Profitant du succès de son bus 100 % électrique, BYD Electric Bus, le constructeur chinois BYD Auto vient d’introduire une camionnette électrique baptisée T5 sur le marché chinois. Essentiellement destinée aux livraisons de marchandises en ville, la camionnette propose une autonomie de 400 km et une vitesse maximale plafonnée à 50 km/h. À l’instar du BYD Electric Bus, la T5 sera alimentée par une batterie lithium-fer-phosphate dont les performances ont déjà été prouvées par le bus électrique.

La T5 a été annoncée en novembre 2012 par Wang Chuanfu, président de la compagnie, dans le cadre de son plan d’électrification du transport public. Elle vient enrichir la gamme de véhicules électrifiés de BYD qui compte actuellement le monospace e6, la BYD Electric Bus ainsi que les hybrides Qin et F3DM. Une version plus compacte, T3, et une autre plus grande, T7, sont également au programme du constructeur. Aucune commercialisation en dehors de la Chine n’a pour l’instant été annoncée.

La Commission Européenne envisage de faire adopter une nouvelle législation destinée à renforcer le réalisme des taux d’émission de CO2 et les consommations affichées par les constructeurs. Les tests en laboratoires devraient être abandonnés au profit des tests en condition réelle sur route.

Bientôt, la consommation de carburant et le taux d’émission de gaz nocif annoncés pour un modèle donné refléteront la réalité. En effet, un projet de législation européenne visant à contraindre les constructeurs à effectuer les tests sur route et non plus en laboratoire est actuellement préparé au niveau de la Commission. Cette mesure atténuera les lacunes de la réglementation actuelle qui permet aux constructeurs d’exagérer les valeurs communiquées aux consommateurs grâce à diverses astuces. D’après un officiel de l’Union européenne cité par Reuters, une proposition de loi devrait être déposée d’ici à la fin de cette année.

Trucages

Parmi les procédés auxquels les constructeurs ont recours pour « truquer » les résultats des tests figurent la protection des portières et fenêtres pour les rendre anormalement étanches et l’utilisation d’une chaussée anormalement lisse. À cause de ces manipulations, le tiers des réductions d’émission de CO2 revendiquées par les constructeurs serait exagéré. Si cette législation venait à être adoptée, les véhicules hybrides rechargeables, 100 % électriques et à pile à combustible deviendront plus que jamais incontournables d’autant plus que les émissions de CO2 seront limitées à une moyenne de 95g/km au sein de l’Union à partir de 2020.

Appréhension de l’industrie automobile

L’industrie automobile affiche une certaine appréhension et estime que la Commission doit être plus réaliste, toujours d’après Reuters. Les constructeurs estiment que la nouvelle limitation à 95 g de CO2/km en 2020 constitue déjà un objectif suffisant pour le moment. Le lobby allemand VDA préparerait également une contre-proposition de méthode de test sur route qu’il compte soumettre à la Commission.

Ford projetterait de venir défier le géant Toyota sur le marché des véhicules hybrides à travers un nouveau modèle dédié attendu en 2019. Pas moins de 120 000 exemplaires devraient sortir chaque année des usines du constructeur d’après ses prévisions.

Le constructeur américain Ford planifie de lancer un nouveau modèle hybride essence électrique d’ici 2019 pour mettre fin à l’hégémonie de la Toyota Prius. Cette révélation a été faite par deux sources proches du dossier citées par Reuters. Ce futur véhicule dont la dénomination reste inconnue prendra la forme d’une compacte et sera le premier modèle hybride « dédié » du constructeur. Il sera ainsi uniquement commercialisé avec cette motorisation. À l’instar de la Prius, Ford devrait proposer plusieurs configurations de carrosseries et différentes déclinaisons du groupe motopropulseur hybride essence toujours d’après les sources suscitées. À côté de la version hybride classique, une version hybride rechargeable sera notamment proposée à un tarif plus élevé.

Ambitieux

Attendu sur le marché en 2019, ce nouveau Ford hybride aura fort à fort pour véritablement concurrencer la Toyota Prius. Cette dernière compte déjà 21 années d’existence et accueillera sa quatrième génération l’année prochaine. La Prius est incontestablement le leader mondial du marché des voitures hybrides avec plus de 400 000 exemplaires écoulés depuis ses débuts. La marque américaine demeure cependant optimiste et prévoirait un volume de production annuelle de 120 000 unités auprès de l’usine de Wayne du Michigan, aux États-Unis selon les deux sources. Ford devrait exploiter certaines technologies déjà utilisées sur ses modèles hybrides actuels, dont les moteurs électriques, les batteries et les unités de contrôle, mais le modèle de 2019 devrait être plus économique et offrir une meilleure autonomie en mode 100 % électrique.  

La Saab 9-3 EV (100% électrique) est de sur la bonne voie pour une éventuelle production avec la présentation d’un prototype par NEVS. Basé sur la 9-3 Aero, la berline électrique propose une autonomie de 200 km et un moteur de 134 ch.

Trois mois après l’annonce d’un nouvel arrêt de production de la 9-3 EV, NEVS, le nouveau propriétaire de la marque suédoise, a procédé à la présentation d’un prototype cette semaine à Trollhättan, en Suède. Ce prototype est alimenté par une batterie lithium-ion fabriquée par la firme chinoise Beijing National Technology Battery. Cette dernière a été installée sous le plancher de manière à ce que l’habitacle et le coffre de la 9-3 soient préservés. « Nous sommes ravis de présenter le résultat de l’ingénierie NEVS à travers un véritable produit, la Saab EV. La performance et la sécurité reconnues aux voitures Saab ont été maintenues et nous prédisons un très bon produit pour le marché », a déclaré pour l’occasion Stig Nodin, vice-président de NEVS en charge de l’ingénierie et du développement des produits.

Qualité et sécurité

Le prototype en question est une version modifiée de la berline 9-3 Aero 2014. Stig Nodin affirme que la 9-3 électrique conservera toutes les qualités de cette dernière à savoir un plaisir de conduite optimisé, la sécurité et la qualité. Elle se distinguera cependant par son groupe motopropulseur 100% électrique qui offrira une autonomie estimée à 200 km. La puissance totale fournie au véhicule s’élève à 100kW (134 ch.), de quoi lui permettre d’atteindre une vitesse maximum de 120 km/h et de passer de 0 à 100 km/h en 10 secondes. NEVS compte tirer profit de ce prototype pour améliorer les performances de son groupe motopropulseur et de sa technologie.

LG Chem et Audi ont conclu un accord à hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars pour la fourniture de batteries électriques destinées à alimenter les futurs modèles hybrides du constructeur. La firme coréenne est désormais le partenaire privilégie de plusieurs grands noms de l’industrie automobile.

Le fabricant sud-coréen de batteries électriques LG Chem continue de renforcer sa position de leader sur le marché des véhicules électriques en concluant un nouvel accord avec Audi. À travers cet accord, LG Chem fournira les packs des futurs modèles hybrides rechargeables et microhybrides de la marque aux anneaux. La firme coréenne n’a pas fourni tous les détails de la transaction, mais a tout de même indiqué que le montant se chiffre à quelques centaines de millions de dollars. La date à laquelle les livraisons commenceront n’a pas non plus été communiquée, LG s’étant contenté de déclarer que celles-ci coïncideront avec le lancement des prochains modèles hybrides d’Audi. Étant donné que l’A3 e-tron est déjà sur le marché, les packs lithium-ion LG Chem devraient ainsi être présents sur la future Q7 Hybride, le premier modèle d’une longue série d’hybrides rechargeables promise par le constructeur.  

Plus de 20 partenaires

Grâce à ce nouvel accord, LG Chem compte désormais une vingtaine de partenaires au sein de l’industrie automobile, dont le géant américain General Motors, Ford, Hyundai et Kia,  ainsi que le constructeur français Renault. La firme sud-coréenne ne compte d’ailleurs pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’elle ambitionne de convaincre le groupe Volkswagen, maison mère d’Audi, d’adopter sa technologie de batterie lithium-ion. « Étant donné qu’Audi partage plusieurs plateformes automobiles avec Volkswagen, nous espérons d’autres accords de ce genre avec le groupe automobile allemand », peut-on lire dans le communiqué publié pour annoncer le contrat avec Audi. LG Chem travaille actuellement sur une technologie lithium-ion qui devrait être capable de propose plus de 300 km d’autonomie aux véhicules électriques. 

La retransmission en direct du Championnat de Formule E sera assurée par Canal + pour la France. L’accord y afférent a été conclu le 14 août dernier.

Canal + France a obtenu les droits de retransmission des événements liés au nouveau Championnat du monde de Formule E, la nouvelle compétition consacrée à des véhicules 100% électriques de la Fédération Internationale Automobile (FIA), pour les trois premières saisons. L’accord en question assure à la chaîne de télévision payante l’exclusivité des retransmissions en direct des courses sur toute la France et en Andorre ainsi qu’à Monaco. D’autres programmes annexes, dont les résumés des temps forts, l’avant et l’après-course et diverses interviews sont également prévues. À travers cet accord, le Championnat qui est destiné à promouvoir la mobilité électrique à travers le monde sera suivi par plus de 6 millions de foyers francophones en Europe et en Afrique.

Enthousiasme

Ali Russell, Directeur Média du comité d’organisation du Championnat de Formule E, n’a d’ailleurs pas caché sa satisfaction à propos de la conclusion de ce contrat avec Canal +. « Je suis enchanté d’annoncer ce nouvel accord de retransmission », a-t-il notamment indiqué en expliquant que les promoteurs souhaitent s’assurer une audience mondiale pour ce nouveau sport mécanique. Son enthousiasme est partagé par Cyril Linette, directeur sportif du groupe Canal +, qui se réjouit de l’opportunité que représente cette discipline pour la création d’une « nouvelle et excitante » émission pour les abonnés. La première manche du championnat se tiendra à Pékin le 13 septembre prochain. Au total, 10 épreuves sont au programme avec 10 écuries engagées avec 2 pilotes chacune.

Tesla Motors a décidé d’étendre sur 8 ans et sans limite de kilométrage les garanties couvrant le moteur électrique de tous les Model S commercialisés depuis 2012. Cette opération de séduction vise à fidéliser la clientèle sur le long terme.

Tesla Motors a annoncé l’extension de la garantie sur le moteur électrique du Model S 85 kWh à 8 ans et pour un kilométrage illimité. L’information a été révélée par Elon Musk, PDG de la compagnie, lui-même à travers un message posté sur le blog Tesla. Ainsi, l’ensemble du groupe motopropulseur électrique du Model S (moteur et pack de batterie) est désormais couvert par une même garantie qui continue à s’appliquer même en cas de changement de propriétaire. Le message d’Elon Musk précise que l’extension a un effet rétroactif. Ce dernier regrette même de ne pas avoir eu l’idée depuis le lancement de son modèle électrique phare. « Si nous croyons réellement que les moteurs électriques sont fondamentalement plus fiables que les moteurs à combustion …, alors notre garantie devrait refléter cela », a-t-il notamment indiqué.

Opération séduction

Pour Elon Musk, une telle initiative sera bénéfique pour Tesla Motors sur le long terme malgré les effets négatifs qu’elle aura, dans l’immédiat, sur les résultats financiers. Elle contribuera à rassurer les consommateurs qui doutent encore de la qualité des produits Tesla, notamment après de récents accidents ayant entraîné l’incendie de quelques Model S aux États-Unis. Le constructeur a été totalement mis hors de cause par les autorités compétentes américaines, mais il n’a pas lésiné sur les moyens pour redorer son image. Les ventes du Model S se portent très bien depuis ses débuts en juin 2012 avec plus de 30 000 exemplaires écoulés, essentiellement sur les marchés américains et norvégiens. Une voiture familiale, le Model X, et un modèle « low-cost » baptisé Model III sont également attendus d’ici les prochaines années.

La BMW i8 Concours d’Elegance Edition, un exemplaire unique destiné à marquer le lancement américain du supercar hybride rechargeable,  a été vendue à un prix de 825 000 dollars (environ 602 250 euros) lors du Pebble Beach Concours d’Elegance 2014 aux États-Unis. L’heureux élu a souhaité garder l’anonymat. Les enchères ont été menées par la star américaine Jay Leno et Ludwig Willisch, PDG de BMW Amérique du Nord.

Outre cette édition unique Concours d’Elegance, quelques exemplaires de l’I8 « classique », les premiers sur le marché américain, ont également été achetés par des clients fortunés dont Roger Penske, un magnat de l’automobile aux États unis et Tony Fadell, PDG de Nest Labs, une firme californienne spécialisée dans la domotique. Pour rappel, la BMW I8 est commercialisée à un prix de 145 850 euros en Europe, hors avantages financiers.

Fort du succès européen de l’Outlander PHEV, Mitsubishi planifie de lancer un second SUV hybride rechargeable sur le vieux continent d’ici 2016. Le modèle en question pourrait s’agir d’une RVR électrifiée.

Le constructeur nippon Mitsubishi lancera son deuxième SUV hybride rechargeable, après l’Outlander Plugin Hybrid (Outlander PHEV), d’ici 2 ans d’après une récente déclaration de Tetsuro Aikawa, président de la compagnie. Ce dernier a laissé entendre que le véhicule en question pourrait être une version électrifiée de la RVR, un crossover commercialisé par la marque depuis 1991 et revisité en 2010. La présentation officielle de cet hybride rechargeable interviendra dès avril 2016 toujours selon le président Aikawa. Aucun détail concernant les caractéristiques du groupe motopropulseur n’a filtré à ce stade.

 Sur les traces de l’Outlander PHEV

Mitsubishi compte sur une augmentation de la demande européenne pour faciliter le succès de ce second modèle hybride rechargeable. L’Union Européenne s’est en effet fixée une nouvelle limitation des émissions de CO2 à 95g/km d’ici 2020, ce qui devrait pousser les États membres à inciter davantage leurs consommateurs à adopter les technologiques à faible ou zéro émission. Le premier modèle hybride rechargeable de Mitsubishi, l’Outlander PHEV, connait d’ailleurs une réussite exemplaire en Europe avec plus de 9 000 exemplaires écoulés entre janvier et juillet 2014. Avec 20 % de part de marché, le SUV est le leader européen en termes de vente devant la Nissan Leaf et ses 7 109 exemplaires pour la même période. 

D’ici 2015, le groupe chinois BYD compte produire une nouvelle batterie électrique à haute densité énergétique utilisant du manganèse et  censée proposée plus d’autonomie aux véhicules électriques tout en réduisant les coûts. La barre des 500 km est à la portée du constructeur au vu des performances actuelles de ses batteries.

BYD Auto a annoncé qu’il va produire une nouvelle technologie de batterie pour véhicule électrique basée sur l’ajout du manganèse au lithium fer phosphate d’ici 2015. Cette batterie à haute densité énergétique est destinée à augmenter l’autonomie des futurs modèles électriques de la marque tout en en réduisant les coûts d’après les explications fournies par Wu King Sheng, secrétaire du conseil d’administration de la compagnie, au journal chinois « Securities Times ». En 2O12, la firme américaine Dow Energy Materials a déjà expérimenté avec succès cette technologie et est parvenue à améliorer la densité énergétique de sa batterie de 15 % par rapport à une batterie lithium-fer-phosphate classique.

Bientôt plus de 500 km d’autonomie

Cette nouvelle technologie est prometteuse au vu des performances actuelles de la batterie lithium-fer-phosphate du groupe BYD, présente notamment sur le BYD Electric Bus. Ce dernier vient d’enregistrer un record pour sa catégorie en parcourant 1 200 km alternés par 2 recharges et sur une période de 24 heures à Antelope Valley,  aux États-Unis. Le bus électrique est parvenu à couvrir 412 km avec une seule charge sur l’un des trois relais qu’il a effectué alors que le constructeur ne revendique que 250 km d’autonomie.  Si les prévisions de BYD concernant l’impact de l’association du manganèse sont correctes, la barre des 500 km d’autonomie réelle devrait être franchie sans problème. Jusqu’ici, seul Tesla Motors et son Model S ont atteint un tel niveau d’efficacité pour un véhicule de production.

BMW va mettre aux enchères une édition unique de la BMW i8, la BMW i8 Concours d’Elégance, dans le cadre de la célébration du lancement américain du coupé hybride rechargeable. Elle se distingue par son design extérieur et intérieur  et par une finition encore plus luxueuse et exclusive.

Pour marquer le lancement imminent de la BMW i8 sur le marché américain, le constructeur allemand BMW a décidé de sortir une édition spéciale du supercar hybride baptisé « Concours d’Elégance ». Disponible en exemplaire unique, le véhicule sera vendu aux enchères le 16 août prochain dans le cadre du Pebble Beach Concours d’Elégance.  Cette i8 unique se distingue par sa peinture extérieure grise métallisée glacée et par son intérieur revisité avec notamment une sellerie en cuir Dalbergia. L’i8 Concours d’Elégance Edition sera également équipé des optiques lasers pour lesquelles BMW fait figure de pionnier. Elle sera floquée des signatures des dirigeants de la compagnie qui ont contribué à son développement et livrée avec un ensemble de bagages Louis Vuitton conçu exclusivement pour le modèle.

Côté motorisation par contre, l’i8 Concours d’Elégance Edition accueille le même groupe motopropulseur hybride rechargeable de la version de série. Celui-ci développe 362 chevaux pour une consommation revendiquée de 2,1 litres/100 km. La BMW i8 est commercialisée à un prix de 145 850 euros, mais les enchères pour cette édition unique atteindront certainement au moins le triple de cette somme d’après les estimations. Avis aux amateurs.

Tesla compte désormais plus de 50 stations de recharge rapide en Europe. Ce vaste réseau devrait lui permettre de booster les ventes du Model S qui peine à s’imposer sur le vieux continent sauf auprès de la Norvège.

Tesla Motors a procédé à l’installation de son 50^ème superchargeur européen à Narbonne, Languedoc-Roussillon, la semaine dernière. Grâce à ce réseau, les utilisateurs du Model S peuvent relier Stockholm, en Suède, à la Côte d’Azur, en France, gratuitement et en n’émettant aucun CO2. Les plus grands marchés européens, notamment les pays scandinaves, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni sont désormais couverts. Parmi les axes dotés de cette station de recharge rapide et gratuite pour véhicules électriques figurent l’axe Oslo-Stockholm-Copenhague, l’axe Hambourg-Genève et Berlin-Francfort ainsi que la Route du Soleil entre Paris et la Riviera.  Les prochaines installations seront destinées à connecter  Amsterdam-Londres. Cette semaine, deux nouveaux sites font d’ailleurs leur apparition à Londres et à Birmingham.

Réseau mondial

Ce réseau de stations de recharge rapide de plus en plus dense permettra certainement à Tesla d’améliorer ses résultats de vente en Europe. À l’exception des marchés scandinaves, les pays du vieux continent se sont jusqu’ici montrés réticents à l’égard du Model S. En France, ce dernier ne s’est même pas écoulé à plus de 200 exemplaires depuis le début de l’année. Tesla compte près de 170 superchargeurs dans le monde, ce qui en fait le plus grand réseau international de recharge rapide pour véhicules électriques. Pour rappel, ces dispositifs permettent au conducteur de faire le plein en 75 minutes et le demi-plein en à peine 20 minutes. La compagnie affirme que ses installations ont permis de réduire les émissions de CO2 en Europe de 1 100 tonnes.

Les consommateurs américains vont pouvoir essayer gratuitement et loin des pressions des vendeurs des concessionnaires plusieurs modèles de voitures électriques de marque différente dans le cadre de l’évènement « Experience Electric » de la ville de Fremont. Une telle initiative pourrait inspirer les pays européens pour accélérer l’adoption des véhicules zéro émission.

Plusieurs associations californiennes adeptes de la mobilité électrique se sont regroupées pour organiser la campagne « Experience Electric-The Better Ride » (expérience électrique – la meilleure conduite) pour promouvoir les véhicules électriques et hybrides rechargeables. Cet évènement, qui se tiendra le 9 août prochain à Fremont-Californie, va permettre aux visiteurs d’essayer gratuitement plusieurs modèles électriques de différents constructeurs. Seront notamment disponibles la nouvelle Volkswagen e-Golf, la Nissan Leaf, la Fiat 500e, plusieurs Ford électriques et des camionnettes modifiées par le constructeur américain Via Motors. Les essais reposeront sur le principe du « premier venu, premier servi » et les organisateurs offriront même un déjeuner gratuit et des petits souvenirs.

Exemple à suivre

Ce projet « Experience Electric » devrait attirer la foule et pourrait servir d’exemple pour les autres pays souhaitant promouvoir les véhicules zéro émission. Son principal avantage est de permettre au conducteur de comparer des modèles de marque différente, ce qui n’est pas toujours faisable auprès d’un concessionnaire de voitures électriques. « Un essai auprès du showroom d’un concessionnaire peut être intimidant, mais il n’y a pas de pression et de marketing lors de nos évènements », ajoute également Jordan Di Giorgio, le responsable du projet Experience Electric. Les concessionnaires, voire les autorités nationales, pourraient s’en inspirer et organiser une campagne à plus grande échelle avec plus de modèles disponibles à l’essai.

Tesla Motors va récupérer définitivement sa dénomination et ses noms de domaines en Chine à la suite du règlement à l’amiable du litige qui l’opposait à un homme d’affaires chinois qui les a déposés en 2006. Le constructeur peut désormais s’atteler à la conquête du marché chinois qu’il considère comme d’importance égale au marché américain en termes de potentiel.

Tesla Motors a annoncé la résolution définitive du litige qui l’a opposé à l’homme d’affaires chinois Zhan Baosheng concernant les droits d’utilisation de la dénomination « Tesla » en Chine. Baosheng a consenti à un règlement complet et amiable d’après le constructeur. « Mr Zhan a accepté de laisser les autorités chinoises terminer le processus d’annulation de la marque déposée qu’il a engagé, sans aucun coût pour Tesla » relate notamment la compagnie californienne à travers un email du 6 août dernier. Cet homme d’affaires avait déposé l’appellation Tesla et ses dérivés en 2006, ce qui a contraint la compagnie californienne à opter pour « Tuosule » en août 2013. Suite à cet accord, Baosheng s’est également engagé à transférer les noms de domaine tesla.cn et teslamotors.cn à Tesla Motors.

Aussi important que le marché américain

La fin de ce feuilleton insolite  permettra à Tesla de mener à bien son offensive sur le marché chinois qui est devenu un des terrains de bataille privilégiés des constructeurs de voitures électriques et hybrides.   Le Tesla Model S y est notamment commercialisé depuis le mois avril et Elon Musk, PDG de Tesla, compte parvenir à un volume de ventes au moins égal à celui réalisé sur le marché américain (7 800 exemplaires depuis le début de cette année 2014). Le Model X sera également proposé en Chine lors de son lancement. Le constructeur a d’ailleurs tenu à remercier les autorités chinoises, qui ont « posé les bases » de ce règlement à l’amiable, et s’est engagé à continuer de contribuer à l’expansion de l’impact des véhicules électriques en Chine.

Les autorités nippones ne lésinent pas sur les moyens pour accélérer l’adoption de la voiture à pile à combustible à tel point que les contribuables, qui supportent en réalité la charge des subventions et autres mesures incitatives, commencent à s’inquiéter. Le gouvernement envisagerait même de distribuer gratuitement des véhicules.

Les autorités japonaises seraient prêtes à offrir gratuitement des voitures à pile à combustible à l’hydrogène pour en accélérer l’adoption par les consommateurs. C’est en tout cas ce qu’affirme le quotidien économique nippon Nikkei, relayé par Autonews Magazine, qui a révélé l’existence d’un panel gouvernemental chargé de concevoir divers programmes pour la promotion de la technologie. « Le plan gouvernemental pour accélérer l’arrivée de l’ère de l’hydrogène n’a pas rencontré l’enthousiasme du public. Pour catalyser un changement révolutionnaire socioéconomique, leur vision doit contenir des idées plus radicales », souligne notamment le quotidien. Outre une subvention de 2 millions de yens (environ 14 600 euros) récemment annoncée par le premier ministre Shinzo Abe,  des recharges gratuites en hydrogène et une exemption de péages autoroutiers figurent parmi les autres mesures envisagées dans le cadre de ces programmes.

40 % du prix supporté par le contribuable

Le succès de la voiture à pile à combustible à l’hydrogène requiert indéniablement l’appui des autorités, notamment à travers des mesures incitatives à l’achat et le déploiement des infrastructures de recharge. Cependant, une partie de l’opinion japonaise s’interroge sur l’opportunité de toutes ces dépenses qui seront finalement supportées par l’ensemble des contribuables. Certaines collectivités locales, dont la préfecture d’Aichi où est localisée l’usine Toyota, octroient même des subventions supplémentaires atteignant l’équivalent de 7 300 euros. Ainsi, au total près de 40 % du prix de la voiture à pile à combustible sera supporté par le contribuable. Cette situation profitera avant tout à Toyota qui prévoit de commercialiser son premier modèle en avril 2015. Il devrait être suivi par Honda qui développe également la technologie.

La région sud de la Californie va se doter d’une autoroute électrifiée spécialement conçue par Siemens pour les camions rechargeables. Long de 1,6 km, la ligne sera opérationnelle à partir de juillet 2015 pour une période de démonstration d’une année.

Le géant de la haute technologie Siemens a conclu un contrat avec les autorités californiennes pour l’installation de son système d’autoroute électrifiée eHighway à proximité des ports de Los Angeles et de Long Beach. Présenté en mai 2012, le dispositif en question repose sur l’électrification d’une ligne grâce à une caténaire destinée à alimenter en électricité des camions électriques et hybrides rechargeables. Siemens procèdera à l’installation d’une ligne à double sens de 1,6 km pour démontrer le bon fonctionnement du système et en même temps réduire la pollution et le coût des opérations de transport de marchandises dans le sud de la Californie. « Long Beach et Los Angeles peuvent énormément profiter du système eHighway, réduisant d’une manière significative les émissions issues des camions commerciaux qui contribuent normalement à la majorité de la pollution de l’air dans la région »,   a ainsi indiqué Matthias Schlelein, président de la division Logistique et Mobilité de Siemens-Etats-Unis.

4 camions pour un test

À travers un partenariat avec le groupe Volvo et sa filiale Mack Trucks, Siemens développe actuellement des véhicules de démonstration pour le projet. 4 camions électriques et hybrides rechargeables participeront aux essais et effectueront plusieurs trajets par jour le long de la ligne électrifiée. Ces camions seront équipés d’un collecteur spécialement conçu par Siemens pour leur permettre de se connecter et déconnecter de la caténaire sans avoir à ralentir. Les travaux d’installation et la fabrication des véhicules débuteront immédiatement. Le projet proprement dit sera opérationnel à partir de juillet 2015 et s’étalera sur une période de 12 mois.

Nissan et Mitsubishi vont former un joint venture destiné à produire une voiture électrique qui coutera au maximum l’équivalent de 11 000 euros. Les deux constructeurs profiteront de leur riche expérience pour développer un modèle compétitif. La commercialisation du véhicule en Europe reste à confirmer.

Les deux constructeurs nippons Nissan et Mitsubishi ont conclu un joint venture destiné à développer une voiture 100% électrique low-cost basée sur une micro citadine. Le modèle en question devrait être commercialisé au Japon en 2016 à un prix avoisinant 1,5 million de yens (environ 10 950), subvention écologique incluse, d’après l’édition asiatique de Nikkei. Pour atteindre un tel niveau de prix, le véhicule sera notamment fabriqué avec des composants plus légers. Aucune information n’a filtré quant à une éventuelle commercialisation en Europe, mais une voiture électrique à un prix aussi compétitif fera certainement du bien au marché. A titre de comparaison, la Mia 4 places, un des modèles les moins chers du marché français et qui va bientôt disparaitre, coûte 12 805 euros, bonus déduit et batterie incluse.

50-50

Les deux constructeurs n’en sont pas à leur première collaboration et sont liés par un partenariat stratégique remontant à 2013. Pour ce projet de voiture électrique low-cost, ils contribueront à parts égales, notamment pour la fabrication de la batterie lithium-ion qui alimentera la petite citadine. Nissan et Mitsubishi possèdent également des années d’expérience dans la commercialisation de véhicules électriques. Le second propose d’ailleurs un modèle assez proche de cette mini citadine low-cost avec l’i-MiEV qui est actuellement le véhicule électrique pour particulier le moins du marché japonais (1,78 million de yens ou 13 000 euros, subventions déduites). Nissan, quant à lui, n’est plus à présenter grâce à son modèle phare, la Leaf, qui s’est écoulé à près de 125 000 exemplaires dans le monde.

La Cayenne S E Hybrid, la version hybride rechargeable du SUV de luxe, sera présentée officiellement lors du Mondial de Paris en octobre. Grâce à un groupe motopropulseur d’origine Audi, elle ne consommera que 3,4 litres/100 km pour une puissance de 416 chevaux. La commercialisation est prévue pour 2015.

Porsche a confirmé que l’édition 2015 de la Cayenne bénéficiera d’une motorisation hybride rechargeable. Le SUV baptisé Cayenne S.E Hybrid sera équipé d’un groupe motopropulseur quasi similaire à celui de la Panamera S E Hybrid. Développé par Audi, autre filiale de la maison-mère Volkswagen, ce groupe motopropulseur sera composé d’un bloc essence V6 3 litres turbo et d’un moteur électrique de 95 chevaux. Malgré une puissance totale de 416 chevaux, la Cayenne hybride rechargeable ne consommera que 3,4 litres/100km (79 g de CO2/km) selon Porsche. Grâce à une batterie électrique d’une capacité de 10,8 kWh, elle devrait même pouvoir tenir jusqu’à 40 km en mode 100 % électrique. La vitesse de pointe est de 243 km/h et le 0 à 100 km/h est avalé en 5,9 secondes.

Feuille de route

La sortie de cette Cayenne hybride rechargeable a été pressentie depuis que le groupe Volkswagen a annoncé son intention d’électrifier au moins un modèle par gamme dans le cadre d’une feuille de route dévoilée en janvier 2013. Le constructeur s’est fixé un objectif de faire parvenir les véhicules hybrides rechargeables et électriques à un taux de 3 % des ventes globales d’ici 2018. La Cayenne S.E Hybrid sera présentée officiellement lors du Mondial de l’Automobile de Paris à partir du 4 octobre 2014. Sa commercialisation interviendra courant 2015 à un prix commençant à 84 038 euros, hors bonus écologique, pour la France. Elle deviendra le troisième modèle hybride rechargeable de la marque de luxe après la Panamera S E Hybrid et le supercar 918 Spyder.

Un haut responsable de Volvo a révélé l’intention du groupe d’asseoir un leadership durable et d’investir en conséquence dans le secteur des voitures autonomes. L’autonomie partielle semble être la stratégie priorisée par la marque qui estime que les véhicules 100 % autonomes ne seront réalistes que d’ici 10 à 15 ans.

Le constructeur suédois Volvo ambitionne de devenir le leader du marché de véhicules autonomes face à des concurrents comme Nissan, Mercedes-Benz, Tesla ou Google. C’est ce qui a été indiqué par Peter Mertens, vice-président en charge des Recherche & Développement du groupe, lors d’une interview accordée à Automotive News. « Nous voulons continuer à être en tête en investissant beaucoup d’argent », a-t-il notamment déclaré tout en précisant que le constructeur a déjà testé sur les routes de Göteborg, en Suède, « ce qui deviendra 100 voitures complètement autonomes». Mertens explique cette volonté de leadership par le souci de sécurité qui fait partie de l’héritage de la marque.

Autonomie partielle déjà fonctionnelle

Certaines fonctionnalités qui pourraient être proposées sur les futurs modèles autonomes Volvo sont d’ailleurs déjà disponibles sur les modèles actuels. Il en ainsi de la City Safety, un dispositif de freinage automatique présent sur tous les nouveaux modèles ou du Traffic Jam Assist (assistance embouteillage totalement automatisée) de la XC 90.  Volvo entend perfectionner son système en le rendant plus intelligent et capable d’apprendre et corriger les erreurs de conduite d’un conducteur humain qui entrainent les accidents.  Peter Mertens a toutefois tenu à tempérer les ardeurs en prédisant qu’aucune voiture 100 % autonome ne devrait pas circuler sur les routes publiques avant 10 ou 15 ans.

Front commun

La voiture autonome fait face à des obstacles aussi bien technologiques que juridiques d’après Mertens. Il a souligné l’importance d’une harmonisation internationale des régulations pour que la technologie soit commercialement viable. « Cela (la diversité des règlementations) tue le business. L’industrie automobile doit faire front commun… », a-t-il indiqué. Des constructeurs comme Nissan prévoyaient de commercialiser leur premier modèle 100 % autonome d’ici 2020. Ce dernier s’est finalement résolu à revoir ses ambitions à la baisse en n’annonçant que des fonctions d’autonomie partielle (assistance embouteillage et parking en 2016 et assistance changement de ligne en 2018).

La voiture à pile à combustible à l’hydrogène que Toyota commercialisera en 2015 sera aussi pratique à conduire et à utiliser au quotidien qu’une voiture conventionnelle pour ne pas dépayser les consommateurs d’après un cadre de la compagnie. L’aspect extérieur futuriste est ainsi trompeur.

Alors que le secteur automobile attend avec impatience l’accueil qui sera réservé par le public au premier modèle à pile à combustible à l’hydrogène de Toyota, un haut responsable du constructeur a tenu a mettre en avant la « normalité » de ce dernier. « Nous voulons faire en sorte que vous ayez l’impression de conduire une Corolla ou une Camry », a notamment déclaré Graig Scott, responsable des véhicules avancés de la branche américaine de Toyota, au magazine Motoring. C’est cette recherche de la normalité qui a poussé le constructeur à opter pour la forme d’une berline et un intérieur assez peu différent de celui des autres Toyota. Seul l’aspect extérieur au design futuriste distingue la voiture à pile à combustible de ses sœurs toujours d’après Graig Scott.

Comme une voiture conventionnelle

« Nous ne voulons pas que vous ressentiez une différence puisque, très franchement, ça a été un grand problème avec d’autres technologies », a-t-il ajouté faisant certainement référence à la difficulté des voitures électriques à batterie de convaincre la clientèle. La Toyota à pile à combustible se comporterait ainsi comme une voiture conventionnelle surtout en termes de maniabilité et de contrôle. Sa praticité pour une utilisation quotidienne dépend cependant de la disponibilité des infrastructures de recharge en hydrogène, infrastructures qui sont loin d’être suffisantes à ce jour. Quoi qu’il en soit, cette première voiture à pile à combustible Toyota est prévue pour une commercialisation à partir d’avril 2015 au Japon. Elle devrait être baptisée « Mirai », futur en japonais et sera tarifée à partir de 50 000 euros, hors avantages financiers.

D’après un haut responsable de Toyota, BMW va profiter du partenariat entre les deux constructeurs pour développer son premier modèle à pile à combustible à l’hydrogène, probablement sur la base de l’I3. Tout dépendrait de la capacité du constructeur allemand à intégrer le groupe motopropulseur Toyota dans sa petite citadine tout en se conformant aux exigences de sécurité.

Le constructeur allemand BMW envisagerait de produire une version à pile à combustible à l’hydrogène de l’i3 inspirée de la technologique Toyota. C’est en tout cas ce qui ressort des déclarations de Craig Scott, responsable des véhicules avancés de Toyota États-Unis, rapportées par le magazine Motoring. « Nous avons un partenariat conjoint avec BMW, alors nous savons où ils vont », a-t-il notamment indiqué en répondant à l’une des questions liées au lancement des véhicules à pile à combustible en Californie et aux États-Unis. Scott a également ajouté que le partenariat est « un programme de développement conjoint de technologie dans lequel nous (les deux compagnies) sommes supposés développer ensemble un groupe motopropulseur à pile à combustible ».  Il est persuadé que les deux géants de l’automobile ont beaucoup à apprendre l’un de l’autre.

Rôle clé des crashs tests

Questionné par les journalistes de Motoring sur la possibilité de voir BMW reprendre la technologie actuelle de pile à combustible Toyota sur une i3 FCEV (Fuel Cell Electric Vehicle), Graig Scott a tout simplement expliqué que cela dépendra de la capacité du constructeur à se conformer aux crashs tests. « Ils devront trouver un moyen de packager (le système) de manière à ce qu’ils atteignent les standards de sécurité », a-t-il déclaré. Il a aussi invoqué la nécessité de renforcer le châssis et quelques composants pour s’assurer que le véhicule résistera bien en cas d’accident à vitesse élevée. Le premier modèle Toyota, quant à lui, est attendu sur le marché à partir d’avril 2015.

Fisker Automotive, racheté en février par des investisseurs chinois, a confirmé la prochaine reprise de la production de la Karma et le développement d’un second modèle attendu en 2017. Le constructeur entend privilégier la qualité pour éviter de revivre les problèmes rencontrés dans le passé.

Le groupe chinois Wanxiang, nouveau propriétaire de Fisker Automotive depuis février 2014, affiche des objectifs ambitieux. S’adressant à la presse américaine à l’issue d’une tournée à travers les États-Unis, Pin Ni, président de la compagnie, a en effet confirmé la future reprise de la production de la Karma et annoncé le lancement d’un nouveau modèle d’ici 2017. Aucun détail n’a pour l’instant filtré concernant ce dernier, mais Lu Guanqui, fondateur du groupe, a fait allusion à une toute nouvelle dénomination. Cela laisse penser que contrairement à ce qu’avait indiqué Roger Brown en février lorsqu’il assurait l’intérim de la présidence de Fisker, le second modèle de production ne serait ni l’Antlantic, un modèle entrée de gamme révélée à New York en 2012, ni la Surf, une compacte hybride rechargeable dévoilée en concept à Francfort en 2011.

La qualité avant tout

Initialement, la Karma sortira des lignes d’assemblage de l’usine Fisker en Finlande. Pin Li projette cependant de déplacer la production aux États-Unis dans le futur, notamment auprès des installations de Wilmington dans le Delaware qui ont été acquises par la firme depuis 2009. Le lieu de production du second modèle n’a pas non plus été précisé. Le président de Wanxiang a par contre tenu à préciser que cette fois, Fisker ne se précipitera plus pour le lancement de la nouvelle Karma, préférant s’assurer de la qualité du produit avant tout. « Le plus grand enjeu est de résoudre les problèmes. Il y a environ 250 bugs (sur la Karma). Je dis souvent que Wanxiang peut se permettre de fabriques des voitures, mais Wanxiang ne peut pas se permettre de fabriquer de mauvaises voitures », a-t-il ainsi expliqué.

Valeo a développé un turbocompresseur électrique qui permettrait de réduire la consommation de carburant jusqu’à 20 %. Le dispositif intéresse de nombreux constructeurs et la première commercialisation sur un véhicule de série est attendue dès 2016.

La branche américaine de l’équipementier automobile français Valeo a annoncé qu’elle a développé un turbocompresseur électrique qui permet de réduire le temps de réponse du système tout en réduisant la consommation de carburant du véhicule. Contrairement à un turbo classique, le dispositif Valeo est alimenté par un moteur électrique et non par la récupération du gaz d’échappement. Grâce cette innovation, Valeo revendique ainsi une baisse de consommation comprise entre 7 et 20 %. Ce niveau de 20 % sera atteint si le dispositif est associé à un système de récupération d’énergie cinétique au freinage (KERS) qui fournira l’électricité utilisée par le moteur du turbocompresseur d’après les explications de Curt Estes, directeur des opérations régionales relatives au groupe motopropulseur de la compagnie. La réduction du temps de réponse est quant à elle rendue possible puisque le dispositif reste à 10 000 tr/min quand il n’est pas sollicité.

Les constructeurs sont intéressés

Ce turbocompresseur électrique de Valeo devrait bientôt atterrir sur le marché puisque de nombreux constructeurs majeurs, surtout allemands, ont manifesté leur intérêt. Parmi les plus importants figure Audi qui teste le dispositif et ambitionne de devenir le premier constructeur à le commercialiser. Ulrich Hackenberg, responsable Recherche et Développement, de la marque aux anneaux a indiqué que les premiers modèles de production équipés devront être lancés en 2016.  Thomas Weber, son homologue de chez Mercedes-Benz, estime également que la technologie du turbocompresseur électrique représente une alternative pertinente au turbocompresseur à gaz. BMW affirme l’étudier tout en explorer d’autres possibilités. Le dispositif présente cependant un inconvénient majeur à corriger puisqu’il requiert une tension de 48 volts pour fonctionner, ce qui se traduit par une forte consommation d’électricité.

La ville de Londres effectue un pas de plus vers l’instauration d’une zone à très faible émission de CO2 en centre-ville en intégrant 4 Optare MetroCity, des bus électriques de fabrication britannique, à sa flotte. Ils rejoignent les 2 bus électriques BYD en service depuis 2013.

La ville de Londres a décidé d’intégré dans un programme de test de 4 bus 100 % électriques du constructeur local Optare, une filiale d’Ashok Leyland et partiellement financée par le Département des transports du gouvernement britannique. Ces bus vont couvrir la route H 98, soit près de 15 km. Le modèle choisi par la municipalité de Londres pour ce projet sera la MetroCity électrique, un bus à pont et étage unique de 10,6 m de long proposant une autonomie de 161 km. Il est équipé d’un chargeur intégré qui lui permet de se recharger à 100 % en 5 heures à 15,2 kW sur une prise standard. Sur une borne de recharge rapide de 50 kW, le plein se fait en 2 heures.

Une zone à très faible émission d’ici 2020

Ces 4 bus Optare viennent étoffer le réseau de bus 100 % électrique du réseau de transport public londonien qui compte déjà 2 BYD Electric Bus depuis décembre 2013. Ces autocars électriques chinois couvrent les routes 507 et 521. 2 autres exemplaires sont attendus d’ici la fin de cette année 2014. Ils entrent tous dans le cadre de la concrétisation du projet du maire Boris Johnson d’instaurer une zone à très faible émission de CO2 (ULEZ ou Ultra Low Emission Zone) au centre de la capitale britannique d’ici 2020. Ces premiers bus électriques sont destinés à évaluer les performances de la technologie au sein de l’environnement urbain londonien. La balle est surtout dans le camp d’Optare puisque les BYD Electric Bus et leur autonomie réelle de 250 km ont fait leur preuve aussi bien à Londres que partout ailleurs dans le monde.

Les immatriculations de voitures 100 % électriques en France ont connu un premier à-coup durant le mois de juillet après un premier semestre marqué par une croissance soutenue. La Nissan Leaf perd du terrain face au leader Renault Zoe.

Après une croissance régulière depuis le début de cette année 2014, les immatriculations de voitures 100 % électriques en France ont enregistré une première baisse durant le mois de juillet. En effet, les résultats publiés par l’AVERE font état d’un total de 996 voitures immatriculées, contre 1 574 en juin et 1 356 en mai 2014. Malgré cette baisse de performance, les ventes restent cependant supérieures de 51 % à celles de 2013 à la même période. Les véhicules particuliers comptent pour 748 immatriculations et les utilitaires légers 286.  Pour l’ensemble de l’année 2014, les immatriculations de voitures électriques dans l’hexagone sont désormais au nombre de 7 300, bien loin du leader norvégien qui en comptait déjà 9 616 en juin.

La Leaf perd beaucoup de terrain

Cette baisse globale des immatriculations se fait logiquement ressentir au niveau de chaque modèle à l’exception de la Bolloré Bluecar, de la Volkswagen e-Up ! et de la Smart Fortwo qui se sont respectivement écoulées à 171, 73 et 59 exemplaires, contre 82, 14 et 47 en juin. Malgré plus de 50 % d’immatriculations en moins, la Renault Zoe reste en tête du classement par modèle chez les véhicules particuliers avec 296 opérations. Sa sœur, la Kangoo Z.E,  en fait de même dans la catégorie des utilitaires légers malgré l’arrivée d’une nouvelle concurrente, la Nissan E.-NV 200 (68 immatriculations). La Nissan Leaf est la grande perdante de ce mois de juillet en France puisqu’elle ne s’est vendue qu’à 80 unités, contre 172 le mois précédent.

La disparition de Mia Electric est imminente puisque la justice a tranché en faveur de la mise aux enchères de ses actifs. Les deux dernières offres de reprises ont été rejetées. . C’est la fin d’une longue bataille pour le constructeur.

Le tribunal de commerce de Niort a décidé de ne retenir aucune des deux offres de reprise formulées pour le constructeur de voiture électrique Mia Electric. Le juge-commissaire a opté par la solution de la vente aux enchères des actifs de la compagnie conformément à la requête du liquidateur judiciaire. Cette décision définitive intervient après un premier rejet, le 14 mai dernier, des offres de reprise formulées par Mia Génération, E4V et 4H Holding. Lors de la première audience, une incompatibilité des offres avec le cahier des charges de la reprise a été avancée par le Tribunal pour justifier sa décision. Cette fois, le rejet repose sur l’application du droit social, notamment d’une jurisprudence du droit du travail datant de 2002.

99 % de chance de disparaître

Bien que le sort du petit constructeur de Cerizay n’est pas définitivement scellé, les chances de redémarrage des activités sont quasi-nulles comme l’explique Michel Aldrand de la société NSD2, l’un des deux derniers candidats à la reprise. «Un redémarrage de l’activité ne serait réalisable qu’en reprenant le stock et les brevets. Avec la vente aux enchères, aucun investisseur n’aura la certitude d’avoir en main tout ce qui est nécessaire à la production de Mia à un prix raisonnable. C’est à 99 % la fin de Mia en France », a-t-il notamment déclaré. Placée en liquidation judiciaire durant le mois de mars 2014, Mia Electric employait 200 salariés. Le constructeur produisait un seul modèle depuis juin 2011, la Mia, une voiture 100 % électrique de 24 chevaux proposant une autonomie de 125 km.

Le maire de Londres effectue actuellement du lobbying auprès du gouvernement l’adoption d’une nouvelle charge de 10 livres à l’encontre des conducteurs de modèles diesel en centre-ville.

La ville de Londres intensifie la pression sur les conducteurs de véhicules diesel. En effet, le maire Boris Johnson veut instaurer une nouvelle taxe de 10 livres (environ 12,5 euros) à l’endroit des conducteurs qui souhaitent circuler au centre-ville. Cette nouvelle charge viendra s’ajouter à une redevance existante de 11,5 livres (14,4 euros) pour encombrement du transport routier. Ces mesures entrent dans le cadre du projet ULEZ (Ultra Low Emission Zone) que le premier magistrat de la capitale britannique souhaite mettre en œuvre d’ici 2020.

Cette nouvelle charge touchera tous modèles diesel, à l’exception de ceux qui sont conformes au standard Euro 6, et les modèles à essence immatriculés avant 2006. À partir du 1^er septembre 2015, tous les véhicules immatriculés au Royaume-Uni et dans le reste des États membres de l’Union européenne devront d’ailleurs se conformer à ce standard d’émission Euro 6. En France, l’instauration d’une taxe à l’immatriculation de 500 euros est à l’étude. Une proposition de loi en ce sens a été déposée par le parti vert et est actuellement en cours de discussion au sein des chambres parlementaires.

La Mercedes S 500 Plugin Hybrid est disponible en commande à partir de 108 944,5 euros et sera livrée en Europe à partir du mois de septembre.

Mercedes-Benz a annoncé, le 31 juillet 2014, le lancement officiel de la commercialisation de la S 500 Plugin Hybrid, le premier modèle hybride rechargeable de la marque à l’étoile. « Avec effet immédiat, la Mercedes-Benz S 500 Plugin Hybrid peut être commandée pour un prix commençant à 108 944,5 euros » indique ainsi le communiqué de presse publié par le constructeur. Les premiers exemplaires seront disponibles auprès des concessionnaires européens en septembre. Ce lancement coïncide avec l’annonce de la commercialisation de l’Audi A3 e-tron Sportback, également le premier modèle hybride rechargeable pour le constructeur d’Ingolstadt, même si les deux véhicules ne sont pas engagés dans la même catégorie.

Luxe, puissance et efficience

La S 500 Plugin Hybrid a été dévoilée en août 2013, un mois avant sa présentation officielle lors du Salon de l’automobile de Francfort. Elle est présentée par Mercedes comme étant « la première berline de luxe dotée de la performance d’une V8 et de la consommation d’une compacte ». La consommation certifiée est en effet de 2,8 litres/100km (65 g de CO2/km) pour un groupe motopropulseur de 436 chevaux capable de propulser les passagers de 0 à 100 km/h en 5,2 secondes. Grâce à une nouvelle batterie lithium-ion haute tension, elle peut tenir 33 km en mode 100% électrique. Cette dernière bénéficie d’une garantie constructeur de 6 ans ou 100 000 km.

Moins d’un an après sa présentation officielle, l’Audi A3 e-tron Sportback est disponible auprès des concessionnaires européens qui livreront les premiers exemplaires dès cet hiver. Le constructeur a mis un point d’orgue à assurer la qualité du service offerte aux clients.

Le constructeur allemand Audi a annoncé le 31 juillet 2014 l’ouverture des carnets de commande de l’A3 e-tron Sportback, son premier modèle hybride rechargeable, pour les clients européens.  L’A3 e-tron sera commercialisée auprès de 410 concessionnaires partout sur le vieux continent à partir de 37 900 euros (38 900 euros hors bonus écologique en France). Les premières livraisons interviendront durant l’hiver. Les clients bénéficieront de quelques bonus, dont un contrôle individuel de l’installation et le pack « e-tron plus ». Le lancement de ce premier modèle hybride rechargeable marque l’entrée de la marque aux anneaux sur ce segment de marché. « Pour Audi, l’A3 e-tron marque une autre étape importante vers la mobilité individuelle durable », indique notamment  Wayne Griffiths, responsable des ventes de Audi Allemagne  dans le communiqué de presse officiel publié pour l’occasion.

Des clients chouchoutés

Dévoilée lors du Salon de l’automobile de Francfort en septembre 2013, l’Audi A3 e-tron Sportback n’aurait pas fait attendre longtemps les consommateurs. Ces derniers pourront désormais profiter d’un groupe motopropulseur hybride composé d’un bloc essence 1,4 litre TFSI de 150 chevaux et un moteur électrique de 102 chevaux. Il est alimenté par une batterie lithium-ion de 8,8 kWh capable de le maintenir en mode 100 % électrique sur 50 km. La consommation annoncée est de 1,5 litres/100 km. En attendant les livraisons, près de 2 000 employés des concessionnaires européens sont formés en Allemagne jusqu’à la fin de ce mois d’août pour garantir une qualité de service irréprochable. Ces derniers devront également s’équiper d’au moins une borne de recharge.

Attendue en avril 2015 auprès des concessionnaires japonais, la Toyota Fuel Cell Vehicle (FCV) devrait être baptisée « Mirai ». Toyota n’a ni confirmé ni infirmé l’information.

D’après une source proche du dossier citée par le magazine américain Bloomberg, Toyota envisage de nommer « Mirai » (futur en japonais) la version définitive de son premier modèle à pile à combustible à l’hydrogène. L’information n’a pas été confirmée par le constructeur, mais cette dénomination est bien enregistrée et protégée par Toyota aux États-Unis et au Japon. Le porte-parole de la compagnie, Danny Chen, a indiqué que le choix définitif du nom ne sera connu du grand public que peu de temps avant le début de sa commercialisation.

Révélée sous forme de concept lors du Salon de l’automobile de Tokyo en novembre 2013, la Toyota FCV (Fuel Cell Vehicle) devrait être disponible au Japon en avril 2015 pour l’équivalent de 50 000 euros hors bonus. Elle bénéficiera de la subvention à l’achat d’au moins 2 millions de yens (14 600 euros) promise par le gouvernement nippon dans le but d’accélérer l’adoption des voitures à pile à combustible à l’hydrogène.

Panasonic et Tesla ont signé un premier contrat dans le cadre de leur partenariat pour la construction d’une Giga-usine de batterie électrique. À terme, la firme nippone devrait injecter 1 milliard de dollars dans ce projet.

Le géant de l’électronique Panasonic Corporation est  parvenu à un premier accord avec Tesla Motors quant à la fabrication et la fourniture des cellules cylindriques lithium-ion  ainsi que des machines et outillages industriels destinés à équiper la future Giga-usine du constructeur californien.  D’après les informations publiées par l’agence Nikkei, ce contrat prévoit un investissement initial d’environ 20 milliards de yens (environ 146 millions d’euros). La conclusion de l’accord a été confirmée par le constructeur ce 31 juillet, mais tous ses détails n’ont pas été dévoilés.

Investissement total prévu de 1 milliard de dollars

Quoi qu’il en soit, ce premier accord sera probablement suivi par plusieurs autres étant donné que Panasonic, partenaire et fournisseur de batterie de longue date de Tesla, a promis un investissement estimé à 1 milliard de dollars (environ 730 millions d’euros) sur les 5 milliards nécessaires pour la mise en place de la Giga-usine. La firme nippone espère même être le seul fournisseur de cellules lithium-ion de l’opération. L’usine en question est programmée pour une inauguration en 2017 et affichera une capacité de production de 500 000 batteries électriques par an. 

Le projet de loi sur la transition énergétique a été validé par le conseil des ministres. Entre autres mesures, il prévoit des primes destinées à encourager l’abandon des véhicules diesels pour des modèles plus propres, d’importantes commandes gouvernementales en voitures électriques et l’installation de plusieurs millions de bornes de recharge.

Ségolène Royale, ministre de l’Écologie, a présenté devant le conseil des ministres du 30 juillet dernier un projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Il ambitionne, entre autres, de diviser par deux la facture énergétique  de la France d’ici 2050 et de réduire de 30% la consommation d’énergie fossile en 2030, par rapport à 2012. Les « véhicules propres » devront occuper une place prépondérante dans l’atteinte de tels objectifs avec l’appui de l’État et des collectivités. Le projet de loi prévoit ainsi l’octroi d’une prime de 10 000 euros en faveur des Français qui choisissent de passer d’une voiture à moteur à combustion à un véhicule propre. Ce terme reste à définir, mais devrait certainement englober les véhicules électriques, hybrides rechargeables et à pile à combustion.

Un cadre législatif bien fourni pour la France

Les bornes de recharge ne seront pas en reste puisque l’installation de 7 millions d’unités est indiquée dans le projet de loi dans les prochaines années. Le gouvernement et les collectivités seront également tenus d’électrifier au moins 50% de leurs flottes automobiles. Si ce projet est adopté, le cadre législatif de la promotion du transport écologique en France sera de plus en plus fourni pour le grand bonheur des constructeurs proposant des modèles électriques et hybrides en France. En effet, la loi sur le déploiement d’un réseau essentiel de stations de charge, d’initiative parlementaire cette fois-ci, vient également d’être définitivement validée par une commission mixte Assemblée nationale/Sénat. Le projet sur la transition énergétique passera quant à elle devant l’Assemblée nationale pour une première lecture durant le mois d’octobre prochain.

60 bornes de recharge rapide seront déployées dans la capitale d’ici 2015 grâce à un contrat conclu entre la ville de Paris et plusieurs entreprises françaises menées par Lafon Technologies. Le coût maximal d’une recharge sera de 1 euro.

La ville de Paris a annoncé la semaine dernière la conclusion d’un marché portant sur l’installation de 60 bornes de recharge rapide pour véhicules électriques et hybrides rechargeables compatibles AC, Combo et CHAdeMO d’ici 2015. L’appel d’offres y afférent a été remporté par Lafon Technologies et ses partenaires Ineco et Satelec pour la fabrication et l’installation des bornes. Le montant des investissements nécessaires est estimé à 2 millions d’euros. La gestion des bornes sera quant à elle confiée à Sodetrel. Ce projet initié par la municipalité de Paris au début de ce mois de juillet est destiné à renforcer la lutte contre la pollution atmosphérique en milieu urbain et la promotion de la mobilité propre.

Le plein en 1 heure et pour 1 euro

Les bornes en question, baptisées Pulse Urban, ont été spécialement imaginées par Lafon pour la ville de Paris avec la collaboration des firmes montpelliéraine IES Synergy et  montéglésienne Grolleau. Elles se distinguent par leur ergonomie et leur facilité d’utilisation. En recharge rapide, le plein d’autonomie sera effectué en environ 1 heure (30 km en 10 min). Un mode « normal » est également disponible. Il faudra alors 6 à 8 heures pour une recharge complète. La municipalité a décidé d’instaurer un tarif de 1 euro pour une recharge rapide de jour afin d’accélérer la rotation des véhicules. La nuit, le service est gratuit en mode normal.

Audi va lancer des véhicules hybrides rechargeables diesel à partir de 2015 pour lui permettre de renforcer son positionnement sur les marchés européen et américain des voitures écologiques. Les premiers modèles seront issus de la gamme Q.

L’Audi Q7 2015 sera probablement la première à accueillir le moteur hybride rechargeable diesel du constructeur

Le constructeur allemand Audi va présenter un groupe motopropulseur hybride rechargeable Diesel l’année prochaine. C’est ce qui ressort d’une déclaration d’Ulrich Hackenberg, responsable du développement technique de la compagnie, en marge d’un évènement automobile qui s’est tenu à Copenhague, au Danemark, cette semaine. Cette nouvelle motorisation reposera sur l’association d’un V 6 diesels 3 litres et d’un moteur électrique dont les spécificités n’ont pas été dévoilées. Elle équipera dans un premier temps les modèles de la ligne Q et la berline A8 qui seront vendus en Europe et aux États-Unis, toujours d’après Hackenberg.  Audi vient également d’annoncer le lancement imminent de son premier modèle rechargeable en Europe, l’A3 e-tron, qui sera équipé d’un groupe motopropulseur hybride essence électrique.

Un choix naturel

Avec cette motorisation hybride rechargeable diesel-électrique, la marque aux anneaux va pouvoir combler le retard qu’elle accuse par rapport à ses rivales allemandes BMW et Mercedes dans le domaine des véhicules 100% électriques. Pour une fois, Audi devancera ses concurrents puisqu’elle deviendra seulement le deuxième constructeur majeur, derrière Volvo et sa V60 hybride rechargeable, à proposer un groupe motopropulseur hybride rechargeable Diesel. Cette stratégie n’est d’ailleurs pas étonnante puisque le diesel constitue l’un des piliers de la renommée de la marque comme l’a rappelé Ulrich Hackenberg. « Le Diesel restera l’une des valeurs essentielles du Vorsprung durch Technik (la devise de la marque qui peut se traduire par le progrès par la technologie), et nous y  injectons de l’argent », a-t-il notamment indiqué. Il a également souligné qu’Audi est leader dans le domaine du diesel depuis des décennies, ce qui lui a permis de réduire considérablement ses émissions de CO2 et ses volumes de vente.

Les BMW i3 et i8 feront partie des véhicules utilisés par les organisateurs du championnat de Formule E de la Fédération Internationale Automobile (FIA). Ils profiteront de l’occasion pour se faire connaître des spectateurs du monde entier.

Le constructeur allemand BMW va conclure un partenariat avec la FIA pour l’intégration de ses deux modèles i3 et i8 dans la flotte automobile destinée à assurer les déplacements des officiels du nouveau championnat de Formule E. Le supecar hybride rechargeable de 362 chevaux sera même plus près de la course en servant de voiture de sécurité. « Nous avons suivi avec un grand intérêt la croissance continue du nouveau championnat FIA de Formule E et le potentiel qu’il possède d’accroitre significativement l’intérêt pour la mobilité durable », a déclaré Jörg Reimann, vice-président de BMW à l’occasion de l’annonce de ce projet.

Vitrine

À travers cette participation au championnat de formule E, la marque bavaroise disposera d’un excellent support publicitaire pour ses modèles électriques. C’est d’ailleurs l’un des objectifs majeurs de cette compétition qui promet du spectacle. En effet,  les pilotes, qui comptent plusieurs anciens de la Formule 1 comme Jarno Trulli et Sébastien Buemi, Nick Heidfeld ou Franck Montagny disposeront de la même voiture (la Spark Renault  SRT-01). Elle bénéficie également de la présence de nombreuses stars internationales, dont Leonardo Di Caprio, propriétaire de l’écurie Virgin Racing.  La saison débutera au mois de septembre à Pékin et compte au total 10 manches qui seront courues sur les 5 continents.

Voiture électrique ne rime pas uniquement avec grande ville. C’est ce que confirme le conseil général de l’Allier qui va s’équiper de 70 stations de recharge d’ici 2 ans pour vulgariser la mobilité électrique en milieu rural. D’autres collectivités marchent sur cette trace, certaines se dotant même d’un réseau d’autopartage électrique.

La ville de Moulins dans le Département de l’Allier

Contrairement aux idées reçues, les voitures électriques et hybrides rechargeables ne sont pas uniquement des modes de transport en zone urbaine. C’est en partie ce que veut démontrer le département d’Allier qui a annoncé son projet de déploiement de 70 stations de recharge d’ici 2016. Destinées à promouvoir la mobilité électrique en milieu rural, ces stations seront installées tous les « 20 à 30 km » d’après François Kerinthi, porte-parole du conseil général, essentiellement au sein des agglomérations de Moulins, Vichy-Val d’Allier et Montluçon. 15 d’entres elles seront équipées de borne de recharge dite « accélérée » et 5 de bornes « rapides ». Un investissement total de 776 000 euros h T sera nécessaire à la concrétisation du projet. La moitié de cette somme devrait être couverte par une subvention de l’ADEME.

Loin d’être un cas isolé

L’initiative du département de l’Allier n’est pas un cas isolé en France puisque plusieurs collectivités en zone rurale développent leur propre réseau de transport écologique depuis quelques années. Cette semaine, la petite municipalité de Tinchebray (2500 âmes), en Basse-Normandie, s’est notamment dotée d’un système d’autopartage électrique reposant sur 2 Renault Zoe comme solution au problème de l’isolement rural. La promotion de la mobilité électrique en milieu rural n’est pas vide de sens étant donné que les véhicules électriques et hybrides rechargeables actuellement proposés sur le marché sont parfaitement adaptés aux usages locaux (trajets quotidiens moyens de 40 à 45 km). Elle permet également de prévenir la montée de la pollution et maintenir un cadre de vie saine et respectueuse de la nature pour les habitants sans renoncer au confort des moyens de transport moderne.

À en croire Elon Musk, l’anxiété liée à l’autonomie des véhicules électriques à batterie n’aurait plus lieu d’être d’ici quelques années grâce à des batteries électriques pouvant offrir 800 km d’autonomie. Les débats entre les promoteurs de ces dernières et ceux de la pile à combustible à l’hydrogène sont loin d’être terminés.

Elon Musk, PDG de Tesla Motors  a déclaré que dans un futur proche les véhicules 100% électriques, à commencer par ses propres modèles, pourront proposer jusqu’à 800 km d’autonomie sur une seule charge. Pour l’instant, une telle augmentation de capacité entrainerait la hausse des prix des packs de batterie, ce qui est inenvisageable étant donné la fragilité de la demande, mais Musk estime que ce problème sera résolu avec le temps. Le PDG du constructeur californien n’a pas fourni de précision quant à la technologie qui ouvrira les portes de cette petite révolution. Pour rappel, le Model S avec une batterie lithium-ion est capable d’atteindre plus de 500 km. Plusieurs fabricants, dont Bosch et LG Chem, travaillent actuellement sur l’optimisation du lithium-ion tandis que d’autres préfèrent explorer d’autres combinaisons comme le lithium-air, le fer-phosphate…

Prédiction ou opération de communication

Elon Musk n’en est pas à sa première intervention médiatique fracassante, mais il reste à savoir si cette dernière sortie n’est qu’une simple opération de communication destinée à attirer l’attention ou, au contraire, présage le développement d’une nouvelle technologie chez Tesla. En effet, ces derniers temps, l’actualité était surtout occupée par les informations sur la pile à combustible à l’hydrogène que Toyota va commercialiser au Japon à partir de 2015. Proposant une autonomie estimée à plus 600 km, la pile à combustible est considérée comme l’alternative le plus efficace à l’énergie fossile par certains tout en étant vivement critiquée et remise en cause par d’autres à cause du manque d’infrastructures de recharge en hydrogène. En annonçant la possibilité d’un véhicule électrique à batterie avec 800 km d’autonomie, Elon Musk fait de nouveau parler de la technologie sur laquelle repose le succès de son entreprise.

Les modèles électriques et hybrides rechargeables de BMW peuvent désormais profiter des milliers de bornes de recharge des réseaux Autolib’, Bluely et Blueclub. Les différends portant sur des soupçons d’espionnage industriel sont bien loin et le constructeur allemand devrait profiter de la nouvelle situation pour améliorer ses ventes dans l’hexagone.

Une histoire qui finit bien. C’est la conclusion du différend qui a opposé le groupe Bolloré, gestionnaire du réseau Autolib’, et le constructeur allemand BMW. Les deux compagnies ont annoncé qu’à la suite des tests conjoints de compatibilité technique, les BMW i3 et i8 pourront désormais être rechargées auprès des bornes Autolib’. Pourtant, pas plus tard qu’au mois de septembre 2013, Bolloré a déposé une plainte pour espionnage industriel après avoir surpris à plusieurs reprises deux individus en train d’examiner et de manipuler, sans autorisation, ses installations parisiennes. Bien qu’il s’agissait d’une plainte contre X, les accusations portaient sur BMW étant donné que les individus incriminés étaient des employés d’une entreprise partenaire du groupe bavarois. Ce dernier avait toujours nié toute activité d’espionnage justifiant la présence de ces deux collaborateurs par sa volonté de vérifier la compatibilité des bornes installées sur la voie publique avec l’i3 et l’i8.

Plus de 5 000 bornes

Cette hypothèse est ainsi confirmée à travers la conclusion de ce partenariat. Au total, les conducteurs de la petite citadine 100% électrique et du supercar hybride rechargeable profiteront non seulement des 4 700 bornes de recharge à Paris, mais également des dispositifs de Bluely à Lyon et de Blueclub à Bordeaux. Comme tout utilisateur conduisant un véhicule électrique autre que les Bluecars Bolloré, les propriétaires des modèles i devront débourser 1 euro/heure pour recharger en plus d’un abonnement annuel de 15 euros. Cette compatibilité Autolib’ devrait considérablement stimuler la demande française pour l’i3 qui ne s’est écoulée qu’à 61 exemplaires durant le mois de juin 2014, bien loin des 641 unités de la Renault Zoe. L’i8 est quant à elle attendue d’ici la fin de l’année.

Après avoir accordé différentes exonérations fiscales et subventions à l’achat, le gouvernement chinois renforce son engagement dans la promotion des solutions de mobilité électrique urbaine en annonçant son intention de consacrer le tiers de ses futurs achats automobiles aux véhicules à énergie nouvelle (électriques, hybrides rechargeables et à pile à combustible à l’hydrogène).

La promotion des véhicules à énergie nouvelle pour lutter contre la pollution urbaine apparaît désormais comme l’une des priorités du gouvernement chinois. Sa dernière décision de consacrer au moins 30 % de ses futures acquisitions automobiles en modèles électriques, hybrides rechargeables ou à pile à combustible en témoigne. La décision a été communiquée par l’agence officielle chinoise de l’information et est le fruit d’un plan d’action conjoint impliquant jusqu’ici 5 départements ministériels. Cet objectif de 30 % est programmé pour la période 2014-2016 et sera par la suite revu à la hausse année après année.

Exonérations et subventions

Cette annonce fait suite à une série de mesures incitatives mises en place par le gouvernement central chinois ces dernières années. Il y a quelques jours, ce dernier a déjà décidé l’octroi d’une exonération de taxe à l’achat en faveur de ces véhicules à énergie nouvelle. La suppression de cette taxe qui s’élève à 10 % du prix d’une voiture améliorera la compétitivité des modèles électriques et hybrides par rapport aux modèles à moteur à combustion. Des subventions à l’achat comprises entre 4 000 et 7 000 euros sont également en vigueur depuis 2013. La Chine s’est fixée comme objectif de mettre 5 millions de véhicules électrifiés sur les routes d’ici 2020.

Après l’échec de l’Opel Ampera, le constructeur allemand, filiale de General Motors, va lancer une nouvelle voiture électrique et continue de croire en l’avenir de la technologie 100 % électrique. Aucun détail supplémentaire n’a été communiqué, mais ce prochain modèle pourrait être une déclinaison de la Chevrolet Spark EV.

Que les fans de la marque à l’éclair se rassurent ! Tout en confirmant le retrait de l’Ampera à partir de 2015, Karl Thomas Neumann, PDG d’Opel, a révélé sur Twitter que le constructeur envisage de produire des modèles électriques et hybrides rechargeables dans les années à venir. « Après l’éventuel essoufflement de la génération actuelle de l’Ampera, nous allons introduire un successeur sur le segment des véhicules électriques… Nous voyons l’e-mobilité comme une partie importante de la mobilité de demain et nous continuerons à tirer les prix vers le bas », peut-on ainsi lire sur le compte du PDG. Ce successeur de l’Ampera ferait partie d’une « offensive de masse » prévoyant le lancement de pas moins de 27 nouveaux modèles toutes technologies confondues entre 2014 et 2018.

Choix capital

Opel ne s’est manifestement pas laissé décourager par l’échec de l’Ampera. La compacte 100 % avec prolongateur d’autonomie, version européenne de la Chevrolet Volt, n’a pas convaincu les consommateurs et ne sera plus produite à partir de 2015 alors que sa cousine américaine connaît un franc succès (29 000 unités vendues en 2013) et bénéficiera d’un nouveau design. Reste à savoir si cette prochaine voiture électrique de la marque allemande sera désormais développée en considération des exigences de la demande européenne ou continuera à n’être qu’une simple déclinaison d’un modèle Chevrolet. Son succès dépendra certainement de ce choix. Les dernières rumeurs, non commentées par Opel, font notamment état d’une possible adaptation de la Chevrolet Spark EV.