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Saab 9-3 électrique : bientôt 150 000 déclinaisons chinoises pour le marché local

NEVS, maison mère de Saab, a révélé avoir reçu une commande de 250 000 voitures électriques, dont 150 000 modèles basés sur la Saab 9-3, pour un montant de plus de 10 milliards d’euros. Les véhicules en question seront exploités par divers opérateurs de service de courrier et de taxi. Les premières livraisons auront lieu en 2017.

 

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Les fans européens et nord-américains de Saab l’attendent depuis plusieurs années, mais ce sont finalement les conducteurs chinois qui devraient profiter les premiers de la version 100% électrique de la Saab 9-3. NEVS, la firme chinoise qui a racheté le constructeur en 2012, a annoncé qu’elle a reçu une commande de 250 000 voitures électriques, dont 150 000 modèles basés sur la célèbre berline. L’auteur de cette importante commande est la start-up Panda New Energy. Outre la berline électrique, la commande inclut 50 000 minibus électriques destinés au transport de personne et 50 000 autres fourgons pour les services de courrier. Panda New Energy compte louer ces voitures électriques sous forme de leasing à des opérateurs de taxis et autres professionnels ayant besoin d’une flotte automobile commerciale.

Le montant de la commande s’élève à environ 10,5 milliards d’euros. Les véhicules seront produits auprès de l’usine de NEVS à Tianjin. L’usine étant en cours de construction, les opérations commenceront un peu plus tard cette année. Les premières livraisons auront ainsi lieu en 2017. La faculté de la start-up Panda New Energy à assumer ce contrat de plusieurs milliards peut soulever le scepticisme. Elle a cependant mis en place un système de financement qui lui permet de ne payer initialement que 10% de la commande. Le reste sera du paiement se fera progressivement au fur et à mesure que les voitures électriques livrées par NEVS sont louées. Il reste désormais à attendre l’impact de cette opération sur l’avenir de Saab et sa 9-3 électrique.

 

Bonus écologiques 2016 : priorité aux voitures électriques, les hybrides diesels exclus

Les bonus écologiques pour l’achat d’une voiture hybride simple et d’un hybride rechargeable ont été drastiquement revus à la baisse pour 2016. L’État veut orienter les consommateurs vers les 100 % électriques. Les modèles diesels sont définitivement bannis.

 

La Renault Zoe devrait encore être la star des voitures électriques en France

La Renault Zoe devrait encore être la star des voitures électriques en France

 

Comme attendu, le bonus écologique a connu une profonde refonte pour cette année 2016. Si rien ne change pour les achats de voitures 100 % électriques (bonus maintenu à 6 300 euros avec un plafond à 27 % du prix du véhicule), l’État est moins généreux en faveur des acquéreurs de voitures hybrides. L’aide à l’achat est ainsi passée de 4 000 euros à 1 000 euros pour les hybrides rechargeables émettant entre 21 g et 60 g de CO2 au kilomètre. Pour les hybrides simples émettant entre 61 g et 110 g de CO2 au kilomètre, elle n’est plus de 750 euros. « Le décret (n° 2015-1928 du 31 décembre 2015) modifie le dispositif d’aide à l’acquisition des véhicules peu polluants afin de renforcer le développement des véhicules électriques et de favoriser le remplacement des véhicules diesel. Le bonus pour l’acquisition d’un véhicule électrique est maintenu et les aides pour les véhicules hybrides sont diminuées », résumé ainsi Légifrance.

Autre changement majeur, le nouveau décret précise désormais que tous véhicules carburant de quelque manière que ce soit au gazole sont exclus du bonus (hybride diesel-électrique, diesel-gaz …). Une telle mesure était attendue et est devenue d’autant plus pertinente après le récent scandale Volkswagen des véhicules diesels truqués. Toujours pour écarter progressivement les modèles diesels, l’État a maintenu le superbonus écologique de 3 700 euros pour l’achat d’une voiture électrique lié à la mise à la casse d’une vieille diesel de plus de 10 ans. Le montant reste également à 2 500 euros dans le cas d’un hybride rechargeable. Il reste maintenant à suivre l’impact de ces changements sur les immatriculations de voitures électriques et hybrides pour 2016.

 

 

Volkswagen prépare une Combi électrique

Volkswagen devrait présenter la version de production de la nouvelle Combi lors de la CES 2016. Celle-ci se déclinera en 100 % électrique avec une autonomie de près de 500 km. Le design sera conforme à l’esprit de la première génération malgré quelques changements exigés par la sécurité et l’évolution des technologies.

 

Le concept Volkswagen Bulli auquel pourrait ressembler la nouvelle Combi

Le concept Volkswagen Bulli auquel pourrait ressembler la nouvelle Combi

 

L’icône automobile des années hippies va bientôt renaître et avec une version écologique. D’après Autocar, Volkswagen se prépare en effet à présenter une nouvelle génération de la Combi, dont une déclinaison 100 % électrique. La voiture électrique  est attendue auprès des infrastructures Volkswagen à Puebla, au Mexique, début 2017. Elle devrait faire sa première apparition  lors de la CES 2016, le salon de l’électronique et des nouvelles technologies, à Las Vegas.  Il ne s’agit pas du premier concept préfigurant l’héritière du mythique monospace. Par contre, cette fois-ci, il semble bien que Volkswagen est très proche de la version de production.

Techniquement, la Combi électrique va s’appuyer sur la technologie de batterie utilisée sur l’Audi R8 e-tron ou la Q6 e-tron Quattro. L’autonomie devrait ainsi être aux alentours de 500 km avec une seule charge. Le design quant à lui ne devrait pas s’éloigner de l’esprit du modèle des années 50, même si quelques retouches ont été nécessaires pour des raisons de sécurité. Le nez du véhicule devrait notamment être rallongé pour se conformer aux standards des crashs tests. L’aspect géométrique sera maintenu et des éléments « classiques » pourraient même se retrouver dans la nouvelle Combi. A l’instar de son ancêtre, cette dernière devrait être un véhicule « Lifestyle » (style de vie) et non un utilitaire.

Jaguar en Formule E en 2016

Jaguar Land Rover va faire son retour à la compétition automobile à travers le championnat de Formule E, saison 2016-2017.  Le groupe britannique va se servir de ce championnat pour éprouver et perfectionner ses technologies dans le domaine de l’électrification. Il va travailler avec une branche de l’écurie de formule 1 Williams.

 

jaguar formule E

 

Pour appuyer le développement de sa technologie électrique, Jaguar Land Rover a décidé de s’engager dans le championnat de Formule E (formule électrique) pour la troisième saison 2016-2017. La nouvelle écurie a déjà obtenu l’accord de l’organisation de la Formule E et celui de la Fédération Internationale Automobile (FIA). Même si le groupe Jaguar Land Rover ne commercialise actuellement aucun modèle 100% électrique, il compte tirer profit de cette expérience pour perfectionner ses futurs moteurs et ses batteries. « Le championnat va nous permettre de tester et machiner nos technologies avancées dans des conditions de performance extrême », a expliqué Nick Rogers, directeur de l’ingénierie du groupe. Il a également exprimé sa fierté concernant le retour à la compétition automobile de Jaguar plus de 10 ans après son retrait de la formule 1 en 2004. D’après les dernières informations, le premier modèle électrique de la marque, un crossover, devrait quant à lui arriver sur le marché en 2017.

Pour la construction de la voiture de compétition proprement dite, le groupe Jaguar Land Rover sera assisté par Williams Advanced Engineering, une branche de l’écurie de formule 1 Williams. Les deux compagnies ont déjà travaillé ensemble sur le projet de supercar Jaguar C-X75 hybride qui a été programmé pour la production avant que le constructeur britannique ne se retire au dernier moment. L’arrivée de ce nom mythique de l’industrie automobile va également profiter au rayonnement du championnat de formule E. « Jaguar est une marque avec un riche héritage sportif et le fait qu’il fasse son retour avec la Formule E est une énorme approbation pour le championnat et sa faculté à influencer le développement des voitures électriques », a indiqué Alejandro Agag, directeur général de l’organisation. Le constructeur britannique rejoint d’autres groupes comme Renault, PSA Peugeot Citroën ou Audi.

 

Nouvelle règlementation européenne sur les tests de pollution : le Parlement vote contre

Le parlement européen, à travers son comité environnemental, a voté contre la nouvelle règlementation sur les tests de pollution proposée par la Commission. Le texte a été jugé trop complaisant envers les constructeurs. La Commission va ainsi devoir élaborer un nouveau projet qui saura convaincre toutes les parties prenantes.

 

parlement européen

 

Comme prévu, le Parlement européen a rejeté le projet de règlementation des tests de pollution. Soumis au vote de la séance plénière du comité environnemental le lundi 14 décembre dernier, le projet en question a été désavoué par 40 députés (9 députés ont voté pour). L’issu de cette séance était connu depuis quelques semaines puisque de nombreux parlementaires ont déjà indiqué que le texte adopté en comité restreint en octobre 2015 était trop clément envers les constructeurs. « Dans la lignée du scandale Volkswagen, c’est clair que nous avons un besoin urgent de réviser les tests d’émission sur route, mais les propositions d’exemption acceptées par les gouvernements de l’Union européenne sont une honte », s’est ainsi indigné le député libéral néerlandais, Gerbe-Jan Gerbrandy après le vote du 14 décembre.

Ce vote du Parlement signifie que la Commission européenne doit se pencher sur un nouveau projet de texte. Ce processus peut repousser l’adoption définitive d’une nouvelle règlementation de 2 ans, situation que regrettent certains politiciens et responsables de la Commission. En effet, en attendant un accord entre les différentes instances européennes, les tests de pollution en vigueur resteront ceux qui ont déjà été démontrés comme étant en total décalage avec les émissions réelles. Joanna Szychowska, un représentant de la Commission a d’ailleurs tenté en vain d’expliquer aux parlementaires que le texte soumis au vote est un compromis. « Nous avons commencé avec des niveaux beaucoup plus ambitieux et les Etats membres ont indiqué que ce n’était pas ce qu’ils pouvaient accepter », a-t-elle déclaré. Cette déclaration met en évidence la responsabilité première des Etats membres, soucieux de protéger avant tout leurs industries, dans l’échec et la réussite éventuelle des négociations dans le futur.

 

Ford : un nouveau plan de 5 ans pour les véhicules électrifiés

 

Ford va investir plus de 4 milliards d’euros sur 5 ans dans le cadre d’un plan destiné à électrifier 40% de sa gamme automobile. Au total, 13 nouveaux modèles seront lancés d’ici 2020. Parmi eux figureront des versions électrifiées de modèles conventionnels et des voitures électriques ou hybrides rechargeables dédiées. Le constructeur va également dévoiler une mise à jour de la Focus électrique et une nouvelle berline hybride rechargeable dès 2016.

 

Ford-Focus-electrique

 

Sous la pression des nouvelles régulations sur les émissions et d’une évolution de la demande, Ford Motor Co. a annoncé l’adoption d’un plan quinquennal d’électrification de sa gamme automobile. Ce plan repose sur un investissement total de 4,5 milliards de dollars (environ 4,1 milliards d’euros). « Tout ce que nous faisons est d’abord dicté par le consommateur… mais certainement les exigences de la régulation (sur les émissions) influencent les technologies que nous introduisons », a expliqué Raj Nair, responsable du développement de produit auprès du constructeur, au magazine Autonews Europe. Il a indiqué que grâce à ce plan, 40% de la gamme Ford sera électrifiée. 13 nouveaux modèles hybrides, hybrides rechargeables et 100% électriques feront ainsi leur apparition d’ici 2020 en plus de 6 modèles existants. Certains seront des déclinaisons de modèles conventionnels, tandis que d’autres seront des voitures électrifiées dédiées. La proportion n’a pas été précisée.

Nair a réaffirmé la confiance de Ford quant au succès futur des voitures électrifiées malgré une demande en baisse actuellement. Le constructeur travaille ainsi sur l’augmentation de l’autonomie en une seule charge des batteries et sur une diminution du prix de ces dernières pour être plus compétitif. Une nouvelle hausse du prix du pétrole devrait également réorienter les consommateurs vers les modèles plus économes. Il a par ailleurs souligné l’importance de l’éducation et de la sensibilisation. En attendant les 13 nouveaux modèles, Ford va commercialiser une version mise à jour de la Focus électrique dès 2016. La compacte sportive proposera une autonomie de 160 km (contre 122 km pour la version actuelle) et se recharge plus rapidement (30 mn pour 80% de charge contre 2h30mn pour la version actuelle). Une nouvelle berline hybride rechargeable sera également présentée au Salon de Détroit du mois de janvier prochain.

 

 

 

Recharge intelligente des voitures électriques : Renault collabore avec Eneco

 

Renault et Eneco ont signé un partenariat dans le but d’adapter l’application de recharge intelligente des voitures électriques à la Renault Zoe. Cette dernière permettra aux conducteurs de la Zoe de profiter automatiquement des meilleurs coûts de l’électricité et d’une électricité de source « propre ». Des économies de l’ordre de 15% sont attendues.

 

recharge renault zoe

 

Renault a profité de la COP 21 pour conclure un partenariat portant sur une solution intelligente de recharge pour ses voitures électriques avec Eneco. D’après l’accord signé le 7 décembre dernier, le distributeur d’énergie, à travers sa filiale Jedlix, va développer spécialement pour la Renault Zoe une version de son application de gestion intelligente des recharges électriques. Cette application permettra à la citadine la plus vendue de France de s’alimenter en électricité durant les heures où cette dernière est moins chère et est essentiellement fournie par des sources renouvelables. Il en est ainsi des périodes nocturnes étant donné que la production européenne d’énergie éolienne y est largement supérieure à la demande. Il suffit pour l’utilisateur d’indiquer l’heure à laquelle il a besoin d’une voiture entièrement rechargée et l’application se charge de programmer l’opération en fonction de la fluctuation du prix de l’électricité.

D’après un projet pilote mené par Eneco aux Pays-Bas, cette application de gestion intelligente des recharges a permis aux utilisateurs de réduire de 15% leurs factures d’électricité. Initialement, elle a été créée pour recharger en électricité propre les 3 millions de voitures électriques qu’Eneco s’attend à trouver en Europe en 2020 et pour éviter une surcharge du réseau si ces véhicules venaient à être rechargés au même moment. « Notre application forme un lien direct entre le véhicule électrique et la fourniture d’énergie durable. Par conséquent, l’énergie utilisée pour la recharge est plus durable, la fourniture d’énergie et la demande sont équilibrées et les coûts de la conduite d’un véhicule électrique sont réduits parce que les usagers rechargent leurs voitures à un coût moins élevé », a notamment expliqué Marc van der Linder, membre du directoire d’Eneco.

 

 

La plus grande station de recharge ultrarapide au monde inaugurée en Chine

Le terminal de bus de Xiaoying, près de Pékin, accueille désormais la plus grande station de recharge électrique ultrarapide au monde. Avec 30 bornes d’une puissance de sortie atteignant 360 kW, elle peut recharger 30 bus électriques simultanément en moins de 20 minutes. Des extensions sont prévues dans les prochaines années pour accompagner l’électrification de nouvelles lignes de bus.

 

station de recharge bus électrique en chine

 

Le plus grand marché de voitures électriques au monde s’est doté de la plus grande station de recharge ultrarapide au monde dans le district de Chaoyang à Pékin. Construite et inaugurée par la China State Grid (la compagnie nationale de distribution d’électricité), cette station s’étale sur une superficie de 26 500 m2. Elle intègre 25 bornes de recharge à 360 kW et 5 bornes de 90 kW. Située dans le complexe du terminal de bus de Xiaoying, elle servira à alimenter les centaines de bus électriques qui y transitent quotidiennement. Actuellement, une dizaine de lignes desservant les grandes villes aux alentours du terminal ont été entièrement électrifiées. Aucun problème d’encombrement ne devrait se poser puisque la station est capable de recharger jusqu’à 30 bus électriques en même temps. Le plein d’énergie se fait entre 10 et 15 minutes sur un bus électrique Foton (la marque la plus vendue en Chine) équipé d’une technologie de recharge rapide de la firme américaine Microvast.

Cette nouvelle station de recharge ultrarapide géante permettra aux opérateurs de bus et à la China State Grid de réduire considérablement les couts de fonctionnement du terminal. Elle remplace en effet un système d’échange de batteries électriques  qui a nécessité un lourd investissement en infrastructures et a engendré d’importantes dépenses de fonctionnement et d’entretien (stockage des batteries, gestion du système robotisé d’échange…). D’autres extensions sont d’ailleurs déjà prévues d’ici 2020 pour faciliter l’électrification complète de lignes de bus supplémentaires.

 

La prochaine BMW « i » bientôt connue

Les dirigeants de BMW sont en train de se pencher sur le prochain modèle de la série « i ». La décision finale est proche et la voiture est attendue pour le mois de mars 2016 à l’occasion du centenaire du constructeur. Aucun détail technique n’a filtré à ce stade, mais il pourrait s’agir de la prochaine BMW i5.

 

BMW-i

 

Plus de deux ans après la présentation des deux premiers modèles de la série « i » de BMW lors du Salon de l’auto de Francfort 2013, le constructeur se prépare à dévoiler le troisième membre de sa gamme dédiée aux écologiques. D’après le magazine britannique Autocar citant Ian Robertson, responsable des ventes et du marketing auprès du groupe bavarois, le projet est dans la phase finale du processus de prise de décision. « Vous allez voir plus de produits – i – et nous sommes sur le point de décider ce que la prochaine voiture (de la série i) sera et quand vous allez la voir », a-t-il indiqué. Cette nouvelle série « i » devrait au plus tard être présentée au grand public durant la célébration du centenaire de la compagnie en mars 2016.

Comme aucune décision officielle sur cette future BMW i n’a été prise, les détails techniques sur le véhicule ne sont pas encore connus. Les observateurs estiment toutefois qu’il devrait s’agir de la BMW i5, un modèle positionné entre la compacte i3 et la super sportive i8. L’i5 pourrait alors prendre la forme d’une version plus large de l’i3, proche d’un monospace. Elle pourrait également se présenter comme une berline à 4 portes similaire à la série 5 GT. C’est cette dernière option qui semble le plus plausible au vu des derniers concepts-cars hybrides rechargeables et électriques que BMW a présenté. D’autres informations devraient être disponibles d’ici début 2016.

Nissan prépare un modèle à prolongateur d’autonomie

D’après l’un de ses hauts responsables, cité par la presse internationale, Nissan développe actuellement un prolongateur d’autonomie pour voiture électrique similaire à celui de la BMW i3 REx. L’identité du premier modèle qui accueillera cette technologie sera connue en 2016. Il est pratiquement certain qu’il s’agira d’un nouveau modèle autre que la Nissan Leaf.

 

prolongateur d'autonomie BMW

 

Conscient de la montée en puissance de la concurrence sur le marché des voitures électriques, Nissan cherche à diversifier son offre. Ainsi, en plus de travailler sur un modèle 100% électrique avec plus de 500 km d’autonomie pour 2020, le constructeur prépare une voiture électrique à prolongateur d’autonomie.  C’est ce qu’a révélé le magazine Motoring qui cite Yoshi Shimoida, directeur général adjoint de l’ingénierie des voitures électriques chez Nissan. « Dans le futur, Nissan va ajouter à sa gamme de systèmes pour véhicules électriques, un moteur qui est seulement destiné à générer de l’énergie », a notamment déclaré ce haut responsable de la compagnie. Ce dernier n’a pas précisé la date d’arrivée de cette Nissan électrique à prolongateur d’autonomie sur le marché. Il a toutefois promis d’annoncer son identité  exacte l’année prochaine (2016).

Les détails techniques de la technologie n’ont pas non plus été révélés. Shimoida a tout de même concédé que le dispositif sera similaire au prolongateur d’autonomie de la BMW i3 REx. « Il s’agit de quelque chose comme cela (prolongateur d’autonomie REx) », a-t-il indiqué lorsque Motoring l’a interpellé sur ce sujet. Il a toutefois ajouté que Nissan a préféré le baptiser « série hybride ». Sauf changement de dernière minute, le prolongateur Nissan servira ainsi uniquement à générer de l’électricité destinée à alimenter le groupe motopropulseur électrique. Pour information, l’autre option, celle choisie par Chevrolet pour la Volt, consiste à recourir à un moteur à combustion qui, en plus de fournir de l’électricité, entraîne directement les roues avant dans certaines conditions. Il semble également exclu de voir ce prolongateur sur une future version de la Nissan Leaf. Celle-ci est pressentie pour être la fameuse voiture électrique à batterie avec 500 km d’autonomie.

Immatriculations novembre 2015 : la dynamique du marché se poursuit

2 089 voitures électriques neuves ont été enregistrées en France pour le mois de novembre 2015. La stabilité est ainsi toujours au rendez-vous, et ce, certainement jusqu’au mois de décembre. Les modèles électriques Renault, la Zoé et la Kangoo Z.E, restent les maîtres à domicile.

 

renault voiture électrique

 

Comme prévu, le marché français des voitures 100% électriques maintient sa bonne forme. 2 089 immatriculations ont ainsi été enregistrées durant le mois de novembre 2015, dont 1 507 véhicules pour particuliers et 582 utilitaires électriques, d’après les chiffres fournis par l’AVERE-France. Cela représente une légère baisse par rapport aux résultats du mois d’octobre 2015. Tous les voyants sont cependant au vert pour ce mois de décembre grâce à une combinaison de facteurs incitatifs pour la demande. L’impact du superbonus écologique à 10 000 euros, dont les conditions ont été rendues plus favorables, celui du scandale des moteurs diesels truqués de Volkswagen et l’effet COP 21 sont notamment attendus. Seule ombre au tableau, cette période de croissance n’a pas suffi et ne suffira pas à réinstaller la France à la première place du marché européen des voitures électriques. Elle est largement devancée par la Norvège.

Concernant le classement par modèle, c’est encore Renault qui tire son épingle du jeu. La Renault Zoe domine ainsi le marché des voitures électriques légères avec 852 immatriculations. Loin derrière, on retrouve la Nissan Leaf (173 immatriculations) et la Bolloré Bluecar (130 immatriculations). Les ventes de la Leaf devraient définitivement décoller sous  l’impulsion de la sortie prochaine d’une version dotée d’une batterie de 30 kWh, contre 24 auparavant. Les petites citadines électriques du groupe PSA maintiennent une performance correcte avec 68 immatriculations pour la Peugeot iOn et 62 pour la Citroën C-Zéro. La star mondiale Tesla Model S peine encore à séduire les consommateurs français (46 immatriculations). Chez les utilitaires, la Kangoo Z.E se démarque avec 346 immatriculations (59,4% de part de marché). La Blu Car Golia, la Nissan E-NV 200 et le Goupil se partagent le reste du marché avec une cinquantaine d’immatriculations chacun.

Un vaste projet d’électrification du parc automobile pour la ville de New York

La municipalité de New York a annoncé son intention d’investir l’équivalent de 72,8 millions d’euros sur 10 ans pour électrifier une grande partie de sa flotte automobile. La mise en place d’un vaste réseau d’infrastructures de recharge est également au programme. La ville compte réduire de moitié ses émissions de CO2 et devenir une métropole modèle aux États-Unis en termes de respect de l’environnement.

 

new york city

 

Sous l’impulsion du maire Bill de Blasio, la ville de New York s’apprête à lancer un ambitieux plan destiné à électrifier la moitié de sa flotte automobile, véhicules d’intervention d’urgence exclus. Au total, près de 2 000 véhicules municipaux seront concernés d’ici 2025. Des stations de recharge seront également déployées pour supporter cette nouvelle flotte. La ville est prête à investir jusqu’à 80 millions de dollars (environ 72,8 millions d’euros) pour mener à bien ce projet. Outre les modèles 100% électriques, des véhicules électriques à prolongateur d’autonomie, probablement des Chevrolet Volt, figureront parmi les modèles sélectionnés. Accessoirement, les camions préposés au ramassage des ordures seront également équipés d’un dispositif hybride léger (système start-stop). Il faut cependant signaler que les véhicules de police et des pompiers ne sont pas concernés par le projet alors qu’ils représentent près de la moitié des 11 000 voitures du parc automobile municipal.

Grâce à cette initiative, le maire et son équipe espèrent réduire les émissions de CO2 de la flotte de la municipalité de 50% d’ici 2025. Les millions de dollars investis devraient quant à eux être rapidement amortis grâce aux économies réalisées sur les dépenses de carburant. Il reste pour les dirigeants de la commune à peaufiner le  projet qui sera mis en œuvre de façon graduelle. La recherche des emplacements pour les stations de recharge dans une ville où les espaces sont rares et l’assimilation de ces nouvelles technologies par les employés figurent parmi les principales contraintes à gérer.

La Porsche Mission E électrique sur le marché d’ici 2020

Porsche a annoncé le lancement de la Mission E électrique pour 2020 après l’accord donné par le conseil de supervision pour sa production. Le constructeur compte sur ce modèle pour conquérir le segment des supercars électriques. 700 millions d’euros ont été investis dans de nouvelles installations pour sa fabrication.

 

porsche mission E

 

La Mission E, le premier modèle 100% électrique de Porsche, sera commercialisée à la fin de cette décennie. Le constructeur a annoncé cette semaine que le conseil de supervision du groupe a donné son aval. Dévoilé lors du dernier Salon de l’auto de Francfort en septembre 2015, le supercar électrique sera le nouveau fer de lance de la marque dans sa stratégie de reconquête après le scandale impliquant la maison mère Volkswagen. « Avec la Mission E, nous donnons une indication claire quant au futur de la marque. Même dans un monde automobile en pleine mutation, Porsche maintiendra sa position en première ligne avec cette voiture de sport fascinante », a ainsi affirmé le Dr Wolfgang Porsche, président du conseil de supervision.

La Mission E a les arguments pour convaincre avec une puissance totale de 600 chevaux.  Cela lui permet d’accélérer de 0 à 100 km/h en moins de 3,5 secondes. L’autonomie en une seule charge est annoncée à plus de 500 km. Porsche a fait l’effort de concevoir un dispositif de recharge spécifique de 800 volts. Grâce à celui-ci la batterie électrique de la super sportive atteint 80% de sa capacité en à peine 15 minutes, soit deux fois plus rapidement qu’avec un chargeur rapide classique.

Preuve de son importance pour Porsche, la Mission E sera produite dans de nouvelles installations sur le site de Stuttgart. Au total, 700 millions d’euros seront injectés dans cette opération. Un atelier de peinture et une usine d’assemblage seront ainsi construits. L’atelier de carrosserie et l’usine des moteurs seront quant à eux agrandis pour permettre la fabrication des composants de la Mission E. Cet important investissement implique également la mise en place d’un centre de développement et le recrutement de 1 000 employés.

 

La BMW i8 Spyder est prête pour la production

BMW a confirmé que le concept i8 Spyder sera bientôt proposé en série.  Les détails techniques du véhicule n’ont pas encore été révélés, mais la Spyder ne devrait pas s’éloigner de la version de base du supercar hybride rechargeable en termes de motorisation. C’est au niveau du design que les différences sont marquantes.

 

BMW i8 Spyder

 

Alors que les performances de la BMW i8 sont déjà impressionnantes, une version encore plus puissante et plus esthétique du supercar hybride rechargeable devrait arriver sur le marché « dans un futur proche ». C’est ce qu’a révélé le PDG de BMW, Harald Krueger, au journal allemand Handelsblatt. Baptisée i8 Spyder, ce monstre sportif et écologique  est très attendu depuis la présentation du concept car lors du Salon de l’automobile de Pékin 2012. BMW a retardé plusieurs fois la confirmation de la production de la Spyder même s’il était évident que le concept de Pékin était déjà très proche de la version définitive.

D’après ce qui a été présenté à Pékin, l’i8 Spyder se distingue surtout de la version classique par son design. La carrosserie a ainsi été fortement modifiée et la présence d’un toit détachable est frappante. Le groupe motopropulseur installé sur le concept était en apparence similaire à celui de l’i8 classique même s’il est vraisemblable que la Spyder subira quelques modifications dans ce domaine. Une batterie avec une plus grande capacité est notamment attendue vu l’évolution du savoir-faire des fabricants depuis le développement de l’i8. Pour rappel,  cette dernière accueille un bloc essence 1,5 litre turbo et deux moteurs électriques alimentés par une batterie lithium-ion 7,1 kWh. Elle propose une puissance totale de 362 chevaux pour une consommation moyenne théorique de 2,5 litres/100 km.

 

Voiture électrique : Nissan ne relâche pas ses efforts

Les ingénieurs du centre technique de Nissan travaillent activement sur le développement de la prochaine voiture électrique du constructeur. Pour faire face à la concurrence, cette dernière proposera une autonomie avoisinant les 500 km, une recharge par induction, une carrosserie en fibre de carbone et des facultés de conduite autonome.

 

2015 Tokyo Motor Show

 

Pionnier de la mobilité électrique et leader mondial du marché des voitures 100 % électriques, Nissan continue de travailler pour le développement de modèles toujours plus performants. D’après les informations rapportées par la presse locale, le centre technique du constructeur à Atsugi, au Japon, se penche sur des batteries électriques plus puissantes et des technologies innovantes comme la recharge par induction, la conduite autonome et le recours à la fibre de carbone. Ces avancées vont profiter à la prochaine génération de Nissan Leaf, celle attendue pour 2020. Cette dernière sera ainsi beaucoup plus légère, plus simple à utiliser, plus sûre, plus aérodynamique et surtout beaucoup plus performante en termes d’autonomie (environ 500 km en une seule charge). Les ingénieurs de Nissan sont actuellement en train de perfectionner une batterie lithium-ion de 60 kWh, deux fois plus puissante que celle qui est proposée sur la « nouvelle » Leaf 2016.

Ces informations confirment la détermination de Nissan dans la vulgarisation des voitures électriques malgré une demande sur le déclin pour ses modèles. Même si elle reste la voiture électrique la plus vendue au monde (près de 200 000 exemplaires écoulés), la Leaf séduit de moins en moins de consommateurs. Outre la baisse du prix du carburant qui a entraîné un regain d’intérêt pour les voitures à moteur à combustion et surtout pour les SUV et les Crossovers, l’arrivée sur le marché de plusieurs modèles concurrents (BMW i3, Renault Zoe, Chevrolet Bolt…)  joue en défaveur de la compacte électrique. Nissan affiche cependant une confiance inébranlable dans sa stratégie comme le montre son PDG, Carlos Ghosn. Ce dernier à récemment indiqué, en concerne les voitures électriques, que rien ne va « changer la direction où nous (sa compagnie) va aller ».
 

 

Des chercheurs allemands développent des cellules intelligentes pour batteries électriques

Les chercheurs de l’Institut Fraunhofer ont présenté un prototype de batterie électrique composé de cellules intelligentes. Contrairement aux cellules classiques, ces dernières sont capables de se détacher du pack si nécessaire afin de ne pas pénaliser la performance de l’ensemble. D’après les chercheurs, les batteries fabriquées à partir de ces cellules sont moins chères et proposent une meilleure autonomie.

 

L'institut Fraunhofer

L’institut Fraunhofer

 

Des cellules de batteries électriques qui évaluent elles-mêmes leur condition et réagissent en conséquence. C’est le concept qu’ont réussi à développer des chercheurs de l’institut d’ingénierie Fraunhofer à Stuttgart. D’après ces derniers, cette technologie permettra de réduire le coût des packs de batteries pour véhicules électriques et en améliorer l’autonomie. À la différence des packs de batterie classique sur lesquels les cellules sont montées en série, le prototype fabriqué par Fraunhofer est composé de cellules intelligentes indépendantes les unes des autres. En pratique, ces cellules peuvent se découpler de l’ensemble en cas de défaillance (baisse de charge ou usure), ce qui évite de réduire la performance de l’ensemble du pack. En effet, sur les batteries électriques classiques, la puissance disponible est celle de la cellule la plus faible. Et si une cellule est défectueuse, l’ensemble de la batterie se retrouve hors service.

Pour tenter de minimiser ce problème, les manufacturiers doivent sélectionner les cellules les plus performances et qui ont approximativement les mêmes capacités. Ce tri augmente considérablement le coût de fabrication d’un pack de batteries puisque les rebuts sont nombreux. En termes d’autonomie, le fait que les cellules intelligentes qui connaissent une baisse de forme se détachent du pack par elles-mêmes permet un gain de l’ordre de 4 % d’après les chercheurs de Fraunhofer. Au fur et à mesure que le pack vieillit, cet avantage est amplifié par rapport aux performances d’une batterie électrique classique présentant la même usure du temps. Une différence de 10 % peut alors être constatée.

Les cellules Fraunhofer sont dotées de microcontrôleurs intégrés qui relèvent des paramètres comme le niveau de charge. Elles communiquent également avec les instruments de contrôle du véhicule. C’est sur cette interaction constante entre les cellules elles-mêmes et entre les cellules et le véhicule que se base l’intelligence des cellules Fraunhofer. L’équipe de chercheurs s’est fixée comme prochain objectif de miniaturiser les composants électroniques dans le but « de réduire le coût à moindre de 1 euro ».

 

Bus électrique : la RATP expose sa flotte

La RATP a exposé à Paris les 6 modèles de bus électriques qui assureront une phase d’expérimentation destinée à préparer la mise en œuvre du plan « Bus 2025 ». La Bolloré Bluebus de 12 mètres a été présentée au public pour la première fois au côté de deux bus français et 3 bus de marques étrangères. Les appels d’offres pour le marché proprement dit seront lancés en 2017.

 

bus électrique RATP

 

Montrer aux yeux du monde qu’elle est résolument engagée dans l’électrification du transport public de la capitale française. C’est ce qu’a réussi à faire la RATP en exposant sa flotte de bus électriques sur le Champ-de-Mars, le 2 décembre dernier, en marge de la COP21. Au total 6 modèles français et étrangers ont été présentés, dont la Bolloré Bluebus, version 12 mètres, qui fait ses grands débuts en public. Elle sera opérationnelle en avril 2016 sur la ligne 341. Un autre constructeur français, PVI, a quant à lui exposé l’Oréos 4X, qui devrait bientôt assurer le 18ème arrondissement. Le troisième constructeur local à avoir été mis à l’honneur n’est autre que Heuliez et sa GX Elec.  Cette dernière opèrera à la fois sur la ligne 21 et la ligne 147. Les trois autres bus électriques sont fournis par l’espagnol Irizar, le polonais Solaris et le chinois Yutong.  Ces derniers seront expérimentés sur les lignes 21 et 147 dès le 16 décembre de cette année.

Cette initiative de la RATP entre dans le cadre de la concrétisation de son plan Bus 2025. À travers ce plan, Paris sera doté de 4 500 bus écologiques, dont 3 600 électriques d’ici 2025. Les 6 modèles exposés sont les principaux acteurs de la phase d’expérimentation du projet. Cette phase permettra à la RATP de déterminer les principaux éléments du cahier des charges du futur marché. Il est cependant acquis que les bus électriques qui composeront la flotte de la régie des transports parisiens doivent au minimum proposer une capacité d’accueil de 90 passagers et une autonomie de 180 km. Ils seront rechargés la nuit auprès des dépôts, ce qui exclut les bus à biberonnage. Les appels d’offres seront lancés en 2017.

Toyota a vendu 1 million de voitures hybrides en Europe

Toyota Europe a écoulé 1 million de voitures hybrides grâce à une Auris hybride livrée en Allemagne. Le géant japonais assoit sa domination sur le marché. Il propose actuellement 14 modèles (Toyota et Lexus) qui seront rejoints par une RAV4 hybride dès l’année prochaine.

 

toyota auris hybride

 

Leader incontesté du marché européen et mondial des voitures hybrides simples (non rechargeables), Toyota a annoncé cette semaine qu’il a franchi la barre symbolique du million d’exemplaires vendus sur le territoire européen. Le millionième véhicule, une Auris hybride, a été livré à un client allemand.  Pour le géant japonais, il s’agit d’une simple confirmation de sa domination. En effet, au mois d’août de cette année, le groupe a déjà indiqué avoir écoulé plus de 8 millions de voitures hybrides partout dans le monde sous les marques Toyota et Lexus. Toyota Europe a également révélé qu’actuellement 23 % de ses ventes sont constituées par des hybrides. Ces performances sont bien loin de celles connues par le constructeur lors du lancement de son premier modèle équipé de la technologie, la Toyota Prius de 1997.

Toyota Europe propose 14 modèles hybrides, dont les plus populaires sont l’Auris hybride, la Yaris hybride. La célèbre Toyota Prius et sa version Prius + n’ont quant à elles pas encore été pleinement adoptées par les Européens. La branche luxe, Lexus, contribue également à ce succès grâce à son large choix de modèles. Elle compte en effet pour 8 des 14 modèles hybrides du groupe (Lexus CT 200h, GS 300 h, GS 450 h, IS 300h, LS 600h, RX 450h deux et quatre roues motrices, et NX 300h). Cette large gamme devrait être étoffée par un nouveau SUV, la Toyota RAV4 hybride à partir du mois de janvier 2016. La version de production du concept CH-R dévoilée à Francfort en septembre pourrait rejoindre les rangs un peu plus tard. Pour rappel, Toyota ambitionne de proposer au moins un hybride dans chaque segment d’ici 2020.

La Volvo S90 hybride rechargeable bientôt sur le marché

La nouvelle Volvo S90 devrait faire ses débuts lors du prochain Salon de l’automobile de Détroit en janvier 2016. Elle se déclinera en version hybride rechargeable équipée du même groupe motopropulseur que le SUV XC90 PHEV. Volvo compte sur ce nouveau fer de lance et ses fonctionnalités avant-gardistes pour concurrencer les berlines de luxe allemandes.

 

volvo S90

 

Après le SUV XC90, Volvo s’apprête à lancer la nouvelle version de la S90 avec une version hybride rechargeable baptisée T8 Twin Engine.  La luxueuse berline suédoise devrait faire ses grands débuts en janvier 2016 à Détroit dans le cadre du Salon International de l’Automobile Nord Américain (NAIAS). Elle se présente face à la concurrence avec plusieurs fonctionnalités innovantes, dont une conduite semi-autonome et un système avancé d’aide à la conduite. Volvo compte clairement sur cette S90 2016 pour s’attaquer aux berlines premium allemandes. « La nouvelle S90 combinera design scandinave et des applications et services de pointes », affirme notamment le constructeur. Elle s’inscrit dans la lignée de la promesse faite récemment par le PDG Hakan Samuelsson de proposer « des voitures de marque Volvo à la fois renaissantes et pertinentes ».

Techniquement, le groupe motopropulseur hybride rechargeable de la S90, la T8 Twin Engine, est le même que celui de la XC90 hybride rechargeable. Il est composé d’un bloc essence 2 litres, d’un alterno-démarreur intégré au vilebrequin installé à l’avant, d’une transmission automatique à 8 rapports, d’un moteur électrique de 65 kW à l’arrière et d’une batterie lithium-ion de 9,2 kWh (6,7 kWh disponibles). La S90 propose une autonomie en mode électrique d’environ 32 km. Les autres spécifications techniques n’ont pas encore été communiquées. Elles devraient cependant se rapprocher de celles du SUV XC90 PHEV (hybride rechargeable) qui a su séduire les consommateurs depuis sa commercialisation en août 2014.

Voiture à pile à combustible : 228 000 ventes annuelles en 2024 d’après Navigant Research

 

D’après le dernier rapport sur les voitures à pile à combustible publié par Navigant Research, ces dernières se vendront à 228 000 exemplaires par an en 2024. La popularité de la technologie connaître une croissance continue parallèlement au déploiement des infrastructures de recharge et à la diminution des couts de production.

 

toyota mirai

 

Le départ est laborieux, mais les voitures à pile à combustible à l’hydrogène finiront pas s’imposer sur le marché d’après Navigant Research. Le dernier rapport publié par la firme américaine spécialisée dans l’analyse du marché de la mobilité électrique et de l’énergie renouvelable prédit des ventes annuelles croissantes pour atteindre 228 000 unités en 2024 (voitures légères et bus). Les ventes resteront marginales, moins de 10 000 unités par an, avant 2020, année à partir de laquelle la période de forte croissance commencera. Pour l’heure, le marché est encore morose. Toyota, le premier constructeur à avoir lancé un modèle à pile à combustible pour le grand public avec la Mirai, a indiqué que cette dernière ne s’est écoulé qu’à environ 400 exemplaires depuis ses débuts fin 2014.

D’ailleurs, le constructeur nippon a fait des prévisions qui vont dans le même sens que celles de Navigant Research. D’ici 2020, Toyota estime pouvoir écouler 30 000 voitures à pile à combustible par an. Le rapport explique ce retard par l’indisponibilité des infrastructures de recharge et par le coût encore trop élevé de la technologie. Quoi qu’il en soit, les analystes de Navigant Research ont noté un « intérêt réel des consommateurs » et des « signes » concernant les efforts effectués par les constructeurs pour rendre les voitures à pile à combustible compétitives en termes de tarif.  Les gouvernements des principaux marchés automobiles redoublent également d’effort pour le déploiement des infrastructures.

Batteries lithium-ion : désormais réutilisées pour la conversion en électrique

Grâce aux travaux de Carwatt et de ses partenaires, les batteries électriques usées par les Renault Z.E peuvent avoir une seconde vie pour l’électrification (conversion) des utilitaires diesels de la marque. L’expérience a été menée avec succès sur une Renault Trafic. D’autres modèles en profiteront dès l’année prochaine.

 

renault trafic electrique carwatt

 

L’entreprise Carwatt est parvenue à développer une nouvelle technique permettant la réutilisation des batteries lithium-ion usées pour alimenter des modèles conventionnels convertis en électriques. En partenariat avec Renault, le Conseil de la ville de Paris, BPI France, l’Ecole des Mines et le Campus affaires de Bobigny, Carwatt a conçu une Renault Trafic électrifiée grâce aux batteries en seconde-vie provenant des Renault Z.E. Les batteries électriques ne sont plus considérées comme assez performantes pour les modèles 100 % électriques à partir de quelques années d’utilisation alors qu’elles disposent encore de 75 % de leurs capacités. Elles sont alors reconditionnées pour une seconde vie. Si leurs applications en tant que source d’énergie électrique pour les besoins domestiques sont déjà courantes, l’initiative de Carwatt est une grande première au sein de l’industrie de la mobilité électrique.

L’année prochaine, les parties prenantes prévoient d’étendre l’expérience à d’autres utilitaires Renault à moteur à combustion. La technique de la réutilisation et de la conversion à l’électrique présente l’avantage de ne nécessiter qu’un faible investissement tout en offrant des retombées écologiques élevées. Cet impact sur l’environnement est d’autant plus appréciable que la grande majorité (94 % d’après Carwatt) des utilitaires circulant en France est constituée par des diesels.

 

Voitures 100 % électriques : la Norvège est le plus grand marché européen

 

Avec 22 388 immatriculations, soit 5 328 de plus que la France qui est deuxième, la Norvège est le plus grand marché de voitures électriques en Europe depuis le début de cette année 2015. Le marché en forte croissance sur l’ensemble de l’Europe par rapport aux résultats de 2014. La Nissan Leaf reste le modèle le plus populaire, mais pourrait se faire dépasser par la Renault Zoe d’ici la fin de l’année.

 

oslo voiture électrique

 

Une performance à faire pâlir ses grands voisins européens. C’est ce qu’est en train de réaliser la Norvège, un petit royaume de 6 millions d’habitants, dans le domaine de la mobilité électrique. Avec 22 388 immatriculations de voitures 100 % électriques neuves enregistrées entre janvier et fin octobre 2015, elle écrase les géants que sont la France, deuxième avec 17 060 immatriculations, l’Allemagne avec 9 438 immatriculations et le Royaume-Uni avec 8 356 immatriculations (chiffres fournis par l’AVERE-France). La politique incitative du gouvernement norvégien, la disponibilité des infrastructures de recharge et l’attitude avant-gardiste de la population sont les principaux leviers de cette performance exemplaire. En France, malgré un superbonus écologique pouvant atteindre 10 000 euros, les immatriculations peinent à exploser malgré une croissance appréciable par rapport au niveau de 2014.

La croissance des immatriculations de voitures électriques concerne d’ailleurs l’ensemble de la région Europe de l’ouest. Au total, 76 301 opérations sont comptabilisées entre janvier et fin octobre 2015, contre seulement 65 939 pour toute l’année 2014 et 40 729 en 2013. Ce dynamisme est constaté au niveau de tous les pays étudiés, mais à des niveaux variables. Du côté des modèles, la Nissan Leaf reste la voiture électrique la plus populaire en Europe (13 801 immatriculations entre janvier e octobre 2015). Elle est suivie de très près par la Renault Zoe (13 561 immatriculations) qui devrait prendre la tête de ce classement d’ici à la fin de l’année. Tesla, avec la Model S, complète le podium (11 670 immatriculations). Il faut noter que pour le segment utilitaire, la Renault Kangoo Z.E a été détrônée par le nouvel arrivant Nissan E-NV 200.

Audi veut son superchargeur électrique

Afin de supporter ses futurs modèles électriques à grande autonomie, Audi a décidé de se doter d’un réseau de chargeurs rapides de 150 kW similaires aux Superchargeurs Tesla. Les discussions avec d’autres constructeurs pour mener à bien ce projet sont actuellement en cours. L’Europe et les États-Unis sont les priorités en termes de déploiement.

 

audi-e-tron-quattro

 

Soucieux d’occuper le terrain de la mobilité électrique sur tous les fronts, Audi a annoncé son intention de mettre en place un réseau de chargeur ultrarapide pour ses voitures électriques. Dotés d’une puissance de 150 kW, ces dispositifs devraient être les versions Audi des Superchargeurs Tesla. Ils serviront, entre autres, à recharger le crossover 100% électrique avec 480 km d’autonomie que le constructeur prévoit de commercialiser en 2018.  Ce crossover, futur rival désigné de la Tesla Model X, sera équipé d’une batterie lithium-ion de 95 kWh qui se rechargera à 80% en 30 minutes grâce à ce chargeur ultrarapide.

Siegfried Pint, responsable groupe motopropulseur électrique chez Audi, qui a fourni ces informations la semaine dernière à Los Angeles, a précisé que cette initiative devrait être menée conjointement avec d’autres constructeurs allemands et américains. Les parties prenantes ne sont actuellement qu’en phase de discussions. Les détails sur les zones à couvrir, la stratégie de déploiement et la technologie à utiliser ne sont ainsi pas encore déterminés. Pint a cependant indiqué que les infrastructures seront disponibles « au moins aux États-Unis et en Europe ».

Pint a également expliqué qu’Audi préfère développer son propre réseau de chargeur rapide, au lieu d’utiliser les Superchargeurs Tesla, pour disposer d’un standard de charge compatible avec la plupart des modèles des autres constructeurs. Pour rappel, Tesla a fait part de sa disponibilité à mettre son réseau à la disposition des autres fabricants si ces derniers participaient aux couts. Le problème réside dans le fait que les Superchargeurs Tesla reposent sur un standard de charge propre au constructeur.

 

Batterie électrique : des chercheurs français développent une technologie Na-ion proche de la production

Des chercheurs du réseau RS2E ont réussi à fabrique un prototype de batterie sodium-ion au format 18650, format qui facilite la production. La commercialisation est proche pour cette technologie aussi performante que le lithium-ion, mais moins coûteuse et plus accessible.

 

batterie na-ion 18650

 

Moins cher qu’une batterie lithium-ion tout en étant aussi performante. Telles sont les spécificités de la batterie sodium-ion (Na-ion) que des chercheurs français ont réussi à développer pour la première fois sous le format 18650. Ce format, un cylindre de 18 mm de diamètre et de 65 mm de hauteur, présente l’avantage de faciliter le transfert de technologie vers les unités de production existantes. C’est sur ce point que les travaux des chercheurs du Réseau sur Stockage Electrochimique de l’Energie (RS2E) sont particulièrement innovants pour l’industrie. Grâce à cette avancée, la technologie devrait être prête pour la commercialisation d’ici quelques années. Pour l’heure, la prochaine étape est celle de l’optimisation et de l’amélioration de la fiabilité des procédés. Cette technologie Na-ion au format 18650 ont nécessité l’intervention de 6 laboratoires partenaires du RS2E, chargé de trouver la composition adéquate de la cathode de sodium, et du CEA qui a assuré le développement proprement dit du prototype. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère de la Défense, le CNRS, le CEA, et l’ANR ont contribué au financement du projet.

L’industrie de la mobilité électrique n’a pas été spécifiquement indiquée par les responsables du projet comme figurant parmi les secteurs d’application prioritaires de leur technologie Na-ion. Cette dernière possède cependant tous les atouts pour s’y imposer. Grâce à une densité énergétique de 90 Wh/kg, elle tient tête aux batteries lithium-ion de première génération. Le sodium est toutefois un élément beaucoup plus accessible et moins couteux que le lithium, ce qui laisse espérer des packs de batteries et donc des véhicules électriques plus abordables. Autre avantage, les batteries Na-ion se rechargent également plus rapidement.

 

 

 

240 Renault Kangoo Maxi Z.E pour la poste norvégienne

La compagnie postale norvégienne va se doter de 240 Renault Kangoo Maxi Z.E dans le cadre de ses efforts pour la réduction de ses émissions de CO2. Elle compte désormais plus de 1 000 véhicules électriques et montre l’exemple dans un des pays les plus écologiques au monde en matière de mode de transport.

 

renault kangoo z.e maxi

 

Si les autres modèles électriques de Renault tardent à séduire en dehors de l’Hexagone, la Kangoo Z.E connait un succès plus marquant. Le service postal de la Norvège vient ainsi de commander 240 exemplaires de la version Maxi de l’utilitaire électrique. Il compte profiter du côté fonctionnel et pratique ainsi que des performances écologiques de la Kangoo Maxi Z.E pour assurer ses déplacements quotidiens dans les zones à forte densité de population. Les 170 km d’autonomie revendiqués par le véhicule (autonomie estimée à environ 100 km en conditions réelles) ont plaidé en sa faveur. Il faut tout de même signaler que la Norvège fait partie des plus importants demandeurs des voitures électriques Renault. Outre la Kangoo Z.E, la Renault Zoe et la Twizy sont également visibles sur les routes du royaume scandinave.

Pour la poste norvégienne, cette commande entre dans le cadre des efforts pour atteindre l’objectif de réduction de ses émissions de CO2 de 40% d’ici 2020. Les 240 Kangoo Maxi Z.E viennent étoffer une flotte de 900 véhicules électriques comprenant des voitures, des quadricycles, des vélos et des trailers. Elle permettra également à la compagnie de contribuer à l’effort national pour la promotion de la mobilité électrique sous l’impulsion du gouvernement. Ce dernier mène une politique incitative efficace grâce à laquelle les ventes de véhicules électriques couvriront 20% des ventes totales du pays pour cette année 2015. Il s’agit actuellement du ratio le plus élevé au monde.

 

BYD Auto : bientôt le plus grand constructeur de voitures électrifiées au monde

Pour cette année 2015, BYD Auto est le constructeur qui a vendu le plus de voitures électriques et hybrides rechargeables dans le monde. La firme chinoise devance les géants Nissan et Mitsubishi. Renault est 7ème. La Nissan Leaf domine quant à elle le classement par modèle. La Renault Zoe est 6ème.

 

BYD Qin

 

L’information va en surprendre plus d’un, mais sous l’effet du dynamisme du marché chinois, BYD Auto est bien parti pour devenir le premier constructeur mondial de voitures électrifiées (100% électriques et hybrides rechargeables) pour 2015. D’après les chiffres d’EV Sales Blog Data, un blog spécialisé dans le recensement des ventes de véhicules électrifiés partout dans le monde, 43 073 exemplaires ont été écoulés par le constructeur chinois de janvier à octobre 2015. Une croissance soutenue des ventes est attendue d’ici à la fin de l’année et pour les années à venir, ce qui devrait porter BYD à la première place mondiale. Pour l’heure, il devance Nissan et Mitsubishi (42 012 et 36 623 exemplaires). Tesla Motors se classe 4ème avec 36 312 exemplaires grâce à la Tesla Model S. Volkswagen complète le top 5 avec 27 753 exemplaires. Renault, premier constructeur français, ne se classe que 7ème avec 20 136 véhicules vendus.

La présence dans le top 10 de deux autres constructeurs chinois Kandi (8ème avec 17 201 exemplaires vendus) et Zotye (10ème avec 15 384 exemplaires) témoigne de la bonne forme du marché chinois. Ces constructeurs, inconnus en Europe et en Amérique du Nord, profitent de l’important engagement du gouvernement chinois en faveur de la promotion de la mobilité électrique. Les constructeurs chinois sont par contre encore en retrait dans le classement par modèle puisque BYD, avec la Qin, n’arrive qu’en 4ème position (28 365 unités), loin derrière Nissan et ses 38 908 Leaf. La Renault Zoe est 6ème dans ce classement avec 13 623 unités vendues, essentiellement en France. Pour information, 385 843 voitures électriques ou hybrides rechargeables neuves ont été immatriculées entre janvier et octobre 2015. Ce chiffre devrait dépasser les 500 000 exemplaires d’ici à la fin de l’année.

Nissan : premier fournisseur de taxis électriques en Europe

Avec 500 voitures électriques transformées en taxis en circulation (des Nissan Leaf et des Nissan E-NV 200), Nissan est le premier fournisseur de taxis électriques en Europe. Les Pays-Bas et le Royaume-Uni sont les principaux clients du constructeur nippon.

 

nissan e-nv 200 taxi

 

Déjà auréolé du titre de premier constructeur de voitures électriques légères au monde grâce à la Nissan Leaf, Nissan est également le principal fournisseur de taxis électriques en Europe. Au total, le constructeur nippon en compte 500 exemplaires sur les routes européennes, dont 100 ont été livrés rien que pour cette année 2015. Cette flotte de taxis électriques Nissan est constituée par la citadine Leaf et par l’utilitaire Nissan E-NV 200.

Les compagnies de taxi néerlandaises et britanniques sont les principaux clients de Nissan avec respectivement 194 et 134 unités en circulation. À part celle opérant en Allemagne (5ème), les autres compagnies complétant le top 5 sont plus inattendues puisqu’elles viennent de l’Estonie (74 taxis électriques), de la Hongrie (68). Nissan prévoit également de livrer ses premiers taxis électriques en Lituanie d’ici 2016. Parmi ces 500 taxis, 317 sont des Nissan Leaf et 183 des E-NV 200. Le second modèle, plus pratique avec sa déclinaison 7 places, devrait rapidement s’imposer dans cette petite compétition fratricide.

L’absence des compagnies françaises dans ce classement s’explique par la préférence des consommateurs de l’Hexagone pour les modèles électriques de Renault, l’allié de Nissan, et probablement par le succès des services d’autopartage électrique de Bolloré (Autolib’, Blueclub et Bluely).

 

 

COP 21 : la France, l’Espagne et le Portugal, ensembles pour la mobilité électrique

La France, l’Espagne et le Portugal ont décidé de s’allier pour présenter des propositions pour le développement de la mobilité électrique durant la 21ème Conférence des Parties à la Convention sur les Changements Climatiques. Parmi les points soulevés figure la mise en place d’un corridor de bornes de recharge électrique interétatique.

 

Cop21

 

Inciter les autres États participants à la COP 21 à promouvoir la coopération pour la mobilité électrique à travers une prise de conscience collective. C’est l’un des objectifs que se sont assignés la France, l’Espagne et le Portugal dans le cadre de la concrétisation de la déclaration commune que leurs représentants ont signée à Madrid le 23 novembre dernier. Cette déclaration se base sur les travaux d’un groupe de travail mixte composés d’experts gouvernementaux, des associations professionnelles et des distributeurs d’électricité, travaux dont les résultats devraient être présentés lors des réunions de la COP 21 le 3 et le 8 décembre prochain.

Dix propositions ont été identifiées pour le développement du marché de la mobilité électrique. Il s’agit de :

– Mettre en place des campagnes d’information et de sensibilisation ;
– Promouvoir le développement d’ateliers et d’actions de formation pour les garages, les usagers et les auto-écoles ;
– Mettre en place des avantages à l’attention des usagers de véhicules électriques ;
– Poursuivre les politiques de soutien de la demande ;
– Promouvoir le véhicule électrique au sein des flottes d’entreprises et de l’achat public ;
– Faciliter le développement de nouvelles batteries avec une plus grande autonomie à un prix abordable ;
– Permettre un accès aisé aux points de recharge ;
– Soutenir le développement d’infrastructures de recharges en accès public ;
– Réaffirmer lors de la COP21 l’apport du véhicule électrique en faveur de la transition énergétique ;
– Favoriser le déploiement de corridors internationaux de bornes de recharge ;

Parmi ces points, les trois États ont décidé de passer immédiatement à l’action concernant la mise en place d’un corridor électrique franco-ibérique. Ce dispositif devrait être opérationnel d’ici 2019 sur la base d’un réseau de bornes de recharge interopérables mis en place par des entreprises publiques et privées et à travers un appui financier de l’Union européenne. L’initiative contribue d’ailleurs à la mise en œuvre de la politique énergétique européenne telle que présentée par la Commission en février dernier.

 

 

 

 

Fabrication de batteries électriques : LG Chem, leader mondial

 

D’après le classement élaboré par Navigant Research, LG Chem est le plus grand fabricant mondial de batteries pour véhicules électriques. Il devance Panasonic et Samsung SDI. Les critères utilisés par la firme américaine varient des stratégies des fabricants à la tarification en passant par les ventes ou encore la qualité des produits.

 

LG Chem siège

 

Dans le secteur de plus en plus compétitif de la fabrication de batteries lithium-ion pour véhicules électriques, LG Chem a su tirer son épingle du jeu d’après le dernier classement publié par Navigant Research.  La firme sud-coréenne occupe la première place devant Panasonic et Samsung SDI. Derrière ce trio de tête, qualifiée de « leaders » par Navigant Research, on retrouve 4 concurrents sérieux (les prétendants) à savoir : AESC, BYD, Johnson Controls et A123. La firme Lithium Energy Japan complète le classement en tant que « challenger ». LG Chem, et dans une moindre mesure ses deux poursuivants, se démarquent grâce à leur capacité à mettre en place des stratégies efficaces et à les exécuter. Le groupe des prétendants se distingue quant à eux par leur forte potentialité, notamment en termes d’investissement. Le rapport a toutefois tenu à souligner que les fabricants sont très proches les uns des autres en termes de compétitivité et que le classement peut évoluer rapidement.

Il faut noter que le classement de Navigant Research n’a porté que sur les 8 compagnies considérées comme étant les plus actives de l’industrie des voitures électrifiées légères. Au total, 12 critères ont été utilisés : la vision, la stratégie de marché, les partenariats, la stratégie de production, la technologie, la couverture géographique, les ventes, le marketing et la distribution, les performances des produits, la qualité et la fiabilité des produits, le portefeuille de produit, la tarification et la capacité à durer. La firme américaine spécialisée dans l’étude du marché automobile a profité de l’occasion pour rappeler que le marché des batteries électriques va connaître une forte croissance durant les 5 prochaines années parallèlement au développement des véhicules électrifiés. Deux segments de marché vont émerger puisque certains fabricants vont se spécialiser sur les batteries à forte densité énergétique destinées à équiper des voitures électriques premium à grande autonomie tandis que d’autres préfèreront se focaliser sur les batteries à capacité plus modestes pour les véhicules électriques entrée de gamme.

 

 

Test d’émission en Europe : l’adoption de la nouvelle réglementation compromise

Les députés européens ne sont pas convaincus par le projet de texte portant réglementation des tests d’émission qui a été adopté par la commission chargée de l’environnement en octobre. Ils réclament des dispositions plus contraignantes pour les constructeurs. L’éventuel rejet du projet lors du vote en séance plénière en décembre de cette année entraînera la relance du processus depuis le début.

 

parlement européen

 

Le projet de texte fixant les nouvelles conditions de test d’émission des véhicules neufs en Europe ne sera pas adopté par le Parlement européen lors du vote programmé pour le 14 décembre prochain. D’après les informations de Reuters, citant des sources proches du dossier, plusieurs membres de l’institution y sont opposés au motif qu’il est trop complaisant envers les constructeurs. L’idée initiale consistait à rendre obligatoires des tests stricts en conditions réelles hors laboratoire pour rapprocher au maximum les résultats de la réalité. Adopté par la commission sur l’environnement du Parlement en octobre, le texte en question permettrait encore, d’après les députés sceptiques, la commercialisation de véhicules qui polluent deux fois plus que les limites fixées par la législation en vigueur à cause de plusieurs dispositions imposées par le lobby des constructeurs. « Nous devons faire objection, car c’est une décision stupide », a notamment déclaré Bas Eickhout, porte-parole des écologistes.

Cet éventuel rejet contraindrait la Commission européenne à rédiger un nouveau projet de texte et à rouvrir les négociations avec les constructeurs et les représentants des États membres. La fin des tests d’émission en laboratoire n’est ainsi pas pour tout de suite. Il faudrait attendre plusieurs mois, voire quelques années, avant que les parties concernées ne tombent d’accord sur des dispositions suffisamment contraignantes pour convaincre les députés européens. En attendant, les consommateurs continueront de se méfier des chiffres qui leur sont communiqués surtout après le scandale Volkswagen des moteurs diesel truqués, scandale qui n’aura finalement pas eu l’impact attendu.

 

Conférence sur le Climat : 90 nouvelles bornes opérationnelles à Paris

 

Les 90 bornes de recharge qui alimenteront les voitures électriques mises à la disposition des délégations du COP 21 à Paris ont été déployées à Paris et dans ses alentours. Plusieurs d’entre elles resteront opérationnelles à l’issue de la Conférence. Ces bornes, comme les autres dispositifs du genre dans la capitale et en France, sont alimentées par de l’électricité « propre » à faible empreinte écologique.

 

Cop21

 

En attendant l’ouverture officielle de la Conférence sur le climat 2015 la semaine prochaine, la ville de Paris profite déjà des retombées de l’événement. Les 90 bornes de recharge fournies par Renault-Nissan pour l’occasion sont en effet opérationnelles. Disposées au centre et aux alentours de la capitale, ces bornes serviront initialement à  recharger les 200 voitures électriques qui assureront en partie les déplacements des délégations qui participeront à ce sommet mondial. Si certaines installations seront démontées à l’issue de la Conférence, plusieurs d’entre elles, dont 14 bornes de recharge rapide, seront mises à la disposition du grand public. En attendant, elles permettront à des représentants de 195 pays de parcourir environ 400 000 km en mode zéro émission pendant 12 jours du 30 novembre au 11 décembre 2015.

Ce déploiement a été possible grâce à la collaboration entre l’Alliance, EDF, le Conseil de la ville de Paris, la SNCF, les Aéroports de Paris et le fabricant Schneider Electric. Il étoffe encore plus le réseau parisien qui compte déjà 4 000 bornes grâce essentiellement aux installations de l’Autolib’. Ce réseau se démarque par sa très faible empreinte écologique étant donné que l’essentiel (environ 75%) de l’électricité utilisée est d’origine nucléaire. EDF s’attèle d’ailleurs à minimiser encore plus cet impact environnemental à travers des projets crédit-carbone certifiés par les structures onusiennes.

 

 

Tesla Motors : rappel massif à cause d’un problème de ceinture de sécurité

Suite à plusieurs signalements de problème au niveau de la ceinture de sécurité de la Tesla Model S, le constructeur a procédé à un rappel massif de tous les véhicules de ce modèle qui sont en circulation. L’incident est loin d’être grave, mais Tesla mise sur la prudence. Les réparations ne prendront que quelques minutes.

 

Tesla-Model-S

 

Les 90 000 possesseurs de Tesla Model S sont invités par le constructeur à se présenter auprès d’un de ses centres de service pour un contrôle de sécurité. La raison de cette initiative sans précédent réside dans un problème signalé au niveau de la ceinture de sécurité du véhicule. Tesla a immédiatement tenu à rassurer ses clients sur la faible gravité de l’anomalie. 3 000 véhicules ont ainsi déjà été inspectés sans que le moindre problème n’ait été détecté. Le rappel a tout de même été décidé suite à de nombreuses plaintes. « Nous nous attendons à ce qu’une large majorité des ceintures soient correctes, mais à cause d’une abondance de réclamation, nous voulons jeter un coup d’œil… En premier lieu et surtout, nous nous intéressons à votre sécurité », peut-on lire dans le courrier adressé par Tesla à ses clients.

Tesla a expliqué que dans le cas d’un accident « une ceinture de sécurité dans cette condition ne fournirait pas une protection totale ». La condition à laquelle Tesla se réfère consiste en un vice de fabrication qui provoque un relâchement, voire un détachement des ceintures des occupants de l’avant de la Model S dans certains cas. Les correctifs nécessaires devraient être effectués en moins d’un quart d’heure par les techniciens d’après le constructeur (6 minutes pour le contrôle et 6 minutes pour les éventuels remplacements). Les derniers rappels opérés par Tesla remontent à 2014 pour corriger des problèmes avec le chargeur à domicile de la batterie de la Model S, puis pour renforcer la protection de cette dernière contre les débris et autres éléments extérieurs.

 

18% de consommation de carburant en moins pour la nouvelle Prius

La Toyota Prius IV qui sera commercialisée en Europe début 2016 consommera 18% de carburant en moins que la précédente version d’après le constructeur. Plusieurs révisions au niveau du groupe motopropulseur et de l’extérieur du véhicule ont été effectuées pour atteindre un tel résultat. Le prix ne devrait cependant pas augmenter.

 

toyota prius IV

 

A quelques semaines du lancement de la Toyota Prius quatrième génération en Europe, le constructeur japonais a voulu mettre de l’eau à la bouche des consommateurs en indiquant que la compacte hybride consommera 18% d’essence en moins que son prédécesseur d’après les standards de test européen. Concrètement, la nouvelle Prius affichera une consommation de 3,2 litres/100 km (contre 3,9 pour la Prius III) et une émission de CO2 de 73g/km (89g/km pour le modèle actuel). Toyota a également confirmé que la version hybride rechargeable sera bien commercialisée en Europe, mais à une date ultérieure. Le prix de la Prius hybride ne devrait pas changer (aux alentours de 27 000 euros hors bonus écologique pour la version de base), même si la tarification détaillée ne sera dévoilée que l’année prochaine.

D’après Toyota, cette réduction a été possible grâce à un moteur révisé qui affiche une efficacité thermique 40% meilleure, un nouveau moteur électrique plus léger et plus performant et un aérodynamisme amélioré. Le centre de gravité du véhicule a aussi été rabaissé avec le déplacement du pack de batterie au niveau de la banquette arrière. Il reste à savoir si toutes ces améliorations vont permettre à la Prius de séduire davantage les clients européens. Ces derniers ont jusqu’ici été attirés par l’Auris hybride et la Yaris hybride. Sur les 136 744 modèles hybrides vendus par Toyota (données du constructeur), seulement 14 298 sont des Prius.

 

Kia Motors : 11 modèles écologiques sur le marché d’ici 2020

Kia Motors a annoncé un nouveau plan de 5 ans consacré aux voitures électriques, hybrides et à pile à combustible. Le constructeur veut commercialiser 11 modèles d’ici 2020 et promet des technologies innovantes. Les premiers modèles de ce plan seront sur le marché global dès l’année prochaine.

 

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À l’instar de sa sœur Hyundai, Kia Motors a annoncé un nouveau plan de développement de voitures électriques dans l’objectif de devenir l’un des leaders du marché d’ici 2020. À l’issue de ce plan de 5 ans, Kia prévoit de commercialiser 11 modèles écologiques, dont des hybrides simples et rechargeables, des 100 % électriques et des voitures à pile à combustible à l’hydrogène. Le constructeur a précisé que ces derniers reposeront sur des technologies très avancées de groupe motopropulseur et cibleront le marché global. Outre ces nouveaux produits, la recherche&développement tiendra également une place importante dans la stratégie. Pour mener à bien cet ambitieux programme, Kia pourrait compter sur un investissement de près d’une dizaine de milliards d’euros que le groupe Hyundai a consenti pour aider ses deux marques Hyundai et Kia à entrer dans l’ère de l’électrification. Hyundai a même annoncé le lancement d’une sous-marque entièrement consacrée aux voitures « vertes ».

Une Optima hybride en pionnière

Pour lancer cette nouvelle stratégie, Kia va proposer des versions hybrides et hybrides rechargeables de la berline Optima dès 2016. L’Optima hybride rechargeable se démarquera par sa batterie électrique lithium-polymère à haute capacité qui devrait sensiblement améliorer l’autonomie en mode 100 % électrique et réduire la consommation de carburant en mode hybride. Un premier modèle électrifié dédié, basé sur le concept Kia Niro, est également au programme dans un futur proche. La voiture à pile à combustible à l’hydrogène est quant à elle pour plus tard (en 2020), mais Kia promet une technologie révolutionnaire qui est à la fois plus performante, plus légère et moins couteuse. 800 km d’autonomie sont notamment attendus. Grâce à toutes ces innovations, Kia espère améliorer de 25 % la consommation moyenne de carburant de sa flotte d’ici 2020.

 

Karma Automotive va utiliser des composants BMW

La nouvelle version de la Karma, premier modèle de Karma Automotive, accueillera des composants fournis par la division groupe motopropulseur électrique de BMW. Le constructeur américain promet une voiture étonnante et attirante pour 2016.

fisker karma

Pour se donner toutes les chances de réussir après son rebranding, Karma Automotive, anciennement Fisker Automotive,  a décidé de s’appuyer sur un poids lourd de l’industrie automobile. Le constructeur américain va en effet profiter du savoir-faire de BMW en matière de groupe motopropulseur électrique et hybride rechargeable pour le développement de son premier modèle, attendu pour l’année prochaine. Systèmes de recharge de batteries et moteurs électriques figurent parmi les composants concernés par cette collaboration. « Le groupe Wanxiang (propriétaire de Karma Automotive) offre à Karma Automotive l’opportunité de ramener sur le marché une voiture étonnante, et le partenariat avec BMW et son expérience exceptionnelle est un excellent coup pour le futur », a déclaré Tom Corcoran,   PDG de la compagnie, pour l’occasion. Il a ajouté que le constructeur va continuer à développer « de belles voitures avec les dernières technologies électriques et hybrides ».

La marque Karma Automotive a été lancée le mois dernier par Wanxiang pour souligner le nouveau départ du constructeur Fisker Automotive qu’il a racheté en 2014. Ce dernier a dû arrêter la production de son premier modèle électrique à prolongateur d’autonomie, la Fisker Karma, en 2012, à cause de difficultés financières récurrentes et d’une faible demande. Il reste à espérer pour le constructeur que les performances des groupes motopropulseurs électrifiés de BMW, qui ont fait leur preuve sur la BMW i3 et le supercar BMW i8, fassent cette fois-ci la différence à l’heure où la concurrence est également plus intense qu’au moment du premier lancement de la Karma.

Marché chinois : Geely veut se spécialiser dans les voitures électrifiées

D’ici 2020, le constructeur chinois ambitionne de couvrir 90 % de ses ventes annuelles avec des modèles électriques, hybrides ou à pile à combustible à l’hydrogène. L’hybridation sera priorisée dans un premier temps. Aucune information n’a été communiquée quant aux marchés ciblés même s’il est probable que l’exportation ne figure pas parmi les objectifs à court terme de la compagnie.

 

geely siège

 

Le géant chinois Geely Automobile a annoncé son intention de se concentrer sur le développement de véhicules à énergie nouvelle (l’expression qui désigne les voitures électriques, hybrides et à pile à combustible à l’hydrogène en Chine) à partir de cette année. Il s’est fixé pour objectif de consacrer 90 % de ses ventes annuelles à ces véhicules d’ici 2020. Sa gamme de produits sera ainsi complètement revisitée même si aucun détail n’a pour le moment filtré. Baptisé « Blue Geely », ce plan ambitieux a été présenté cette semaine peu avant le Salon de l’auto de Guangzhou 2015, événement durant lequel le constructeur va exposer les premiers aperçus de ses nouveaux produits.

Dans un premier temps, Geely indique qu’il va développer des modèles hybrides électrique-essence qui sont fortement demandés en Chine alors que l’offre est encore insuffisante. Le constructeur espère tirer profit de l’importante implication du gouvernement à travers des subventions à l’achat et diverses facilités. S’il est certain que l’initiative de Geely vise avant tout à conquérir une plus grande partie du marché local, il n’est pas exclu que le constructeur s’attaque à d’autres cibles. L’un de ses rivaux, BYD Auto, a franchi ce cap avec succès avec ses bus électriques et des modèles comme la BYD e6 et la BYD Qin qui s’imposent progressivement en Europe et en Amérique du Nord. Si les performances et la qualité des produits sont présentes, rien ne s’oppose à ce que Geely suive les traces de BYD.

 

Allemagne : le bonus écologique s’éloigne

Le gouvernement allemand a indiqué sans équivoque qu’il ne va pas proposer d’aides à l’achat (bonus écologique) en faveur des voitures électriques. D’autres solutions comme les réductions de taxe et les installations dédiées seront privilégiées.

 

autobahn

 

Les adeptes allemands de mobilité propre devront se contenter d’autres mesures incitatives pour les aider à acquérir des voitures électriques. En effet, le ministre des Transports de la République Fédérale a officiellement démenti une récente information publiée par la presse locale et qui faisait état de l’introduction imminente d’une subvention à l’achat de 5 000 euros. « Ce reportage est faux », a indiqué le ministre en référence à un article de Der Spiegel qui indiquait que le bonus serait financé par une augmentation des taxes pétrolières et une pénalisation accrue des véhicules les plus polluants. Il est catégorique quant au fait qui de telles initiatives n’ont été ni adoptées ni envisagées au sein du gouvernement.

Le gouvernement allemand devrait ainsi privilégier d’autres solutions pour accélérer l’atteinte de son objectif de 1 million de voitures électriques en circulation d’ici 2020. À ce jour, les mesures incitatives proposées consistent en des réductions de taxe et d’importants financements en faveur de divers programmes de recherche. Parmi les nouvelles mesures envisagées figure l’instauration de parcs de stationnement non payants et de lignes dédiées pour les conducteurs de voitures électriques. Il reste à voir si ces initiatives timides pourront faire décoller le marché allemand qui n’a compté qu’un peu plus de 19 000 immatriculations de voitures électriques neuves en 2014.

 

Les immatriculations de voitures électriques se stabilisent pour la France

Le marché français des voitures électriques pour particuliers se porte bien et affiche une stabilité comme en témoignent les 1 805 immatriculations du mois d’octobre 2015. Cette bonne forme devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. La Renault Zoe reste le modèle électrique le plus populaire, mais la concurrence se diversifie avec une première incursion d’un modèle chinois avec la BYD e6.

 

La BYD e6 fait son entrée en France

La BYD e6 fait son entrée en France

 

Après un début d’année plus que timide (641 opérations), un mois de juin record (2 394 opérations) et une fausse alerte au mois d’août (750 opérations), les immatriculations de voitures électriques légères sur l’Hexagone se sont montrées stables pour les mois de septembre et octobre 2015 avec respectivement 1 785 et 1805 opérations enregistrées, d’après les chiffres de l’AVERE France. Ces résultats sont tout de même supérieurs à la moyenne mensuelle de l’année (1 397,2 immatriculations) et laissent présager une fin d’année à succès. Les impacts du scandale Volkswagen, qui devrait éloigner les consommateurs des moteurs diesel, ainsi que l’extension du superbonus écologique de 10 000 euros à des modèles moins vieux (plus de 10 ans au lieu de 15 ans auparavant) devront faciliter cette croissance.

 

Du côté du classement par modèle, Renault avec la citadine Zoe continue de dominer le marché. Avec 1 022 immatriculations en octobre 2015, elle est sans véritable concurrente puisque la Bolloré Bluecar et la Nissan Leaf arrivent très loin derrière.
À titre de comparaison, il s’est vendu plus de Renault Zoe en septembre et octobre 2015 que de Nissan Leaf durant l’ensemble de cette même année. Le regain de forme des modèles du groupe PSA (Peugeot iOn et Citroën C-Zéro) mérite également d’être signalé (154 immatriculations à elles deux). Le tableau des immatriculations du mois d’octobre réserve quelques petites surprises avec l’arrivée en  France de deux exemplaires chacun de la Tesla Roadster et de la BYD e6. Si les Roadster sont probablement des commandes de passionnées, les 2 BYD e6 pourraient être des précurseurs, tant les performances des modèles électriques du constructeur chinois ont convaincu partout dans le monde.

 

 

Bolloré Bluetram : en service aux Champs-Élysées pendant deux mois

La Bolloré Bluetram, un bus électrique fonctionnant comme un tramway, est en démonstration sur une ligne le long des Champs-Élysées jusqu’au 15 janvier 2016. Disponible gratuitement, elle va contribuer à aider les résidents et visiteurs de la capitale à découvrir le savoir-faire français en matière de mobilité électrique en cette période de fête de fin d’année et de Conférence mondiale sur le climat.

 

bolloré bluetram

 

 

La plus belle avenue du monde s’est mise à l’heure de la mobilité électrique depuis le week-end dernier grâce à la Bluetram de Bolloré. Quelque mois après le lancement de sa production en janvier 2015, le bus tramway électrique 100% électrique y  est opérationnel dans le cadre d’un programme de démonstration jusqu’à au 15 janvier 2016. Elle est disponible gratuitement de 10h à 23h et 7 jours sur 7. Au total, 6 exemplaires du tramway électrique couvrent 9 stations entre la place de l’Etoile et la Concorde. Le service va profiter à une multitude d’utilisateurs allant des habitants de la capitale aux touristes en passant par les délégations de la Conférence sur le Climat 2015 (COP 21) qui débutera le 30 novembre prochain. Les 6 véhicules seront les témoins du savoir-faire français en matière de mobilité électrique au même titre que l’Autolib’ et la flotte de voitures électriques fournie par Renault-Nissan pour la même COP 21.

 

La Bolloré Bluetram est un système « hybride » entre un bus électrique et un tramway. Contrairement à ce dernier, elle repose sur des roues normales. Elle nécessite cependant de se connecter à un dispositif de biberonnage placé au niveau des stations de se recharger en électricité. Le plein se fait en à peine 20 secondes. La Bluetram est ainsi moins couteuse qu’un tramway classique aussi bien en matière d’infrastructure que de cout de fonctionnement. Bolloré espère profiter de cette initiative pour convaincre les dirigeants parisiens à conclure un contrat plus large. En janvier, le groupe a affiché ses ambitions en annonçant un objectif annuel de production de 100 Bluetrams lors de l’inauguration de la nouvelle usine d’Ergué-Gabéric.

 

 

 

 

 

 

 

Scandale Volkswagen : une bonne chose selon les Nations Unies

La première responsable de la lutte contre le changement climatique au sein des Nations Unies estime que le scandale Volkswagen sera bénéfique pour l’industrie automobile en ce qu’il poussera le constructeur allemand à adopter plus rapidement les modèles électrifiés. Elle a souligné le rôle central des géants de l’automobile dans ce processus.

 

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« Je suis en fait ravie de Volkswagen ». Ce sont les propos de Christiana Figueres,  secrétaire exécutif de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) quand elle a été interrogée au sujet de l’impact du scandale Volkswagen sur l’industrie automobile en marge d’une rencontre sur le climat à Washington.  Ce haut responsable des Nations Unies explique sa position par le fait que cet événement va pousser le plus grand constructeur européen à accélérer la commercialisation des voitures électriques et hybrides rechargeables. « Si la voiture du peuple (pour Volkswagen) dit qu’il sera accessible à tout le monde d’avoir une voiture zéro-émission, il y a une petite révolution en route », a-t-elle ajouté. Un focus sur l’électrification fait partie des piliers de la stratégie de sortie de crise annoncée par Volkswagen au même titre qu’une réduction drastique de ses dépenses d’investissement.

Figueres a également insisté sur le rôle important d’un constructeur comme Volkswagen dans le développement de l’industrie de la mobilité électrique. Elle a laissé entendre que ce sont les géants de l’automobile qui doivent tirer le marché vers l’avant étant donné que les compagnies spécialisées comme Tesla Motors, malgré le succès et la qualité de leurs produits, ne ciblent qu’une clientèle très limitée. « Tesla, comme nous le savons tous, n’est pas vraiment la voiture du peuple », a-t-elle avoué. Le secrétaire exécutif de la CCNUCC est actuellement engagé dans une tournée de préparation de la Conférence sur le Climat 2015 qui se tiendra à Paris à partir du 30 novembre prochain.