa capacité de production actuelle pour son premier modèle à pile à combustible Mirai. La firme nippone devrait ainsi injecter près de 134 millions d’euros pour étendre ses installations et tripler son volume de production d’ici à la fin de l’année 2015.

 

toyota mirai

 

Toyota va investir 20 milliards de yens (environ 134 millions d’euros) pour tripler la capacité de production des installations qui accueillent la Toyota Mirai. Cette information a été divulguée par le quotidien économique Nikkei. Ce dernier avance que le constructeur aurait pris cette décision pour répondre à une importante demande de la part du secteur public et des professionnels. Toyota s’attendrait notamment à ce que les commandes dépassent sa capacité de production annuelle actuelle de 700 unités. 400 exemplaires devraient être écoulés au Japon d’ici à la fin 2015 alors que la berline à pile à combustible arrivera également sur les marchés américains et européens durant la seconde moitié de cette même année.

Liste d’attente évitée

La semaine dernière,  Masamoto Maekawa, vice-président exécutif de la compagnie pour les ventes domestiques, a déclaré que Toyota comptait 200 commandes pour la Mirai et que vu la capacité de production actuelle des installations de Aichi, au Japon, une liste d’attente était à prévoir. Il semble alors que le constructeur nippon ait décidé de remédier à cette situation pour ne pas frustrer une demande encore hésitante à cause du faible déploiement des infrastructures de recharge en hydrogène. À la fin des travaux avant la fin de l’année 2015, l’unité de production des réservoirs d’hydrogène et des piles d’Aichi devrait compter 2 lignes supplémentaires. L’usine d’assemblage sera également rénovée.