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Voiture électrique : une BMW i3 et une Tesla Model S en location chez Blooweels

Les automobilistes de la région parisienne peuvent désormais louer pour une journée une BMW i3 et une Tesla Model S grâce à Blooweels. Le concept est encore dans sa phase de lancement, mais pourrait s’étendre à d’autres régions d’ici les prochains mois. De nouveaux modèles électriques et hybrides rechargeables vont également rejoindre la flotte proposée d’ici peu.

 

blooweels tesla model S bmw i3

 

La start-up française Blooweels, spécialisée dans la mise en location de véhicules électriques premiums, est désormais opérationnelle et propose une BMW i3 et une Tesla Model S P85 aux conducteurs de la région parisienne. Les tarifs de la location débutent à 59 euros pour l’i3 et à 159 euros pour la Tesla pour une période de 12 heures. Les véhicules peuvent être rechargés sur les bornes Autolib’ et sur celles des concessionnaires. Vincent Gombault, l’un des deux associés et cofondateurs de l’entreprise avec Vincent Fournier, reconnait que ce prix est « assez cher », mais estime que la formule constitue un excellent moyen de découvrir et tester les voitures électriques haut de gamme avant un éventuel achat. Elle peut également faire office de cadeau toujours d’après Gombault. Les véhicules en location peuvent être livrés aux clients par l’entreprise elle-même ou retirés auprès des parkings dédiés. Les réservations se font exclusivement en ligne sur le site blooweels.fr.

Expansion en vue

Présenté officiellement le 21 octobre dernier sur le parvis de La Défense, le projet Blooweels n’en est qu’à ses débuts, mais les deux associés sont ambitieux. Ils prévoient ainsi d’intégrer une deuxième Model S au parc Blooweels d’ici à la fin de cette année 2014. Une BMW i8, le supercar hybride rechargeable à plus de 100 000 euros du constructeur bavarois, est également attendue en mars 2015. « J’ai senti que l’électrique commençait à être un marché abouti », a notamment indiqué Vincent Gombault pour justifier sa décision de se lancer dans le secteur. En termes de zone de couverture, les deux associés envisagent de déployer le projet auprès d’autres villes françaises d’ici deux ans si le concept est bien accueilli par les utilisateurs. Ce dernier serait alors franchisé. En attendant, des offres spéciales de lancement sont disponibles sur le site de la compagnie.

 

 

Hyundai : un premier modèle hybride dédié en développement

Pour renforcer sa présence sur les principaux marchés de l’automobile, Hyundai va développer son premier modèle hybride dédié. Les détails de ce nouveau véhicule écologique ne sont pas encore connus, mais il devrait se positionner comme un concurrent de la Toyota Prius.

 

siège social hyundai et kia

 

Le constructeur sud-coréen Hyundai a annoncé qu’il va développer son premier modèle dédié hybride essence/électrique. Cette opération vise à améliorer la force concurrentielle de la marque à travers la diversification de ses offres de véhicules écologiques, mais aussi à lui permettre de se conformer à des régulations d’émission de CO2 de plus en plus strictes au niveau des principaux marchés automobiles (Europe, Amérique du Nord et Asie). Hyundai n’a révélé ni les détails techniques du groupe motopropulseur, ni les principales orientations du futur modèle hybride en termes de design et de plateforme, ni sa date d’arrivée sur le marché. Les rumeurs font cependant état d’un positionnement dans la même gamme que la Toyota Prius.

Leadership en vue

Ce premier hybride dédié viendra étoffer la gamme des voitures écologiques de Hyundai qui compte déjà dans ses rangs un modèle à pile à combustible à l’hydrogène (la Hyundai Tucson FCV ou ix 35 FCV en Europe) et la version hybride de la Sonata. Un modèle 100% électrique a également été annoncé pour 2016. « Nous allons prendre les commandes dans le futur en élevant la compétitivité de nos voitures écologiques comme les hybrides, les hybrides rechargeables et les voitures à pile à combustible », a ainsi déclaré Kim Chong-ho, PDG de Hyundai Motor, lors du lancement de la Hyundai Aslan, une berline premium, à Séoul la semaine dernière.

 

Mobilité électrique : Renault et La Poste renforcent leur partenariat

Renault a renforcé son partenariat avec le groupe La Poste, l’un de ses plus gros clients en termes de véhicules électriques. Outre des projets pilotes sur l’amélioration et la diversification des solutions de mobilité électrique, d’importantes commandes de Renault Z.E sont attendues.

 

renault kangoo z.e la poste

 

Le groupe La Poste et le constructeur automobile Renault ont conclu un nouvel accord pour la poursuite et le renforcement de leur coopération sur les solutions de mobilité électrique le 31 octobre dernier. Les deux compagnies françaises se pencheront essentiellement, à travers des travaux de recherche et d’études conjoints, sur l’amélioration de l’autonomie des véhicules électriques produits par Renault, la réduction de la pollution issue des véhicules utilisés par La Poste en milieu urbain, la diversification des offres de véhicules électriques en termes de taille ainsi que sur le développement de véhicules électriques utilitaires connectés. L’accord en question a été signé par les PDG des deux groupes eux-mêmes à savoir Philippe Wahl pour La Poste et Carlos Ghosn pour l’alliance Renault-Nissan.

10 000 Kangoo Z.E La Poste d’ici 2016

La conclusion de ce nouvel accord a coïncidé avec la livraison de la 5000ème Renault Kangoo Z.E de la flotte La Poste à un facteur dénommé Vivien Malungu de la plateforme courrier d’Issy-les-Moulineaux. Le groupe La Poste constitue à ce jour l’un des plus importants clients professionnels de Renault. Philippe Wahl prévoit d’ailleurs d’ajouter 5 000 Kangoo Z.E de plus dans le parc automobile de sa compagnie d’ici 2016. Depuis 2009, l’opérateur de services postaux, bancaires, en assurance et en téléphonie mobile a fait l’acquisition de près de 25 000 véhicules électriques (voitures, quads, vélos). Renault espère également tirer profit des « partenariats internationaux de La Poste » pour s’ouvrir de nouveaux marchés auprès des services postaux étrangers.

 

 

Marché chinois : Volkswagen aura plus de 20 modèles écologiques d’ici 4 ans

Volkswagen compte mettre à la disposition des clients chinois pas moins de 20 modèles et des centaines de milliers d’exemplaires de voitures électriques et hybrides rechargeables d’ici 2018. Le constructeur allemand espère une forte demande poussée par les mesures incitatives initiées par les autorités locales.

 

Volkswagen Studie e-up!

 

Le marché chinois est bel et bien le nouvel eldorado des véhicules électriques et hybrides et Volkswagen compte tirer son épingle du jeu en programmant le lancement d’au moins 20 modèles d’ici à la fin de l’année 2018. C’est ce qui ressort des déclarations de Jochem Heizmann, président de Volkswagen Chine, lors du lancement d’une campagne de promotion de la mobilité électrique à Shanghai le mardi 28 octobre 2014 dernier. « Dans un futur proche, Volkswagen offrira aux conducteurs chinois plus de 20 véhicules à énergie nouvelle (100 % électrique, hybride, à pile à combustible) allant des petites voitures aux SUV de grande taille, des hybrides rechargeables aux voitures électriques pures », a-t-il notamment indiqué.  Heizmann a ajouté que d’ici 2020, plusieurs centaines de milliers de véhicules écologiques Volkswagen seront en circulation en Chine. La plupart de ces derniers seront fabriqués localement.

Profiter de l’appui du gouvernement

Pour écouler tous ces modèles, le constructeur allemand compte tirer profit des subventions et autres mesures incitatives accordées par le gouvernement chinois pour la promotion des véhicules à énergie nouvelle et la réduction de la pollution de l’air. Les autorités chinoises se sont notamment fixées comme objectif de mettre en circulation 5 millions d’exemplaires d’ici 2020. À côté de ces incitations, des restrictions de plus en plus strictes des émissions de CO2 ont également été imposées aux constructeurs, ce qui rend indispensable le recours à l’électrification et aux hybridations comme l’a d’ailleurs reconnu Heizmann. Les premiers modèles du groupe à s’attaquer au marché chinois seront la Volkswagen e-Up !, attendue cette année, et les e-Golf et Golf GTE (hybride rechargeable) à partir de 2015.

 

Renault Eolab : aussi abordable qu’une Clio en cas de commercialisation

La Renault Eolab, le premier concept hybride rechargeable du constructeur, serait aussi compétitive qu’une Clio en termes de prix si elle venait à être lancée sur le marché. La technologie est prête pour une commercialisation et sera exploitée, mais peut-être pas à travers de nouveaux modèles.

 

renault-eolab

 

S’il se décide un jour à commercialiser l’Eolab, une compacte hybride rechargeable présentée en concept lors du dernier Mondial de Paris, Renault affichera un tarif ultra compétitif proche de celui de la Clio, soit 18 500 euros. C’est ce qui ressort des déclarations de Thierry Bolloré, responsable de la compétitivité auprès de la compagnie. « Nous savons que dans le cadre d’une production de masse, cette voiture (l’Eolab) ne coutera pas plus qu’une Clio DCi 90 chevaux », a-t-il notamment indiqué à Automotive News Europe. Le constructeur n’est pas encore certain de la suite qu’il réservera au concept Eolab, mais les technologies qui y ont été expérimentées seront bien exploitées par Renault sur des modèles de série. « La technologie est là et elle a été validée », a précisé Thierry Bolloré.

Changement de plateforme avant l’entrée en production

Quoi qu’il en soit, une éventuelle entrée en production de l’Eolab ne devrait pas intervenir avant quelques années. Thierry Bolloré a expliqué qu’une telle opération requiert des changements au niveau de la plateforme CMF B (celle des modèles compacts) actuellement utilisée par Renault-Nissan. « Vous ne pouvez pas changer votre démarche globale comme cela parce que vous avez également à changer les processus auprès des usines », a-t-il prévenu. Le concept Renault Eolab est le premier modèle hybride rechargeable du constructeur. Elle ne consomme que 1 litre/100 km (22g de CO2/km) et peut rouler en mode 100 % électrique sur 60 km. Malgré son design futuriste et son souci d’aérodynamisme, l’Eolab a été volontairement fabriquée à partir de matériau courant (aluminium et acier) et non de fibre de carbone, le matériau à la mode, pour contenir son coût à un niveau acceptable, peut-être en prévision de sa commercialisation future.

 

Volkswagen : des bornes de recharge rapide pour les concessionnaires européens

Le groupe Volkswagen et le fabricant de solutions de recharge pour véhicules électriques IES Synergy ont conclu un accord pour l’équipement en bornes rapides et mobiles des concessionnaires de la marque allemande en Europe. La borne en question peut recharger en grande partie les batteries en 30 minutes.

 

IES KEYWATT-TROLLEY borne rapide

 

Les concessionnaires Volkswagen sur toute l’étendue du territoire européen seront désormais équipées d’une borne de recharge mobile Keywatt Trolley DC fournie par le fabricant français IES Synergy. Capables de recharger à 80 % les batteries des véhicules électriques en 30 minutes grâce à une puissance de sortie de 20kW, ces bornes faciliteront la vie des conducteurs des Volkswagen e-Up et e-Golf. Elles sont compatibles avec les modèles dotés d’une prise Combo 1 et 2 et CHAdeMO. Les bornes Keywatt Trolley DC présente en plus l’avantage d’être totalement mobiles puisqu’elles ne pèsent que 35 kg et sont dotées de roues.

Partenaire des grands constructeurs

Ce marché constitue un succès de plus pour le fabricant montpelliérain qui ajoute un grand constructeur de plus à sa liste de partenaires pour les projets de mobilité électrique. « Nous sommes vraiment contents d’avoir gagné la confiance du groupe Volkswagen pour la technologie hautement innovatrice d’IES  Synergy. Le choix du plus grand constructeur automobile européen révèle que les produits IES répondent bien aux besoins spécifiques des professionnels de l’automobile », a ainsi indiqué Michel Orville, vice-président de la compagnie. Parmi ces autres partenaires d’IES figurent Renault, General Motors et BMW.

Tesla Motors : Toyota vend également ses parts

Une semaine après Daimler, Toyota va se débarrasser d’une partie de ses parts au sein de Tesla Motors. La poursuite de la coopération entre les deux compagnies est évaluée. Un nouveau constructeur pourrait également acquérir des actions au sein de l’ancienne start-up californienne.

 

toyota et tesla

 

Le géant nippon Toyota a décidé de céder une partie de ses parts au sein de Tesla Motors. La proportion exacte des actions concernées n’a pas été révélée. Cette opération intervient alors que le constructeur s’apprête à terminer la commercialisation de la Toyota RAV 4 EV (la version 100 % électrique du SUV) qui est alimentée par une batterie et un moteur électrique fournis par Tesla. Avant cette décision, Toyota possédait environ 2,4 % d’actions, ce qui en fait l’un des dix investisseurs les plus importants de la compagnie californienne. Pour rappel,  la semaine dernière, le groupe Daimler s’est séparé de la totalité de ses parts qui s’élevait à 4 %.

Entrée possible d’un autre constructeur majeur

Malgré cette vente, Toyota n’exclut pas une coopération avec Tesla dans le futur. « Nous avons une bonne relation avec Tesla et nous évaluerons la possibilité de travailleur ensemble sur les futurs projets », a notamment indiqué Kayo Doi, porte-parole de la compagnie, au magazine Bloomberg. Contrairement aux apparences, le retrait inattendu de ces deux géants ne devrait pas affaiblir Tesla Motors puisque d’après les spéculations, un autre groupe automobile majeur, BMW, pourrait faire l’inverse de ce qu’ont décidé Daimler et Toyota. Tesla serait intéressé par l’expertise du constructeur bavarois dans le domaine de la fibre de carbone.

 

Tesla Motors : Daimler vend ses parts, la coopération continue

Le groupe Daimler AG va se séparer de ses actions dans la compagnie Tesla Motors pour renflouer ses caisses et renforcer ses activités opérationnelles. Le partenariat entre les deux constructeurs n’en sera pas affecté et des projets communs sont toujours en cours d’exécution ou à l’étude.

 

daimler voiture electrique

 

Daimler AG (Mercedes-Benz, Smart, Maybach) a décidé de restructurer son partenariat avec Tesla Motors en vendant ses 4 % de parts. D’après le groupe allemand, cette décision est dictée par des motifs d’opportunité et les deux compagnies n’ont aucun différend. Elles continueront d’ailleurs à mener des projets en commun. « Nous avons supporté Tesla en tant que start-up pendant des années et avons beaucoup appris de lui. En même temps, Tesla a pu profiter de notre expertise », a notamment indiqué le Dr Thomas Weber, membre du conseil d’administration de Daimler AG, avant d’ajouter que la coopération avec Tesla constitue un élément essentiel des activités de son groupe dans le domaine de la mobilité électrique. Daimler AG prévoit d’exploiter les 570 millions d’euros tirés de la revente pour renforcer ses activités opérationnelles.

Produits de qualité

Parmi les projets majeurs sur lesquels Daimler et Tesla ont collaboré figurent le développement de la Mercedes-Benz Classe B eDrive. Cette dernière a été lancée sur le marché américain cette année et devrait être disponible en Europe à partir du mois de novembre de cette année. La marque à l’étoile est pleinement satisfaite de son produit comme l’attestent les déclarations du Dr Dieter Zetsche, président de Mercedes-Benz. « Nous sommes convaincus que ce puissant véhicule électrique pour un usage quotidien attirera beaucoup de consommateurs », a-t-il indiqué. Les batteries électriques lithium-ion de la première génération de Smart ForTwo électrique ont également été fournies par Tesla dont Daimler détenait initialement 9,1 % des actions avant mai 2009.

 

Taxi électrique : les Nissan Leaf et e-NV 200 en service en Espagne

Les villes de Madrid et Barcelone ont accueilli les premiers taxis 100% électrique, des Nissan Leaf et des Nissan e-NV 200, en activité en Espagne. Cette intégration suscite l’optimisme aussi bien de la communauté, qui verra une réduction de la pollution atmosphérique urbaine, que des opérateurs et conducteurs qui pourront réduire leurs dépenses en carburant.

 

nissan leaf taxi madrid

 

Nissan a procédé aux livraisons des premiers taxis électriques espagnols la semaine dernière. Ces derniers seront dans un premier temps en service à Madrid et à Barcelone. La flotte de taxi de la capitale a ainsi intégré des Nissan Leaf, tandis que celle de Barcelone comptera désormais dans ses rangs la nouvelle e-NV 200. Les cérémonies de présentation de ces nouveaux taxis se sont respectivement déroulées à la Puerta del Sol, Madrid, et dans le cadre de l’Expo-electric Formula e 2014 de Barcelone, un des rendez-vous phare de la mobilité durable en Europe. Le constructeur et les autorités sont convaincus de l’impact que cette intégration aura sur la qualité de l’air et la réduction de la pollution urbaine auprès de deux des plus grandes villes de la péninsule.

Coûts de fonctionnement compétitifs

Les taxis électriques profiteront également aux opérateurs et aux conducteurs grâce aux économies qu’ils permettent de réaliser en termes de cout de fonctionnement. « Quand j’ai entendu que la Nissan Leaf a été approuvée comme taxi pour la ville, j’ai rapidement évalué toutes les options qu’elle représente pour moi. En plus des bénéfices écologiques, les coûts de possession sont hautement compétitifs et les performances de la voiture excellentes », peut-on notamment lire dans le communiqué de presse officiel de Nissan qui cite Antonio Berzal Prieto, le premier conducteur madrilène à s’être converti à la Leaf.  Jean-Pierre Diernaz, directeur des véhicules électriques chez Nissan Europe, confirme ces avantages tout en soulignant que ce projet démontre que « le transport durable (écologique) est accessible et abordable à tous ».

 

Eon Motors : début de production de la Weez, première livraison en décembre

3 ans après la présentation de son premier concept, Eon Motors a entamé la production de son quadricycle électrique Weez. Le premier exemplaire sera livré en décembre de cette année à EDF.

 

eon motors weez

 

Le petit constructeur de véhicule 100% électrique Eon Motors, basé à Manosque, est prêt à lancer la production de série de son premier modèle baptisé Weez. Denis Mergin, PDG de la compagnie, a annoncé l’ouverture des commandes et une première livraison prévue pour le 12 décembre 2014 en faveur d’EDF. La compagnie d’électricité intégrera dans sa flotte une Weez en version utilitaire capable de transporter 330 litres ou 220 kg de marchandises sur un trajet de 60 km. Eon Motors a déjà exposé trois modèles de présérie de son quadricycle électrique lors du Mondial de l’automobile de Paris qui s’est achevé le 19 octobre dernier.

3 ans de patience

Le constructeur a présenté le premier concept à Genève en 2011, mais a dû patienter avant la phase de production faute de financement. Une levée de fonds a notamment été organisée et a permis à Eon Motors de récolter 1 million d’euros auprès d’investisseurs privés. EDF a d’ailleurs participé à cette campagne à hauteur de 300 000 euros. Assemblée à la main à Manosque par les 9 employés d’Eon Motors, la Weez est cependant fabriquée en grande partie par des sous-traitants. Elle sera commercialisée à partir de 8 990 euros TTC, batterie comprise. En tant que quadricycle léger, elle peut être conduite sans permis pour toutes les personnes âgées de plus de 16 ans.

 

Des Bluebus pour la navette de la Fondation Louis Vuitton

 

bluebus LVMH

Le groupe LVMH a choisi de confier le transport des visiteurs de sa nouvelle fondation consacrée à la création artistique, la Fondation Louis Vuitton, à 4 Bolloré Bluebus. Ces bus 100 % électriques 22 places couvrent depuis la semaine dernière un trajet de 2,5 km entre la Fondation, dans le bois de Boulogne, et la place de l’Étoile à un intervalle de 15 min. Le coût de ce trajet sera de 1 euro par passager. Ces bus électriques LVMH seront facilement reconnaissables dans les rues de la capitale puisqu’ils sont personnalisés aux couleurs de la compagnie.

Le groupe de luxe envisage d’acquérir des bus électriques de plus grande taille (80 places) dans le futur. L’affluence au sein de la Fondation qui ouvrira officiellement ses portes le 27 octobre prochain sera certainement décisive pour cette deuxième phase. À partir de l’année prochaine, d’autres exemplaires de la Bluebus (22 et 80 places) arpenteront également les rues parisiennes, mais pour le compte de la RATP.

Hybride rechargeable : Ford envisage de s’attaquer au marché européen

Ford commence à s’intéresser au marché européen des véhicules hybrides rechargeables et n’exclut pas d’y introduire un modèle dans les prochaines années. La prochaine génération de la Mondeo pourrait ainsi accueillir la technologie.

 

ford mondeo 2013

 

Le constructeur américain Ford « considère activement » un modèle hybride rechargeable pour l’Europe d’après les déclarations d’Uli Koesters, un haut responsable de sa branche européenne, recueillies par Automotive News Europe. Actuellement, Ford compte deux modèles dans sa gamme d’hybrides rechargeable, la Fusion et la C-Max, mais ces derniers ne sont commercialisés qu’aux États-Unis. D’après les explications de Koesters, c’est la Ford Mondeo, la version européenne de la Fusion, qui accueillera la technologie pour sa prochaine génération.

Le constructeur a jusqu’ici exclu la commercialisation de ses modèles hybrides rechargeables sur le vieux continent jugeant la demande insuffisante. Uli Koesters a indiqué que l’adoption de la technologie en Europe n’est pas aussi importante que ce que certains pourraient le vouloir, mais que sa compagnie est convaincue de son potentiel en termes de réduction de la consommation de carburant. Ford veut ainsi être en mesure de « réagir rapidement » avec un modèle disponible si le marché le demande.

Pour Ford, une présence sur le marché européen des véhicules hybrides rechargeables s’avère également incontournable dans la mesure où la concurrence, représentée par Volkswagen (Volkswagen Golf GTE et Passat GTE), Mitsubishi (Outlander PHEV) et Toyota (Prius PHEV), a commencé à réaliser des résultats plus que satisfaisants. Mitsubishi a notamment écoulé 12 114 Outlander PHEV entre janvier et août 2014.

Des BYD e6 comme taxis à Bruxelles

La ville de Bruxelles compte désormais 34 taxis électriques BYD e6 grâce aux efforts menés par le gouvernement local pour la réduction de la pollution atmosphérique. La berline de la marque chinoise a été choisie face à des concurrentes européennes, dont la Renault Zoe et la Nissan Leaf.

 

BYD e6 bruxelles

 

BYD Auto a convaincu les opérateurs de taxis de Bruxelles d’intégrer 34 BYD e6 dans leur flotte de taxis. Le constructeur chinois a ainsi remporté la plus grande part du marché qui prévoyait l’acquisition de 50 véhicules 100 % électriques dans le but de rendre le réseau de la capitale européenne plus écologique. « Nous sommes ravis d’assister à l’introduction de ces véhicules zéro émission BYD au sein de notre flotte de taxi », a indiqué Pascal Smet, ministère de la mobilité et des Travaux publics de la région de Bruxelles, pour l’occasion. Ce dernier a ajouté que ces taxis électriques contribueront à la concrétisation des efforts gouvernementaux pour la réduction de la pollution tout en démontrant aux citoyens les avantages des voitures électriques.

Préféré à Nissan et Renault

Dans cette opération, BYD Auto a pris l’avantage sur de grands constructeurs européens, dont Renault et Nissan. « J’aurais bien sûr préféré choisir une marque européenne plutôt qu’une Chinoise, mais en termes de dimension, de confort et d’autonomie, BYD était clairement en dessus », a notamment expliqué Luigi Marrocco, PDG de Taxi Bleus, l’un des plus importants opérateurs de taxi bruxellois. Taxi Bleus a acquis 13 exemplaires de l’e6, contre seulement une Renault Zoe et 3 Nissan Leaf. Malgré un prix plus élevé (48 000 euros), le modèle chinois propose une autonomie de 300 km, soit presque deux fois plus que celle d’une Zoe. Cet avantage comblera les différences de prix assez rapidement d’après les analyses des autorités locales.

Pour BYD, ces 34 e6 seront désormais les ambassadeurs de la marque sur le marché européen où elle peine encore à convaincre. Elles viennent renforcer la vingtaine de taxis déjà en activité à Londres et à Rotterdam.

Limitation de la consommation en Chine : les constructeurs récalcitrants seront punis

Après les incitations à l’achat et à la production de véhicules écologiques, le gouvernement chinois sanctionnera les constructeurs qui ne parviendront pas à respecter la limitation de la consommation moyenne des véhicules particuliers à 6,9 litres/100 km pour 2015. Cette dernière sera encore plus contraignante en 2020.

 

circulation chine

 

Après les encouragements, les sanctions. En effet, le gouvernement chinois a annoncé la semaine dernière que les constructeurs automobiles qui ne se conformeront pas aux nouvelles limitations de 2015 concernant la consommation moyenne de carburant pour les véhicules particuliers seront sanctionnés. Ces sanctions prendront la forme de dénonciations et blâmes en public (name and shame) ainsi que de mesures de restriction de production. Elles s’appliqueront aussi bien aux constructeurs locaux qu’étrangers, et ce, à partir du 1er novembre 2015. Les limitations en question sont fixées 6,9 litres/100 km (consommation corporative moyenne). Elles seront portées à 5 litres/100 km dès 2020.

Mesures complémentaires

Ces mesures sont destinées à forcer les constructeurs à s’orienter vers la production de modèles écologiques (100 % électriques, hybrides ou à pile à combustible). Elles sont complémentaires des mesures financières incitatives consenties par le gouvernement à l’endroit des consommateurs depuis le début de cette année 2014 pour inciter ces derniers à adopter les modes de transport durable. Certains analystes d’IHS Automotive, cités par Automotive News, estiment cependant ces objectifs pour 2015 ne sont pas assez ambitieux et que la plupart des constructeurs parviendront de toutes les façons à s’y conformer sans effort particulier. L’objectif de 5 litres/100 km pour 2020 mérite toutefois d’être suivi de près toujours d’après cet institut spécialisé dans les études de marché.

 

Pile à combustible : la Toyota Mirai sur le marché dès décembre 2014

Les premiers exemplaires de la Toyota Mirai, le modèle à pile combustible à l’hydrogène du constructeur nippon, arriveront sur le marché japonais en décembre 2014. Les commandes publiques seront honorées en priorité dans la phase initiale de commercialisation. Le véhicule sera disponible à partir de l’équivalent de 36 600 euros, subventions incluses.

 

toyota-mirai FCV

 

Toyota va commercialiser son premier modèle grand public à pile à combustible à l’hydrogène, la Mirai, à partir du mois de décembre pour le marché japonais d’après les informations publiées par Nikkei. Un volume de production annuelle de 700 véhicules serait envisagé dans un premier temps bien que les commandes dépassent déjà les 1 000 exemplaires. Le constructeur devrait toutefois réviser ses plans au fur et à mesure que les infrastructures de recharge se déploient. À ce stade, seulement 30 stations d’hydrogène sont disponibles au Japon. Elles sont concentrées auprès des principales villes (Tokyo, Nagoya, Osaka), mais le gouvernement prévoit d’en installer 70 autres au cours de l’année fiscale 2015.

Plus tôt que prévu

La Toyota Mirai à pile à combustible arrivera ainsi avec de l’avance sur le marché puisque les premières indications faisaient état d’une commercialisation en avril 2015 pour les marchés japonais et américains et un peu plus tard pour l’Europe. Il semblerait que l’appui considérable du gouvernement japonais, à travers des subventions et autres mesures incitatives, ait convaincu les dirigeants de Toyota d’accélérer les choses. Les premiers exemplaires seront d’ailleurs livrés aux agences gouvernementales et aux municipalités. Seules unités par mois seront destinées au grand public durant la phase initiale de commercialisation. La Mirai coutera 7 millions de Yens (environ 51 300 euros), mais grâce aux subventions, ce prix sera ramené à moins de 5 millions de Yens (environ 36 600 euros).

 

Paris : des véhicules électriques pour les nettoyages

Les rues de la capitale seront désormais nettoyées, du moins en partie, par des engins 100% électriques plus propres et silencieuses. La mairie de Paris pourra en plus réaliser d’importantes économies en termes de coût des opérations.

 

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La mairie de Paris a fait l’acquisition de 5 balayeuses électriques de rue 500 Z.E fabriquées par la firme Tennant pour le nettoyage des trottoirs de la capitale. Ces engins propres ont été inaugurés par le maire, Anne Hidalgo, le 15 octobre dernier à la Place de la République. 60 souffleuses électriques ont également été mises à la disposition des agents de propreté de la municipalité à cette occasion.

Le recours à ces engins de nettoyage nouvelle-génération contribuera non seulement à réduire l’impact environnemental des interventions de la mairie, mais également à améliorer le confort des agents et des passants tout en permettant de réduire les dépenses. Les balayeuses et souffleuses électriques sont en effet aussi silencieuses que non polluantes. D’après les données fournies par la ville de Paris, elles réduisent les coûts des opérations de nettoyage de 3,2 euros/h par rapport aux engins traditionnels.

La Tennant 500 Z.E peut fonctionner 8 heures sans interruption sur une seule recharge grâce à deux packs de batteries lithium-ion. Elle peut se déplacer à une vitesse de 25 km/h, ce qui est très pratique pour les agents qui doivent couvrir dans l’ensemble jusqu’à 2 500 km de rues et trottoirs en une journée. Selon le constructeur, elle consomme 70% d’eau en moins qu’une balayeuse à moteur à combustion.

Voiture hybride : Honda ne renonce pas au marché européen

Loin d’être découragé par l’échec commercial de ses derniers modèles hybrides commercialisés en Europe, le constructeur nippon Honda prévoit d’y revenir en force à partir de 2016 avec une version hybride de la nouvelle Jazz 2015. Elle serait plus performante et plus efficiente que ses devancières.

 

Honda Jazz 2015
Alors qu’il a décidé d’arrêter la commercialisation de ses deux modèles Insight et CR-Z hybrides en Europe plus tôt cette année, Honda a annoncé qu’il n’abandonnait pas pour autant le marché. Pour preuve, le constructeur nippon prévoit de lancer sur le vieux continent la version hybride la prochaine génération de la Honda Jazz (Fit au Japon et aux États-Unis) dès 2016, soit une année après la commercialisation de la version à moteur à combustion qui est présentée à Paris dans le cadre du Mondial de l’automobile. « Notre priorité pour le moment est le 1,6 litre diesel, mais nous n’avons pas oublié la technologie hybride », a notamment déclaré Philip Ross, responsable des ventes de Honda Motor Europe après avoir indiqué avec humour qu’il n’y a pas de « nécrologie » sur les hybrides Honda en Europe.

Contrairement à la Honda Jazz hybride commercialisée actuellement (104 g de CO2/km), la nouvelle version devrait proposer une émission de CO2 inférieure à 100 g/km d’après le constructeur. Cela lui permettra d’être plus compétitif sur le marché européen où les modèles hybrides Toyota (Yaris, Auris) descendent tous à moins de 80g/km. Reste à savoir si cette fois le constructeur parviendra à éviter les mêmes erreurs que celles ayant entraîné le faible succès des Insight et CR-Z hybrides qui n’ont pas pu profiter d’une stratégie marketing adaptée et ont ainsi été écrasés par la concurrence.

 

Taxi électrique : deux Nissan Leaf à Rome

Deux Nissan Leaf ont rejoint la flotte de taxi de Rome pour une période de 12 mois. Ils seront supportés par une station de charge rapide et mobile basée sur une Nissan NV400 modifiée.

 

nissan leaf-taxi rome

 

La flotte de l’opérateur de taxi 3570 de la ville de Rome s’est dotée de deux véhicules électriques supplémentaires, des Nissan Leaf, grâce à une collaboration entre le constructeur nippon et l’Unione Radiotaxi Italia (URI). Le but de l’opération est de « transformer le service de taxi de Rome, où les conditions du trafic sont dures et la qualité de l’air très pauvre, pour être plus propre et plus durable ». Ce projet va durer 12 mois dans sa phase initiale et inclut une formation à l’endroit des conducteurs de taxi pour en faire des « conducteurs de taxi écologiques » et améliorer leur confort et leurs rendements. Ces derniers couvrent plus de 500 000 km par jour.

 

Dispositif de recharge rapide mobile

 

Ces taxis électriques seront supportés par un dispositif innovant de recharge basé sur une station de charge rapide mobile. Développé par la firme italienne FCS Mobility et Nissan, ce système compatible CHAdeMO repose sur une Nissan NV400 modifiée. La camionnette a ainsi été équipée de 130 batteries lithium-fer-tetraphosphate fournissant une capacité totale de 100 kWh d’énergie solaire. Elle peut recharge la Leaf de 30 à 80 % en 15 minutes. Le partenariat prévoit néanmoins l’installation par Nissan d’une station de charge rapide fixe CHAdeMO, capable de recharger la Leaf à 80 % en moins de 30 minutes, au HUB de Taxi 3570 à l’aéroport de Fiumicino. L’opérateur 3570 n’en est pas à première expérience en matière de taxi électrique puisqu’elle a déjà essayé la Renault Zoe et la Toyota Prius hybride rechargeable en 2013.

 

 

 

 

BYD dévoile un bus 100 % électrique de 18 mètres

Après la BYD Electric Bus de 12 mètres et un modèle à articulation de 16 mètres, BYD Motors étoffe sa gamme de bus 100 % électrique avec « The Lancaster » et ses 18 mètres de long. Cette dernière propose une autonomie de plus 270 km et peut transporter 120 passagers.

 

BYD bus électrique 18 mètres

 

La branche américaine du constructeur chinois BYD a profité de l’exposition APTA (American Public Transportation Association) à Houston, aux États-Unis, pour présenter au grand public son nouveau bus électrique à articulation de 18 mètres de long. Baptisé « The Lancaster » en référence à la ville américaine où il a été conçu et fabriqué, ce mastodonte est actuellement le plus grand véhicule 100 % électrique au monde. Il propose une autonomie de plus de 270 km sur une seule charge d’après BYD et peut embarquer un total de 120 passagers. Fruit de deux années de travaux de développement, ce nouveau bus électrique BYD de 18 mètres est essentiellement destiné au marché américain. La cérémonie de présentation, digne de celle d’une voiture de sport luxueuse, a été à la hauteur de ses dimensions imposantes.

Réputation établie

Même si aucune exportation en dehors des États-Unis n’a pour l’instant été évoquée, la « Lancaster » ne devrait avoir aucun mal à conquérir d’autres marchés asiatiques et européens. La réputation de BYD en matière de bus électrique n’est en effet plus à démonter après les succès rencontrés par la BYD Electric Bus lors (12 mètres) de tests effectués par plusieurs grandes villes du monde entier depuis son lancement en 2010. Cette dernière a impressionné les décideurs par sa capacité à offrir réellement une autonomie de plus de 250 km en condition urbaine. Le constructeur compte également dans sa gamme un bus électrique à articulation d’une longueur intermédiaire de 16 mètres, exploité lui aussi à Antelope Valley, États-Unis.

 

 

Véhicule électrique : un bonus à l’achat supplémentaire de 3 700 euros chez Nissan

Pour renforcer le positionnement de ses deux modèles 100 % électriques sur le marché français, Nissan va octroyer à ses clients, et contre la mise à la casse d’une voiture diesel de 10 ans, un bonus à l’achat de 3 700 euros jusqu’à la fin de l’année 2014.

 

nissan e-nv 200 et nissan leaf

 

En attendant le superbonus à l’achat de 10 000 euros promis par le gouvernement pour 2015, Nissan a décidé d’octroyer un bonus de 3 700 euros à ses clients pour tout achat d’une Nissan Leaf ou d’une Nissan e-NV 200 entre le 15 octobre et le 31 décembre 2014. Les conditions pour bénéficier de cette offre sont également plus favorables que celles pour le superbonus 2015 étant donné qu’elle profitera à tous les clients de l’hexagone acceptant de mettre à la casse un véhicule diesel de plus de 10 ans. Pour rappel, le bonus gouvernemental ne s’appliquera qu’aux habitants des zones urbaines disposant d’un plan antipollution atmosphérique et d’un modèle diesel de plus de 13 ans à condamner pour destruction.

Prix ultra compétitifs

Grâce à ce bonus spécial, la Nissan Leaf ne coutera plus que 14 390 euros TTC en finition Visia, bonus gouvernemental 2014 de 6 300 euros inclus. L’e-NV 200 sera quant à elle disponible dès 10 610 euros TTC, bonus 2014 déduit. Nissan compte sur cette opération de charme pour redynamiser ses ventes en France où ses deux modèles sont largement et régulièrement dominés par la Renault Zoe et la Renault Kangoo Z.E dans leurs segments de marché respectifs. Le constructeur nippon reconnait que cette initiative engendrera des pertes financières sur le court terme, mais justifie son engagement par la responsabilité de l’industrie automobile qui va « au-delà de la fabrication d’un véhicule électrique » et jusqu’à la « mise en place d’un écosystème », d’après les explications de Bernard Loire, président de Nissan Europe de l’Ouest.

Difficultés financières de Saab : NEVS refuse de rendre les armes

NEVS, propriétaire de la marque Saab depuis 2012, compte se battre jusqu’au bout de sauver la compagnie et espérer mettre sur le marché la nouvelle version de la célèbre 9-3 et sa version électrique d’ici à l’année prochaine. La justice suédoise lui accorde jusqu’à fin novembre pour compléter sa restructuration.

 

saab-9-3 électrique prototype 2014

 

En proie à des difficultés financières persistantes depuis plusieurs mois et contrainte d’arrêter la production en mai 2014, la marque suédoise Saab est plus que jamais menacée et la 9-3 électrique loin de la commercialisation.  Le groupe chinois NEVS (National Electric Vehicle Sweden), propriétaire de la marque depuis 2012 refuse toutefois de rendre les armes et vient d’obtenir une extension, jusqu’au 29 novembre 2014, de la protection judiciaire contre les poursuites des créanciers impayés qui devrait lui permettre de finaliser son processus de réorganisation. Un comité des créanciers et une représentation syndicale seront également mis en place pour effectuer le suivi du processus.

Des constructeurs asiatiques à la rescousse

NEVS compte tirer profit de ce nouveau moratoire, probablement le dernier, pour conclure définitivement les négociations portant sur un partenariat financier avec deux constructeurs majeurs asiatiques non identifiés. L’une de ces compagnies serait intéressée par une entrée dans le capital de Saab, tandis que l’autre serait ouverte à d’autres formes de participation.  D’après les dernières spéculations, le géant indien Mahindra serait impliqué. Si ces négociations venaient à échouer, NEVS envisage également d’exploiter l’usine de Trollhättan pour devenir sous-traitant, mais l’avenir de la Saab 9-3 électrique attendue depuis la présentation du premier concept en 2010 sera alors définitivement compromis.

 

 

 

 

 

 

Mitsubishi : bientôt deux nouveaux SUV hybrides rechargeables

Après l’Outlander PHEV, Mitsubishi compte lancer deux autres SUV hybrides rechargeables, des déclinaisons de l’ASX et de la Pajero, sur le marché européen à partir de 2017.

 

mitsubishi asx phev

 

Fort du succès de la Mitsubishi Outlander PHEV, le modèle hybride rechargeable le plus vendu en Europe et au monde avec plus de 20 000 exemplaires écoulés en août 2014, le constructeur nippon va proposer deux SUV hybrides rechargeables supplémentaires aux clients européens dans un futur proche. Les modèles en question seront des déclinaisons des prochaines générations de l’ASX et de la Pajero attendues en Europe respectivement en 2017 et en 2018. Cette information qui circulait déjà depuis quelques mois a été confirmée par Osamu Masuko, PDG de Mitsubishi Motors, lors du dernier Mondial de l’automobile de Paris.  Ce dernier a notamment indiqué que les hybrides rechargeables étaient « bien accueillis par le marché », ce qui a encouragé Mitsubishi à poursuivre sur sa lancée.

Le constructeur nippon n’avance pas en terrain inconnu en privilégiant le marché européen puisque la Mitsubishi ASX s’y est vendue à plus de 22 000 exemplaires (chiffre d’août 2014). Une version hybride rechargeable devrait contribuer à améliorer ce résultat déjà appréciable. Les détails du groupe motopropulseur qui équipera ces deux futurs modèles n’ont pas été révélés, mais celui-ci représentera certainement les dernières technologies développées par Mitsubishi dans le domaine.

 

Tesla Motors : l’usine européenne pourrait être en Slovaquie

La nouvelle usine européenne qui pourrait accueillir la production du modèle low-cost de Tesla Motors pourrait être installée en Slovaquie d’après les médias locaux citant une source gouvernementale. Il s’agit toutefois d’un projet sur le long terme qui ne devrait pas être concrétisé avant 2017. En attendant, les pays concurrents intéressés ont encore le temps de tenter leur chance.

 

Une vue de Bratislava, capitale de la Slovaquie

Une vue de Bratislava, capitale de la Slovaquie

 

Alors qu’Elon Musk, PDG de Tesla Motors, avait confirmé en juin 2014 l’intention de sa compagnie d’installer une usine en Europe sur le long terme après une première annonce en août 2013, la Slovaquie serait bien placée pour en être le pays d’accueil. D’après les informations révélées par le journal local « The Slovak Spectator », des discussions en ce sens sont en cours entre le ministère de l’Économie de cette petite république d’Europe centrale et les dirigeants de la compagnie californienne. Miriam Ziakova, porte-parole du ministère susmentionné et source citée par le journal slovaque a cependant refusé de fournir tous les détails étant donné que le projet n’est pas encore conclu.

Gagnant-gagnant

Les analystes locaux estiment toutefois que l’investissement qui sera consenti par Tesla Motors s’élèvera à plusieurs milliards d’euros si le projet se concrétise. Le gouvernement slovaque apportera sa contribution bien que Miriam Ziakova a décliné tout commentaire à ce sujet. Une telle initiative serait bénéfique pour les deux parties dans la mesure où l’installation d’une nouvelle usine représente une manne pour les petites et moyennes entreprises, à travers la sous-traitance, et pour la population à la recherche d’emploi. Tesla Motors pourrait quant à lui profiter d’une main-d’œuvre qualifiée et abordable en termes de coût qui a déjà séduit le groupe Volkswagen et Kia Motors ainsi que d’une proximité avec les principaux marchés européens (Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, France).

Pas avant 3 ans

Quoi qu’il en soit, une telle usine ne devrait pas voir le jour avant 3 ou 4 ans puisqu’Elon Musk lui-même a indiqué qu’aucune installation n’interviendra avant que sa compagnie ne parvienne à un volume de vente annuel de 160 000 véhicules par an. Avec une prévision de 10 000 unités pour cette année 2014, l’objectif semble encore être loin, mais la situation pourrait évoluer rapidement avec le lancement du premier modèle low-cost de Tesla Motors attendu en 2017. D’ici là, les rebondissements ne sont pas à exclure.

Mondial de Paris : Toyota présente une version liftée de la Prius +

La Toyota Prius + a reçu un lifting pour sa version européenne de 2015. Le groupe motopropulseur hybride reste pratiquement le même malgré la mise en conformité avec la norme Euro6, mais les nouvelles options et améliorations censées améliorées le confort et le plaisir à bord sont nombreuses.

 

toyota prius + 2015

 

Toyota a profité du Mondial de l’automobile de Paris pour lancer une version mise à jour de la Prius + 2015 pour le marché européen. Outre un design revu, le compact 7 places bénéficie d’un équipement plus fourni et d’une conformité au standard d’émission Euro6 de l’Union européenne. Les performances de conduite ont également été améliorées à travers notamment des suspensions optimisées pour une meilleure prise en main et pour plus de confort. L’insonorisation a profité de ces mêmes changements positifs à travers la mise en place d’un nouveau système d’absorption haute performance au niveau de la plage arrière.

 

En termes d’équipement, la Toyota Prius + est désormais dotée d’une assistance intelligente au stationnement (Intelligent Park Assist) à partir du niveau d’équipement intermédiaire. Le système de freinage d’urgence a été révisé pour plus de performance. La réduction maximale de vitesse est portée à 60 km/h grâce au nouveau système de sécurité pré-collision (Pre-Crash Safety system). Un système automatique d’assistance au démarrage en côté est également disponible de série.

 

Les instruments de navigation, d’information et de divertissement ne sont pas en reste avec cette Prius + 2015 puisque le conducteur a désormais accès à une console centrale multifonction 4,2 pouces TFT contrôlable au volant. Cet écran affiche plusieurs informations destinées à faciliter la conduite et à la rendre le plus efficiente possible (Hybrid System Indicator,  Energy monitor, Eco Judge). Les passagers pourront profiter du système multimédia Touch 2 (divertissement, système de navigation, information en temps réel sur le trafic…) de Toyota à partir d’un écran tactile 6,1 pouces connectable avec les Smartphones compatibles.

 

 

 

Pile à combustible : 50 Renault Kangoo Z.E H2 déployés dans la région Rhône-Alpes

La région Rhône-Alpes va bientôt accueillir une flotte test de 50 Kangoo Z.E avec prolongateur d’autonomie à pile à combustible. Le projet vise à moyen terme à accélérer l’industrialisation du système et la réduction de son prix de vente.

renault kangoo Z.E H2

 

50 Renault Kangoo Maxi Z.E H2, une version de l’utilitaire 100 % électrique équipée d’un prolongateur d’autonomie à l’hydrogène, seront déployés à Lyon et Grenoble, dans la région Rhône-Alpes, pour une période de 18 mois. Cette initiative, supportée par le gouvernement et le conseil régional, entre dans le cadre du projet HyWay  qui vise à accélérer l’adoption des véhicules à pile à combustible à l’hydrogène et des stations de remplissage dans la région. « Le projet permettra d’obtenir le retour d’expérience attendu sur l’interaction véhicules/stations », d’après TENERRDIS, le pôle chargé de sa coordination. Une fois dotée du prolongateur, la Kangoo Z.E H2 dispose d’une autonomie de 300 km obtenue au bout de seulement 5 minutes de charge auprès de deux stations mises en place à Lyon et à Grenoble.

Réduction du prix de la pile à combustible en vue

Ce large déploiement de Kangoo Z.E H2 a été rendu possible par l’implication de plusieurs partenaires dont Air Liquide, la Compagnie Nationale du Rhône, Gaz et Electricité   de Grenoble, Symbio FCELL (le fournisseur du prolongateur à pile à combustible), McPhy Energy, PUS ou STEF.  A terme, le projet devrait permettre une réduction significative du prix de la pile à combustible au fur et à mesure de son industrialisation. Ce prix s’élève actuellement à 25 000 euros, ce qui réserve l’utilisation de la Kangoo Z.E H2 aux seuls professionnels. Celui-ci pourrait descendre jusqu’à 15 000 euros si les commandes atteignent 2 000 pièces, voire à moins de 7 000 euros si la barre des 10 000 pièces est atteinte d’après Pierre Yves Le Berre, Co fondateur de Symbio FCELL.

 

Bus électrique : une ligne complète avec recharge sans fil à Berlin

primove bus électrique-recharge sans fil

La capitale allemande va tester un système de recharge sans fil pour bus électrique sur la totalité d’une ligne du centre-ville à partir du 2015. Au total, le projet inclut 4 bus électriques de 12 mètres gérés par l’opérateur Berliner Verkehrsbetriebe (BVG). Ils couvriront un trajet de 6,1 kilomètres entre le parc zoologique (Zoologischer Garten)  et la Station Suedkreuz. Le système de recharge par induction est basé sur la technologie PRIMOVE de la firme Bombardier. Il fournit une puissance de 200 kW qui permet de recharger complètement les batteries électriques en quelques minutes au niveau de chaque terminus. Cette technologie, présentée comme le premier dispositif de recharge haute puissance par induction au monde, a été lancée à Braunschweig, Allemagne, durant le mois de septembre.

Le projet a bénéficié d’un financement fédéral à hauteur de 2,3 millions d’euros et devrait s’étaler, dans cette phase initiale, jusqu’à l’été 2016. L’opérateur BVG compte cependant exploiter le système sur le long terme.

Des Volkswagen électriques avec plus de 500 km d’autonomie d’ici 2020

En améliorant continuellement la densité énergétique de ses batteries pour véhicules électriques, Volkswagen projette de proposer une autonomie de 500 à 600 km à partir de la prochaine décennie. Le groupe considère également les technologies hybrides rechargeables et piles à combustible comme étant de simples mesures transitoires en attendant l’adoption massive du 100% électrique.

 

volkswagen golf gte hybride

 

Le groupe Volkswagen compte mettre sur le marché des modèles 100% électriques dotés d’une autonomie de plus de 500 km à partir de 2020. C’est ce qui ressort des déclarations du Dr Heinz-Jacob Neusser, responsable du développement des groupes motopropulseurs de la compagnie, la semaine dernière en marge du Rallye de France-Alsace. « Nous devons regarder l’e-Golf qui a une autonomie d’environ 190 km. Je m’attends à ce que la prochaine génération en 2015-2017 montera jusqu’à près de 300 km et la prochaine étape sera d’environ 500-600 km », a-t-il notamment indiqué.

La densité énergétique comme solution

Pour parvenir à un tel résultat, le Dr Neusser indique du groupe travaille actuellement sur l’augmentation de la densité énergétique des batteries électriques. « Nous avons plus de densité énergétique dans les batteries et en 2015-2016 viendra la prochaine étape où nous passerons d’une densité de 25-28 ah à 36-37 ah. Maintenant, nous travaillons également sur une prochaine étape à environ 60 ah… et cela viendra dès le début de prochaine décennie », a-t-il expliqué. Pour être fonctionnelle, une batterie d’une telle densité requiert des équipements de recharge différents de ceux qui existent aujourd’hui, mais le Dr Neusser reste confiant quant à la capacité des fabricants à proposer les technologies nécessaires en temps voulu.

En attendant,  l’industrie doit continuer de promouvoir les « technologies transitoires » que sont les hybrides rechargeables et même la pile à combustible à l’hydrogène, toujours d’après les explications de ce haut responsable du groupe Volkswagen.

 

 

 

Voiture électrique en France : record de ventes pour septembre 2014

Avec un record de 1 924 exemplaires immatriculés, le mois de septembre 2014 est à marquer d’une pierre blanche pour le marché des véhicules électriques français. Les modèles locaux, Renault Z.E et Bolloré Bluecar, continuent d’asseoir leur domination.

 

voiture électrique france

 

Comme dans la plupart des pays européens et nord-américains, la mobilité électrique monte en puissance dans l’hexagone comme en témoignent les 1 924 immatriculations (1514 modèles pour particuliers et 410 véhicules utilitaires légers) enregistrées pour le mois de septembre dernier. À titre de comparaison, à la même période pour 2013, seuls 644 véhicules électriques particuliers ont été écoulés. Grâce à ce nouveau record, le nombre de consommateurs français ayant acheté un véhicule 100% électrique neuf s’élève ainsi à plus de 10 000 depuis le début de l’année d’après les chiffres fournis par l’AVERE. La France resserre ainsi l’écart qui le sépare de la Norvège en ce qui concerne la « lutte » pour le leadership européen.

Bonus écologique

Du côté des modèles, la Renault Zoe continue de dominer le classement avec 914 exemplaires immatriculés, loin devant la Nissan Leaf (297 exemplaires) et la Bolloré Bluecar (136 exemplaires). La Renault Kangoo reste également le leader du marché des utilitaires électriques. Ces résultats encourageants seraient imputables à la généralisation du bonus écologique de 6 300 euros à toutes les formules d’acquisition (achat au comptant, LLD…). Il reste maintenant à savoir si les ventes continueront à s’améliorer pour le reste de l’année ou si les consommateurs préfèreraient désormais attendre le super bonus à 10 000 euros de 2015 qui a été confirmé par le gouvernement la semaine dernière.

 

Permutation de batteries pour véhicule électrique : des chercheurs américains s’y penchent

L’échec de Better Place n’a pas découragé des chercheurs de l’université UC (University of California) San Diego qui développe un nouveau projet de permutation et de recharge de batteries pour véhicules électriques basé cette fois-ci sur la manipulation des modules.

 

 

L'université UC San Diego, Californie

L’université UC San Diego, Californie

 

Des chercheurs de l’université américaine UC San Diego ont annoncé qu’ils travaillent actuellement sur un système de permutation de batteries électriques destiné à faciliter la vie des conducteurs des véhicules électriques. Grâce à ce projet baptisé M-BEAM (Modular Battery Exchange and Active Management), ces derniers pourront profiter de leurs moyens de transport écologique d’une manière quasi ininterrompue, et ce, sans avoir à attendre les longues heures de recharge.  L’idée de l’équipe de l’UC San Diego n’est pas révolutionnaire en elle-même puisqu’elle a déjà été exploitée par la société Better Place  à partir de 2012 avant qu’elle ne fasse faillite.

 

Cependant, à la différence de la technologie de Better Place, les ingénieurs du projet M-BEAM ne vont pas chercher à permuter l’ensemble de la batterie électrique, cette opération nécessite des équipements trop volumineux, mais simplement à échanger et recharger les modules, qui sont plus compactes et faciles à manipuler. Les chercheurs ambitionnent même de réduire de moitié le poids de ces modules et d’en ramener la taille à celle d’une « boîte de mouchoir en papier ». Le système est actuellement testé sur une Volkswagen Golf de 2002 modifiée. Cette dernière sera bientôt lancée sur un parcours de plus de 3 800 kilomètres allant de San Diego au sud de la Californie et qui devra être couvert en moins de 60 heures.
En plus de son côté pratique, le système M-BEAM contribuera également à réduire le cout des véhicules électriques d’après l’UC San Diego. En effet, si les modules sont loués, et non vendus avec la voiture, le prix d’achat serait réduit d’environ 7 300 euros. Reste à espérer que ce projet connaîtra une fin moins tragique que celle de Better Place.

Mondial de Paris : Fiat-Chrysler annonce un monospace hybride rechargeable pour 2015

Sergio Marchionne, PDG du groupe Fiat-Chrysler a confirmé le lancement imminent d’une version hybride rechargeable du son monospace Town & Country, Lancia Voyager en Europe. Attendu vers la fin de l’année 2015, le véhicule arrivera ainsi sur le marché un an avant les prévisions initiales du groupe. Il sera suivi d’autres modèles hybrides, dont un crossover.

 

chrysler town and country-lancia voyager 2015

 

Malgré l’annonce de ces futurs modèles, Marchionne a tenu à préciser, sans plus de détails, que la stratégie du groupe Fiat pour se conformer aux nouvelles exigences en termes d’émission de CO2 ne reposait pas uniquement sur l’électrification. Le PDG continue d’appréhender les limites inhérentes à la technologie notamment en ce qui concerne l’autonomie. « Elle (l’électrification) ne couvrira jamais la distance du trajet que vous requérez, surtout en tenant compte de ce que nous savons aujourd’hui à propos des capacités de stockage des batteries électriques », a-t-il indiqué.

En attendant, le groupe compte bien profiter de l’introduction de cette version hybride rechargeable pour asseoir davantage la domination des Voyager et de ses déclinaisons sur le segment des monospaces, surtout en Amérique du Nord. Ce modèle est actuellement le leader incontesté du marché avec plus 13 millions d’exemplaires vendus.

 

Réduction des émissions de CO2 : les constructeurs veulent ralentir

Certains constructeurs, dont Volkswagen et Fiat, ont fait part de leur scepticisme à propos de l’intention de l’Union européenne de fixer de nouvelles limitations d’émission de CO2 plus contraignantes pour 2025 dès l’année prochaine. L’investissement nécessaire pour enter en conformité avec de telles mesures est trop important et risquerait de mettre en péril l’industrie entière d’après les dirigeants de ces deux compagnies.

 

FRANCE-AUTO-SHOW-VOLKSWAGEN

 

Les dirigeants des Groupes Volkswagen et Fiat-Chrysler ont profité de la tenue du Mondial de l’automobile de Paris pour demander à l’Union européenne d’être plus réaliste dans la fixation des limitations des émissions de CO2 pour le secteur automobile afin de ne pas surcharger une industrie déjà mise en difficulté par la conjoncture économique. Martin Winterkorn, PDG de Volkswagen, s’inquiète notamment de l’intention des décideurs européens de mettre en place de nouvelles limitations plus strictes pour 2025 alors que les constructeurs peinent encore à se conformer au taux moyen de 95 g de CO2/km de 2021. « Ce serait fatal (pour l’industrie) de passer à la troisième étape avant d’être parvenu à passer la première », a-t-il notamment indiqué tout en réaffirmant la volonté de la compagnie de lutter contre les émissions de CO2.

Limite atteinte

Winterkorn a révélé que chaque gramme de CO2 réduit coûte au groupe Volkswagen près de 100 millions d’euros. Le PDG de Volkswagen n’est pas le seul à soulever la nécessité de ralentir le rythme des limitations des émissions de CO2 eu Europe puisque Sergio Marchionne, son homologue de chez Fiat-Chrysler, partage ses inquiétudes. « Il y a une limite sur ce que l’industrie peut supporter et je pense que nous avons atteint cette limite aujourd’hui », a-t-il déclaré. Il justifie également sa position par le contexte économique difficile qui rend inopportune l’imposition de coûts additionnels à « une industrie qui est déjà en train de lutter ».

BMW : de nouvelles lignes d’assemblage pour préparer le lancement des hybrides rechargeables

BMW ne lésine pas sur les moyens pour préparer l’introduction prochaine de ses premiers modèles hybrides rechargeables avec la série 100% électrique « i ». L’usine de Dingolfing, l’une des plus importantes installations du groupe, accueillera deux lignes d’assemblage supplémentaires pour produire les composants des groupes motopropulseurs.

 

BMW X5 PHEV eDrive

 

Le constructeur allemand BMW a décidé d’ouvrir deux nouvelles lignes d’assemblage auprès de son usine de Dingolfing, en Allemagne, pour la production des packs de batteries et des moteurs électriques destinés à équiper les futurs modèles hybrides rechargeables de la marque. BMW a précisé que l’investissement engagé pour les infrastructures de production de ce nouveau groupe motopropulseur électrique s’élève à plusieurs centaines de millions d’euros et s’étalera sur les 5 prochaines années. Le premier modèle profitant de cette technologie devrait être la BMW X5 Plug-in Hybrid (PHEV) qui est attendue sur le marché dès l’année prochaine. L’usine de Dingolfing est déjà l’un des plus grands sites de production du groupe BMW dans le monde avec un volume de production de 340 000 véhicules en 2013.

Centre d’excellence de la mobilité électrique

Après cette extension, l’usine de Dingolfing deviendra le centre d’excellence du groupe BMW en ce qui concerne les groupes motopropulseurs électriques. Actuellement, les installations fournissent les packs de batterie à haute tension et quelques pièces des modèles « i ». BMW compte mettre en place un système modulaire intelligent qui lui permettra de gagner en efficience dans la production et en performance. « A titre d’exemple, la même ligne de production produira les modules de batterie de la BMW i8, mais dans le futur, elle produira également ceux de la BMW X5 avec la technologie eDrive », a ainsi expliqué Ilka Horst Meier, un haut responsable de la compagnie en charge de la production des groupes motopropulseurs.

 

 

Tesla Model S : désormais connecté sans fil grâce à Orange

Grâce à un partenariat Tesla/Orange, les Model S de l’hexagone seront désormais équipés d’une connectivité Internet sans fil. Les deux parties se déclarent ravies de cet accord qui devrait surtout satisfaire la clientèle grâce à un système de navigation, d’information et de divertissement en ligne de qualité.

 

tesla model s connectée orange

 

Tesla Motors et le groupe Orange ont conclu un partenariat qui charge le fournisseur en télécommunication de connecter la flotte de Tesla Model S circulant en France à travers un réseau sans fil. Les Model S seront ainsi dotés d’une carte SIM et profiteront du réseau mobile Orange pour offrir aux conducteurs et passagers des services de navigation interactive et de divertissement en ligne ainsi qu’un accès à distance aux différents outils de diagnostic et de gestion proposés par le constructeur. « Nous sommes excités d’apporter le Model S connecté à nos consommateurs français. Une excellente expérience du client est primordiale, et nous savons que cela est possible à travers la qualité du réseau mobile Orange et la poursuite constante de l’innovation par la compagnie », a ainsi déclaré Jerome Guillen, vice-président en charge des ventes et service globaux chez Tesla Motors.

Mobilité électrique et connectée

Le groupe orange n’en est pas à sa première expérience dans le domaine de la connexion des modes de transport. À travers sa branche Orange Business Services, la compagnie est un fervent promoteur du transport durable grâce au programme Smart city lancé en 2011. Ce partenariat avec Tesla lui permet de franchir un palier supplémentaire dans l’industrie de la mobilité électrique. « Tesla est une marque de renommée mondiale et nous sommes ravis d’être son partenaire de confiance au moment de son entrée sur le marché français. Nous sommes impatients d’innover côte à côté avec Tesla pour enrichir l’expérience de la voiture connectée de tous les consommateurs », a notamment affirmé le vice-président Mobile d’Orange Business Services, Pascal Ancian.

 

Véhicule électrique et hybride : un superbonus à l’achat pouvant atteindre 10 000 euros en 2015

Sous certaines conditions, le consommateur français pourra profiter d’un superbonus de 10 000 euros pour l’achat d’un véhicule propre en 2015. D’autres mesures incitatives ont également été annoncées par le ministère de l’économie avec comme objectif de faire de la France un eldorado de la mobilité électrique.

 

plan sur les vehicules propres.ministere de l'economie

 

Dans le cadre de ses efforts pour faire de la France le leader de la mobilité de demain, le gouvernement a annoncé la mise en place d’un superbonus à l’achat en faveur des véhicules 100 % électriques et hybrides rechargeables en 2015. En effet, des subventions supplémentaires de 3 700 euros pour l’acquisition d’un modèle électrique et 2 500 euros pour un hybride rechargeable viendront s’ajouter aux bonus écologiques actuels qui seront maintenus (6 300 euros pour un électrique et 4 000 euros pour un hybride rechargeable). Ainsi, pour certains modèles et pour certains consommateurs, le montant total des aides peut s’élever à 10 000 euros. Pour bénéficier de ce superbonus, l’acquéreur doit résider dans une zone urbaine appliquant un plan de protection de l’atmosphère. Il doit également mettre à la casse un véhicule de plus de 13 ans.

Un vaste plan pour les véhicules propres

D’après le ministère de l’Économie, ces conditions ne sont pas difficiles à réunir puisque 48 % de la population et près de 1 million de véhicules sont concernés. Le principe de ce superbonus avait été annoncé par le ministre de l’Écologie, Ségolène Royale, lors du lancement du projet de loi sur la transition énergétique en juillet de cette année. Il fait partie des mesures prévues par le plan de soutien à la production automobile présenté par le ministre de l’Économie, Emanuel Macron, le 2 octobre dernier. Ce plan consacre une place importante au développement de la filière électrique et confirme, entre autres, le déploiement futur d’un réseau essentiel de bornes de recharge et la mise en place de diverses structures destinées à faciliter l’information et les échanges entre les usagers de la mobilité électrique (répertoire public des stations de charge et Association française pour l’Itinérance de la Recharge électrique des Véhicules).

 

Taxi et VTC : les véhicules propres bientôt obligatoires

 

taxi et vtc

Suite aux travaux effectués par la commission spéciale de l’Assemblée nationale mise en place pour l’examen du projet de loi sur la transition énergétique, deux amendements obligeants les entreprises de taxis et voitures de transport avec chauffeurs (VTC) à se doter de véhicules propres (électriques, hybrides, pile à combustible ou gaz naturel) à hauteur de 10 % de leur flotte ont été introduites. Proposée par le député Philippe Plisson, cette obligation pèse uniquement sur les sociétés employant plus de 10 véhicules et ne concerne donc pas les artisans.

Le projet de loi, avec les amendements proposés par la commission spéciale, est actuellement débattu en séance publique par l’Assemblée. Si elle est adoptée, cette obligation d’équipement en véhicules propres imposée aux taxis et VTC contribuera certainement à réduire l’empreinte écologique des véhicules terrestres en France. Rien qu’à Paris, les taxis effectuent en effet 73 millions de trajets par an. Sur le long terme, une telle mesure permettra un renouvellement accéléré du parc automobile écologique de l’hexagone étant donné que les sociétés de transports et les loueurs représentent près de 40 % de la demande en véhicules neufs.

 

 

 

Toyota C-HR Concept : un crossover d’un genre nouveau pour le marché européen

toyota-c-hr-concept

Comme prévu, Toyota a présenté son nouveau concept hybride C-HR à Paris dans le cadre du Mondial de l’automobile. Le constructeur nippon n’a toujours pas révélé les spécifications techniques du groupe motopropulseur, mais a tout de même indiqué que la C-HR « introduit la prochaine génération de la technologie Full Hybrid ». L’architecture et la plateforme sur lesquelles repose le concept sont également des nouveautés et sont destinées à asseoir la volonté de la marque de lancer un crossover au style innovant et agréable à conduire.

Autre précision de taille fournie par le constructeur nippon, la C-HR sera principalement destinée au marché européen qui représente une part importante de la demande pour les segments A, B et C et surtout pour les hybrides.

Toyota-Concept C-HR

 

Mondial de Paris : Infiniti dévoile la Q80 Inspiration hybride

Infiniti part à la conquête du marché des berlines premium avec la Q80 Inspiration hybride, ses 550 chevaux et son design imposant et provocant. Bien plus qu’un concept, ce véhicule inspirera tous les futurs produits de la marque comme son nom le suggère et comme les responsables d’Infiniti l’ont confirmé.

infiniti q80 inspiration hybrid

Infiniti, la branche « luxe » de Nissan, a choisi le Mondial de Paris pour présenter le concept Q80 Inspiration, une berline dotée d’une motorisation hybride destinée à être le fer de lance du constructeur dans sa conquête du segment des berlines premium. Bien plus qu’un simple concept, l’Infiniti Q80 Inspiration préfigure le langage stylistique et la technologie « intelligente » de groupe motopropulseur de la marque. « La Q80 Inspiration Concept est née pour troubler la catégorie des berlines premium. Nous voulons faire cela avec élégance, style et émotion », a ainsi commenté François Bancon, vice-président en charge de la stratégie de produits d’Infiniti. Ce dernier a également décrit le concept comme un « précurseur » d’un futur modèle de production et comme une partie intégrante de l’avenir de la compagnie.

Provocante

Le groupe motopropulseur hybride développe 550 chevaux, mais ne consomme que 5,5 litres/100km en cycle mixte (129 g de CO2/km) d’après Infiniti. Il intègre un bloc essence V6 3 litres turbo et un moteur électrique de 100 chevaux alimenté par une batterie lithium-ion. En termes de design, l’Infiniti Q80 Inspiration se démarque par son côté futuriste, volontairement provocant, et par ses dimensions imposantes (2,1 mètres de large, 5,06 de long et 1,34 mètre de haut). Vu son positionnement haut de gamme, l’intérieur de la berline bénéficie d’une attention particulière que ce soit en termes d’équipements ou de choix de matériau.  La Q80 Inspiration constitue également un laboratoire pour la technologie de conduite autonome d’Infiniti puisqu’elle propose plusieurs aides à la conduite qui placent le véhicule à la frontière de l’autonomie dans certaines circonstances.

Lamborghini se lance dans l’hybride avec l’Asterion LPI 910-4

Lamborghini présente à Paris, dans le cadre du Mondial de l’auto, son premier concept hybride rechargeable dénommé Asterion LPI 910-4. La bête développe 910 chevaux tout en revendiquant une efficacité écologique digne d’une citadine. Elle pourrait inspirer de futurs modèles de série.

 

lamborghini asterion mondial de paris 2014

 

Les contraintes liées à la réduction de l’empreinte carbone des véhicules terrestres n’épargnent aucun constructeur. En effet, après McLaren et sa P1, Ferrari et LaFerrari ainsi que Porsche et la 918 Spyder, Lamborghini a décidé à son tour de s’essayer à l’hybridation pour réduire ses émissions de CO2. Le premier concept car hybride du constructeur italien, baptisé Asterion LPI 910-4, sera ainsi présenté au grand public durant le Mondial de l’automobile de Paris à partir de ce jeudi 2 octobre 2014. Il s’agit d’un hybride rechargeable essence électrique de 910 chevaux comme le suggère sa dénomination, le « I » de LPI signifiant « Ibrido » (hybride en italien). Le mot Asterion désigne quant à lui un Minotaure de la mythologie grecque, c’est-à-dire un « hybride » mi-homme mi-taureau.

 

910 chevaux, 4,1 litres/100km, 98 g de CO2/km

 

Même si la Lamborghini Asterion propose un design attractif et très réussi bien qu’assez sobre pour la marque, c’est son groupe motopropulseur hybride qui attise la curiosité. Il combine un bloc essence atmosphérique V10 5,2 litres de 610 chevaux et 3 moteurs électriques fournissant 300 chevaux supplémentaires. Cette merveille technologique permet à l’Asterion de passer de 0 à 100 km/h en 3 secondes et d’atteindre une vitesse de pointe de 320 km/h.  Mais l’intérêt du concept réside surtout dans sa capacité à tenir 50 km en mode 100 % électrique (vitesse maximale de 125 km/h) et à proposer une consommation mixte de 4,12 litres/100km en cycle mixte (98 g de CO2/km) d’après les données fournies par le constructeur. Lamborghini n’envisage pas, pour l’instant,  une entrée en production de l’Asterion, mais en tant que « démonstrateur de technologie » elle pourrait inspirer les futurs modèles de série de la marque.

 

 

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Mia Generation rachète Mia, reprise de production en 2015

Finalement, la marque Mia ne devrait pas disparaître. Les actifs de Mia Electric ont en effet été rachetés aux enchères par un actionnaire du consortium Mia Generation. La production d’un nouveau modèle 100 % électrique est prévue pour 2015 auprès d’un nouveau site dans le Vendée.

 

mia electric

 

Suite aux ventes aux enchères organisées à Cerizay les 24 et 25 septembre 2014, la marque, les brevets et la chaîne de production du constructeur Mia Electric ont été acquis par le consortium Mia Generation, ou plus précisément par l’un de ses membres. L’identité du nouveau propriétaire n’a pas été précisée, mais il s’agit soit du fonds d’investissement Focus Asia, soit de la firme sud-coréenne Kokam, soit le groupe Fulmen. Cette mise aux enchères a été décidée par le Justice en août dernier après le rejet des dernières offres de reprises en faveur du constructeur. 200 emplois ont alors été supprimés et les observateurs avaient condamné le projet Mia à la disparition.

Un nouveau véhicule en 2015

Malgré le pessimisme qui régnait après cette décision de justice, ce rachat chiffré à 1,35 million d’euros devrait ainsi faire renaître la marque Mia d’autant plus que Mia Generation affirme vouloir « relancer » la production d’ici 2015. Le produit proposé serait toutefois « légèrement différent » de la première Mia 100 % électrique de 2011 tout en restant dans la même fourchette de prix. Mia Generation aurait déjà reçu d’importantes commandes. Seule ombre au tableau, le nouveau propriétaire a également décidé de relocaliser les sites de production dans le Vendée au détriment de la région Poitou-Charentes et de la municipalité de Cerizay qui étaient fortement impliquées dans le développement de l’entreprise depuis ses débuts en 2010.

 

Rolls Royce abandonne l’électrique, l’hybridation encore d’actualité

Les clients de Rolls Royce n’ont pas adhéré à la volonté de la marque de réduire son empreinte carbone à travers l’électrification et le recours au diesel. Cette dernière a été contrainte d’abandonner le développement de ces deux technologies sans pour autant renoncer à des motorisations plus écologiques.

 

Rolls-Royce-102EX-hybride

 

Faute de succès auprès de ses consommateurs le constructeur britannique Rolls Royce a décidé d’abandonné l’idée de proposer des modèles 100 % électriques et même diesel. Surtout connu pour ses berlines luxueuses et surpuissantes, le constructeur mythique s’est essayé ces dernières années à l’électrification dans le but de réduire l’émission moyenne de CO2 de sa flotte automobile. Le résultat n’a cependant pas convaincu les adeptes de la marque puisque d’après des sources citées par le magazine Autocar, le prototype électrique Phantom 102 EX n’a fait l’objet d’aucune commande. Il a pourtant bénéficié d’une campagne mondiale de promotion et de démonstration. Le constructeur évoque même une « hostilité significative » des clients actuels et potentiels malgré les performances affichées par les modèles diesels et 100 % électriques proposés.

Malgré cette situation, Rolls Royce compte poursuivre son programme de réduction des émissions de CO2 de sa flotte à travers des groupes motopropulseurs hybrides. Il peut pour cela compter sur la collaboration du Groupe BMW, propriétaire de la marque depuis 2003, et qui dispose déjà d’une large gamme de motorisations hybrides dont celles présentes sur les séries 3, 5 et 7.