Avec 1 255 immatriculations pour le mois d’août 2016, le marché français des véhicules électriques connaît une forte baisse de forme pour le deuxième mois de suite. Les raisons n’en sont pas claires. La situation permet un resserrement en tête du classement des modèles électriques même si Renault se démarque encore.
15,6% de moins qu’en juillet 2016
Les consommateurs français de voitures électriques sont en vacances. C’est en tout cas ce qu’indiquent les immatriculations du mois d’août 2016 puisque seules 1 255 opérations ont été enregistrées. Les modèles pour particulier comptent pour 919 immatriculations. Les utilitaires légers électriques enregistrent quant à eux 336 immatriculations. En moyenne, cela constitue une baisse de 15,6 % par rapport aux chiffres du mois de juillet 2016. Ces chiffres ne représentaient pourtant déjà que la moitié des performances du mois précédent (juin 2016). La tendance est ainsi à une baisse inquiétante, et ce d’autant plus que les raisons ne sont pas clairement identifiables. Seule information susceptible de rassurer les férus d’électromobilité, ces immatriculations sont de tout même en hausse par rapport à celles de 2015 pour la même période.
Classement serré chez les modèles électriques
Du côté du classement chez les constructeurs et les modèles, c’est Renault qui a le plus pâti du manque d’enthousiasme des Français. La Renault Zoe, leader du marché malgré tout, doit se contenter de 337 immatriculations (37% de part de marché). La Nissan Leaf maintient sa deuxième place avec 196 immatriculations. Comme le mois dernier, certains modèles ont su tirer profit de la situation. Il en est ainsi de la Peugeot Ion qui monte sur le podium avec 100 immatriculations. La BMW i3 le talonne de très près avec 99 immatriculations. La mauvaise forme du marché touche également, mais dans une moindre mesure, les utilitaires électriques. C’est toujours la Renault Kangoo qui domine le classement avec 188 immatriculations, devant la version utilitaire de la Zoe.