Author Archives: Hari

Pile à combustible à l’hydrogène : 14 600 euros de subvention pour les Japonais

Les clients japonais profiteront d’une subvention de 14 600 euros lorsqu’ils achèteront les premiers véhicules à pile à combustible à l’hydrogène proposés sur le marché à partir de 2015. Cette mesure fait partie d’un ensemble d’incitations à l’achat contenues dans une feuille de route pour l’hydrogène.

 

toyota fcv concept

 

Le premier ministre japonais Shinzo Abe a annoncé l’octroi d’une subvention équivalant à 14 600 euros pour tout achat d’une voiture à pile à combustible à l’hydrogène. Les premiers modèles pour grand public, produits par Toyota et Honda, sont attendus à partir de mars 2015 et ne couteront alors plus que l’équivalent de 35 400 euros une fois la subvention appliquée. Grâce à cette initiative, les voitures à pile à combustible deviennent ainsi une alternative crédible et viable aux véhicules 100 % électriques et hybrides rechargeables, du moins au Japon. Leurs prix jugés jusque-là trop élevés s’alignent désormais avec ceux des autres véhicules écologiques, mais elles proposent trois fois plus d’autonomie (500 km). À titre de comparaison, un Tesla Model S 85 proposant à peu près la même autonomie coûte 71 700 euros.

Feuille de route

Cette subvention confirme l’engagement du gouvernement dans la promotion de la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène. En juin dernier, le premier ministre a déjà affirmé son intention de faire du Japon un pionnier de ce domaine de l’industrie automobile à travers la mise en œuvre d’une feuille de route sur l’hydrogène. Outre la subvention à l’achat, cette feuille de route prévoit des exemptions fiscales et d’importantes commandes émanant des agences gouvernementales dès que les premiers modèles sont disponibles sur le marché. Les infrastructures de recharge ne sont pas en reste puisque le gouvernement planifie l’installation de 100 nouvelles stations d’ici 2015. Près de 336 millions d’euros seront injectés dans cette opération pour couvrir la moitié du total des coûts. 

Model X : Tesla prépare le lancement de sa production

L’usine Tesla de Fremont va fermer et subir des travaux d’aménagement pendant 2 semaines pour lui permettre d’accueillir le futur SUV Model X et augmenter le volume de production du Model S. A l’issu de cette période, elle disposera d’une nouvelle capacité hebdomadaire de 1 000 véhicules.

 

tesla model x

 

Tesla Motors a décidé d’interrompre le fonctionnement de son unique usine, à Fremont (Californie), afin de procéder à l’installation des nouveaux dispositifs robotisés destinés à assembler le futur SUV Model X et accélérer la production du Model S.   Les travaux ont débuté le 21 juillet dernier de devrait durer 2 semaines d’après Simon Sproule, le porte-parole de la compagnie. Au total 25 robots supplémentaires seront installés pour un investissement total de près de 73 millions d’euros qui impliquent également quelques restructurations au niveau des lignes d’assemblages. « Cela représente le plus grand investissement jamais réalisé pour l’usine depuis que nous avons réellement commencé les opérations. Il (l’investissement) nous permet d’être prêt à construire (le Model) X » a notamment déclaré Sproule à Bloomberg.

35 000 exemplaires pour 2014

Après ces aménagements, l’usine Tesla de Fremont devrait pouvoir sortir 25 % d’exemplaires en plus. De quoi permettre au constructeur californien de s’approcher de l’objectif de 35 000 véhicules délivrés en 2014 qui a été fixé par son PDG, Elon Musk. Actuellement, l’usine est capable de produire environ 800 unités par semaine. Tesla vise à passer la barre des 1 000 unités après ces deux semaines d’interruption. Durant cette période, Simon Sproule a expliqué que les employés pouvaient prendre des vacances ou continuer à venir à l’usine pour se former ou effectuer des travaux de maintenance.  L’usine de Fremont accueille également la fabrication des batteries lithium-ion qui alimentent les modèles Tesla. Révélé à Los Angeles au mois de février 2012, le Model X est attendu sur le marché durant le second trimestre 2015.

Voiture écologique : le gouvernement britannique s’équipe

 

 gouvernement britannique voiture électrique

 

Le ministre des Transports du Royaume-Uni, Baroness Kramer, a annoncé le déploiement de plusieurs véhicules électriques, hybrides rechargeables et infrastructures de recharge au sein des flottes du secteur public. Financé à hauteur de 5 millions de livres (6,31 millions d’euros), ce projet prévoit l’intégration de 150 exemplaires dans une première phase. 150 modèles additionnels sont attendus dans une seconde phase.

L’équivalent britannique du garage administratif est actuellement en train d’étudier la mise en œuvre du projet. Les premières voitures seront ainsi livrées d’ici l’automne. Aucune information n’a été communiquée à ce stade quant aux marques choisies par le gouvernement, mais les critères porteront notamment sur le cout de fonctionnement et l’efficience.

 

Renault Kangoo Z.E : 30 exemplaires en Uruguay

 

 Renault-Kangoo-ZE en uruguay

 

Non satisfait de sa domination sans partage sur les marchés français et européens des véhicules utilitaires légers 100% électriques, Renault a lancé la Kangoo Z.E en Uruguay et commence ainsi à se tourner vers d’autres continents. Le constructeur au losange a remporté un appel d’offres lancé par UTE, la compagnie de distribution d’électricité uruguayenne, et a ainsi livré 30 exemplaires cette semaine.

Ces 30 Kangoo Z.E permettront à UTE de diminuer ses émissions de CO2 de 36 tonnes tout en assurant la couverture de ses opérations sur l’ensemble du territoire.  Lancé durant l’automne 2011, la Kangoo Z.E s’est écoulée à plus de 42 000 unités dans le monde. Elle propose une autonomie de 170 km en cycle mixte avec un volume de chargement de 4,6 m3 et 650 kg de charge utile. L’utilitaire électrique sera d’autant plus écologique en Uruguay que les autorités locales se sont engagées dans un programme de nettoyage du processus de production d’électricité depuis 2008.

 

Bus électrique : BYD va construire une usine au Brésil

Pour préparer son implantation en Amérique du Sud, BYD va construire une usine pour l’Electric Bus au Brésil. Les opérations débuteront en 2015.

BYD-Electric-Bus-amérique latine

 

Face au succès rencontré par la BYD Electric Bus partout dans le monde et en Amérique latine en particulier, le constructeur chinois a décidé de construire sa première usine au Brésil, à Campinas dans la région de São Paulo. Programmée pour une ouverture en 2015, l’usine brésilienne accueillera les lignes d’assemblage des bus électriques et des packs de batteries fer-phosphate qui vont les alimenter. Elle s’étalera sur une surface totale de 52 000 m².

 

1 000 exemplaires par an

Durant sa première année de fonctionnement, cette usine proposera une capacité de production de 1 000 exemplaires (bus et batteries) d’après les déclarations de Tyler Li, directeur général de BYD au Brésil. Dans une seconde phase, le projet inclut la mise en place d’un centre de Recherche & Développement consacré aux technologies de la photovoltaïque, de l’optique LED et du réseau intelligent (Smart-Grid).

Depuis le début de sa production en septembre 2010,  la BYD Electric Bus a séduit plus de 25 villes dans le monde dont Sao Paolo au Brésil, Bogota en Colombie, Santiago et Universidad au Chili en ce qui concerne l’Amérique Latine. Il constitue actuellement l’alternative écologique la plus convaincante aux autocars diesels avec son autonomie sur une seule charge de plus de 250 km.

 

Tesla Motors: la voiture low-cost baptisée Model III

La future voiture 100 % électrique à moins de 25 500 euros de Tesla Motors s’appellera Model III. Le précédent nom, Model E, a été abandonné à cause d’un litige avec Ford. Le véhicule devrait être commercialisé en 2017 et proposera une autonomie de plus de 300 km.

 

tesla motors siège

 

Après l’abandon de l’appellation Model E en mai 2014, Tesla Motors a opté pour Model III pour designer sa future voiture 100 % électrique à moins de 35 000 dollars (25 500 euros). L’information a été révélée par la version britannique d’Auto Express et confirmée par le constructeur californien sur sa page officielle Facebook. « Le prochain modèle sera appelé Model 3, nous aurons trois barres (III) pour le représenter», a déclaré Elon Musk, PDG de Tesla Motors au cours d’une interview qu’il a accordée au magazine britannique. Il a profité de l’occasion pour expliquer que ce changement de nom est dû à une opposition émanant de Ford qui compterait également exploiter la dénomination Model E. « Je me disais que c’était incroyable. Ford essaie de tuer le SEX (Model S, Model E et Model X), alors nous allons devoir penser à un autre nom », a notamment plaisanté Elon Musk.

Sur les routes en 2017

Ce futur Model III est attendu pour 2016 pour sa première mondiale avant une commercialisation d’ici 2017. Il ne s’agira pas d’une simple version miniaturisée de la berline Model S ou du futur SUV Model X puisqu’il s’appuiera probablement sur une nouvelle plateforme développée par l’ingénieur Chris Porritt, fraîchement débarqué d’Aston Martin. Les détails techniques officiels sur le Model III n’ont pas encore été communiqués à ce stade, mais outre son prix, les rumeurs font état d’une taille inférieure de 20 % par rapport à celle du Model S. Elon Musk a également confirmé que le véhicule proposera une autonomie réelle de plus de 320 km et des performances élevées pour que « les gens tombent amoureux de leur voiture et aient hâte de la conduire ». Il profitera gratuitement, comme tous les modèles Tesla, des Superchargeurs.

BMW : hausse conséquente des commandes de batteries électriques à partir de 2016

Les commandes de cellules de batteries pour véhicules électriques de BMW auprès de Samsung SDI connaitront une hausse d’au moins 20 à 30 % d’ici 2016 pour équiper ses modèles électriques et hybrides rechargeables. Le constructeur confirme également son intérêt pour la pile à combustible à l’hydrogène.

 

bmw-i3

 

Le groupe BMW et son fournisseur exclusif de batteries pour véhicules électriques Samsung SDI ont signé, le lundi 14 juillet 2014, un mémorandum d’entente portant sur une augmentation de 20 à 30 % des commandes de cellules de batteries en 2016. D’après Klaus Draeger, membre du conseil d’administration de BMW et responsable Recherche & Développement, cet accord permettra au constructeur d’augmenter la production des BMW i3 et i8, mais également d’alimenter les nouveaux modèles hybrides, dont la future X5 Hybride rechargeable. « Si nous avons une centaine de milliers de voitures, alors bien sûr on devrait penser à des sources (batteries) additionnelles, mais d’abord, nous avons besoin de réaliser plus d’économies d’échelle », a-t-il notamment expliqué.

Pile à combustible

À ce stade, BMW n’a écoulé que quelque 5 400 exemplaires de la petite citadine électrique i3 depuis le début de l’année, mais le constructeur reste optimiste et dispose d’un carnet de commandes bien rempli. L’i8 vient quant à elle de faire ses débuts en Allemagne même si son prix supérieur à 100 000 euros ne devrait pas en faire un modèle pour grand public. Draeger reconnait toutefois que les véhicules électriques restent pénalisés par leur faible autonomie. « C’est pourquoi toute l’industrie s’intéresse fortement à la pile à combustible à l’hydrogène », a-t-il déclaré faisant référence à l’anxiété liée à l’autonomie et confirmant les recherches menées par BMW concernant cette autre source d’énergie zéro émission.

Voiture électrique : Toyota n’est toujours pas convaincu

Pour Toyota, les véhicules 100 % électriques ont encore besoin de faire l’objet d’une invention technologique majeure pour être commercialement viables. Le constructeur penche plutôt en faveur de la voiture à pile à combustible à l’hydrogène qu’il prévoit de commercialiser en 2015.

 

ToyotaFCV

 

Alors que de nombreux constructeurs majeurs investissent plusieurs milliards d’euros dans le but de renforcer leur positionnement sur le marché des véhicules 100 % électriques, le géant nippon Toyota reste sceptique. « Au niveau actuel de la technologie, quelqu’un doit inventer un type de batterie valant un prix Nobel », a ainsi déclaré Mitsuhisa Kato, vice-président exécutif de la compagnie en charge des Recherche & Développement. Ce dernier estime que la technologie nécessaire pour rendre les véhicules électriques viables n’existe pas encore, faisant notamment référence à l’autonomie encore trop limitée et le temps de recharge trop long. Kato considère ces lacunes comme un « cercle vicieux » étant donné que pour disposer d’une plus grande autonomie, il faudrait multiplier le nombre de batteries électriques à installer, ce qui augmentera le prix du produit et son temps de recharge.

La pile à combustible comme alternative

Le scepticisme affiché par ce haut responsable de Toyota n’est cependant pas dénué de calcul stratégique à l’heure où le constructeur s’apprête à commercialiser son premier modèle à pile à combustible à l’hydrogène pour grand public. Toyota estime que cette technologie constitue la meilleure alternative écologique au moteur à combustion et fait figure de pionnier dans le secteur. D’ailleurs, lorsque la Toyota FCV sera sur le marché en 2015, le constructeur nippon ne proposera plus de modèles 100 % électriques, sauf revirement de dernière minute, étant donné que la RAV 4 EV et l’eQ ne seront plus produits d’ici la fin de cette année 2014. Malgré tout, Mitsuhisa Kato a tenu à préciser que Toyota continue de mener des activités de Recherche & Développement sur les véhicules électriques et reste prêt à entrer immédiatement en action si la demande augmente.

 

 

 

Immatriculation des véhicules électriques et hybrides : toujours en hausse pour juin 2014

L’attrait des consommateurs français pour les voitures écologiques, électriques et hybrides, continue de se renforcer pour le mois de juin 2014. 1 574 immatriculations ont ainsi été enregistrées. Les Renault Zoe et Kangoo Z.E restent les leaders de leur segment respectif.

immatriculation voiture hybride et electrique 2014

 

Les résultats de vente catastrophiques du mois de janvier 2014 sont définitivement dépassés puisque les immatriculations de voitures 100 % électriques en France sont de nouveau en hausse pour le mois de juin dernier. 1 574 nouveaux exemplaires sont ainsi recensés d’après les chiffres fournis par l’AVERE, contre seulement 706 au mois de février et 1 356 durant le mois de mai de cette année 2014. Les véhicules pour particuliers restent les plus populaires avec 1 050 immatriculations même si les professionnels s’intéressent de plus en plus aux utilitaires légers électriques. Ces derniers se sont écoulés à 524 unités, soit une hausse de 26,3 % par rapport au mois précédent. Les modèles hybrides se relancent également avec 3 471 immatriculations, soit près de 20 % de plus qu’en mai.

Les modèles locaux à l’honneur

Parmi les modèles, les Renault Zoe et Kangoo Z.E règnent sans partage respectivement dans la catégorie des véhicules pour particuliers et dans celle des utilitaires légers. La petite citadine s’est écoulée à 641 unités. La Nissan Leaf, deuxième,  compte près de 4 fois de clients. La Kangoo Z.E enregistre quant à elle 61 % de part de marché avec 324 immatriculations. Les Français affichent ainsi une préférence certaine pour les marques locales au détriment des modèles allemands et américains comme la Nissan Leaf, la Tesla Model S (45 unités) et la BMW i3 (61 unités) qui sont pourtant des best-sellers ailleurs. La tendance à la hausse actuelle devrait se poursuivre durant les prochains mois puisque l’augmentation des bonus écologiques sur les locations longue durée (LLD) commencera à produire ses effets, tout comme les efforts fournis par les autorités dans le déploiement des bornes de recharge.

Bugatti : intérêt confirmé pour l’hybridation

Tout comme la plupart des constructeurs de véhicules de luxe, Bugatti va succomber à l’appel de la technologie hybride qui pourrait équiper le successeur de la Veyron 2014. Les détails du groupe motopropulseur ne sont pas encore connus, mais le modèle devrait être plus puissant que son prédécesseur de 1 200 chevaux.

 

Bugatti Veyron 2014

 

Le successeur de la Veyron Grand Sport Vitesse, la dernière merveille de Bugatti, serait un hybride. Cette information a été révélée par des sources proches du dossier citées par Reuters. Elle vient s’ajouter à la rumeur datant de quelques années et faisant étant d’une volonté supposée de Bugatti de sortir une voiture hybride. Cette technologie aurait la faveur de Wolfgang Duerheimer, PDG de la marque française acquise par le groupe Volkswagen depuis 1998. Le recours à l’hybridation permettra à Bugatti de refaire son retard sur les constructeurs concurrents qui ont déjà utilisé un moteur électrique pour renforcer les performances de leurs supercars tout en réduisant leurs empreintes écologiques. Ferrari, avec sa LaFerrari, McLaren avec la P1 et Porsche avec la 918 Spyder, s’y sont notamment essayés avec succès.

Un modèle plus excitant que la Veyron 2014

Les analystes estiment que le recours au groupe motopropulseur hybride est une étape normale et incontournable même pour les marques de luxe puisqu’il optimise à la fois la puissance et la performance écologique. C’est d’ailleurs ce qu’a tenu à expliquer l’une des sources citées par Reuters en déclarant que « le nouveau modèle ne sera pas moins excitant que la Veyron (puisque) nos clients ont certaines attentes ». Cette éventuelle Bugatti hybride devrait ainsi dépasser les 431 km/h de vitesse de pointe de la Veyron. Elle développera près de 1 500 chevaux grâce à un bloc essence 16 cylindres. Les détails du moteur électrique restent inconnus. À l’instar de la Veyron 2014, ce supercar hybride fera l’objet d’une production limitée et affichera un prix dépassant le million d’euros.

Voiture hybride : Honda rappelle des milliers de modèle au Japon

Honda rappelle la Fit Hybride pour la quatrième fois depuis son lancement en 2013. Cette fois-ci, c’est le calculateur qui est victime d’un bug logiciel. La Vezel Hybride, attendue en Europe en 2015, est également concernée.

 

Honda Fit 2014

 

175 356 véhicules hybrides commercialisés sur le marché japonais seront rappelés par Honda Motor Co à cause d’un bug au niveau du logiciel du calculateur de régulation. Parmi les modèles concernés figurent la troisième génération de la Fit Hybride et du SUV urbain Vezel Hybride.  Ces deux véhicules ne sont commercialisés au Japon que depuis 2013, mais il s’agit déjà du quatrième rappel pour la Fit III qui a été lancée au mois de septembre dernier. Les problèmes portaient alors sur les airbags dans un premier temps, puis sur le système de transmission à double embrayage.

Aucune conséquence grave

Le constructeur va prendre en charge la résolution de ce bug à travers une intervention qui ne devrait durer qu’une heure et demie. Ces problèmes au niveau du calculateur risquent de causer des accélérations brusques pouvant mener à des accidents graves. Jusqu’ici Honda annonce avoir recensé onze incidents reliés à cette anomalie, mais aucun blessé grave, ni décès n’est à déplorer.

 

Renault Zoe : à la conquête de Rungis

SEMMARIS, l’entreprise qui gère le marché de Rungis, a annoncé le 8 juillet dernier l’intégration de 7 Renault Zoe dans sa flotte. Elle prévoit la mise en œuvre d’un programme ambitieux portant sur le déploiement d’un système de transport écologique interne d’ici quelques années.

renault zoe à rungis

 

Rendez-vous incontournable des professionnels de la restauration à la recherche de produits frais, le marché international de Rungis  est désormais une vitrine du transport écologique puisque SEMMARIS, le gestionnaire du marché, s’est doté d’une flotte de 7 Renault Zoe. Cette opération constitue le début d’un vaste programme de déploiement de véhicules 100 % électriques au sein des 234 hectares du site. Elle sera suivie de l’installation de plusieurs bornes de charge grâce à l’appui de la ville de Paris pour permettre aux conducteurs de recharger leurs véhicules sur place. La cérémonie d’inauguration a vu la présence de Carole Delga, secrétaire d’État au Commerce, à l’Artisanat, la Consommation et l’Économie sociale et solidaire, et de Christophe Najdovski, adjoint chargé des transports, de la voirie, des déplacements et de l’espace public à la Ville de Paris.

 

Démonstrateur

 

Les 7 Renault Zoe sont destinées à attirer l’attention des milliers d’entreprises et de clients utilisant quotidiennement le marché de Rungis sur la disponibilité de solutions de transport respectueuses de l’environnement tout en étant fonctionnelles et économiques. « Un véhicule électrique pour notre flotte était le choix évident à cause de ses qualités écologiques et durables, en phase avec notre objectif de faire du marché international de Rungis un écosystème innovant et exemplaire », a ainsi déclaré Stéphane Layani, PDG de SEMMARIS. La compagnie prévoit également de mettre en place un service d’autopartage interne disponible sur réservation en ligne. Pour Renault, l’intégration de la Zoe dans ce programme représente un coup marketing de plus qui ne fera que renforcer sa position de leader national en termes de vente de voiture électrique.

 

Toyota Prius IV : début de production fin 2015

La production de la Toyota Prius IV a été repoussée en décembre 2015 pour permettre aux ingénieurs d’optimiser la fiabilité et les performances du véhicule. Elle fournira les premières indications relatives à la concrétisation de la nouvelle stratégie de développement de produit de la marque.

toyota prius 2015

 

Reculer pour mieux sauter. C’est la stratégie que semble adopter le constructeur nippon Toyota concernant la nouvelle génération de la Prius. Initialement prévu pour le printemps de cette année, le lancement de la production de la Prius IV a été retardé jusqu’au mois de décembre 2015. Une source interne citée par Automotive News explique cette décision par la volonté des ingénieurs de peaufiner les détails de l’architecture et du groupe motopropulseur afin de maximiser l’économie de carburant. Le premier prototype est attendu pour novembre 2014 et servira de support de test et de « véhicule de confirmation ». La version hybride rechargeable, quant à elle, ne devrait pas sortir des usines Toyota avant octobre 2016. Le constructeur n’a pas souhaité commenter officiellement l’information étant donné qu’elle porte sur sa stratégie pour le futur.

 

Vitrine technologique

 

La 4ème génération du modèle hybride le plus vendu au monde, lancé en 1997, se fait ainsi attendre et les informations filtrent au compte goutte depuis juin 2013. Il est clair que le Président Akio Toyoda entend prendre son temps pour assurer l’efficacité de sa nouvelle stratégie de développement de produit, stratégie qui trouvera en la Prius IV sa première véritable vitrine. Parmi les changements attendus figurent notamment la nouvelle architecture modulaire de Toyota (Toyota New Global Architecture) et son système hybride nouvelle-génération censé être plus efficient. Grâce à cette approche modulaire, de nombreux composants présents sur la Prius IV seront ainsi réutilisés sur d’autres modèles afin de réduire les coûts de développement et améliorer la fiabilité des produits. Une seule pièce défaillante pourrait par conséquent entraîner le rappel de plusieurs modèles et de millions de véhicules.

Autopartage électrique : des Toyota i-Road et COMS à Grenoble

Citelib, le réseau d’autopartage électrique de Grenoble, va s’associer avec Toyota et son projet Ha : Mo pour intégrer 70 I-Road et COMS dans sa flotte d’ici octobre 2014. Ces micro citadines électriques serviront essentiellement à couvrir les trajets de connexion entre les autres modes de transport public de la ville.

Grenoble-citelib ha-mo

À partir du mois d’octobre 2014, la ville de Grenoble et son système d’autopartage Citelib vont accueillir 70 Toyota i-Road, un tricycle à deux places, et COMS, un quadricycle monoplace, tous deux 100% électriques pour une période de trois ans. Cette opération entre dans le cadre d’un projet unique baptisé Citelib by Ha : Mo et qui consiste à mettre en place un réseau d’autopartage propre et connecté au système de transport public de la ville. Le projet prévoit également l’installation d’une trentaine de stations de recharge par Sodetrel, une filiale d’EDF. Citelib by Ha : Mo permet à la ville de perfectionner davantage son réseau, vieux de plus de 10 ans, en l’associant au projet Ha : Mo (Harmonious Mobility), une initiative de Toyota destinée à harmoniser la mobilité urbaine avec les besoins de la société et qui est exportée pour la première fois en dehors du Japon.

Solution pour les trajets de connexion

Grâce à ces 70 ultracompactes électriques, les Grenoblois disposeront d’une solution pour effectuer les trajets de connexion, dits de derniers ou premiers kilomètres, entre les différents modes de transports publics proposés par la ville (tramway, bus, train). Elles pourront même faire office de mode de transport principal pour les déplacements intra urbains. Les stations Sodetrel, auprès desquelles les véhicules seront disponibles, seront placées de manière stratégique près des arrêts bus et des stations de train et tramway. Les utilisateurs de Citelib by Ha : Mo pourront télécharger une application mobile leur permettant de réserver à l’avance leur I-Road ou COMS. Les Smartphones serviront également de clés d’accès au service. La préinscription pour ce nouveau service a déjà commencé.

Bus électriques à Paris : La RATP s’associe à EDF

La RATP franchit une étape supplémentaire vers la réalisation de son objectif visant à disposer d’une flotte de bus totalement écologique d’ici 2025 en signant un accord de partenariat avec EDF. Les deux compagnies ambitionnent de donner l’exemple aux autres villes françaises.

ratp bus

Pierre Mongin, PDG de la RATP, continue de multiplier les partenariats pour concrétiser son projet de mise en place d’un réseau de bus zéro émission électriques et au gaz naturel, d’ici 2025. La semaine dernière, il a ainsi conclu un accord de trois ans avec EDF pour tirer profit de l’expertise du distributeur d’électricité en vue du déploiement futur d’une flotte de bus 100 % électriques de grande capacité. Il s’agit du quatrième partenariat signé par la RATP dans le cadre du projet susmentionné après deux accords de fournitures de bus conclus avec la firme PVI et le groupe Bolloré et un accord avec GDF Suez. EDF se chargera de réaliser des tests sur les différentes chaînes de traction électriques, les batteries et les systèmes de recharge des futurs bus à grande capacité ainsi que leurs impacts sur le service.

 

Filière d’excellence

 

Les deux compagnies se montrent particulièrement optimistes quant aux résultats de leur nouveau partenariat. « Par cet accord, il s’agit de favoriser l’énergie électrique et de faire émerger une filière d’excellence française », a notamment indiqué Henri Proglio, le PDG d’EDF. Ces propos ont été corroborés par Pierre Mongin qui veut faire du projet de la RATP un modèle pour toutes les villes françaises, voire pour toutes les villes du monde. Quoi qu’il en soit, l’apparition de ces bus à grande capacité, dont le ou les fournisseurs restent à déterminer, permettra à la capitale française de rattraper son retard par rapport aux métropoles européennes, américaines et asiatiques. Ces dernières ont adopté depuis quelques mois déjà la BYD Electric Bus, le modèle 100 % électrique de 12 m du constructeur chinois BYD qui est à ce jour le leader du marché.

 

 

 

Mitsubishi Outlander PHEV : un hybride rechargeable en Rally Cross

Une Mitsubishi Outlander PHEV à peine modifiée va participer à l’Asia Cross Country Rally 2014 pour démontrer ses performances et sa fiabilité. Le constructeur veut également exploiter les données récoltées pour optimiser ses futurs modèles.

Mitsubishi_Outlander_PHEV_Rally Cross

Le constructeur japonais Mitsubishi a décidé d’inscrire l’Outlander PHEV, son modèle SUV hybride rechargeable phare, à l’édition 2014 de l’Asia Cross Country Rally. À peine modifiée par rapport au modèle de base commercialisé au grand public, l’Outlander PHEV devrait traverser  la Thaïlande et le Cambodge en surmontant montagnes, forêts, rivières et marécages pour remporter ce pari fou. Les changements apportés au modèle de production concernent essentiellement le châssis et la carrosserie puisque le groupe motopropulseur est resté le même. Le modèle de course sera ainsi poussé par un bloc thermique de 2 litres et un moteur électrique alimenté par une batterie lithium-ion. Seul le système de contrôle dynamique intégré S-AWC a subi des modifications pour mieux s’adapter aux surfaces de l’épreuve. Les suspensions ont également été adaptées aux exigences du sport automobile et du Rally Cross.

2 200 km, 7 jours

La participation à un tel évènement constitue une vitrine de choix pour Mitsubishi qui peut y démontrer la fiabilité et les performances de sa technologie hybride rechargeable. Le constructeur compte également exploiter les informations recueillies à travers cette expérience pour enrichir le développement de ses futurs modèles. L’Outlander PHEV aura cependant fort à faire pour tenir la distance pendant les 7 jours et les quelque 2 220 km de course. La mécanique et l’électronique seront fortement mises à l’épreuve, notamment à cause de la forte humidité et de la chaleur. Mitsubishi n’est pas le premier constructeur à engager ses modèles hybrides dans ce genre de défi puisque Land Rover a, entre autres, lancé trois Range Rover hybrides à la conquête de la route de la soie (16 000 km) en septembre 2013. Par contre, pour un hybride rechargeable et dans le domaine du Rally Cross, il s’agit bien d’une première. Rendez-vous le 15 août prochain pour connaître l’épilogue de cette aventure.

 

Toyota FCV : prix et design définitif dévoilés pour le Japon

Les clients japonais pourront acquérir une Toyota FCV, une berline à pile à combustible à l’hydrogène, dans moins d’une année et pour l’équivalent de 50 000 euros. Les Européens et Américains doivent encore patienter quelques semaines. Les détails techniques seront également communiqués à une date non précisée.

 

toyota-fcv

 

Les férus de véhicules à pile à combustible à l’hydrogène n’ont plus que quelques mois à patienter puisque Toyota vient de présenter officiellement le design définitif de son premier modèle grand public, la FCV, et indiquer le prix de lancement pour le marché japonais. Ces informations signifient l’imminence de la commercialisation que le constructeur annonce d’ailleurs pour avril 2015 au Japon et durant l’automne de la même année pour l’Europe et les États-Unis. La FCV sera tarifée à 7 millions de Yens (environ 50 000 euros), hors avantages fiscaux et subventions. Les prix pour l’Europe et les États-Unis n’ont pas encore été dévoilés, mais l’espoir est permis quant à la possibilité de disposer d’un véhicule à zéro émission de CO2 et capable de tenir plus de 500 km sur une seule charge pour environ 40 000 euros, bonus écologiques inclus.

Pas de différences majeures par rapport au concept car

Côté design, la version de production de la FCV est, à quelques détails près, identique au concept présenté lors du Salon de l’automobile de Tokyo 2013. L’apparition de rétroviseurs et la simplification de la partie arrière du véhicule soulignent l’aspect « modèle de production » de la FCV définitive même si les feux arrière sont restés les mêmes que ceux installés sur le concept. Les spécifications techniques seront révélées ultérieurement d’après le communiqué de presse publié par Toyota pour l’occasion, sans plus de détails. Il est cependant connu que l’autonomie de la FCV devrait atteindre les 700 km si l’on prend en compte les standards japonais. Il faudrait par contre s’attendre à des performances bien moins élevées (entre 350 à 500 km) si les standards de test européen sont appliqués. Toyota promet également un plein d’hydrogène en 3 minutes.

Audi : les hybrides rechargeables ne seront pas négligés

En plus du développement d’une gamme entière de voitures 100 % électrique haute-performance, Audi compte également lancer au moins un modèle hybride rechargeable par année pour améliorer son positionnement sur le marché. Le volume de production annuelle sera fonction de la demande, mais pourrait atteindre 40 % du volume global.

 

audi-a3-e-tron

 

Alors que des sources citées par Reuters ont révélé la semaine dernière qu’Audi planifiait le développement de toute une gamme de véhicules 100 % électriques haute-performance pour concurrencer BMW et Tesla Motors, il est désormais certain que le constructeur d’Ingolstadt compte également s’appuyer sur les hybrides rechargeables. C’est ce qui ressort des déclarations de Rupert Stadler, PDG de la compagnie, lors de l’introduction de l’A3 E-Tron en Autriche.  « Nous croyons fermement aux hybrides rechargeables et nous allons lancer un nouveau modèle chaque année », a-t-il notamment affirmé. Le PDG a également confirmé que la Q7 sera le prochain modèle à recevoir une déclinaison hybride rechargeable, suivie de l’A6 long-châssis qui sera commercialisée uniquement en Chine et de l’A8.  L’A3 E-Tron sera quant à elle disponible en Allemagne et en Europe à partir de ce mois de juin.

Satisfaction de la clientèle

Audi justifie sa stratégie par le fait que les hybrides rechargeables ne sont pas soumis aux contraintes associées aux véhicules 100 % électriques comme l’autonomie, tout en proposant des performances écologiques appréciables. « Les hybrides rechargeables sont des véhicules électriques pour un usage quotidien, exactement ce que nos consommateurs demandent », a expliqué Stadler. En effet, la plupart des modèles hybrides rechargeables, dont l’A3 E-Tron, disposent d’une autonomie en mode 100 % électrique atteignant 50 km et d’une autonomie totale dépassant 600 km. Le PDG n’a révélé aucun objectif de vente officiel, mais espère que les hybrides rechargeables compteront jusqu’à 40 % du volume annuel de production globale de ses usines d’ici 2020. « Ce sont nos clients qui décideront et nous sommes prêts à satisfaire leur demande », a-t-il lancé.

Ferrari : 20 % d’émissions en moins d’ici 2021 grâce aux hybrides

Ferrari compte s’appuyer sur de nouveaux modèles hybrides basés sur ses moteurs V-12 pour réduire son taux d’émission moyen de CO2 de 20 % d’ici 2021.

 

ferrari hybridation

 

Les contraintes environnementales n’épargnent pas les constructeurs de véhicules de luxe. C’est ce que confirme Ferrari qui a annoncé sa volonté de réduire ses émissions de CO2 de 20 % d’ici 2021 tout en améliorant les performances de ses modèles. Pour parvenir à cette fin, le manufacturier italien exploitera des systèmes hybrides couplés avec ses moteurs V-12 et des turbocompresseurs pour les V-8 selon les explications de Vittorio Dini, directeur Groupe motopropulseur de la firme de Maranello. Ce dernier a indiqué que le taux d’émission moyen de CO2 actuel des modèles Ferrari est de 270 g/km, mais que celui-ci devrait diminuer de 3 % par an jusqu’en 2021 grâce à l’utilisation de « toutes les technologies disponibles ».  Vittorio Dini a ajouté que l’objectif est réaliste puisque Ferrari est déjà parvenue à baisser ce taux de 40 % entre 2007, où il était de 435g de CO2/km, et 2013.

Sur les mêmes bases que la LaFerrari

Cette déclaration renforce l’engagement du constructeur mythique dans l’hybridation suite à un premier essai réussi avec la LaFerrari. Ce supercar à 1 million d’euros accueille un V-12 6,3 litres de 800 chevaux à un bloc électrique de 120 kW, ce qui lui permet de développer une puissance combinée de 963 chevaux pour 330 g de CO2/km. Les futurs groupes motopropulseurs de Ferrari devraient d’ailleurs reposer sur la même technologie utilisée sur la LaFerrari. Malgré tout, la marque au cheval cabré reste très loin de la nouvelle limitation européenne fixée à 95 g de CO2/km d’ici 2021. Elle bénéficie cependant d’un régime à part aussi bien en Europe qu’aux États-Unis eu égard à sa petite taille et à son faible volume de production (7 000 unités en 2013). « Ce qui compte c’est que Ferrari atteigne le même pourcentage de réduction que les constructeurs à grande échelle », a ainsi indiqué Vittorio Dini.

 

Voiture à pile à combustible : le gouvernement japonais renforce son engagement à travers une feuille de route

Le premier ministre japonais a proposé la mise en œuvre d’une feuille de route pour la promotion de l’hydrogène comme source d’énergie afin de faire de son pays un pionnier en matière de voiture à pile à combustible à l’hydrogène. Parmi les mesures envisagées figurent des subventions et des avantages fiscaux considérables.

 

voiture à pile à combustible hydrogène japon

 

Le futur de la mobilité sans CO2 réside dans la technologie de la voiture à pile à combustible à l’hydrogène. C’est en tout cas la conviction du gouvernement japonais qui souhaite, au même titre que ses constructeurs automobiles, l’accélération de l’avènement de « l’ère de la pile à combustible ». Shinzo Abe, le premier ministre japonais, a ainsi appelé cette semaine la mise en place de subventions et d’exemptions fiscales en faveur des acheteurs de voiture à l’hydrogène ainsi que la facilitation de l’implantation des stations de recharge. Ces mesures font partie d’une feuille de route pour la promotion de l’hydrogène présentée par le premier ministre dans le cadre de la stratégie de croissance du gouvernement qu’il dirige. Outre la protection de l’environnement, ces mesures visent également à faire du Japon un pionnier de la technologie et à renforcer sa compétitivité au sein de l’industrie automobile.  

Soutien de poids pour les constructeurs nippons

L’apparition de cette feuille route pour la promotion de l’hydrogène confirme l’engagement des autorités japonaises dans ce secteur puisque ces dernières ont récemment autorisé les constructeurs à augmenter la pression des réservoirs d’hydrogène afin d’augmenter l’autonomie des véhicules produits. Ces différentes mesures facilitent grandement les opérations de Toyota et de Honda, deux fleurons de l’industrie automobile nippone, qui vont commercialiser leurs premiers modèles à pile à combustible, la Toyota FCV et la Honda FCEV, dès 2015. Le prix de ces modèles pourrait descendre en dessous de 15 000 euros d’ici 2025, si les subventions et autres avantages financiers voulus par le gouvernement sont adoptés par le parlement. En cas de succès, la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène redorera considérablement le blason de l’industrie nippone qui a perdu du terrain ces dernières années dans les domaines de la haute technologie et de l’électronique. 

Voiture électrique autonome : une boite noire comme solution aux impératifs juridiques

Afin de faciliter l’adaptation de la technologie des véhicules autonomes aux législations nationales, notamment en matière de responsabilité, les constructeurs allemands proposent l’installation d’une boîte noire. La protection des données et le respect de la vie privée des utilisateurs restent des sujets de débat.

 

boite noire voiture autonome

 

Les constructeurs automobiles allemands engagés dans la course aux véhicules autonomes envisagent l’installation d’une boîte noire similaire à celle d’un avion pour contribuer à la résolution des problèmes légaux de responsabilité en cas d’accident posés par cette technologie. Ce dispositif permettra aux constructeurs, aux assureurs et éventuellement à la justice de disposer d’assez d’informations pour déterminer la part de responsabilité des acteurs si une collision survient. En cas d’adoption, il s’agirait d’une étape cruciale pour la vulgarisation des véhicules entièrement autonomes que les manufacturiers comme Mercedes-Benz, Nissan, BMW ou Volvo ambitionnent de commercialiser d’ici 2020.  La question est actuellement étudiée dans le cadre d’un atelier sur la conduite autonome organisé par le gouvernement allemand et qui compte la participation de représentants des constructeurs automobiles, des compagnies d’assurance et de juristes.

Quid de la protection des données

Parmi les données qui pourraient être collectées par la boîte noire figurent la vitesse, les entrées de données provenant des capteurs, des caméras et du conducteur. Outre les aspects légaux, les assureurs pourront également exploiter ces informations pour élaborer de nouvelles polices plus adaptées aux véhicules autonomes. « Nous pouvons créer des primes d’assurance sur mesure pour certains types de risque », a notamment expliqué Martin Stadler, un expert de la compagnie allemande Allianz, cité par Reuters. Par contre, d’autres interrogations surgissent quant à aux possibilités d’exploitation des données collectées à des fins illicites et contraires au respect de la vie privée des consommateurs. Les constructeurs suggèrent la mise en place d’une ligne restrictive sans donner plus de détails.  Il n’est pas question d’utiliser les informations personnelles des utilisateurs comme on veut, a déjà prévenu un haut responsable de Mercedes-Benz lors d’une récente conférence.

Audi A3 e-tron : prix de lancement connu pour l’Allemagne

L’Audi A3 e-tron sera commercialisée à partir de 37 900 euros en Allemagne. Son prix hors bonus écologique pour l’hexagone ne devrait pas trop s’éloigner de cette somme. Les premières livraisons sont attendues cet hiver.

 

A3 e-tron

 

L’A3 e-tron, le premier modèle hybride rechargeable du constructeur Audi, est disponible à la réservation depuis ce mois de juin en Allemagne et le prix affiché est de 37 900 euros. Malgré l’absence de bonus écologiques outre-Rhin, les clients allemands pourront réaliser quelques économies sur ce tarif grâce à des exemptions fiscales annuelles accordées aux possesseurs de voitures hybrides rechargeables. Ce prix de vente est inférieur aux prévisions initiales puisque les observateurs s’attendaient à une fourchette de 39 000 à 40 000 euros. Les autres marchés ciblés par la marque aux anneaux, dont la France, devraient même profiter d’un tarif encore plus compétitif une fois les avantages financiers à l’achat appliqués. Le bonus écologique s’élève notamment à 4 000 euros pour l’hexagone, ce qui ramènerait le coût de l’A3 e-tron à moins de 34 000 euros puisque les tarifs pratiqués par Audi auprès des pays européens ne devraient pas sensiblement variés.

Livraisons d’ici la fin de l’année

Outre l’Allemagne, parmi les marchés considérés comme essentiels par Audi figurent la Norvège, la Suède, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la France et les États-Unis. Les consommateurs y apprécient « les forces classiques de la marque Audi que sont la technologie de pointe, une qualité de fabrication sans compromis, la sportivité et un design élégant » d’après le constructeur d’Ingolstadt. Les premières livraisons de l’A3 e-tron sont attendues d’ici la fin de cette année 2014 auprès de ces pays. L’         A3 e-tron sera commercialisée auprès de concessionnaires sélectionnés qui recevront une formation spéciale pour leur permettre de maitriser la technologie à haute tension utilisée sur le modèle. Ces concessionnaires seront une centaine en Allemagne et seront tous équipés d’une borne de recharge gratuite. Dévoilée lors du Salon de Francfort 2013, l’A3 e-tron accueille un groupe motopropulseur hybride de 204 chevaux avec une consommation mixte de 1,5 litres/100 km d’après les données fournies par Audi.

Nissan Leaf : amélioration en vue pour l’application Carwings

L’application Carwings de la Nissan Leaf devrait compter une nouvelle version qui permet au constructeur de contrôler l’état de santé de la batterie lithium-ion. L’objectif est de pouvoir informer les conducteurs de la conduite à tenir pour rallonger la durée de vie de la batterie.

 

carwings nissan leaf

 

Nissan envisage de mettre à jour l’application Carwings, l’application dédiée à la Leaf, pour lui permettre de collecter et d’analyser les données relatives à l’état du pack de batterie de la compacte 100 % électrique. Cette nouvelle fonctionnalité vise à optimiser les performances de la batterie lithium-ion et à aider le conducteur à détecter et éviter une dégradation soudaine et anormale due aux conditions de fonctionnement (climat…). Pour Nissan, il s’agirait surtout de prévenir la survenance de nouveaux incidents similaires à ceux ayant touché des propriétaires de Leaf de l’Arizona et du Texas, aux États-Unis, il y a deux ans. Ces derniers ont constaté que leurs Leaf ont « perdu » une barre de batterie sur les 12 initiales après moins d’une année d’utilisation, probablement à cause de la chaleur. Cet incident a contraint Nissan à racheter plusieurs exemplaires et à mettre place une nouvelle garantie.

Proactivité

Ces problèmes de l’Arizona et du Texas sont désormais derrière la Leaf qui continue de dominer le marché international des véhicules électriques avec plus de 115 000 exemplaires écoulés. Cependant, les consommateurs ont reproché à Nissan de manquer de proactivité à l’époque. Avec une nouvelle version de Carwings, tout devrait rentrer dans l’ordre. « Peut-être que dans le futur, nous pourrons donner beaucoup plus d’informations spécifiques aux consommateurs à propos de la dégradation de la batterie et de son état de santé, et éventuellement faire des recommandations concernant leur conduite ou les styles de recharge pour les aider à allonger la durée de vie du pack », a notamment expliqué Robyn Williams, un haut responsable de Nissan Amérique du Nord. Pour l’instant, Carwings fournit aux conducteurs des informations basiques comme le niveau de charge et l’estimation de l’autonomie.

Véhicule électrique : Audi prépare un plan ambitieux

Le constructeur allemand Audi a élaboré un plan portant sur le développement de toute une gamme de véhicules électriques haute-performance qui commencera par le lancement de la R8 e-tron l’année prochaine. L’autonomie fera partie des arguments clés de ses futurs modèles puisqu’ils devraient proposer au minimum 400 km avec une seule charge.

 

Audi r8_e-tron

 

Alors que l’intérêt des consommateurs pour les véhicules électriques s’intensifie, Audi, qui accuse un certain retard par rapport à la concurrence, va désormais réagir. C’est ce qui ressort des révélations de quelques sources au sein du constructeur, citées par Reuters, qui rapportent l’intention de ce dernier de lancer une gamme de modèles 100 % électriques haute-performance destinés à rivaliser avec les modèles BMW et Tesla Motors. La marque aux anneaux s’apprête notamment à lancer son premier véhicule 100 % électrique avec la R8 e-tron. Le supercar est attendu en Europe en 2015 avec une autonomie annoncée de 450 km.   Ce premier modèle ne sera proposé qu’en production limitée, mais Audi planifie également de lancer plusieurs berlines et SUV 100% électriques, toujours d’après les sources, sans aucune autre précision quant au nombre de modèle prévu.

Au moins 400 km d’autonomie

Par souci de confidentialité, peu d’informations ont filtré et le groupe Volkswagen, maison mère d’Audi, n’a pas commenté ces révélations. Cependant, il est établi que la nouvelle gamme 100 % électrique d’Audi devrait inclure une déclinaison du SUV Q8. Toutes les voitures électriques offriront également au  moins 400 km d’autonomie. Cette question de l’autonomie constitue d’ailleurs un élément essentiel de la stratégie d’Audi. C’est ce qui a notamment poussé le constructeur à mettre en suspens le développement de la R8 e-tron, en 2012, étant donné que les ingénieurs ne parvenaient pas à la faire dépasser les 215 km avec une seule charge. Après un changement à la tête de son équipe de Recherche et Développement, ces problèmes sont désormais derrière le constructeur d’Ingolstadt  qui peut venir titiller Tesla et ses Model S et X ou encore BMW et sa série « i ».

Superchargeur : Tesla continue son expansion européenne

Grâce à l’inauguration de 2 nouveaux Superchargeurs sur les autoroutes allemandes, Tesla Motors étoffe son réseau européen et porte désormais le nombre total de ses installations à 23. Le constructeur californien est bien parti pour atteindre son objectif de couverture à 100% d’ici la fin de l’année.

 

superchargeur tesla allemagne

 

Tesla Motors a annoncé l’ouverture officielle de 2 stations de charge rapide supplémentaires en Europe, la semaine dernière, dans le cadre de son plan visant à permettre aux titulaires de ses modèles électriques de se déplacer librement sur le vieux continent d’ici la fin de l’année. Ces 2 Superchargeurs, installés à Gramschatzer Wald et à Lutterberg, le long des autoroutes reliant l’Allemagne à la Suisse et l’Autriche, portent le nombre de dispositifs Tesla en Europe à 23 unités. Ils viennent s’ajouter aux 12 récentes stations mises en place en Allemagne, en Autriche, aux Pays-Bas et en Suisse, depuis le début de cette année 2014. « Cela montre à quel point le marché européen est important pour Tesla » d’après un communiqué du constructeur californien.

Une station tous les 320 km

Tesla s’est fixé comme objectif d’assurer une couverture en Superchargeur de l’Allemagne et de ses pays voisins à hauteur de 100% d’ici fin 2014 pour dynamiser les ventes de son Model S et du futur Model X, le crossover électrique prévu pour une commercialisation en 2015. Grâce à ce réseau, aucun conducteur Tesla ne devrait ainsi se retrouver à plus de 320 km (environ 80% de l’autonomie du Model S) d’une borne de recharge rapide. Le Superchargeur est capable de fournir 80% de l’autonomie du Model S en 40 minutes. La technologie fût lancée en septembre 2012 et la première station européenne a été mise en place en Norvège, en septembre 2013. La prochaine étape du plan de déploiement de la start-up californienne passera par le Royaume-Uni où 3 nouvelles stations sont attendues prochainement.

Tesla Model X : première livraison début 2015

Tesla Motors va lancer sur le marché son troisième modèle, le Model X, dès le début de l’année 2015. La production débutera cette année et les clients ayant déjà réservé seront priorisés pour les livraisons. Le modèle définitif conserve les portières en papillon et la transmission intégrale et fera l’objet d’une présentation officielle avant la fin de cette année.

 

Tesla_Model_X

 

Le crossover 100 % électrique de Tesla Motors, le Model X, sera disponible à partir du début de l’année prochaine pour les clients ayant déjà effectué une réservation d’après les révélations d’une porte-parole de la compagnie. La production du prototype commencera d’ici quelques semaines tandis que celle des exemplaires déjà commandés est programmée pour un peu plus tard.  Pour les nouvelles réservations, le site officiel du constructeur indique que les livraisons interviendront au cours de l’été 2015. Un courrier électronique d’information a été adressé par Tesla à ses clients, la semaine dernière, pour leur faire part de cette nouvelle et pour leur fournir les dernières précisions officielles sur les spécifications du Model X. « Nous allons délivrer un niveau de fonctionnalité et d’utilité qui dépassera ce que vous avez vu sur le concept », a notamment affirmé le constructeur californien.

Portières papillon et 4×4 de série

Ainsi, il est désormais confirmé que le crossover sera équipé, de série, des portières « Falcon Wing » et d’une transmission intégrale. Une troisième rangée de sièges est quant à elle proposée en option. Le prix n’a pas encore été communiqué, tout comme les détails techniques du groupe motopropulseur. À ce stade, les informations publiées par Tesla font seulement état d’une motorisation électrique composée de 2 blocs et qui est capable de propulser le Model X de 0 à 100 km/h en moins de 5 secondes. L’autonomie ne devrait pas s’éloigner de celle du Model S puisque le crossover sera également alimenté par une batterie lithium-ion de 60 kWh ou de 85 kWh. Le Model X de production devrait être présenté officiellement au public d’ici la fin de cette année.

Promotion de la mobilité électrique : BMW et Tesla en discussion

Une rencontre entre les dirigeants de BMW et de Tesla Motors s’est tenue la semaine dernière dans le but de trouver des solutions destinées à accélérer l’adoption des véhicules électriques par le public. Une standardisation des processus de recharge rapide devait certainement figurer parmi les sujets de discussion.

 

tesla-super-charger

 

Les dirigeants de BMW et de Tesla Motors se sont rencontrés le mercredi 11 juin dernier pour discuter des possibilités de coopération pour la vulgarisation des véhicules électriques. La teneur des discussions n’a pas été révélée, mais la mise en place de stations de charge rapide utilisables par les modèles électriques des deux constructeurs, voire par ceux d’autres marques, a vraisemblablement été évoquée.  « Les deux compagnies sont fortement engagées dans le domaine de la mobilité électrique et ont discuté de comment renforcer davantage le développement de cette dernière au niveau international », a déclaré une porte-parole de BMW sans fournir plus de détails. Elon Musk, PDG de Tesla Motors, a indiqué au média que les pourparlers ont porté sur la recherche de solutions destinées à promouvoir l’utilisation des véhicules électriques et à mieux exploiter le réseau de stations de charge Tesla.

Volonté de partager les expériences

Malgré une nette tendance des constructeurs à chercher à uniformiser les processus de recharge rapide de leurs modèles électriques, Tesla Motors a jusqu’ici développé son propre réseau. Les bornes Tesla  ne sont pas compatibles avec les modèles électriques autres que les leurs, dont la Model S, tandis que ces derniers peuvent être équipés d’adapteurs qui leur permettent de profiter des installations des autres constructeurs. Si un accord BMW-Tesla venait à être conclu dans ce domaine, les BMW i3 et prochainement les i8 pourraient se recharger en quelques minutes tout au long des autoroutes allemandes que la firme californienne vient de doter en Superchargeurs. Quoi qu’il en soit, cette rencontre BMW-Tesla confirme la volonté de cette dernière de partager ses expériences pour le développement des véhicules électriques, une volonté récemment affichée à travers sa décision de permettre un libre accès à tous ses brevets.

Kia Soul EV : début de production pour les modèles à exporter

Kia a lancé la production de série de son modèle électrique Soul EV plus tôt que prévu. Les premières unités seront livrées en Europe dans quelques semaines. Cette opération intervient 5 mois seulement après la présentation du véhicule à Chicago en février 2014.

 

Kia Soul EV électrique début de production

 

Chose promise, chose due. Le constructeur sud-coréen Kia Motors a tenu parole en lançant la production de série de la Soul EV, sa première voiture électrique destinée au grand public, auprès de son usine de Gwangju, en Corée du Sud. Les premiers exemplaires qui sortiront de la ligne de production de Kia seront destinés au marché européen même si les clients américains seront les cibles principales du modèle.  Ils devraient être disponibles auprès des concessionnaires d’ici quelques semaines.  Thomas Oh, vice-président exécutif de Kia Motors a souligné l’importance de l’évènement pour la compagnie.  « Maintenant que la production des modèles exports a commencé, la nouvelle Soul EV est vraiment à la première ligne du programme de mobilité propre de Kia, fournissant un transport écologique à nos consommateurs partout dans le monde », a-t-il notamment déclaré.

Développement rapide

Présentée en avant-première mondiale en février 2014 dans le cadre du Salon de l’automobile de Chicago, la Soul EV est le fruit d’un développement qui ne remonte qu’à 2013.  Le constructeur avait annoncé une commercialisation d’ici fin 2014. Thomas Oh a indiqué que Kia a exploité les expériences tirées du développement de la Ray EV, son premier modèle 100% électrique uniquement livré en Corée du Sud et pour intégrer des flottes professionnelles, pour optimiser la Soul EV. Son aspect extérieur est similaire à celui de la Soul 2014, mais le crossover électrique embarque un bloc de 110 chevaux alimenté par une batterie lithium-ion polymère de 27 kWh qui lui permet de tenir jusqu’à 200 km avec une seule charge.  Lorsque sa commercialisation débutera, la Soul EV profitera d’une garantie de 7 ans ou 160 000 km, comme tous les autres modèles Kia.

Voiture à l’hydrogène : Hyundai livre la première Tucson FCEV à un client californien

Hyundai a livré les clés de sa première Tucson FCEV (Fuel Cell Electric Vehicle) à un client californien. Uniquement disponible en location longue durée pour le moment, ce SUV permet à la firme sud-coréenne de devancer Toyota et Honda dans la course à la commercialisation pour le grand public de la voiture à pile à combustible à l’hydrogène.

 

2015-hyundai-tucson-fcevjpg

 

La voiture à pile à combustible à l’hydrogène commercialisée au grand public est devenue une réalité pour Hyundai puisque le constructeur a procédé à la livraison du premier exemplaire de la Tucson FCEV à Tustin, dans la périphérie de Los Angeles, le 9 juin dernier. Une petite cérémonie a été organisée par John Patterson, le patron du concessionnaire Hyundai de Tustin, en présence des officiels locaux des secteurs énergétiques et de la qualité de l’air. Le premier client qui se nomme Timothy Bush a souscrit une location longue durée de 36 mois, la seule offre proposée à ce stade, moyennant 499 dollars (environ 365 euros) par mois et un acompte de 2 999 dollars (2 190 euros). La disponibilité d’une offre de vente au comptant n’a pas encore été annoncée par le constructeur.

Une avance sur la concurrence pour Hyundai

Cette première livraison de la Tucson FCEV intervient avec quelques semaines de retard puisque Hyundai a programmé un lancement pour fin mars 2014. Quoi qu’il en soit, le constructeur sud-coréen a réussi une partie importante de son pari à l’heure où la course à la voiture à pile à combustible s’intensifie avec des commercialisations grand public prévues pour 2015 pour Toyota et Honda. Timothy Bush s’est montré particulièrement enthousiaste et satisfait de son achat en déclarant être « réellement excité de pouvoir embarquer les enfants, le chien et ses planches de surf à l’arrière pour aller à la plage ou gravir les montagnes locales », le tout à bord d’un véhicule à zéro émission et très économique. Il reste maintenant à savoir si les autres consommateurs partageront cet enthousiasme. Les analystes émettent de sérieux doutes à cause du prix encore trop élevé de la technologie et de la faible disponibilité des infrastructures de recharge, mais les constructeurs, eux, y croient. 

Partenariat Suzuki-Volkswagen sur l’hybride et l’électrique : les litiges sur le point d’être résolus

La Cour d’arbitrage chargée de trancher les litiges opposant Suzuki et Volkswagen devrait communiquer sa décision avant la fin de l’année. Cette dernière mettra fin à plusieurs années de conflits portant notamment sur les technologies hybrides et électriques, mais ne devrait pas relancer le partenariat.

 

partenariat suzuki-volkswagen

 

Les deux constructeurs Suzuki et Volkswagen ont franchi une étape supplémentaire vers la résolution des litiges issus de leur accord de partenariat dans le domaine des véhicules hybrides et électriques d’après une source proche du dossier cité par Reuters. En effet, une Cour d’arbitrage de Londres à qui le dossier a été confié a pu procéder à l’audition des témoins et devrait trancher sur le litige d’ici la fin de l’année. Il s’agit des premières avancées notables du processus depuis son entame à l’initiative de Suzuki en novembre 2011. Le partenariat en question remonte au mois de décembre 2009 et devait permettre aux deux compagnies de coopérer pour le développement de nombreuses technologies incluant les véhicules hybrides et électriques ainsi que pour leur expansion auprès des marchés émergents.

Pas de reprise de coopération en vue

Les premières difficultés sont apparues lorsque Suzuki a accusé Volkswagen de ne pas partager les technologies que ce dernier a développées dans le domaine de l’hybridation dans le but de dominer, seul, le secteur. Le constructeur allemand a quant à lui reproché à Suzuki d’avoir acheté des moteurs diesel auprès du groupe Fiat. Les deux parties se sont ainsi résolues à terminer l’accord, mais le constructeur japonais a demandé un arbitrage international suite au refus de Volkswagen de lui revendre les 19,9 % de parts acquis par ce dernier dans le cadre du partenariat, moyennant une somme de 1,7 milliard d’euros. L’issu de cette saga est ainsi attendu avec impatience même si d’après les analystes, cela n’aboutira vraisemblablement plus sur une reprise de la coopération Suzuki-Volkswagen dans le domaine des véhicules hybrides et électriques.

 

BMW i8 : livraisons des premiers exemplaires en Allemagne

Après l’i3 en novembre 2013, BMW a livré les 8 premiers exemplaires de l’i8 à Munich. Une série de manifestations a été organisée pour l’occasion. Le supercar hybride arrivera en Europe à partir du mois de juin.

bmw i8 livraison

 

Quelques jours après la livraison de la première Volkswagen XL1 hybride à Dresde, en Allemagne, ce fut au tour de sa concurrente et compatriote BMW de donner les clés des 8 premiers exemplaires de son supercar hybride rechargeable i8 aux consommateurs allemands. Une cérémonie officielle de présentation de ces premiers clients s’est ainsi tenue au BMW Welt à Munich sous la direction de Roland Krüger, responsable des ventes et du marketing de BMW pour l’Allemagne, et du Dr Helmut Schramm, un cadre de l’usine de Leipzig. Cette cérémonie de remise des clés a été suivie d’une présentation multimédia de l’i8 et d’une soirée à laquelle ont participé de nombreuses célébrités locales (acteurs, présentateurs télés, hauts responsables du groupe BMW…). L’animation a été assurée par le célèbre disc-jockey et producteur autrichien Parov Stelar.

À partir de juin pour l’Europe

Présentée au grand public pour la première fois durant le Salon de l’auto de Francfort en septembre 2013 avec la citadine 100 % électrique i3, la BMW i8 sera disponible auprès des principaux marchés américains et européens à partir du mois de juin 2014. Elle sera tarifée à un peu plus de 145 000 euros, hors bonus écologique, en France. L’i8 allie sportivité et performance écologique grâce à un groupe motopropulseur hybride de 362 chevaux qui la poussera jusqu’à 250 km/h. La consommation indiquée par BMW est de 2,1 litres/100 km en se basant sur les standards de test européens. Elle sera également le premier modèle de série à être équipé d’optiques à lampes Laser, une technologie qui utilise 30 % d’énergie en moins que les lampes LED.

Volkswagen : première livraison de la XL1 en Allemagne

 

Volkswagen a livré les clés de la première XL1 à un client allemand la semaine dernière à Dresde, un peu plus d’une année après la présentation du concept à Genève. Il ne reste désormais plus de 249 exemplaires à livrer pour cette voiture hybride décrite comme étant le modèle de série le plus économique au monde.

 

volkswagen-xl1

 

Pour convaincre définitivement ceux qui avaient encore des doutes quant au fait que la Volkswagen XL1, un coupé hybride rechargeable au design spatial, est bel et bien un modèle destiné à la production de série, le constructeur allemand a procédé à la première livraison la semaine dernière. Une cérémonie spéciale a été organisée pour l’occasion à l’usine de Dresde et le Dr Christian Malorny, l’heureux élu, a reçu les clés de sa XL1 des mains de Thomas Zahn, directeur des ventes et du marketing pour les véhicules particuliers du groupe. « La XL1 m’a inspiré depuis le début et je suis très content de conduire la mienne maintenant », a ainsi déclaré le premier cité. Il a également souligné son admiration pour « le design visionnaire et l’apparence high-tech » de la XL1.

Le plus économique au monde

Révélée lors du Salon de l’automobile de Genève en mars 2013, la Volkswagen XL1 a d’emblée marqué les observateurs pas son design. Focalisée avant tout sur l’aérodynamisme et la légèreté, la XL1 est admirée ou haie, mais elle ne laisse personne indifférente. Son côté futuriste et fantaisiste est renforcé par la consommation de carburant revendiquée par Volkswagen qui n’est que de 0,9 litre/100 km. Pour parvenir à ce résultat, la XL1 est équipée d’un moteur 0,8 litre TDI à deux cylindres et d’un bloc électrique alimenté par une batterie lithium-ion de 5,5 kWh. Elle ne pèse que 795 kg. À la suite de cette première livraison, la XL1 est ainsi devenue le modèle de série le plus économique au monde. Il reste pour Volkswagen à livrer les 249 exemplaires restants qui sont tous déjà réservés depuis des mois.

BMW i3 : une arme redoutable pour « voler » des clients

Grâce à l’i3, BMW a subtilisé de nombreux clients à ses concurrents d’après un haut responsable du groupe. La citadine électrique a même convaincu certains consommateurs à acheter leur première voiture, ce qui ne sera pas le cas de l’i8.

 

bmw i3

 

80 % des actuels propriétaires de la BMW i3 n’ont jamais acheté un modèle de la marque allemande auparavant d’après Ian Robertson, un membre du conseil d’administrateur du groupe en charge des ventes et du marketing. Ce dernier a précisé que ces nouveaux clients ont « une provenance variée », mais sont tous des anciens clients des constructeurs concurrents. Certains proviennent des marques premium comme Audi et Mercedes-Benz et d’autres étaient habitués à des modèles plus tournés vers le marché de masse. Robertson a même indiqué que l’i3 a poussé quelques consommateurs européens attirés par la propreté (zéro émission) à faire leur premier achat de véhicule. L’i3 constitue une véritable ambassadrice et une arme commerciale précieuse pour le constructeur puisque ces nouveaux clients seront plus faciles à fidéliser dans le futur.

… contrairement à l’i8

Avant BMW, d’autres constructeurs ont également pu profiter, à des degrés variés, de cet attrait du début pour leurs modèles électriques et hybrides rechargeables. Il en est ainsi de Chevrolet, avec la Volt, et de Nissan et son best-seller Leaf. Quoi qu’il en soit, la petite citadine électrique premium de BMW ne cesse ainsi d’apporter satisfaction au constructeur puisqu’elle fait déjà l’objet d’une forte demande, excédant les prévisions, depuis son lancement en novembre 2013.  Elle sera bientôt suivie par le supercar hybride rechargeable i8 même si, contrairement à l’i3, cette dernière a surtout attiré les clients fidèles de BMW d’après Ian Robertson. Son prix d’achat supérieur à 100 000 euros et ses caractéristiques expliquent vraisemblablement cette tendance puisque l’i8 est plus un modèle à ajouter à sa collection personnelle qu’un véhicule pour l’usage quotidien du commun des mortels.

BMW : une nouvelle application pour automatiser la recharge à domicile

BMW et son partenaire Genability ont développé une nouvelle application pour Android et iOS qui permet aux utilisateurs d’automatiser les processus de recharge à domicile des BMW i en fonction des plages horaires les plus avantageuses en termes de tarif et d’économiser jusqu’à 292 euros par an. Baptisée Smart Charging App, l’application n’est pour le moment disponible qu’aux États-Unis.

 

bmw i3 smart charging application

 

Le constructeur allemand BMW a procédé au lancement de la Smart Charging App, une nouvelle application mobile qui permet aux utilisateurs de détecter les meilleurs moments pour recharger leurs véhicules électriques à domicile afin de profiter des taux tarifaires les plus avantageux. Grâce à la BMW Smart Charging App, l’utilisateur peut planifier à l’avance les opérations de charge journalières ou hebdomadaires en se basant sur les taux officiels fournis par une base de données nationale mise à jour par la compagnie américaine Genability. Destinée uniquement au marché américain à ce stade, cette application Android et iOS permet une réduction des factures d’électricité de l’ordre de 400 dollars par an (292 euros) d’après BMW. Aucune information n’a filtré quant à sa disponibilité pour l’Europe.

Les possesseurs de BMW i sont gâtés

Grâce à cette nouvelle application, BMW dispose d’un atout supplémentaire pour attirer les consommateurs vers ses modèles rechargeables. « En automatisant le processus de recharge à domicile avec la BMW Smart Charging App, nous offrons plus de confort aux consommateurs des BMW i et nous les aidons à conserver de l’énergie tout en maximisant leurs économies (d’argent) », a notamment indiqué Jose Guerrero, un haut responsable de la BMW i pour l’Amérique du Nord. La Smart Charging App est également intégrée à la BMW i Remote App, une autre application qui permet aux conducteurs de recueillir des informations sur la BMW i3 à travers leurs Smartphone. Pour le moment, l’application n’est accessible que pour les clients ayant participé au programme d’essai de la BMW ActiveE en 2012, clients qui ont pour la plupart fait l’acquisition d’une i3. Elle sera disponible pour tous les consommateurs de la série « i » à partir de 2015.

Émission de CO2 : 10 % de réduction pour Renault entre 2010 et 2013

Après avoir été désigné constructeur européen le plus écologique de 2013, Renault annonce avoir réduit son empreinte carbone de 10 % entre 2010 et 2013 malgré les ventes décevantes de ses modèles électriques. Le constructeur se projette déjà vers 2016 avec un nouvel objectif de 3 % d’émission de CO2 en moins par an.

 

Renault-ZOE

 

 

Renault a annoncé à travers un long rapport publié le 5 juin dernier qu’il est parvenu à réduire son empreinte carbone de 10 % sur les trois dernières années. Cette performance est l’achèvement d’un engagement public fait par le constructeur français en 2011. Il s’agit d’une première mondiale dans l’industrie automobile d’après le rapport. Ainsi, malgré les ventes largement en deçà des prévisions de ses modèles 100 % électriques, la marque au losange parvient tout de même à réaliser de bonne performance écologique. Renault a déjà été désigné comme étant le constructeur européen le plus écologique de 2013 en mars dernier en étant le premier à afficher un taux d’émission de CO2 moyen par véhicule en dessous de 115 g/km. Deux de ses modèles électriques, la citadine Zoe et l’utilitaire Kangoo Z.E, dominent le marché français et européen dans leurs segments respectifs.

3 % par an jusqu’en 2016

Malgré ce résultat, Renault ne compte toutefois pas se reposer sur ses lauriers et annonce qu’il va poursuivre ses efforts en se fixant comme nouvel objectif de réduire son empreinte carbone de 3 % par an jusqu’en 2016. Si le constructeur français parvient de nouveau à atteindre cet objectif, il ne devrait avoir aucun mal à se conformer à la nouvelle limitation européenne de 95 g de CO2/km d’ici 2020. Il pourrait même dépasser ce but si les ventes de véhicules électriques décollent enfin parallèlement à un déploiement plus important des infrastructures de recharge et à une meilleure familiarité de la technologie par le public. Outre les efforts déployés pour le développement des véhicules à zéro émission, Renault compte également rendre plus écologique l’ensemble de ses activités à travers, entre autres, l’utilisation de matières premières recyclées et la réduction de la consommation énergétique de ses usines.

Nissan Leaf : début de la commercialisation pour le Mexique

Les conducteurs mexicains vont pouvoir rejoindre les 115 000 propriétaires de Nissan Leaf. La voiture électrique la plus vendue au monde est disponible au Mexique depuis le 4 juin dernier et devient le premier modèle zéro émission à y être commercialisé.

 

Nissan-Leaf au mexique

 

La Nissan Leaf est désormais commercialisée au Mexique. C’est ce qui a été annoncé par la toute nouvelle filiale mexicaine du constructeur, le 4 juin dernier. La Leaf devient ainsi le premier véhicule 100% électrique commercialisé pour le grand public dans ce pays de l’Amérique centrale. Les précommandes sont ouvertes depuis le jour du lancement, et ce, jusqu’à l’arrivée des premiers exemplaires dans les concessions le 30 juin prochain. Airton Cousseau, PDG de Nissan Mexicana, n’a pas caché sa fierté de pouvoir proposer la voiture électrique la plus vendue au monde aux Mexicains. « Ce lancement est un honneur pour nous (Nissan) et représente une étape importante de l’histoire de l’innovation de Nissan, une pierre angulaire pour notre stratégie commerciale », a-t-il notamment déclaré.

Appui des autorités

Dans un premier temps, les Nissan Leaf seront disponibles auprès du réseau de distribution certifiée de la capitale Mexico. Le prix n’a pas encore été communiqué par Nissan, mais la compacte électrique ne sera proposée qu’avec une finition unique comprenant, entre autres, un moniteur de visualisation de périmètre, le « B mode driving », des sièges en cuir et un port de charge rapide. Même si ses premiers pas ne seront pas faciles, la Leaf va pouvoir compter sur les efforts des autorités mexicaines qui prévoient de créer, avec l’appui de Nissan, le premier corridor électrique de l’Amérique latine qui reliera la capitale et la ville de Cuernavaca, à l’est du pays. La municipalité de Mexico projette également d’installer plusieurs zones de chargement d’ici peu. Il faut signaler qu’avant ce lancement pour le grand public, la flotte de taxi de l’État d’Aguascalientes intègre déjà 70 Nissan Leaf depuis 2011 dans le cadre d’un programme pilote.

Voiture à pile à combustible : début de production en décembre pour la Toyota FCV

Dans l’optique d’une commercialisation en 2015, Toyota planifie de lancer la production de la FCV (Fuel Cell Vehicle), son premier modèle à pile à combustible à l’hydrogène, avant la fin de cette année 2014. Le constructeur table sur une production annuelle de 5 000 à 10 000 unités durant ces premières années.

 

toyota-fcv production en décembre

 

D’après une source issue de Toyota Motor Corp citée par le Japantimes, le constructeur nippon programme le début de la production de son premier modèle à pile à combustible à l’hydrogène pour mi-décembre dans le but de le commercialiser, comme prévu, en 2015. Dans une première phase, une douzaine d’exemplaires par mois devrait ainsi sortir de l’usine Motomachi de la ville de Toyota. Ce modèle pionnier sera basé sur la Toyota FCV (Fuel Cell Vehicle) Concept qui a été dévoilée en avant-première mondiale lors du dernier Salon de l’automobile de Tokyo, fin novembre 2013.  Grâce au dernier pack de pile à combustible à l’hydrogène développé par Toyota, la FCV proposera une autonomie de 500 km. Le plein se fait en moins de 3 minutes sur les stations d’hydrogène standard.

 

Un pari à remporter

 

Le géant nippon est ainsi en bonne voie pour remporter son pari vis-à-vis de nombreux constructeurs, dont Tesla Motors, qui continuent à afficher leur scepticisme à l’égard de la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène. Le succès de la Toyota FCV et tous autres modèles à l’hydrogène dépend toutefois de la disponibilité des infrastructures de charge, un domaine dans lequel Toyota envisage de s’engager activement à travers des partenariats avec les principaux fabricants et opérateurs intéressés. Le prix de lancement de la FCV est estimé à 8 millions de Yens (environ 57 600 euros), un prix qui baissera de moitié à partir de 2020. Le constructeur a indiqué récemment compter sur des ventes annuelles comprises entre 5 000 et 10 000 exemplaires durant les premières années.

Voiture autonome : Carlos Ghosn prédit une commercialisation dès 2018

Les voitures autonomes atterriront sur nos routes dès que la législation le permettra d’après Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan. Ce dernier estime que les marchés pionniers, dont la France, seront prêts d’ici 4 ans.

 

ghosn voiture autonome

 

Alors que la course à la voiture autonome, sans conducteur, s’intensifie entre les constructeurs majeurs, Carlos Ghosn, PDG de l’alliance Renault-Nissan, estime que les premiers modèles atterriront sur les routes d’ici environ 4 années. « Le problème n’est pas la technologie, c’est la législation, et la question de la responsabilité », a-t-il notamment indiqué en faisant allusion au problème de la responsabilité en cas de dommage causé par ces véhicules. En effet, en termes de développement de la technologie, plusieurs constructeurs, dont Renault, Nissan, Mercedes-Benz et Volvo, et le géant de l’électronique Google, ont déjà atteint un stade avancé. Nissan est même parvenu à réaliser les premiers tests sur routes publiques au Japon avec une Leaf modifiée. Mercedes a également pu faire rouler une Classe S modifiée sur près de 125 kilomètres, en Allemagne, sans conducteur.

La France parmi les pionniers

Ghosn a expliqué que les « pays pionniers » comme la France, le Japon ou les États-Unis seront les premiers à accueillir cette technologie. La France, avec l’Allemagne et l’Italie, est d’ailleurs à l’origine d’un amendement aux règlementations des Nations Unies (adoptées plus tôt cette année) qui autorisent les conducteurs à laisser les véhicules autonomes rouler à condition que ces derniers soient en mesure d’arrêter et de reprendre le contrôle du système à tout moment. Cet amendement, s’il fait l’objet d’une adoption définitive, incitera les États membres à modifier les législations nationales. Cette prédiction de Ghosn intervient quelques jours  après l’annonce d’une mise en circulation de 100 exemplaires du premier prototype de Google dès 2015. Elle laisse présager que Nissan et Renault, qui envisageaient une commercialisation de la Leaf autonome et de la Next-Two (basée sur la 100% électrique Zoe) en 2020, vont revoir leurs plans pour arriver plus tôt sur le marché.

Toyota Europe : retour des bénéfices grâce aux hybrides

La branche européenne de Toyota enregistre de nouveau des profits après plusieurs années de pertes financières. Le succès de ses modèles hybrides, tous des best-sellers dans leurs segments respectifs, constitue l’un des piliers de ce regain de forme.

 

toyota de nouveau bénéficiaire grace aux hybrides

 

Le constructeur japonais Toyota réalise de nouveau des bénéfices sur ses opérations européennes grâce au succès de ses modèles hybrides et à des mesures de réduction des coûts. Cette information a été révélée par Didier Leroy, président de Toyota Europe, durant le Congrès Automotive News Europe à Bruxelles. Leroy a expliqué que contrairement aux hypothèses avancées par certains observateurs qui justifient le retour des profits par la baisse de la valeur du Yen, l’une de clé de cette performance réside dans l’importance accordée par Toyota aux hybrides. « Aujourd’hui, près de 20 % de nos ventes sont hybrides et 70 % de ces dernières sont réalisées en Europe », a-t-il notamment déclaré. Le président de Toyota Europe a ajouté que ses offres hybrides continueront à augmenter dans le futur afin de permettre au groupe Toyota-Lexus de dépasser le million d’exemplaires vendus.

Un rôle prépondérant pour le président Didier Leroy

Ce retour au profit intervient après plusieurs années de crise et de pertes financières. Les premières difficultés remontent à 2008, à l’aube de la crise financière de 2009, et ont été aggravées par les rappels massifs de 2010, puis le tremblement de terre de 2011. Toyota a ainsi été contrainte de réduire considérablement son effectif en procédant au licenciement de 2 500 employés entre 2009 et 2012.  Nommé en 2010 à la tête de Toyota Europe, le redressement de cette situation était la priorité de Didier Leroy. Outre le succès de ses modèles hybrides, la réduction des coûts d’opérations des usines grâce à la suppression d’une ligne d’assemblage auprès de l’usine de Burnaston, au Royaume-Uni, et à une centralisation de la production de chaque modèle, a également contribué à ce retour des bénéfices.

Infrastructures de recharge : la proposition de loi pour un réseau national validée par le Sénat

La proposition de loi pour la mise en place d’un « réseau essentiel » de bornes de recharge pour véhicules électriques et hybrides a franchi une nouvelle étape avec son adoption par le Sénat. Le texte est passé sans amendement majeur.

 

loi sur le réseau essentiel adoptée par le sénat

 

Après son adoption par l’Assemblée nationale au début du mois de mai, la proposition de loi relative au déploiement des infrastructures de recharge pour véhicules électriques et hybrides rechargeables en France a reçu l’aval du Sénat le 3 juin dernier. Le texte a été validé avec un amendement qui supprime les modalités de remboursement de la redevance d’occupation du domaine public par les collectivités territoriales. Il subira l’examen d’une commission mixte Assemblée nationale-Sénat avant son adoption définitive. L’initiative de cette nouvelle loi remonte à février 2014 et revient au député socialiste de l’Ariège, Frédérique Massat. Il vise à mettre en place un « réseau essentiel » de bornes de recharge destiné à compléter celui des collectivités territoriales afin d’aider les Français à « surmonter les hésitations à se tourner vers les modes de transport non polluants ».

Une borne tous les 60 kilomètres

Outre l’adoption du texte de loi, la session ayant précédé le vote a permis d’en savoir plus sur les détails du projet « réseau essentiel ». Arnaud Montebourg, ministre de l’Économie, du redressement productif et du numérique, a ainsi indiqué que « dès lors que 85 % des Français parcourent moins de 65 kilomètres par jour, il n’y pas besoin d’avoir des bornes électriques partout. Il suffit de les disperser au bon endroit ». Cela laisse entendre l’installation d’une borne tous les 60 kilomètres. Le ministre a également tenu à rassurer les zones rurales qui ne seront pas oubliées. L’État et les collectivités seront d’ailleurs associés à la détermination des emplacements des infrastructures par l’opérateur national. Ce dernier reste à ce stade inconnu, mais les candidats sont nombreux à l’instar du Groupe Bolloré qui s’est déclaré prêt à investir 100 millions d’euros.