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Hyundai se prépare à lancer une marque dédiée aux modèles électrifiés

Hyundai a annoncé le développement d’une nouvelle sous-marque qui sera composée uniquement de voitures électriques, hybrides rechargeables et hybrides simples. Le premier modèle est attendu pour début 2016. L’initiative entre dans le cadre de la poursuite d’un objectif fixé par le constructeur selon lequel il devra compter 22 modèles écologiques dans ses rangs d’ici 2020.

 

 

Pour mieux souligner l’importance des voitures écologiques dans sa stratégie, le constructeur sud-coréen Hyundai a décidé de créer en son sein une nouvelle marque entièrement consacrée aux voitures électriques et hybrides et hybrides rechargeables. Le projet qui devrait être baptisé « AE » sera lancé en janvier 2016 à travers la présentation d’un modèle hybride simple. Ce dernier devrait accueillir un moteur 1,6 litre essence à injection directe, un moteur électrique et un système de transmission spécialement conçu pour l’hybridation. Il sera rapidement suivi d’un modèle hybride rechargeable et d’un autre 100% électrique. À travers cette initiative, Hyundai ambitionne de devenir le premier constructeur au monde à commercialiser ces trois technologies au grand public. Le projet AE ne part pas de rien puisque le constructeur peut s’appuyer sur le succès de la Hyundai Sonata PHEV (hybride rechargeable) qui a été lancé en septembre.

Kia Motors, allié de Hyundai et filiale du même groupe, prévoit également de proposer un modèle hybride simple dénommé « DE ». Ces multiples efforts sont destinés à permettre au groupe Hyundai-Kia de réduire son empreinte écologique dans les meilleurs délais. « De tels modèles font partie de notre vision, suggérant qu’il y aura 22 voitures vertes dans notre gamme d’ici 2020. Jusqu’ici, tout va bien », a indiqué une porte-parole du groupe citée par le quotidien local The Korea Herald. Hyundai espère profiter de la subvention que le gouvernement coréen accordera pour l’achat des voitures électrifiées à partir de l’année prochaine. Cette dernière avoisine les 3 900 euros.

 

 

 

Pile à combustible : Nissan n’est pas pressé

Nissan ne compte pas commercialiser une voiture à pile à combustible avant 2020. Satisfait de ses modèles 100% électriques, le constructeur n’estime pas qu’il y a urgence et préfère attendre un plus large déploiement des infrastructures de recharge en hydrogène.

 

nissan leaf

 

Alors que de plus en plus de constructeurs automobiles majeurs se sont engagés dans une course à la commercialisation de la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène, Nissan affiche une sérénité presque troublante. Questionné sur le sujet dans le cadre du Salon de l’auto de Tokyo, Carlos Ghosn, PDG de l’Alliance Renault-Nissan, a indiqué à la presse que son équipe « n’est pas pressé » parce qu’ils « ont déjà une solution zéro-émission ». « Nous ne sommes pas dans la même échelle de temps car nous ne nous trouvons pas dans la même situation », a-t-il ajouté, se référant au succès des véhicules 100% électriques à batteries commercialisés par la marque. En effet, la Nissan Leaf est actuellement le modèle électrique le plus vendu au monde avec plus de 180 000 exemplaires. Elle vient d’être rejointe par l’utilitaire E-NV 200, dont l’adoption par les conducteurs n’a pas non plus tardé.

Ghosn a cependant précisé que Nissan n’écarte pas la solution de la pile à combustible à l’hydrogène. Le constructeur entrera dans la course avec un premier modèle de série à partir de 2020. « La seule question concernant la pile à combustible est que nous pensons qu’il est encore trop tôt », a déclaré le PDG. Le constructeur collabore d’ailleurs déjà sur cette technologie avec Daimler, la maison mère de Mercedes-Benz, qui est quant à lui bien avancé. D’autres concurrents comme Honda, Lexus et Toyota ont profité du Salon de Tokyo pour mettre en avant des versions prêtes pour la production de leurs voitures à pile à combustible ou au moins des concepts qui en sont proches. Nissan estime que les infrastructures de recharge ne sont pas encore suffisamment déployées et que la vulgarisation de ces voitures va rencontrer les mêmes problèmes que ceux que doivent actuellement surmonter les voitures électriques à batterie.

 

Pile à combustible : BMW prépare un modèle plus performant que la Toyota Mirai

BMW a confirmé son intention de commercialiser son premier modèle à pile à combustible à l’hydrogène pour 2020. Le constructeur a précisé qu’il s’agira d’une large berline ou limousine dotée d’une autonomie plus grande que celle de la Toyota Mirai. Elle ne sera pas produite avec Toyota puisque le partenariat entre les deux géants prendra fin à l’issue du stade de développement.

 

La future voiture à pile à combustible de BMW ressemblera peut-être à cette série 5 GT

La future voiture à pile à combustible de BMW ressemblera peut-être à cette série 5 GT

 

BMW compte profiter de sa collaboration avec Toyota pour surpasser ce dernier sur le marché de la voiture à pile à combustible à l’hydrogène. Le constructeur allemand a annoncé qu’il a développé une technique pour compresser l’hydrogène, ce qui lui permet d’augmenter la capacité de stockage des réservoirs et l’autonomie en un seul plein de ses futurs modèles. BMW affirme ainsi être en mesure de proposer une voiture à pile à combustible capable de couvrir beaucoup plus que les 700 km de la Toyota Mirai d’ici quelques années. « Ce sera pour quelque part après 2020 », a ainsi indiqué Merten Jung, responsable du développement de la pile à combustible chez BMW, d’après des propos recueillis par Reuters au Salon de l’auto de Tokyo 2015.

Jung a profité de l’occasion pour fournir quelques détails sur la future voiture à pile à combustible BMW. « Nous n’avons pas encore un modèle, mais comme les caractéristiques de notre technologie encouragent les voitures larges, notre modèle sera probablement une voiture pour les longues distances, une plus grande berline », a-t-il expliqué. Il a ajouté que la BMW ciblera un segment de marché différent de celui de la Toyota Mirai, ce qui exclut toute idée de coproduction. « Comme nous avons deux opinions différentes en tant que compagnies, quand il s’agira des produits sur le marché, nous n’allons probablement pas avoir la même voiture sur le marché », a-t-il déclaré. Le partenariat s’arrête donc au niveau du développement et du partage de technologie. Il faut rappeler qu’il remonte à 2013.

 

Salon de Tokyo : Mercedes-Benz présente un concept hybride à pile à combustible et autonome

Mercedes-Benz expose le concept Vision Tokyo, un véhicule futuriste 100 % autonome, connecté et alimenté par un groupe motopropulseur hybride électrique/pile à combustible à l’hydrogène. Aucune commercialisation n’est prévue pour ce qui ressemble plus à un démonstrateur du savoir-faire des designers et des ingénieurs du constructeur.

 

mercedes-benz vision tokyo concept

 

Un salon ambulant qui n’émet aucun gaz nocif pour l’atmosphère : c’est l’image que Mercedes-Benz veut donner de la voiture du futur à travers le nouveau concept Vision Tokyo.  Présentée au Salon de l’auto de Tokyo depuis le 28 octobre 2015, la Vision se distingue avant tout par son groupe motopropulseur hybride électrique/pile à combustible à l’hydrogène basé sur la technologie F-Cell Plug-in Hybrid. Grâce à cette association, le véhicule revendique une autonomie de 980 km sans la moindre émission. 130 km sont couverts seulement grâce à la batterie électrique et les 790 km restants nécessitent l’intervention de la pile à combustible.

Outre cette motorisation innovante, Mercedes-Benz a également marqué les esprits par le design ultra moderne, aux allures de vaisseau spatial, du concept Vision Tokyo et par ses facultés de conduite entièrement autonome. Le constructeur le décrit comme un « lounge » mobile à la fois efficace, versatile et intelligent pour les habitants des mégalopoles du futur. Le concept est un hommage à la génération urbaine Z (génération 1995) qui a grandi avec les NTIC. Pour Mercedes, ces jeunes conducteurs ne voient plus la voiture comme un simple moyen de transport, mais comme un compagnon digital mobile. Pour satisfaire les exigences de ces derniers, la Vision Tokyo est même pourvue d’un algorithme lui permettant de mémoriser les habitudes et les préférences quotidiennes des occupants afin de mieux s’adapter à eux.

 

 

Salon de Tokyo 2015: Nissan présente également un concept électrique et autonome

Nissan profite du Salon de Tokyo 2015 pour dévoiler sa vision du futur de l’automobile à travers le concept électrique, connecté et autonome IDS. Les premières applications des technologies présentées sur le concept sont attendues pour 2020 même si le modèle lui-même ne devrait pas être commercialisé.

 

Nissan ids concept tokyo

 

A l’instar de plusieurs de ses concurrents, Nissan a apporté une touche de futurisme à ses stands au Salon de l’auto de Tokyo avec le concept Nissan IDS (Intelligent Driving System). 100% autonome et électrique, l’IDS représente l’idée que se fait le constructeur nippon de la prochaine génération de voiture. Cette dernière privilégie la conduite automatisée et la sécurité grâce à l’intelligence artificielle. « L’IDS améliore les facultés de vision, de réflexion et de réaction du conducteur. Comme conséquence, le temps passé derrière le volant est plus sûr, plus propre, plus efficace et plus amusant », a indiqué Carlos Ghosn, PDG du l’Alliance Renault-Nissan. Le conducteur a le choix entre la conduite totalement automatisée et une conduite manuelle durant laquelle le système joue un rôle d’assistance. L’IDS apprend du conducteur et copie ses habitudes de conduites. Il peut également communiquer avec ce dernier sur des sujets allant du trafic à ses intérêts personnels.

 

Concernant l’aspect écologique, la Nissan IDS est équipée d’une batterie lithium-ion de 60 kWh qui devrait lui permettre de fournir une autonomie électrique en une seule charge de plus de 350 km. Sans fournir un chiffre exact, Nissan affirme que le véhicule est capable de couvrir de longs trajets grâce à la batterie, à son aérodynamisme, à ses formes fluides et à son poids réduit par le recours à la fibre de carbone. La Nissan IDS ne devrait pas être plus qu’un démonstrateur, mais les premières applications de ces technologies sur des modèles de série devraient intervenir d’ici 2020.

 

 

 Pile à combustible : début de commercialisation pour Honda

Honda a lancé officiellement sur le marché la Clarity Fuel Cell, une berline à pile à combustible à l’hydrogène, lors du Salon de Tokyo. Commercialisée pour l’équivalent de 60 000 euros, elle se pose en concurrente directe de la Toyota Mirai. Ses performances sont d’ailleurs supérieures à celle de sa cousine nippone.

 

honda clarity pile à combustible

 

Moins d’une année après son arrivée sur le marché, la Toyota Mirai voit arriver son premier concurrent.  Honda a annoncé la commercialisation de la Clarity Fuel Cell, son premier modèle à pile à combustible destiné à une commercialisation de masse en marge de la présentation officielle du véhicule au Salon de Tokyo 2015. La berline à pile à combustible à l’hydrogène est disponible, pour le moment au Japon, à un prix de 7,66 millions de yens (environ 60 000 euros). Initialement, le constructeur nippon cible une clientèle limitée composée d’agences gouvernementales et d’entreprises. Une production annuelle de 200 exemplaires est ainsi programmée en attendant l’adoption progressive du véhicule par le grand public.

La Honda Clarity Fuel Cell possède de solides arguments pour attirer les consommateurs. Légèrement plus chère que la Toyota Mirai (7,24 millions de yens ou environ 56 700 euros), elle propose cependant plus d’espace intérieur, une pile à combustible moins encombrante et plus d’autonomie en une seule charge (700 km, soit 8% de plus que celle de la Mirai). Pour pallier à l’insuffisance des stations de charge, Honda a prévu un système ingénieux qui permet aux acheteurs (les professionnels) d’acquérir une station portable pour 20 à 30 véhicules achetés. Le constructeur a précisé que d’autres modèles à pile à combustible sont au programme étant donné que la technologie utilisée sur la Clarity FC est transposable sur des véhicules plus compacts.

Émissions : les tests en conditions réelles ne font pas l’unanimité en Europe

Les négociateurs des États membres de l’Union européenne ne sont pas parvenus à trouver un accord sur la rédaction du projet de texte destiné à rendre obligatoires les tests d’émission en conditions réelles. L’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne sont les principaux opposants à ce nouveau régime qu’il juge précipité et menaçant pour l’industrie automobile.

 

test emission CO2

 

Le scandale Volkswagen a choqué le milieu de l’automobile, mais pas assez pour convaincre les dirigeants européens de prendre des décisions drastiques. En effet, d’après Reuters, les États membres de l’Union européenne ne sont pas parvenus à trouver un accord quant à l’adoption d’une législation destinée à exiger des constructeurs des tests d’émission sur routes en conditions réelles à la place des traditionnels essais en laboratoire. Citant, un haut responsable de l’organisation qui a parlé sous couvert de l’anonymat, l’agence a révélé qu’une réunion d’experts tenue ce 28 octobre 2015 a échoué dans la rédaction du projet de texte. En cause, l’opposition persistante des représentants allemands, anglais et espagnols. Les gouvernements de ces derniers estiment que la démarche est précipitée et qu’il ne faut pas encore condamnée la technologie diesel qui doit « rester une option sur le marché de masse ».

Initialement, la Commission européenne a proposé ces tests en conditions réelles pour corriger l’écart trop élevé entre les résultats des tests en laboratoires et les émissions réelles de CO2, mais surtout de NOx, des véhicules en circulation. Concernant les NOx, les émissions sur routes sont jusqu’à 500 % plus élevées que les chiffres fournis par les laboratoires. La Commission a ainsi voulu rendre obligatoires les tests en conditions réelles dès l’année prochaine, mais avec une période transitoire durant laquelle un certain dépassement (dépassement de 60 % entre 2016 et septembre 2019 pour les émissions de NOx et de 20 % à partir de septembre 2019) des seuils d’émission sera toléré. En attendant un éventuel accord, c’est la confiance des consommateurs qui risque d’être définitivement altérée.

Renault-Nissan : 200 voitures électriques pour la Conférence Climat 2015 de Paris

200 Renault Zoe, Nissan Leaf et Nissan E-NV 200 constitueront la flotte officielle de la Conférence sur le Climat 2015 à Paris. L’Alliance Renault-Nissan a pris toutes les dispositions pour démontrer aux participants les qualités de leurs modèles zéro-émission. Des stations de recharge seront également spécialement déployées dans les rues de la capitale.

 

renault zoe

 

Pour réaffirmer son rôle de leader mondial de la mobilité électrique et soigner son image, l’alliance Renault-Nissan, fournisseur officiel de véhicules de la 21ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique qui se tiendra à Paris fin novembre, a confirmé que la flotte sera 100% électrique. Au total, 200 véhicules, des Renault Zoe, Nissan Leaf et Nissan E-NV 200, seront à la disposition des 20 000 participants à cet évènement planétaire. Les constructeurs estiment que les voitures électriques couvriront près de 400 000 km durant les 2 semaines de rencontre. Ces derniers seront disponibles en continu depuis le centre de conférence Le Bourget.

Afin d’assurer une qualité de service maximale, l’Alliance a recruté et formé spécialement des conducteurs bénévoles et professionnels pour ces voitures électriques. 90 stations de charge (rapides et standards) seront également déployées à Paris à des lieux stratégiques en partenariat avec EDF. Ces stations seront alimentées par de l’électricité « propre ». Les stations de charge rapide permettront une recharge à 80% en moins de 30 minutes. La flotte électrique de Renault-Nissan sera complémentaire du réseau de transport public de la capitale, même si elle devrait suffire à elle seule à combler les besoins de déplacement des délégations de près de 200 pays. Pour l’Alliance, il s’agit d’une vitrine inestimable.

Vulgarisation des voitures électriques : l’Union européenne optimiste

D’après le rapport du centre de recherche conjoint de l’Union européenne sur le déploiement des véhicules électriques, cette dernière est en bonne voie pour une commercialisation massive. Le centre a toutefois souligné l’importance des aides gouvernementales pour l’atteinte de cet objectif, aides qui devraient diminuer graduellement parallèlement à la baisse des coûts de développement et de production des technologies nécessaires par l’industrie automobile.

 

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Surtout médiatisée pour ses prévisions alarmistes et ses exigences de plus en plus strictes en matière d’émission de CO2 issue du secteur automobile, l’Union européenne a affiché un optimisme encourageant pour l’industrie à travers un rapport publié par le JRC (Joint Research Center ou Centre de Recherche Conjoint). D’après les conclusions dudit rapport « l’UE semble actuellement être le témoin d’une transition de l’essai et l’expérimentation des voitures électriques vers une commercialisation à grande échelle ». Le rapport du JRC couvre les modèles 100 % électriques, hybrides rechargeables et à pile à combustible à l’hydrogène malgré l’utilisation du terme « voitures électriques ».

L’Union européenne a ainsi enregistré 153 633 voitures électriques entre 2010 et 2014, période couverte par l’étude. Les chiffres sont passés de 760 immatriculations en 2010 à plus de 70 000 en 2014 et cette croissance est encore plus accrue depuis le début de cette année 2015. La part de l’Union en matière de production de voitures électriques dans le monde est également passée de 30 % en 2010 à 65 % en 2014. Du côté des hybrides rechargeables, les résultats sont tout aussi encourageants puisque 67 300 immatriculations ont été recensées par le JRC. Le marché des voitures à pile à combustible à l’hydrogène est quant à lui à son balbutiement avec à peine 103 immatriculations.

A titre de recommandations pour les gouvernements des pays membres de l’Union européenne, le JRC a insisté sur l’importance d’une politique d’aide gouvernementale adéquate (subventions à l’achat, exemptions fiscales, bonus écologique …).  Le rapport souligne que le déploiement des voitures électrifiées est dépendant de ces politiques d’appui et reste vulnérable au changement effectué sur ces dernières. Ces interventions gouvernementales pourront être revues à la baisse au fur et à mesure que l’industrie parvient à réduire le coût de fabrication des technologies utilisées. La France a obtenu une mention particulière puisqu’elle est, avec les Pays-Bas, le pays qui compte le plus grand nombre d’immatriculations pour la période retenue par le rapport.

 Samsung SDI : une nouvelle usine de batterie électrique en Chine

Samsung SDI devient le premier fabricant étranger à produire des batteries pour voitures électrifiées en Chine grâce à l’ouverture d’une usine à Gaoxin. La firme coréenne est prête à investir plus d’un demi-milliard d’euros et des extensions sont à prévoir.  Elle ambitionne de prendre une part importante du marché local en concluant des accords avec les plus grands constructeurs présents.

 

Samsung siège

 

Si les constructeurs de voitures électriques s’y ruent depuis quelques années, c’est au maintenant au tour des fabricants de batteries lithium-ion de s’intéresser au marché chinois. Le Sud-Coréen Samsung SDI a ainsi procédé à l’inauguration de sa nouvelle usine, la première en Chine, dans la zone industrielle de Gaoxin. Grâce à cette initiative, Samsung SDI est devenue le premier fabricant majeur à s’implanter au sein de ce qui est actuellement le plus grand marché automobile du monde. Samsung compte sur cette présence pour signer d’importantes commandes avec les constructeurs locaux et étrangers en mettant, entre autres, en avant les économies liées à la proximité. La demande existe puisque le gouvernement chinois s’est fixé comme priorité de vulgariser les véhicules dits à énergie nouvelle (électrique, hybride rechargeable et à pile à combustible) pour lutter contre une pollution atmosphérique.

L’usine de Gaoxin est déjà opérationnelle depuis le mois de septembre et Samsung SDU indique qu’il a déjà conclu des accords avec 10 constructeurs chinois, dont le constructeur de bus Yutong et le manufacturier de camions Foton, deux des plus grandes compagnies automobiles de Chine. L’usine produit à la fois les cellules et les modules. Elle devrait être capable de sortir jusqu’à 40 000 packs de batteries lithium-ion par an. Des extensions supplémentaires sont encore au programme puisque Samsung SDI va y investir environ 528 millions d’euros d’ici 2020.

 

BMW confirme le lancement prochain d’un nouveau modèle “i”

BMW a annoncé à la presse allemande qu’un nouveau modèle « i » est actuellement en préparation sans fournir plus de détails. Il pourrait s’agir de la BMW i5, mais l’information reste à confirmer. L’augmentation de l’autonomie de l’i3 est également imminente.

 

bmw i3

 

Définitivement engagée dans la course à l’électrification, BMW va « bientôt » ajouter un troisième modèle à sa gamme électrifiée « i » après la compacte i3 et le coupé sportif i8. C’est ce qu’a indiqué Harald Krüger, PDG du groupe, à la presse allemande cette semaine, sans toutefois fournir une échéance précise. Le PDG n’a révélé aucun détail sur ce futur modèle, mais les informations relayées précédemment par la presse laissent supposer qu’il pourrait s’agir d’une voiture plus large (berline, monospace ou crossover) baptisée i5. Le groupe motopropulseur de ce nouveau modèle « i » n’est pas moins mystérieux. Les rumeurs sont pour l’instant contradictoires et parient à la fois sur un hybride rechargeable et un 100% électrique. Ce qui est certain, c’est qu’il ne sera pas basé sur un modèle BMW existant comme l’a affirmé le responsable recherche & développement de la compagnie plus tôt cette année.

Krüger a profité de la même intervention médiatique pour annoncer l’augmentation imminente de l’autonomie en une seule charge de la BMW i3. Le PDG n’a pas fourni plus de détails sur ce sujet, mais il est vraisemblable que l’i3 devrait s’aligner aux performances des modèles phares de cette année et de l’année 2016 comme la Chevrolet Bolt et ses 320 km d’autonomie revendiquée ou au moins la Nissan Leaf 2015 et ses 172 km. La version actuelle ne propose que 130 km d’autonomie pour les modèles non équipés de prolongateur d’autonomie. Malgré tout, la première voiture électrique du constructeur bavarois a connu un succès appréciable. Ce dernier indique qu’elle s’est vendue à 16 600 exemplaires durant les 3 premiers trimestres 2015.

 

Les voitures électrifiées BYD pourraient arriver en Europe en 2017

À partir de 2017, BYD Auto devrait commercialiser des voitures hybrides rechargeables en Europe. Le Royaume-Uni est la cible prioritaire du constructeur chinois. Les premiers modèles proposés devraient être une compacte à hayon et un SUV aux performances sportives et écologiques au dessus de la moyenne.

 

BYD Qin hybride rechargeable

 

Loin d’être découragée par l’échec des précédents constructeurs chinois qui ont voulu conquérir le marché européen, BYD Auto envisage sérieusement d’y commercialiser ses modèles électriques et hybrides rechargeables. C’est ce qu’a révélé Isbrand Ho, directeur général de BYD Europe, à Reuters. Ce dernier a indiqué que les premiers modèles destinés pour l’Europe devraient être présentés lors du Salon de Genève de 2017.  Il a précisé qu’il s’agira probablement de modèles hybrides rechargeables basés sur la BYD Qin, une berline sportive de plus de 300 chevaux, et sur la BYD Tang, un SUV tout aussi performant. Ho a cependant ajouté que les véhicules en question seront adaptés aux exigences des clients européens, attirés davantage par les compactes à hayon. « Le goût européen va plus vers les compactes, c’est pourquoi je dis qu’il pourrait s’agir d’un dérivé de la Qin, mais en compacte », a-t-il déclaré.

Prudente, BYD ne va cependant pas s’attaquer immédiatement à tous les pays européens. Ho a expliqué que le constructeur va cibler quelques marchés à fort potentiel, dont le Royaume-Uni. « Les Britanniques sont très ouverts sur les nouvelles technologies. Ils sont relativement riches. Je pense que la Grande-Bretagne devrait certainement être l’un des marchés », a-t-il affirmé. BYD n’exclut pas les autres marchés, mais semble préférer attendre de voir la réception des premiers modèles avant de se décider. Ce sont les appréhensions des consommateurs sur la qualité et la sécurité des voitures chinoises qui ont jusqu’ici fait obstacle à l’expansion de ces dernières en Europe. BYD ne devrait pas être concernée par ces problèmes vu le succès et les performances démontrées par ses bus 100% électriques et ses taxis e6 partout dans le monde.

 

Voiture électrique : LG renforce sa présence

À travers un partenariat extensif avec General Motors pour la production de la Chevrolet Bolt, LG occupe une place de plus en plus importante dans l’industrie automobile. Elle développe maintenant des moteurs électriques en plus des batteries LG Chem. Ce partenariat inédit devrait en inspirer d’autres qui impliqueront des géants comme Google et Apple.

 

Chevrolet Bolt

 

Si les médias s’intéressent particulièrement à une éventuelle entrée de Google et Apple dans l’industrie de la mobilité électrique, un autre géant de l’électronique, LG, s’installe quant à lui discrètement, mais surement. La firme coréenne et General Motors ont officialisé en début de semaine l’élargissement de leur partenariat pour la production de la Chevrolet Bolt, le prochain modèle 100% électrique du constructeur américain. À travers ses filiales LG Electronics et LG Chem, le groupe a contribué au développement et/ou à la fabrication des moteurs électriques, des cellules de batteries, des consoles centrales et de certains composants électroniques de la citadine électrique.  Jusqu’ici, il était surtout connu pour la fabrication de batteries électriques, mais son expérience en matière de moteur électrique a été signalée par les responsables des deux compagnies. Il faut cependant noter que le moteur a été conçu par General Motors.

 

Partenariat d’un genre nouveau

 

Ce partenariat extensif entre un constructeur et un équipementier est assez rare dans l’industrie automobile pour être mis en évidence. « La Bolt électrique sera le résultat d’une relation constructeur/fournisseur entièrement différente », a d’ailleurs admis Mark Reuss, vice-président de General Motors. Ce dernier est convaincu que cette approche est essentielle pour le développement des voitures électriques. Les dirigeants de Google et d’Apple sont certainement d’accord avec lui. Entre autres avantages, le partenariat permettra d’améliorer l’économie d’échelle, la qualité des produits et d’expérimenter de nouvelles stratégies en matière de développement technologique. LG aurait investi environ 225 millions d’euros pour la construction, près de Séoul, des installations nécessaires à la fabrication de la Chevrolet Bolt. La Bolt est attendue sur le marché en 2017.

 

 

Aston Martin : le projet Rapide électrique se précise

Aston Martin a conclu un accord de près de 70 millions d’euros avec des investisseurs chinois pour la production de la Rapide 100% électrique. La Chine sera l’un des principaux marchés visés par le constructeur britannique lors du lancement du modèle en 2017.

Aston-Martin-Rapide

50 millions de livres sterling (environ 69,5 millions d’euros), c’est le montant qu’a engrangé Aston Martin cette semaine pour la production de la Rapide 100% électrique. L’accord d’investissement y afférent a été signé avec le conglomérat chinois ChinaEquity. Ce choix de partenaire s’explique par la priorité que la marque britannique va accorder au marché chinois pour son premier modèle électrique. La Chine est l’une des cibles prioritaires d’Aston Martin, mais ce dernier doit se préparer à se conformer à des exigences très strictes en matière d’économie de carburant. Le PDG Andy Palmer a expliqué que ces exigences chinoises figurent parmi les « plus ardues au monde ». « Si nous voulons continuer à vendre des V-12, nous avons besoin d’option à faible émission », a-t-il déclaré. Celles-ci prévoient notamment que d’ici 2020, les constructeurs doivent parvenir à une réduction moyenne de la consommation de sa flotte de l’ordre de 5 litres/100 km.

Aston Martin a profité de l’occasion pour fournir quelques informations sur la Rapide électrique. Elle a notamment indiqué que le choix de la berline sportive pour l’électrification a été évident. « La Rapide est la voiture la plus attractive commercialement et la plus pratique de notre gamme pour électrifier », a admis un porte-parole du constructeur. Le groupe motopropulseur électrique de près de 1 000 chevaux va être développé par la Williams Advanced Engineering, une division de l’écurie de Formule 1 Williams. La Rapide électrique est attendue sur le marché international d’ici la fin de l’année 2017. Elle se positionnera comme un concurrent de la Tesla Model S, mais à un niveau plus premium.

 

Bentley Bentayga : un turbo électrique sur la version diesel

La Bentley Bentayga équipée d’une motorisation diesel sera suralimentée par un turbocompresseur électrique baptisé e-charging. Ce système a permis une augmentation de la puissance disponible, une réaction plus rapide du turbo et une diminution de la consommation de carburant. Bentley n’a fourni aucune date de lancement.

 

bentley bentayga

 

Malgré le scandale des moteurs diesel truqués, Volkswagen n’a pas totalement renoncé à exploiter la technologie à en croire un haut responsable de Bentley, l’une des marques regroupées au sein groupe de Wolfsburg. En effet, la Bentley Bentayga, le premier SUV de la marque, sera bien proposée avec une motorisation diesel, mais avec un turbocompresseur électrique. Destiné à la fois à augmenter la puissance du moteur et à réduire sa consommation de carburant, le dispositif, appelé e-charging, est le même que celui exploité par Audi et que ce dernier compte commercialiser dès l’année prochaine sur des modèles de série. Concrètement, l’e-charging se distingue d’un turbo classique en ce qu’il est alimenté par un moteur électrique. Son temps de réponse est ainsi beaucoup plus court.

La Bentayga a été conçue dès le départ pour accueillir cette technologie puisqu’elle a été équipée d’une batterie 48V (au lieu d’une batterie classique de 12V). Grâce à ce système électrique, les 8 kW requis par l’e-charging sont fournis sans problème. Contrairement à Audi qui a annoncé l’e-charging dès 2016, Bentley n’a fourni aucune indication quant à la date de disponibilité de cette Bentayga hybride-léger. Lors du dernier Salon de l’auto de Francfort 2015, la compagnie a indiqué que des prototypes sont déjà testés. Il reste également à savoir si le scandale Volkswagen ne va perturber pas les projets à court et moyen termes du groupe surtout concernant la motorisation diesel. La Bentayga a été présentée officiellement au grand public à Francfort, septembre dernier. Elle était l’une des principales attractions de ce rendez-vous européen de l’automobile. Bentley a également annoncé que le SUV sera proposé en version hybride rechargeable essence.

 

Nissan : 10 jumelles de la Twizy en service aux États-Unis

Afin d’évaluer toutes les options offertes par les véhicules électriques en matière de transport urbain, Nissan a mis la Scoot Quad Concept, un quadricycle électrique basé sur la Renault Twizy, au service d’un réseau d’autopartage électrique de San Francisco. La production de série et la commercialisation du modèle n’ont pas encore été évoquées.

 

nissan scoot quad

 

La Renault Twizy a depuis peu une sœur jumelle fabriquée par Nissan et cette dernière part à la conquête du marché américain. Nissan a en effet livré 10 exemplaires de la Scoot Quad, également dénommée Nissan New Mobility Concept (Nouveau Concept de Mobilité Nissan), pour le compte du service d’autopartage Scoot Networks de San Francisco.  Tout comme la Twizy,  ce quadricycle biplace est 100% électrique, propose une autonomie de 64 km et atteint une vitesse de pointe de 40 km/h. Le constructeur japonais compte sur cette initiative pour continuer d’évaluer les rôles possibles des véhicules électriques dans le transport urbain. « Comme les grandes villes continuent de croitre en mégalopoles au niveau mondial, nous devons comprendre comment le transport évolue et regarder en avant pour anticiper les besoins (du transport) dans le futur. Scoot Networks est un partenaire idéal pour ce projet de recherche… », a notamment indiqué Rachel Nguyen, directeur exécutif de Nissan Future Lab.

Fondée en 2012 à San Francisco, cette start-up américaine utilise uniquement des véhicules 100% électriques légers à travers un service qui repose sur les applications mobiles et Internet. Sa flotte comprend actuellement, en plus des Scoot Quad, 400 scooters électriques modifiés et mobylettes électrifiées. Les quadricycles Nissan seront cependant les véhicules les plus performants de cette flotte aussi bien en termes d’autonomie que de puissance. Il faut signaler que la Scoot Quad est déjà opérationnelle au Japon depuis quelques mois.

 

Volvo : l’électrification au cœur de la stratégie à moyen terme

Volvo estime que d’ici 2020, les voitures électriques et hybrides rechargeables compteront pour 10 % de ses ventes globales. Pour parvenir à ce résultat, il va lancer un modèle 100 % électrique et une gamme de véhicules particuliers électriques et hybrides rechargeables. Le scandale Volkswagen et les nouvelles réglementations européennes plus strictes en matière d’émission de CO2 joueront également en faveur de la stratégie de la compagnie suédoise.

 

volvo xc90 hybride rechargeable

 

Conscient que le diesel est désormais une technologie à oublier, Volvo a révélé sa nouvelle orientation stratégique qui est dominée par l’électrification. « Nous croyons que le temps est venu pour les voitures électrifiées de cesser d’être une technologie de niche et devenir les références », a ainsi expliqué, Hakan Samuelsson, un haut responsable du constructeur suédois dans un communiqué officiel publié pour l’occasion. Afin de joindre la parole aux actes, Volvo annonce un modèle 100 % électrique pour 2019 et une gamme entière de compactes et de berlines électriques et hybrides rechargeables. Parmi ces dernières devrait figurer une version hybride rechargeable de la Volvo V40 qui sera produite en Belgique à partir de 2017.

Volvo compte sur cette nouvelle stratégie pour amener ses ventes de voitures électriques et hybrides rechargeables à 10 % des ventes totales d’ici 5 ans, soit environ 80 000 exemplaires sur un total de 800 000 d’après les prévisions de la compagnie elle-même. « Nous sommes confiants que d’ici 2020, 10 % des ventes globales de Volvo seront des voitures électrifiées », a déclaré Samuelsson. En attendant ces nouveaux modèles, le constructeur pourra profiter du succès du SUV XC90 hybride rechargeable, lancé cette année, et de la S90 hybride rechargeable qui est attendue dès l’année prochaine. La conjoncture est également favorable à l’aboutissement de cette stratégie de Volvo après le scandale des moteurs diesel truqués par Volkswagen et avec l’imminence de l’échéance 2020, année à partir de laquelle de nouveaux standards d’émissions de CO2 (limite à 95 g de CO2/km) entreront en vigueur.

 

Toyota Mirai : la France n’est pas prioritaire

Les marchés allemands, britanniques, danois et belges seront les priorités de Toyota pour la commercialisation de la Toyota Mirai, sa berline à pile à combustible à l’hydrogène. Pour le constructeur, les autres pays manquent encore d’infrastructures de recharge. La berline à l’hydrogène sera commercialisée en location longue durée à partir de 1 050 euros par mois, hors aides gouvernementales.

 

toyota mirai

 

Les amateurs français de voiture à pile à combustible à l’hydrogène devront être plus patients que leurs voisins européens. En effet, la Toyota Mirai, le premier modèle équipé de la technologie à s’essayer à la commercialisation au grand public, ne sera pas officiellement commercialisée dans l’Hexagone dans l’immédiat. C’est ce qui ressort des précisions fournies par le constructeur japonais lors du lancement médiatique européen de la berline cette semaine. Toyota a ainsi indiqué que les ventes de la Mirai seront concentrées en Allemagne, au Royaume-Uni et au Danemark. Ces trois pays sont, d’après Toyota, les seuls à disposer d’un réseau suffisant d’infrastructures de recharge en hydrogène. L’Allemagne devrait compter 50 stations d’ici la fin de cette année 2015 et 400 en 2023, le Royaume-Uni en prévoit 15 pour cette année et 65 pour 2020.  Le Danemark propose actuellement 7 stations de recharge, un total qui sera porté à 12 avant la fin de l’année.

D’après Toyota, les deux premiers marchés bénéficieront de 90% des modèles prévus pour la région Europe. Il a précédemment indiqué que le volume annuel de production pour le marché européen sera de 50 unités en 2016 et 100 en 2017. L’année prochaine, la Belgique rejoindra les 3 pays susmentionnés puisque Toyota, qui possède un centre technique près de Bruxelles, va y construire une station et promouvoir la construction d’autres dispositifs. La Mirai sera uniquement disponible en location longue durée à un prix hors bonus écologique de 1 050 euros par mois au Danemark, 1 200 euros en Allemagne et environ 700 livres sterling au Royaume-Uni. Même à ce prix, il est cependant certain que ces quelques exemplaires s’écouleront rapidement. Les 550 km d’autonomie et une seule charge et le plein en moins de 5 minutes ont de quoi convaincre les conducteurs soucieux de protéger l’environnement tout en étant à la pointe de la technologie.

 

Une gamme complète de SUV électrifiés chez Mitsubishi d’ici 2020

Motivée par le succès de l’Outlander PHEV, Mitsubishi Motors a décidé de proposer à sa clientèle toute une gamme de SUV électrifiés d’ici 2020. 5 modèles sont au programme. Le constructeur compte sur la spécialisation et la différenciation pour maintenir sa place à l’heure où la concurrence s’est fortement intensifiée.

 

Mitsubishi-outlander-phev 2016

 

Ne pas changer une recette qui gagne. Telle semble être aujourd’hui la stratégie de Mitsubishi Motors qui a annoncé son intention de commercialiser une gamme entière de SUV électriques et hybrides rechargeables dans la lignée de l’Outlander PHEV d’ici 2020. Osamu Masuko, PDG de la compagnie, a indiqué au magazine Autocar que le développement des modèles destinés à composer cette offre est en très bonne voie. 5 SUV de plus ou moins grande taille sont ainsi préparés à savoir : une ASX électrique et/ou hybride rechargeable, Un crossover hybride rechargeable entre l’ASX et l’Outlander, une nouvelle Outlander PHEV, un SUV hybride rechargeable large situé entre cette dernière et la Pajero et enfin une Pajero hybride rechargeable.

Mitsubishi espère que ces modèles connaîtront le même succès que l’Outlander PHEV qui est actuellement la voiture hybride rechargeable la plus vendue au monde. La firme reconnait toutefois que la compétition sera de plus en rude étant donné que les autres constructeurs ont senti la bonne affaire et se sont engagés sur ce segment à leur tour. Elle reste malgré tout confiante quant aux qualités qui ont fait le succès de l’Outlander. « Les signes que la technologie hybride rechargeable se répand sont positifs. Cela signifie qu’elle va devenir une technologie majeure du futur », a indiqué le PDG Masuko. Ce dernier a ajouté que le rôle de Mitsubishi dans cette course est « d’offrir des technologies spécialisées que les autres n’ont pas …pas un grand nombre d’entre elles, mais quelques-unes qui sont très spéciales ».

Batteries électriques nouvelle-génération : Bosch précise son projet

400 millions d’euros d’investissement annuel et une échéance pour 2020. Tels sont les objectifs que s’est fixé l’équipementier allemand Bosch pour son projet de batterie lithium-ion nouvelle-génération. Cette dernière offrira une puissance de 50 kWh pour un poids de 190 kg, soit un rapport poids/puissance plus de deux fois supérieur à celui des technologies actuelles.

 

bosch

 

Pour confirmer que son projet de développement d’une technologie de batterie pour voitures électriques deux fois plus performante représente plus qu’un moyen d’attirer l’attention, Bosch a annoncé en début de semaine un investissement annuel de 400 millions d’euros qui sera consacré en grande partie au financement des recherches dans le domaine. L’équipementier s’est également fixé une échéance à savoir, l’année 2020. Il prévoit que d’ici cette période, 15 % des véhicules neufs commercialisés dans le monde s’appuieront sur une motorisation électrique.

Afin de s’assurer un rôle essentiel dans cette vulgarisation des voitures électriques, Bosch compte sur une batterie lithium-ion de 50 kWh et qui ne pèse que 190 kg. Les technologies actuelles ne proposent qu’une puissance de 30 kWh en moyenne pour un poids de plus de 230 kg. Il faudrait alors un pack de plus d’une demi-tonne pour atteindre les 50 kWh.  Le temps de recharge figure également parmi les priorités de Bosch. Il travaille ainsi sur la manière de permettre à sa batterie nouvelle génération de se recharger à 75 % de sa capacité en moins de 15 minutes.

L’équipementier a décidé de mettre tous les atouts de son côté dans ce projet ambitieux en s’entourant d’experts internes, mais basés en Chine et aux États-Unis (Palo Alto). Il va aussi s’appuyer sur ses partenariats avec les géants japonais de la fabrication de batteries électriques comme GS Yuasa et Mitsubishi et sur le savoir-faire de sa nouvelle acquisition Seeo Inc.

Pile à combustible : Toyota cible 30 000 exemplaires vendus par an d’ici 2020

Toyota veut vendre 30 000 voitures à pile à combustible à l’hydrogène par an en 2020 malgré les débuts timides de la Mirai. Une croissance progressive et de plus en plus rapide est attendue à partir de l’année prochaine. D’ici 2050, le constructeur japonais espère que sa stratégie lui permettra d’afficher un taux d’émission de CO2 nul.

 

toyota mirai

 

Toyota croit au potentiel de la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène et l’affirme haut et fort. Le constructeur nippon annonce ainsi qu’il s’est fixé comme objectif de vendre 30 000 voitures à pile à combustible par an avant la fin de cette décennie. Cet objectif est pour le moins ambitieux puisque Toyota a lui-même indiqué que pour l’instant la Mirai, le premier modèle équipé de la technologie à être commercialisé en série, ne s’est vendu qu’à 350 unités depuis son lancement en décembre 2014. A sa décharge, la berline à l’hydrogène n’est disponible qu’au Japon en attendant une exportation en Europe et aux États-Unis au fur et à mesure que les infrastructures de recharge s’y déploient. Le constructeur compte porter ce volume de vente à 2 000 unités l’année prochaine, 3 000 en 2017 et maintenir une croissance continue jusqu’à la barre des 30 000 unités.

Le géant de Toyota City maintient ainsi ses idées malgré le scepticisme de plusieurs acteurs majeurs de l’industrie de la mobilité propre, comme Tesla Motors, qui ne jurent que par l’électrique à batterie. Ces derniers mettent en avant le manque d’infrastructures dans le cadre d’un débat similaire à celui de l’œuf et de la poule. Toyota quant à lui repose sur les voitures à pile à combustible, qu’il considère comme la voiture écologique ultime, pour réduire à 0 son taux d’émission de CO2 en 2050. « Les chiffres que nous avons annoncés sont ambitieux, mais ils doivent l’être pour garder le ballon en mouvement », a résumé le directeur général Kiyotaka Ise aux journalistes de Reuters.

 

Conduite automatique : Tesla Motors lance “autopilote”

À partir de cette semaine, les Tesla Model S produites à partir de septembre 2014 seront capables de se diriger et de se stationner seules grâce à la nouvelle fonctionnalité « autopilote ». Pour l’instant, Tesla précise que le conducteur doit toujours garder ses mains sur le volant à titre de précaution. D’ici 3 ans, le constructeur prédit l’arrivée de modèles 100% autonomes.

 

tesla model S

 

En attendant la voiture entièrement autonome, Tesla Motors propose désormais au grand public de s’initier progressivement à la technologie à travers des fonctions avancées de direction et de stationnement automatiques sous certaines conditions, regroupées sous la dénomination « autopilote ». Concrètement, les véhicules équipés sont capables de stationner seuls, faculté déjà courante actuellement, mais également de se diriger sans intervention humaine. Disponible à partir de cette semaine pour les clients américains sur les Model S produites après septembre 2014, l’autopilote permet à la firme californienne de maintenir son rôle de leader en matière de technologie automobile avancée. Les nouvelles fonctions seront disponibles à travers une mise à jour opérée par le constructeur. Les clients européens et asiatiques ne pourront en profiter qu’à partir de la semaine prochaine.

Respect de la loi et sécurité obligent, Tesla Motors a particulièrement insisté sur la nécessité pour le conducteur de maintenir ses mains sur le volant quand la fonction est activée. « Nous sommes particulièrement prudents à ce stage, donc nous recommandons aux conducteurs de garder leurs mains sur le volant juste au cas où », a expliqué le PDG Elon Musk lors de la présentation de la technologie. Ce dernier a concédé que cette mesure est d’autant plus importante que le dispositif est encore en mode bêta.  Un voyant lumineux enjoignant au conducteur de se ressaisir du volant s’allume d’ailleurs à cet effet. Si les conditions de navigation sont plus difficiles, ce voyant s’accompagne même d’un signal sonore et éventuellement d’un ralentissement, voire de l’arrêt du véhicule.

Musk a indiqué que dans un futur proche, cette précaution ne sera plus nécessaire. D’ici 3 ans, il a même affirmé que les voitures seront capables de « vous conduire de votre allée jusqu’à votre travail sans toucher à rien ». Les expériences acquises et données recueillies par l’autopilote permettront de convaincre les législateurs de franchir le cap et autoriser la vulgarisation de cette technologie.

 

 

 

 

 

 

Allemagne : confusions au sein du gouvernement au sujet des subventions à l’achat

Les ministres du gouvernement fédéral allemand ne sont pas d’accord sur l’instauration d’une subvention à l’achat en faveur des voitures électriques. Le ministre des Finances veut des mesures incitatives moins directes et moins couteuses. Le débat fait rage alors que la Chancelière a promis des décisions avant la fin de l’année.

 

allemagne bonus écologique

 

L’objectif est le même, mais il y a débat sur les moyens. Les membres du gouvernement allemand ne partagent pas les mêmes idées quant aux mesures incitatives à proposer pour parvenir à mettre en circulation 1 million de voitures électriques d’ici 2020. Cette semaine, le ministre de l’Environnement, Barbara Hendricks a évoqué la nécessité d’une subvention à l’achat en faveur des modèles électriques comme il en existe ailleurs en Europe, dont en France à travers le bonus écologique. Dans la même journée, son homologue chargé des finances a critiqué cette proposition en expliquant que « les subventions à l’achat sont problématiques étant donné que des effets incontrôlés sont attendus ».  Le grand argentier a préféré mettre en avant d’autres solutions qui ont déjà reçu l’aval de la coalition gouvernementale à l’instar des incitations fiscales qui sont actuellement discutées au sein du parlement fédéral.

Ce débat fait suite à l’annonce faite par la Chancelière Angela Merkel plus tôt cette année de l’adoption prochaine de mesures additionnelles en faveur des véhicules électriques pour accélérer l’atteinte de l’objectif du million d’exemplaires d’ici 2020. Elle a indiqué que des décisions devraient être prises avant la fin de cette année 2015. Malgré la réticence du ministre des Finances, les subventions à l’achat ont de bonnes chances de passer puisque d’autres membres du gouvernement, dont le ministre de l’Économie Sigmar Gabriel, sont plus souples dans leurs positions. Ce dernier s’est déclaré en faveur d’une initiative « pour réduire la différence de prix entre les voitures électriques et les voitures conventionnelles », soutien qui semble aller implicitement vers les subventions à l’achat.

 

Volkswagen : l’électrification parmi les réponses à la crise

 Volkswagen a annoncé une nouvelle série de mesures destinées à restaurer l’image de la marque après le scandale des moteurs diesels truqués. Les voitures hybrides rechargeables et 100% électriques occupent une place centrale dans cette nouvelle orientation au même titre que les réductions, voire la suppression, de certaines postes de dépenses et l’annonce d’une nouvelle technologie de traitement des moteurs diesels.

 

volkswagen phaeton

 

« La marque Volkswagen se repositionne pour le futur. Nous allons devenir plus efficaces, nous allons donner à notre gamme de produits et à nos principales technologies une nouvelle orientation ». C’est en ces termes qu’Herbert Diess, responsable de marque chez Volkswagen, a expliqué les grandes lignes de ce qui semble être la stratégie d’image du groupe de Wolfsburg après le scandale des moteurs diesels truqués. Cette nouvelle orientation fait suite à des changements de dirigeants et à l’annonce d’un plan de rappel imminent des modèles affectés par les trucages.

L’électrification occupe une place centrale dans cette nouvelle orientation. La compagnie annonce ainsi le lancement prochain d’une Volkswagen Phaeton 100% électrique. Cette berline de luxe sera la porte-étendard de ce volet de la stratégie de Volkswagen, volet qui débouchera sur des voitures hybrides rechargeables et électriques à grande autonomie (plus de 300 kilomètres et jusqu’à 500 kilomètres pour les 100% électriques). Une nouvelle architecture modulaire dédiée aux modèles électriques, la MEB, sera ainsi développée et servira de base des compactes qui seront commercialisées à travers toutes les marques du groupe Volkswagen.

À côté de l’électrification, le groupe annonce également la réduction des dépenses d’investissement de 1,1 million de dollars par an (environ 970 millions d’euros) et le passage à une nouvelle technologie de traitement des émissions des diesels. D’autres suppressions de dépenses  sont au programme sur le moyen terme pour permettre au groupe de prendre en charge les quelque 40 milliards d’euros qu’il devrait dépenser pour régler définitivement le scandale des diesels truqués.

 

Aston Martin confirme son intérêt pour l’électrique

Dans le cadre d’une stratégie dans laquelle les modèles électriques occuperont un rôle central, Aston Martin a confirmé le développement d’une Rapide et d’une DBX 100% électriques. La première est attendue dès 2017. Le PDG de la compagnie a exclu toute concurrence directe avec Tesla Motors ainsi que le recours à la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène.

 

Aston-Martin-Rapide

 

Le futur de l’automobile passera obligatoirement par l’électrification. C’est en résumé ce qu’a martelé Andy Palmer, PDG d’Aston Martin, lorsqu’il a évoqué la stratégie à moyen et long terme de la marque britannique concernant les groupes motopropulseurs, dans le cadre de la conférence Bloomberg New Energy Finance à Londres cette semaine. Le PDG a expliqué qu’il était impossible pour des compagnies “à moteur V12” comme la sienne de suivre le chemin tracé par l’industrie, à savoir la réduction de la taille des moteurs, pour se conformer aux nouvelles exigences environnementales. « Vous (en tant qu’Aston Martin) devez faire quelque chose de radical. L’énergie électrique vous donne ce pouvoir », a-t-il notamment déclaré en mettant en avant le côté impossible et ridicule d’une « Aston Martin avec un moteur 3 cylindres ».

 

Andy Palmer a profité de l’occasion pour confirmer que le constructeur travaille actuellement sur une version électrique de l’Aston Martin Rapide. Elle devrait être disponible dès 2017 et sera suivie par une nouvelle DBX 100% électrique. Palmer a ajouté que ces modèles seront conformes à la tradition Aston Martin en incarnant « puissance, beauté et âme ». « Nous parlons d’une Aston Martin électrique de 800 à 1 000 chevaux », a-t-il précisé. Contrairement à ce qui a été rapporté par la presse récemment, les modèles électriques de la marque britannique ne seront pas positionnés sur le segment de marché occupé par Tesla Motors et ses Model S et Model X. Le PDG a affirmé que sa compagnie cible une clientèle de luxe alors que Tesla devrait de plus en plus se tourner vers « le milieu de gamme ». Les deux constructeurs ont cependant un point commun puisque Palmer a également mentionné le peu d’intérêt qu’Aston Martin accorde pour le moment à la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène faute d’infrastructures de recharge.

 

Toyota : efficacité écologique améliorée pour la nouvelle Prius

La nouvelle Prius consommera 2,5 litres/100 km d’essence d’après Toyota. Elle sera commercialisée au Japon à partir de décembre 2015 et un peu plus tard auprès des autres marchés. Toyota compte sur cette version pour relancer la demande qui souffre de la chute du prix du pétrole.

 

toyota prius 2016

 

Toyota a décidé de se donner les moyens de relancer la Prius, son modèle hybride fétiche, en annonçant que la nouvelle génération, attendue pour à partir de la fin de cette année, sera 5 fois plus efficace que la version actuelle en matière de consommation. La nouvelle Prius revendique désormais une consommation moyenne de 2,5 litres/100 km, contre 3 litres/100 km pour la Prius III.

Toyota compte sur cette efficacité pour appâter plus de consommateurs à l’heure où ces derniers sont plus attirés par les SUV et les citadines à essence à cause de la chute du prix du pétrole ces derniers mois. Même si la Prius reste de loin le modèle hybride essence électrique le plus vendu au monde (environ 4 millions d’exemplaires en circulation), sa popularité est régulièrement en baisse auprès des principaux marchés comme les États-Unis où les chiffres de vente a diminué en moyenne de plus de 20% entre 2014 et 2015.

« Quand on s’y penche globalement, elles (les Prius) n’ont pas trop décollé, mais nous cherchons à rehausser leur profil en tant qu’option à consonance environnementale », a notamment indiqué Koji Toyoshima, ingénieur en chef de Toyota d’après des propos rapportés par Reuters. Cette dernière estime également que le géant nippon devrait profiter du scandale Volkswagen en recueillant les consommateurs déçus par le constructeur allemand.

 

 

Toyota : une voiture semi-autonome pour 2020

Toyota a annoncé son intention de lancer sur le marché des voitures à conduite semi-autonome avancée aux alentours de 2020. Dès cette année, une nouvelle technologie permettant aux véhicules de communiquer entre eux et avec des infrastructures comme les dispositifs de signalisation sera commercialisée au Japon.

 

lexus ITS

 

Après une longue période d’observation, Toyota a décidé de s’engager officiellement dans la course à la voiture autonome. Le géant nippon, désormais premier constructeur mondial incontesté après les récents déboires de Volkswagen, a annoncé la semaine dernière qu’il va mettre sur le marché des modèles capables, sans intervention humaine, de changer de lignes, se fondre dans le trafic et dépasser d’autres véhicules sur les autoroutes aux environs de 2020. Toyota a précisé que ces fonctions pourront être activées ou désactivées par le conducteur sur simple pression d’un bouton. Le constructeur essaie actuellement une Lexus GS modifiée dotée de certaines de ces fonctionnalités de conduite autonome. Cette annonce a été faite à Tokyo dans le cadre d’une séance de démonstration de dernières technologies de sécurité de Toyota. « C’est une étape importante pour nous… la conduite automatique est une technologie qui va changer le concept de voiture », a indiqué pour l’occasion Moritaka Yoshida, responsable des technologies liées à la sécurité auprès de la compagnie.

En attendant, l’échéance 2020 et l’arrivée de sa première voiture semi-autonome, Toyota a présenté officiellement un nouveau système de communication baptisé ITS Connect (Intelligent Transportation System). Commercialisé au Japon dès cette année, l’ITS Connect est un dispositif permettant aux véhicules équipés de communiquer avec d’autres véhicules et avec certaines infrastructures grâce à des capteurs (limiteur de distance,  détecteur de spots pour non-voyants, avertisseur de changement de feux de signalisation…). Trois modèles avec le système ITS seront ainsi lancés, dont la nouvelle Toyota Crown qui a été présentée aux consommateurs locaux la semaine dernière. Le second modèle sera la Toyota Prius Hybrid 4ème génération qui sera commercialisée d’ici à la fin de l’année. Le troisième modèle reste pour l’heure non connu.

 

Curiosité : une voiture électrique « Origami » par Lexus

Le constructeur Lexus et des spécialistes du design et de l’origami (figurine en papier plié) sont parvenus à créer l’Origami Car, une voiture électrique à partir de papiers cartons pliés. Fruit de 3 mois de travail et du savoir-faire des ingénieurs Lexus, plus qu’une simple curiosité, le véhicule est un chef-d’œuvre de design d’après ses fabricants.

 

origami car lexus

 

Fabriquer un véhicule électrique avec du papier carton en s’inspirant des Origamis, c’est le défi incroyable et loufoque qu’ont relevé les ingénieurs de Lexus. Baptisée simplement « Origami Car», cette voiture a nécessité l’utilisation de 1 700 papiers cartons coupés au laser.  Elle est équipée d’un moteur électrique fonctionnel et peut être réellement conduite même si elle n’a pas d’homologation. Les détails de la motorisation n’ont également pas été communiqués. La voiture origami est exposée au grand public au Grand Designs Exhibition de Birmingham, Royaume-Uni, depuis le 8 octobre dernier.

Pour Lexus, l’Origami Car est surtout un support destiné à présenter un travail de design inédit et à démontrer le savoir-faire des designers et ingénieurs maison. Ces derniers ont prouvé leur dextérité en apprenant à plier le papier pour en faire des origamis en n’utilisant que leurs mains faibles. « Cette voiture est une inspiration », a ainsi indiqué Mark Bolitho, designer professionnel d’origami, en ajoutant que le même procédé de pliage de papier expérimenté par les ingénieurs des lignes d’assemblage de Lexus au Japon a donné « ce que nous voyons aujourd’hui (l’Origami Car) ».  La compagnie britannique Scales and Models, l’un des acteurs principaux de la fabrication de cette voiture Lexus en papiers pliés, a affirmé qu’elle a dû mobiliser 5 personnes pendant 3 mois et 2 500 heures pour achever le projet.

 

Fisker Automotive devient Karma Automotive

Fisker Automotive a décidé d’opérer un changement d’identité visuelle pour marquer son nouveau départ depuis sa reprise par Wanxiang. Nouveau nom, « Karma Automotive », nouveau logo, nouveau site web, le changement est le maître mot. La nouvelle version du modèle électrique Karma est quant à elle attendue en 2016.

 

karma-automotive-logo

 

Il suffit parfois d’un rebranding pour relancer une compagnie. C’est en tout cas ce qu’espère le groupe Fisker Automotive et Technologie qui a décidé de se rebâtir Karma Automotive depuis la semaine dernière. La nouvelle dénomination, clin d’œil à la Karma, le premier modèle électrique à prolongateur d’autonomie produit par le constructeur, a été choisie « parce qu’elle est pertinente à la fois pour l’ancienne et la nouvelle marque, tout en fournissant un message ambitieux qui incarne les objectifs de la compagnie », d’après le communiqué de presse publié pour l’occasion. La compagnie a profité de l’occasion pour lancer son nouveau site web (www.karmaautomotive.com) et un nouveau logo. Le site met en avant les « nouvelles priorités » de la marque à savoir : être beau, propre (écologique) et mémorable. Le logo flambant neuf y est également expliqué. Ainsi, l’anneau imparfaitement représente « l’effort constant vers une perfection inatteignable, entourant le monde ». Le rayon de soleil symbolise l’énergie renouvelable, tandis que les lignes à l’intérieur du cercle représentent les trois priorités susmentionnées.

Karma Automotive a expliqué que ce changement d’identité visuelle est une suite logique de la stratégie du groupe depuis l’arrivée de Wanxiang en 2014. « Avec un nouveau propriétaire, une nouvelle équipe dirigeante et un nouveau site de production, tous ici en Californie, il était temps communiquer le changement », a indiqué James Taylor, directeur marketing de la compagnie. Les meilleurs ingénieurs et designers de l’industrie automobile et du secteur de la technologie ont ainsi été attirés chez Karma d’après le constructeur lui-même. Il reste désormais à attendre l’arrivée de la nouvelle Karma, la voiture électrique, dont la production est attendue en 2016, soit plus de 4 ans après le retrait de la première version faute de demande.

 

 

Volkswagen : une GTE pour la Passat

Après la Golf GTE, Volkswagen a ajouté un modèle de plus, la Passat GTE, dans sa gamme d’hybrides rechargeables. La version écologique de la berline est commercialisée à partir de 45 250 euros en Allemagne. Les autres marchés européens devront encore patienter un peu pour profiter de la puissance et de l’efficacité écologique de cette nouvelle GTE.

 

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Si l’actualité récente de Volkswagen a surtout été occupée par le scandale des moteurs diesel truqués, le constructeur allemand n’a pas abandonné son cœur de métier à savoir la production automobile. Il a ainsi annoncé le lancement officiel de la Passat GTE, la version hybride rechargeable de la berline sportive. Dans la lignée de la Golf GTE, cette dernière revendique la combinaison de l’efficacité et de la durabilité. Elle est équipée d’un groupe motopropulseur hybride constitué par un bloc essence 1,4 TSI (turbo) de 156 chevaux et d’un moteur électrique de 115 chevaux (85 KW) pour une puissance combinée de 219 chevaux. La Passat GTE peut tenir jusqu’à 50 km en mode 100% électrique grâce à sa batterie lithium-ion qui se recharge grâce à la récupération d’énergie au freinage ou simplement directement sur une prise électrique domestique ou une borne de recharge.

Le design intérieur et la finition intérieure mettent en avant les spécificités d’une GTE. Optique LED, contour de grille de radiateur de couleur bleue électrique, tableau de bord et fonctionnalités uniques… tout y est. Le prix de base pour cette deuxième GTE de Volkswagen est de 45 250 euros. Elle n’est pour l’instant disponible qu’en Allemagne, mais la commercialisation dans le reste de l’Europe ne saurait tardée pour à peu près le même tarif.

 

Marché chinois : le gouvernement décide d’investir sur les infrastructures

La construction d’un réseau national de stations de charge pour véhicules électriques est désormais au cœur des efforts du gouvernement chinois dans sa stratégie de lutte contre la pollution atmosphérique à travers la promotion du transport écologique. La coordination des initiatives sera particulièrement renforcée pour plus d’efficacité.

 

marché chinois voiture électrique

 

Afin d’atteindre un objectif ambitieux de mettre en circulation 5 millions de véhicules écologiques sur ses routes d’ici 2020, le gouvernement chinois va accélérer considérablement la construction d’un réseau national de recharge des véhicules électrifiés. C’est ce qu’a rapporté l’agence de presse officielle Xinhua citant un haut responsable gouvernemental chargé de l’énergie. Cette initiative intervient à la suite des subventions à l’achat et des déductions fiscales accordées aux constructeurs et aux consommateurs et qui ont permis une croissance impressionnante du marché des véhicules écologiques en Chine depuis quelques années. Cette année 2015, les chiffres de vente ont ainsi pratiquement quadruplé par rapport à ceux de 2014 d’après Reuters. Afin de maintenir cette croissance, ces véhicules électrifiés ont logiquement besoin de toujours plus d’infrastructures de recharge.

Pour un maximum d’efficacité, les autorités chinoises prévoient surtout de se concentrer sur la coordination des efforts allant dans le sens d’une densification des infrastructures. En effet, des progrès ont été réalisés ces dernières années, mais les initiatives ont été trop disparates. « C’est comme avec les chargeurs de téléphone, c’est un peu éparpillé partout. Tout le monde a un tas de chargeurs différents et un tas de batteries. Maintenant, nous essayons d’améliorer les choses en allant vers l’unification et la standardisation», a notamment déclaré le directeur adjoint de l’administration nationale de l’énergie de la Chine, Zheng Zhajie. À terme, les autorités visent à équiper en chargeur électrique au moins une aire de stationnement public sur dix. Les textes juridiques y afférents seront adoptés sous peu.

 

L’alliance internationale pour les véhicules zéro-émission officiellement mise en place

 

11 États européens et nord-américains ont signé la semaine dernière le statut fondateur de l’alliance internationale pour les véhicules zéro-émission, une nouvelle organisation qui sera un cadre de concertation pour la promotion de la mobilité électrique. L’alliance pèse 38% du marché des véhicules électriques et prévoit de s’agrandir très rapidement.

 

voiture électrique nissan leaf

 

Accélérer l’adoption des voitures électrifiées à l’échelle mondiale, tel est l’objectif de l’alliance internationale pour les véhicules zéro-émission qui est opérationnelle depuis cette semaine. Regroupant 11 États européens et nord-américains, l’alliance ZEV (Zero Emission Vehicle) servira de cadre pour l’établissement de stratégies communes pour le déploiement des voitures écologiques ainsi que pour le partage de données et d’expériences. Les membres fondateurs à savoir les Pays-Bas, la Norvège, le Royaume-Uni, le Québec, et les États américains de la Californie, du Connecticut, du Maryland, du Massachusetts, de l’Oregon, du Rhodes Islande et du Vermont  ont signé le statut de l’organisation à New York au bureau de la représentation du gouvernement québécois. Pour rappel, le lancement de l’alliance a été annoncé il y a un mois déjà, mais les membres n’étaient pas encore connus.

Même si elle ne compte que 11 membres, l’alliance ZEV devrait être le fer de lance de la promotion de la mobilité électrique dans les prochaines années. Elle pèse 38% du marché global des véhicules électriques, 7% du marché automobile mondial, et ambitionne de rallier d’autres États dans ses rangs le plus rapidement possible. L’alliance bénéficie également de l’appui de l’ICCT (le conseil international pour le transport propre) qui assure d’ailleurs son secrétariat permanent.  Les aides gouvernementales et les politiques de déploiement d’infrastructures figureront parmi les principaux sujets d’échange. Ce sont les consommateurs et les constructeurs qui en seront les premiers bénéficiaires. Il reste à espérer que les autres marchés importants comme la France, le Japon ou la Chine la rejoignent.

 

Les voitures électriques Bolloré pourraient être exportées aux États-Unis

En comptant sur le service BlueIndy pour prouver la qualité de la Bluecar, Bolloré envisage de commercialiser la citadine électrique aux États-Unis. Il se peut même que la Bluecar y soit produite dans le futur. En tout cas, techniquement, le véhicule est déjà prêt pour conquérir le marché américain.

 

bolloré bluecar

 

Après avoir réussi à rendre opérationnel son service d’autopartage électrique outre-Atlantique à travers BlueIndy d’Indianapolis, le groupe Bolloré n’exclut pas d’y commercialiser la Bluecar.  Interrogé sur le sujet, Scott Prince, directeur général de BlueIndy, a révélé que la compagnie « est en discussion avec quelques grandes entreprises », des entreprises qui sont intéressées par la petite citadine pour constituer une flotte écologique. Le groupe a cependant tenu à préciser que cette commercialisation est conditionnée par le succès du service d’autopartage. « Nous n’avons pas un emploi du temps pour la vente de notre Bluecar aux États-Unis, mais c’est quelque chose que nous allons sérieusement considérer quand notre service d’autopartage aura démontré la qualité et la fiabilité de nos voitures », a notamment indiqué le vice-président Cédric Bolloré à Automotive News Europe.

Bolloré a donc largement le temps pour étudier le projet puisque le contrat entre la ville d’Indianapolis et BlueIndy dure 15 ans. À terme, le groupe pourrait même y produire la Bluecar. Cédric Bolloré a avoué que si le succès est tel qu’il l’espère « il n’y a pas de raison pour que nous (Bolloré) ne produisions pas la voiture en Amérique du Nord » tout en tempérant en précisant qu’il est « encore trop top pour prendre une telle décision ». Quoi qu’il en soit, la Bluecar, elle, est prête s’attaquer au marché américain. Elle y a déjà passé sans problème les tests de sécurité et environnementaux et le groupe a fait des efforts supplémentaires pour s’adapter aux besoins de la clientèle américaine. La version utilisée par BlueIndy est notamment plus grande, bénéficie de l’air conditionné et d’airbags supplémentaires.

 

Tesla délivre les premiers Model X

Les premiers exemplaires du SUV 100 % électrique, Tesla Model X, ont été livrés à leurs propriétaires le 29 septembre dernier à Fremont, Californie. Les 25 000 réservations seront progressivement honorées sur une période d’au moins 8 mois. Le constructeur présente le Model X comme une voiture quasi parfaite.

 

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Pratiquement deux ans après la date initialement prévue pour le lancement de la Tesla Model X, les six premières clés ont été livrées au siège de la compagnie à Fremont. Honorée par près de 6 000 invités, cette cérémonie était cependant purement symbolique étant donné que ces premiers clients ne sont autres que des administrateurs de Tesla, des investisseurs, des amis d’Elon Musk, le PDG, et Elon Musk lui-même. Le reste de la clientèle sera quant à lui servi progressivement sur une période de 8 à 12 mois à condition d’avoir réservé. Quoi qu’il en soit, ce lancement officiel arrive à point nommé pour Tesla Motors qui s’attend à faire du profit après plusieurs mois de résultat déficitaire à cause des investissements conséquents pour de nouveaux projets et une croissance timide malgré le succès de la berline Model S.

 

Tesla n’émet aucun doute sur le succès de son SUV électrique. « Il y a beaucoup plus que ce qui est nécessaire pour vendre une voiture », a notamment affirmé le PDG. Il a ajouté que cette recherche de la perfection a d’ailleurs compliqué la tâche des ingénieurs Tesla en insistant sur les portes en ailles de faucon et le design des sièges. Tesla prédit que la Model X aura 5 étoiles sur toutes les catégories des tests de sécurité et mériterait même 6 étoiles si cette note existait. La firme californienne annonce également que malgré cette qualité de départ, le SUV sera continuellement amélioré en fonction des réactions des conducteurs. Une fonction « autopilote » sur autoroute devrait ainsi être disponible dès le mois prochain. À titre de rappel, la Model X propose une autonomie d’environ 410 km pour la version de base et une accélération de 0 à 100 km/h en 4,8 secondes, ce qui en fait l’une des SUV les plus rapides au monde. Le prix affiché pour l’instant pour le marché américain est de 144 000 dollars (environ 126 000 euros). Les Européens doivent encore patienter jusqu’à une date non déterminée pour en profiter.

 

 

 

 

 

Pile à combustible : le projet européen de mobilité à l’hydrogène lancé

Le projet de mobilité à l’hydrogène pour l’Europe a été lancé la semaine dernière. Financé à hauteur de 32 millions d’euros, il prévoit le déploiement de plus de 300 voitures à pile à combustible et d’une trentaine de stations de recharge. La France fait partie des pays qui participeront au projet.

 

kangoo pile à combustible

 

L’Europe a effectué un grand pas vers la vulgarisation des voitures à pile à combustible à hydrogène. En effet, le projet Hydrogen Mobility Europe Project (H2ME) ou projet de mobilité à l’hydrogène pour l’Europe a été officiellement lancé quelques mois après sa signature en juillet de cette année. Financé à hauteur de 32 millions d’euros, l’H2ME regroupe les initiatives H2 Mobility Deutschland (Allemagne), Mobilité Hydrogène France, Scandinavian Hydrogen Highway Partnership (pour les pays scandinaves) et UK H2 Mobility (pour le Royaume-Uni). Grâce à l’association de ces 4 initiatives nationales, le projet H2ME bénéficiera de la participation des acteurs clés du secteur hydrogène, dont les constructeurs automobiles, les fabricants et opérateurs de stations de recharge et les représentants gouvernementaux. Il projet appuiera le déploiement des infrastructures de recharge en hydrogène et des voitures à pile à combustible sur l’étendue du territoire européen à travers des stratégies adéquates et concertées.

Au total, les 32 millions d’euros devront servir à mettre en circulation 200 voitures à pile à combustible à l’hydrogène, 125 voitures électriques utilitaires à prolongateur d’autonomie à l’hydrogène et 29 stations de charge à l’horizon 2019. Dix pays sont concernés par ce déploiement à savoir la France, l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Islande, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède. Pour les constructeurs ayant parié sur la technologie de la pile à combustible, ce projet constitue une aubaine. Trois d’entre eux, Daimler, Hyundai et Honda, sont d’ailleurs impliqués. La firme française, Symbio FCell, spécialiste des prolongateurs d’autonomie à l’hydrogène, est également particulièrement active.  Le grand absent est le japonais Toyota qui est pour le moment le seul constructeur à commercialiser un modèle à pile à combustible à grande échelle avec la Toyota Mirai.

 

 

 

 

 

La Fluence Z.E va renaître en Chine

Une berline électrique basée sur la Renault Fluence Z.E va être produite en Chine par le joint-venture Renault/Dongfeng Motor à partir de 2017. Le véhicule sera uniquement vendu en Chine. Il s’agira de la deuxième version asiatique de la Fluence Z.E après celle fabriquée par Renault-Samsung pour le marché sud-coréen. Renault compte sur cette reprise pour attirer plus de clientèle chinoise.

 

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Plusieurs mois après l’arrêt de sa production par Renault, la Fluence Z.E sera de nouveau fabriquée et commercialisée, mais en Chine et sous une autre marque grâce au partenariat entre le constructeur français et Dongfeng Motor. La nouvelle a été annoncée en début de semaine et l’échéance a été fixée à 2017. Cette version chinoise de la première berline 100 % électrique Renault sera produite à Wuhan. La marque au losange compte sur la Fluence électrique pour grappiller des parts de marché en Chine. Elle est pour l’instant largement dominée par ses rivaux, dont PSA Peugeot Citroën. Ce dernier y a vendu 734 000 véhicules, contre seulement 34 000 pour Renault d’après les chiffres relayés par Reuters. À travers son partenariat avec Dongfeng et à l’exportation des modèles produits ailleurs qu’en Chine, il vise à terme un volume de vente annuelle de 800 000 voitures.

 

Lancée en 2011, la Fluence Z.E était censée occuper le segment des berlines dans la gamme 100 % électrique Z.E (Zéro Émission) de Renault à côté de la citadine Zoe, de l’utilitaire Kangoo Z.E et le quadricycle Twizy. Contrairement à ses homologues, elle n’a cependant jamais connu le succès, ce qui a en partie provoqué l’arrêt de production. La Fluence Z.E reposait essentiellement sur le projet Better Place, le principal client de Renault pour le modèle, un concept de permutation de batteries électriques qui s’est avéré être un échec retentissent. À la suite de l’abandon du projet, la demande pour la Fluence a été insuffisante pour justifier son maintien dans les chaines d’assemblage. Il faut cependant signaler qu’une voiture électrique basée sur la Fluence Z.E, la Renault-Samsung SM3 Z.E, a continué à être commercialisée par Samsung en Corée du Sud. Cette dernière sera bientôt appuyée par la version Dongfeng.

 

Tesla Motors va bientôt partager ses Superchargeurs

Le PDG de Tesla a indiqué que sa compagnie mène actuellement des discussions avec des constructeurs européens qui souhaitent utiliser son réseau de Superchargeurs électriques. Un constructeur, Aston Martin d’après les spéculations, est particulièrement avancé.

 

tesla superchargeur

 

Le plus grand réseau de chargeurs ultra-rapide pour véhicules électriques sera bientôt accessible à tous les conducteurs. Comptant plus de 500 stations, le réseau de Superchargeurs de Tesla profitera aux clients des constructeurs automobiles qui le souhaitent. Elon Musk, PDG de la firme californienne, a indiqué être « en discussion avec quelques manufacturiers ». L’identité de ces derniers n’a pas été révélée même si Musk a laissé entre qu’un constructeur européen en particulier a été le premier à effectuer une approche concrète. « Le PDG d’une compagnie automobile européenne, autre qu’une compagnie allemande, nous a récemment approchés…, et nous sommes super supporteurs de quiconque veut faire cela », a-t-il notamment déclaré. Il reste à déterminer qui est ce premier constructeur. Les rumeurs prétendent qu’il pourrait s’agir d’Aston Martin. La firme britannique s’apprête à lancer son premier modèle 100 % électrique, l’Aston Rapide, dont les similarités avec la Tesla Model S sont d’ailleurs frappantes.

Tesla Motors a depuis longtemps affirmé sa disponibilité à partager la technologie des Superchargeurs, jusqu’ici accessible uniquement aux conducteurs de ses propres modèles, dans le but d’accélérer l’avènement du transport durable et le développement de la mobilité électrique. L’année dernière, elle a déjà décidé de rendre accessibles certains de ses brevets aux constructeurs de bonne foi. D’une certaine manière, le succès de la Model S contribue également à l’atteinte de cet objectif puisque la berline luxueuse et ses 490 km d’autonomie en une seule charge tire la concurrence vers le haut. Tous les constructeurs majeurs ont commencé le développement de modèles capables de rivaliser avec cette star de Tesla. Lors du Salon de Francfort 2015 qui s’est achevé dimanche dernier, Audi et Porsche ont notamment dévoilé des concepts qui se posent clairement sur le segment de marché dominé par la Model S.

 

 

Scandale Volkswagen : le groupe va bientôt présenter un plan, les gouvernements européens renforcent les contrôles

 Après le remplacement de son PDG, Volkswagen a annoncé la deuxième étape de son opération rachat à savoir la sortie d’un plan de rectification des moteurs truqués, d’ici quelques jours.  Le constructeur allemand essaye de gérer tant bien que mal les diverses pressions auxquelles il fait face.

 

Le siège du groupe Volkswagen à Wolfsburg.

Le siège du groupe Volkswagen à Wolfsburg.

 

Sous la pression des dirigeants et consommateurs européens et nord-américains, Volkswagen a annoncé la présentation d’un plan de gestion de la crise dans les prochains jours. Ce plan va déterminer la manière et l’échéance à travers desquelles le groupe va régulariser la situation des véhicules produits et équipés du dispositif de trucage des tests anti-pollution. Les clients et les autorités concernées seront avisés en temps voulu, a ainsi indiqué Peter Thul, porte-parole de Volkswagen, d’après les informations de Reuters. Cette annonce fait suite à une injonction faite par l’autorité fédérale allemande chargée des transports motorisés la semaine dernière. Cette injonction réclame un programme et un emploi du temps, avant le 7 octobre prochain, pour une « solution technique » à l’endroit des 2,8 millions de modèles potentiellement concernés rien qu’en Allemagne.

La sortie de ce plan est ainsi devenue une question de survie pour Volkswagen d’autant plus, qu’outre les responsables allemands, la plupart des dirigeants des principaux marchés européens ont décidé de réagir pour limiter la propagation des modèles à moteurs truqués. La France a notamment indiqué son intention de mener des tests sur les routes pour identifier les véhicules qui sont équipés d’un logiciel de trucage similaire à celui utilisé par Volkswagen. Le ministre des transports italien a quant à lui annoncé que 1 000 voitures de marque Volkswagen, Audi, Seat et Skoda seront examinées. Son homologue britannique veut procéder de la même manière et souhaite se concentrer sur les failles dans la régulation nationale ayant rendu possibles les manipulations. Les autorités suisses sont plus radicales en décidant d’interdire temporairement la commercialisation des voitures diesel Volkswagen produites entre 2009 et 2014. L’Union européenne étudie également l’adoption d’une directive qui rendra obligatoire les tests anti-pollution en conditions réelles en complément des tests en laboratoire.

 

Moteurs diesel truqués : les décideurs européens réagissent

Le comité environnemental du Parlement européen a adopté avec amendement un projet de texte destiné à imposer des tests de pollution en conditions réelles et la publication des résultats aux constructeurs. Le comité a proposé l’élargissement des participants aux débats et l’accélération du processus.

 

parlement européen

 

Les dirigeants de l’Union européenne n’ont pas tardé à réagir après le scandale du trucage des tests anti-pollution par Volkswagen révélé la semaine dernière. Le comité « environnement » du parlement européen a ainsi voté après amendement le projet de texte déposé par la Commission européenne, projet qui vise à introduire des tests d’émission en conditions réelles des nouveaux véhicules en plus des tests en laboratoire. L’exécutif européen travaille sur ce projet depuis plusieurs années dans le but de réduire l’écart entre les données théoriques revendiquées par les constructeurs et l’impact réel des véhicules sur l’environnement. Le comité environnemental a proposé d’accélérer le processus et d’élargir le débat avec comme échéance l’année 2017.

Il a également été convenu que des négociations officielles pour l’adoption d’un texte légal définitif devraient se tenir immédiatement entre le Parlement européen, la Commission et les représentants des États membres. D’après les bruits de couloir, les négociateurs allemands tenteraient de retarder le processus et de rendre la nouvelle législation la moins contraignante possible. Les débats risquent cependant d’être houleux puisque les « verts », initiateurs de l’amendement affichent une détermination renforcée par le scandale Volkswagen. « En jouant avec la procédure de test des émissions, les constructeurs ont maintenu sur route des voitures qui sont en dessus des limites légales de pollutions à plusieurs égards. Cette chicanerie cynique doit finir », a notamment déclaré le porte-parole des verts, Bas Eickhout. Ils admettent d’ailleurs avoir introduit l’amendement pour accroitre la pression sur les décideurs européens.

 

Scandale Volkswagen : les voitures hybrides et électriques pourront en profiter

Le scandale Volkswagen devrait accélérer la fin des moteurs diesel et l’avènement des moteurs électriques et hybrides rechargeables. Les consommateurs et les gouvernements ne pourront que renforcer progressivement leur défiance envers ce type de motorisation.

 

L?implantation des bornes de recharge pour les véhicules électriques dans les parkings publics s?organise. Un cahier des charges détaille désormais les conditions d?implantation pour les bornes isolées, comme pour les postes de charg

 

Si le scandale des moteurs diesel truqués par Volkswagen pour réduire le taux d’émission de CO2 affiché lors des tests a ébranlé et continuera certainement d’affecter l’industrie automobile, il devrait cependant accélérer l’adoption des modèles plus écologiques. En effet, les évènements récents, même si les autres constructeurs affirment la sincérité des données d’émissions qu’ils communiquent, ont altéré la confiance des consommateurs et des gouvernements envers les voitures diesel prises dans leur ensemble. Cette défiance devrait pousser les constructeurs à se tourner davantage vers les modèles 100 % électriques et hybrides rechargeables qui offrent des garanties plus établies en termes de respect de l’environnement. Les gouvernements des principaux marchés de l’automobile devront également renforcer les contrôles et rendre encore plus stricts les standards d’émission de CO2, ce qui rendra incontournable le passage à l’électrification.

Il y a encore moins d’une décennie, le diesel était considéré comme le carburant du futur. Il est moins polluant que l’essence malgré un coût de production plus élevé des moteurs. Les voitures diesel ont ainsi pris l’ascendant sur les versions essences. Depuis l’arrivée des premiers modèles hybrides et 100 % électriques, les temps ont changé et les dirigeants ont commencé à chercher à limiter le développement des diesels. En France, un superbonus écologique pouvant atteindre 10 000 euros est notamment accordé par le gouvernement pour tout achat d’un véhicule électrique couplé à l’abandon d’un modèle diesel fabriqué avant 2001. L’affaire Volkswagen pourrait enterrer définitivement ce type de carburant. Les analystes notent d’ailleurs une augmentation de la demande en moteur à essence à peine une semaine après le scandale. Celle des voitures écologiques ne saurait tardée.