Pour le Mondial de Paris, à partir du 2 octobre 2014, le stand Kia accueillera un nouveau concept car à système hybride léger dénommé Optima T-Hybrid Concept. Il préfigure les futurs modèles dotés d’un moteur à combustion de la marque.

Le constructeur sud-coréen Kia Motors va profiter du Mondial de l’automobile de Paris pour présenter, sous la forme d’un concept, une nouvelle version hybride de l’Optima. Baptisé Optima T-Hybrid Concept, le véhicule accueille cette fois-ci la technologie hybride légère présentée lors du dernier Salon de l’automobile de Genève au mois de mars 2014. Le groupe motopropulseur combine un bloc diesel 1,7 litre CRDI turbo et un petit moteur électrique alimenté par une batterie à plomb de 48V. Il inclut également un surcompresseur électrique.  Kia n’a pas communiqué les détails techniques de cette berline hybride, se contentant d’indiquer qu’elle cherche à rendre possible une « réduction significative » des émissions de CO2 et de la consommation de carburant. Un gain de puissance de l’ordre de 15 à 20 % est également attendu.

Inspiration pour le futur

Le choix d’une batterie à plomb, au lieu du désormais classique lithium-ion, est justifié par le fait que cette technologie est plus facile à recycler en fin de vie et à refroidir en cours de fonctionnement. Le système hybride léger permet tout de même à la Kia Optima T-Hybrid Concept de rouler en mode 100 % électrique à faible vitesse. La batterie est alors rechargée par la récupération de l’énergie dégagée lors des freinages. Bien qu’aucune entrée en production ne soit au programme, l’Optima T-Hybrid Concept devrait, au moins, inspirer de futurs modèles de série de la marque. « Le nouveau système hybride léger est notre technologie vedette pour l’amélioration de l’efficacité de nos modèles à moteur thermique. Dans le futur, ce genre de technologie aidera Kia à réduire davantage les émissions de sa flotte en Europe », a ainsi expliqué Michael Cole, directeur des opérations de Kia Motors Europe.

Avec le SUV hybride rechargeable Quartz, Peugeot va présenter un autre concept hybride, à côté de l’Exalt, au Mondial de Paris en octobre 2014. Le véhicule au design futuriste développe pas moins de 500 chevaux.

Peugeot va profiter du Mondial de l’automobile de Paris pour présenter au grand public son nouveau concept hybride rechargeable baptisé Peugeot Quartz. À cheval entre un crossover et une berline, la Quartz veut apporter un nouveau souffle au segment des SUV. « La Peugeot Quartz Concept est un mariage unique qui allie l’aspect inférieur d’un SUV aux éléments supérieurs d’une berline », a ainsi indiqué Matthias Hossann, le responsable du design du nouveau concept. Elle sera la star du stand de la marque au lion durant ce rendez-vous à domicile, au côté de l’Exalt Concept qui a été introduit durant le dernier Salon de Pékin.

500 chevaux

Le groupe motopropulseur hybride rechargeable de la Quartz est issu de Peugeot Sport. Il intègre un bloc essence 4 cylindres, 1,6 litre THP de 270 chevaux et deux moteurs électriques de 85 kW chacun (110 chevaux). L’ensemble développe ainsi 500 chevaux et confirme le côté ultrasportif du véhicule, une sportivité fortement suggérée par sa ligne agressive et futuriste. Malgré cette puissance, la Quartz devrait pouvoir tenir 50 km en mode 100% électrique pour les trajets urbains à vitesse réduite. Peugeot n’a pour l’instant donné aucune indication quant à une éventuelle production, mais la Quartz pourrait bel et bien être le successeur de la 3008 d’ici à 2017. Rendez-vous à partir du 4 octobre prochain, au Parc des Expositions-Porte de Versailles, pour en savoir plus.

Afin d’accompagner le lancement de son nouveau modèle électrique e-NV 200, Nissan a décidé de lancer une opération de charme à l’endroit des entreprises françaises en leur proposant une campagne marketing gratuite et un véhicule neuf.

Nissan a décidé de lancer une campagne promotionnelle en faveur des PME (Petites et Moyennes Entreprises) françaises pour préparer le lancement de son utilitaire 100 % électrique, la Nissan e-NV 200.  Baptisée e4Business, cette opération permettra aux entreprises sélectionnées de bénéficier de l’expertise du géant nippon en termes de marketing. Elles seront notamment dotées d’un site web et profiteront d’une campagne locale sur la base des propositions qu’elles ont à communiquer dans leurs dossiers de candidature, le tout à la charge de Nissan.

L’e-NV 200 comme premier prix

Un concours destiné à récompenser la meilleure proposition est également créé avec comme prix une nouvelle e-NV 200. Les professionnels intéressés peuvent déposer leurs projets durant ce mois de septembre et le mois prochain. Le jury du concours écoutera les candidats de novembre à décembre 2014. Le vainqueur sera connu en janvier 2015. Commercialisé depuis le mois de juin de cette année à partir de 14 310 euros, hors taxe, et bonus écologique inclus, la Nissan e-NV 200 est le deuxième modèle 100 % électrique de la marque. Elle s’attaque à un segment de marché largement dominé par la Renault Kangoo Z.E en Europe et compte sur cette opération e4Business pour se faire une place.

Un consortium d’entreprises et de chercheurs français travaille actuellement sur le projet Eco2charge dans le but de commercialiser des unités de stockage basées sur des batteries électriques récupérées et destinées à assurer une recharge simultanée de plusieurs véhicules à moindre coût.

Dans le cadre du projet Eco2charge, plusieurs compagnies françaises menées par Bouygues Énergie&Services et incluant le constructeur Renault ont développé un nouveau système de recharge pour véhicules électriques basé sur la réutilisation de batteries usées. Ce système vise à répondre au besoin des bâtiments destinés à accueillir et recharger simultanément plusieurs véhicules électriques dans leur parking (immeubles de bureau, parking de centre commercial, hôpitaux…). En l’état actuel des choses, les recharges simultanées entrainent « un surcout d’abonnement et un impact lourd sur le réseau électrique » d’après les informations fournies par le consortium. Grâce à Eco2charge, ces inconvénients devraient être maîtrisés. Une unité de stockage d’énergie est constituée à partir des batteries usées. Elle absorbera le maximum d’électricité durant la nuit, là où elle coûte moins cher, pour la redistribuer d’une manière graduelle aux conducteurs de véhicules rechargeables, durant la journée.

Commercialisation en vue

Doté d’un financement de 13,2 millions d’euros, le projet Eco2charge est actuellement en démonstration auprès de deux sites pilotes, le Techno-centre de Renault et Challenger, le siège social de Bouygues Construction. Les batteries électriques récupérées sont celles des modèles Z.E de Renault. Au total, la marque au losange gère près de 47 000 de ces batteries lithium-ion étant donné que la plupart des Renault Z.E sont vendus avec l’option location de batterie. Ce sont des batteries électriques ayant perdu entre 20 et 25 % de leur capacité de charge, ce qui les rend inadaptées aux exigences d’un groupe motopropulseur électrique. Le consortium ambitionne de commercialiser le système d’ici 2016. Le Japon fait figure de pionnier dans ce domaine à travers un projet initié par Nissan et Sumitomo depuis février 2014.

La reprise de la production de la Saab 9-3 et de sa version électrique n’étant pas au programme pour le court terme, la firme a décidé de licencier pas moins de 200 personnes, faute de travail à faire.

Les fans de la marque suédoise vont finir par perdre patience et abandonner définitivement l’idée de pouvoir rouler un jour dans une Saab 9-3 un jour. En effet, après avoir suspendu toute activité de production en mai faute de fonds et obtenu un moratoire de la Justice pour le paiement des dettes de ses créanciers durant le mois d’août, NEVS (National Electric Vehicle Sweden), qui contrôle le constructeur depuis 2012, a annoncé le licenciement de 200 employés de l’usine de Trollhättan, en Suède. C’est la raison de ce licenciement massif qui devrait être le plus inquiétant pour les consommateurs puisqu’il est lié avec le fait que la production ne devrait pas reprendre d’ici peu.

« La décision pour une reprise de production prendra du temps », indique ainsi NEVS dans un communiqué de presse. Le licenciement ferait ainsi partie des mesures de réorganisation que NEVS prévoit de présenter à d’éventuels nouveaux créanciers en octobre.

Iveco se lance dans l’hybride à travers le concept Vision qu’il présente actuellement à Hanovre. Se distinguant par son design futuriste, ce fourgon hybride ne devrait proposer aucune innovation majeure en termes de motorisation. Il pourrait inspirer les futurs modèles de production de la marque.

Le constructeur italien Iveco, spécialisé dans les camions, les bus et les utilitaires, a dévoilé un concept fourgon hybride baptisé Vision Concept dans le cadre du Salon international des véhicules commerciaux à Hanovre qui se déroulera jusqu’au 2 octobre prochain. Tournée vers le futur, la Vision d’Iveco est destinée à anticiper les nouvelles limitations de plus en plus strictes en termes d’émission de CO2 (95 g/km en Europe à partir de 2020), tout en assurant un travail de livraison bien fait. Pour cela, le concept repose sur la Dual Energy Technology (Technologie à énergie mixte) qui n’est autre qu’un groupe motopropulseur hybride, dont les détails techniques n’ont pas été communiqués.

Design « science-fiction »

A l’instar de tout véhicule hybride, Iveco annonce que le fourgon pourra rouler en mode électrique seul pour les courts trajets urbains. En mode hybride, des réductions d’énergie et de consommation de l’ordre de 25 % sont attendues. La Vision Concept se distingue surtout par son design futuriste inédit pour un utilitaire léger. Le concept est équipé d’optiques LED et de large ouverture panoramique en forme de serre. Quelques innovations devraient également renforcer le côté utilitaire du véhicule dont un système de retenue, associé à des capteurs, destiné à empêcher les colis menaçant de tomber. Iveco envisage d’exploiter le concept Vision pour la production de ses futurs modèles de série.

La production chinoise de véhicules à énergie nouvelle a connu une croissance ahurissante depuis le début de cette année 2014 d’après les autorités locales grâce aux efforts qui ont été menés par le gouvernement. Les modèles étrangers ne parviennent pas encore à percer, mais le marché chinois est bel et bien en train de devenir le nouvel eldorado des véhicules électriques et hybrides.

Le marché chinois des véhicules électriques et hybrides commence à confirmer son fort potentiel d’après les dernières statistiques fournies par les autorités locales. En effet, les constructeurs chinois ont produit 11 fois plus de modèles à énergie nouvelle (hybride, hybride rechargeable et 100% électrique) durant le mois d’août 2014 par rapport au mois d’août 2013. Au total 5 191 véhicules écologiques sont sortis des usines, ce qui porte le volume de production totale de l’année 2014 à 31 137 exemplaires. Le segment des véhicules particuliers 100% électriques enregistre la plus forte progression, près de 700%, avec 16 276 unités produites.

Les constructeurs étrangers doivent patienter

Le gouvernement chinois commence ainsi à récolter les fruits des subventions et autres mesures incitatives qu’il accorde aux consommateurs depuis 2013, même si l’objectif des 5 millions de véhicules à énergie nouvelle d’ici 2020 reste encore très loin. Il faut également remarquer que pour l’instant, les modèles importés ne profitent pas des mêmes avantages que les modèles de fabrication locale, ce qui ralentit également le développement du marché. Quoi qu’il en soit, ces chiffres devraient conforter des constructeurs comme Nissan et Daimler qui ont décidé de s’allier à des firmes chinoises pour pouvoir produire des déclinaisons « made in China » de leurs modèles électriques et hybrides (la Venucia e30 pour Nissan et la Denza EV pour Daimler) et ainsi, mieux s’attaquer à ce nouvel eldorado. Renault pourrait suivre ce même chemin avec une version chinoise de la Fluence Z.E.

Lyon’s Automobile présentera aux consommateurs français une mini citadine électrique chinoise à 7 900 euros à partir du mois d’octobre. Les options et performances proposées sont minimalistes, mais le véhicule en question est avant tout destiné aux trajets urbains relativement courts.

Le mandataire automobile Lyon’s Automobile va commercialiser une voiture électrique chinoise à 7 900 euros sur le territoire français à partir du mois d’octobre 2014. La compagnie est actuellement dans la phase de prélancement. Fabriquée en Chine par Yogomo, la firme de l’homme d’affaires Wang Delun, un ancien des constructeurs chinois Lifan et Geely, la micro citadine électrique bénéficiera d’un assemblage final dans l’hexagone. D’après Lyon’s Automobile, elle propose une autonomie pouvant atteindre 150 km. Un moteur électrique de 5 kW lui permet d’atteindre une vitesse maximale de 65 km/h. Ces performances sont loin d’être captivantes, mais la Yogomo est présentée comme une seconde voiture essentiellement réservée au court trajet urbain.

Franchir un cap vers la mobilité électrique

Le mandataire lyonnais est persuadé du futur succès de son nouveau produit en France. « On va dans le sens du consommateur… Pour aider les Français à franchir le cap de la voiture électrique, ça passera exclusivement par ce type d’offre », a notamment déclaré Lionel Dadan, le gérant, à la presse lyonnaise. La Yogomo a reçu l’homologation européenne en 2012. Depuis, elle est déjà présente sur les marchés polonais (sous la marque Romet) et italien. Elle est disponible à l’essai auprès de Lyon’s Automobile.

La nouvelle Renault Eolab Concept sera présentée durant le Mondial de Paris. Destinée à être une vitrine des dernières innovations technologiques du constructeur au losange, elle bénéficie d’un groupe motopropulseur hybride rechargeable, d’une aérodynamique et d’un design révolutionnaire qui lui permettent de consommer 1 litre/100 km.

Renault va profiter du prochain Mondial de l’automobile de Paris, durant le mois d’octobre, pour présenter officiellement son nouveau concept hybride rechargeable baptisé Eolab. Avec une dénomination issue de l’association d’Éole, dieu du vent dans la mythologie grecque, et de Laboratoire, l’Eolab représente un aperçu de la technologie que Renault envisage de proposer dans le futur. Design original et aérodynamique, légèreté et efficience sont ainsi les maîtres mots de ce nouveau concept. L’Eolab ne consomme en effet que 1 litre/100 km d’essence (22 g de CO2/km) grâce à son groupe motopropulseur hybride, une aérodynamique permettant de réduire les trainées de 30 % et un poids de 995 kg, soit 400 kg de moins que celui des autres véhicules du même segment.

Z.E Hybrid

Véritable vitrine technologique, la Renault Eolab intègre « près de 100 innovations technologiques » destinées à la production d’ici 2020 d’après le constructeur. Parmi celles-ci figurent une carrosserie fabriquée à partir d’une combinaison d’acier, d’aluminium et de carbone composite et une toiture de 4,5 kg entièrement faite de magnésium. Le groupe motopropulseur hybride rechargeable (Z.E Hybrid) constitue également une innovation majeure chez Renault. Il est composé d’un bloc essence 3 cylindres de 76 chevaux et un petit moteur électrique de 67 chevaux à flux axial discoïde, intégré dans le compartiment de l’embrayage. Ce moteur est alimenté par une batterie lithium-ion de 6,7 kWh qui permet à l’Eolab de tenir jusqu’à 60 km en mode 100 % électrique.

Concentrée de technologies

La Renault Eolab accueille d’autres innovations à l’instar de ses portières à design asymétrique, des vitres plus fines, des optiques LED, une sortie d’échappement central, un système de freinage ultraléger sans maître-cylindre. L’intérieur tend à être minimaliste tout en étant à la pointe de la technologie en termes d’équipements et de fonctionnalités. Pour plus de détails, rendez-vous au Mondial de Paris qui se tiendra au Parc des expositions-Porte de Versailles du 4 au 19 octobre 2014.

Carlos Ghosn planifierait de se fournir en batteries électriques auprès de LG Chem pour gagner en compétitivité et en performance, au détriment du joint-venture que Nissan forme avec NEC Corp. La décision finale sera prise en octobre après examen de toutes les possibilités, mais la décision semble rencontrer la résistance de certains ingénieurs et décideurs du géant nippon.

Nissan pourrait s’approvisionner en batteries pour véhicules électriques chez LG Chem, le leader mondial du secteur. C’est ce qui ressort des déclarations de Carlos Ghosn, PDG de l’alliance Renault-Nissan, rapportées par Reuters en marge d’une cérémonie de présentation de la nouvelle Renault Twingo le lundi 15 septembre dernier à Nantes. Le constructeur aurait déjà lancé la procédure de passation de marché pour trouver un fournisseur externe en plus de NEC Corp, avec lequel il forme un joint-venture. « Nous aurons les deux (fournisseurs », et j’espère même plus », a-t-il notamment indiqué. Carlos Ghosn se prépare ainsi à réduire le volume de production en interne de batteries électriques d’après des sources proches du dossier, toujours citées par Reuters.

Moins cher

Les mêmes sources révèlent que ce projet ne fait pas l’unanimité au sein de Nissan. Il est cependant justifié par un souci de réduction des coûts des batteries, des coûts plus compétitifs dont profite déjà le partenaire Renault. « Nous voulions devenir un leader dans la fabrication de batteries, mais cela s’est avéré moins compétitif que ce que nous voulions », a ainsi expliqué un haut responsable de Nissan tout en ajoutant que sa compagnie est actuellement « entre 6 mois et 1 an » derrière LG Chem  en termes de prix et de performance. La décision finale sera prise en octobre prochain après l’examen de toutes les offres reçues. Reste à espérer qu’une collaboration avec LG Chem permette à Nissan de réduire davantage le coût de ses voitures 100 % électriques pour le plus grand bonheur des consommateurs.

Toyota va présenter le crossover C-HR, son futur modèle hybride, durant le Mondial de l’auto de Paris au mois d’octobre prochain.

Le constructeur japonais Toyota a choisi le prochain Mondial de l’auto de Paris pour présenter un nouveau concept de crossover hybride baptisé Toyota C-HR. La C-HR qui allie design innovant et technologie hybride, d’après le constructeur, sera la star des stands Toyota durant ce Mondial. Prévue pour un lancement sur le marché européen d’ici 2016, elle marquera l’entrée du géant nippon sur ce segment de marché dominé par la Nissan Qashqai. Elle viendra également étoffer l’offre de voitures hybrides de Toyota, déjà riche de 12 modèles pour le marché français (Toyota et Lexus).

Les détails techniques du groupe motopropulseur hybride n’ont pas encore été communiqués, mais ce dernier sera basé sur l’association essence-électrique de la technologie HSD (Hybrid Synergy Drive). La C-HR devrait aussi partager la plateforme de la Toyota Auris. Plus d’informations seront certainement disponibles lors du Mondial qui se tiendra au Parc des expositions-Porte de Versailles du 4 au 19 octobre 2014. Toyota profitera de ce rendez-vous pour dévoiler en avant-première pour le public européen le design définitif de la berline à pile à combustible qu’il prévoit de commercialiser en Europe à partir de l’année prochaine.

Dans le cadre du programme RTE-T de l’Union européenne, BMW, Nissan, Renault et Volkswagen se sont alliés pour la mise en place d’un important réseau de recharge rapide pour véhicules électriques couvrant le Royaume-Uni et l’Irlande. Ce projet devrait servir de base pour une extension à tous les États membres de l’Union.

BMW, Nissan, Renault et Volkswagen ont entamé le mardi 9 septembre dernier un partenariat destiné à renforcer les infrastructures de recharge pour véhicules électriques au Royaume-Uni et en Irlande.  Baptisé United-Kingdom Rapid Charge Network (RCN), le projet en question vise à mettre en place un vaste réseau de recharge rapide multistandard et basé sur l’interopérabilité. Il entre dans le cadre de la concrétisation du programme de l’Union européenne « Réseau Transeuropéen de Transport (RTE-T). Les 4 constructeurs réunis dans ce partenariat se félicitent d’être des pionniers dans la mise en œuvre de ce genre d’initiative entre manufacturiers, pourtant cruciale pour l’effectivité de la mobilité zéro-émission. Le projet sera coordonné par la firme britannique Zero Carbon Futures, avec la participation d’ESB, un des principaux fournisseurs d’énergie en Irlande et désormais habitué des projets du programme RTE-T.

Bientôt toute l’Europe

Au total, le projet UK RCN prévoit l’installation de plus de 70 stations de recharge rapide multistandard réparties sur un trajet de plus de 1 100 kilomètres. Il reliera 5 aéroports et 5 ports internationaux d’après les précisions de Nissan. Les bornes seront compatibles avec les véhicules électriques utilisant les standards CCS (Combo) 44 kW, CHAdeMO 44 kW et AC 43kW. Grâce à un tel réseau, tous les conducteurs de véhicules électriques devraient pouvoir traverser le Royaume-Uni et l’Irlande sans crainte d’une panne d’électricité et sans avoir à effectuer des arrêts trop longs. Le Projet RCN servira de source d’informations qui aideront les constructeurs à étendre sa mise en œuvre à tous les États membres de l’Union européenne. Il faut noter que bien avant son lancement officiel, une dizaine de stations de recharge rapide a déjà été installée dans le cadre du projet UK RCN.

Près de 7 mois après la décision de Renault d’arrêter la production de la Fluence Z.E en Turquie, cette dernière devrait renaître en Chine à travers une marque chinoise. Elle pourrait ainsi profiter des mesures préférentielles accordées par les autorités chinoises aux véhicules à énergie nouvelle de fabrication locale.

Renault envisage de fabriquer la Fluence Z.E en Chine pour le compte d’une marque chinoise. C’est ce qui ressort des déclarations de Carlos Ghosn, PDG de l’Alliance Renault-Nissan, rapportées par Reuters lors d’une présentation de la Twingo à Nantes. « Renault est prêt à construire la Fluence en Chine », a-t-il notamment indiqué. Les discussions y afférentes avec les autorités chinoises sont en cours. L’identité de la marque qui va intégrer la Fluence Z.E dans sa gamme n’a pas été identifiée, mais le constructeur Dongfeng semble le mieux placé. Les deux compagnies, liées par un joint-venture, ont déjà reçu l’approbation du gouvernement chinois pour la production locale et l’introduction de modèles Renault sur le marché chinois.

Nouveau départ

Si le projet se concrétise, il s’agira pour la Renault Fluence Z.E d’un nouveau départ après la décision du constructeur au losange de la retirer des lignes d’assemblages de l’usine de Bursa, en Turquie. La berline 100 % électrique n’a pas convaincu les consommateurs et a également souffert de la faillite du projet Better Place, son principal client. La Fluence Z.E est également commercialisée en Corée du Sud par Renault Samsung sous la dénomination SM3 Z.E. Renault rejoindra quant à lui le rang des constructeurs occidentaux (avec son allié Nissan et l’américain General Motors) ayant opté pour une collaboration avec une firme locale afin de pouvoir produire ses modèles électriques en Chine. Une telle stratégie lui permet de bénéficier d’importantes mesures d’appui du gouvernement chinois en faveur des véhicules à énergie nouvelle produits sur place.

Si elle le souhaite, la police allemande devra bientôt pouvoir rouler dans une Volkswagen e-Golf, la version 100% électrique de la compacte mythique.

Dans le cadre de l’édition 2014 de la General Police Equipment Exhibition and Conference (GPEC), un événement entièrement dédié aux équipements des services de police qui se tiendra à Leipzig, en Allemagne, Volkswagen va exposer une e-Golf arborant les couleurs de la police allemande. Entièrement équipée pour satisfaire toutes les exigences d’un véhicule de patrouille (Gyrophare LED, sirène, système de communication …), la compacte 100% électrique ambitionne de remplacer les citadines essences et diesel actuellement utilisées par les services de police.Elle apportera cependant la touche écologique et la discrétion en plus grâce à son groupe motopropulseur électrique de 115 chevaux silencieux et zéro émission de CO2.

Reste à savoir si cette Volkswagen e-Golf saura convaincre les forces de l’ordre. En attendant, elle est disponible dans sa version « classique » en Allemagne pour un prix de 34 900 euros. La commercialisation en France est également attendue d’ici quelques semaines, voire quelques jours.

L’hybridation réussit à Porsche. En effet, la filiale du groupe Volkswagen enregistre une hausse importante de ses ventes pour la période janvier-août 2014 par rapport au résultat de la même période pour 2013 en partie grâce aux 1 500 Panamera S E-Hybrid écoulées. Au tour de la Cayenne S E-Hybrid, lancée cette année, de faire ses preuves.

La marque allemande Porsche a annoncé qu’elle a livré plus de 1 500 exemplaires de la Panamera S E-Hybrid, la version hybride rechargeable de la Panamera, entre janvier et août 2014. Il s’agit d’une réelle performance puisque ce volume représente 9 % des ventes de ce modèle durant la même période et 1,3 % des ventes totales du constructeur, tous modèles confondus. Le succès de la berline sportive hybride rechargeable n’est sans doute pas étranger à la bonne santé de la marque (12 % d’augmentation par rapport au résultat janvier-août 2013). Elle enregistre d’ailleurs 23 % de vente en plus par rapport à l’année dernière.

Puissance et efficacité

Lancée en avril 2013 lors du Salon de l’auto de Shanghai, la Panamera S E-Hybrid coûte 106 445 euros, hors bonus, en France. Malgré ce prix élevé, elle séduit la clientèle par son efficacité en termes de réduction de la consommation. En effet, malgré une consommation en cycle combiné revendiquée de 3 ,1 litres/100 km (71 g de CO2/km), la berline hybride rechargeable parvient à descendre jusqu’à 2,8 litres/100 sur circuit. En condition réelle, la consommation moyenne tourne autour de 4,4 litres/100 km, des performances tout à fait correctes pour un bolide de 333 chevaux capables d’avaler le 0 à 100 km/h en 5,5 secondes. Rester à espérer pour Porsche que ce succès continue et touche également la Cayenne S E-Hybrid qui partage le même groupe motopropulseur.

La Venucia e30, la Nissan Leaf chinoise, est entrée en commercialisation en Chine à un prix débutant à 33 740 euros, hors subventions. Elle sera l’arme principale de l’alliance pour la conquête d’un marché dont elle ambitionne d’en devenir le leader d’ici quelques années.

Le joint-venture Dongfeng/Nissan a annoncé le lancement officiel de la Venucia e30, une déclinaison de la Nissan Leaf spécialement destiné au marché chinois, pour un prix commençant à 267 800 yuan (environ 33 740 euros). Révélée en 2012 à Pékin, la Venucia e30 était initialement prévue pour une production en 2015. Cependant, le fort engagement du gouvernement chinois pour l’accélération du déploiement des véhicules à énergie nouvelle illustré par d’importantes subventions, surtout pour les modèles de fabrication locale, semble avoir décidé Nissan et son partenaire  à mettre son produit sur le marché le plus tôt possible. Entre autres mesures incitatives, les consommateurs chinois bénéficieront d’une subvention à l’achat d’environ 7 500 euros et d’une exemption de taxe de 10 % du prix d’achat, soit environ 3 400 euros.

Moins de 26 000 euros

Au final, la Venucia e30 devrait ainsi revenir au maximum à environ 23 000 euros pour le client, de quoi lui permettre de rafler une bonne part de marché dans un segment où les autres constructeurs locaux ne proposent pas encore le même niveau de qualité et les constructeurs étrangers le même niveau de prix. En effet, la Venucia e30 repose sur la même plateforme et la même technologie que la Nissan Leaf, la voiture électrique la plus vendue au monde. Pour rappel, Nissan compte sur l’e30 pour asseoir sa domination en Chine où elle ne vise pas moins de 20 % de part de marché d’ici 2018. La Leaf chinoise sera commercialisée auprès de 9 grandes villes dans un premier temps avant un déploiement national prévu pour 2015.

Elon Musk, PDG de Tesla Motors, a annoncé que d’ici 2 ou 3 ans, sa compagnie allait conclure un nouveau partenariat avec le géant Toyota dans le domaine de la mobilité électrique. Les détails de ce projet qui va succéder à l’accord portant sur la RAV4 électrique restent inconnus.

Quatre mois après l’annonce de la fin du contrat de livraison de batteries électriques entre Tesla Motors (fournisseur) et Toyota (bénéficiaire pour la RAV 4 électrique), Elon Musk, PDG de la compagnie américaine, révèle la possible mise en œuvre d’un nouveau projet conjoint dans les prochaines années. Il prévoit même que celui-ci sera plus « significatif » en termes de volume par rapport au partenariat relatif à la RAV 4 électrique. « Je pense que si vous regardez peut-être 2 ou 3 ans en avant, je ne serais pas surpris s’il y a un accord significatif avec Toyota », a-t-il déclaré lors d’une cérémonie marquant la première livraison d’un Tesla Model S au Japon. « Nous aimons travailler avec Toyota… Nous avons un grand respect pour eux en tant que compagnie et certainement beaucoup à apprendre », a-t-il par la suite ajouté.

En attente des détails

Le charismatique PDG, désormais familier des interventions médiatiques remarquées, n’a pas fourni plus de détails sur ce futur partenariat de grande ampleur. Toyota a quant à lui refusé de commenter l’information pour le moment.  Le premier accord entre les 2 compagnies qui prendra fin cette année a donné naissance à près de 2 500 RAV 4 électriques alimentés par des batteries Tesla. Depuis Toyota se concentre surtout sur la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène avec pour objectif la commercialisation de son premier modèle de série en avril 2015. Tesla, quant à lui, focalise tous ses efforts sur les véhicules 100 % électriques à batterie (Tesla Model S et bientôt Model X et Model E). Elon Musk est même allé jusqu’à qualifier la pile à combustible « d’idiotie » en octobre 2013. La confirmation et les détails du nouveau partenariat annoncé par le PDG de Tesla sont ainsi attendus avec beaucoup de curiosité.

Un haut responsable du groupe BMW a confirmé l’intérêt du constructeur pour une version 100% électrique de la Mini tout en indiquant qu’aucune production n’est toutefois envisagée avant au moins 6 mois.

Une version 100% électrique de la Mini reste toujours au programme du groupe BMW, la maison mère de la marque britannique, d’après les déclarations de Peter Schwarzenbauer, membre du conseil d’administration de BMW en charge des marques Mini et Rolls-Royce, rapportées par Reuters. Ce haut responsable du groupe a toutefois précisé qu’il faudrait attendre un certain temps pour que la production de ce modèle zéro émission de la mythique citadine britannique reçoive le feu vert. Schwarzenbauer estime qu’il faut étudier toutes les options (produire le véhicule soi-même ou le confier à une autre compagnie) et mener des investigations sérieuses avant de prendre une décision.  « Pour évaluer tout cela, je dirais 6 mois au moins », a-t-il ainsi indiqué.

Design révolutionnaire

Cette Mini électrique sera basée sur le concept Superleggera Vision dévoilé en mai 2012. Cette décapotable deux places se démarque singulièrement du design  traditionnel du modèle. Elle constitue ainsi le cadre idéal pour permettre à la marque d’expérimenter l’électrification. Schwarzenbauer a également évoqué la volonté de la marque de réformer profondément sa gamme réduisant le nombre de modèles à 5 « super héros » (7 actuellement)  ou au contraire en l’élargissant avec quelques nouveaux modèles en plus. S’il a révélé sa préférence pour la première option, il a affirmé que cela n’excluait en rien la possibilité de voir de nouveaux modèles, dont le concept Superleggera Vision.

Le président de Volkswagen Japon a déclaré qu’il ne croyait pas en un succès international de la voiture à pile à combustible de Toyota à cause des coûts encore trop élevés aussi bien au niveau de la vente du véhicule lui-même que des infrastructures qu’il nécessite. Toyota reste inébranlable dans ses convictions et mise sur le long terme.

Shigeru Shoji, Président de Volkswagen Japon, posant avec l’e-Up!

Les véhicules à pile à combustible à l’hydrogène auront du mal à s’imposer sur le marché international (en dehors du Japon) d’après Shigeru Shoji, Président de Volkswagen Japon. « Elle (la voiture à pile à combustible) peut voler à l’intérieur du Japon, mais pas au niveau global », a-t-il ainsi déclaré lors d’une interview accordée à Bloomberg, la semaine dernière. Shoji explique son pessimisme par l’incapacité et/ou la réticence de la plupart des pays européens et américains à proposer des subventions aussi importantes que celles accordées par le gouvernement nippon pour supporter le lancement de la technologie. Au total, ces subventions s’élèvent à 3 millions de yens (environ 21 700 euros), une somme que les États membres de l’Union européenne ne pourront jamais se permettre.

La technologie du futur ?

Shigeru Shoji met également en avant le cout élevé de la construction des infrastructures (recharge, stockage …). Volkswagen rejoint ainsi les détracteurs de la pile à combustible, dont Tesla Motors, alors Toyota, le principal promoteur de la technologie, s’apprête à commercialiser son premier modèle de série. Le président de Volkswagen Japon joue toutefois la prudence et assure suivre avec attention les progrès et les travaux réalisés par Toyota pour ne pas trop se laisser distancer en termes de Recherche&Développement et pour être prêt à intervenir en cas de succès de la technologie de la pile à combustible. Les responsables du géant nippon n’ont pas souhaité commenter les déclarations de Shigeru Shoji. Ils restent cependant fermement convaincus de la viabilité de leur projet et de la capacité de la pile à combustible à remplacer l’énergie fossile sur le long terme.

Aucun modèle importé ne figure sur la liste des véhicules bénéficiant de l’exemption de taxe pour tout achat de véhicule à énergie nouvelle en Chine. Une liste additive est attendue dans les prochaines semaines, mais en attendant les constructeurs occidentaux perdent du terrain dans la course à la part de marché.

Mauvaise nouvelle pour les constructeurs automobiles européens, américains et japonais qui ont misé sur le marché chinois des véhicules électriques. En effet, les modèles importés ne figurent pas dans la liste des véhicules pouvant bénéficier de l’exemption de taxe à l’achat de 10% accordée aux acheteurs de voitures à énergies nouvelles. La liste en question, publiée le 1^er septembre dernier lors du lancement officiel de l’entrée en vigueur de l’exemption par le ministère de l’Industrie, recense 17 catégories de modèles exclusivement produits par les constructeurs locaux.

Liste additive

Cette nouvelle prend à contre-pied les constructeurs étrangers (BMW avec l’i3 ou Tesla avec le Model S) qui considèrent la Chine comme le nouvel eldorado de la mobilité électrique. Annoncé durant le mois de juillet 2014, cette exemption devait initialement profiter à tous les modèles électriques, hybrides rechargeables et à pile à combustible sans distinction d’origine. Une liste additive devrait être publiée sous peu d’après les informations relayées par la presse locale, mais en attendant les constructeurs locaux comme BYD et Kandi parviendront à asseoir davantage leurs dominations.

Un nouveau partenariat a été conclu le 9 septembre dernier entre les groupes Renault et Bolloré pour mieux exploiter leur complémentarité et renforcer leur positionnement sur le marché de la mobilité électrique. Comprenant 3 volets, le partenariat en question prévoit, entre autres, l’assemblage des modèles Bolloré à Dieppe, l’intégration de la Twizy dans les flottes de Bluely et Blueclub et l’éventuelle production d’une petite sœur à trois places de la Bluecar.

Les deux constructeurs français Renault et Bolloré ont annoncé la signature d’une série de 3 accords destinés à assurer la promotion des véhicules électriques. Ce nouveau partenariat renforcé fait suite au mémorandum d’entente conclu en septembre 2013. Il prévoit une coopération industrielle aboutissant à l’assemblage des Bluecar auprès de l’usine Renault de Dieppe, la mise en place d’un joint-venture dans le domaine de l’autopartage électrique en France et en Europe, et une étude de faisabilité relative à l’éventuelle production d’un modèle électrique alimenté par une batterie lithium-métal-polymère (LMP) Bolloré. Les deux compagnies espèrent tirer profit de leur « complémentarité » pour s’imposer sur le marché en pleine croissance de la mobilité électrique. « Le groupe Renault a une expertise dans le design, le développement et la production de véhicules électriques. Le groupe Bolloré est un acteur principal des solutions de stockage de l’électricité … et des programmes d’autopartage électrique», indique notamment le communiqué de presse officiel.

Les détails du partenariat à 3 volets

Selon les termes du volet “coopération industrielle” du partenariat, Bolloré a chargé Renault de prendre progressivement le contrôle de l’assemblage du Bluecar. Jusqu’ici effectuées en Italie, les opérations seront transférées à Dieppe à partir du second semestre 2015. L’usine de Dieppe bénéficie déjà des installations de pointe nécessaires à l’assemblage des citadins électriques ou thermiques et devrait accueillir un nouvel atelier spécial dédié à ce segment d’ici peu. Le joint-venture dans le domaine de l’autopartage, quant à lui, sera détenu à 30% par Renault et 70% par Bolloré. À partir de cette année, elle prévoit l’intégration de la Renault Twizy dans la flotte des réseaux Bluely de Lyon et Blueclub de Bordeaux, à côté du Bolloré Bluecar. Enfin, concernant le troisième volet du partenariat, un modèle électrique 3 places équipé d’une batterie LMP de 20kWh, plus compact que la Bluecar, devrait voir le jour. Il rejoindra les flottes des réseaux d’autopartage Bolloré, mais sera également proposé à la commercialisation.

Peugeot profitera du prochain Mondial de Paris en octobre pour présenter la 208 Hybrid Air 2L, une version hybride à air comprimé de la petite citadine. Le véhicule, un démonstrateur de technologie, préfigure les futurs modèles de série de la marque et répond à la volonté du gouvernement de mettre en circulation des voitures à 2 litres/100 km le plus tôt possible.

Après un premier concept présenté lors du Salon de Genève 2013, Peugeot revient à la charge avec sa technologie Hybrid Air en annonçant la présentation de la 208 Hybrid Air 2L lors du Mondial de l’automobile à Paris du 4 au 19 octobre prochain. Basé sur la 208 1,2 litres PureTech de série, ce nouveau concept Hybrid Air se distingue par une consommation annoncée à 2 litres/100 km grâce à l’utilisation de « technologies auparavant réservées à la compétition et aux modèles de luxes ». Le groupe motopropulseur hybride repose sur l’association d’un moteur à essence et de l’air comprimé. Le véhicule peut ainsi rouler en mode « Air », à l’instar d’un véhicule hybride électrique roulant en mode 100% électrique, et n’émet aucun CO2. Un mode « combiné » ou hybride et un mode « Essence » sont également disponibles en fonction des besoins en puissance du conducteur et de son environnement de conduite.

Démonstrateur de technologie

La Peugeot 208 Hybrid Air 2L se distingue également par son poids de 860 kg, soit 100 kg de moins que la version de série, grâce au recours à des matériaux plus légers (carbone composite, aluminium) et à une orientation aérodynamique inspirée de la 208 Hybride FE. Le réservoir d’air comprimé est installé en dessous du coffre et se recharge en 10 secondes par la récupération d’une partie de l’énergie fournie par le moteur essence 3 cylindres ou par les phases de décélération et de freinage. Présentée par Peugeot comme « un démonstrateur de technologie », la 208 Hybrid Air 2L ne devrait pas être commercialisée. Cependant, elle inspirera certainement les futurs modèles de série de la marque au lion notamment dans le cadre de ses efforts pour se conformer au défi gouvernemental de mettre sur le marché des véhicules consommant au plus 2 litres/100 km.

Orange va accueillir 200 voitures 100% électriques de l’Alliance Renault-Nissan d’ici 2015. Les modèles phares des deux marques seront concernés et intègreront pour l’essentiel le réseau d’autopartage interne de la compagnie. Le partenariat pourrait s’étendre à un millier de véhicules dans les prochaines années.

L’Alliance Renault-Nissan et Orange ont conclu un accord qui prévoit la livraison de 200 modèles 100 % électriques pour étoffer la flotte du service d’autopartage interne du géant de la télécommunication. Les modèles concernés sont la Renault Zoe, la Renault Kangoo Z.E, la Nissan Leaf et la nouvelle Nissan e-NV 200.Cette opération vise à permettre à Orange d’atteindre son objectif de réduire son empreinte carbone de 20 % d’ici 2020 d’après les explications de Hélène Billon, directeur de la gestion des équipements et de la mobilité. La compagnie ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et envisage d’acquérir 1 000 véhicules électriques supplémentaires, soit près du tiers de sa flotte d’autopartage, dans les prochaines années.

Employés gâtés

Outre la livraison des véhicules électriques, Renault-Nissan s’est également engagé à aider Orange pour l’installation des stations de recharge de son réseau d’autopartage. Ce dernier compte actuellement une centaine de véhicules dont des hybrides et électriques. 32 Renault Twizy y sont notamment présentes depuis 2012. Les employés d’Orange peuvent recourir à ce service d’autopartage interne pour leurs besoins professionnels et personnels en réservant en ligne ou avec un Smartphone grâce à l’application Orange Auto Partage Application. « Plus d’employés d’Orange pourront bientôt profiter des nombreux avantages de la mobilité électrique : zéro bruit, conduite et accélération douces et zéro émission. Et les véhicules peuvent être complètement rechargés avec de l’énergie renouvelable la nuit pour qu’ils soient rechargés à 100 % chaque matin », a résumé Christian Mardrus, vice-président exécutif de l’Alliance Renault-Nissan.

Premier couac pour la commercialisation du modèle électrique phare de BMW aux États-Unis. En effet, la NHTSA, l’agence de sécurité routière américaine a indiqué sur son site web qu’environ 27 BMW i3 et Mini Cooper sont touchés par un problème de déploiement d’airbags. Les modèles concernés, tous commercialisés aux États-Unis, sont ceux fabriqués le 31 mars 2014 pour l’i3 et entre 2 février et le 30 mai 2014 pour la Cooper. Les dispositifs de gonflage des coussins auraient été mal assemblés.

Pour résoudre le problème, BMW chargera les concessionnaires de remplacer gratuitement les airbags latéraux des passagers avant à partir de ce mois de septembre. Les clients concernés seront notifiés individuellement. Pour l’instant, le marché européen n’est pas concerné. Pour rappel, la BMW i3 a obtenu 4 étoiles sur les 5 possibles lors des derniers tests de l’Euro NCAP, l’agence européenne chargée d’évaluer la sécurité des véhicules, ce qui a donné lieu à débats quant à sa fiabilité.

Le constructeur japonais Mitsubishi semble avoir une attirance particulière pour la capitale française quant il s’agit de lancer ses modèles écologiques. En effet, deux ans après avoir présenté l’Outlander PHEV, son premier véhicule hybride rechargeable, il a décidé de récidiver en octobre prochain lors de l’édition 2014 du Mondial de l’Automobile de Paris avec la Mitsubishi Outlander PHEV Concept-S. Présenté par la compagnie comme un « package spécial » du SUV hybride rechargeable actuellement en production, le concept s’apparente plus à un aperçu d’une nouvelle génération.

L’Outlander PHEV Concept-S proposera un design intérieur et extérieur affiné sous le thème de la sportivité et de la sophistication et qui “magnifiera l’expérience de conduite unique de l’Outlander PHEV » d’après le constructeur. L’Outlander PHEV est actuellement le modèle hybride rechargeable le plus vendu au monde avec 18 538 immatriculations entre janvier et juillet 2014. Le Mondial de l’Automobile de Paris 2014 se tiendra du 4 au 19 octobre au Parc des Expositions de Versailles.

La Renault Samsung SM3 Z.E, la version coréenne de la Renault Fluence z.e, va faire partie d’un programme de test de taxis électriques à Séoul. L’initiative bénéficie d’un important engagement de la municipalité sud-coréenne et devrait se poursuivre sur le long terme en cas d’évaluation positive.

Renault Samsung et la mairie de Séoul ont conclu un accord portant sur l’intégration de 10 SM3 Z.E dans la flotte de taxi de la capitale sud-coréenne pour une période d’essai de 8 mois à compter de ce mois de septembre 2014. La cérémonie officielle de signature de ce partenariat s’est tenue à l’Hôtel de Ville de Séoul le 29 août dernier. L’Université de Séoul se chargera d’effectuer une évaluation du projet en analysant de nombreux facteurs incluant le coût de l’énergie, les frais de maintenance, le revenu généré et les impacts en termes de réduction des émissions de CO2. De cette évaluation dépendra le maintien ou non du modèle électrique Renault Samsung dans la flotte de taxi de Séoul.

Fort engagement de la mairie

La municipalité va prendre en charge les dépenses afférentes à ce projet, dont le coût des véhicules, le coût des recharges et la construction des infrastructures nécessaires. En contrepartie, les opérateurs appliqueront des tarifs de course similaires à ceux appliqués par les taxis conventionnels de la ville. Renault Samsung fournira, quant à lui, un service de maintenance accéléré. Pour l’occasion, la SM3 Z.E serait peinte en bleu. Elle profitera de 34 stations de charge dédiées et trouve en ce projet une excellente vitrine pour se faire adopter par les consommateurs sud-coréens. Produit en masse depuis 2013, la SM3 Z.E, l’équivalent coréenne de la Fluence Z.E, est actuellement le véhicule électrique le plus vendu au pays du matin calme avec 398 immatriculations durant sa première année de commercialisation.

Un des importateurs israéliens de la Renault Fluence Z.E dans le cadre du projet Better Place a décidé de détruire plusieurs exemplaires usés par plusieurs mois de stockage suite à la fin du projet. Les modèles encore en bon état seront vendus au rabais.

Près de 100 exemplaires de la Renault Fluence Z.E sur les 360 importés par la firme israélienne Carasso Motors Ltd. dans le cadre du projet Better Place vont être envoyés à la casse d’après les informations fournies par le magazine économique local Globes, citant des sources proches du dossier. Les véhicules en question, jamais utilisés, ont été endommagés par les conditions de stockage dans le port d’Ashdod,  en Israël, et ne sont plus éligibles pour une commercialisation sur le marché. Les exemplaires restants seront quant à eux proposer à travers diverses campagnes de ventes au rabais et aux enchères.

Laissés à l’abandon

Ces Renault Fluence Z.E ont été laissés à l’abandon et à la merci de l’érosion et de l’usure après que le projet Better Place ait été abandonné en mai 2013, date à laquelle la compagnie fondée par Shai Agassi a demandé à être mise en liquidation. Au total, 948 unités ont été déployées en Israël avant la fin du projet qui a également entrainé la perte du premier modèle électrique de la marque au losange. En effet, faute de demande, Renault a décidé d’arrêter la production de la Fluence Z.E auprès de son usine turque de Bursa durant le mois de janvier 2014.

Le gouvernement chinois devrait annoncer dans les prochaines semaines un investissement d’environ 12,4 millions d’euros pour le déploiement d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques en Chine. Une telle mesure contribuera à accroître davantage le potentiel du marché chinois des voitures électrifiées et à attirer encore plus les constructeurs majeurs occidentaux et japonais.

Les constructeurs majeurs ayant misé sur le développement du marché chinois des véhicules électriques et hybrides rechargeables doivent se frotter les mains. En effet, deux sources anonymes proches du dossier ont indiqué la semaine dernière que le gouvernement chinois envisage d’investir 100 milliards de yuan (environ 12,4 millions d’euros) pour l’expansion du réseau d’infrastructures de recharge du pays. Une annonce officielle est attendue sous peu avec les détails du programme. Quoi qu’il en soit, le marché chinois est en train de confirmer son fort potentiel et le gouvernement continue d’enchaîner les mesures incitatives à l’endroit des consommateurs. Parmi les dernières décisions en date figurent notamment l’exemption de taxe à l’achat en faveur des véhicules à énergie nouvelle (voiture électrique, voiture hybride rechargeable et voiture à pile à combustible) et l’instauration d’une commande publique minimum.

Fort potentiel

La densification du réseau d’infrastructures de recharge contribuera certainement à l’accélération de l’adoption des véhicules électrifiés par les Chinois. Le marché chinois des véhicules électriques et hybrides rechargeables est actuellement l’un des plus importants au monde avec 24 460 exemplaires écoulés entre janvier et juillet 2014. Il reste encore loin du marché américain (64 996 exemplaires immatriculés pour la même période), mais possède une marge de progression importante étant donné le manque actuel en termes d’infrastructures et le récent engagement du gouvernement dans la promotion de la mobilité électrique. D’ici 2020, les autorités locales espèrent compter au moins 5 millions de voitures électrifiées sur les routes. Les marques locales (BYD avec la Qin et Kandi avec la Kandi EV) dominent le marché. Les constructeurs étrangers montent cependant en puissance avec Tesla qui a écoulé 1 849 Model S entre janvier et juillet 2014. Nissan ambitionne même de s’accaparer 20% de part de marché d’ici 2020.

Renault va exposer un concept car qui consomme 2 litres/100km durant le prochain Salon international de l’automobile de Paris. Le modèle en question, un croisement de compacte, de sportif et de crossover, sera probablement alimenté par un groupe motopropulseur hybride rechargeable.

Le constructeur au losange présentera un concept car « expérimental » qui consommera 2 litres/100 km durant le prochain Mondial de l’automobile à Paris, au mois d’octobre 2014. L’information a été révélée par le magazine britannique Autocar, citant Laurens van den Acker, responsable du design chez Renault. « Nous avons réalisé un concept vraiment intéressant », a déclaré ce dernier tout en expliquant que ce concept est destiné à répondre au défi lancé par le gouvernement français et qui consiste à produire une voiture de 2 litres/100 km d’ici 2020.

 Nouvelle plateforme

Van den Acker a été avare de détails concernant le nouveau concept, mais il a tout de même précisé qu’il sera basé sur une toute nouvelle plateforme et non sur des modèles Renault existants. « Les plateformes existantes seraient trop lourdes. Pour parvenir à ces chiffres (2 litres/100km), vous avez besoin d’une réduction drastique de poids et d’une amélioration aérodynamique dramatique », a-t-il indiqué. Le groupe motopropulseur sera probablement hybride rechargeable, même si les spécifications restent inconnues. Côté design, Van den Acker a déclaré que le concept sera un mélange de compacte, de sportif et de crossover. Il viendra concurrencer la Peugeot 208 Hybrid FE qui consomme 2,66 litres/100 km.

Grâce à diverses subventions accordées par l’État et les municipalités locales néerlandaises, certaines catégories d’acheteurs peuvent avoir une Nissan e-NV200 pour 4 950 euros hors taxe.

La municipalité de Rotterdam, aux Pays-Bas, a mis en place un programme d’incitation à l’acquisition de véhicules électriques, notamment des modèles Nissan, et de mise à la casse des véhicules polluants. Destiné aux professionnels, ce programme consiste en l’octroi d’une subvention de 2 500 euros qui vient s’ajouter aux autres bonus écologiques déjà accordés par les autorités et ramène le prix final d’une Nissan e-NV200 Visia Flex à 4 950 euros, hors TVA. La Leaf ne coûte quant à elle que 7 450 euros, hors TVA. Le constructeur automobile japonais se frotte évidemment les mains. « En mettant à la casse les véhicules les plus vieux et en incitant les acheteurs à les remplacer avec des véhicules électriques zéro-émission, Rotterdam effectue un énorme pas dans l’amélioration de la qualité de l’air », a notamment déclaré Jordi Vila, responsable de Nissan Pays-Bas.

Plus de 10 000 euros de subvention

Cette subvention ne profitera qu’aux 5 000 premiers candidats qui ont réservé leurs véhicules avant le mois de décembre dernier. Rotterdam n’est pas la seule ville néerlandaise à proposer de telles mesures incitatives en faveur des véhicules électriques. Dans la capitale, Amsterdam, les bonus et autres subventions accordées par les autorités permettent au consommateur d’acquérir l’e-NV200 pour 5 650 euros et la Leaf pour 8 350 euros, hors taxe. Aux Pays-Bas, une remise automatique de 3 000 euros est accordée pour chaque achat d’un taxi et utilitaire électrique. Les municipalités locales octroient également des subventions à l’achat supplémentaires à hauteur de 7 000 euros et jusqu’à 1 500 euros de plus pour l’installation de chargeur à domicile alimenté par de l’électricité propre.

La Troisième édition du Tour Poitou-Charentes Véhicules Electriques, une compétition réservée aux véhicules électrifiés, se tiendra à La Rochelle, Angoulême et Poitiers les 24 et septembre 2014. Tous les modèles stars du marché automobile électrique français seront présents.

Les amateurs de mobilité électrique de l’hexagone pourront assister à l’affrontement de leurs modèles préférés dans le cadre d’un « rallye éco-conduite » réservé aux véhicules électriques, hybrides rechargeables et à prolongateur d’autonomie les 24 et 25 septembre prochain. L’épreuve, la troisième édition du Tour Poitou-Charentes Véhicules Electriques, s’étalera sur 350 km, soit environ 170 km par jour. Elle est avant tout destinée à promouvoir les solutions de mobilité électrique et à montrer la capacité des véhicules électriques à offrir une autonomie suffisante pour une journée d’utilisation complète. L’objectif principal imposé aux concurrents consiste à réaliser le parcours quotidien en ayant le moins possible recours aux infrastructures de recharge. L’événement est organisé par Tour Véhicule Electrique.

Une constellation de stars de l’écologie

Les principaux modèles électriques et hybrides rechargeables commercialisés en France seront visibles lors de cette compétition. Parmi les stars figureront les best-sellers, Renault Zoe, voiture 100 % électrique la plus vendue de l’hexagone, Nissan Leaf, voiture électrique la plus vendue au monde, et la Renault Kangoo Z.E, l’utilitaire électrique le plus populaire d’Europe. La petite Mia Electric, modèle phare du constructeur Mia qui a fermé ses portes en juillet 2014, sera également de la partie pour ce qui pourrait être un baroud d’honneur. Les nouvelles venues allemandes ne seront pas en reste avec la présence de la BMW i3 et des Volkswagen e-Up ! et e-Golf. La Mitsubishi Outlander PHEV assurera quant à elle la représentation des hybrides rechargeables.

NEVS a obtenu une protection temporaire de la justice contre d’éventuelles poursuites de ses créanciers pour le remboursement des dettes du constructeur automobile Saab. Un autre obstacle fait cependant son apparition puisque la firme chinoise est obligée de renégocier les droits d’exploitation de la marque Saab.

La justice suédoise a accordé la demande de moratoire formulée par NEVS, propriétaire de la marque Saab depuis 2012, pour le règlement de ses créances. Cette décision laisse à la firme un temps de répit qu’il devrait exploiter pour finaliser les négociations destinées à trouver des financements additionnels auprès de deux constructeurs automobiles majeurs. La dette de NEVS s’élève à environ 44 millions d’euros. Dans un premier temps, la requête de NEVS a été rejetée, étant considérée par la Cour comme trop « vague » et mal documentée, mais après une seconde saisine le vendredi 29 août dernier, le constructeur a fini par avoir gain de cause.

L’utilisation de la marque Saab à renégocier

Malgré cette bonne nouvelle, les malheurs du constructeur qui espère commercialiser la nouvelle 9-3 d’ici 2015 ne s’arrêtent pas là. En effet, Saab AB, une entreprise spécialisée dans l’aéronautique, la défense et la sécurité civile, distincte de Saab Automobile depuis 1990, a révoqué les droits permettant à NEVS d’exploiter la marque Saab. Cette faculté est prévue dans la demande de moratoire accordée au constructeur automobile étant donné qu’au moment du rachat de Saab Automobile, seule l’acquisition des biens d’équipements était incluse dans le contrat. NEVS compte cependant régler ce problème en renégociant les droits d’exploitation de la marque dès qu’il trouve de nouvelles sources de financements.

Les pièces de rechange de la Fisker Karma seront de nouveau disponibles d’ici environ un mois. Le constructeur ne compte pas s’arrêter là et ambitionne de maintenir un rythme de croissance soutenu durant les prochaines années.

Fisker Automotive continue son redressement après son rachat par le groupe chinois Wanxiang depuis février 2014. En effet, Linyun Frank Qi,  coordinateur de la marque auprès de Wanxiang Amérique, a révélé que les pièces de rechange de la Karma 2012 seront bientôt disponibles après des années d’attente. « D’ici le mois prochain, nous devrions avoir de bonnes nouvelles pour les propriétaires originaires d’une Fisker… Pour certains d’entre vous qui avez patienté et patienté pour avoir votre Karma remise en forme et sur route, je comprends votre frustration », a-t-il notamment déclaré. Qi explique qu’il attend lui-même de nouvelles pièces pour sa propre voiture après un accident.

Expansion continue

Le constructeur annonce avoir recruté 60 employés et prévoir de continuer son expansion d’ici les prochaines années. Il poursuit également les négociations avec quelque 300 fournisseurs, dont la majorité est prête à livrer. Pour les clients de Fisker, cette bonne nouvelle intervient après la confirmation de la reprise de production de la Karma et la révélation du lancement d’un nouveau modèle, au début de ce mois d’août. Cette dernière a quitté les lignes d’assemblages en décembre 2012 suite à des problèmes financiers et techniques récurrents. Wanxiang a injecté plus de 109 millions d’euros pour sauver la marque.

NEVS, le propriétaire de la marque Saab depuis 2012, a sollicité de la justice suédoise un délai supplémentaire pour le paiement de ses créanciers. Il souhaite conclure des accords avec deux constructeurs majeurs avant de régler ses arriérés.

Le groupe chinois NEVS a demandé au Tribunal suédois une protection à court terme contre des créanciers qui menacent d’exiger un remboursement, en attendant la conclusion des négociations d’accords de financement en cours avec deux constructeurs automobiles majeurs non identifiés. « Les négociations tripartites que nous avons avec deux manufacturiers automobiles continuent de progresser, mais sont complexes et ont pris plus de temps que prévu », a notamment déclaré Mattias Bergman, PDG de la compagnie, à Reuters. Ce dernier demande ainsi plus de temps pour finaliser le processus. Pour rappel, NEVS, qui a racheté Saab en 2012, a suspendu la production de la Saab 9-3 en mai dernier faute de fonds.

NEVS compte actuellement près de 1 000 fournisseurs. Bien que la plupart d’entre eux sont d’accord pour patienter jusqu’à l’issu des négociations, quelques-uns ont saisi l’autorité suédoise chargée des recouvrements, ce qui a poussé NEVS à solliciter la protection du Tribunal pour éviter de compliquer davantage le processus. Le redressement de la marque est d’ailleurs en bonne voie puisqu’un prototype de la 9-3 électrique a été présenté un peu plus tôt durant ce mois d’août.

D’ici 2016, Volvo va commercialiser un nouveau bus hybride rechargeable baptisé 7900 Electric Hybrid. Le véhicule sera lancé officiellement dans moins d’un mois à Hanovre. Le constructeur suédois est déjà parvenu à conclure des contrats de livraison avec quelques villes européennes.

Volvo a annoncé le lancement officiel de la 7900 Electric Hybrid, son nouveau bus hybride rechargeable, lors du prochain IAA, un Salon dédié aux véhicules commerciaux qui se tiendra à Hanovre à partir du 25 septembre. Présentée par le constructeur suédois comme étant le précurseur « d’une nouvelle génération de transport public », la 7900 Electric Hybrid devrait permettre une réduction de la consommation de carburant et du taux d’émission de CO2 de l’ordre de 75 % comparée à un bus diesel. La consommation totale d’énergie serait quant à elle réduite de 60 %. Volvo n’a pas encore communiqué les détails techniques de la 7900 hybride rechargeable. À ce stade, il est toutefois connu qu’elle partage la même technologie que la version hybride simple dont une version à articulation sera également présentée à Hanovre.

Accords de livraison signés

Avant ce lancement officiel, Volvo a procédé au test de 3 exemplaires de la 7900 Electric Hybrid à Göteborg, en Suède. Les résultats étaient concluants puisque des réductions réelles ont été constatées en termes de consommation d’énergie et d’émission de CO2. Elle a d’ores et déjà attiré l’attention de nombreuses villes européennes comme Hambourg et Stockholm. Ces dernières  ont conclu des accords de livraison pour cette année et pour 2015 alors que la production de série du véhicule n’est pas prévue avant 2016. Parmi les principaux atouts de la 7900 Electric Bus révélés durant le test figure sa capacité à couvrir une grande partie du trajet en mode 100 % électrique et la brièveté d’une séance de recharge à chaque terminus qui ne dure que 6 minutes.

D’ici peu, des modèles du constructeur allemand Audi seront équipés d’un système électrique 48V. Cette technologie devrait être exploitée pour proposer aux consommateurs des systèmes hybrides légers permettant un gain de puissance et des émissions de CO2  réduites de 10g/km.

Audi a annoncé qu’il va bientôt équiper certains de ses modèles d’un système électrique de 48V, au lieu du 12V habituel afin de faciliter l’intégration de nouvelles technologies permettant d’augmenter la puissance des moteurs tout en en réduisant la consommation de carburant. Le recours à la micro-hybridation fait notamment partie des possibilités offertes par cette nouvelle batterie 48V. Le Docteur Ulrich Hackenberg, responsable du développement technique chez Audi a ainsi expliqué que la marque explorait toutes les possibilités d’électrification et que le passage à un système électrique de 48V « joue un rôle central » dans cette stratégie. « Il (le système 48V) nous permet de disposer de plus d’énergie. Cela tracer le chemin pour de nouvelles technologies avec lesquelles nous pouvons rendre nos voitures plus sportives, plus économiques et plus confortables à utiliser », a-t-il ajouté.

Système hybride léger

Le constructeur d’Ingolstadt a récemment exposé le potentiel du système électrique 48V à travers les deux démonstrateurs A6 TDI Concept et RS 5 TDI Concept, deux modèles qui sont équipés d’un turbocompresseur électrique. Audi prévoit de présenter d’autres applications de la technologie dans un futur proche. Dans l’état actuel du développement de cette dernière, Audi estime pouvoir réaliser des réductions de consommation de l’ordre de 0,4 litre/100 km, soit plus de 10g de CO2/km, en associant une batterie lithium-ion compacte 48V à un alternateur spécialement conçu pour le système, de manière à former un groupe motopropulseur hybride léger. Ce système permet de démarrer et de désactiver le moteur à combustion en fonction des besoins en puissance.

Annoncée en mai 2012, la Volvo XC 90 PHEV, hybride rechargeable, a fait ses débuts officiels à Stockholm. Le SUV se distingue par ses 7 places, son moteur de 400 chevaux et sa consommation théorique estimée à 2 litres/100 km. Les spécifications techniques et le prix devraient être communiqués par Volvo lors du prochain Mondial de Paris.

Le constructeur suédois Volvo a procédé au lancement officiel de la XC90, incluant le modèle PHEV (Plug-in Hybrid Electric Vehicle), le 26 août 2014 dernier à Stockholm, en Suède. Cette deuxième génération du SUV et surtout l’apparition de la version hybride rechargeable étaient attendues depuis plus de 3 ans puisque Volvo avait annoncé la nouvelle en mai 2012. Le constructeur explique cette longue attente par le soin apporté à la conception du véhicule destiné à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire. « C’est l’un des plus importants moments de notre histoire. Nous ne lançons pas seulement un nouveau véhicule, nous relançons notre Marque. Le XC90 montre la voie à une gamme de nouveaux véhicules incroyables à découvrir dans les prochaines années », a notamment déclaré Håkan Samuelsson, PDG du groupe.

Puissance et économie de carburant

Le modèle hybride rechargeable sera la version haut de gamme de la XC90 d’après Volvo. Les spécifications techniques définitives n’ont pas encore été publiées, mais le communiqué officiel de Volvo précise que la XC90 PHEV sera équipée d’un groupe motopropulseur de 400 chevaux composé d’un bloc essence à 4 cylindres turbocompressés de 2 litres et d’un moteur électrique. La XC90 PHEV ne devrait émettre qu’environ 60g de CO2/km et consommer 2 litres/100 km (consommation théorique). Son autonomie en mode électrique tournerait autour de 40 km. La XC90 PHEV proposera également tous les avantages du modèle classique du SUV, notamment la possibilité d’embarquer 7 passagers, une première pour un hybride rechargeable,  la présence du nouveau logo Volvo, d’optiques LED et de roues 22 pouces, ainsi qu’un intérieur spacieux et respectueux du luxe scandinave. Le tarif qui sera connu lors du prochain Mondial de Paris en octobre tournera autour de 60 000 euros. Les premières livraisons sont attendues pour 2015.

Les curieux et les passionnés de mobilité électrique peuvent désormais se procurer les premiers tickets du premier grand prix du nouveau Championnat de Formule E, consacré à des véhicules 100% électriques, qui se tiendra à Pékin, Chine, le 13 septembre prochain. Ces derniers sont en vente sur le site du championnat (www.fiaformulae.com) ou à travers la compagnie Ticketmaster depuis cette semaine. Pour l’épreuve chinoise, le prix est fixé entre 55 et 85 euros en fonction la vue sur le circuit tracé autour du stade « Nids d’oiseaux ».

Ceux qui ne souhaitent pas faire le déplacement en Asie devraient attendre le mois de 2015 qui verra la 8^ème manche du Championnat se dérouler à Monte-Carlo. Imaginé par la FIA (Fédération Internationale Automobile) en 2011, cette compétition, la Formule 1 des véhicules électriques, vise à promouvoir la mobilité électrique à travers le monde. Au total, 10 épreuves réparties sur 4 continents sont au rendez-vous. En France, la retransmission télévisée en direct des courses sera assurée exclusivement par Canal +.

Nissan a annoncé que la distance totale parcourue par les Nissan Leaf circulant partout dans le monde dépasse désormais 850 millions de kilomètres. Lancée en décembre 2010, le véhicule électrique le plus vendu au monde, avec plus de 125 000 exemplaires, aurait ainsi permis de réduire les émissions de CO2 de 150 000 tonnes, l’équivalent du travail de 11 millions d’arbres d’après la compagnie. Ce record a été enregistré par l’application télémétrique CarWings de Nissan.

Le constructeur estime que l’objectif du million de kilomètres devrait être atteint d’ici le mois de janvier 2015, comptant sur une augmentation croissante des ventes et sur le développement rapide des réseaux d’infrastructures de recharge. La Nissan Leaf propose une autonomie sur une seule charge de 200 km et est commercialisée à partir de 30 290 euros en France. Pour marquer l’événement Nissan a décidé de mettre en ligne des récits animés des expériences de quelques possesseurs de son modèle électrique phare en Europe.