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Toyota : plus de 9 millions de voitures hybrides vendues

Toyota a annoncé que ses ventes cumulatives de véhicules hybrides et hybrides rechargeables ont atteint plus de 9 millions d’unités le 30 avril 2016. La Prius est le modèle le plus populaire. Le constructeur compte poursuivre sur cette lancée en lançant de nouveaux modèles dans les prochaines années parallèlement au développement de la technologie de la pile à combustible.

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Leadership incontesté

Le groupe Toyota, la marque Lexus incluse, reste le roi incontesté des voitures hybrides. Un peu moins de 20 ans après le lancement de la première génération de la Toyota Prius, le constructeur japonais a annoncé avoir dépassé la barre des 9 millions de modèles commercialisés fin avril 2016. Cette performance a été possible grâce à 33 véhicules hybrides simples et à une voiture hybride rechargeable proposés à une clientèle répartie sur les 5 continents et 90 pays. La Toyota Prius et ses déclinaisons restent évidemment les modèles les plus populaires avec 5,7 millions de vente à elles seules. La Toyota Camry, les Lexus TX 400h et Lexus RX 450h ainsi que la Toyota Auris hybride sont également appréciés.

15 millions d’ici 2020

Encouragé par un tel succès, le constructeur ne compte pas changer de fusil d’épaule à l’heure où la concurrence s’intéresse davantage aux voitures électriques à batterie. Toyota envisage ainsi d’élargir sa gamme de modèles hybrides dans le but d’atteindre un objectif annuel de 1,5 million de vente et un total de 15 millions d’ici 2020. D’après le constructeur, 67 millions de tonnes de CO2 en moins ont été rejetées dans l’atmosphère et 25 millions de kilolitres de carburant ont été épargnés grâce à ces 9 millions de voitures hybrides. La première voiture électrique à batterie Toyota n’est donc pas pour tout de suite. Il faut rappeler qu’outre l’hybridation, la firme figure parmi les pionniers de la voiture à pile à combustible à l’hydrogène depuis la commercialisation de la Toyota Mirai.

BMW iNext : sur le marché en 2021

BMW a annoncé qu’en 2021, la série « i » accueillera un nouveau modèle baptisé BMW iNext. Ultramoderne et dotée de technologie avancée, cette voiture électrique autonome sera le fer de lance du groupe allemand sur le marché de plus en plus concurrentiel des véhicules électrifiés haut de gamme. Les détails techniques seront révélés ultérieurement.

 

bmw next 100 concept

 

Future star de la série « i »

L’annonce de son arrivée 5 années avant sa commercialisation en 2021 peut étonner, mais BMW tient à marque le coup avec l’iNext, la future star de la série dédiée aux voitures électriques et aux voitures hybrides rechargeables, « i ». Dans la lignée de la BMW i3 et de la BMW i8, l’iNext sera la nouvelle locomotive d’innovation du groupe. Elle incarnera « la prochaine génération de mobilité électrique sur les routes » d’après les propos du PDG Harald Krueger en marge de la réunion annuelle des actionnaires de BMW à Munich.

 

Harald Krueger, PDG du groupe BMW.

Harald Krueger, PDG du groupe BMW.

 

Les détails techniques de cette BMW électrique de demain n’ont pas été précisés. Elle sera certainement basée sur le concept futuriste Next 100, dévoilé en mars 2016. La seule certitude réside au niveau de l’autonomie électrique en une seule charge qui sera au-dessus de 500 km. Une performance en deçà de cette valeur sera inconcevable en 2021. Le PDG a également indiqué que l’iNext sera dotée de la technologie de la conduite autonome, d’une connectivité digitale avancée, d’un design  léger et intelligent et d’un intérieur entièrement nouveau.

Fer de lance pour mater la concurrence

Cette nouvelle voiture électrique de la série « i » sera au cœur des efforts menés par BMW dans le renforcement de son positionnement dans le marché de l’automobile haut de gamme. La concurrence s’annonce en effet rude avec l’arrivée prochaine de la Tesla Model 3 (moins de 30 000 euros, des performances de haut rang et déjà près de 400 000 réservations) et des modèles des constructeurs rivaux allemands Audi et Mercedes-Benz. Ces derniers ont annoncé le lancement de modèles électriques avec plus de 500 km d’autonomie dès 2018.

 

Nissan Leaf : 110 exemplaires en taxi à Madrid

Un opérateur de taxi madrilène a signé un accord portant livraison de 110 Nissan Leaf, version 30 kWh avec 250 km d’autonomie, pour le compte de sa flotte. Grâce à cette commande, Nissan porte à plus de 800 unités ses voitures électriques opérant en tant que taxis en Europe.

nissan leaf taxi

Un contrat d’une importance inédite

La Nissan Leaf et sa cousine et rivale Renault Zoe continuent de se livrer une bataille acharnée sur le marché européen des voitures électriques pour particuliers. À ce jeu, la japonaise a frappé un grand coup avec la livraison prochaine de 110 exemplaires qui officieront comme taxis électrique à Madrid pour le compte de l’opérateur La Ciudad del Taxi.   Il s’agit tout simplement du plus grand contrat jamais conclu pour une flotte de taxis électriques. Les Nissan Leaf en question seront constituées par les modèles équipés de la nouvelle batterie de 30 kWh et qui proposent ainsi une autonomie de 250 km.

Nissan, leader européen des taxis électriques

Cette mise à jour du groupe motopropulseur électrique a probablement pesé sur le choix des décideurs de la compagnie de taxi madrilène même si la compacte électrique Nissan était déjà une référence dans ce secteur depuis quelques années. Plus de 800 exemplaires de la Leaf et de la Nissan E-NV 200 opèrent en effet partout à travers l’Europe en tant que taxis électriques. L’Espagne, à travers cette importante commande, rejoint les Pays-Bas et le Royaume-Uni au rang des pays les plus « branchés ». Le conseil municipal de Madrid a d’ores et déjà indiqué le déploiement prochain de stations de recharge supplémentaires. Des programmes de subventions gouvernementales et régionales destinés à encourager les opérateurs à migrer vers l’électrification sont également à l’étude.

PSA Groupe : une plateforme commune pour les voitures électriques avec Dongfeng

PSA Groupe et Dongfeng Motor ont décidé de créer une plateforme modulaire commune dédiée aux véhicules électriques. Celle-ci profitera à toutes les marques commercialisées par les deux groupes et contribuera à mettre en œuvre la nouvelle stratégie de croissance de PSA qui accorde une grande importance aux marchés et partenaires chinois.

psa groupe dongfeng

Le groupe PSA ne tarit pas d’effort pour refaire son retard sur le marché de la mobilité électrique. Après la récente annonce de la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de croissance « Push to Pass », il a annoncé la signature d’un accord avec Dongfeng Motor pour la création d’une plateforme commune destinée à fabriquer des voitures électriques à partir de 2019. Baptisée sobrement e-CMP (pour electric common modular plateform), celle-ci est en réalité la version électrifiée de la plateforme CMP développée par les deux compagnies depuis 2015. Elle servira ainsi de base aux futurs modèles électriques compacts et aux citadines des marques Peugeot, Citroën, DS et Dongfeng, dont quelques-uns des 11 véhicules promis par le PDG Carlos Tavares d’ici 2021 dans le cadre du plan « Push to Pass ». La première voiture autonome du groupe, attendu également en 2021, qui sera certainement électrique pourrait aussi profiter de cette plateforme.

Objectif 2020

Quoi qu’il en est, à travers ce nouveau partenariat, PSA Groupe renforce encore plus ses liens avec le géant chinois. Ce dernier a déjà acquis 14% des actions du groupe en 2014 pour 800  millions d’euros. Un joint-venture a également été formé entre PSA et Dongfeng dans le but de parvenir à « une croissance durable et rentable ». « La future e-CMP va accélérer le développement mondial de nos deux groupes tout en nous aidant à atteindre l’objectif carbone strict fixé pour 2020 », a notamment indiqué le PDG. À titre de rappel, l’objectif en question consiste en ce qui concerne les États membres de l’Union européenne à parvenir à un taux d’émission moyen de 95 g de CO2/km.

 

Recherche & développement : appel à projets en cours pour l’initiative PME « véhicules et transports du futur »

L’appel à projets pour l’initiative PME « véhicules et transports du futur » menée par l’ADEME  est désormais ouvert. Des subventions à hauteur de 200 000 euros chacune seront accordées aux entreprises sélectionnées. Les dossiers pourront être déposés jusqu’à mi-juin 2016.

 

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Soutien aux PME novatrices

Le développement de la mobilité électrique ne dépend pas uniquement des firmes majeures de l’industrie automobile engagées dans la course aux voitures électriques et hybrides rechargeables. C’est ce qui semble être le leitmotiv de l’ADEME et du Programme d’investissements d’avenir (PIA). En effet, ces derniers ont officiellement lancé l’appel à projets pour la sélection des PME qui bénéficieront de la troisième initiative PME « Véhicules et transports du futur ».

 

La « compétition » est ouverte aux petites et moyennes entreprises œuvrant dans le domaine des transports routiers, ferroviaires, maritimes et fluviaux, et remplissant certaines conditions. Celles-ci concernent notamment l’immatriculation en France, un nombre de salariés inférieur à 250, un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros et un bilan total ne dépassant pas 43 millions d’euros. D’après l’ADEME, l’initiative a pour objectif de « cofinancer des projets de recherche et développement ciblés, innovants et à fort potentiel pour l’économie française » et qui « contribueront à accélérer le développement et le déploiement de technologies et usages de mobilité novateurs ».

200 000 euros par projet

Le financement accordé sous forme de subvention peut atteindre 200 000 euros, majorés éventuellement d’une aide à la valorisation des résultats à hauteur de 5 000 euros. Les représentants des PME candidates pourront défendre leurs projets devant un jury pluridisciplinaire impliquant plusieurs départements et organismes gouvernementaux. Ils sont jusqu’au 14 juin 2016 à 17h pour déposer leurs dossiers. Lors de ses deux premières éditions, l’initiative PME « véhicules et transports du futur » a permis à 60 entreprises de profiter de subventions dont le montant total s’élevait à 12 millions d’euros.

 

 

Immatriculation des voitures électriques : le marché se stabilise à un rythme encourageant

2 621 voitures électriques neuves ont été immatriculées en France durant le mois d’avril 2016. Le marché maintient ainsi sa bonne forme. La Renault Zoe, la Nissan Leaf et la Renault Kangoo Z.E continuent de dominer le classement par modèles.

nissan leaf

Pas loin du record de mars 2016

Le record du mois de mars 2016 (3 255 immatriculations) n’était pas dû au hasard. Le dynamisme du marché français des voitures électriques est en effet confirmé par les 2 621 nouvelles immatriculations enregistrées pour le mois d’avril, dont 2 109 pour des modèles pour particuliers et 512 pour des utilitaires électriques, d’après les chiffres rapportés par AVERE-France. Malgré cette légère baisse, les modèles 100 % électriques ont représenté plus de 1 % des ventes globales de voitures neuves en France, ce qui constitue une bonne moyenne à ce stade du développement de la technologie et compte tenu des performances des autres pays européens. Au total, 9 899 ont ainsi été immatriculés depuis le début de cette année 2016.

Les stars restent les mêmes

Encore une fois, ce sont les deux modèles stars de l’alliance Renault-Nissan, la Renault Zoe et la Nissan Leaf, qui ont tiré le marché vers le haut avec respectivement 990 et 492 immatriculations. La Nissan Leaf profite notamment de sa nouvelle batterie électrique de 30 kWh et de la nouvelle autonomie de 250 km. La BMW i3, 146 immatriculations, complètent le podium et devrait également monter en puissance puisque le constructeur allemand a lui aussi annoncé une nouvelle version équipée d’un pack de 33 kWh pour une autonomie de 300 km. L’entrée sur le marché de la Citroën e-Mehari (112 immatriculations) mérite une mention particulière. Enfin, du côté des véhicules utilitaires électriques légers, c’est toujours la Renault Kangoo Z.E qui fait la loi (255 immatriculations) loin devant la Ligier Pulse4 (61 immatriculations).

 

Test d’émission : les autorités confirment l’écart entre les résultats en laboratoires et sur terrain

 Les tests officiels sur route menés par le gouvernement français sur un échantillon de 52 voitures après le scandale Volkswagen n’ont permis de déceler aucun trucage. Les émissions sont toutefois nettement supérieures aux valeurs affichées en laboratoire.

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Comme attendu, les résultats des investigations effectuées sous l’auspice du ministère de l’Environnement ont montré que les voitures testées affichent un taux d’émission de CO2 et de NOx plus élevé sur route que lors des sessions en laboratoire. Le ministère souligne toutefois qu’aucun signe de trucage n’a été décelé. D’après ce département, 52 modèles de 15 marques différentes ont été testés partout en France. Renault, PSA Group, Volkswagen, Mercedes-Benz, Nissan, Fiat Chrysler, Opel et Ford figurent parmi les constructeurs qui ont fait l’objet des contrôles. Cette initiative fait partie des mesures prises par le gouvernement pour rassurer l’opinion publique suite au scandale Volkswagen des dispositifs truqués de mesure des émissions.

Il reste désormais à attendre les suites que le gouvernement français va donner à ces conclusions. Quoi qu’il en soit, l’Union européenne va rendre obligatoires à partir de septembre 2017 les tests d’émission en condition réelle même si la mise en œuvre sera progressive. L’adhésion et les réactions des constructeurs sont également importantes pour l’avancée du processus. Récemment, les dirigeants de PSA Group et de Renault ont affirmé avec force, après des descentes sur terrain réalisées par les investigateurs, que leurs véhicules respectent les normes de pollution posées par tous les pays au sein desquels ils opèrent. Même au sein des instances européennes, le lobby de l’industrie automobile œuvre pour le retardement de la suppression des tests en laboratoires et pour l’assouplissement des conditions de test sur route.

 

Voiture autonome : vers un partenariat Fiat Chrysler-Google


Un partenariat entre Fiat Chrysler et Google devrait être signé dans les prochains jours pour la commercialisation de voitures électriques autonomes. Le géant de l’électronique fournira la technologie, tandis que le groupe automobile assurera l’assemblage et son intégration dans les modèles qu’il développe. La Chrysler Pacifica pourrait être le fruit de la nouvelle collaboration.

 
chrysler pacifica

Dans sa quête de modernité, le groupe Fiat Chrysler devrait prochainement conclure un partenariat avec Alphabet, propriétaire de Google, pour la commercialisation de véhicules autonomes. La signature de l’accord en question est imminente d’après les médias internationaux, et ce, après plusieurs mois de négociations. À travers ce partenariat, Fiat Chrysler pourrait équiper des véhicules assemblés dans ses usines de la technologie d’autonomie développée et testée depuis quelques années par Google. Les observateurs s’attendaient dans un premier temps à ce que le géant de l’électronique produise sa propre voiture électrique, mais les dirigeants auraient finalement décidé de se contenter du rôle de fournisseur de technologie. General Motors figurait parmi les potentiels partenaires. Mais il s’est rétracté à cause de désaccords persistants sur la propriété de la technologie et des données.

À ce stade, aucune des deux compagnies intéressées n’a officiellement confirmé l’existence du projet de partenariat. Le PDG Fiat Chrysler a toutefois indiqué que le groupe allait annoncer un accord avec une firme spécialisée en haute technologie cette année tout en s’abstenant de tout autre commentaire. Des tractations ont été menées avec plusieurs compagnies, mais ce serait ainsi Google qui a convaincu le groupe italo-américain. D’après la presse américaine, l’identité du premier modèle doté de la technologie Google est même déjà connue. Il s’agit du monospace Pacifica qui a été lancé officiellement au mois de février de cette année.

 

Marché chinois : des standards d’émission plus stricts à l’étude

Le gouvernement chinois a annoncé la prise d’une nouvelle série de mesures destinées à promouvoir les voitures électriques et les voitures hybrides rechargeables, dont des standards d’émission similaires aux normes Euro 6 et Euro 5 en Europe. Un plan imposant aux constructeurs de vendre un certain volume de modèles électrifiés est également au programme au même titre qu’une limitation de la consommation moyenne des véhicules produits.

 

BYD Qin

 

Après les diverses mesures incitatives en faveur de l’achat des véhicules à énergie nouvelle, le gouvernement chinois s’apprête désormais à mettre en place de nouveaux standards destinés à réduire de 50% les émissions moyennes annuelles de gaz issues du secteur automobile. Baptisés National VI, ces standards se rapprochent de la norme Euro 6 actuellement en vigueur au sein de l’Union européenne et considérée comme étant l’une des plus strictes au monde. Le gouvernement chinois prévoit de boucler des détails du dossier d’ici à la fin de cette année. Les plus grandes villes du pays, dont la capitale Pékin, seront les premières à appliquer la nouvelle norme. Les municipalités moins densément peuplées et donc moins polluantes rejoindront les rangs à partir de 2018. Les communes à vocation agricole seront quant à elles soumises aux standards National V, l’équivalent chinois de la Norme Euro 5.

Parallèlement à l’instauration de ces nouveaux standards, le gouvernement chinois étudie également le programme californien pour les véhicules zéro émission. Ce plan contraint les constructeurs automobiles à vendre une certaine quantité de voitures électriques et de voitures hybrides rechargeables pendant une période donnée. Le cas échéant, un programme similaire pourrait être mis en œuvre au sein du plus grand marché automobile du monde d’ici 2020. Pour cette même année, les autorités devraient en outre porter la limitation de la consommation moyenne de carburant par véhicule à 5 litres/100 km. Il reste maintenant au gouvernement chinois à obtenir l’adhésion des constructeurs automobiles locaux et exportateurs qui devront investir beaucoup plus pour se conformer à ces nouveaux standards. « La moitié des constructeurs du pays, dont la plupart manquent de technologie avancée en matière environnementale, pourront fermer leurs portes », a notamment déclaré une porte-parole de l’association des fabricants automobiles chinois.

Formule E : une première réussie pour Paris

L’eprix de Paris, 7ème manche du championnat du monde de Formule E, s’est déroulé à Paris devant des dizaines de milliers de spectateurs et sous la couverture de plusieurs médias français et internationaux. Lucas Di Grassi a remporté la course, 2 pilotes locaux sont présents dans le top 5, mais au final, c’est la bien la mobilité électrique qui est le grand vainqueur.

 

paris formule e

 

Circuit de prestige, course à rebondissement, public impliqué, tout était réuni samedi dernier (24 avril 2016) pour faire du premier eprix (grand prix de formule électrique) de Paris un franc succès.  Les organisateurs de l’événement et la mairie de Paris ont ainsi réussi leur pari à savoir la promotion de la mobilité électrique à travers une compétition passionnante. Anne Hidalgo, première magistrate de la ville, comptait notamment « donner un grand coup d’accélérateur à cette mobilité propre au quotidien », et c’est en bonne voie. Outre l’importante couverture médiatique dont elle a fait l’objet, la course a attiré la foule. Les 15 000 places en tribune ont été écoulées en quelques minutes et les spectateurs ont également investi les fenêtres des immeubles avoisinant le circuit urbain de 2,3 km autour des Invalides.

Côté sportif, le brésilien Lucas Di Grassi, de l’écurie Audi Sport, a remporté la victoire. Les pilotes français sont bien classés puisque Jean-Eric Vergne, pilote DS Virgin, est sur la seconde marche du podium. Nicolas Prost, Renault eDams, est arrivé à la 4ème place juste derrière Sébastien Buemi. Ce dernier a assuré le spectacle grâce à une remontée puisqu’il était parti de la 8ème place. Les 14 virages du circuit et les monuments historiques de la Capitale ont également contribué à faire de cette course parisienne un moment historique. Le prochain rendez-vous du championnat de Formule E se tiendra à Berlin. Lucas Di Grassi, leader du classement des pilotes, compte 11 points d’avance sur Buemi à 4 courses de la fin.

 

 

Émission de CO2 : les données de 2015 sont encourageantes

Les États membres de l’Union européenne affichent un taux d’émission de CO2 moyen de 119,6 g/km alors l’objectif était de 130 g/km. La réduction de la taille des moteurs et du poids des véhicules ainsi que la popularité croissante des voitures électriques et hybrides ont contribué à cette avancée. Ces données ont toutefois été obtenues sur la base de tests en laboratoire, ce qui ne reflète véritablement pas la réalité.

 

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En l’état actuel des techniques de tests, les constructeurs automobiles sont en avance par rapport aux objectifs d’émission de CO2 fixés par l’Union européenne. C’est ce qui ressort des données publiées par l’Agence Environnementale Européenne (AEE) qui indiquent que le taux d’émission moyen de 28 États membres était de 119,6 g de CO2/km en 2015. Il s’agit d’un résultat encourageant puisque l’objectif fixé par les instances européennes était de 130 g/km pour 2015. Une baisse de 3 % est également constatée par rapport aux chiffres de 2014. À ce rythme, les pays européens devraient atteindre l’objectif de 95 g/km pour 2021 d’après un analyste de l’AEE. Les modèles à essence restent les plus polluants avec un taux moyen de 122,6 g/km. Les diesels affichent un taux moyen de 119,2 g/km. Logiquement, ce sont les voitures électriques et hybrides rechargeables qui ont tiré ces chiffres vers le bas.

Les Pays-Bas restent le pays le plus performant en Europe avec un taux d’émission de CO2 moyen de 101,2 g/km grâce notamment au dynamisme de son marché des hybrides rechargeables. Il faut tout de même remarquer qu’en plus de l’électrification, les constructeurs ont fait des efforts pour la réduction de la taille des moteurs et du poids des véhicules. Cette stratégie s’avère pour l’instant payante. Un bémol majeur doit toutefois être signalé. Ces données ont été obtenues à partir de méthodes de mesure en laboratoire jugées obsolètes. Les décideurs de l’Union négocient actuellement la vulgarisation des tests en condition réelle surtout après le récent scandale Volkswagen.

 

Valeo et Siemens forment une coentreprise pour les moteurs électriques

Valeo s’est allié avec Siemens pour développer et commercialiser des moteurs électriques et leurs différentes applications. La coentreprise créée à cet effet sera opérationnelle dès la fin de cette année si le projet obtient l’accord des employés et des autorités compétentes.

 

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Le géant allemand de l’ingénierie Siemens et la firme française Valeo ont annoncé la signature d’un accord de partenariat pour la fabrication de moteurs pour voitures électriques et hybrides et des produits connexes. Une coentreprise sera mise en place à cet effet en vue de développer et de commercialiser les produits qui iront d’un moteur à haut voltage, aux chargeurs électriques en passant par les prolongateurs d’autonomie. « Avec l’expertise offerte par Siemens, un leader dans les produits relatifs aux générateurs et moteurs électriques, Valeo va maintenir son avance en matière de technologie en proposant une gamme complète de technologies allant du microhybride aux solutions 100 % électriques », a notamment expliqué Jacques Aschenbroich, PDG de Valeo, d’après les propos cités par Reuters.

Se revendiquant comme étant une « véritable compagnie à base européenne », la coentreprise a son siège en Allemagne, à Erlangen. Les usines et autres installations seront quant à elles implantées en France et dans d’autres pays européens ainsi qu’en Chine. Tout devrait être opérationnel d’ici à la fin de cette année. Les détails financiers de l’accord n’ont toutefois pas été dévoilés. Le projet devra toutefois encore obtenir l’aval des représentants des quelque 700 employés qui sont concernés au sein des deux entreprises et des autorités antitrust.

 

Tesla Model 3 : déjà un succès historique

Quelques jours après sa présentation officielle, la Tesla Model 3 a réalisé le meilleur début de l’histoire de l’automobile avec 325 000 réservations. Le constructeur a annoncé une adaptation de son plan de production pour répondre à cette forte demande. La Model 3 ambitionne d’être la meilleure voiture au monde, tout segment confondu, pour sa fourchette de prix.

 

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Alors qu’elle ne devrait pas arriver sur les routes avant la fin de l’année prochaine, la Tesla Model 3  est déjà entrée dans l’histoire. En effet, moins de 2 semaines après sa présentation officielle, le premier modèle abordable de Tesla Motors enregistre plus de 325 000 réservations. Cela constitue un record absolu pour l’industrie automobile. La Model 3 continue ainsi sur sa bonne lancée puisque le jour même où elle a été dévoilée, 115 000 commandes ont été recensées. C’est Elon Musk, PDG de la compagnie, qui raconte en personne l’évolution de ces chiffres, non sans fierté. Il faut noter que le client doit payer 1 000 dollars (environ 877 euros) pour figurer sur cette liste. Le constructeur a promis de modifier son plan de production et de livraisons pour éviter un délai d’attente trop important qui pourrait pousser les moins patients à se désister.

À titre de rappel, la Tesla Model 3 a été présentée officiellement fin mars. Il s’agit de la première voiture électrique destinée au marché de masse de la firme de Palo Alto. Commercialisée à partir de 35 000 dollars (environ 30 600 euros), elle se veut être la meilleure voiture disponible dans sa gamme. Elon Musk affirme notamment que la Model 3 obtiendra 5 étoiles dans tous les tests de sécurité auxquels elle sera soumise. L’autonomie en une seule charge est estimée à 346 km au minimum. La vitesse et la puissance seront également au rendez-vous avec un 0 à 100 km/h en moins de 6 secondes. Le PDG anticipe un succès sans précédent pour son nouveau modèle électrique qui devrait occuper en grande partie l’usine de Fremont dont la capacité de production atteindra 500 000 véhicules d’ici 2020.

 

 

 

Immatriculation des voitures électriques mars 2016 : un nouveau record pour la France

3 255 voitures électriques particulières et utilitaires ont été immatriculées durant le mois de mars 2016 sur le territoire français. Ce nouveau record devrait être le début d’une forte période de croissance du marché. Du côté des modèles, la Renault Zoe et la Renault Kangoo Z.E maintiennent leur domination.

 

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C’est peut-être le début d’une nouvelle période pour le marché français des voitures électriques. 3 255 immatriculations ont en effet été enregistrées durant le mois de mars 2016 d’après les données de l’AVERE-France, ce qui constitue un résultat record. Ces chiffres sont en hausse de 38,27 % par rapport à ceux du mois précédent (février 2016) et de 128 % par rapport à ceux de l’année dernière à la même période. Il semble ainsi que cette année 2016 commence enfin à répondre aux attentes des observateurs. Ces derniers espèrent une forte période de croissance sous l’effet de la diversification de l’offre, du déploiement des infrastructures, du superbonus écologique accordé par le gouvernement        et de la pression des instances européennes concernant les limitations des émissions de CO2. Aujourd’hui, le marché des voitures électriques compte pour 1,3 % du marché automobile français.

Parmi les modèles, les voitures électriques Renault, aussi bien particulières (la Renault Zoe) qu’utilitaires (la Renault Kangoo Z.E et la version utilitaire de la Zoe), surclassent la concurrence. La citadine compte 1 370 immatriculations à elle seule. La Nissan Leaf, deuxième, n’enregistre que 739 unités. Les Peugeot Ion et Citroën C-Zéro arrivent derrière avec respectivement 103 et 102 immatriculations. La domination de la Kangoo Z.E est encore plus marquante face à des concurrents très discrets comme la Peugeot Partner électrique (69 immatriculations), la Goupil (39 immatriculations) ou la Nissan E-NV 200 (26 immatriculations). Il reste désormais pour le marché français à confirmer cette dynamique.

 

 

 

 

Nouvelle stratégie de PSA : 11 modèles électrifiés d’ici 2021

Dans le cadre de sa nouvelle stratégie de croissance pour 2016-2021, PSA Groupe, va lancer 7 voitures hybrides rechargeables et 4 voitures électriques sur le marché. Une voiture autonome est également au programme. Le groupe ambitionne d’améliorer son positionnement sur le marché mondial afin de parvenir à une « croissance rentable ».

 

PSA groupe push to pass

 

Afin de renforcer sa volonté de parvenir à une croissance soutenue grâce à une modernisation poussée, le groupe PSA a choisi de laisser une grande place à l’électrification dans son nouveau plan stratégique quinquennal (2016-2021). Sur les 34 futurs modèles au programme du groupe rebaptisé PSA Groupe, 11 seront ainsi équipés d’un moteur électrique. 7 d’entre eux seront des voitures hybrides rechargeables et 4 des voitures 100 % électriques. La première voiture 100 % autonome verra quant à elle le jour en 2021 d’après le PDG, Carlos Tavares, qui a exposé lui-même les points essentiels de la nouvelle stratégie. Intitulée « Push to pass », en référence au dispositif présent sur des voitures de course et qui leur permet de disposer d’une puissance supplémentaire pour un dépassement, cette dernière succède au plan « Back in the race ». Ce plan a permis à la compagnie de se remettre sur les rails après avoir frôlé la faillite il y a quelques années.

Ce plan ambitieux et agressif devrait permettre au groupe et à ses 3 marques (Peugeot, Citroën et DS) de se rapprocher de Renault qui est le leader incontesté du marché de la mobilité électrique en France. D’ailleurs, PSA Groupe  ne compte pas se limiter au marché local puisqu’un retour aux États-Unis et un renforcement de la présence en Chine sont au programme. « Nous allons proposer un nouveau véhicule par marque, par région, par année », a affirmé le PDG, Carlos Tavares. Concernant particulièrement le marché nord-américain, le groupe devrait en premier lieu s’associer avec un opérateur de service d’autopartage électrique pour évaluer l’accueil de ses produits par la clientèle. Des modèles PSA pourraient notamment être inclus dans les flottes de ces services d’autopartage avant une éventuelle commercialisation pour le grand public.

ZOOM 

 

L’Union européenne expérimente un nouveau système de mesure des émissions

Un système portable baptisé PEMS est actuellement testé pour mesurer les émissions des voitures circulant en Europe. Une utilisation obligatoire est prévue à partir de 2017. Le dispositif est censé fournir des résultats plus réalistes que les tests réalisés uniquement en laboratoire. Les constructeurs ne sont pas entièrement convaincus.

 

KLETTWITZ, GERMANY - NOVEMBER 25:  A PEMS (Portable Emissions Measurement System) device for testing the emissions of cars in real driving situations is seen attached to the exhaust pipe of a car during a workshop for media on automobile emissions at the DEKRA testing facility on November 25, 2015 in Klettwitz, Germany. European authorities are reconsidering their emissions testing procedures for cars in the wake of the Volkswagen diesel emissions cheating scandal. DEKRA is Germany's biggest independent automotive technical testing agency.  (Photo by Sean Gallup/Getty Images)

 

Après le scandale Volkswagen et en attendant l’adoption de nouvelles règles plus strictes sur les conditions de test d’émission, l’Union européenne va recourir au Système Portable de Mesure des Emissions (PEMS) pour compléter les tests en laboratoire. Ce dispositif devrait fournir des résultats plus réalistes prenant en compte les conditions sur routes. Une période de test est programmée avant une utilisation obligatoire prévue pour septembre 2017. Le système en lui-même n’est pas une révolution puisqu’il est couramment utilisé sur des camions depuis des années. Son usage sur les voitures légères a été différé à cause de son poids trop élevé et son prix d’achat qui avoisinait les 150 000 euros. D’après la Commission européenne, ce dispositif, s’il ne supprime pas définitivement les possibilités de trucage, va rendre les manipulations plus difficiles.

Le PEMS va devoir résister à la résistance des constructeurs pour pouvoir prétendre à la pérennité. Ces derniers continueront, d’après les analystes, à se battre pour le maintien des tests en laboratoires qui fourniraient des résultats plus prévisibles et stables. Au contraire, les résultats du système portable peuvent être affectés par diverses variables comme l’altitude, la température, voire des modifications des véhicules de test pour plus d’efficacité (désactivation de la climatisation, utilisation de pneus spécifiques …). L’encadrement juridique de la prise en compte de ces variables conditionnera la pertinence des résultats du PEMS. En attendant, certains constructeurs, dont Volkswagen, affichent tout de même une bonne volonté. Le géant allemand indique qu’il a déjà recours à ce système en recherche & développement.

 

Pile à combustible : Honda est officiellement sur le marché

 

 Le premier exemplaire de la Honda Clarity Fuel Cell a été livré au Ministère japonais en charge de l’économie. Le véhicule va concurrencer la Toyota Mirai qui est commercialisée depuis 2014. Il va permettre à Honda de se positionner sur un marché à fort potentiel pour le futur.

 

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Honda a officiellement délivré le premier exemplaire de sa première voiture à pile à combustible à l’hydrogène de série, la Honda Clarity Fuel Cell, au Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie du Japon. Cet évènement marque l’arrivée officielle du véhicule sur le marché après un début des ventes annoncé le 10 mars 2016. La Mirai, modèle pionnier du géant et concurrent Toyota, voit ainsi arriver sa première véritable rivale. La Clarity a en effet de solides arguments avec une autonomie revendiquée de 750 km avec un seul plein effectué en 3 minutes. Toyota possède tout de même une longueur d’avance puisque la Mirai est déjà lancée à la conquête du marché international, notamment en Amérique du Nord et en Europe.

Malgré tout, en parvenant à mettre en circulation la Clarity FCV, Honda investit pour l’avenir. Le constructeur pourra acquérir l’expérience qui lui permettre d’être compétitif le moment venu. D’après les prévisions des spécialistes du marché comme Navigant Research, le marché des voitures à pile à combustible ne commencera à être véritablement dynamique qu’à partir de 2020. Au-delà de 2024, les ventes annuelles atteindront ainsi les 228 000 unités sous l’effet du développement des infrastructures, de la diversification de l’offre et de la diminution des prix des véhicules proposés.

 

 

Recharge électrique : un projet de décret à l’étude

Le secteur de la recharge électrique ouverte au grand public sera bientôt codifié en France. Un projet de décret est en gestation. Les infrastructures de recharge pour voitures électriques et hybrides rechargeables seront règlementées depuis leur configuration jusqu’à l’accès en passant par l’installation et les conditions d’utilisation. L’adoption définitive du texte ne se fera pas avant l’été de cette année.

 

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« Définir les règles de configuration, d’installation et d’exploitation des infrastructures de recharge pour véhicules électriques ainsi que les dispositions relatives à l’accès à ces infrastructures ». Tel est l’objectif d’un projet de décret préparé par le gouvernement afin de permettre à la France de se conformer à la nouvelle directive européenne n°2014/94/UE sur le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs. D’une manière générale, le texte en question va régir la configuration des bornes, la gestion de l’énergie, l’interopérabilité des infrastructures ainsi que les conditions d’installation et de maintenance. L’adoption de ce projet ne se fera pas dans l’immédiat. Il est à ce stade soumis à l’avis de l’Union européenne jusqu’au 16 juin 2016. Le projet pourrait d’ailleurs être modifié en fonction des suggestions des Etats membres.

S’il est adopté en l’état, le projet de décret sur la recharge électrique en France rationalisera ce secteur clé de la mobilité électrique. Les obligations qu’il instaure touchent tous les acteurs, dont les fabricants, les opérateurs et les constructeurs automobiles. L’universalité de la charge fait partie des innovations les plus importantes. Elle consiste en l’intégration d’une prise de courant de type E (prise domestique) au niveau de chaque station ouverte au public délivrant une recharge normale. Pour la recharge rapide (entre 3,7 KW et 22 KW), les installations devront intégrer une prise de type 2, dans un premier temps, puis de prises compatibles courant alternatif, Combo2 et CHAdeMO, par la suite. Le décret s’intéresse également à la facilitation de la localisation des bornes de recharge. Les opérateurs seront ainsi tenus de communiquer des données qui seront publiées en ligne sur www.data.gouv.fr.

 

 

Les bus électriques BYD vont enfin arriver en France

BYD va lancer ses bus électriques en France à partir de cette année. Le constructeur est ambitieux et va proposer une large gamme de modèles avec une autonomie de 200 km à 300 km en fonction des besoins de chaque opérateur. Les premiers exemplaires devraient se retrouver dans les rues des villes françaises dès l’été prochain.

 

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La France figure jusqu’ici parmi les rares pays à avoir résisté aux sirènes des bus électriques BYD, mais la situation devrait changer dès cette année. En effet, le constructeur chinois a lancé une offensive de charme à l’endroit des opérateurs de transport en commun de l’Hexagone. C’est un autocar électrique de 12 mètres que BYD a mis en avant lors de l’annonce de l’initiative. Ce dernier peut accueillir 51 passagers et propose une autonomie de 200 km grâce à une batterie fer-phosphate. Attendu pour un lancement en 2017, cet autocar devrait même être précédé par une version plus classique, probablement la K9, qui peut transporter 90 passagers avec une autonomie de 300 km. D’autres modèles de 8 mètres et 18 mètres sont également au programme.

BYD compte se servir de ces modèles et de ses expériences internationales réussies pour remporter les appels d’offres que plusieurs municipalités et opérateurs français vont lancer à partir de cette année. Pour rappel, la loi sur la transition énergétique impose une électrification de la totalité des parcs automobiles destinés au transport en commun à partir de 2025 avec une mise en œuvre progressive. Malgré son arrivée tardive, BYD ne devrait avoir aucun mal à percer vu les performances affichées par ses bus électriques partout dans le monde. L’autonomie de plus de 300 km en condition réelle figure parmi leurs plus grands atouts. Les constructeurs européens, dont le français Bolloré, sont prévenus. Les usagers sont quant à eux impatients.

 

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150 Renault Zoe pour un ambitieux projet de mobilité électrique franco-néerlandais

Renault, la ville d’Utrecht, aux Pays-Bas, et deux compagnies néerlandaises ont signé un accord pour la mise en place d’un système intelligent de recharge solaire pour voitures électriques. Une importante commande de Renault Zoe, un service d’autopartage et des stations solaires sont au programme des deux phases du projet.

 

La Renault Zoe devrait encore être la star des voitures électriques en France

 

Souveraine en France, mais jusqu’ici encore peu adoptée par les voisins européens, la Renault Zoe va effectuer un grand pas vers cet objectif en commençant par les Pays-Bas. Un mémorandum d’entente pour le développement de solutions de recharge solaire intelligente pour voitures électriques a été signé entre Renault, d’un côté, ainsi que le Conseil municipal d’Utrecht et 2 firmes néerlandaises, de l’autre. Cet accord comprend la livraison de 150 exemplaires de la citadine électrique d’ici 2017 pour les besoins de la municipalité, la construction de stations de recharge solaire, le développement d’un service d’autopartage électrique et la mise en place d’un écosystème voitures électriques-réseau de distribution d’électricité. Ce dernier permettra un échange dans les deux sens entre les systèmes électriques des véhicules branchés aux bornes de recharge et le réseau qui profitera de l’énergie stockée par les batteries électriques durant les périodes à forte demande.

La première phase du projet sera consacrée à l’installation des stations solaires qui seront au nombre de 1 000 pour la seule région d’Utrecht. Cela nécessitera 10 000 panneaux photovoltaïques. Le service d’autopartage basé sur la Renault Zoe sera opérationnel parallèlement au déploiement de ces stations. L’écosystème voitures électriques-réseau de distribution fera l’objet de la deuxième phase. Les différents acteurs ambitionnent de réduire considérablement leurs empreintes écologiques. Il reste à espérer l’extension de cette initiative à d’autres villes et pays.

 

 

 

Immatriculation des voitures électriques : un bon cru pour février 2016

2 354 voitures électriques neuves ont été immatriculées dans l’Hexagone durant le mois de février 2016. Le marché retrouve le même niveau de dynamisme que celui des derniers mois de 2015. La Renault Zoe et la Renault Kangoo Z.E continuent de dominer le classement par modèles, très loin devant la concurrence.

 

La Renault Zoe devrait encore être la star des voitures électriques en France

 

Après un début d’année timide, qui a tout de même constitué le meilleur départ de l’histoire, l’immatriculation de voitures électriques en France repart sur une base plus qu’encourageante. 2 354 exemplaires, utilitaires et modèles pour particuliers, sont ainsi recensés en février 2016, contre 1 656 en janvier d’après les chiffres de l’AVERE France. Le marché profite d’un dynamisme global du marché automobile qui a connu un bond de 13%. La morosité du marché post festivités semble passée, ce qui laisse prévoir une année 2016 prometteuse. Sorties de nouveaux modèles, application des nouvelles conditions du superbonus écologique et changement de l’opinion publique suite au scandale Volkswagen devraient également contribuer à une croissance du marché. L’approche de l’échéance 2020, année de l’entrée en vigueur des standards d’émission de CO2 à 95 g/km, n’y sera également pas étrangère.

Pratiquement rien de nouveau du côté des modèles puisque la Renault Zoe trône toujours en tête du classement avec 1 182 immatriculations. La petite citadine semble vraiment intouchable puisque la Nissan Leaf, son dauphin, ne compte que 286 immatriculations. La Peugeot Ion qui complète le podium émarge à 109 unités. A ce stade, aucun des modèles actuellement sur le marché, ni les modèles attendus dans un futur proche d’ailleurs, n’est en mesure de dépasser la Zoe sur son territoire. La domination de Renault s’étend dans le segment des utilitaires électriques. La Kangoo Z.E compte 256 immatriculations. Même dans ce segment, la Renault Zoe, dans sa version utilitaire, parvient encore à se faire une place avec 19 immatriculations

 

 

 

Québec : bientôt une loi pour forcer les constructeurs à vendre des voitures électriques

Le ministère des transports québécois travaille actuellement sur un projet de loi qui va contraindre les constructeurs à commercialiser des voitures électriques avec une obligation de résultat sous peine de sanctions financières. Cette nouvelle règlementation renforcera le dispositif déjà en place, dont une aide à l’achat, pour la promotion de la mobilité électrique. Le Québec vise à mettre en circulation 100 000 unités d’ici 2020.

 

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Il ne s’agit pour l’instant que d’un projet, mais le gouvernement québécois pourrait bien prendre une mesure exemplaire pour beaucoup de dirigeants pour la promotion de la mobilité électrique. Un projet de loi destinée à contraindre les constructeurs à proposer et à vendre des modèles électriques est en gestation sous la houlette du ministère de l’Environnement. Les détails ne sont pas encore connus, mais le texte en question imposerait une obligation de résultat aux manufacturiers, celle de vendre effectivement un certain nombre de voitures électriques, sous peine de sanction financière. Un système de « crédits zéro émission » est envisagé. Cette mesure pour le moins radicale vient appuyer le bonus écologique de 8 000 dollars canadiens (environ 6 000 euros). Le gouvernement de cette province canadienne fournit ainsi à la fois le bâton et la carotte.

Ce projet de texte vise sur le long terme à permettre au Québec d’atteindre son objectif de mettre en circulation 100 000 voitures électriques d’ici 2020. Il en est pour l’instant à moins de 10 000. « On ne devrait pas être timorés dans notre façon de faire, car l’objectif est ambitieux », a ainsi affirmé avec confiance le ministre des Transports, Jacques Daoust, à la presse locale pour justifier l’initiative. Il faudra tout de même réussir à convaincre le lobby des constructeurs. Les négociations s’annoncent d’ores et déjà houleuses.

 

 

 

McLaren : 50% des modèles seront hybrides d’ici 2022

Dans le cadre d’un programme sur 6 ans et financé à hauteur de 1,29 milliard d’euros, McLaren va proposer un peu moins d’une dizaine de voitures hybrides aux consommateurs. La compagnie a indiqué qu’au moins 50% de ses nouveaux modèles accueilleront une technologie hybride d’ici 2022. Une motorisation 100% électrique est également en cours de développement.

 

Le centre technologique de McLaren à Woking.

Le centre technologique de McLaren à Woking.

 

Preuve qu’aucun constructeur n’échappera désormais à l’électrification, le spécialiste en sportive de luxe McLaren a annoncé que d’ici 2022 au moins la moitié des modèles qu’il va proposer sur le marché accueilleront une technologie hybride. Cette initiative entre dans le cadre d’un nouveau business plan sur 6 ans révélé par la compagnie de Woking. Les activités de recherche & développement occupent une place importante dans ce programme. Outre l’hybridation, les ingénieurs de McLaren travaillent également sur un prototype de groupe motopropulseur 100% électrique dans le but d’évaluer les possibilités d’utilisation dans un futur supercar biplace conforme aux gènes de la marque. Au total, le business plan bénéficiera d’un investissement de 1 milliard de livres sterling (environ 1,29 milliard d’euros).

15 nouveaux modèles, toutes motorisations confondues, devraient voir le jour à travers ce plan. En attendant les hybrides, les fans de McLaren peuvent déjà profiter de la 570 GT qui est présente dans les stands de la firme britannique au Salon de Genève 2016. « L’hybridation a des avantages évidents en termes de (émission de) CO2 et de consommation de carburant, mais pour nous, il s’agit surtout de délivrer la performance et le plaisir d’une McLaren », a avancé le PDG Mile Flewitt, pour expliquer  cette légère attente. Cependant, il a ajouté que la compagnie « ne s’arrêtera pas là » en mettant le développement du prototype 100% électrique indiqué plus haut.

 

 

Nissan : un nouveau siège régional avec système d’intégration des véhicules électriques en France

Nissan a choisi l’hexagone pour mettre en place un bureau régional moderne doté du plus grand système d’intégration de voitures électriques au réseau domestique au monde. L’initiative constitue une des modalités de concrétisation de la vision Intelligent Mobility et sera étendue à d’autres sites et pays dans un futur proche.

 

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Toujours soucieux de conforter son leadership dans le domaine de la mobilité électrique, Nissan a annoncé la construction d’un nouveau bureau régional innovant en France. Ce dernier sera doté du plus grand système d’intégration de voitures électriques au réseau électrique d’un bâtiment au monde ainsi que d’une unité de stockage d’énergie à partir de batteries lithium-ion recyclées. Au total, 100 chargeurs intégrés et un système de stockage de 1 MWh seront installés dans les locaux en question en partenariat avec les firmes ENEL et Eaton. Grâce à ce dispositif, les voitures électriques Nissan des utilisateurs du bâtiment pourront se recharger à partir du réseau en  privilégiant les périodes creuses et éventuellement restituer l’énergie accumulée au système durant les heures de pointe.

D’après le constructeur, cette initiative démontre une volonté de pousser à un autre niveau son expertise en matière de véhicule électrique et de production de batteries. Elle s’inscrit également dans le cadre de la concrétisation de la vision Intelligent Mobility (Mobilité Intelligente), notamment en son troisième pilier qu’est l’ « intégration intelligente ».  Cette nouvelle vision, présentée au Salon de l’automobile de Genève, requiert en partie des voitures connectées aux infrastructures sociales comme les routes ainsi que les réseaux de télécommunications et électriques. Le système devrait être mis en place auprès d’autres sites Nissan de par le monde durant les prochaines années.

 

L’électrification au cœur de la stratégie de Honda pour les 15 prochaines années

Honda va se concentrer sur l’électrification avec comme objectif de réaliser les 2/3 de ses ventes globales grâce à des modèles équipés de ces groupes motopropulseurs à très faible ou zéro émission d’ici 2030. Un changement de structure et une stratégie d’adaptation des offres aux besoins de chaque marché sont également au programme.

 

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À l’instar des autres constructeurs automobiles majeurs, Honda a annoncé son intention d’accroitre l’importance des voitures électrifiées dans sa stratégie de développement. La compagnie nippone vise ainsi à consacrer les 2/3 de ses ventes aux voitures hybrides électriques, hybrides rechargeables, 100% électriques et à pile à combustible d’ici 2030. C’est le président Takashiro Hachigo en personne qui l’a révélé en exposant aux journalistes sa nouvelle vision et la direction qu’il compte donner à Honda durant les prochaines années. Hachigo a indiqué que les modèles hybrides rechargeables seront priorisés dans un premier temps. Cette motorisation sera progressivement disponible sur les principaux modèles de la marque et sur ceux à venir à partir de 2018. La commercialisation internationale à grande échelle d’une voiture à pile à combustible à l’hydrogène est également au programme pour 2020. Honda va également introduire une moto électrique destinée à une production de masse, l’EV-CUB, dans 2 ans, même si elle sera essentiellement vendue au Japon et en Asie.

Outre la place centrale de l’électrification, la vision de Hachigo implique une réorganisation structurelle majeure chez Honda. À partir de ce mois d’avril, une nouvelle structure permettant aux équipes de développement de se concentrer sur la création et la rationalisation du processus devrait ainsi être mise en place. Honda cherchera également à produire et à vendre des modèles en fonction des besoins de chaque marché avec une priorité aux marchés américains, chinois et japonais.

 

Bientôt la fin des squatteurs de stationnements réservés sur le réseau InterCharge d’Hubject

La plateforme d’interopérabilité de bornes de recharge Hubject a annoncé la mise en place d’un système de détection des véhicules en stationnement illicite sur les dispositifs de son réseau InterCharge. Les conducteurs français pourront profiter de cette fonctionnalité à travers les partenaires de la firme.

 

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 Les conducteurs qui ont fait le choix d’intégrer la plateforme d’interopérabilité européenne Hubject vont pouvoir profiter pleinement des places de stationnement qui leur sont réservées. La firme a en effet intégré une nouvelle fonctionnalité qui détecte et signale les véhicules en stationnement illicite (non électrifiés et/ou non membres du réseau) sur les bornes de recharge de son réseau InterCharge. Une telle initiative ravira certainement les conducteurs électriques dont la frustration commence à grandir. « Nous nous mettons à la place des utilisateurs de véhicules électriques pour concevoir nos solutions et faciliter le processus de charge. L’occupation des places de parking dotées de bornes de recharge disponibles est une problématique bien connue par tous les conducteurs », a indiqué Christian Hahn, PDG d’Hubject, d’après les propos rapportés par Avere-France.

La nouvelle fonctionnalité d’Hubject repose sur l’association entre des capteurs installés à proximité des bornes et des détecteurs d’utilisation de ces dernières. Si un véhicule stationné n’utilise pas la borne en question, Hubject alerte l’opérateur concerné qui prendra alors les mesures idoines. Il s’agit d’un système révolutionnaire puisque le réseau InterCharge, c’est près de 6 000 points de recharge partout en Europe.  Les opérateurs français ont longtemps hésité à rejoindre cette plateforme. Aujourd’hui, les conducteurs de l’Hexagone peuvent bénéficier de ces avantages à travers les partenaires d’Hubject comme GIREVE, Navx, FullCharger et Freshmile.

 

 

Aston Martin :la Rapide E développée avec une firme chinoise

L’Aston Martin Rapide E, la première voiture électrique de la marque, sera produite en partenariat avec le groupe chinois LeEco. Le constructeur britannique espère profiter de la renommée de ce dernier en Chine pour dynamiser les ventes. Les deux compagnies collaboreront également avec Faraday Future, une autre firme chinoise spécialisée dans la mobilité électrique.

 

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Pour son premier modèle électrique, Aston Martin semble avoir décidé de se reposer sur le marché chinois. La marque britannique a révélé la mise en place d’un joint venture avec LeEco,  un groupe chinois spécialisé en électroniques et nouvelles technologies, pour le développement et la fabrication de la Rapide E. Les détails financiers de l’accord n’ont pas été dévoilés. LeEco devrait fournir le groupe motopropulseur et la batterie du véhicule en vue de son assemblage à Gaydon,  au Royaume-Uni. La Rapide E est ainsi bien partie pour arriver sur le marché en 2018, comme prévu. « Cela (la joint venture) tire le projet de voiture électrique Aston Martin vers l’avant », a notamment déclaré le PDG Andy Palmer lors de l’annonce de l’initiative cette semaine. « Le joint venture est une plateforme de partenariat. Nous pouvons développer des véhicules électriques pour les deux parties », a indiqué quant à lui le cofondateur de LeEco, Lei Ding.

Aston Martin compte sur ce premier modèle 100% électrique pour l’aider, à terme, à doubler ses ventes. Elle pourra à cet effet profiter de la renommée et du savoir-faire de LeEco sur le marché chinois qui est devenu le plus grand marché de voitures électriques au monde depuis 2015. « En Chine, nous avons environ 300 millions de visiteurs pour notre site web. Nous pouvons faire de la publicité pour Aston Martin gratuitement et nous pouvons utiliser des célébrités pour promouvoir nos véhicules », a ajouté Lei Ding. Une collaboration avec une autre firme chinoise, Faraday Future, est également au programme pour Aston Martin et LeEco. La start-up pourra exploiter la plateforme de développement mise en place par le joint venture.

 

 

La ville de Paris va acquérir 400 scooters électriques

 La mairie de Paris a conclu un marché renouvelable de 1 million d’euros avec le constructeur français Eccity pour la fourniture de 400 scooters électriques Artelec 670. Les premières livraisons interviendront au mois de juin de cette année. L’Artelec 670 est présenté par Eccity comme le meilleur équivalent 125 cc de sa catégorie.

 

scooter électrique ARTELEC 670

 

La capitale française poursuit ses efforts pour l’environnement à travers la mise en œuvre du plan antipollution de février 2015. La mairie a annoncé l’attribution d’un marché de 1 million d’euros renouvelable pour la fourniture de 400 scooters électriques à la firme française Eccity. Cette dernière s’est distinguée grâce à l’Artelec 670. D’après Eccity, son modèle phare peut atteindre une vitesse de pointe de 100 km/h, propose une autonomie de 100 km tout en étant 100% électrique (3 X 100). Ces arguments et le prix du scooter électrique ont convaincu les dirigeants de la municipalité qui ont « effectué des essais routiers et mesure l’autonomie réelle du véhicule » d’après Frédéric de Maneville, directeur général d’Eccity. Les premiers scooters seront entre les mains des employés de la mairie fin juin 2016.

Encouragée par ce premier succès d’envergure, Eccity ambitionne de séduire d’autres villes françaises et européennes. « Ce succès confirme qu’aujourd’hui il (l’Artelec 670) est le meilleur scooter électrique équivalent 125 cc dans sa catégorie. Nous sommes très heureux d’avoir remporté cet appel d’offres, c’est un magnifique tremplin pour conquérir tous les marchés urbains en Europe », a expliqué le directeur général. Outre ses performances techniques, l’Artelec 670 peut s’appuyer sur le label « made in France » puisqu’il est assemblé à Grasse. Outre, la version classique, il se décline également en version cargo avec une caisse de 80 litres.

 

 

Voitures hybrides rechargeables : 541 immatriculations en janvier 2016

Les immatriculations de voitures hybrides rechargeables en France sont en hausse constante avec 541 opérations enregistrées en janvier 2016. Les modèles allemands dominent le classement avec la Golf GTE et l’Audi A3 e-tron dans le top 3.

 

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541 exemplaires, c’est le nombre de modèles hybrides rechargeables vendus en France durant le mois de janvier 2016. Discrètement, les voitures hybrides rechargeables s’installent dans les habitudes de consommation des Français. En effet, si l’attention des observateurs est régulièrement captée par les immatriculations des véhicules électriques neufs, pour ce mois de janvier 2016 celles des hybrides rechargeables se distinguent de manière significative. Elles dépassent en effet la barre des 500 opérations, ce qui est assez rare pour être souligné dans l’Hexagone. La diversification récente de l’offre en est sans doute la principale explication. Le bonus écologique a en effet été revu à la baisse (1 000 euros contre 4 000 euros l’année dernière) même si ce montant peut encore atteindre 3 500 euros à condition d’échanger la nouvelle voiture contre un modèle diesel de plus de 10 ans.

Concernant le classement par modèle, contrairement à celui des 100% électriques qui est outrageusement dominé par la Renault Zoe depuis des années, les écarts sont très serrés. C’est la Volkswagen Golf GTE qui arrive ainsi en tête avec 176 immatriculations. La Mitsubishi Outlander PHEV et l’Audi A3 e-tron se classent deuxième ex aequo avec 105 immatriculations. Il faut signaler que le premier modèle hybride rechargeable fabriqué en France est toujours attendu, d’où l’absence de modèle local dans ce classement. En attendant, ce sont les voitures allemandes qui dominent le marché. Outre la Golf GTE et l’Audi A3 e-tron, Porsche, avec la Cayenne PHEV (61 immatriculations),  BMW avec la X5 xDrive 40e (53 immatriculations) et Mercedes-Benz avec la GLE, la C 350 e et la Classe S PHEV (21 immatriculations au total) sont également très bien placés.

 

Une version européenne de la Chevrolet Bolt au programme

Opel a annoncé qu’elle commercialisera une version européenne de la Chevrolet Bolt en 2016. Baptisée Opel Ampera-e, cette voiture 100 % électrique possède les atouts pour faire mieux que l’Ampera à prolongateur d’autonomie et séduire les clients européens. Plus de 300 km d’autonomie, 200 chevaux de puissance et tarif abordable font notamment partie des promesses de la marque.

 

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Les fans de voitures électriques du vieux continent vont finalement pouvoir acquérir l’un des modèles électriques les plus attendus du marché américain, à savoir la Chevrolet Bolt. Opel, filiale de General Motors au même titre que Chevrolet, a en effet annoncé l’introduction du véhicule, baptisé Opel Ampera-e pour l’Europe, dès 2016. La prudence était de mise puisque la marque allemande a récemment décidé d’arrêter la production de l’Ampera, une déclinaison européenne de la Chevrolet Volt (voiture électrique à prolongateur d’autonomie), faute de demande. Elle n’a ainsi pas rendu les armes et va revenir avec cette fois-ci un modèle 100 % électrique plus performante et « tarifé à moindre coût » d’après l’expression utilisée par Opel elle-même. L’Ampera-e sera également équipée des dernières technologies de connectivité et de divertissement développées en interne.

 

Sur la base des caractéristiques de la Bolt dévoilées lors du Salon de l’auto de Détroit en janvier dernier, l’Opel Ampera-e devrait être livrée avec une batterie lithium-ion de 60 kWh. Elle assurera ainsi une autonomie de plus de 320 km en une seule charge. La sportivité sera aussi au rendez-vous puisque le moteur électrique délivre 200 chevaux et 360 Nm de couple. De quoi propulser la petite citadine de 0 à 100 km/h en moins de 7 secondes. La batterie électrique bénéficie d’une garantie constructeur de 8 ans ou 160 000 km. Avec de tels atouts, l’Opel Ampera-e devrait pouvoir inquiéter les constructeurs déjà bien établis sur le marché européen des voitures électriques à l’instar de l’Alliance Renault Nissan avec la Zoe et la Leaf ou encore BMW et sa i3.

 

 

Immatriculation des voitures électriques : début prometteur pour l’année 2016

2016 devrait être une bonne année pour le marché des voitures électriques en France avec un mois de janvier à 1 656 immatriculations. Il s’agit tout simplement du meilleur début jamais enregistré dans l’Hexagone. Les modèles Renault (Zoe et Kangoo Z.E) et la Nissan Leaf continuent de régner sur le marché.

 

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1 656 voitures 100 % électriques utilitaires et pour particuliers ont été immatriculés durant le mois de janvier 2016 d’après les chiffres d’AVERE-France. Même si ces résultats sont en dessous de ceux de décembre 2015 (plus de 2 500 immatriculations), ils permettent au marché de réaliser son meilleur début depuis la commercialisation en série de la technologie. Ce mois de janvier laisse ainsi présager une année à succès pour la mobilité électrique en France dans la lancée de 2015 et ses 48 % de croissance de vente à l’année. La baisse de régime peut s’expliquer par une morosité générale du marché automobile en cette période post festivité et par un décalage entre les commandes des consommateurs et les livraisons effectives de leurs véhicules. Il faut ainsi généralement attendre le mois de mars pour avoir une idée plus précise du dynamisme du marché.

 

Dans le classement par modèle, la Renault Zoe (733 immatriculations) et la Renault Kangoo Z.E (105 immatriculations) dominent toujours le marché dans leurs catégories respectives. La Nissan revient à la deuxième position (173 unités) après une fin d’année 2015 catastrophique qui l’a vu dégringoler à la 4ème place avec 92 immatriculations. La Tesla Model S a expérimenté l’inverse puisqu’elle quitte le podium et se retrouve à la 7ème place (37 immatriculations contre 97 en décembre 2015). C’est ainsi la Peugeot iOn (161 immatriculations) qui intègre le top 3.  Il faut signaler que le sort de la Model S souligne bien la difficulté qu’ont les modèles électriques étrangers à séduire les conducteurs français. Les modèles Nissan, allié de Renault, mis à part, ils parviennent à peine à dépasser les 100 immatriculations.

 

 

 

 

 

Voitures électriques : PSA impliqué dans un vaste projet québécois

PSA Peugeot Citroën a signé un accord avec le gouvernement du Québec, Hydro-Québec et Exagon Motors pour la création d’une coentreprise spécialisée dans les voitures électriques.  Ce projet ambitieux contribue à la concrétisation d’un programme gouvernemental local qui fera de la province canadienne un haut lieu de la mobilité électrique d’ici 2020. Environ 12,5 millions d’euros y seront initialement investis. Le groupe français apportera quant à lui son expertise.

 

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Largement dominée par Renault et son allié Nissan sur le marché français des voitures électriques, PSA Peugeot Citroën a décidé de s’investir de l’autre côté de l’Atlantique, au Québec. Le groupe fait partie des quatre associés d’une coentreprise créée sous le leadership du gouvernement québécois pour le développement de véhicules 100% électriques. Cette nouvelle structure implique également la PME française Exagon Motors et la société Hydro-Québec. Elle bénéficie d’un financement d’environ 10 millions d’euros du gouvernement et de 2,5 millions d’euros d’Hydro-Québec. Les deux firmes françaises apporteront quant à elles leur savoir-faire en matière d’intégration de composants pour véhicules électriques à haute performance, pour PSA, et pour la mise en œuvre des chaînes de traction électrique et le développement de plateformes technologiques de pointe pour Exagon Motors. Cette dernière est notamment connue grâce à la sportive électrique Furtive e-GT.

La nouvelle entreprise franco-québécoise entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme quinquennal « Propulser le Québec par l’électricité » que le gouvernement de la province canadienne a initié en 2015. Il vise à faire du Québec un pôle attractif pour tous les acteurs de la mobilité électrique (automobilistes, industrie, investisseurs et chercheurs). « Mon gouvernement a l’intention de faire du Québec un porte-étendard de la campagne d’électrification des transports », a notamment déclaré le premier ministre Philippe Couillard.   Ce dernier a participé lui-même à la signature de l’accord qui s’est tenue lors du dernier forum économique mondial de Davos 2016, en Suisse.

 

 

 

 

Allemagne : le bonus écologique de nouveau au menu du gouvernement

Malgré la réticence du ministre des Finances, le projet d’un bonus écologique à 5 000 euros est toujours en discussion au sein du gouvernement. Il bénéficie également de l’appui des dirigeants des partis de la coalition au pouvoir. Les constructeurs devront être impliqués dans la mise en place de ce projet à travers un système de cofinancement.

 

gouvernement allemand

 

Rien n’est finalement encore perdu pour les amateurs de voitures électriques en Allemagne. Après les déclarations du ministre des Finances Wolfgang Schaeuble écartant l’idée d’un bonus écologique à 5 000 euros, d’autres sources proches de la chancellerie ont récemment affirmé que les discussions sont toujours en cours. Horst Seehofer, leader du parti CSU, allié de la CDU de la Chancelière Angela Merkel, a indiqué que cette dernière devrait discuter avec les constructeurs cette semaine pour les impliquer dans la réalisation du projet d’une subvention à l’achat des voitures électriques.  Cette implication pourrait prendre la forme d’un cofinancement à hauteur de 1 500 ou 2 000 euros d’après le journal Der Spiegel relayé par Reuters. Seehofer a également révélé que les responsables des partis formant la coalition au pouvoir soutiennent la mise en place du bonus écologique.

Du côté des membres du gouvernement, le projet n’a pas non plus été enterré malgré le scepticisme du grand argentier. Le ministre de l’Économie et celle de l’environnement en sont les principaux défendeurs.   Une porte-parole du département de l’économie cité par Reuters a déclaré vendredi dernier que « les discussions au sein du gouvernement allemand sont constructives » et que les membres « s’attendent à parvenir à une bonne solution pour contribuer à l’atteinte des objectifs ». Pour rappel, le gouvernement allemand s’est mis au défi de mettre en circulation 1 million de véhicules électriques d’ici 2020. Outre le bonus écologique, la construction de 16 000 stations de recharge est aussi au programme.

 

Union européenne : un nouveau projet pour mieux contrôler les émissions de CO2

Un nouveau plan qui renforce considérablement les pouvoirs de la Commission européenne à l’endroit des constructeurs automobiles qui violent les réglementations en matière d’émission est en préparation. Si le plan est adopté, Bruxelles pourrait édicter des mesures sévères en lieu et  place des États membres non diligents. Il faut cependant surmonter la résistance des principales puissances économiques et la région qui pourraient y voir une menace.

 

parlement européen

 

La Commission européenne ne baisse pas les bras après l’échec du projet de texte règlementant les tests en conditions réelles des émissions de CO2 des véhicules neufs. Un nouveau plan destiné à renforcer les pouvoirs de l’Union sur les contrôles et les sanctions des violations des normes d’émission est ainsi en gestation. D’après ce plan, la Commission sera compétente, en cas d’inertie des États membres, pour prendre les mesures qui s’imposent. Ces dernières incluent le pouvoir d’ordonner des vérifications, des rappels et d’imposer des pénalités financières de l’ordre de 30 000 euros par véhicule à l’encontre des constructeurs qui violent les lois européennes. Le nouveau plan permettra également à un État membre de rappeler des voitures approuvées par l’un des membres de l’Union en cas de contraventions aux normes. Enfin, la mise en place d’un fonds pour les agences de test est à l’étude pour permettre à ces dernières d’être totalement indépendantes par rapport aux constructeurs. Jusqu’à ce jour, elles sont en effet majoritairement financées par les constructeurs eux-mêmes.

La Commission justifie ces pouvoirs renforcés par la nécessité de « regagner la confiance des consommateurs dans l’industrie (automobile) » et de « s’assurer que (les règles) sont effectivement observées » après le scandale Volkswagen en septembre 2015. Aucun État membre de l’Union n’a en effet sanctionné le groupe allemand alors que des millions de véhicules concernés par les trucages des taux d’émission de gaz y ont été commercialisés. Il reste à savoir si ce projet ambitieux recevra l’appui de l’Allemagne, toujours très protecteur à l’endroit de son industrie automobile, ou encore du Royaume-Uni qui s’est continuellement montré méfiant à l’égard de toutes mesures susceptibles de diminuer les pouvoirs de ses autorités nationales.

 

 

Volkswagen : la mobilité électrique plus que jamais au cœur des priorités

Le PDG récemment nommé de Volkswagen a confirmé que le groupe va se concentrer encore plus sur l’électrification dans les prochaines années. 20 modèles sont attendus d’ici 2020. Il a également appelé les industriels et décideurs européens à faire du vieux continent l’épicentre mondial de la mobilité électrique et connectée.

 

PDG volkswagen

 

Matthias Müller, nouveau PDG de Volkswagen après le scandale des émissions truquées, ne compte pas réduire l’effort du groupe pour l’électrification de ses modèles. Dans la lignée de son prédécesseur, il a réaffirmé lors de la cérémonie de présentation de vœux de Volkswagen à Bruxelles que ce dernier va plus que jamais se concentrer sur la durabilité. La nouvelle stratégie baptisée « Strategy 2025 » sera ainsi présentée au cours de cette année. Comme prévu depuis 2015, 20 modèles de voitures électriques et hybrides rechargeables supplémentaires rejoindront notamment les rangs de la Volkswagen e-Golf, de l’e-Up ! et des déclinaisons GTE (hybrides rechargeables) des modèles stars du groupe.  Parmi les plus attendus figure la version 100% électrique de la nouvelle Combi et ses 500 km d’autonomie. Le concept, la Budd-e, a été dévoilé au CES 2016 de Las Vegas.

Matthias Müller a profité de l’occasion pour solliciter un engagement plus important des décideurs politiques européens, notamment en termes de déploiement des infrastructures et d’encadrement législatif. Le PDG estime ainsi qu’à travers des actions concertées de tous les acteurs, l’Europe devrait être la Silicon Valley de la mobilité électrique et connectée. « Les efforts de notre industrie ne seront pas suffisants. Nous devons travailler ensemble pour être sûrs que l’Europe reste novatrice et compétitive comme zone industrielle dans un monde qui change rapidement », a-t-il déclaré avant d’ajouter qu’il ne faut pas « laisser ce terrain de jeu à la Silicon Valley ».  Müller n’a pas manqué l’occasion pour indiquer que Volkswagen se prépare désormais à devenir « une nouvelle et meilleure marque » après le scandale de septembre 2015.

 

 

 

Voitures électriques : Renault est le premier constructeur européen

Renault est le constructeur qui a vendu le plus de voitures électriques en Europe en 2015 et depuis que ces dernières y sont commercialisées. La marque au losange est encore loin de ses objectifs initiaux, mais compte sur le dynamisme du marché pour continuer à progresser. La compacte électrique Renault Zoe est le modèle star de la compagnie.

 

renault zoe

 

Même si Renault est encore loin de ses ambitions initiales en matière de voiture électrique, il peut se vanter d’être le leader incontesté du marché européen. Avec 23 086 immatriculations enregistrées pour l’année 2015, le constructeur français compte pour 23,6 % de part de marché. Il a pleinement profité de la croissance du marché européen des véhicules électriques (plus 47,8 % entre 2014 et 2015) grâce notamment au déploiement des infrastructures et aux aides gouvernementales surtout en France. Malgré cette croissance, les voitures 100 % électriques ne représentent que 1,4 % des ventes totales de Renault sur le vieux continent. Il reste encore du chemin à faire pour l’équipe du PDG Carlos Ghosn. Ce dernier avait fixé comme objectif de l’alliance Renault-Nissan de mettre 1,5 millions d’exemplaires en circulation dès la fin de cette année 2016 avant de repousser l’échéance à 2020.  L’alliance en est pour l’instant à moins de 350 000 unités.

Cette performance de Renault est à mettre sur le compte de deux modèles Z.E : la Renault Zoe (18 453 immatriculations en 2015) et la Renault Kangoo (4 325 immatriculations en 2015). Le quadricycle Twizy, non homologué comme étant une voiture, n’est pas pris en compte. La Fluence Z.E a quant à elle disparu des lignes de production en 2014 à cause d’un volume vente insignifiant. Logiquement, la France est la première cliente de Renault. Avec 10 670 immatriculations, la Renault Zoe y occupe notamment 48,1 % de part de marché. La Renault Kangoo Z.E n’est pas en reste du côté des utilitaires électriques légers.

Mercedes-Benz : un SUV à pile à combustible pour 2017

Mercedes-Benz va commercialiser une version à pile à combustible à l’hydrogène de la GLC pour l’année prochaine. Ce SUV sera suivi de 4 modèles 100 % électriques à batterie. Les caractéristiques techniques de ces véhicules écologiques n’ont pas été révélées, mais la marque allemande devrait rester fidèle à ses standards de qualité pour le plus grand bonheur des consommateurs.

 

mercedes-benz GLC

 

Mercedes-Benz s’apprête à devenir le premier constructeur européen à commercialiser une voiture électrique à pile à combustible au grand public. C’est en tout cas ce que rapporte le magazine Autocar, citant le Dr Thomas Weber, responsable Recherche & Développement auprès de la firme de Stuttgart. La voiture en question sera une déclinaison du SUV GLC et est attendue l’année prochaine. Pour Mercedes-Benz, cette GLC F-Cell  sera le fruit de plusieurs années d’expérimentation de la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène. Le constructeur a notamment déjà produit à petite échelle des Classe B F-Cell en 2009 et des Classe A F-Cell auparavant. D’après Mercedes, ces dernières ont couvert plus de 5 millions de kilomètres depuis le lancement des tests.

Les caractéristiques techniques de cette GLC F-Cell n’ont pas été fournies, mais la tradition « premium » de la marque laisse supposer des performances élevées. Le luxueux SUV arrivera sur un marché sans concurrence puisque le seul modèle de son segment à être doté d’une pile à combustible reste à ce jour la Tucson ou ix35 de Hyundai. Cette dernière est cependant plus positionnée sur le marché du milieu de gamme. Toujours selon Autocar, cette Mercedes-Benz GLC F-Cell sera suivie de 4 modèles électriques à batterie qui feront leurs débuts en 2018. Aucun détail sur ces derniers n’a filtré à part l’autonomie qui devrait tourner autour de 500 km.

Salon de Détroit : Volkswagen dévoile la Tiguan GTE hybride rechargeable

 Volkswagen a profité du premier Salon international de l’auto de l’année, celui de Détroit, pour dévoiler une version hybride rechargeable de la Tiguan. Baptisée Tiguan GTE Active Concept, ce concept car souligne l’importance du segment SUV et de l’électrification dans la nouvelle stratégie de la compagnie. La production est programmée pour 2017.

 

volkswagen tiguan GTE

 

Dans le cadre de sa stratégie de rachat et de gestion d’image après le scandale des émissions de gaz truquées, Volkswagen a présenté au public du Salon de l’Auto de Détroit la Tiguan GTE Active Concept. Sous cette dénomination se cache la première version hybride rechargeable du SUV. La Tiguan GTE embarque un groupe motopropulseur composé d’un bloc essence TSI (turbo à injection directe) de 148 chevaux et de 2 moteurs électriques. Le premier est installé à l’avant du véhicule et fourni une puissance de 40KW. Le second produit 85 KW et se situe à l’arrière du véhicule. Cet ensemble permet à la Tiguan hybride rechargeable de proposer une puissance totale de 221 chevaux. En mode GTE, elle atteint ainsi une vitesse de pointe de 193 km/h et passe de 0 à 100 km/h en 6,4 secondes.

Outre sa puissance, la Tiguan GTE cherche à se démarquer par ses performances écologiques. Grâce à une batterie lithium-ion de 12,4 kWh, le SUV peut tenir 32 km en mode 100% électrique. Cette valeur est bien en dessous de ce que fait la concurrence, mais permet tout de même à la Tiguan d’offrir à ses passagers une autonomie totale de 933 km. Bien qu’il s’agisse officiellement d’un concept, il est clair que la Tiguan GTE Active Concept sera produite par Volkswagen. La version de série de l’hybride rechargeable est attendue dès 2017 au même moment que la 2ème génération du SUV.

La Renault Fluence Z.E est une star en Corée du Sud

La Renault Samsung SM3 Z.E, une version sud-coréenne de la Renault Fluence Z.E, est la voiture électrique la plus vendue en Corée du Sud depuis son lancement en 2013. Loin de son échec retentissement sur le marché européen, la berline électrique bénéficie d’un appui important des décideurs et du constructeur lui-même, ce qui explique son succès.

 

renault samsung SM3

 

Alors qu’elle a disparu des concessionnaires français et européens depuis plusieurs années, la Renault Fluence Z.E est la voiture électrique la plus vendue du pays du matin calme. Produite par le joint venture Renault Samsung sous le nom de code SM3 Z.E, la berline s’y est vendue à 1 043 unités en 2015. Depuis son lancement en novembre 2013, 1 767 exemplaires de la Fluence Z.E coréenne circulent ainsi dans les rues. Cela représente le tiers du parc de voitures 100% électriques de la Corée du Sud. Pour rappel, Renault a décidé de retirer la Fluence Z.E de ses lignes d’assemblages en 2014 à cause d’une faible demande. Contrairement à ses sœurs Renault Zoe et Renault Kangoo Z.E, la berline n’a pas séduit les conducteurs occidentaux. Elle a notamment été victime de l’échec du programme Better Place, son principal demandeur.

En Corée du Sud, le succès de la SM3 Z.E s’explique par l’absence de concurrence dans le segment des voitures électriques de taille intermédiaire. Les modèles 100% électriques profitent également d’une importante subvention à l’achat (plus de 15 000 euros dans certaine région) et d’autres mesures incitatives. Il en est ainsi des emplacements de stationnement et des bornes de recharge accessibles gratuitement. Le gouvernement a par ailleurs montré l’exemple à travers d’importantes commandes pour son propre usage. Renault Samsung s’est en plus attelé à mettre en place un dispositif de service après-vente efficace (226 centres partout dans le pays et un centre de réparation de batteries). Il faut noter que la SM3 Z.E est produite localement auprès de l’usine Renault Samsung de Busan.

 

Immatriculation voitures électriques : 2015 finie en beauté, encore plus d’espoir pour 2016

2 256 véhicules électriques particuliers sont été immatriculés en décembre 2015, ce qui porte le total de l’année à 17 779 immatriculations. Il s’agit d’une année record grâce notamment à la popularité des modèles Renault. La marge de progression reste toutefois importante et l’année 2016 devrait être une nouvelle année de croissance sous l’impulsion des efforts de dirigeants gouvernementaux et de ceux des constructeurs.

 

renault-zoe

 

Le mois de décembre 2015 a confirmé le dynamisme du marché français des voitures électriques pour particuliers. Avec 2 256 immatriculations, il s’agit du deuxième mois le plus fructueux de l’année après le record de 2 394 de juin. La Renault Zoe a encore une fois été le modèle le plus populaire avec 1 551 immatriculations. Elle devance les surprenants Peugeot iOn (111 immatriculations) et Tesla Model S (97 immatriculations). La Nissan Leaf n’arrive que 4ème avec seulement 92 immatriculations, soit presque 100 exemplaires de moins que le mois d’avant. Grâce à ces résultats de fin d’année, 17 779 immatriculations ont ainsi été enregistrées en 2015 d’après les chiffres de l’AVERE France. Cela représente une croissance de 62,1 % par rapport à 2014.

 

Malgré cette importante progression, le marché reste toutefois bien en deçà des attentes des responsables environnementaux nationaux et européens et des dirigeants des constructeurs. L’année 2016 s’annonce heureusement plus prometteuse. La pénalisation des modèles diesels et dans une moindre mesure celle des voitures hybrides à travers la nouvelle politique de bonus écologique 2016 encourage la migration vers les 100% électriques. Le déploiement massif des infrastructures de recharge grâce au réseau essentiel, aux divers projets locaux et à ceux des constructeurs et opérateurs (superchargeurs Tesla,  réseau Bolloré…) contribuera également à attirer davantage de conducteurs. Enfin, les constructeurs rivalisent d’effort en termes de diversification des offres et d’évolution technologique (autonomie des batteries). Les immatriculations de ce mois de janvier fourniront une première indication.