Author Archives: Hari

Ferrari : un prototype hybride de 1 050 chevaux pour les clients essayeurs

Ferrari va mener un programme de recherche & développement de deux ans qui permettra à ses clients essayeurs de tester un prototype hybride de 1 050 chevaux. Le modèle portera le nom de code FXX-K et devrait être produit en nombre très limité.

 

Ferrari-FXXK

 

La firme de Maranello va mettre à la disposition de ses clients essayeurs un prototype hybride de 1 050 chevaux à partir de l’année 2015 d’après un communiqué officiel sorti la semaine dernière. Baptisé FXX-K, ce véhicule expérimental est basé sur la Ferrari LaFerrari, le premier modèle hybride de la marque qui est vendu à 1 million d’euros. La FXX-K a été présentée le week-end dernier à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis, sur le circuit de Yas Marina dans le cadre de la célébration de la clôture de la saison de course de Ferrari. Elle intègre un moteur thermique V12 6,2 litres de 860 chevaux combiné à un moteur électrique de 190 chevaux et est destinée à marquer la volonté continue de la marque d’améliorer la performance de ses véhicules.

2,5 millions d’euros de coût unitaire

La FXX-K ne sera homologuée ni pour la circulation, ni pour les compétitions d’après Ferrari. Elle ne sera jamais utilisée pour ces courses officielles. Elle accueille ainsi certaines technologies « spéciales » destinées à procurer une expérience de conduite unique aux clients sélectionnés. Reuters croit savoir que Ferrari envisage de fabriquer une douzaine d’exemplaires de la FXX-K à un coût unitaire de 2,5 millions d’euros. Ce monstre hors de prix sera le premier modèle présenté par la marque au cheval cabré depuis la prise de fonction de Sergio Marchionne en tant que président. Le programme d’essai durera deux années.

 

 

 

DriveNow : le service d’autopartage de BMW en service à Londres

Le groupe BMW propose désormais son service d’autopartage DriveNow à Londres. Il tentera de faire mieux que son concurrent Daimler qui a abandonné le marché faute de demande. La flotte de DriveNow comptera jusqu’à 300 véhicules, dont des BMW i3, d’ici 2015.

 

BMW DriveNow autopartage

 

30 BMW i3 en 2015

Quand le groupe Bolloré exportera son système d’autopartage de voiture électrique dans la capitale britannique en 2016 comme l’a annoncé cette année son PDG Vincent Bolloré, il aura sur place un concurrent de taille. En effet, BMW a lancé cette semaine son service d’autopartage DriveNow à Londres en partenariat avec le loueur de voitures Sixt. Composée de 210 BMW série 1 et Mini Countryman, la flotte de DriveNow accueillera 30 BMW i3 100% électriques dès le premier trimestre 2015. Le groupe espère porter le nombre total des véhicules en service à 300 d’ici à la fin de l’année 2015. Durant une phase initiale, le service sera uniquement disponible auprès de 3 arrondissements de la municipalité. Il sera étendu à d’autres zones en fonction de la demande.

Terrain hostile

En s’attaquant à la ville de Londres, BMW DriveNow arrive en terrain hostile. En effet, il y a peine 6 mois, le géant Daimler a décidé d’arrêter de proposer son système d’autopartage Car2Go au Royaume-Uni faute de consommateur. Il avait alors évoqué l’attachement culturel des Britanniques à la possession d’un véhicule individuel pour expliquer l’échec du service qui continue de séduire d’autres villes européennes et américaines. Peter Schwarzenbauer, responsable des services de mobilité chez BMW, assure de son côté que le groupe a tiré des leçons sur la manière d’adapter le système d’autopartage à la capitale britannique. C’est ce qui explique notamment le choix d’un début à petite échelle d’après ce haut responsable de BMW.  L’avenir dira si le pari du groupe bavarois est payant.

Groupe Volkswagen : le premier hybride rechargeable diesel sera l’Audi Q7

Le groupe Volkswagen devrait proposer son premier modèle hybride rechargeable diesel en 2015 à travers une déclinaison de l’Audi Q7. Le modèle sera commercialisé en Europe et aux États-Unis et permettra à la marque de devancer ses concurrentes allemandes en matière de solutions de mobilité électriques.

 audi Q7 2015

L’Audi Q7 2015 sera le premier modèle du groupe Volkswagen à recevoir une motorisation hybride rechargeable diesel d’après une source proche du dossier citée par Automotive News Europe. L’Audi Q7 Plug-in Hybrid diesel sera commercialisée en 2015 en Europe et aux États-Unis et viendra alors s’ajouter à la Volvo V60 qui est jusqu’à aujourd’hui la seule voiture hybride rechargeable diesel proposée aux conducteurs du vieux continent. Cette déclaration confirme les récentes révélations du Dr Ulrich Hackenberg, responsable du développement chez Audi. Ce dernier avait indiqué l’été dernier qu’Audi souhaitait introduire la technologie hybride rechargeable diesel sur le marché pour « battre » ses concurrents allemands BMW et Mercedes-Benz. Hackenberg avait alors évoqué la possibilité de voir cette technologie dans une Audi A8 ou dans une Q7 en prenant soin de laisser le suspense entier.

Concurrence

Comme l’information n’a pas encore été officiellement validée par Audi, les détails techniques de cette future Q7 Plug-in Hybrid diesel ne sont pas encore connus. Le Dr Ulrich Hackenberg a cependant laissé entendre que le groupe motopropulseur sera composé d’un V6 diesel 3 litres et d’un moteur électrique. Quoi qu’il en soit, à travers une telle offre Audi pourra espérer prendre l’avantage pour la première fois sur BMW et Mercedes-Benz dans la course à la mobilité électrique. La marque aux anneaux peut pour cela compter sur sa réputation de fiabilité et de performance en termes de motorisation diesel, mais également sur le succès de la technologie auprès des consommateurs européens. La Volvo V60 Plug-in Hybride s’y est notamment écoulée à plus de 10 000 exemplaires malgré un prix de plus de 56 000 euros.

Pénalisation des diesels : les constructeurs français sceptiques

L’annonce du premier ministre Manuel Valls qui sonne le glas des mesures incitatives en faveur des modèles diesel n’a pas ravi le groupe PSA et Renault. Ces derniers estiment qu’ils vont perdre en compétitivité alors que les impacts environnementaux attendus ne seront pas au rendez-vous.

 

renault clio diesel

 

Le groupe PSA Peugeot-Citroën et Renault ont critiqué la décision du gouvernement Valls de mettre fin à la politique en faveur des modèles diesel pour favoriser l’adoption des véhicules écologiques.  Cette décision se concrétisera notamment pour une augmentation de la taxe TICPE pour le diesel et des subventions à l’achat. Les deux géants français estiment que ce changement d’orientation va réduire leur compétitivité. « Le diesel est une technologie essentielle pour la réduction des gaz à effet de serre et pour la lutte contre le changement climatique. Cette mesure va mettre la France en désavantage par rapport à l’Allemagne », a indiqué une porte-parole de PSA à Automotive News Europe.

Impact environnemental incertain

Les deux constructeurs estiment que l’augmentation de la taxe ne va pas améliorer la qualité de l’air comme le souhaite le gouvernement. « La taxe ne fait pas de différence entre les anciens et nouveaux moteurs, donc n’a pas d’impact environnemental réel », a expliqué un responsable de Renault. Les mesures gouvernementales devraient être effectives en 2015, mais les modalités de leur mise en œuvre restent à déterminer. Près de 80 % des conducteurs français seront alors concernés. Pour rappel, le choix d’un modèle diesel a été encouragé par les autorités pendant des décennies, mais ces dernières ont cédé sous la pression des écologistes qui ont mis en avant les dégâts des émissions causées par les véhicules diesels dans les grandes villes.

Voiture électrique : le gouvernement allemand envisage enfin le bonus écologique

Longtemps après ses voisins européens, le gouvernement allemand devrait enfin proposer des subventions à l’achat en faveur des véhicules électriques et hybrides. D’autres mesures incitatives sont également à l’étude pour permettre à l’Allemagne d’atteindre ses objectifs en termes de mobilité électrique.

 

angela-merkel-voiture électrique

 

La chancelière allemande Angela Merkel a reconnu cette semaine que le gouvernement allemand doit mettre en place plus de mesures incitatives pour que l’objectif de 1 million de voitures électriques sur les routes d’ici 2020 soit atteint. « Il y a beaucoup à faire », a-t-elle déclaré durant une conférence de presse à Berlin rapportée par Bloomberg, avant d’ajouter que « plus de subventions étaient nécessaires » et qu’elle allait en parler avec les länder (États fédérés allemands). L’Allemagne fait aujourd’hui partie des rares pays européens à ne pas accorder de subvention à l’achat en faveur des véhicules électriques et hybrides. En 2013, les immatriculations de véhicules 100 % électriques neufs n’y étaient que de 7 600 pendant que la France, où un bonus écologique de 6 300 euros est appliqué, en comptait 14 400.

Une initiative fortement attendue

L’initiative de la chancelière était très attendue par l’industrie automobile allemande. « Le gouvernement doit agir », a notamment indiqué Matthias Wissmann, président du lobby VDA. De nouvelles subventions permettront également à l’Allemagne de se conformer aux restrictions des émissions de CO2 imposées par l’Union européenne (95 g de CO2/km à partir de 2021) tout en renforçant la compétitivité des constructeurs locaux qui repose sur une forte demande intérieure. Ces derniers (Volkswagen, Mercedes-Benz, BMW, Opel) envisagent d’ailleurs de proposer 29 modèles électriques sur le marché d’ici à l’année prochaine d’après VDA. Outre, le bonus à l’achat, d’autres mesures comme les stationnements gratuits, la possibilité d’utiliser les lignes des bus et le déploiement massif des stations de recharge rapide sont également au programme. Une conférence destinée à discuter des moyens pour faire progresser la mobilité électrique en Allemagne est planifiée par le gouvernement allemand l’été prochain.

Saab : Mahindra va devenir actionnaire majoritaire

 

Malgré ses problèmes financiers récurrents, la marque Saab, propriété de NEVS depuis 2012, serait finalement sauvée. Le groupe indien Mahindra aurait accepté d’acheter la majorité des parts de NEVS et de financer les couts des opérations du constructeur suédois jusqu’à la conclusion définitive des accords.

saab 9-3

La compagnie indienne Mahindra & Mahindra a accepté de faire son entrée dans le capital de NEVS (National Electric Vehicle Sweden), propriétaire de la marque Saab depuis 2012, en tant qu’actionnaire majoritaire. L’information a été révélée par le site SaabsUnited qui cite une source proche du dossier et évoque la signature d’un mémorandum d’entente allant dans ce sens. Lars Eric Gustafsson, administrateur de NEVS, a confirmé la signature du mémorandum avec un constructeur asiatique sans préciser l’identité de ce dernier. Gustafsson a également indiqué que le nouvel actionnaire financera les couts d’opération de la compagnie jusqu’à la conclusion définitive de l’accord en janvier 2015. L’intérêt de Mahindra pour la marque suédoise n’est pas nouveau. Les rumeurs allant dans le sens de son entrée du capital de NEVS ont circulé depuis le mois d’octobre.

Une dernière chance pour la 9-3 électrique

Si cette information venait à être confirmée, il s’agit pour Saab d’une nouvelle chance pour enfin commercialiser la nouvelle 9-3 et sa version 100% électrique, attendue par les fans depuis 2010 et la présentation du concept 9-3 ePower au Mondial de Paris. Gustafsson a également admis être en discussion avec un autre constructeur asiatique pour former un joint-venture pour le développement de nouveaux véhicules. Ce constructeur pourrait être le groupe chinois Dongfeng Motors. NEVS a dû cesser toute activité de production en mai de cette année à cause de problèmes financiers récurrents. Il a alors demandé à la justice suédoise un moratoire pour le paiement des dettes de ces créanciers. Ce dernier a expiré le 29 novembre dernier, mais NEVS a obtenu une énième extension de 3 mois pour finaliser la restructuration de Saab et conclure les négociations pendantes avec les nouveaux investisseurs.

Daimler : 100 millions d’euros pour la production de batteries lithium-ion

Daimler AG a décidé d’injecter 100 millions d’euros dans l’extension de sa filiale Deutsche Accumotive. Cette dernière va assurer seule la fabrication des batteries lithium-ion qui vont alimenter les futurs modèles électriques et hybrides rechargeables du groupe.

 

deutsche accumotive

 

Le groupe Daimler AG, maison mère de Mercedes-Benz et de Smart, a annoncé un investissement de 100 millions d’euros en faveur de Deutsche Accumotive, sa filiale spécialisée dans la fabrication de batteries électriques, dans le but d’accroitre la capacité de production de cette dernière. Une partie de ce fonds sert à financer la construction de nouvelles installations 4 fois plus grandes que les précédentes à Kamenz, dans la région de la Saxe en Allemagne. Grâce à cette extension, Deutsche Accumotive va pouvoir couvrir les besoins du groupe en matière de batteries lithium-ion pour véhicules électriques. Les nouveaux Smart Fortwo et Forfour, attendus en 2016, et les futurs hybrides et hybrides rechargeables Mercedes-Benz seront les premiers modèles à en bénéficier.

Plus de rentabilité

Deutsche Accumotive a déjà livré plus de 50 000 batteries depuis 2009  notamment pour la génération actuelle de Smart Fortwo et par les Mercedes-Benz Classe S, E et C hybrides. Le groupe Daimler a décidé de lui confier l’ensemble de la production de batteries pour ses modèles électriques le mois de novembre dernier pour des raisons de rentabilité. L’usine Li-Tec, également à Kamenz, a ainsi cessé ses activités de production pour se transformer en centre de recherche (lire l’article correspondant). Les employés de cette dernière ont d’ailleurs été transférés chez Accumotive. La cérémonie de lancement des travaux s’est déroulée le lundi 1er décembre en présence des autorités et des personnalités politiques et économiques de la région saxonne.

 

 

Toyota Mirai : 200 commandes à ce jour

Toyota compte aujourd’hui 200 commandes pour son premier modèle à pile à combustible. Ces premières Mirai sont destinées à des agences gouvernementales et à des professionnels. Le véhicule étant prévu pour une production très limitée, une longue liste d’attente est attendue en cas de demande plus importante.

 

toyota mirai pile à combustible

 

Alors que la Toyota Mirai devrait être commercialisée d’ici quelques jours au Japon, et en 2015 en Europe et aux États-Unis, le constructeur nippon a annoncé qu’il enregistre actuellement 200 commandes pour la berline à pile à combustible. Ce chiffre est loin d’être impressionnant, mais Toyota a déjà indiqué auparavant que la Mirai sera produite en petite quantité pour éviter une surproduction et pour adapter l’offre à la demande. « Chaque unité est prudemment fabriquée avec le plus grand soin. Alors, le volume de production pourrait être limité », a notamment déclaré Masamoto Maekawa, vice-président exécutif de la compagnie pour les ventes domestiques. Ce dernier a par la suite précisé que ces 200 premières commandes seront livrées au gouvernement et à des flottes d’entreprise.

10 unités produites par jour

La Toyota Mirai sera assemblée auprès de l’usine de Motomachi près de Toyota City, là où a été secrètement fabriquée entre 2010 et 2012, la Lexus LFA, un autre modèle à production très limitée. Pour la Mirai, Toyota estime que le rythme de production ne devrait pas dépasser les 10 véhicules par jour et prévoit déjà une liste d’attente en cas de forte demande. Une telle limite est due au fait que la voiture à pile à combustible à l’hydrogène sera assemblée à la main pour s’assurer d’une qualité de fabrication irréprochable et pour répondre aux particularités du montage du réservoir d’hydrogène. Avant l’arrivée de la Toyota Mirai, les employés de l’usine Motomachi ont été occupés par la construction de vélos en fibre de carbone.

 

Nissan : la pile à combustible n’est pas la priorité

D’après son vice-président, Nissan continuera à se focaliser sur la promotion des véhicules électriques à batterie pendant les années à venir, au détriment de la technologie de la pile à combustible. L’insuffisance des stations d’hydrogène et leur coût élevé constituent encore des obstacles de taille pour le constructeur japonais.

 

nissan leaf

Encore de beaux jours pour l’électrique à batterie

Nissan ne compte pas se ruer sur le marché des voitures à pile à combustible à l’hydrogène tant que ses modèles électriques continueront à bien se vendre. C’est ce qui ressort d’une récente intervention de Toshiyuki Shiga, vice-président de la compagnie, rapportée par le Japan Times. « Nous devons d’abord promouvoir le véhicule électrique au lieu de l’hydrogène », a-t-il notamment indiqué tout en précisant que Nissan envisage tout de même d’exploiter la technologie de la pile à combustible sur le long terme. Shiga a rappelé que Nissan est toujours le leader du marché de l’électrique à batterie et veut le rester. « En ce moment, nous montrons de bons résultats pour les ventes de véhicules électriques… nous avons une vision plutôt optimiste du futur de l’expansion de ces véhicules », a ainsi indiqué ce haut responsable du géant nippon.

 

Le coût des stations d’hydrogène reste un obstacle

 

Pour expliquer sa position et celle de sa compagnie, Toshiyuki Shiga s’appuie sur le cout encore trop élevé de la construction des stations d’hydrogène. Il a affirmé que « pour l’instant, surtout dans le cas du Japon, le cout de l’investissement pour une station d’hydrogène est encore trop élevé même si le gouvernement est prêt à accorder quelques subventions ». Shiga a également évoqué le fait que, contrairement à d’autres constructeurs, Nissan n’a pas besoin de la technologie de la pile à combustible pour se conformer aux objectifs de réduction des émissions de CO2 fixés par les gouvernements des principaux marchés automobiles, dont l’Union européenne et les États-Unis. Le constructeur et son allié Renault ont écoulé plus de 200 000 véhicules 100 % électriques depuis le lancement de la Nissan Leaf en 2010.

France : un classement des véhicules par degré de pollution à l’étude

Le gouvernement Valls étudie la possibilité d’instaurer un système d’identification et de classement des véhicules circulant en France en fonction de la pollution qu’ils émettent. Ce système est destiné à pénaliser les plus polluants, dont les modèles diesels, et à inciter les consommateurs à migrer vers les modes de transport écologiques.

MANUEL VALLS DÉFEND SON BILAN

Afin d’écarter progressivement les véhicules diesels des habitudes de consommation des Français, le gouvernement français projette d’instaurer un système qui va permettre d’identifier, et éventuellement pénaliser, les véhicules les plus polluants. « En France, le moteur diesel a longtemps été privilégié. Cela a été une erreur, il faut progressivement revenir dessus avec intelligence et pragmatisme », a notamment déclaré le premier ministre Manuel Valls la semaine dernière lors de la cérémonie de clôture de la 3ème Conférence environnementale à Paris. Le système d’identification fera partie de ces moyens pragmatiques et intelligents en facilitant le classement des  véhicules en fonction de leur degré de pollution. Les autorités locales pourront ainsi limiter l’accès des modèles les plus nocifs pour l’environnement dans certaines zones. Le projet devrait être lancé dès 2015.

Mesures fiscales révisées

Le premier ministre a également évoqué des mesures fiscales pour inciter les consommateurs à abandonner les voitures diesels. Le budget 2015 prévoit ainsi une réduction des avantages fiscaux accordés à ces dernières et une augmentation de 2 centimes d’euros par litre de la TICPE (taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques) en ce qui concerne le gazole.  Manuel Valls a en outre annoncé l’intention de son gouvernement d’élargir le nombre des bénéficiaires de la subvention pour la mise à la casse des vieux véhicules diesels dans les zones dotées d’un plan antipollution. On attend désormais la concrétisation de ces promesses et leurs impacts sur le marché français des véhicules électriques et hybrides qui a commencé à afficher un dynamisme encourageant ces derniers mois.

BMW présente un prototype série-3 hybride rechargeable

La BMW série-3 dispose désormais d’une version hybride rechargeable même s’il ne s’agit pour l’heure que d’un prototype. Ce dernier offre une puissance de 245 chevaux en même temps que des performances écologiques de haut niveau.

 

BMW série 3 hybride rechargeable

 

Afin de donner au public un avant-goût de ses prochains modèles qui seront ultraefficaces tout en étant agréables à conduire, BMW a révélé un prototype de la version hybride rechargeable de la série-3. La berline sportive est équipée d’un groupe motopropulseur de 245 chevaux (400 Nm de couple) composé d’un moteur 4 cylindres TwinPower turbo et d’un moteur électrique basé sur la technologie BMW eDrive, celle qui est exploitée sur les BMW i3 et BMW i8. Le constructeur revendique une consommation mixte de 2 litres/100 km et un taux d’émissions de CO2 de 50 g/km. L’autonomie en mode électrique est de 35 km avec une vitesse maximale de 120 km/h. L’ensemble fonctionnera grâce à un système de transmission à 8 vitesses qui contribue à améliorer davantage l’efficacité écologique du moteur.

La présentation de ce prototype série-3 hybride rechargeable confirme l’intérêt que le constructeur porte à cette technologie dans sa stratégie à court et moyen termes pour atteindre les objectifs d’émissions de CO2 fixés par l’Union européenne et les gouvernements des états nord-américains et asiatiques. BMW a également dévoilé la semaine dernière la Power eDrive, un groupe motopropulseur hybride rechargeable plus puissant (670 chevaux), qui équipera les futurs SUV X5 et X6 ainsi que la prochaine version de la limousine série 7.

Union européenne : de nouveaux objectifs d’émission de CO2 attendus pour ce mois de décembre

La Commission européenne se penchera durant ce mois de décembre sur les grandes lignes des objectifs d’émission de CO2 qu’elle compte imposer à partir de 2025. Le nouveau taux d’émission devrait être compris entre 68 et 78 g/km. Les constructeurs tentent quant à eux de repousser la prochaine échéance après 2021 à 2030.

 

commission européenne émission de CO2

 

Ce mois de décembre 2014 pourrait être décisif pour l’industrie automobile. En effet, la Commission européenne fournira des indications claires sur les limitations d’émission de CO2 qu’elle compte instaurer après l’expiration de la prochaine période qui débutera en 2021. Pour rappel, les constructeurs devront ramener le taux d’émission moyen de leur flotte à 95g/km à partir de 2021, contre 132 g/km depuis 2012. Les prochains objectifs devront être fixés pour 2025, mais certains dirigeants de l’industrie font pression pour repousser cette échéance à 2030 au vu des milliards d’euros d’investissement requis par le développement des nouvelles technologies permettant de réduire les émissions de CO2. Martin Winterkorn, PDG de Volkswagen, premier constructeur mondial en termes de chiffres d’affaires, a notamment demandé plus de temps et déclaré craindre que des restrictions trop strictes et trop prématurées soient fatales à plusieurs compagnies.

Moins de 78 g de CO2/km

Les nouvelles restrictions de 2025 ou 2030 devraient être comprises entre 68g/km et 78 g/km d’après les chiffres indicatifs approuvés par le parlement européen en 2013. Les analystes estiment quant à eux qu’un objectif de 75g/km pour 2030 serait le plus probable compte tenu des rapports de force entre constructeurs et décideurs européens. Quoi qu’il en soit, un tel taux d’émission de CO2 rend le recours à l’électrification, ou au moins à l’hybridation, incontournable. « La prochaine étape pour la mise en conformité avec les objectifs sera une très grande étape puisqu’elle implique une électrification significative des groupes motopropulseurs », a notamment indiqué Arndt Ellinghorst, analyste chez Evercore ISL, cité par Automotive News.   La première réunion entre le Commission et les acteurs de l’industrie automobile est programmée pour le 9 décembre2014.

Un nouveau groupe motopropulseur hybride rechargeable de 670 chevaux chez BMW

BMW a développé un groupe hybride rechargeable de 670 chevaux basé sur des moteurs électriques issus de la BMW i3. Le système offre une autonomie en mode 100% électrique de 100 km et devrait équiper les prochains SUV du groupe ainsi que la prochaine génération de la série 7.

 

BMW-Power-eDrive

 

Fidèle à sa réputation de constructeur de modèles puissants et sportifs, le groupe BMW a présenté la semaine dernière la BMW Power eDrive, le dernier né de ses groupes motopropulseurs hybrides rechargeables, qui développe une puissance combinée de 670 chevaux. Le système hybride a été présenté au sein d’une BMW série 5 GT et intègre deux moteurs électriques issus de la BMW i3, mais modifiés, ainsi qu’un bloc essence 4 cylindres, 2 litres turbocompressés et une boite de vitesse à 8 rapports. Le premier moteur électrique de 201 chevaux est monté à l’avant du véhicule, tandis que le second, plus puissant avec 268 chevaux, est intégré au train arrière. La puissance offerte par les 670 chevaux est renforcée par un couple de 1 016 Nm.

100 km d’autonomie électrique

BMW compte proposer cette nouvelle motorisation hybride rechargeable d’ici peu sur des modèles incluant la série 7 ainsi que la X5, la X6 et éventuellement le premier SUV Rolls Royce, une filiale du groupe.  Les moteurs électriques de la BMW Power eDrive sont alimentés par une batterie lithium-ion de 20 kWh montée au centre du châssis. Grâce à cette dernière le groupe motopropulseur propose une autonomie en mode électrique de 100 km malgré les 2 tonnes de la série 5 GT sur laquelle est basé le prototype. La plupart des modèles hybrides rechargeables actuels, dont la BMW i8 n’en propose pas plus de 50 km. L’autonomie totale n’est cependant que de 600 km étant donné que le réservoir d’essence a été réduit à 30 litres (au lieu de 70 litres).

200 000 véhicules électriques pour l’alliance Renault-Nissan

Renault et Nissan ont vendu 200 000 voitures électriques depuis la sortie de la Nissan Leaf en décembre 2010. L’alliance, leader incontesté du marché mondial, compte améliorer ses performances parallèlement au déploiement des infrastructures de recharge.

 

renault zoe et nissan leaf

 

Nissan Leaf et Renault Zoe en leaders

L’alliance Renault-Nissan a annoncé cette semaine qu’elle a vendu 200 000 voitures électriques depuis le lancement de la Nissan Leaf, son premier modèle, en décembre 2010. 148 700 exemplaires sont à l’actif du constructeur nippon tandis que la marque au losange compte pour 51 500 ventes. Les 1,5 million d’exemplaires fixés comme objectifs pour 2016, puis repoussé pour 2020, restent encore très loin, mais grâce à cette performance, l’alliance revendique 58 % de part du marché des véhicules zéro-émission. Les deux constructeurs proposent aujourd’hui 6 modèles 100 % électriques (Nissan Leaf,  Nissan e-NV 200, Renault Zoe, Renault Kangoo Z.E, Renault Twizy et Renault Fluence Z.E), mais la Leaf et la Zoe restent les stars incontestées. La première est d’ailleurs la voiture électrique la plus vendue au monde avec plus de 142 000 immatriculations enregistrées. La Zoe, quant à elle, écrase la concurrence en France depuis son lancement en 2013 tout en étant en très bonne position au niveau des principaux marchés européens.

Augmentation de la demande attendue

L’alliance Renault-Nissan estime que grâce à ces 200 000 véhicules électriques vendus, elle a permis d’économiser 200 millions de litres de carburant et 450 millions de kilogrammes de CO2. Les véhicules électriques Renault et Nissan ont couvert jusqu’à 4 milliards de kilomètres durant ces 4 années d’existence et les conducteurs sont satisfaits d’après le PDG Carlos Ghosn. « Ils (les véhicules électriques Renault et Nissan) profitent d’un taux élevé de satisfaction des consommateurs de par le monde », a-t-il notamment indiqué dans le communiqué de presse officiel publié par l’alliance pour marquer l’événement.  Les deux partenaires ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’ils s’attendent à une accélération de la demande au fur et à mesure que le déploiement des infrastructures de recharge s’accélère comme c’est déjà le cas en Amérique du Nord, en Europe, au Japon et en Chine.  Nissan est d’ailleurs particulièrement actif dans ce domaine à travers des collaborations avec les municipalités et les fabricants de bornes de recharge.

 

Pile à combustible : 4 fois moins chère d’ici 2020 d’après Toyota

D’ici 4 ou 5 ans, les ingénieurs de Toyota réduiront le coût de fabrication d’une pile à combustible à l’hydrogène par 3 ou par 4 afin de rendre la technologie commercialement viable. Cet objectif ambitieux est tout à fait réalisable d’après les responsables de la compagnie. Le prix d’une voiture à pile à combustible se rapprochera ainsi de celui d’un hybride.

 

toyota mirai à pile à combustible

 

Le responsable du développement des véhicules à pile à combustible à l’hydrogène de Toyota, Yasuhiro Nonobe, a déclaré à la presse qu’il prédit que le constructeur sera en mesure d’amener le prix du groupe motopropulseur alimenté par cette technologie au tiers, voire au quart, de celui des systèmes actuels. Cette pile à combustible moins chère devrait équiper la prochaine génération de véhicules proposés par la marque après la Toyota Mirai qui sera commercialisée à partir du mois de décembre au Japon. Les dirigeants du géant nippon se sont notamment fixés comme objectif de sortir cette nouvelle voiture à pile à combustible d’ici 2020 afin de pouvoir l’exposer aux yeux du monde durant les Jeux olympiques de Tokyo, la même année.  « C’est un défi pour lequel nous devons lutter puisque les Jeux olympiques représentant une opportunité en or » a notamment indiqué Nonobe.

Objectif réaliste

Les prédictions de Nonobe peuvent paraitre trop optimistes, mais la réduction de coût envisagée reste bien en deçà de ce qui a été constaté lors du développement de la Toyota FCV, devenue Toyota Mirai. Le prix de la pile à combustible utilisée sur la Toyota Mirai est ainsi 20 fois moins élevé que celui de la première génération conçue en 2008. Le recours à des matériaux moins sophistiqués et moins couteux figure parmi les pistes que les ingénieurs de Toyota auront à explorer avec des obligations de résultat puisque la technologie ne sera pas commercialement viable si les coûts ne diminuent pas rapidement. Le constructeur lui-même compte d’ailleurs sur cette réduction pour atteindre son objectif d’écouler des dizaines de milliers d’exemplaires à partir de 2019. D’ici 2025, Toyota espère même que l’écart de prix entre un modèle à moteur conventionnel et un autre à pile à combustible se situera au niveau de l’écart entre le prix du premier et un modèle hybride actuel, soit environ 2 500 euros.

 

Volkswagen: des milliards d’euros en vue pour plus d’efficacité écologique

Pour asseoir encore plus sa place de premier constructeur mondial, le groupe Volkswagen a annoncé un plan d’investissement à hauteur de 85,6 milliards d’euros pour les 5 prochaines années. Le développement des véhicules hybrides et électriques constitue l’une des priorités de la compagnie.

 

volkswagen siège

 

Les véhicules écologiques privilégiés

Le groupe Volkswagen a annoncé son intention d’investir 85,6 milliards d’euros sur les 5 prochaines années pour accélérer le développement de ses opérations automobiles à travers la conquête de nouveaux marchés et le développement de nouveaux produits et technologies plus efficaces.  Une grande partie de cette somme, environ 41,3 milliards d’euros, sera consacrée aux véhicules électriques et hybrides ainsi qu’au développement d’une gamme de SUV et à la modernisation des offres en véhicules utilitaires légers. Des investissements sont également prévus pour de nouveaux modèles et pour les successeurs des modèles existants qui seront basés sur la stratégie de plateforme modulaire adoptée par le groupe depuis quelques années.

Leadership à conforter

À travers cet important investissement, le constructeur allemand ambitionne de devenir le leader incontesté du marché automobile mondial. Le groupe Volkswagen compte ainsi dominer le marché aussi bien « en termes d’écologie que d’économie avec les meilleurs et les plus durables des produits », d’après Martin Winterkorn, PDG de la compagnie, cité par Reuters. Volkswagen projette d’agrandir plusieurs de ces installations et usines notamment en Pologne et au Mexique pour accroître davantage son volume de production et répondre à une demande croissante. Le constructeur s’est fixé un objectif de 10 millions de véhicules écoulés en un exercice pour 2018, mais ce chiffre devrait être atteint dès cette année.

Audi : une familiale électrique d’ici 2017

Audi envisage de proposer une berline familiale 100% électrique d’ici 2017 pour concurrencer Tesla. Elle sera basée sur la technologie de la R8 e-tron et proposera jusqu’à 450 km d’autonomie.

 

Concept Audi e-tron

Concept Audi e-tron

 

Le constructeur allemand Audi développe actuellement un modèle « familial » 100% électrique proposant une autonomie de 450 km. Le véhicule en question devrait être disponible d’ici 2017. Ces informations ont été rapportées par le magazine Auto Express UK qui cite le Dr Ulrich Hackenberg, membre du conseil d’administration d’Audi AG. « Une telle voiture est en cours de développement », a notamment indiqué ce dernier avant d’ajouter que le modèle en question sera basé sur la technologie de groupe motopropulseur de l’Audi R8 e-tron, mais suite à une réingénierie, et qu’il ne « sera pas une voiture de sport ». Le Dr Hackenberg n’a par contre pas révélé si ce futur véhicule électrique sera une simple déclinaison électrique d’un modèle existant ou un modèle à part.

La Tesla Model S en ligne de mire

Quand il arrivera sur le marché, cette voiture électrique Audi se positionnera directement en concurrente de la Tesla Model S. Son autonomie de 450 km lui permettra d’aller titiller la star californienne qui est jusqu’à ce jour le seul modèle 100% électrique à proposer des performances aussi élevées. La nouvelle Audi devrait également s’approcher de la Tesla en termes de segment de marché  puisqu’elle prendra vraisemblablement la forme d’une berline familiale pour faciliter le packaging et l’intégration des batteries électriques. Celles-ci, tout comme les moteurs électriques, seront basées sur les dernières technologies d’Audi et du groupe Volkswagen (haute densité énergétique …). Le futur groupe motopropulseur électrique serait ainsi 5 fois plus efficace que celui de la Volkswagen e-Golf.

 

 

 

Mitsubishi XR-PHEV Concept : débuts américains et détails supplémentaires à Los Angeles

 

La Mitsubishi XR-PHEV Concept a fait ses débuts nord-américains dans le cadre du Salon de Los Angeles 2014. Le constructeur a également dévoilé quelques détails techniques supplémentaires, dont une autonomie en mode 100 % électrique de 85 km.

 

mitsubishi xr-phev concept

 

Une idée du futur de Mitsubishi

Après une première-mondiale à Tokyo en novembre 2013 et un début européen à Genève en mars 2014, Mitsubishi a choisi le Salon de l’automobile de Los Angeles 2014 (du 21 au 30 novembre) pour présenter au public nord-américain son concept hybride rechargeable XR-PHEV (Cross Runner PHEV). Ce concept car futuriste devrait inspirer la prochaine génération du crossover ASX ainsi que l’orientation générale des futurs véhicules Mitsubishi aussi bien en termes de design que de technologie de propulsion. « Nous avons amené le Concept XR-PHEV à Los Angeles pour que nous puissions parler de notre nouvelle direction stylistique et de la manière dont nos futurs produits pourront tirer des indices à partir de ses lignes dynamiques », a notamment déclaré Don Swearingen, vice-président exécutif de Mitsubishi Amérique du Nord.

85 km en mode électrique  

Mitsubishi a également profité de l’occasion pour dévoiler quelques détails supplémentaires sur le groupe motopropulseur hybride qu’on devrait retrouver sur des modèles de série d’ici peu. Ainsi grâce à une batterie lithium-ion de 14 kWh, la Mitsubishi XR-PHEV peut tenir jusqu’à 85 km en mode 100 % électrique. Le pack de batteries peut par la suite être rechargé ou stabilisé en sollicitant le moteur thermique 3 cylindres, 1,1 litre turbo de 134 chevaux. En mode hybride et en cycle mixte, le groupe motopropulseur consomme alors 3,6 litres/100 km d’après Mitsubishi, une performance élevée pour une motorisation qui développe au total 294 chevaux. À titre de rappel, le constructeur nippon s’est récemment engagé à proposer une version électrifiée de chacun de ses modèles d’ici 2020. La XR-PHEV représente à ce titre bien plus qu’un concept.

REVE Moselle 2014 : les véhicules électriques font la course

 

Une vingtaine de véhicules électriques, hybrides rechargeables et électriques à prolongateur d’autonomie seront engagés dans un rallye de 260 km dans le cadre du REVE Moselle 2014, fin novembre 2014. L’évènement vise à assurer la promotion de la mobilité électrique en démontrant les performances réelles des véhicules électriques.

 

REVE Moselle

 

Les véhicules électriques peuvent satisfaire les besoins des conducteurs et faire même plus. C’est le leitmotiv du Rallye Européen Véhicules Electriques (REVE) Moselle qui se tiendra du 27 au 29 novembre 2014. La compétition s’étalera sur un parcours total de 260 kilomètres passant par l’Allemagne et le Luxembourg. Le premier rassemblement et le départ auront lieu à Sarreguemines, dans la Moselle, après une exposition de véhicules électriques.

Changer les mentalités

Organisé par le Conseil Général de la Moselle et le Tour Véhicules Electriques (TVE), organisateur d’évènements liés à la promotion de la mobilité électrique depuis 2010, le REVE 2014 vise à accélérer l’adoption des solutions de mobilité électrique en faisant changer les mentalités quant à leur praticité et à leur performance réelle, notamment en termes d’autonomie et pour des déplacements transfrontaliers. Le rallye a d’ailleurs été volontairement organisé en hiver pour montrer que les véhicules électriques sont opérationnels et constituent de véritables solutions de mobilité quel que soit la saison.

La Smart électrique en vedette

La compétition est ouverte à tous les véhicules électrifiés (100% électrique, hybride rechargeable et électrique avec prolongateur d’autonomie). Elle s’adresse aux entreprises, aux collectivités et aux associations œuvrant dans le domaine de la mobilité électrique. 21 équipages se sont enregistrés à ce jour. Parmi les modèles qui seront en course figurent 3 Peugeot Ion, 3 Renault Zoé, 4 Renault Kangoo Z.E, 7 Smart Electric Drive, 1 Nissan Leaf, 1 Tesla Model S et 1 BMW i3.

 

Audi A3 e-tron : les premiers exemplaires quittent la ligne d’assemblage

Les premiers Audi A3 Sportback e-tron sont sortis de l’usine du constructeur à Ingolstadt. Les premières livraisons interviendront comme prévu durant cet hiver 2014. Les responsables d’Audi se déclarent être prêts à hausser le volume de production du modèle si le marché le requiert.

 

audi A3 e-tron

 

Audi est parvenu à terminer le processus de fabrication et d’assemblage des premiers exemplaires de l’A3 Sportback e-tron, la version hybride rechargeable de la compacte A3, auprès de son usine d’Ingolstadt, Allemagne. Le constructeur est ainsi dans les temps pour honorer son carnet de commandes puisque les premières livraisons ont été annoncées pour cet hiver 2014. L’Audi A3 e-tron est assemblée sur la même ligne que les autres modèles de la marque à Ingolstadt à un rythme d’environ 50 unités par jour. « Nous avons débuté la production en série de l’Audi A3 Sportback e-tron durant l’automne. La plupart des travaux d’assemblage sont intégrés à la ligne de l’A3… cela montre la flexibilité et l’efficacité de nos employés et de nos gestionnaires de production », a notamment déclaré avec fierté le Dr Hubert Waltl, membre du conseil d’administration en charge de la production d’Audi.

 

Sécurité et qualité de fabrication

 

La fabrication et l’assemblage de l’Audi A3 e-tron constituent un défi permanent pour les ingénieurs et les employés du constructeur du fait des technologies utilisées, d’après Peter Kössler, directeur de l’usine d’Ingolstadt. « Travailler avec les systèmes à haute tension en production de série était un nouveau challenge pour nous, mais nous l’avons bien maîtrisé », a-t-il notamment indiqué avant d’ajouter qu’à « toutes les étapes de l’assemblage, nous (Audi) avons atteint un niveau maximum de sécurité pour les employés et de qualité pour les consommateurs ». Le Dr Waltl a quant à lui assuré que le constructeur est prêt à augmenter le volume de production de l’A3 e-tron si nécessaire. Durant le mois de septembre, ce volume était de 30 véhicules par jour avant d’atteindre les 50 unités actuelles.

 

.

Volkswagen Golf HyMotion : quand la Golf se met à la pile à combustible

 

Comme annoncé, Volkswagen a présenté quelques concepts de voiture à pile à combustible à l’hydrogène à Los Angeles, dont la Golf HyMotion (Hy pour hydrogène). Le concept propose 500 km d’autonomie et vise à démontrer que le groupe est prêt à se lancer dans la technologie quand le marché le sera.

 

Volkswagen Golf HyMotion

 

 

Volkswagen a profité du Salon de l’automobile de Los Angeles 2014 pour présenter en avant-première mondiale, la Golf SportWagen HyMotion, une version à pile à combustible à l’hydrogène de la Golf break.  Le véhicule propose une autonomie de 500 km grâce à de l’hydrogène stocké dans 4 réservoirs en fibre de carbone et qui se remplissent en 3 minutes, d’après les données fournies par Volkswagen. La pile à combustible et les principaux composants du véhicule ont été développés et conçus en interne. La Golf HyMotion est également équipée d’une batterie lithium-ion qui permet de stocker l’énergie récupérée lors des freinages. Cette énergie supplémentaire est exploitée lors des phases de démarrage et d’accélération, de quoi permettre au véhicule de passer de 0 à 100 km/h en 10 secondes.

 

La Golf avec toutes les motorisations

 

La Volkswagen Golf HyMotion profite de la même plateforme modulaire MQB que les autres Golf et d’un moteur électrique adapté de celui de la Volkswagen e-Golf. Grâce à cette version à pile à combustible, la Golf propose désormais tous types de groupe motopropulseur possible avec les Golf essence, la Golf TDI, l’e-Golf (voiture électrique), la Golf GTE (voiture hybride rechargeable) et la Golf TGI (voiture au gaz naturel). Le constructeur décrit la Golf HyMotion comme un véhicule de recherche destiné à démonter comment la pile à combustible peut être associée à la plateforme MQB dès que les travaux de recherche&développement arrivent à terme et le prix de la technologie lui permette d’être commercialement viable. Quoi qu’il en soit, la course à la pile à combustible à l’hydrogène est désormais bien lancée entre les marques allemandes. Mercedes-Benz et Audi (filiale de Volkswagen) se sont déjà engagées avec la Classe B F-Cell et l’A7 H-tron et BMW pourrait en faire autant grâce à un partenariat avec Toyota.

 

 

 

Partenariat Tesla-BMW : des discussions sont en cours

Tesla Motors et BMW envisagent de collaborer pour la fabrication de modèles électriques en fibre de carbone et dans les domaines des batteries et des stations de charge d’après Elon Musk. BMW n’a pas commenté officiellement l’information.

 

BMW i3

 

Les modèles Tesla pourraient bientôt être fabriqués en fibre de carbone. C’est ce qui ressort des dernières déclarations d’Elon Musk, PDG de la compagnie californienne, à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Ce dernier a qualifié d’intéressants et de « relativement économiques » les panneaux renforcés à la fibre de carbone fabriqués par BMW pour ses deux modèles de la série « i », la BMW i3 et la BMW i8. Les discussions en cours portent également sur une collaboration dans les domaines des batteries pour véhicules électriques et des stations de charge. Les responsables de BMW n’ont pour l’instant émis aucun commentaire à ce sujet.

 

Une usine de batterie d’ici quelques années

 

Elon Musk a quant à lui affirmer à Der Spiegel que Tesla compte disposer d’un site de production de batteries en Allemagne d’ici 5 à 6 ans. Reste à savoir si ce dernier sera mis en place en collaboration avec BMW. Pour rappel, les deux compagnies ont été en pourparlers depuis juin 2014 au sujet de la création de stations de charge compatibles avec les modèles électriques des deux marques même si une porte-parole de BMW a par la suite indiqué que ces rencontres ne constituaient en rien des discussions formelles pour la mise en place d’un partenariat. Tesla Motors collabore déjà avec plusieurs grands noms de l’industrie automobile, dont les groupes Daimler et Toyota ou encore le fabricant de batteries Panasonic.

 

BMW i8 : le volume de production revue à la hausse pour satisfaire la demande

Pour satisfaire les consommateurs et éviter une liste d’attente trop longue, BMW n’exclut pas d’augmenter le volume de production de l’hybride rechargeable i3 auprès de l’usine allemande de Leipzig. Le modèle a rencontré un grand succès malgré son prix, tout comme sa petite sœur 100 % électrique la BMW i3.

 

bmw i8

 

Les 120 000 euros de la BMW i8, le supercar hybride rechargeable de la marque bavaroise, ne refroidit pas les consommateurs fortunés qui constituent aujourd’hui une liste d’attente de plus en plus longue. Pour remédie à cette situation, BMW envisage d’augmenter le volume de production du modèle auprès de son usine de Leipzig, en Allemagne. « Nous devons trouver des pistes pour augmenter la production de l’i8 puisque la liste d’attente pour certains marchés devient trop longue », a ainsi concédé Ian Robertson, le responsable des ventes et du marketing du groupe à Autonews. Ce dernier a précisé qu’il faut jusqu’à 18 mois de patience pour dans certains pays pour prendre possession d’une BMW i8, commercialisée depuis le mois de juin en Europe et le mois d’août aux États-Unis.

Succès

Ian Robertson n’a pas fourni les chiffres exacts concernant le volume de production annuel de la BMW i8, mais d’après les dernières estimations d’HIS Automotive, 3 238 unités devraient sortir des lignes de Leipzig cette année avant de passer à 4 318 en 2015. Initialement, le constructeur bavarois avait prévu de faire de l’i8 un modèle à faible volume de vente, seulement quelques milliers par an, mais la demande pourrait ainsi lui faire changer d’avis. Pour le seul mois d’octobre, 419 exemplaires ont été délivrés aux consommateurs.  L’autre modèle de la série « i », la BMW i3 n’est pas en reste puisque la compacte premium 100 % électrique s’est elle aussi vendue à 12 184 exemplaires depuis le début de sa commercialisation fin 2013.

 

Pile à combustible : Toyota livre les clés de la première Mirai pour les États-Unis

La première Toyota Mirai pour le marché américain a été livrée à un couple californien qui a remporté une tombola la semaine dernière. Le constructeur compte tirer profit de cette opération pour attirer l’attention des consommateurs et créer « un mouvement pile à combustible ».

 

toyota mirai

 

Alors que la commercialisation de la Toyota Mirai, le premier modèle à pile à combustible de la marque nipponne, n’est prévue pour décembre 2014 au Japon et pour 2015 aux États-Unis, David et Marianne Ellis ont exceptionnellement reçu un exemplaire suite à une tombola organisée par l’Environmental Media Awards (EMA). Le couple, des habitants de Los Angeles, a pris possession du véhicule durant une cérémonie qui s’est tenue dans le cadre du Salon de l’automobile de Los Angeles 2014. C’est Marianne Ellis qui a acheté le ticket gagnant dans l’espoir de remporter et d’offrir la Toyota Mirai à son époux, un grand passionné de mobilité électrique, en guise de cadeau pour le 30ème anniversaire de leur mariage. « Pour nous, il s’agit d’être à la pointe du changement. C’est une chance de supporter les causes environnementales et l’énergie propre tout en montrant qu’il est possible d’intégrer une voiture comme celle-là dans notre style de vie », a notamment déclaré Ellis.

« Mouvement pile à combustible »

Toyota espère quant à lui inciter les autres conducteurs californiens et américains à adopter la technologie et le véhicule. « La première Toyota Mira sera un précurseur et mènera les conducteurs vers le futur », explique ainsi Bob Carter, vice-président senior de Toyota Motor Sales, aux États-Unis, avant d’ajouter que le couple Ellis entraînera « le mouvement pile à combustible à Los Angeles ».   Debbie Levin, président de l’EMA partage cet avis en indiquant « qu’avec la Prius, Toyota s’est assuré la crédibilité pour déclencher tout un mouvement autour de la technologie de la pile à combustible et de la Mirai ». La Mirai sera commercialisé à partir de 57 500 dollars (environ 42 000 euros) pour le marché américain. Elle propose une autonomie de plus de 480 km en n’émettant aucun gaz à effet de serre.

 

 

Pile à combustible BMW : peut-être pour l’i5

La prochaine BMW série « i » pourrait être une voiture à pile à combustible à l’hydrogène et porter l’indicatif i5. Le groupe bavarois espère devancer les autres constructeurs allemands pour la commercialisation du premier modèle même si ces derniers possèdent une importante avance en termes de développement.

 

bmw i3 et bmw i8

 

BMW compte bientôt exploiter une version revue de la technologie de la pile à combustible à l’hydrogène développée par Toyota pour un modèle de la série « i ». L’hebdomadaire britannique Autocar, citant une source qui a souhaité garder l’anonymat, a révélé que le modèle en question serait la BMW i5, le troisième véhicule électrifié de la marque après la BMW i3 et la BMW i8. La source d’Autocar justifie ses déclarations par la volonté de BMW de devancer ses concurrents (Mercedes-Benz et Audi) pour la commercialisation de la première voiture à l’hydrogène allemande. Il faut rappeler que le groupe bavarois est engagé dans une joint-venture avec Toyota pour le développement de groupes motopropulseurs écologiques, ce qui confère un certain fondement aux révélations d’Autocar même si aucune confirmation officielle n’est intervenue à ce stade.

 

Forte concurrence en vue

 

Quoi qu’il en soit, BMW a intérêt à accélérer le développement de son premier modèle à pile à combustible s’il compte réellement assurer le leadership du marché allemand. En effet, Mercedes-Benz est déjà particulièrement avancé dans le domaine. La marque à l’étoile a récemment confirmé son intention de lancer une production limitée de la version à hydrogène de la Classe B. Une première commercialisation destinée à satisfaire une clientèle sélectionnée est attendue pour 2017. Audi, quant à lui, présente actuellement un démonstrateur de technologique,  l’Audi A7 Sportback H-tron (H pour hydrogène), aux États unis, au Salon de l’auto de Los Angeles 2014. Volkswagen profite également de ce Salon pour exposer quelques-uns des ses prototypes HyMotion.  Sur le marché international, Toyota et Honda sont déjà loin puisque le premier va commercialiser la Toyota Mirai au Japon dès ce mois de décembre.

 

Pile à combustible : une technologie d’avenir pour Bosch

 

L’équipementier automobile Bosch estime que la voiture à pile à combustible à l’hydrogène sera commercialement viable à partir de 2025. Elle coûtera alors moins cher et les infrastructures de recharge seront davantage disponibles.

 

bosch pile à combustible

 

Si quelques constructeurs comme Toyota et Honda misent sur un succès de la voiture à pile à combustible à l’hydrogène dès l’année prochaine, d’autres acteurs de l’industrie automobile se montrent plus prudents. Il en est ainsi de l’équipementier allemand Bosch qui, tout prévoyant un avenir optimiste pour la technologique, ne la considère pas comme une solution à court terme. « Elles (les piles à combustible) ne sont pas hors course. Elles sont une alternative viable aux autres technologies zéro-émission », a notamment déclaré Wolf-Henning Scheider, responsable de la branche automobile du groupe à Reuters durant une conférence organisée à Berlin. D’autres compagnies, comme Tesla Motors, ont affiché des positions bien plus radicales par le passé en qualifiant la technologie de la pile à combustible d’idiotie.

À partir de 2025

Scheider a fixé la date du début de la viabilité commerciale de la voiture à pile à combustible à l’hydrogène à 2025. À partir de cette échéance, il estime que la production atteindra enfin l’échelle industrielle, ce qui réduira les coûts de fabrication grâce à l’économie d’échelle. Les véhicules à pile à combustible seront encore deux fois plus chers que les modèles électriques à batteries classiques, mais l’autonomie proposée par ces derniers devrait convaincre les consommateurs de faire l’effort financier toujours d’après le responsable de Bosch. Toyota va proposer la Toyota Mirai, une berline à pile à combustible, dès décembre 2014 au Japon. La Mirai sera disponible à partir de l’équivalent de 56 000 euros, hors subventions, mais les analystes estiment que ce prix est loin de couvrir le coût de revient de la voiture en l’état actuel de la technologie.

 

A7 H-tron : un hybride à pile à combustible Audi à Los Angeles

Audi va présenter l’A7 H-tron, un hybride à pile à combustible à l’hydrogène, lors du Salon de l’automobile de Los Angeles 2014 cette semaine. Il ne s’agit pour l’instant que d’un simple démonstrateur de technologie.

 

 

L'Audi A7 Sportback 2014

L’Audi A7 Sportback 2014

 

Le constructeur allemand Audi a annoncé qu’il profitera du Salon de l’auto de Los Angeles 2014 pour dévoiler au grand public en avant-première mondial l’A7 Sportback H-Tron Quattro, son premier modèle hybride à pile à combustible à l’hydrogène. L’A7 Sportback H-Tron constituera un démonstrateur de technologie qui pourrait inspirer quelques modèles de production de la marque et du groupe Volkswagen, sa maison mère, dans le futur. Les détails techniques de ce groupe motopropulseur révolutionnaire n’ont pas encore été dévoilés, mais Audi donnera certainement plus d’informations durant la conférence de presse programmée pour la journée de demain (19 novembre 2014).

La marque aux anneaux dévoilera également durant ce rendez-vous californien, le concept Prologue, annoncé et fortement attendu depuis quelques semaines, ainsi que le premier modèle dessiné par le nouveau chef designer Marc Lichte. Le Salon de Los Angeles ouvrira ses portes pour le grand public le 21 novembre prochain, et ce, jusqu’au 30 novembre. La marque Volkswagen a également annoncé qu’elle y exposera quelques modèles à pile à combustible à l’hydrogène (lire actualité précédente).

 

Pile à combustible : la Honda FCV fait ses débuts au Japon

La Honda FCV Concept, la nouvelle voiture à pile à combustible du constructeur nippon, a fait ses débuts officiels à domicile cette semaine. Avec une autonomie de plus de 480 km et un groupe motopropulseur plus compact que celui de ses prédécesseurs, il devrait inspirer les futurs modèles de production de la marque attendus à partir de mars 2016.

 

honda-fcv-concept pile à combustible

 

Le constructeur japonais Honda a présenté officiellement le 17 novembre dernier, le concept FCV, la vitrine des dernières évolutions stylistiques de la prochaine génération de véhicule à pile à combustible à l’hydrogène (après la Honda FCX Clarity de 2008). La Honda FCV Concept propose des améliorations quant aux performances en condition réelle et à l’efficacité énergétique ainsi qu’une réduction de coût. L’autonomie revendiquée par le constructeur est de plus 480 km, soit autant que celle de la Toyota Mirai qui arrivera sur le marché nippon en décembre. Honda a quant à lui indiqué que son prochain modèle de série, basé sur le concept FCV, sera lancé au Japon durant le mois de mars 2016 avant d’arriver aux États-Unis, puis en Europe.

D’autres modèles en vue

Cette prochaine génération de voiture à l’hydrogène sera alimentée par un groupe motopropulseur à pile à combustible compact qui tiendra dans le capot avant du véhicule. Cela laissera plus de place à l’intérieur et multiplie les possibilités offertes aux designers et ingénieurs pour la conception des futurs modèles.  La pile elle-même a également l’objet d’importantes avancées technologiques pour permettre à la FCV Concept d’atteindre les 480 km. Elle offre désormais une puissance de sortie de 100 kW, soit une densité énergétique de 3,1 kW/l (hausse de 60 % par rapport à la FCX Clarity), alors que sa taille a été réduite de 33 %.

 

Daimler : l’usine Li-Tec ne produira plus des cellules lithium-ion

LiTec_siège

Daimler, propriétaire de la marque Mercedes-Benz, a décidé de ne plus produire de cellules de batterie lithium-ion auprès de son usine Li-Tec Battery à Kamenz, Allemagne, à partir de décembre 2015. L’opération n’est pas rentable pour le constructeur qui confiera désormais la production de ces cellules destinées à équiper les batteries de ces modèles électriques et hybrides à Deutsche Accumotive, une filiale du groupe Daimler AG spécialisée dans la fabrication de packs de batterie. « Nos cellules sont très performantes, mais la production s’avère trop onéreuse. Nous avons réalisé qu’un constructeur automobile n’a pas à produire lui-même ses cellules (lithium-ion) » (traduction libre), a notamment déclaré Harald Kröger, manager chez Daimler, à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel.

Pour autant, Li-Tec Battery ne fermera pas ses portes puisqu’elle conservera un rôle de centre de recherche. Les 280 employés seront majoritairement transférés à Deutsche Accumotive qui vient d’ailleurs d’augmenter sa capacité de production de packs de batterie pour satisfaire la demande de Mercedes-Benz et de Smart qui comptent sortir une dizaine de modèles électrifiés dans les prochaines années.

 

Pile à combustible : le premier modèle de série Toyota sera bien baptisé « Mirai »

Conformément aux rumeurs datant de juillet 2014, la première voiture à pile à combustible à l’hydrogène de Toyota s’appellera bien « Mirai ». Le véhicule sera présenté au public du Salon de Los Angeles la semaine prochaine.

 

Toyota Mirai pile à combustible

 

Toyota a officiellement annoncé que la version de production de la Toyota FCV (Fuel Cell Vehicle), premier véhicule à pile à combustible à l’hydrogène commercialisé par la marque et attendu l’année prochaine, s’appellera « Mirai » (futur en japonais). L’information a déjà filtré en juillet 2014, mais le constructeur n’avait alors ni confirmé ni infirmé. C’est désormais chose faite puisqu’une vidéo de présentation mettant en scène le président Akio Toyoda lui-même a été mise en ligne le 16 septembre dernier en préparation de l’exposition du véhicule lors du prochain Salon de l’auto de Los Angeles du 21 au 30 novembre 2014. Cette dénomination faisait d’ailleurs l’objet d’un enregistrement auprès des autorités américaine et japonaise depuis plusieurs mois.

Le concept FCV a été dévoilé lors de l’édition 2013 du Salon de Tokyo et la Mirai sera commercialisée au Japon à partir de décembre de cette année pour un prix d’environ 36 600 euros, subventions incluses, avant d’atterrir aux États-Unis et en Europe en 2015.  Elle propose une autonomie de plus de 480 km, zéro émission de CO2, obtenue en moins de 5 minutes de charge.

 

La borne de recharge rapide universelle DBT-CEV au Salon des maires

 

CBT-CEV sera présent à l’édition 2014 du Salon des Maires et des Collectivités Locales pour faire la promotion de sa nouvelle borne de recharge rapide universelle. Le fabricant français espère y établir des contacts et éventuellement assurer quelques commandes pour asseoir davantage sa domination sur le marché européen.

 

dbt-cev chargeur électrique universel

 

Le fabricant douaisien de solutions de recharge pour véhicules électriques DBT-CEV va profiter du prochain Salon des Maires et des Collectivités locales du 25 au 27 prochain pour exposer son dernier chargeur rapide universel. Compatible CHAdeMO, Combo (CCS) et AC, la borne DBT-CEV peut recharger tous les modèles électriques et hybrides rechargeables gérant la recharge rapide. Elle délivre une puissance de sortie de 20 à 43 kW en AC et 20 à 50 kW en DC, de quoi remplir à 80% les batteries électriques de la plupart des modèles sur le marché en 30 minutes.

 

Leadership à renforcer

 

DBT-CEV compte tirer avantage de ce rendez-vous annuel de l’achat public en France pour convaincre les collectivités locales et les autres acteurs de la mobilité électrique de faire l’acquisition de sa borne de recharge rapide tri-standard. Cette dernière est actuellement installée dans 33 pays et atteint les 1 500 unités fonctionnelles. Hervé Borglotz,  PDG de la compagnie, s’est d’ailleurs fixé comme objectif « d’avoir 2 000 chargeurs installés en Europe d’ici juin 2015 » tout en promettant de continuer à entretenir et améliorer les installations existantes. Le Salon des Maires et des Collectivités Locales se tiendra Porte de Versailles aux dates sus-indiquées.

 

 

4 moteurs électriques Siemens de 1 200 kW pour le plus gros camion au monde

 

Belaz-75710 plus gros camion du monde

 

Le constructeur bélarusse d’engins miniers BelAZ vient d’opérationnaliser le plus gros camion du monde, la GVW BelAZ 75710. Ce monstre de plus de 800 tonnes une fois chargé (20 mètres de long, 10 mètres de large et 8 mètres de haut) se déplace grâce à 4 systèmes d’entraînement électriques Siemens (AC electric drive Siemens MMT500) développant 1 200 kW (1 800 chevaux) chacun. Il peut atteindre une vitesse maximale de 64 km/h à vide. Malheureusement, le mastodonte n’est pas aussi écologique que ce que la présence de ces moteurs électriques pourrait laisser croire. En effet, ces derniers ne sont pas alimentés pas des batteries électriques, mais deux moteurs principaux diesel 16 cylindres avec une puissance de sortie de 1 700 kW qui consomment aux environs de 1 300 litres/100 km même si dans la pratique la consommation de carburant de ces engins est calculée par heure de travail. Le premier exemplaire de la BelAZ 75710 est en activité auprès d’une mine de la région Kouzbass en Russie.

 

Véhicules électrifiés : 19 % du marché automobile français en 2020

D’après la dernière étude réalisée par le cabinet Xerfi, 484 500 véhicules électriques et hybrides seront écoulés en France pour la seule année 2020, ce qui représentera 19 % de part du marché des voitures neuves. Cette tendance à la hausse concernera également l’ensemble du marché international. Les constructeurs français, quant à eux, risquent de perdre en compétitivité face à la montée en puissance des concurrents allemands et asiatiques.

 

voiture électrique et hybride prise

 

Avantage aux hybrides

Les véhicules électrifiés (100 % électriques, hybrides et hybrides rechargeables) séduisent de plus en plus les consommateurs comme en témoignent les derniers chiffres relatifs à l’immatriculation de voitures neuves. Une récente étude réalisée par le cabinet Xerfi renforce cette perception en prévoyant que les modèles électriques et hybrides représenteront respectivement 3 % et 16 % du marché des véhicules neufs en France en 2020 pour un volume de vente totale de 484 500 exemplaires, contre seulement 55 343 en 2013 (données tirées de Planetoscope.com).

L’étude intitulée « Le marché des véhicules électriques et hybrides en France et dans le monde : perspectives du marché et du jeu concurrentiel à l’horizon 2020 » met également en évidence qu’à moyen terme, les consommateurs se tourneront davantage vers les hybrides. En effet, ces derniers compteront pour 408 000 ventes (16 % du marché), soit plus de 10 fois plus qu’en 2013, contre seulement 76 500 ventes pour les 100 % électriques. Il faut signaler que les véhicules à pile à combustible à l’hydrogène n’ont pas été pris en compte par Xerfi.

 

Les constructeurs français à la traine

 

Cette hausse de part de marché des véhicules électriques et hybrides concernera l’ensemble des marchés automobiles internationaux toujours d’après Xerfi. Ainsi en 2020, les ventes de modèles hybrides atteindront les 7,5 millions d’unités (7 % de part de marché) et celles des modèles électriques 1,1 million (1 % de part de marché). Les restrictions de plus en plus strictes des émissions de CO2, les différentes incitations proposées par les gouvernements, le déploiement des infrastructures de recharge et la diversification de l’offre figurent certainement parmi les causes de cette hausse encourageante, bien qu’insuffisante.

Malgré ces prévisions appelant à l’optimisme, l’étude de Xerfi est assez alarmante pour les constructeurs français qui souffriront d’une forte concurrence allemande et asiatique sur le marché des véhicules propres dans les années à venir. Fort de son alliance avec Nissan, Renault figure pour l’instant parmi les leaders des 100 % électriques surtout en France et en Europe avec la Renault Zoe et la Renault Kangoo Z.E, mais si rien ne change cette place risque de dégringoler d’ici à 2020. Du côté des hybrides, l’écart entre Renault et PSA, d’un côté, et le leader Toyota, de l’autre, devrait également continuer de se creuser aussi bien en termes de volume de vente que d’avancée technologique.

 

Hyundai-Kia : trois fois plus de modèles écologiques en 2020

Pour améliorer sa compétitivité et figurer parmi les leaders du marché des véhicules écologiques (électriques, hybrides et à pile à combustible), Hyundai et Kia prévoient de proposer au moins une vingtaine de modèles en 2020. Les États-Unis, l’Europe et l’Asie seront les principaux marchés cibles.

 

hyundai-ix35-pile à combustible

 

L’alliance sud-coréenne Hyundai et Kia Motors a annoncé cette semaine qu’elle comptait tripler son offre de véhicules écologiques d’ici 2020 afin de renforcer sa compétitivité. Le nombre de modèles proposés de marque Hyundai ou Kia passera ainsi de 7 actuellement à au moins 22. « Nous avons fixé un objectif interne de devenir le n°2 du marché global des véhicules écologiques qui devrait croitre de 2,2 millions de véhicules, cette année, à 6,4 millions en 2020 », peut-on notamment lire dans le communiqué conjoint publié par les deux constructeurs (traduction de l’anglais). Parmi les nouveaux modèles attendus figureront 12 hybrides essences-électriques, 6 hybrides rechargeables, 2 véhicules à pile à combustible et 2 voitures 100 % électriques.

Ambition intacte

Cette annonce intervient peu de temps après que le groupe s’est fixé un objectif de réduction de 25 % de ses émissions de CO2 pour 2020 pour se conformer aux nouvelles exigences européennes, nord-américaines et locales. Elle est également destinée à redorer l’image des deux marques, image qui a été récemment écornée par une amende de 350 millions de dollars (environ 255,5 millions d’euros) infligée par l’administration américaine pour une surestimation des économies de carburant affichées. Cette sanction a même soulevé l’inquiétude des investisseurs qui ont déjà moyennement apprécié l’acquisition par Hyundai-Kia Motors d’un nouveau siège de 7,3 milliards d’euros.

Pile à combustible : des prototypes Volkswagen à Los Angeles

 

Volkswagen va profiter du Salon de l’auto de Los Angeles pour présenter et proposer à l’essai plusieurs prototypes de modèle à pile à combustible. Il pourrait s’agir d’un début de revirement de position pour le constructeur qui s’est longtemps montré peu intéressé par une commercialisation de la technologie.

 

volkswagen tiguan pile à combustible

 

Le groupe Volkswagen va présenter des prototypes de voiture à pile à combustible à l’hydrogène lors du prochain Salon de l’automobile de Los Angeles à partir du 21 novembre 2014. C’est ce qui ressort des déclarations de Darryll Harrison, un responsable de Volkswagen Amérique, rapportées par Green Car Congress et la publication allemande Wirtschaft Woche. Ces prototypes seront disponibles pour des tests dans le cadre des sessions du « Green and Advanced Technology ride and drive » du Salon californien. Le groupe Volkswagen est engagé dans des recherches relatives à la technologie des piles à combustible depuis 1997. Depuis, il a développé plusieurs prototypes, dont la Volkswagen Bora HyPower (hybrogen power), la Touran HyMotion et les Tiguan HyMotion, Caddy Maxi HyMotion et l’Audi Q5 HFC pour ne signaler que les plus récents.

Revirement ?

Malgré ces années de recherche, certains hauts dirigeants du groupe ont affiché une certaine défiance vis-à-vis de la technologie, mais la présentation dès ces prototypes au rendez-vous californien pourrait constituer un début de revirement. Shigeru Shoji, président de la branche japonaise de la compagnie de Wolfsburg, a notamment déclaré récemment que le modèle que Toyota prévoit de commercialiser d’ici à l’année prochaine aura du mal à s’imposer en dehors du Japon tout en refusant d’exclure totalement la solution que représente la pile à combustible. Le président du conseil d’administration du groupe, le Professeur Martin Winterkorn, rejoint cette position en insistant sur l’importance de l’électrification et surtout de l’hybridation sans écarter éventuellement la pile à combustible. « Nos ingénieurs travaillent actuellement sur l’électrification de plus de 40 modèles allant de l’électrique pur aux hybrides rechargeables, et même la pile à combustible », a-t-il notamment déclaré début novembre 2014. On en saura plus sur les intentions de Volkswagen à Los Angeles du 21 au 30 novembre prochain.

BMW : les chargeurs électriques combinés aux poteaux d’éclairage

À travers les dispositifs Light and Charge, le groupe BMW va proposer aux municipalités intéressées des bornes de recharge pour véhicules électriques qui font office de poteaux d’éclairages publics LED. Un projet pilote sera initié auprès de la ville de Munich à partir de l’année prochaine avant un éventuel déploiement auprès d’autres villes européennes et américaines.

 

bmw light and  charge

 

Le groupe BMW a dévoilé son projet Light and Charge (lumière et recharge) qui consiste en l’association d’une borne de recharge pour véhicules électriques à un poteau d’éclairage public à technologie LED ultra-efficace. Les deux premiers prototypes ont été mis en service la semaine dernière au BMW Welt, le centre multifonctionnel de la compagnie bavaroise à Munich.  Le projet a été présenté devant plus de 500 représentants des principales municipalités européennes intéressées par les infrastructures publiques innovantes dans le cadre de la conférence Eurocities. « Light and  Charge est une solution simple et innovante pour intégrer naturellement un réseau fiable de stations de charge dans une ville », a déclaré Peter Schwarzenbauer, membre du conseil d’administration du groupe BMW, pour l’occasion.

Plus grand réseau au monde

À travers ce projet, le groupe BMW renforce son engagement en faveur de la mobilité électrique bien au-delà du simple développement de véhicules zéro-émission. Les dispositifs Light and Charge s’intégreront au réseau Charge Now pour densifier davantage ce que le groupe présente déjà comme « le plus grand réseau de stations de charge au monde ».  Un projet pilote sera mis en œuvre sur l’ensemble de la ville de Munich à partir du printemps 2015. Les poteaux d’éclairage classiques sur lesquels des places de stationnement pourraient être aménagées seront ainsi remplacés par les bornes Light and Charge. Ces dernières présentent l’avantage de ne pas encombrer le paysage urbain et de ne nécessiter que de légères installations, ce qui devrait en faciliter le déploiement massif.

Watt System : un bus électrique à recharge ultrarapide lancé à Nice

Le Watt System, un dispositif de recharge ultrarapide donnant une autonomie pratiquement illimitée au bus électrique équipé, a été inauguré en première mondiale à l’aéroport de Nice. Il y sera testé en condition réelle entre janvier et juin 2015. Le fabricant est confiant quant aux multiples avantages de sa technologie qui représenterait une solution d’avenir pour la mobilité électrique.

 

Watt-System

 

L’aéroport de Nice a procédé la semaine dernière au lancement officiel d’une ligne de bus 100% électrique dotée de la technologie Watt System qui permet à ce dernier de bénéficier d’une autonomie quasi illimitée. Développé par le groupe PVI (Power Vehicle Innovation), Watt System repose sur des recharges ultrarapides (moins de 20 secondes) des batteries électriques au niveau de chaque arrêt grâce à un dispositif appelé « Totem ». Chaque opération confère environ 800 mètres d’autonomie au bus électrique, ce qui lui permet de rallier le prochain arrêt. En essai depuis octobre 2014, le dispositif de l’aéroport de Nice a été inauguré le vendredi 7 novembre dernier par Dominique Thillaud, président du directoire des Aéroports de la Côte d’Azur et Laurence Broseta, DG de la compagnie de transports publics France Transdev.

Rentabilité

Cette navette électrique à autonomie illimitée sera opérationnelle à partir janvier 2015 pour une période initiale de 6 mois à l’issue de laquelle une évaluation sera effectuée. En plus de sa capacité à fonctionner de manière ininterrompue, le dispositif Watt System présente l’avantage de s’intégrer au paysage urbain et d’être compatible avec tous les modèles de bus électrique. Il ne requiert également pas une ligne dédiée. Une batterie embarquée de 42 kWh offre même au bus équipé une autonomie de plus de 30 km qui lui permet de sauter des stations si nécessaires et de rallier le dépôt et la ligne. PVI avance que l’utilisation de son système réduit les émissions de CO2 d’une entité de l’ordre de 800 à 1200 tonnes de CO2 par an et la consommation de gazole de 400 000 litres, de quoi amortir l’investissement au bout de 10 ans.

 

 

 

Immatriculation octobre 2014 : la France maintient le rythme

Les immatriculations de véhicules 100 % électriques en France se stabilisent à un niveau correct avec un total de 1 501 opérations pour octobre 2014. Les modèles Renault, Renault Zoe et Renault Kangoo Z.E, continuent de dominer le marché. La Kia Soul EV fait quant à elle ses débuts.

 

kia soul EV

 

Malgré une baisse conséquente par rapport aux chiffres de septembre 2014 (1924 exemplaires écoulés), le mois d’octobre constitue un bon mois pour les ventes de véhicules 100 % électrique en France avec  1 501 immatriculations. Ce résultat témoigne de l’engouement croissant des Français pour les solutions de transport écologiques et constitue les premiers impacts des différentes mesures adoptées par les parties prenantes (déploiement des infrastructures de recharge, élargissement des bonus écologiques, diversification de l’offre…). Les véhicules particuliers restent les plus populaires (1 076 immatriculations) même si les utilitaires légers se sont mieux vendus qu’au mois précédent (425 immatriculations contre 410 pour le mois de septembre).

La Kia Soul EV fait son entrée

Du côté des modèles, l’entrée remarquée de la Kia Soul EV, la version 100 % électrique du Crossover sud-coréen, mérite d’être signalée. Elle s’est écoulée à 32 exemplaires et réalise une performance correcte en comparaison avec les 14 immatriculations de la BMW i3 qui est sur le marché depuis plusieurs mois. La Renault Zoe continue de régner sans partage sur le marché français des voitures 100 % électriques avec 692 exemplaires vendus, loin devant la Nissan Leaf et la Bolloré Bluecar (120 immatriculations chacune). La Renault Kangoo Z.E domine également le segment des utilitaires électriques malgré la nouvelle concurrence apportée par la Nissan e-NV 200.

 

 

Volkswagen e-Golf : le premier exemplaire pour les USA mis aux enchères

La première Volkswagen e-Golf pour le marché américain a été vendue aux enchères à un amateur de véhicules électriques pour un peu plus de 30 000 euros. La commercialisation normale pour les États-Unis débutera à partir de la fin de ce mois de novembre.

 

volkswagen e-Golf

 

La branche américaine de Volkswagen a annoncé qu’elle est parvenue à vendre aux enchères pour 41 400 dollars (environ 30 220 euros) le premier Volkswagen e-Golf des États-Unis. Cette somme a été remise à l’association à but non lucratif Global Green USA qui œuvre pour la recherche de solutions pour lutter contre les changements climatiques. L’heureux élu qui a remporté ce premier e-Golf américain se nomme Bruce Oberg. Il s’agit d’un fidèle client de Volkswagen et d’un amateur de véhicule électrique. « Je suis ravi que je puisse ramener à la maison l’un des premiers véhicules électriques de Volkswagen. J’aime conduire les véhicules électriques, j’ai aimé posséder des Volkswagen durant toute ma vie et je suis impatient de profiter de l’e-Golf moi-même », a-t-il ainsi déclaré.

Moins chère qu’en France

Présentée officiellement lors du Salon de l’automobile de Francfort de 2013, la Volkswagen e-Golf ne sera disponible auprès des concessionnaires américains qu’à partir de la fin de ce mois de novembre. Elle sera commercialisée à 35 445 dollars (environ 25 875 euros). Bruce Oberg peut donc estimer avoir réalisé une bonne opération financière en plus du côté humanitaire de son action. À titre de comparaison, la compacte électrique coûte 36 790 euros, hors bonus écologique de 6 300 euros, en France. Les enchères se sont déroulées en ligne entre le 8 et le 29 octobre dernier. L’e-Golf propose une autonomie de 190 km et un moteur électrique de 115 chevaux capable de la propulser de 0 à 100 km/h en 4,2 secondes.

 

LG Chem va implanter une usine de batterie en Chine

Le fabricant de batteries électriques LG Chem va construire une usine à Nanjing, Chine, pour supporter la demande locale en véhicules électriques et hybrides rechargeables. Un volume de production de 100 000 exemplaires par an est attendu à partir de 2015.

 

lg-chem

 

Le fort potentiel du marché chinois des véhicules électriques commence à faire l’unanimité au sein de l’industrie automobile. En effet, après de nombreux constructeurs majeurs (Nissan, BMW, General Motors), c’est le leader mondial de la fabrication de batterie électrique LG Chem qui a décidé de s’implanter en Chine à travers la construction d’une usine à Nanjing. La pose de la première pierre de cette usine destinée à satisfaire « la demande croissante du plus grand marché automobile du monde » a été effectuée en grande pompe en présence des autorités locales.

Les travaux seront terminés en 2015 et l’usine de Nanjing pourra alors produire plus de 100 000 unités par an. Ces batteries électriques seront essentiellement livrées à des constructeurs chinois comme SAIC Motor Corp et Qoros, mais également à des constructeurs occidentaux ayant des installations en Chine. Cette opération constitue une suite logique du joint-venture portant sur la production conjointe de batteries pour véhicules électriques et formé en aout 2014 par LG Chem et les compagnies Nanjing Zijin Technology et Nanjing New Industrial Investment Group ltd. La firme sud-coréenne annonce avoir investi plusieurs centaines de millions d’euros pour cette nouvelle usine.