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Scandale Volkswagen : Winterkorn démissionne, Matthias Muller nouveau PDG

 

Martin Winterkorn, PDG de Volkswagen, a été le premier dirigeant à prendre ses responsabilités en démissionnant de son poste cette semaine. L’initiateur de l’entrée du groupe dans l’électrification et l’hybridation indique agir pour l’intérêt de la compagnie qui doit prendre un nouveau départ. Son successeur n’est autre que l’ancien patron de Porsche, Matthias Muller.

 

Matthias Müller, nouveau PDG de Volkswagen.

Matthias Müller, nouveau PDG de Volkswagen.

 

Moins d’une semaine après la révélation du scandale des logiciels de trucage du taux d’émission de CO2 des voitures Volkswagen, le PDG du groupe, Martin Winterkorn, a démissionné de ses fonctions mercredi dernier.  A la tête du géant allemande depuis 2007, Winterkorn l’a conduit jusqu’à sa place de premier constructeur mondial devant Toyota. Le désormais ex-PDG de 68 ans a également été l’initiateur de l’entrée du groupe Volkswagen dans l’ère électrique et hybride avec les séries e (e-Golf et e-Up !)  et GTE de la marque Volkswagen, l’e-tron d’Audi, et les Porsche hybrides rechargeables. « En tant que PDG, j’accepte la responsabilité des irrégularités qui ont été trouvées sur les moteurs diesel et a ainsi demandé au conseil de surveillance d’accepter de mettre un terme à mes fonctions de PDG du groupe Volkswagen », a indiqué l’intéressé dans un communiqué publié pour l’occasion.

Winterkorn affirme que son geste s’explique uniquement par sa volonté de préserver les intérêts de la compagnie puisqu’il n’a pas été personnellement impliqué dans les prises de décisions ayant conduit au scandale. « Volkswagen a besoin d’un nouveau départ, également en termes de personne. J’ouvre le chemin pour ce nouveau départ avec ma démission », a-t-il déclaré. Cette explication est d’ailleurs confirmée par le conseil de surveillance du groupe Volkswagen. Le conseil d’administration s’est réuni le vendredi 25 septembre pour désigner Matthias Muller, ancien PDG de Porsche, comme son successeur.

A titre de rappel, l’affaire a éclaté la semaine dernière aux États-Unis lorsque des chercheurs de la l’Université West Virginia ont découvert les manipulations effectuées par Volkswagen sur les logiciels de plusieurs de ses modèles dans le but de tromper les tests anti-pollution réalisés par les agences gouvernementales, dont l’agence environnementale américaine (EPA). Aux États-Unis, près de 500 000 véhicules sont concernés, mais Volkswagen a admis que la barre des 11 millions d’exemplaires touchés pourrait être atteinte partout dans le monde. Le groupe allemand pourrait être sanctionné d’une amende de 18 millions de dollars (environ 16 milliards d’euros) et a déjà préparé plusieurs milliards d’euros pour faire face à d’éventuelles condamnations en dommages-intérêts.

Salon de Francfort : une version GTE pour la Volkswagen Tiguan

La première version hybride de la Volkswagen Tiguan, la Tiguan GTE est présentée sous forme de concept au Salon de Francfort jusqu’au 27 septembre 2015. Destiné à une production de série, le SUV propose une puissance de plus de 200 chevaux et une consommation de 1,9 litres/100 km. Elle devrait servir à redorer l’image du groupe après le scandale du logiciel de trucage des tests anti-pollution.

 

volkswagen tiguan GTE

 

Malgré le scandale qui ébranle actuellement Volkswagen, les stands du groupe allemand continuent d’attirer les regards au Salon de l’automobile de Francfort avec notamment la présentation de la deuxième génération de la Tiguan. Pour cette nouvelle cuvée, le SUV se décline en 4 versions, dont une version GTE hybride rechargeable sous forme de concept. Destinée à une production certaine et préfigurant les développements futurs de la Tiguan, cette version GTE affiche des performances écologiques de haut rang. 50 km d’autonomie en mode électrique, consommation combinée de 1,9 litres/100 km, émission de CO2 de 42 g/km, le tout avec une puissance totale de 218 chevaux, la Tiguan GTE a de quoi séduire encore plus de conducteurs.  Elle peut atteindre une vitesse de pointe de 200 km/h et accélérer de 0 à 100 km/h en 8,1 secondes.

Le groupe motopropulseur du concept  est composé d’un bloc essence 1,4 TSI de 115 KW et d’un moteur électrique alimenté par une batterie lithium-ion de 13 kWh. En termes de design, la Tiguan deuxième génération est le premier modèle conçu sur la base de la nouvelle plateforme transversale de Volkswagen, la MQB. La première génération de la Tiguan s’est écoulée à 2,6 millions d’unités depuis son lancement en 2007. Grâce à cette déclinaison hybride rechargeable inédite, la demande devrait se maintenir à un niveau correct même si l’image de Volkswagen risque d’être altérée par l’affaire des logiciels destinés à contourner les tests anti-pollution installés sur près de 1 million de véhicules. La Tiguan figure d’ailleurs parmi les modèles concernés par le scandale.

 

Concept IAA: aérodynamisme et hybridation sont les marques du futur chez Mercedes

Technologie inédite en matière d’aérodynamisme et moteur hybride rechargeable ont été associés par Mercedes-Benz dans le concept IAA pour bluffer les visiteurs du Salon de Francfort. Simple démonstrateur de technologie, le concept n’a aucune chance d’être produit, mais devrait inspirer les futurs modèles de la marque en matière de technologie.

 

mercedes IAA concept

 

Un concept qui illustre les changements technologiques fondamentaux qui prennent place dans l’industrie automobile. C’est ainsi que Mercedes-Benz décrit le concept IAA (Intelligent Aerodynamic Automobile) qu’elle a dévoilé à Francfort, dans le cadre du Salon international de l’automobile. Modèle d’efficacité écologique alliée à la performance, le concept repose sur une technologie inédite d’aérodynamisme qui permet tout simplement à la voiture de changer de forme en fonction de sa vitesse. Grâce à cette innovation reposant sur la digitalisation et un algorithme complexe, l’IAA affiche un coefficient de trainée de 0,19 à 80 km/h. Associée à un groupe motopropulseur hybride rechargeable, elle permet au concept Mercedes-Benz de revendiquer une émission moyenne de CO2 de 28 g/km on mode aérodynamique et de 31 g/km en mode design et une autonomie en mode 100% électrique comprise entre 62 et 66 km. Ces chiffres sont d’autant plus remarquables que le véhicule développe 279 chevaux et atteint une vitesse de pointe de 250 km/h.

D’après le constructeur, le concept IAA offre également un aperçu d’autres technologies qui compteront dans le futur de Mercedes-Benz, dont les systèmes d’aide à la conduite tendant vers la conduite autonome. Si les technologies qu’il démontre peuvent être revues sur des modèles de série dans le futur, le concept IAA n’a quant à lui aucune chance d’atteindre la phase de production. Il peut toujours faire le bonheur des producteurs de films de science-fiction tant son design est futuriste.

 

La voiture électrique Apple pourrait être prête pour 2019

D’après la presse américaine, la voiture électrique Apple sera sur le marché en 2019. Le projet serait actuellement engagé et devrait même s’agrandir. Le géant californien n’a toujours pas officiellement réagi.

 

apple

 

Même si Apple n’a toujours pas confirmé l’existence de son projet « voiture électrique autonome », les informations rapportées par la presse sur le sujet sont de plus en plus précises. La dernière en date, émise par la très sérieuse The Wall Street Journal, indique que le géant de l’électronique a fixé 2019 comme échéance pour la « finalisation » de sa voiture électrique. Citant une personne familière avec le dossier, le journal américain affirme également qu’Apple considère le projet comme un « projet engagé » et envisagerait d’en accélérer le cours en constituant une équipe de 600 personnes. Initialement, cette équipe ne devait inclure que 200 personnes.

 

Le recrutement de ces employés a déjà commencé puisqu’Apple a récemment engagé une douzaine d’ingénieurs venant des constructeurs automobiles majeurs, dont Volkswagen et Tesla Motors, et des universités américaines. Cependant, la marque à la pomme continue de maintenir le mystère autour du projet. Le PDG Tim Cook, interviewé sur le sujet dans le cadre d’une émission télévisée américaine, s’est contenté d’une esquive adroite en indiquant que la compagnie « étudie plusieurs choses sur son chemin … et a décidé de réellement mettre son énergie sur certaines d’entre elles». The Wall Street Journal a enfin révélé que la voiture électrique en question ne sera probablement pas 100 % autonome, contrairement à ce que pouvaient penser les observateurs. Les réactions officielles d’Apple sont toujours attendues face à toutes ces rumeurs.

 

 

Salon de Francfort : Audi et Porsche présentent leurs modèles électriques à 500 km d’autonomie

Audi et Porsche présentent respectivement au Salon de Francfort un concept de SUV électrique de la gamme e-tron Quattro et un concept de berline sportive électrique destinés à concurrencer les modèles Tesla Motors. Les deux véhicules auront une autonomie de plus de 500 km et seront commercialisés à partir de 2018.

audi SUV e-tron quattro concept

Comme annoncé depuis plusieurs semaines, le Salon de l’auto de Francfort est l’occasion saisie par les deux marques du groupe Volkswagen pour présenter au grand public leurs derniers concepts de voitures électriques : un SUV e-tron Quattro chez Audi et une berline sportive 100% électrique chez Porsche. Les porte-parole du groupe ont confirmé que les deux modèles offriront bien une autonomie d’au moins 500 km sur une seule charge. La production est annoncée pour 2018 pour le SUV Audi qui est pressenti pour être la nouvelle Q6 e-tron, et pour 2018-2019 pour la Porsche qui est quant à elle désignée comme le successeur électrique de la Panamera.

Si leur lancement sur le marché est espacé d’au moins 3 années, les observateurs n’hésitent pas à considérer ces deux nouveaux modèles électriques du groupe Volkswagen comme des concurrents directs de la nouvelle Tesla Model X. Le SUV électrique du constructeur californien sera livré aux premiers clients à partir du 29 septembre 2015 et d’après les rumeurs, la présentation des deux concepts 100% électriques à Francfort serait en partie destinée à voler la vedette à cet évènement. Quoi qu’il en soit, une telle compétition sur le segment des véhicules électriques premium, longtemps dominé seule par Tesla Motors, ne pourrait que profiter à l’industrie et aux consommateurs. D’autres constructeurs comme Mercedes-Benz ou Aston Martin devront bientôt suivre les pas d’Audi et de Porsche.

La nouvelle Toyota Prius pour décembre 2015

Nouveau design, consommation de carburant diminué de 10 %, coût de production revue à la baisse sont les principaux atouts que la nouvelle Toyota Prius affiche pour reconquérir le marché des hybrides. Elle sera lancée à la fin de l’année au Japon, un peu plus tard en Europe et en Amérique du Nord.

 

toyota prius 2016

 

Conscient que son modèle hybride phare a besoin d’un nouveau souffle, Toyota a annoncé la commercialisation de la nouvelle génération de la Prius pour la fin de cette année 2015. Comme à l’accoutumée, le marché japonais sera priorisé puisque les autres pays ne pourront profiter de la compacte hybride que quelques mois après, c’est-à-dire en 2016. Les détails techniques de la nouvelle Prius n’ont pas encore été précisés, mais Toyota affirme qu’elle sera 10 % moins consommatrice de carburant que l’ancienne version. L’efficacité thermale sera ainsi de 40 %, contre 38,5 % auparavant. Elle a été présentée au public américain à Las Vegas la semaine dernière. Il s’agit du premier modèle fabriqué sur la base de la nouvelle stratégie New Global Architecture (NGA) de la marque, stratégie qui repose sur l’utilisation de composants communs par plusieurs modèles afin de réduire leur coût de développement et d’améliorer leur efficacité écologique, leur design et leurs fonctionnalités.

L’arrivée de cette nouvelle Prius arrive à point nommé à un moment où les ventes de la compacte ont considérablement chuté sous l’effet de la baisse du prix du pétrole. D’après les données rapportées par Reuters, ces chiffres ont baissé de 24 % aux États-Unis, l’un des principaux marchés de la Prius avec le Japon, durant le mois d’août 2015 par rapport à ceux d’août 2014. Le faible coût du pétrole a momentanément détourné l’attention des consommateurs des voitures écologiques au profit des SUV et autres modèles plus gourmands. Toyota n’est d’ailleurs pas le seul concerné par cette situation inattendue puisque d’autres constructeurs ont également revu leur stratégie sur les voitures électriques et hybrides pour s’adapter à la demande.

 

 Salon de Francfort : 4 hybrides rechargeables chez BMW

BMW profitera du Salon de l’auto de Francfort pour exposer la 225xe, la 330e, la 740e et la X5 xDrive40e, ses derniers modèles hybrides rechargeables équipés de la technologie eDrive. Ces voitures électrifiées se distinguent par une puissance remarquable combinées à des performances écologiques dignes d’une citadine.

 

La BMW 225 xe Active Tourer

La BMW 225 xe Active Tourer

 

Comme l’année dernière, le Salon de l’automobile de Francfort sera marqué par la mode écologique et BMW figurera parmi les constructeurs les plus en vue avec 4 modèles hybrides rechargeables. Ces véhicules, tous prêts pour la production, seront équipés de la technologie eDrive spécialement développée par le groupe pour ses modèles électrifiés, dont ceux de la série « i », dans le but de proposer toujours plus de puissance tout en réduisant consommation et émission de CO2. Ces nouveautés toucheront plusieurs segments de marché avec la BMW 740e pour celui des limousines, la 330e, pour les berlines sportives, la 225xe pour les compactes et la BMW X5 xDrive40e pour les SUV. Ces derniers sont attendus sur le marché dès 2016.

Parmi les derniers modèles annoncés par la marque, la BMW 225xe accueille un groupe motopropulseur composé d’un bloc essence 3 cylindres 1,5 litre de 136 chevaux et d’un moteur électrique de 65 KW alimenté par une batterie lithium-ion de 7,7 kWh. L’ensemble développe une puissance totale de 224 chevaux pour une consommation mixte de 2,1 litres/100 km (entre 46 et 49 g de CO2/km). Le 0 à 100 km/h est avalé en 6,7 secondes d’après BMW. La 225xe peut tenir jusqu’à 40 km en mode 100% électrique. La BMW 330e est plus puissante avec une puissance totale de 252 chevaux grâce à un bloc essence 2 litres, 4 cylindres de 184 chevaux et un moteur électrique de 65 KW. La consommation est relativement égale à celle de la 225xe (2,1 litres/100km et entre 46 et 49 g de CO2/km). Elle est également plus rapide puisque le 0 à 100 km/h est effectué en 6,1 secondes (0,6 seconde en moins).

A titre de rappel, la 740e et la X5 xDrive40e dévoilées il y a quelques semaines déjà accueillent chacun un bloc essence 4 cylindres, 2 litres de 190 et 180 chevaux associés à un moteur électrique de 83 KW. La limousine consomme 2,1 litres/100 km de carburant (49 g de CO2/km), tandis que le SUV en consomme entre 3,3 et 3,4 litres/100 km (77-78 g de CO2/km).

Voiture autonome : Toyota s’associe avec des universités américaines

Dans le but d’accélérer le développement de sa technologie de voiture autonome, Toyota a décidé de s’associer avec l’Université de Stanford et le MIT. Le programme s’étale sur 5 ans et portera essentiellement sur l’intelligence artificielle et les robotiques. Il devrait permettre au géant nippon de combler son retard dans la course à la voiture 100 % autonome.

 

Une vue de la MIT

Une vue de la MIT

Plutôt discret dans la course à la voiture autonome, Toyota a fait une entrée remarquée en annonçant le lancement d’une collaboration avec les prestigieuses universités américaines de Stanford et le MIT (Massachussetts Institute of Technology).  Le constructeur a indiqué que le projet sera financé à hauteur de 50 millions de dollars (environ 44 millions d’euros) sur 5 ans et consistera en la mise en place deux centres de recherche conjoints auprès de chacune des universités. Ces centres seront dirigés par Gill Pratt, un ancien gestionnaire de programme du Département de la Défense américaine. Les recherches seront centrées sur l’intelligence artificielle et les robotiques et permettront à Toyota d’accélérer le développement d’une voiture autonome. Ces deux universités ne sont plus à présenter puisqu’elles alimentent l’industrie automobile en ingénieurs de haut niveau en matière d’ingénierie et programmation informatique depuis plusieurs années.

Toyota fut l’un des pionniers de l’autonomisation de la conduite avec le système de stationnement automatique proposé sur la première Prius Hybrid. La technologie a cependant beaucoup évolué et les constructeurs se dirigent désormais vers des modèles 100 % autonomes. Toyota est quant à lui resté en retrait par rapport à la concurrence. Certains de ses dirigeants ont même affirmé que la compagnie n’avait aucune intention de construire de tels véhicules, mais il semble donc que cette position a été revue. Mieux vaut tard que jamais puisque des constructeurs comme Nissan, Volkswagen ou Chevrolet ont annoncé leurs intentions de commercialiser les premiers modèles grand public d’ici 2 ans. Tesla Motors planifie également de proposer dès cette année une version à conduite semi-autonome de la Tesla Model S.

 

 

Bosch : un système hybride léger 48V sur le marché en 2017

Misant sur une croissance rapide du marché des  voitures équipées d’un système hybride léger, Bosch va lancer un dispositif hybride léger 48V en 2017. Faible coût, réduction de consommation de 15% et puissance supplémentaire figurent parmi les atouts que l’équipementier veut mettre en avant.

 

bosch système hybride léger

 

L’équipementier Robert Bosch a annoncé la commercialisation de son système hybride léger 48V pour 2017. Grâce à cette technologie, Bosch espère ainsi tirer profit d’un nouveau marché qu’il prévoit concerner 4 millions de véhicules neufs partout dans le monde d’ici 2020. « Le système de récupération (le système hybride léger) est l’hybride de tout le monde », a ainsi affirmé le Dr Rolf Bulander, un membre du conseil d’administration de la compagnie, d’après les propos rapportés par le magazine Green Car Congress.  Le système hybride léger 48V développé par Bosch se démarque par son faible coût de fabrication, contrairement au traditionnel système hybride de 400V, puisqu’il repose sur des composants plus abordables.

Malgré cet atout, le système hybride léger offre des performances appréciables puisqu’il permet, d’après Bosch, une réduction de consommation du véhicule équipé de l’ordre de 15% grâce aux fonctionnalités start-stop et récupération d’énergie au freinage. Il met également à la disposition du conducteur un couple additionnel de 150 Nm grâce à la fonction « electric boost ». Le système repose en outre sur une batterie lithium-ion significativement plus compacte que celle des groupes motopropulseurs hybrides classiques. Un convertisseur permet aux fonctionnalités du véhicule nécessitant une tension de 12V de fonctionner avec le système 48V.

Tesla Model X : livraison le 29 septembre

Comme il l’a promis à ses clients, Tesla Motors va livrer les premiers exemplaires de la Model X le 29 septembre prochain. Cette première salve est réservée à une clientèle américaine ayant commandé une version premium à plus de 116 000 euros. Le reste des clients de la marque devra encore patienter quelques semaines.

 

tesla model x

 

Après une première manquée et repoussée en 2013, Tesla a respecté ses promesses en annonçant les premières livraisons de son nouveau SUV Model X pour le 29 septembre 2015 auprès de l’usine de Fremont, Californie. Cette échéance ne concernera que les clients américains qui ont réservé, mais elle marque tout de même les grands débuts de ce nouveau modèle 100% électrique qui ambitionne de faire au moins aussi bien que sa grande sœur, la Model S. Pour ce lancement sélectif, seule une version premium « Signature » sera proposée d’après une porte-parole de Tesla Motors citée par Reuters. Le prix variera de 132 000 dollars (environ 116 000 euros) à 144 000 dollars (environ 126 000 euros). Cette fourchette élevée peut étonner, mais elle devrait être revue à la baisse lors de la commercialisation des versions standards à une date qui n’a pas encore été communiquée.

Dévoilée au grand public en février 2012, la Model X était initialement prévue pour un lancement en décembre 2013 avant que le constructeur ne fasse machine arrière. Reculer pour mieux sauter donc puisque Tesla Motors a affirmé que le SUV devrait être encore plus performant et plus attrayant que la Model S. De quoi mettre l’eau à la bouche puisque la berline électrique propose tout de même plus de 450 km d’autonomie et une accélération de 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes. Les clients européens devront quant à eux encore patienter puisque Tesla n’a pas annoncé une date de livraison. Tesla a également profité de l’occasion pour indiquer que la production de la Model 3, un modèle beaucoup plus abordable annoncé à environ 30 000 euros, débutera dans 2 ans.

 

Lancement officiel de BlueIndy à Indianapolis

Après plus d’une année d’hésitation, la ville d’Indianapolis et Bolloré ont officiellement lancé le service d’autopartage BlueIndy. 50 voitures électriques et une trentaine de stations sont disponibles dans un premier temps. L’évolution du projet est suivie par d’autres villes américaines qui pourraient suivre l’exemple de la capitale de l’État d’Indiana.

 

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Bolloré a pris son temps, mais il est finalement parvenu à lancer son service d’autopartage électrique aux États-Unis. La BlueIndy a en effet été ouverte officiellement cette semaine à Indianapolis. 50 Bluecar et 125 places de parking réparties au centre-ville, à l’université de la ville et à l’aéroport sont disponibles durant cette phase de lancement, mais le réseau est destiné à s’étendre le plus tôt possible. Ainsi, plus de 500 Bluecar sont attendues d’ici quelques mois.

Cette ouverture confirme l’annonce faite par un haut responsable du service le mois dernier. Il s’agit d’une nouvelle rassurante pour le groupe français puisque le projet a failli être abandonné après des divergences d’opinions persistantes entre les dirigeants de la municipalité d’Indianapolis concernant notamment l’importance des investissements nécessaires. Pour rappel, la BlueIndy a été initialement prévue pour un lancement en 2014. La première station a d’ailleurs été ouverte à cette date, mais est restée hors d’usage jusqu’à cette semaine.

Le lancement de BlueIndy va également conforter les ambitions internationales de Bolloré après un succès remarquable en France avec Autolib’ à Paris, BluEly à Lyon et BlueClub à Bordeaux. D’autres villes américaines suivent de près l’avancée du projet à Indianapolis et pourraient se décider à l’adopter en cas de succès. Bolloré lorgne également sur Londres, la capitale du Royaume-Uni. Si en France, il règne sans partage, Bolloré doit affronter un concurrent de taille sur le marché international avec le service DriveNow soutenu par le géant BMW et son nouveau modèle 100% électrique BMW i3.

 

Marché des voitures électriques : la concurrence s’intensifie

Malgré une avance assez conséquente sur ses concurrents directs, Renault-Nissan commence à perdre du terrain sur le marché des voitures électriques. Volkswagen, BYD Auto et Tesla Motors figurent parmi les plus menaçants pour l’alliance franco-nippone qui a intérêt à proposer plus d’innovations à la clientèle.

 

nissan leaf

 

Dominant sans partage sur le marché mondial des voitures électriques il y a quelques années, l’Alliance Renault-Nissan se fait rattraper par ses concurrents. C’est ce qui ressort des derniers chiffres de vente publiés par le site web EV Sales d’après lesquels les deux marques ont écoulé 44 003 exemplaires depuis le début de cette année 2015 (chiffres d’août 2015), contre 28 480 pour le premier poursuivant Volkswagen. Le constructeur chinois BYD Auto se classe troisième avec 25 592 voitures électriques vendues en 2015. Tesla Motors et Mitsubishi ne sont pas loin avec respectivement un peu moins de 25 000 exemplaires écoulés.

 

Pour l’Alliance Renault-Nissan, cet écart de plus en plus serré signifie qu’il est certainement temps de proposer plus d’innovation à l’heure où la clientèle a plus de choix de modèles. Les Nissan Leaf, e-NV 200, Renault Zoe et Kangoo Z.E restent évidemment populaires, mais elles commencent à pâlir face à des modèles plus récents comme les Volkswagen e-Up ! et e-Golf, la BMW i3 ou les modèles BYD qui écrasent le marché local chinois grâce à un prix très concurrentiel. L’arrivée de la nouvelle génération de Leaf, dont l’autonomie devrait doubler, sera ainsi salvatrice pour l’Alliance qui a tout intérêt à en accélérer le développement. Quoi qu’il soit, et si l’on considère les chiffres de vente toutes années cumulées, Renault-Nissan possède encore une marge confortable avec 265 205 voitures électriques cumulées, contre seulement 108 883 pour Mitsubishi, le deuxième.

Salon de Francfort : un concept car électrique futuriste chez Peugeot

Peugeot va profiter du Salon de l’automobile de Francfort pour présenter le concept-car Fractal. Si elle se démarque immédiatement par son design interne et externe, ce coupé accueille également un groupe motopropulseur qui revendique une autonomie de 450 km. La Fractal devrait rester au stade de démonstrateur de technologie.

 

peugeot fractal

 

Rien de tel qu’un concept car au design exubérant pour attirer du monde auprès de ses stands lors d’un Salon de l’automobile. A Francfort, avec son nouveau concept car baptisé Fractal, Peugeot ne dira pas le contraire. Présentée comme un coupé taillé pour la ville, la Fractal se démarque par son identité externe et interne développée en partenariat avec le designer audio Amon Tobin. D’après le constructeur, la Fractal offre un aperçu du futur de l’i-cockpit, un concept de design déjà présent sur des modèles de série comme la 208, dans le but de créer une expérience de conduite plus instinctive et agréable. Si l’amélioration des sensations acoustiques reste la principale préoccupation de Peugeot, avec la Fractal, le son est devenu une source d’inspiration pour une meilleure exploration de la vue et du toucher.

Outre son design et son cockpit, la Peugeot Fractal intéresse surtout par son groupe motopropulseur 100% électrique. Comme toute voiture urbaine moderne qui se respecte, le zéro-émission est de mise. Grâce à sa batterie lithium-ion de 30 kWh, la Fractal revendique une autonomie de 450 km en cycle combiné. Cette dernière alimente deux moteurs électriques de 75 kW chacun pour une puissance combinée de 204 chevaux. Avec un tel pack et un poids d’à peine 1 000 kg, la Fractal passe de 0 à 100 km/h en 6,8 secondes. La production de série n’est évidemment pas au programme pour ce concept que Peugeot présente comme « un incubateur d’idées qui explore de nouveaux processus de design et de fabrication ».

 

DS : une division performance pour accélérer le développement des technologies électriques et hybrides

Une division performance a été créée au sein de la nouvelle marque DS du groupe PSA Peugeot Citroën. Cette structure est chargée de développer des technologies destinées à être exploitées par l’écurie de Formule E DS Virgin Racing et par les futurs modèles 100% électriques et hybrides de PSA. Les premiers résultats de cette initiative en ce qui concerne la production de série ne devraient toutefois pas être disponibles dans un futur immédiat.

 

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La DS3, le modèle star de la nouvelle marque DS

 

Plutôt discret sur le marché de la mobilité électrique jusqu’ici, le groupe PSA Peugeot Citroën semble enfin décidé à adopter une stratégie plus agressive. Il a ainsi annoncé la mise en place, au sein de sa nouvelle branche DS, d’une division sportive destinée à appuyer ses activités en matière de course automobile et à fournir des technologies avancées pour la production de voitures électriques et hybrides à haute performance. Cette division travaillera notamment de concert avec l’écurie DS Virgin Racing qui est engagée pour la saison 2015-2016 du championnat de Formule E (formule électrique). Elle est chargée du développement du monoplace DSV-01 en ce qui concerne le moteur électrique, le système de refroidissement de la transmission et de la suspension arrière.

L’expérience tirée et les technologies qui seront éprouvées par ces activités sportives serviront par la suite à alimenter les branches chargées de la production de modèles électrifiés de série du groupe et à soigner l’image de la marque. « La division va faire office de véritable vitrine de l’expertise et l’esprit d’avant-garde de la marque DS », a ainsi indiqué Yves Bonnefont, son PDG. Aucun détail n’a filtré quant à la date à laquelle les premiers modèles basés sur les travaux de cette unité performance, basée au Centre d’excellence de PSA à Satory, pourraient arriver sur le marché. Le communiqué publié par le groupe pour l’occasion précise cependant que les recherches de cette unité performance vont profiter à la marque DS « sur le long terme ».

Batterie électrique : Bosch frappe un grand coup en achetant SEEO

Robert Bosch a annoncé l’achat du développeur de batterie électrique nouvelle-génération Seeo Inc. Grâce à cette initiative, l’équipementier devrait devenir l’un des acteurs majeurs de l’industrie de la mobilité électrique dans un futur proche en proposant des packs qui permettront aux véhicules électriques de disposer d’au moins deux fois d’autonomie. Les détails de l’opération n’ont pas été révélés.

 

bosch siège

 

L’équipementier automobile Robert Bosch affiche au grand jour ses ambitions pour le marché des batteries pour véhicules électriques en annonçant l’acquisition de Seeo Inc.,  une firme américaine spécialisée dans le développement de batterie lithium-ion nouvelle-génération. Grâce à cette opération, Bosch devrait être en mesure de commercialiser des packs pouvant offrir au moins 500 km d’autonomie aux véhicules électriques équipés d’ici quelques années. En effet, la technologie de Seeo permet une augmentation de la densité énergétique des batteries de l’ordre de 50 à 100 %. Les cellules conçues par la firme affichent en effet une densité atteignant 350 kWh.  Cela se traduit concrètement par la multiplication par deux de l’autonomie en une seule charge disponible.

Seeo détient également une licence exclusive sur les brevets du laboratoire américain Lawrence Berkeley. Ce dernier est connu pour ses recherches en matière de batteries novatrices et ultralégères. Les batteries développées par Seeo se distinguent également par leur fiabilité par rapport aux batteries pour véhicules électriques fabriquées actuellement. Elles reposent sur des électrolytes polymères solides non réactifs qui sont plus adaptés aux hautes puissances et sont moins enclins à s’enflammer que les packs à stockage d’énergie électrochimique actuels.  Les deux compagnies n’ont pas révélé les détails techniques et financiers de la transaction qui a été conclue il y a deux semaines.

 

La Model S est la voiture électrique la plus vendue en Europe

Avec 1 106 unités vendues, la Tesla Model S est la voiture électrique la plus populaire en Europe pour le mois de juillet 2015. Elle surclasse les modèles des constructeurs majeurs comme Nissan et Renault. Le nouveau Model X, attendu sur le marché européen en 2016, ne devrait que renforcer ce succès.

 

tesla model s

 

Longtemps boudée par les Européens, la Tesla Model S semble bien avoir fini par séduire les clients exigeants du vieux continent. En effet, d’après les chiffres fournis par EagleAID, la berline sportive 100 % électrique a été le modèle électrique le plus vendu en Europe pour le mois de juillet 2015 avec 1 106 exemplaires écoulés. La Nissan Leaf arrive en deuxième position (1 011 exemplaires), juste devant la Renault Zoe (928 exemplaires) et la Volkswagen e-Golf.

Pour tirer son épingle du jeu de ce classement très serré, Tesla Motors a pu compter sur des marchés fidèles, dont la Norvège (222 exemplaires écoulés), l’Allemagne (132 exemplaires) et la Suisse (199 exemplaires). La France et le Royaume-Uni restent quant à eux fidèles aux constructeurs traditionnels que sont Renault et Nissan.    Quoi qu’il en soit, il s’agit déjà d’un exploit pour Tesla Motors, comme le souligne d’ailleurs le rapport d’EagleAID, de faire mieux que les manufacturiers majeurs qui opèrent dans l’industrie depuis des décennies, voire des siècles. « Cela doit être une expérience humiliante pour les constructeurs longuement établis au niveau global quand un nouveau venu sur la scène automobile passe comme une flèche dès le premier essai », peut-on notamment y lire. L’arrivée sur le marché de la Tesla Model X, un SUV électrique au design et aux performances impressionnantes, l’année prochaine, ne pourrait qu’améliorer le succès Tesla Motors.

Autopartage : 400 BMW i3 à Copenhague

Le service d’autopartage DriveNow de la ville de Copenhague va intégrer 400 BMW i3 électrique à partir du mois de septembre 2015. Les véhicules seront intégrés au réseau de transport public de capitale danoise pour une plus grande efficacité. DriveNow s’affirme de plus en plus comme un concurrent de taille pour le groupe Bolloré et son système Autolib’.

 

drivenow bmw i3

 

Quand il s’agit de préserver l’environnement, les pays scandinaves ne font jamais les choses à moitié. La capitale danoise, Copenhague, peut en témoigner puisqu’elle va accueillir 400 BMW i3, le modèle 100% électrique star de la marque allemande, qui feront partie du service d’autopartage DriveNow. D’après les promoteurs du projet, ce dernier est unique au monde en ce sens que le service d’autopartage danois sera intégré au système de transport public (en bus) opéré par Arriva. Cette synchronisation est rendue possible par la capacité de la citadine électrique à incorporer les services de transport public dans son dispositif de navigation et de guidage.

Ce réseau de voitures électriques en libre service viendra étoffer l’offre de transport écologique de la capitale danoise, déjà reconnue pour sa passion pour les vélos. DriveNow, le service d’autopartage développé par BMW, continue quant à lui d’améliorer son positionnement en Europe et à l’international et devient un concurrent très sérieux pour Bolloré. Le groupe français et ses modèles basés sur l’Autolib’ Paris lorgnent également sur les mêmes cibles après avoir conquis le marché domestique. DriveNow est déjà opérationnel en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Au Danemark, les 400 BMW i3 seront commissionnées le 3 septembre prochain.

 

Apple continue de recruter pour son projet automobile

Apple a recruté un ingénieur provenant de Tesla Motors probablement pour accélérer la concrétisation de son projet dédié à une voiture électrique autonome. Ce dernier rejoint une équipe déjà bien étoffée composée de spécialistes issues de divers horizons de l’industrie, dont des constructeurs majeurs et des centres de recherche de renommée internationale.

 

voiture apple

 

Si le géant de l’électronique Apple n’a toujours pas confirmé son intention de se lancer dans l’industrie automobile à travers la production d’une voiture électrique, les indices en faveur de cette hypothèse se multiplient. D’après les dernières informations relayées par Reuters, Apple a recruté Jamie Carlson, un ancien ingénieur senior de Tesla Motors, comme en témoigne une mise à jour du profil LinkedIn de l’intéressé. Carlson a rejoint Apple ce mois d’août et a pris une fonction gardée secrète au sein d’un groupe travaillant pour des projets spéciaux. Chez Tesla Motors, il était ingénieur pour le programme consacré aux voitures autonomes. Auparavant, il était également en service auprès de l’équipementier américain Gentex Corp.

Jamie Carlson n’est pas la première recrue du projet Apple. Toujours d’après Reuters, six autres individus ont rejoint la compagnie récemment. Depuis 2014, elle a déjà embauché des ingénieurs venant de différents acteurs de l’industrie automobile, dont Volkswagen, BMW, Ford Motor, Delphi Automotive, Bosch ou encore TRW. Plusieurs chercheurs (de l’institut fédéral suisse pour la technologie et de l’université américaine Carnegie Mellon) connus pour leurs travaux dans le domaine de la conduite autonome ont également rejoint l’équipe de la marque à la pomme. Il reste désormais à attendre la confirmation officielle de l’existence du projet de voiture électrique autonome par Apple. Depuis quelques semaines, plusieurs compagnies automobiles majeures ont fait part de leur disponibilité à coopérer ce dernier dans le cas où il se décide à faire son entrée au sein de l’industrie.

Formule E : 8 manufacturiers en lice pour la deuxième saison

À l’exception de deux écuries, les 10 équipes en compétition pour la deuxième saison du championnat de Formule E (formule électrique) utiliseront leurs propres groupes motopropulseurs électriques. Il s’agit d’un gage de spectacle supplémentaire puisque la saison dernière toutes les écuries utilisaient les mêmes monoplaces. Dans le futur, la liberté accordée aux manufacturiers dans le développement des véhicules engagés sera de plus en plus étendue.

 

formule e

 

Après une première saison réussie, le championnat de Formule E promet plus de spectacle et de compétition pour la saison 2015-2016 grâce à la capacité laissée aux écuries de développer leurs propres groupes motopropulseurs électriques. La Fédération Internationale Automobile (FIA) a ainsi homologué les constructeurs moteurs pour la nouvelle saison qui débutera le 17 octobre 2015 à Pékin. Au total, 8 manufacturiers seront en lice pour les 10 écuries engagées. L’un d’entre eux, Venturi, va fournir en moteurs deux équipes (Venturi et Dragon Racing), tandis que l’écurie Aguri a décidé de rester sur le groupe motopropulseur de la saison dernière, la SRT 01-E développée par une équipe dirigée par Renault.

Si dans un premier temps, la liberté de développement laissée aux écuries est limitée au moteur électrique et à quelques autres composants du groupe motopropulseur, les promoteurs visent à terme à leur accorder une marge de manœuvre sans limites. La raison à cette approche progressive est financière. Il s’agit de « limiter les coûts, de promouvoir les investissements et l’innovation dans les secteurs les plus importants », peut-on ainsi lire dans le communiqué publié par la FIA. Ainsi pour la deuxième saison, les autres éléments des monoplaces, notamment ceux qui concernent l’aérodynamique, resteront les mêmes que ceux de la Renault Spark SRT 01-E. Les caractéristiques techniques des nouveaux groupes motopropulseurs n’ont pas encore été communiquées à ce stade.

Aston Martin : une Rapide 100 % électrique d’ici 2 ans

Aston Martin va commercialiser une version 100 % électrique de la berline sportive Rapide en 2017. Le véhicule offrira une autonomie d’environ 325 km pour une puissance de 800 chevaux. Le constructeur compte sur ce modèle pour concurrencer la Model S de Tesla, mais aussi pour lui permettre de continuer à produire des gros cylindrés sans contrevenir aux nouveaux standards d’émission de CO2.

 

aston martin rapide

 

À l’instar des autres constructeurs de modèles de luxe, Aston Martin n’a pas résisté à l’appel de l’électrification. Andy Palmer, PDG de la compagnie, a ainsi confirmé l’arrivée sur le marché d’une version 100 % électrique de l’Aston Martin Rapide d’ici 2 ans. L’information a été rapportée par Automotive News qui a interrogé ce haut dirigeant dans le cadre du Concours d’élégance de Pebble Beach, Californie, la semaine dernière. Les détails techniques concernant ce nouveau supercar électrique n’ont pas été révélés, mais Palmer a d’ores et déjà annoncé une puissance totale d’environ 800 chevaux et une autonomie avoisinant les 325 km grâce à une batterie fournie par un fabricant majeur (probablement LG Chem ou Samsung SDI). Exclusivité oblige, la Rapide électrique ne sera produite qu’à une centaine d’exemplaires par an.

Andy Palmer a profité de l’occasion pour expliquer les raisons ayant poussé Aston Martin à passer le cap de l’électrification. « Si vous voulez continuer à faire des moteurs V12, vous devez faire quelque chose à l’opposé », a-t-il notamment indiqué en faisant référence aux moteurs électriques. Dans le même temps, le constructeur britannique souhaite également se lancer sur un marché encore peu concurrentiel, celui des véhicules électriques premium, qui est jusqu’ici dominé par Tesla Motors et sa Model S. Palmer a déclaré que « Tesla a clairement montré que nous n’avons pas atteint le plafond en termes de prix » tout en affirmant que le constructeur californien ne sera toutefois pas en mesure de monter en gamme et de s’attaquer au segment des « super premier », segment dans lequel va se positionner Aston Martin. La Rapide devrait être tarifée entre 175 000 et 225 000 euros.

 

Daimler n’exclut pas un joint-venture avec Apple ou Google

Le PDG de Daimler a indiqué que son groupe est disposé à travailler avec Apple et Google pour le développement des prochaines générations de voitures connectées et autonomes. Un joint-venture fait partie des options possibles quant à la forme de la coopération. Il estime que les deux parties y trouveront leur compte.

 

daimler mercedes-benz

 

Conscients du fait que l’entrée des deux géants Apple et Google sur le marché automobile est désormais inéluctable, les constructeurs automobiles jouent la carte de la coopération. Daimler est le dernier en date à annoncer sa disponibilité à travailler avec les firmes américaines. « Plusieurs choses sont concevables », a ainsi expliqué Dieter Zetsche, PDG de groupe, à la presse allemande. Ce dernier est allé jusqu’à évoquer la possibilité d’un joint-venture qui permettrait à Daimler de fabriquer de nouveaux modèles en profitant de l’expertise dès ses éventuels partenaires dans le domaine de l’électronique et des nouvelles technologies. Cette expertise sera un précieux atout puisque les prochaines générations d’automobile seront à la fois connectées et de plus en plus autonomes.

À en croire ses déclarations, Zetsche ne considère ainsi Google et Apple que comme des partenaires qui apporteront un plus aux constructeurs automobiles classiques et non comme des futurs concurrents, encore moins des menaces. « Google et Apple veulent fournir des logiciels systèmes pour les voitures et apporter l’ensemble de cet écosystème autour de leurs marques dans le véhicule. Cela peut être intéressant pour les deux parties », a-t-il indiqué. Il n’a d’ailleurs émis aucun commentaire ni sur le projet de voiture autonome de Google, ni sur les rumeurs faisant état de l’intention d’Apple de fabriquer sa propre voiture électrique. Le PDG de Daimler a toutefois tenu à clarifier que coopération ou pas, sa compagnie ne deviendrait jamais un simple fournisseur de pièces détachées et de composants mécaniques pour les deux géants de l’électronique.

 

Toyota : la nouvelle Prius sera dévoilée en septembre

La nouvelle Toyota Prius 2016 sera dévoilée à la presse le mois prochain à Las Vegas. Aucun détail technique n’a pour l’instant été révélé, mais cette mise à jour devrait permettre à Toyota de redynamiser la demande pour la première voiture hybride au monde à avoir été commercialisée à grande échelle. Le lancement de la production et la commercialisation seront précisés à une date ultérieure.

 

toyota prius 2016

 

Si les clichés capturés lors des premiers essais sur route de la Toyota Prius 2016 n’ont pratiquement rien révélé sur le design et les caractéristiques de la prochaine version de la plus populaire des hybrides, la faute aux camouflages, la curiosité des fans sera enfin satisfaite le mois prochain. Ryo Sakai, porte-parole de Toyota, a en effet annoncé la présentation officielle de la Prius nouvelle-génération le 8 septembre à Las Vegas, États-Unis. La date de production et le début de la commercialisation seront quant à elles précisées ultérieurement.

Cette nouvelle version est très attendue puisque la dernière mise à jour de la Prius remonte à 2009. Ce manque d’évolution a d’ailleurs commencé à crisper la demande parallèlement à la baisse du prix du carburant et à l’arrivée massive de modèles concurrents sur le marché. Toyota mise ainsi gros avec cette Prius 2016, un modèle hybride, à l’heure où la plupart des constructeurs majeurs préfèrent se concentrer sur les voitures 100% électriques pour atteindre les objectifs d’émission de CO2 de plus en plus ambitieux fixés par les gouvernements des principaux marchés automobiles.

À ce stade, aucun détail sur les caractéristiques techniques de la nouvelle Prius n’a filtré. Ce qui est connu, c’est qu’il s’agira du premier modèle conçu par Toyota dans le cadre de sa nouvelle stratégie de production destinée à réduire les coûts de 20% grâce au partage de plateformes, de pièces et de groupes motopropulseurs.

500 km d’autonomie pour la prochaine Mercedes-Benz Classe B électrique

D’après la presse allemande, la prochaine Mercedes-Benz Classe B Electric Drive proposera une autonomie de 500 km, contre 230 pour la version actuelle. Le groupe motopropulseur sera développé en interne, sans l’intervention de Tesla Motors. Cette nouvelle Classe B pourrait arriver sur le marché en 2019.

 

mercedes-benz classe B électrique

 

500 km, c’est désormais la valeur qui semble être devenue la référence en termes d’autonomie des voitures 100% électriques. Ainsi comme plusieurs constructeurs l’ont annoncé depuis le début de cette année, Mercedes-Benz serait également en train de développer un modèle proposant cette autonomie en une seule charge avec la prochaine Classe B Electric Drive. C’est en tout cas ce qu’affirme le magazine allemand Auto Motor und Sport, une source réputée pour la fiabilité de ses informations sur Daimler. Mercedes-Benz chercherait dans le même temps à développer son propre groupe motopropulseur pour ne plus dépendre de Tesla Motors.

Plus tôt cette année, Audi a annoncé un SUV avec 500 km d’autonomie pour 2018. Porsche n’est pas en reste puisque la Pajun qui pourrait être présentée sous forme de concept à Francfort en septembre revendique les mêmes performances. Il ne faut évidemment pas oublier Tesla Motors qui reste la référence de l’industrie en termes d’autonomie et dont le premier SUV baptisé Model X, disponible d’ici quelques semaines aux États-Unis, proposera une autonomie similaire.

Auto Motor und Sport n’a pas précisé la date de disponibilité de la nouvelle Classe B, mais l’année dernière Thomas Weber, alors responsable Recherche & Développement auprès de Mercedes-Benz, avait annoncé la possibilité d’une augmentation d’autonomie de l’ordre de 300 km à 400 km en 2019 pour la compacte. Il faut rappeler que la version actuelle revendique une autonomie de 230 km selon les normes européennes NEDC. Les premières réactions officielles émanant du constructeur allemand fourniront certainement plus de détails.

Audi : le SUV électrique avec 500 km d’autonomie se concrétise

Après une esquisse, l’annonce d’un concept pour le mois de septembre et les premiers détails techniques, Audi a confirmé l’autonomie de 500 km de son futur SUV électrique et indiqué que les composants de la batterie de ce dernier seront fournis par LG Chem et Samsung SDI. Petit à petit, le constructeur avance ainsi vers son objectif qui est de lancer le modèle pour 2018.

 

Audi Q6 e-tron

 

Audi continue d’attirer l’attention sur son projet de SUV électrique proposant 500 km d’autonomie. Le constructeur vient ainsi d’annoncer que les modules de la batterie électrique qui permettra une telle prouesse seront fournis par LG Chem et Samsung SDI. Les détails techniques et financiers des accords y afférents n’ont pas été révélés, mais Audi a précisé que les composants en question seront fabriqués auprès des installations européennes des compagnies sud-coréennes. Audi a ainsi opté pour la sécurité et l’expérience en se fournissant auprès de ces deux géants de la fabrication de batteries. À eux deux, LG Chem et Samsung SDI, assurent le ravitaillement de la quasi-totalité des constructeurs majeurs engagés dans la mobilité électrique, dont General Motors, Renault-Nissan, Daimler, BMW et Volkswagen.

Pour rappel, ce premier SUV électrique Audi est attendu sur le marché au plus tard en 2018. Il viendra concurrencer la future Tesla Model X, et se posera comme l’une des références du marché des véhicules 100% électriques, notamment en termes d’autonomie en une seule charge et de performances. Audi a indiqué plus tôt cette année qu’e le SUV sera présenté sous forme de concept-car au Salon de l’automobile de Francfort, en septembre de cette année. Les observateurs estiment que ce véhicule devrait être l’Audi Q6 e-tron, mais l’information n’a pas encore été confirmée. D’autres révélations seront certainement distillées par la marque aux anneaux d’ici le rendez-vous de Francfort.

 

Dongfeng : un géant chinois bientôt à la conquête de l’Europe

En concluant un accord avec NEVS, le constructeur chinois Dongfeng ambitionne de s’attaquer aux marchés européens et nord-américains des véhicules écologiques. Il va profiter du réseau de distribution et de l’expérience du titulaire de marque Saab. Ce dernier bénéficiera également de l’appui financier et matériel de Dongfeng pour l’opérationnalisation de sa nouvelle usine en Chine, usine qui pourrait accueillir la production de la Saab 9-3 électrique.

 

Viwa-EV-Concept

 

Si les constructeurs européens et américains se ruent sur le marché chinois des véhicules électriques et hybrides, les compagnies chinoises s’intéressent également de plus en plus à l’Europe et à l’Amérique du Nord. Le géant Dongfeng Motor, deuxième constructeur automobile local, a ainsi conclu un accord avec NEVS, le propriétaire de la marque suédoise Saab, pour le développement conjoint de véhicules écologiques. D’après les informations fournies par l’agence de presse Xinhua, l’accord en question permettra à Dongfeng de se conformer aux exigences légales et techniques de ces régions. Cette étape facilitera ensuite la commercialisation des modèles Dongfeng sur les marchés occidentaux à travers le réseau de distribution de NEVS.

Si son plan se déroule comme prévu, Dongfeng sera ainsi la première marque chinoise à proposer un modèle électrifié pour le grand public en Europe et aux États-Unis. Un autre constructeur majeur, BYD Auto, y est particulièrement actif et reconnu, mais son domaine d’intervention est pour l’instant limité au segment des bus électriques. Les consommateurs quant à eux peuvent espérer des véhicules à prix plus que compétitifs même si les niveaux de finition ne seront probablement pas les mêmes que ceux proposés par les marques occidentales.

 

Les détails financiers de l’accord n’ont pas été révélés, mais celui-ci profite également à NEVS qui est notamment soumis à des difficultés récurrentes, ayant entraîné jusqu’à un arrêt de la production de la 9-3, dans son initiative pour relancer la marque Saab. Elle va également pouvoir profiter de l’immense réseau de fournisseurs de Dongfeng. Ce réseau lui sera précieux pour assurer la bonne marche de la nouvelle usine à 200 000 véhicules à Tianjin (des modèles électriques et hybrides pour l’essentiel) qu’elle a annoncé plus tôt cette année.

 

 

 

Les premières Toyota Mirai arrivent en Europe

Les premiers exemplaires de la Toyota Mirai destinés pour le marché européen ont débarqué au Royaume-Uni et en Belgique le week-end dernier. Les livraisons aux clients commenceront en septembre pour l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Danemark. Les autres pays devront attendre le déploiement des stations de recharge en hydrogène, déploiement qui devrait être suffisant à partir de 2017.

 

toyota mirai europe

 

Après l’Asie et l’Amérique du Nord, le vieux continent a accueilli sur son sol les premiers exemplaires de la Toyota Mirai, le premier modèle à pile à combustible à l’hydrogène au monde destiné à une commercialisation de masse. 5 Mirai fraîchement sorties des usines japonaises de Toyota ont débarqué aux ports de Bristol, Royaume-Uni, et Zeebrugge, en Belgique le week-end dernier (8 et 10 août). Le constructeur indique qu’il s’agit là d’une nouvelle étape vers « la mobilité propre », 15 ans après l’arrivée de la Toyota Prius en Europe. « Nous sommes fiers d’apporter une nouvelle innovation révolutionnaire en Europe avec la Mirai », a déclaré Karl Schlicht, vice-président de Toyota Motor Europe, pour l’occasion.

La Mirai a été présentée pour la première fois au public européen lors du Salon de l’auto de Genève au mois de mars de cette année 2015. Elle est déjà commercialisée au Japon et aux États-Unis. Les conducteurs européens devront quant à eux patienter jusqu’en septembre, période à laquelle les livraisons aux premiers clients débuteront. Seuls les clients allemands, danois et britanniques pourront en profiter dans un premier temps étant donné l’insuffisance d’infrastructures de recharge dans les autres pays. Le prix de lancement sera de 66 000 euros, hors bonus écologique. Ce prix élevé, conjugué aux stations de charge encore rares, a poussé Toyota à la prudence puisque l’offre sera limitée entre 50 à 100 unités par an pour la région dans un premier temps. D’ici 2017, d’autres marchés, dont la France, seront couverts au fur et à mesure que les stations d’hydrogène s’y déploient. Le volume de production de la berline à pile à combustible sera alors revu à la hausse.

BlueIndy : lancement en septembre et expansion en vue

Annoncée depuis 2014, la BlueIndy d’Indianapolis devrait enfin être opérationnelle en septembre de cette année d’après un haut responsable du service. En cas de succès, d’autres villes américaines pourraient suivre l’exemple d’Indianapolis et adopter le service d’autopartage de Bolloré.

 

blueindy-indianapolis

 

Après des mois de tensions et de négociations entre Bolloré et les décideurs de la municipalité d’Indianapolis, le service BlueIndy devrait être opérationnel à partir du mois de septembre prochain. C’est ce que rapporte le magazine Autoblog Green qui s’est entretenu avec Blake Richmond, un haut responsable de BlueIndy, cette semaine. La première station du service d’autopartage importé par le groupe Bolloré a été ouverte en 2014, mais le lancement a été repoussé à plusieurs reprises à cause d’une mésentente persistante parmi les autorités de la ville d’Indianapolis notamment sur l’investissement nécessaire qui s’élève à 50 millions de dollars (environ 44 millions d’euros).

Richmond a indiqué qu’entre 30 et 35 stations seront ouvertes au moment du lancement avec 5 places de parking gratuites disponibles, 5 bornes de recharge et 3 Bluecar par station. Il a affiché une confiance inébranlable quant au succès du service à Indianapolis en se basant sur le fait que l’intérêt des conducteurs augmentera au fur et à mesure qu’ils se rendront compte de la somme d’argent qu’ils pourront économiser grâce à BlueIndy. Richmond est même allé jusqu’à évoquer une possible expansion du service auprès de plusieurs autres villes américaines, dont Los Angeles. Ces municipalités suivent avec attention l’évolution de la situation à Indianapolis et devraient se décider à se lancer si les choses s’y passent bien.

 

 

 

 

Recharge sans fil : premiers essais officiels au Royaume-Uni pour cette année

Les autorités britanniques ont lancé un programme d’essai portant sur la technologie de la recharge sans fil pour véhicules électriques dans le but d’équiper les principales routes publiques du royaume dans un futur proche. Des centaines de millions d’euros ont été investis pour le projet qui devrait aboutir à des résultats concrets d’ici 5 ans.

 

londres

 

L’importance des infrastructures de recharge pour la vulgarisation des voitures électriques et hybrides rechargeables est désormais reconnue par tous les gouvernements des principaux marchés de l’automobile. Les autorités britanniques veulent quant à elles aller encore plus loin en appuyant le développement des chargeurs sans fil. Ainsi, Highways England, l’organisme chargé de la gestion des autoroutes du Royaume-Uni, a annoncé le lancement d’un programme d’essai en laboratoire de la technologie dans le but d’équiper les principales routes du pays d’ici quelques années. Les opérations devront commencer avant la fin de cette année 2015, le temps pour les ingénieurs de mettre au point le véhicule d’essai et de recréer les conditions réelles d’une route publique. Elles vont s’étaler sur 18 mois, période à l’issue de laquelle des tests sur terrain seront organisés.

Ce programme d’essai fait partie d’un plan plus vaste qui met en évidence la ferme volonté du gouvernement britannique d’installer des chargeurs sans fil pour véhicules électriques sur les routes publiques du royaume. Il compte investir plus de 700 millions d’euros sur 5 ans pour le programme. Des études de faisabilité ont également été menées afin de déterminer la manière dont les infrastructures en question pourraient effectivement être installées, les modifications qui permettraient aux véhicules électrifiés de s’adapter à la technologie et le type de système de transfert d’énergie qui serait le plus efficace. S’ils venaient à se concrétiser, ces essais seraient les premiers du genre qui concerneront des routes majeures d’après les autorités locales.

 

Hyundai-Kia : de plus en plus ambitieux sur le marché des véhicules écologiques

Le groupe coréen Hyundai-Kia va lancer de nouveaux modèles hybrides, hybrides rechargeables et 100 % électriques sur le marché d’ici 2018 dans le but d’affiner son expertise en matière de mobilité électrique. Les modèles en question devraient se distinguer par un design innovant et agressif.

 

Hyundai-Kia siège

 

Si la plupart des constructeurs engagés dans la production de voitures électriques, hybrides ou hybrides rechargeables préfèrent pour le moment se consacrer à une seule technologie, le groupe Hyundai-Kia s’active pour occuper tous les fronts. Ainsi, entre 2016 et 2018, pas moins de 4 modèles hybrides, 2 hybrides rechargeables et un 100 % électrique sont au programme des constructeurs sud-coréens d’après une source familière de leurs plans de produits, citée par Automotive News. « Ils font des hybrides, ils fonts des PHEVS (hybrides électriques rechargeables, ils font des électriques pures à batterie », a notamment indiqué cette source qui est également vice-président de la firme de consultant AutoPacific. Toujours d’après ce dernier, en procédant ainsi, Hyundai-Kia se dote d’une expertise sur tous ces types de véhicules, expertise qui peut s’avérer être un précieux atout dans un futur proche.

Cette stratégie est d’ailleurs en conformité avec l’annonce faite par le PDG du groupe en 2014. Ce dernier avait alors affirmé que Hyundai-Kia « prendrait les commandes dans le futur en augmentant la compétitivité de ses voitures écologiques ». Peu d’informations sur les caractéristiques des futurs modèles sont disponibles à ce stade. Ils devraient toutefois se démarquer de la concurrence à travers des designs originaux et agressifs. Il faut signaler qu’outre Hyundai-Kia, d’autres constructeurs majeurs comme Nissan, Renault ou General Motors envisagent également de s’attaquer à toutes les technologies de groupe motopropulseur écologiques disponibles dans le futur sous la contrainte des standards d’émission de CO2 de plus en plus stricts.

Marché chinois : la sécurité des véhicules électrifiés à renforcer

Les autorités chinoises ont décidé de renforcer le contrôle de la sécurité des véhicules électriques et hybrides rechargeables suite à une série d’incendies impliquant des bus électriques. Les constructeurs doivent procéder à des inspections et présenter leurs rapports avant la fin du mois d’octobre de cette année.

 

BYD e6

 

Si le gouvernement chinois œuvre sans relâche depuis quelques années pour la vulgarisation des véhicules écologiques, il s’est désormais décidé à renforcer parallèlement la sécurité des utilisateurs. Le ministère en charge de l’industrie a ainsi adopté une nouvelle règlementation imposant aux constructeurs locaux de voitures électriques, hybrides rechargeables et à pile à combustible à l’hydrogène de procéder à des inspections sécuritaires. Cette initiative intervient suite à des incidents durant lesquels des bus électriques ont pris feu. Les constructeurs ont jusqu’au 20 octobre 2015 pour communiquer leurs rapports d’inspection aux autorités compétentes.

Les incendies en question ont été très peu rapportés par la presse locale et ni les marques des bus impliqués, ni l’origine exacte des accidents ne sont connues. À ce stade, seul le géant BYD, l’un des plus importants constructeurs de voitures électriques en Chine, s’est manifesté pour indiquer qu’un bus électrique s’est enflammé à Shenzhen au mois d’avril dernier et qu’il ne s’agissait pas d’un modèle qu’il a fabriqué.

Quoi qu’il en soit, les incidents de ce genre ne sont pas rares sur les véhicules électriques et constituent une menace sérieuse. L’année dernière, la Tesla Model S, un modèle réputé pour sa fiabilité, a notamment été impliquée dans trois évènements aux États-Unis. L’initiative du gouvernement chinois est de ce fait opportune surtout que le marché chinois s’apprête à devenir le plus grand marché de la mobilité électrique au monde sous l’impulsion des restrictions d’émission de CO2 imposées par le gouvernement et des subventions et aides publiques censées encourager constructeurs et conducteurs.

 

 

 

 

WalkCar : un ingénieur japonais conçoit un véhicule électrique pliable

En présentant la WalkCar, l’ingénieur Saito Kuniako revendique la création de la première voiture électrique pliable et portable au monde. Le véhicule qui ressemble à un skateboard accueille un moteur et une batterie électrique. Elle sera commercialisée dès cette année à moins de 750 euros.

 

walkcar

 

Réaliser au sein de l’industrie de la mobilité électrique ce que Sony a fait dans le monde de la musique avec le Walkman : c’est sans doute le rêve de ce jeune ingénieur japonais de 26 ans qui a développé la WalkCar. Ce mini transporteur portable et pliable électrique est présenté par son concepteur comme la première voiture au monde à tenir dans un sac. En réalité, l’invention de Kuniako Saito et de son équipe se rapproche davantage d’une planche à roulettes que d’une voiture. Elle se dirige d’ailleurs de la même manière (par transfert de poids), mais elle intègre bien un moteur électrique alimenté par une batterie lithium-ion. Ce pack permet à la WalkCar de rouler sur 12 km en une seule charge avec une vitesse maximale de 10 km/h. Elle supporte une charge de 120 kg.

Interrogé sur la similitude entre la WalkCar et d’autres machines comme le Segway, Saito n’a voulu laisser aucune place au doute en affirmant que sa voiture pliable représente bien plus. « La WalkCar est un produit totalement nouveau que j’ai commencé à partir d’une esquisse. Je veux montrer au monde que le Japon peut aussi être innovant », a-t-il ainsi expliqué à Reuters. Pour atteindre ce but, le jeune ingénieur diplômé en ingénierie, spécialisé dans les systèmes de contrôle des moteurs électriques, ne perd pas de temps. La réservation sera ainsi ouverte dès cet automne 2015 sur le site de financement participatif Kickstarter. Le prix de lancement est de 100 000 yens (environ 700 euros). Les premières livraisons sont programmées pour 2016.

 

 

Une batterie électrique auto-extinctrice développée en Corée

Afin d’améliorer la sécurité des dispositifs utilisant des batteries lithium-ion, des chercheurs sud-coréens ont mis au point une technologie de batterie auto-extinctrice reposant sur des microcapsules intégrées et contenant des agents extincteurs. En attendant la réaction de l’industrie de la mobilité électrique, les chercheurs ont pu mener des tests concluants et sont optimistes quant à succès de leur découverte.

 

batterie lithium-ion

 

Des chercheurs de l’Institut Coréen des Technologies Electroniques ont annoncé le développement d’une batterie électrique lithium-ion intégrant un système d’extincteur automatique. Destinée à améliorer la sécurité d’utilisation des batteries, la technologie repose sur l’intégration de microcapsules dotées de capteurs thermiques et contenant des agents extincteurs au sein de leurs cellules. Ces agents sont relâchés dans le cas d’une montée de température anormale. Ils absorbent la chaleur à travers une réaction endothermique in situ. Les tests réalisés par l’équipe de chercheurs ont ainsi démontré que le système permet de réduire la hausse de température de 74%.

Grâce à ces résultats probants, l’équipe de l’institut coréen affirme que la technologie peut trouver application dans des dispositifs à haute densité énergétique à l’instar des batteries pour véhicules électriques. Elle met en avant le côté modulable, simple et efficient de la technologie et le fait que celle-ci l’altère en rien les performances des cellules. Il reste désormais à convaincre les fabricants de batteries et les constructeurs automobiles. Quoi qu’il en soit, cette technologie sud-coréenne devrait attirer l’attention de l’industrie automobile étant donné que le risque d’incendie des packs de batteries électriques constitue une réelle menace. Tesla Motors, qui a dû gérer 3 cas causés par des débris métalliques ayant perforant le couvercle de protection du dispositif ou par des accidents de circulation, peut en témoigner.

Porsche : une berline 100 % électrique pour le Salon de Francfort

D’après les dernières rumeurs, Porsche va profiter du Salon de l’automobile de Francfort 2015, en septembre, pour dévoiler son premier modèle électrique sous forme de concept. Baptisé Pajun, le véhicule se poserait en concurrent des modèles Tesla. La production est attendue pour 2018.

 

La Porsche Panamera qui devrait inspirer la Pajun en termes de design

La Porsche Panamera qui devrait inspirer la Pajun en termes de design

 

Objet des rumeurs médiatiques depuis plusieurs mois, la Porsche Pajun, le premier modèle 100 % électrique de la marque, devrait faire ses débuts lors du prochain de l’automobile de Francfort au mois de septembre de cette année. L’information est à mettre à l’actif de l’Automobile Magazine qui précise toutefois que le véhicule qui y sera présenté ne sera qu’un concept et non une version de production, cette dernière n’étant prévue que pour 2018. D’après le magazine français, la Pajun, contraction de Panamera Junior, se distinguera de sa grande sœur par sa taille plus compacte (4,8 mètres de long contre plus de 5 mètres pour la Panamera SE-Hybrid), et évidemment par son groupe motopropulseur qui sera 100 % électrique.

La réaction officielle de Porsche est toujours attendue, mais quoi qu’il en soit, le lancement d’un premier modèle électrique par le constructeur serait tout sauf une décision irrationnelle. Il viendrait non seulement étoffer substantiellement la gamme proposée par la marque à sa clientèle, mais lui permettra également de s’attaquer à un segment de marché encore peu encombré et où Tesla Motors règne sans partage avec sa Model S. Si l’on s’en tient aux caractéristiques fournies par l’Automobile Magazine, la Pajun serait d’ailleurs parfaitement équipée pour affronter la concurrence Tesla avec une autonomie en une seule charge de près de 500 km (490 km pour la Model S la plus performante) et des performances dignes du standing de la marque en termes de sportivité.

 

Autopartage : BMW continue d’étendre la DriveNow

DriveNow, le système d’autopartage de BMW, intègre 100 BMW i3 supplémentaires. Le réseau continue de s’agrandir et le groupe ne cache d’ailleurs pas son intention de l’implanter en Europe et partout dans le monde. La DriveNow constitue une concurrente potentielle pour Bolloré et l’Autolib’.

 

drivenow bmw i3

 

En France, l’autopartage est souvent associé à Autolib’ de Bolloré et à ses déclinaisons à Lyon (BlueEly) et à Bordeaux (BlueClub). En Allemagne, il y a la DriveNow que BMW ne cesse d’étendre. Le groupe bavarois a ainsi annoncé l’intégration de 100 BMW i3 supplémentaires dans les réseaux de 3 villes allemandes, dont 40 pour la capitale Berlin, 30 pour Hambourg et 30 pour Munich. BMW ne compte pas s’arrêter là et envisage une exportation de son système auprès d’autres villes allemandes et partout en Europe. Plus tôt cette année, DriveNow de la ville de Londres a d’ailleurs déjà accueilli 30 i3.

Lancée en 2013 en Allemagne avec le modèle électrique BMW Active E, la DriveNow pourrait ainsi s’ériger en concurrent sérieux de Bolloré même s’il est peu probable qu’elle soit adoptée dans l’Hexagone. Sur le marché international par contre, la compétition s’annonce rude. Il faut rappeler que Bolloré est également actif à Londres et aux États-Unis (Indianapolis) et n’a jamais caché les ambitions internationales de son système d’autopartage. « Cette initiative (le lancement de DriveNow) nous a permis de mettre environ 3 000 personnes par mois derrière le volant d’un véhicule 100% électrique pour la première fois, et ce faisant réveiller leur enthousiasme pour la mobilité électrique. L’introduction de la BMW i3 dans notre flotte est une étape logique et sera bientôt suivie par une série d’autres en Allemagne, en Europe et partout dans le monde », a ainsi déclaré Nico Gabriel, directeur général de DriveNow. Il faut tout de même signaler qu’à la différence de l’Autolib’ qui n’utilise que des voitures électriques, la Bluecar de Bolloré, la DriveNow exploite des modèles conventionnels comme la Mini Cooper et la BMW série 1.

 

85 km d’autonomie électrique pour la nouvelle version de la Chevrolet Volt

Chevrolet annonce que la nouvelle génération de la Volt électrique à prolongateur d’autonomie offrira une autonomie de 85 km. Cela devrait suffire pour couvrir 90 % des trajets quotidiens de la plupart des conducteurs américains. La consommation en mode hybride est à moins de 6 litres/100 km.

 

chevrolet volt concept

 

Attendue comme une star outre-Atlantique, la Chevrolet Volt nouvelle génération commence à se dévoiler. Le constructeur a ainsi annoncé que l’autonomie en mode 100 % électrique de la compacte à prolongateur d’autonomie sera de 85 km d’après les standards de mesure américaine. Ce chiffre constitue une bonne surprise pour les fans du modèle puisque les prédictions initiales tablaient sur 80 km, soit 6 % de moins. Par rapport à l’autonomie de la première génération de la Volt, une augmentation de 40 % a été réalisée.

Grâce à une telle évolution, Chevrolet estime que les conducteurs de la Volt 2 pourront couvrir plus de 90 % de leurs trajets quotidiens sans avoir recours au prolongateur d’autonomie s’ils n’activent pas trop souvent les modes « Hold » et « Montain », modes qui sont nécessaires en conditions climatiques extrêmes. Ce pourcentage est de 80 % avec la version actuelle. Les données récoltées par les conducteurs en condition réelle font quant à elles état d’un pourcentage d’environ 63 % pour la Volt 1, mais quoi qu’il en soit, l’effort est conséquent et mérite d’être signalé. La Volt 2 sera équipée d’une batterie lithium-ion de 18,4 kWh. Le prolongateur sera constitué par un moteur 1,5 litre essence. Ensemble, ces deux systèmes permettent une autonomie totale de 676 km pour une consommation moyenne de 5,6 litres/100 km. La Volt 2 ne sera commercialisée qu’aux États-Unis. La version européenne du modèle, l’Opel Ampera, a été retirée des ventes l’année dernière faute de demande.

 

 Voiture électrique : Apple et BMW de nouveau en discussion

Des responsables d’Apple se sont rendus auprès de l’usine BMW de Leipzig pour visiter les installations consacrées aux véhicules électriques du groupe allemand. Des discussions portant sur la mobilité électrique auraient eu lieu même si aucun accord n’a été signé. D’autres rencontres sont toutefois attendues dans le futur pour explorer toutes les formes de partenariat possibles.

 

usine bmw leipzig

 

Après un premier contact resté sans suite en 2014, Apple et BMW seraient de nouveau en discussions pour la mise en œuvre d’un projet dans le domaine de la mobilité électrique. Deux sources citées par Reuters rapportent ainsi une « visite exploratoire » d’une équipe composée de plusieurs dirigeants de la compagnie américaine auprès de l’usine BMW de Leipzig. Le but de cette initiative est de permettre à ces derniers de se familiariser avec le processus de fabrication de la BMW i3, la première citadine 100% électrique de la marque, notamment les outillages et la production. « Les dirigeants d’Apple ont été impressionnés par le fait que nous avons abandonné les approches traditionnelles de la construction automobile et avons recommencé (à partir de rien). Cela rime avec la façon dont ils font également les choses », a ainsi déclaré l’une des sources travaillant pour BMW.

Les dirigeants de BMW ont quant à eux exprimé la disposition du groupe à donner à Apple un accès à certains brevets. La compagnie serait toutefois réticente à partager son savoir-faire en matière de production proprement dite puisqu’elle ne souhaite pas devenir un simple fournisseur de pièces détachées du géant de l’informatique et de l’électronique. Toujours d’après les mêmes sources,  aucun accord n’a ainsi été conclu à l’issue de ces dernières rencontres, Apple cherchant également à privilégier avant tout le développement d’un véhicule par ses propres moyens. Les pourparlers devraient cependant être organisés dans un futur proche pour réévaluer les pistes de coopération. Il faut rappeler que l’année dernière, c’est le PDG du géant de l’électronique, Tim Cook, lui-même qui s’était déplacé au quartier général de BMW.

Leaf : bientôt une sous-marque de Nissan

Nissan pourrait transformer la Leaf en une sous-marque consacrée aux véhicules électriques. Le développement des futurs modèles qui intégreront cette branche serait en cours, la production étant envisageable dès 2017. Elle pourrait inclure un Crossover 100% électrique, le premier du constructeur.

 

nissan leaf

 

Encouragé par le succès de la Nissan Leaf, le modèle électrique le plus vendu au monde, Nissan envisage d’y consacrer une série entière à l’instar de ce qu’a fait Citroën avec la DS ou BMW avec la série « i ». Cette information a été publiée par le magazine Autocar qui cite le vice-président exécutif de Nissan Trevor Mann. « Il pourrait y avoir plus d’une Leaf », a ainsi indiqué ce haut responsable ajoutant que le constructeur a toujours précisé que la Leaf n’était pas forcément destinée à être un modèle unique. D’après Autocar, les prochains modèles de cette sous-marque sont actuellement en développement et sont attendus sur le marché en même temps que la prochaine génération de la compacte 100% électrique, soit durant le premier trimestre 2017.

Toujours d’après Autocar, la gamme Leaf pourrait inclure un crossover en plus de la version compacte à hayon 5 portes. Cette prédiction s’appuie sur le franc succès de ce segment chez Nissan et sur le fait que le constructeur nippon entend prendre en compte les attentes et les réactions des consommateurs pour le développement de ses futurs produits. « Ce que nous avons à faire, c’est de s’assurer que le marché est correct. Nous voulons être sûrs que quand nous ferons le prochain (modèle) ou étendrons la gamme, nous utilisons réellement la connaissance sur le marché que nous avons assemblée », a notamment déclaré Trevor Mann. Il a expliqué de Nissan disposait d’une large base de données clientèle comprenant des feedbacks qui  sont susceptibles d’inspirer les futures offres.

 

La Zoe bien partie pour être la voiture électrique la plus vendue en Europe en 2015

Sauf accident, la Renault Zoe devrait être la voiture électrique la plus vendue en Europe pour l’année 2015. A mi-parcours, la citadine électrique au losange n’accuse qu’un très faible retard sur la Nissan Leaf. La croissance mensuelle de ses volumes de vente est toutefois largement supérieure à celle de la star nipponne grâce à la bonne forme du marché français.

 

renault zoe

 

L’hégémonie de la Nissan Leaf sur le marché des voitures 100% électriques n’est désormais plus inébranlable, du moins en Europe. En effet, d’après les chiffres fournis par EagleAID, la compacte électrique du constructeur nippon est talonnée par sa cousine Renault Zoe pour le premier semestre 2015 en ce qui concerne le volume de vente sur le marché européen. L’écart est désormais très faible, 200 exemplaires pour un volume total de 8 000 unités, ce qui est déjà une performance en soi pour la citadine électrique française tant la Leaf est restée sans réelle concurrence depuis son lancement en 2012. « À mi-chemin de l’année en cours, la Nissan Leaf a remporté le titre convoité de voiture électrique la plus vendue en Europe de l’ouest par la plus serrée des marges, battant la prometteuse Zoe à la photo-finish… », indique notamment EagleAID.

D’après EagleAID, si la Renault Zoe poursuit sur sa lancée actuelle, elle devancera la Nissan Leaf pour les résultats de l’ensemble de l’année 2015. Durant le mois de juin, dernier mois pris en compte par l’analyse, la Zoe s’est en effet vendue à 2 380 exemplaires en Europe de l’Ouest, contre seulement 1 460 pour la Leaf. La star de la marque au losange a pu s’appuyer sur une demande domestique en pleine croissance sous l’effet d’un superbonus écologique gouvernemental pouvant atteindre les 10 000 euros. Rien qu’en France avec 1 482 unités écoulées, la Zoe a ainsi fait mieux que la Leaf sur l’ensemble de la région. Il reste pour Renault à espérer que cet état de forme ne soit pas passager.

 

Lamborghini : le développement de l’Asterion Hybride en suspens

Lamborghini ne va pas produire l’Asterion hybride rechargeable qui a été présenté sous forme de concept en 2014. Le supercar hybride était un simple démonstrateur de technologie destiné à vérifier les capacités du constructeur en la matière ainsi que la réaction du public. À la place, le constructeur italien a préféré se concentrer sur son premier SUV baptisé Urus.

 

lamborghini asterion hybride rechargeable

 

Les inconditionnels de la marque au taureau qui sont à la fois soucieux de l’environnement devront redoubler de patience.  Lamborghini n’a en effet aucune intention de lancer la production et la commercialisation de son supercar hybride rechargeable Asterion dans un futur proche d’après les informations rapportées par le magazine Autocar citant Stephan Winkelmann, PDG de la compagnie. « Ça (l’Asterion) a été fabriqué pour montrer ce que nous aurions fait si les régulations nous forçaient à avoir une autonomie électrique de 50 km et, en même temps, une performance de grande vitesse », a-t-il notamment expliqué. Winkelmann a ajouté que l’Asterion a également servi à sonder les réactions du public et est en réalité un démonstrateur de technologie et non un modèle destiné à une production.

La Lamborghini Asterion hybride rechargeable a été présentée sous forme de concept lors du Salon de l’automobile de Paris en 2014. Elle avait alors suscité l’engouement du public avec son design agressif, propre à la marque, et surtout son groupe motopropulseur de 910 chevaux qui ne consomme que 4,1 litres/100 km d’après les données constructeur. L’Asterion devait alors concurrencer d’autres supercars hybrides comme la McLaren P1, la Ferrari LaFerrari ou la Porsche 918 Spyder.  L’Asterion embarque, outre un puissant V10 5,2 litres, 3 moteurs électriques développant ensemble 300 chevaux, ce qui lui permet d’avaler le 0 à 100 km/h en 3 secondes et d’atteindre une vitesse de pointe de 320 km/h. Elle offrait une autonomie en mode 100% électrique de 51 km.

Daimler va bientôt tester un camion à conduite autonome

Pour faire mieux que les concurrents, Daimler planifie des tests sur routes publiques d’un camion autonome, et non d’une simple voiture, pour cette année 2015. Le constructeur n’attend plus que l’aval des autorités allemandes. La production est envisagée pour 2017-2018.

 

daimler camion

 

Daimler, la maison mère de Mercedes-Benz, effectuera les premiers tests sur routes publiques d’un camion autonome dès cette année. C’est ce qui ressort de la déclaration de Wolfgang Bernhard, responsable de la branche camions du groupe, à la presse allemande. Ce dernier a expliqué que Daimler est actuellement dans l’attente de l’accord des autorités compétentes pour « des tests sur les autoroutes allemandes d’ici quelques semaines ». Le camion à conduite autonome sera mis en circulation à Baden-Württemberg dès que cet accord sera acquis. Bernhard a ajouté que la production est programmée d’ici 2 ou 3 ans.

Daimler compte sur cette initiative pour se démarquer de la concurrence dans la course à la voiture autonome. Bernhard a d’ailleurs affirmé que la compagnie allemande ne craint pas la compétition et est prêt à défendre sa place de « leader dans la technologie ». À ce sujet, il s’est félicité de l’intention des géants de l’électronique Apple et Google de faire leurs entrées dans le secteur puisqu’une telle décision constitue « un signe clair de reconnaissance » de l’importance de l’industrie automobile et du potentiel de la technologie de la conduite autonome. Les premières voitures autonomes commercialisées à grande échelle devront arriver sur le marché en 2020 d’après les analystes. De nombreux constructeurs majeurs comme Nissan et Tesla Motors sont engagés dans leur développement.