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Mondial de l’automobile de Paris : Volkswagen présente l’avenir de ses voitures électriques

Volkswagen dévoile le concept I.D, le futur de sa gamme électrique, au Mondial de l’automobile de Paris de 2016. Annoncée pour une commercialisation en 2020, la compacte électrique devrait être le premier modèle d’une longue série basée sur la nouvelle plateforme MEB. L’autonomie est attendue à plus de 400 km.

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La star Volkswagen pour Paris 2016

Tourner définitivement la page du scandale « diesel gate » grâce à l’électromobilité. C’est le leitmotiv de Volkswagen ces derniers mois. La présentation en avant-première du concept 100% électrique I.D au Mondial de l’automobile de Paris ne constitue ainsi pas réellement une surprise. La compacte sera l’une des principales attractions du stand du groupe allemand à partir du 1er octobre 2016, date d’ouverture du Salon pour le grand public. Cette Golf du futur embarque un moteur électrique de 125 kW. Grâce à une batterie électrique lithium-ion dernier cri, elle revendique une autonomie en une seule charge comprise entre 400 km et 600 km (standards européens). La sportivité est également au rendez-vous puisque Volkswagen promet un 0 à 100 km/h en moins de 8 secondes et une vitesse de pointe de plus de 160 km/h.

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Plus qu’un simple concept-car

Bien plus qu’un concept, la Volkswagen I.D représente le futur des voitures électriques du groupe et de ses filiales. La commercialisation est programmée pour 2020. Le constructeur promet un prix similaire à celui d’une Golf classique avec les mêmes performances et les mêmes options. Une version entièrement autonome est également annoncée pour 2025. Premier modèle développé sur la base de la nouvelle plateforme MEB, plateforme modulaire dédiée aux voitures électriques, l’I.D devrait également ouvrir la voie à de nombreux autres véhicules 100% électriques. L’I.D elle-même est destinée à être une production en grande série. Elle va contribuer à l’atteinte de l’objectif que s’est fixé Volkswagen pour 2025 à savoir : vendre 1 million de voitures électriques en une année.

 

Une nouvelle Renault Zoe pour le Mondial de l’auto de Paris

Renault devrait profiter du Mondial de l’auto 2016 à domicile pour dévoiler une nouvelle version de la Renault Zoe. L’autonomie, attendue aux alentours de 320 km, sera la principale nouveauté proposée par le constructeur. Avec une telle performance, la compacte électrique devrait se démarquer encore plus de la concurrence.
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320 km d’autonomie en condition normale d’utilisation

Soucieux de maintenir sa domination sur les marchés français et européen des voitures électriques, Renault devrait dévoiler une nouvelle version de son modèle phare, la Renault Zoe, lors du Mondial de Paris 2016, début octobre. D’après les informations rapportées par les médias nationaux, la principale innovation porte sur l’autonomie qui passera à 320 km. Il s’agit pratiquement du double de l’autonomie actuelle de la compacte électrique. D’après les mêmes sources, ces 320 km devraient représenter l’autonomie en condition normale d’utilisation. Il ne s’agirait donc simplement pas d’autonomie théorique même si cela reste à vérifier et à confirmer.

La concurrence laissée loin derrière

Quoi qu’il en soit, une telle performance placerait la Renault Zoe loin devant les concurrents dans sa gamme. Pour rappel, la Nissan Leaf s’est vue son autonomie portée à 250 km, normes NEDC, cette année suite à une mise à jour. La BMW i3 a également profité d’un nouveau pack de batterie de 33 kWh pour une autonomie de 200 km. Il reste désormais à connaître les détails et les explications de cette mini-révolution chez Renault. Un nouveau moteur électrique plus compact et plus efficace développé en interne figure parmi les causes probables. Le recours à une nouvelle batterie électrique fournie par LG Chem et dotée d’une capacité beaucoup plus élevée que les 22 kWh de la batterie actuelle constitue également une explication crédible. La combinaison des deux hypothèses n’est également pas à exclure.

Utilitaire électrique : Volkswagen s’apprête à entrer en lice avec l’e-Crafter

Volkswagen va commercialiser une version électrique du fourgon Crafter à partir de 2017. L’utilitaire électrique, le premier pour le constructeur, alliera performance écologique et côté fonctionnel. 200 km d’autonomie, 4,2 tonnes de charges utiles et 11,3 m3 de volume proposé figurent parmi les caractéristiques essentielles. A terme, l’e-Crafter pourrait proposer une autonomie de plus de 400 km.
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Rendez-vous en 2017

Le marché des véhicules utilitaires électriques intéresse de plus en plus les constructeurs automobiles majeurs. Après Renault et Nissan, Volkswagen devrait commercialiser son premier modèle. Il s’agira de la Volkswagen e-Crafter, une version électrifiée du fourgon, Volkswagen Crafter. Le concept a été présenté au grand public à Hanovre cette année et il est désormais officiel que les premières livraisons auront lieu en 2017. Un moteur électrique de 100 kW permettra au véhicule d’embarquer une charge utile de 4,2 tonnes et des marchandises d’un volume de 11,3 m3. L’autonomie en une seule charge de l’utilitaire électrique sera supérieure à 200 km grâce à une batterie lithium-ion de 43 kWh.

De la concurrence pour Nissan et Renault

Volkswagen a tenu à préciser que les caractéristiques essentielles de la Crafter n’ont pas été altérées par l’électrification. La batterie est en effet intégrée au plancher du fourgon. Le lancement d’une version électrique aurait également été pris en compte dès le début lors du développement du modèle. Pour le développement futur de l’utilitaire électrique, Volkswagen a d’ores et déjà prévu des possibilités d’incorporation d’un pack de batterie plus puissant. En fonction des besoins des consommateurs, l’autonomie serait ainsi susceptible d’être portée à 400 km. La Renault Kangoo Z.E, la Renault Zoe, configuration utilitaire, ou encore la Nissan e-NV 200 ont ainsi du souci à se faire. Cependant, elles ont le temps de réagir en attendant 2017.

Vision Mercedes-Maybach 6 : la voiture électrique du futur selon Daimler

Dévoilée fin août 2016, la Vision Mercedes-Maybach 6 représente sans doute la voiture électrique du futur chez Daimler. 750 chevaux et autonomie électrique de 500 km figurent parmi les chiffres clés de cette luxueuse et déroutante berline de 6 mètres. Malheureusement, aucune commercialisation n’est en vue pour l’instant.
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Quand une Maybach se revendique électrique

Une petite rétrospective est de mise pour une voiture qui en vaut largement la peine. Le groupe Daimler a profité de la semaine de l’automobile de Monterrey, États-Unis, le mois dernier, pour dévoiler la Vision Mercedes-Maybach 6. Il s’agit d’un nouveau concept car de la série futuriste et électrique « vision ». Outre son design agressif rappelant la Batmobile, le véhicule veut se démarquer par son groupe motopropulseur. Celui-ci se compose de 4 moteurs électriques à synchronisation magnétique permanente qui permettent concrètement à la berline de 6 mètres de disposer continuellement de 4 roues motrices. En tout, le système produit 750 chevaux. De quoi avaler le 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes et atteindre une vitesse de pointe de 250 km/h. D’après le groupe, malgré de telles performances, l’autonomie électrique en une seule charge est de 500 km (normes européennes NEDC) grâce à une batterie électrique de 80 kWh.

Le luxe jusque dans la recharge de la batterie

Comme toute Maybach qui se respecte, la Vision 6 cherche également à offrir ce qui se fait de mieux et de plus luxueux. Ainsi, la recharge de la batterie électrique peut se faire par induction électromagnétique. Plus impressionnant encore, Daimler revendique une fonctionnalité de recharge sur standard CCS d’une capacité de 350 kW. Une telle puissance permettrait d’ajouter 100 km d’autonomie au véhicule en à peine 5 minutes. L’intérieur feutré et aux finitions royales ne constitue plus une surprise. Il faut tout de même signaler la volonté de Daimler de fusionner le digital et l’analogique en termes d’affichage. Il s’agit sans doute d’un clin d’œil au luxe du passé et à celui du futur. Pour l’heure, ceux qui apprécient le véhicule électrique doivent patienter. La commercialisation n’est pas encore au programme.

Baromètre sur la mobilité électrique : les voitures électriques séduisent de plus en plus

D’après le dernier baromètre sur la mobilité électrique réalisé par l’AVERE-France et Mobivia Groupe, les voitures électriques ont de plus en plus la côte auprès des Français. Ces derniers leur reconnaissent bien plus de qualité qu’il y a quelques années. L’amélioration de l’autonomie en une seule charge, la réduction des prix et le déploiement des moyens de recharge convaincront encore plus de consommateurs.

Des bornes de recharge Ecotality

Des bornes de recharge Ecotality

Plus de qualité

Les qualités reconnues aux voitures électriques se multiplient, les inconvénients se réduisent et les perspectives semblent radieuses. Telles sont les principales conclusions du 3ème baromètre sur la mobilité électrique 2016 réalisé par l’institut IPSOS. L’initiative revient par contre à l’AVERE-France et à Mobivia Groupe. 40% des Français sont ainsi prêts à passer à la voiture électrique. 18% des personnes sondées en ont déjà essayé une. Parmi ces essayeurs, 55% ont déclaré qu’ils ont l’intention de passer à l’achat. 35% ont même indiqué être prêts à acheter un véhicule électrique plutôt qu’un modèle à essence.

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Image positive

Ce changement progressif d’attitude s’explique par une image en constante amélioration. S’il est acquis depuis longtemps que les véhicules électriques sont respectueux de l’environnement, économiques à l’usage ou encore innovants, d’autres qualités moins attendues commencent à être reconnues par les usagers. 88% des sondés affirment ainsi que ces véhicules sont agréables à conduire. 72% affirment qu’ils sont sécurisants et 70% les considèrent fiables. 66% des Français pensent même que les voitures électriques sont pratiques.

Amélioration possible

Malgré tout, quelques facteurs de blocages persistent. Il en est ainsi de l’autonomie encore trop limitée (citée par 58% des sondés), du prix trop élevé (cité par 45% des sondés) et de l’insuffisance des infrastructures de recharge (citée par 28% des sondés). Logiquement, une amélioration au niveau de ces mêmes éléments devrait inciter le passage à l’acte d’achat. Un prix égal à celui d’une voiture thermique suffirait ainsi à convaincre 72% des personnes interrogées. Il en est de même pour une autonomie de plus de 300 km. La proximité et la facilité d’accès des bornes de recharge constituent quant à elles un facteur déclencheur d’achat pour 62% des sondés. Il reste désormais à vérifier les résultats de ce baromètre de la mobilité électrique au niveau des immatriculations des prochains mois.

350 000 voitures électriques vendues pour l’Alliance Renault-Nissan

L’Alliance Renault-Nissan a vendu plus de 350 000 voitures électriques depuis décembre 2010. La diversité de ses modèles explique en grande partie cette performance même si la Nissan Leaf et la Renault Zoe restent les principales stars. Il reste désormais à analyser comment l’Alliance va réagir face à la montée en puissance de la concurrence.

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Leader incontestable

Aucun autre groupe de constructeur automobile au monde n’a fait mieux. Pionnier des voitures 100% électriques avec le Nissan Leaf, l’Alliance Renault-Nissan a annoncé qu’elle a dépassé la barre des 350 000 véhicules électriques vendus en août 2016. Durant cette même année 2016, l’Alliance a également réalisé l’exploit de vendre 100 000 voitures électriques en une année. Ces deux marques comptent tout simplement pour la moitié des modèles électriques commercialisés dans le monde. La diversité de l’offre n’y est certainement pas étrangère. Citadine, avec la Renault Twizy, compactes, avec la Nissan Leaf et la Renault Zoe, berline avec la Renault SM3 Z.E, ou utilitaires avec la Nissan e-NV 200 et la Renault Kangoo Z.E, tous les segments sont proposés et permettent aux consommateurs d’avoir l’embarras du choix.

La Nissan Leaf est toujours la star

La Nissan Leaf reste le fer de lance de l’Alliance avec plus de 250 000 exemplaires vendus. Rien qu’avec cette dernière, Renault-Nissan a économisé près d’un demi-milliard de tonnes de CO2 (données fournies par l’Alliance). La stratégie d’occupation du marché semble cependant bien plus équilibrée. Si la compacte nippone domine les marchés américains et asiatiques. La Renault Zoe s’occupe quant à elle du marché européen. Elle y est la voiture électrique la plus vendue. Malgré tout, cette domination est de moins en moins écrasante ces dernières années avec la montée en puissance des modèles concurrents comme la BMW i3 et bientôt l’arrivée de la Tesla Model 3. Le modèle qui va détrôner définitivement les stars de l’Alliance Renault-Nissan semble cependant encore loin.

Immatriculation août 2016 : la mauvaise forme se confirme

Avec 1 255 immatriculations pour le mois d’août 2016, le marché français des véhicules électriques connaît une forte baisse de forme pour le deuxième mois de suite. Les raisons n’en sont pas claires. La situation permet un resserrement en tête du classement des modèles électriques même si Renault se démarque encore.

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15,6% de moins qu’en juillet 2016

Les consommateurs français de voitures électriques sont en vacances. C’est en tout cas ce qu’indiquent les immatriculations du mois d’août 2016 puisque seules 1 255 opérations ont été enregistrées. Les modèles pour particulier comptent pour 919 immatriculations. Les utilitaires légers électriques enregistrent quant à eux 336 immatriculations. En moyenne, cela constitue une baisse de 15,6 % par rapport aux chiffres du mois de juillet 2016. Ces chiffres ne représentaient pourtant déjà que la moitié des performances du mois précédent (juin 2016). La tendance est ainsi à une baisse inquiétante, et ce d’autant plus que les raisons ne sont pas clairement identifiables. Seule information susceptible de rassurer les férus d’électromobilité, ces immatriculations sont de tout même en hausse par rapport à celles de 2015 pour la même période.

Classement serré chez les modèles électriques

Du côté du classement chez les constructeurs et les modèles, c’est Renault qui a le plus pâti du manque d’enthousiasme des Français. La Renault Zoe, leader du marché malgré tout, doit se contenter de 337 immatriculations (37% de part de marché). La Nissan Leaf maintient sa deuxième place avec 196 immatriculations. Comme le mois dernier, certains modèles ont su tirer profit de la situation. Il en est ainsi de la Peugeot Ion qui monte sur le podium avec 100 immatriculations. La BMW i3 le talonne de très près avec 99 immatriculations. La mauvaise forme du marché touche également, mais dans une moindre mesure, les utilitaires électriques. C’est toujours la Renault Kangoo qui domine le classement avec 188 immatriculations, devant la version utilitaire de la Zoe.

 

Audi : l’A9 e-tron bientôt sur le marché

Audi va lancer la production du concept e-tron quattro probablement sous l’appellation Audi A9 e-tron. Cette limousine électrique se posera en concurrente directe de la Tesla Model S avec une autonomie de 500 km e des performances sportives. Elle sera le fer de lance d’une nouvelle gamme de voitures électriques que le constructeur s’apprête à lancer d’ici 2020.

Audi e-tron quattro concept

Audi e-tron quattro concept

Officialisation attendue

La Tesla Model S aura bientôt un concurrent digne de ce nom. Il viendra de chez Audi. Il s’agira de la version de production du concept car e-tron quattro qui porterait le sigle A9 e-tron. D’après le magazine Autocar qui a rapporté l’information, la berline luxueuse partagera la technologie de l’Audi Q6 e-tron, également attendue sous peu. L’A9 e-tron devrait ainsi proposer une autonomie en une seule charge de 500 km ainsi que de fonctionnalités de conduite autonome de niveau 4. C’est ce qui se fait de mieux au sein de la compagnie pour l’heure. La dénomination n’a pas encore été officiellement confirmée par Audi. Le PDG Stadler a toutefois décrit le modèle comme une limousine électrique qui se placera « le plus haut que possible » dans le segment A8. Le lien avec l’appellation A9 est tout établi.

Fer de lance

L’Audi A9 e-tron devrait être le fer de lance d’une nouvelle ligne entièrement consacrée aux voitures électriques. « D’ici 2020, nous aurons trois véhicules électriques dans cette gamme » a indiqué le PDG. Il a ajouté que « d’ici 2025, 25% des modèles de notre offre seront motopropulsés par une batterie électriqu ». Le successeur de l’Audi A3 e-tron figurera parmi ses trois futurs modèles. En attendant, les caractéristiques techniques détaillées de la limousine électrique sont attendues avec impatience. Sur la base des performances du concept e-tron quattro, le 0 à 100 km/h devrait se faire en 4,6 secondes et la vitesse de pointe  atteindre 210 km/h. Une option de recharge sans fil par induction sera également disponible.

 

Opel en dévoile plus sur l’Ampera-e, la cousine européenne de la Chevy Bolt

L’Opel Ampera-e, version européenne de la Chevrolet Bolt, sera présentée officiellement lors du Mondial de l’automobile de Paris 2016. Les premiers détails du groupe motopropulseur sont connus et sont prometteurs. La commercialisation est programmée pour l’année prochaine.

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150 KW, 0 à 50 km/h en 3,2 secondes

Faire oublier l’échec de l’Opel Ampera. C’est la lourde tâche qui incombe à la nouvelle Ampera-e que le constructeur allemand va présenter officiellement au Mondial de Paris en septembre. Outre la dénomination, il est désormais connu que la version européenne de la Chevrolet Bolt sera équipée d’un moteur 100% électrique de 150 KW qui lui permettra d’accélérer de 0 à 50 km/h en 3,2 secondes. L’autonomie n’a quant à elle pas encore été révélée, mais elle devrait être similaire à celle de la Bolt, c’est-à-dire environ 320 km (standards américains). Opel s’est limité à affirmer que l’Ampera-e proposera une autonomie significativement longue. La connectivité sera également au rendez-vous puisque pas moins de 7 dispositifs pourront être reliés sans fil au véhicule.

Plaisir et performance

De telles performances devraient permettre à l’Opel Ampera-e de concurrencer les BMW i3 et autres Renault Zoe ou Nissan Leaf. Elle « permettra à l’électromobilité d’être entièrement adaptée pour une utilisation quotidienne et prête pour le futur », d’après Karl-Thomas Neumann, PDG de la compagnie. Ce dernier a ajouté que l’Ampera-e « démontre de manière impressionnante comment la durabilité et le plaisir de conduite peuvent former une unité ». Il reste à surmonter la réputation laissée par l’Opel Ampera, la version européenne de la Chevrolet Volt. Le nom qui prête à confusion (Ampera et Ampera-e) ne va pas forcément aider, mais le groupe General Motors semble y tenir. Le lancement est prévu pour l’année prochaine.

 

Tesla officialise les versions P 100D de ses voitures électriques

Les Tesla Model S P100D et Model X 100D sont maintenant disponibles à la réservation. Les heureux élus devront débourser plus de 120 000 euros pour profiter d’une autonomie allant jusqu’à 500 km et d’une accélération à faire pâlir un supercar. La production sera toutefois limitée.

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C’est officiel, Tesla a commencé à commercialiser ses modèles électriques avec un pack de batterie de 100 kWh. La Tesla Model S P100D et la Tesla Model X P 100D trônent désormais en haut de la hiérarchie des voitures électriques les plus performances à l’exclusion des supercars. En effet, avec un tel dispositif, la première propose une autonomie de plus de 500 km, un record absolu pour une voiture électrique de série. La Model X émarge quant à elle à plus de 460 km. En termes d’accélération, les chiffres sont également impressionnants. 2,5 secondes pour le 0 à 100 km/h pour la version Ludicrous. Seules la Porsche 918 ou la Ferrari LaFerrari font mieux.

Coût élevé

La performance et la qualité ayant un prix, la Tesla Model S P 100D est tarifée à 134 500 dollars (environ 120 000 euros). La Model X 100D sera encore plus chère (135 500 dollars ou 121 000 euros). Les possesseurs des versions P90D peuvent obtenir une mise à jour pour l’équivalent de 17 860 euros. Le prix de la mise à jour passe à 8900 euros si la voiture n’a pas encore été livrée. Ce prix est censé couvrir le coût du recyclage du pack de batterie d’après le constructeur. Pour ceux qui peuvent se le permettre, il n’y a pas de temps à perdre pour la réservation. La production sera limitée d’après Elon Musk, PDG de Tesla Motors. Cette limitation s’explique par le coût particulièrement élevé du développement de la technologie. « Cela ressemblait à une augmentation de la difficulté de l’ordre de 50% », a admis Musk.

Allemagne : chercheurs et constructeur collaborent pour améliorer l’autonomie et la sécurité des voitures électriques

Les ingénieurs de Volkswagen vont travailler avec des universitaires et analystes allemands pour développer un dispositif de récupération d’énergie au freinage destiné à augmenter l’autonomie des véhicules 100% électriques. Le même projet cherchera également à réduire les interférences entre le fonctionnement du groupe motopropulseur électrique et celui des autres composants électroniques de ces véhicules. Les premiers résultats sont attendus d’ici quelques années.

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2 millions d’euros sur 3 ans

Concrétiser les théories pour optimiser les voitures électriques, c’est le pari dans lequel vient de se lancer Volkswagen. Le groupe allemand travaille sur un projet d’amélioration de l’autonomie en une seule charge et de la compatibilité électromagnétique de ces véhicules. Financé à hauteur de 2 millions d’euros sur 3 ans, le projet implique les chercheurs de l’Université Otto-von-Guericke de Magdebourg, en Allemagne, et la firme locale AEM. Les recherches portent sur un système basé sur un dispositif de stockage d’énergie intermédiaire au pack de batterie classique. Il récupère l’énergie au freinage et le redistribue durant les phases d’accélération, phases particulièrement énergivores.

« Le problème fondamental avec l’utilisation des moteurs électriques c’est la forte charge et la forte consommation de batterie durant l’accélération. Si nous parvenons à accumuler l’énergie régénérée au freinage dans un condensateur additionnel, l’énergie pourrait ainsi être disponible pour une nouvelle accélération. Le nombre de cycles de recharge serait alors réduit, ce qui augmentera l’autonomie du véhicule », a expliqué le Pr Roberto Leidhold de l’université.

Les recherches sur la compatibilité électromagnétique des voitures électriques visent quant à elles à réduire l’interférence du fonctionnement du groupe motopropulseur électrique sur celui des autres composants électroniques du véhicule. D’après les chercheurs, l’accélération entraîne souvent un dysfonctionnement des dispositifs audio embarqués, ou pire encore, du système ABS. Le projet cherchera à mesurer, analyser, puis à minimiser, voire éliminer lesdites interférences pour un meilleur confort et pour la sécurité des utilisateurs.

Tesla : une batterie de 100 kWh pour bientôt

D’après des sources fiables, Tesla Motors devrait bientôt proposer un pack de batterie de 100 kWh sur ses modèles électriques commercialisés en Europe. Cette mise à jour portera théoriquement l’autonomie en une seule charge desdits véhicules électriques à plus de 600 km. La concurrence aura du mal à s’en relever.

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Rumeur confirmée

Alors que la concurrence a encore du mal à le suivre en matière d’autonomie des voitures électriques, Tesla Motors s’apprête à enfoncer le clou avec un nouveau pack de batteries de 100 kWh. L’information est rapportée par le blog néerlandais « Kenteken ». Ce dernier se base sur les données disponibles sur le site web du RDW, l’autorité néerlandaise de régulation des transports. Pour rappel, le constructeur californien s’appuie sur cette autorité pour l’approbation des modèles électriques qu’il compte commercialiser en Europe. Un peu plus tôt cette année, une rumeur faisant état de la sortie imminente de ce pack de 100 kWh avait déjà circulée suite aux révélations d’un pirate affirmant avoir eu accès à une mise à jour firmware de Tesla.

Autonomie en une seule charge record 

D’après la même source, ce pack devrait permettre aux véhicules équipés de proposer une autonomie en une seule charge de plus de 600 km. Il s’agirait évidemment d’un record absolu pour une voiture électrique commercialisée en série. Pour l’heure, la Tesla Model S P90D, la référence du marché, affiche environ 470 km d’autonomie. Bientôt des Tesla Model S 100D, P100D et P100D avec mode Ludicrous devraient ainsi être disponibles. Outre l’autonomie, les performances pures en seront logiquement rehaussées pour le plus grand bonheur des fans de véhicules électriques, et au grand désarroi de la concurrence. Cette dernière, formée essentiellement par Mercedes-Benz, Audi et BMW, ne semble être en mesure d’offrir une alternative aux produits Tesla avant 2018, au plus tôt.

Allemagne : le bonus écologique fait son effet

1 791 voitures électriques et hybrides rechargeables ont été achetées par les consommateurs allemands en un peu plus d’un mois depuis le lancement du bonus écologique de 4 000 euros et 3 000 euros début juillet. BMW et Volkswagen en profitent pour dynamiser leurs ventes, tout comme Renault qui défend son statut de leader du marché en Europe.

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Bonne dynamique

Longtemps attendu par les consommateurs allemands, le bonus écologique a immédiatement eu un impact sur les ventes de voitures électriques et voitures hybrides rechargeables outre-Rhin. D’après les chiffres officiels des autorités allemandes arrêtés au 04 août 2016, 1 791 modèles ont été immatriculés depuis le lancement de l’initiative le 1er juillet 2016, soit en un peu plus d’un mois. A ce rythme, l’Allemagne devrait rapidement se rapprocher de la France (1 488 immatriculations en juillet 2016 avec un record à 3 255 immatriculations enregistré en mars 2016) et de la Norvège au classement des marchés des voitures électriques les plus dynamiques d’Europe. Parmi ces 1 791 modèles, 1 194 sont purement électriques, 5 97 sont des hybrides rechargeables.

Renault se distingue à l’extérieur

Les constructeurs locaux ont évidemment profité de cette aide gouvernementale. BMW, avec 581 immatriculations, arrive en tête. Volkswagen s’en sort convenablement (154 immatriculations) malgré le récent scandale des moteurs diesels truqués. Par contre, Mercedes-Benz et Audi affichent des performances décevantes, respectivement 84 et 51 immatriculations. Renault a également su tirer son épingle du jeu avec 444 modèles immatriculés. La marque au losange devrait en continuer à asseoir sa domination européenne. A titre de rappel, le montant du bonus s’élève à 4 000 euros pour les voitures électriques et à 3 000 euros pour les voitures hybrides rechargeables.

 

Immatriculation des voitures électriques : forte baisse en juillet 2016

Avec 1 488 immatriculations enregistrées en juillet 2016, le marché français des véhicules électriques neufs est en baisse pour la première fois de l’année. Les raisons ne sont pour l’instant pas clairement établies. La catégorie des véhicules utilitaires électriques affiche cependant une stabilité. Certains modèles en ont même profité à l’instar de la Citroën e-Mahari et de la BMW i3.

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Vacances scolaires, morosité générale du marché automobile, choix des consommateurs pour d’autres technologies ou situation passagère et accidentelle, les explications ne sont pas claires, mais le marché français des véhicules électriques n’a enregistré que 1 488 immatriculations durant le mois de juillet 2016. Le mois d’avant (juin 2016), deux fois plus d’immatriculations ont été signalées et cela représente d’ailleurs la tendance de l’année 2016. L’ensemble du marché automobile ne semble pourtant pas concerné par ce manque de dynamisme puisque si auparavant les voitures électriques occupaient plus de 1 % de part de marché, en juillet 2016 elles ne comptent plus que pour 0,8 %. Ce sont les modèles pour particuliers qui sont les plus touchés avec 1 065 immatriculations. Les utilitaires affichent quant à eux une performance plutôt stable avec 423 immatriculations.

Du côté des modèles, la hiérarchie n’est pas chamboulée malgré cette forte baisse. La Renault Zoe, 488 immatriculations, reste à la voiture électrique la plus vendue en France. La Nissan Leaf arrive deuxième avec 155 immatriculations. D’autres constructeurs ont par contre profité de la situation pour se glisser dans le top 5. Il en est ainsi de Citroën avec l’e-Mahari, troisième avec 84 immatriculations. BMW avec l’i3 se classe ex aequo.   Les résultats de ce mois d’août sont ainsi attendus avec impatience. Les performances pour l’ensemble de l’année en dépendent après un premier semestre record durant lequel 15 068 immatriculations ont été comptabilisées.

Mercedes-Benz : bientôt une marque subsidiaire consacrée aux voitures électriques

D’après des sources internes, Mercedes-Benz prépare la création d’une marque subsidiaire entièrement consacrée aux voitures électriques. 4 modèles y seront proposés dans un premier temps, dont vraisemblablement la voiture électrique à 500 km d’autonomie, dont le prototype sera dévoilé à Paris en septembre. La concurrence s’active sur le marché des électriques premiums.

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Au moins 4 modèles électriques attendus

Mercedes-Benz s’apprête à lancer une ligne entière consacrée à des voitures électriques. D’après des sources proches du dossier citées par Bloomberg, une marque subsidiaire sera même créée à cet effet. Deux SUV et deux berlines électriques intégreront cette dernière. La compagnie n’a pas confirmé ces informations. A ce stade, c’est qui sûr c’est qu’elle procèdera à la présentation d’une voiture électrique lors du prochain Mondial de l’automobile en septembre 2016. C’est le PDG Dieter Zetsche qui l’a annoncé. Il reste à savoir si la voiture en question est déjà comptabilisée parmi les 4 évoquées par les sources de Bloomberg. Par ailleurs, Daimler, la maison mère de Mercedes-Benz, a également révélé son intention de proposer une version électrique de chacun des modèles de la marque Smart.

Forte concurrence sur le marché premium

Quoi qu’il en soit, Mercedes-Benz a ainsi finalement décidé de s’attaquer franchement aux leaders du marché premium des voitures électriques. La Tesla Model S et les modèles actuels e futurs de la « série i » de BMW seront donc fortement concurrencés. Le premier modèle électrique Mercedes-Benz qui sera dévoilé à Paris devrait d’ailleurs proposer une autonomie en une seule charge de 500 km. Ceux qui suivront ne seront certainement pas en reste. Toujours d’après les mêmes sources, lesdits modèles électriques seront construits auprès de l’usine de Brême. Cette même usine accueillera aussi une voiture à pile à combustible à l’hydrogène. Pour rappel, le constructeur allemand s’est fixé pour objectif de vendre plus de 100 000 voitures électriques par an d’ici la fin de cette décennie.

La Chevrolet Corvette Z 06 électrique est la voiture électrique homologuée la plus rapide

La Chevrolet Corvette Z 06 GXE de Genovation est la voiture électrique homologuée pour la circulation la plus rapide au monde. Elle atteint une vitesse maximale frôlant les 330 km/h. Ses performances écologiques ne sont pas en reste avec une autonomie en une seule charge de 200 km.

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2 records en 5 mois

Ceux qui persistent à penser qu’une voiture électrique est ennuyeuse verront certainement leurs préjugés vaciller définitivement. 329 km/h, c’est la vitesse de pointe de la Chevrolet Corvette Z 06, version Genovation Extreme Electric Car (GXE). Elle est actuellement la voiture électrique la plus rapide au monde homologuée pour la circulation. Cette version modifiée de la Corvette est l’œuvre de la firme américaine Genovation. Le record a été réalisé sur la piste du centre spatial Kennedy en Floride. Il ne s’agit pas du premier exploit du genre pour Genovation. Il y a à peine 5 mois, elle a déjà battu le même record, déjà avec une Corvette modifiée avec une pointe à près de 300 km/h.

Ecologique

Pour atteindre cette performance, Genovation a remplacé le bloc essence V8 7 litres de 505 chevaux de la Z 06 d’origine par un groupe motopropulseur électrique encore plus puissant. Ce dernier se compose de deux moteurs électriques et développe 95 chevaux de plus. L’ensemble est alimenté par une batterie de 44 kWh qui permet à la Corvette Z 06 GXE de parcourir plus de 200 km en une seule charge. Ces performances écologiques sont plus que correctes compte tenu de la puissance du véhicule même si l’on est loin d’une Tesla Model S. Pour l’heure, la berline luxueuse californienne reste une référence en matière de rapport performances sportive/performance écologique. Capable de passer de 0 à 100 km/h en 2,8 secondes pour la version Ludicrous et d’atteindre 250 km/h, elle propose une autonomie 100% électrique de 491 km.

2020 sera la décennie des voitures autonomes

La plupart des constructeurs automobiles majeurs prévoit la commercialisation de leurs premières voitures 100 % autonomes à partir de 2021. Quelques obstacles doivent notamment être surmontés, dont la recherche de partenaire dans le domaine des technologies de pointe et l’attente d’une refonte des législations en matière de circulation et de responsabilité.

voiture autonome

Départ fixé pour 2021

Les principaux constructeurs travaillant sur la conduite autonome ont annoncé le lancement de leurs premiers modèles pour le début de la prochaine décennie. BMW, Audi et Volvo, pour ne citer que ceux concernés par les dernières annonces, travaillent sur la technologie. « C’est notre ambition d’avoir une voiture qui peut rouler entièrement en autonomie sur les autoroutes d’ici 2021 », a récemment indiqué à la presse Hakan Samuelsson, PDG de Volvo. D’autres constructeurs comme Tesla Motors, Mercedes-Benz et Nissan ont quant à eux projeté un lancement avant la fin de cette décennie, mais ont dû revoir leurs plans, du moins pour l’autonomie de conduite à 100 %. Quoi qu’il en soit, le ton est donné et il n’est pas utopique d’imaginer qu’à partir de 2021, tous les occupants des véhicules modernes en circulation seront de simples passagers.

Obstacles à surmonter

Tous les constructeurs majeurs sont d’accord sur le fait que cette technologie représente l’avenir de l’industrie automobile, notamment en matière de sécurité. Les autorités gouvernementales affichent de leur côté une prudence compréhensible. Un changement de règlementations constitue pourtant la condition sine qua non de la commercialisation au grand public et la vulgarisation des voitures à conduite autonome. Une autre condition réside dans le nécessaire partenariat entre les constructeurs automobiles et les firmes spécialisées en haute technologie. Certains d’entre eux sont d’ailleurs ralentis par cet obstacle. Si BMW a trouvé un allié de qualité avec le géant Intel, Volvo est toujours à la recherche de son partenaire potentiel. Il en est de même pour Audi.

Électrification, conduite autonome et connectivité au cœur du futur chez Audi

Audi va investir plus d’argent pour le développement et la production de voitures électriques, de voitures autonomes et de services connectés. D’ici 2025, jusqu’à 30% de la production seront consacrés aux modèles électriques. La voiture autonome et éventuellement la voiture à pile à combustible à l’hydrogène sont quant à elles attendues à partir de 2020.

audi rupert stadler

Investissement important

Oublier au plus vite le scandale de la maison mère Volkswagen. C’est le mot d’ordre pour Audi et il mise, comme ses concurrents, sur les voitures électriques, les voitures autonomes et les services connectés. C’est ce qui ressort d’une intervention adressée par le PDG Rupert Stadler aux cadres de la compagnie d’après les informations de Reuters. Le PDG a annoncé des investissements massifs en faveur de ces trois technologies. En contrepartie de cet effort financier, Audi devrait simplifier ses activités de développement dans d’autres secteurs plus traditionnels. « Nous avons discuté sur ce qui pourrait se passer si nous arrêtons la production de la version deux portes de l’A3. Je pense que nous n’allons pratiquement perdre aucun client. Nous ferons mieux d’investir l’argent libéré dans de nouveaux modèles ou d’autres dérivés », a indiqué Stadler.

À partir de 2020…

Concrètement, la marque aux anneaux projette de consacrer 25 à 30% de sa production automobile aux véhicules électriques d’ici 2025. Dès 2020, trois modèles électriques seront ainsi commercialisés, dont probablement un SUV et une citadine. La voiture autonome sera quant à elle confiée à une filiale spécialisée baptisée SDS Company. « Il s’agit d’une voiture robot qui pourrait ne même pas avoir besoin d’un volant ou d’une pédale. Donc, c’est idéal pour le trafic urbain », a ajouté le PDG. La compagnie doit toutefois trouver un partenaire pour cette technologie. La question de la voiture à pile à combustible à l’hydrogène a également été évoquée, mais avec beaucoup de prudence. Stadler a admis que cette technologie est un must même si la demande est encore trop faible et que les infrastructures sont pour le moment problématiques. Aucune production de série n’est ainsi attendue avant 2020.

PSA travaille sur un prolongateur d’autonomie pour voiture électrique

PSA Group et une société israélienne spécialisée dans la motorisation collaborent sur un projet de prolongateur d’autonomie pour les voitures électriques du groupe. Les premiers exemplaires seront testés à partir de 2016. Les futurs modèles équipés ne sont pas encore connus à ce stade.

Photos Reuters

Photos Reuters

Envisager toutes les options

L’exploration de toutes les possibilités existantes en matière de mobilité électrique semble désormais être le leitmotiv de PSA Group. D’après Reuters, le groupe français collabore avec la firme israélienne Aquarius Engines pour le développement d’un prolongateur d’autonomie. Aquarius Engines est connu pour son dispositif monocylindrique de 600 cc. Peugeot, Citroën et DS, les trois marques du groupe, pourraient ainsi exploiter ce dispositif pour augmenter l’autonomie de leurs voitures électriques. Cette initiative permettra à PSA Group de satisfaire sa clientèle tout en évitant les coûts liés au développement de nouvelles voitures hybrides ou hybrides rechargeables. Les prototypes seront testés dès l’année prochaine.

Sur les traces de la Chevrolet Volt

Avant PSA, d’autres constructeurs majeurs de voitures électriques ont misé, avec plus ou moins de succès, sur les prolongateurs d’autonomie. Chevrolet, avec la Volt, fait partie des pionniers avec la « défunte » Fisker Karma. La nouvelle version de la sportive électrique devrait toutefois maintenir la même technologie de groupe motopropulseur. La BMW i3 propose également son « ranger extender », mais en option. Quant à PSA, les futurs modèles qui seront équipés ne sont pas encore connus. La Citroën e-Mahari et la Peugeot iOn, les deux modèles électriques actuellement sur le marché et qui sont largement dominées par les concurrents de chez Renault et Nissan, profiteraient pourtant d’une telle avancée. Renault a d’ailleurs déjà envisagé cette technologie, mais a préféré se concentrer sur les véhicules purement électriques pour le moment.

Des “chargeurs flash” de 600 KW pour les bus électriques de Genève

Le fabricant suisse ABB va déployer 13 chargeurs flash de 600 KW pour alimenter des bus électriques d’une nouvelle ligne à Genève. Ce dispositif met moins de 5 minutes pour recharger complètement les bus. ABB équipera également ces derniers de batteries électriques montées au plafond.

abb chargeurs flash

Mieux que les superchargeurs

Les superchargeurs de Tesla Motors n’ont qu’à bien se tenir. En effet, la firme suisse ABB vient de passer un contrat avec l’opérateur des transports publics genevois pour le déploiement d’un réseau de chargeurs flash  pour bus électriques. Ces dispositifs décrits comme « révolutionnaires » offre une puissance de 600 kW, soit 5 fois plus que celle de la compagnie californienne. Ils permettent de recharger les véhicules concernés en 5 minutes au niveau des terminus. À chaque arrêt bus, une recharge de 15 secondes sera également effectuée pour alimenter les bus jusqu’au prochain stop. Contrairement à la technologie dite du « biberonnage », la « flash-charging » d’ABB ne nécessite pas une connexion permanente du véhicule électrique avec le dispositif de recharge.

10 000 passagers journaliers

Grâce à ce réseau de chargeurs flash, la municipalité de Genève va mettre en service une douzaine de bus électriques sur la route reliant l’aéroport et la nouvelle banlieue Praille-Acacias-Vernet. Les bus sont fournis par le constructeur local HESS. Cette ligne est destinée à accueillir jusqu’à 10 000 passagers par jour. L’initiative devrait réduire les émissions de CO2 de la ville de 1 000 tonnes par an. Au total, 13 bornes de recharge flash, 3 terminaux et 4 dépôts seront construits par ABB. Elle fournira également les batteries des bus HESS qui seront montées au niveau des plafonds. Le montant du marché s’élève à plus 16 millions de dollars (environ 14 millions d’euros).

 

Immatriculation des voitures électriques : un premier semestre record pour 2016

Plus de 15 000 véhicules 100 % électriques pour particuliers et utilitaires ont été immatriculés en France entre janvier et fin juin 2016. Ce nouveau record laisse présager une année 2016 de succès pour la mobilité électrique. Les 2 956 immatriculations du mois de juin confirment cette bonne forme du marché sous l’impulsion des modèles électriques Renault.

renault zoe

Année de record en vue

Comme prévu, le marché français des véhicules électriques continue de progresser. Sous l’impulsion d’un mois de juin prospère (2 956 immatriculations de voitures électriques pour particuliers et utilitaires électriques), le premier semestre 2016 se clôture ainsi avec 15 068 immatriculations d’après les chiffres communiqués par l’AVERE-France. Cela représente une augmentation de 50 % par rapport aux résultats de 2015 pour la même période. Pour rappel, pour l’ensemble de l’année 2015, 17 268 immatriculations ont été enregistrées. L’espoir d’assister à une année de record est ainsi permis. D’ailleurs, le marché de stabilise avec des ventes mensuelles moyennes de plus 2 000 exemplaires, soit plus de 1 % des ventes des véhicules toutes motorisations confondues. Les 2 956 immatriculations du mois de juin 2016 constituent le deuxième meilleur résultat de l’année, derrière les 3 255 immatriculations de mars.

Renault, encore et toujours

Du côté des modèles, le duo de tête est resté inchangé en juin. La Renault Zoe domine toujours le classement avec 1 306 immatriculations. La Nissan Leaf arrive plus loin derrière avec 404 immatriculations. La Tesla Model S monte pour la première fois sur le podium en France avec 131 immatriculations. La performance de PSA Group mérite d’être signalée. Le constructeur aux chevrons cumule 154 immatriculations avec la Citroën e-Mehari et la C-Zéro. Peugeot a quant à lui écoulé 127 Peugeot Ion. Les modèles Volkswagen sont les grands perdants de ce mois (5 immatriculations pour la Volkswagen e-Golf et 16 pour l’e-Up !). Chez les utilitaires électriques, la Renault Kangoo Z.E maintient également sa domination avec 196 immatriculations. La concurrence n’est cependant plus très loin puisque Ligier enregistre 137 immatriculations et Nissan, avec l’E-NV 200, 68.

 

Mercedes-Benz : une rivale de Tesla pour le Mondial de Paris 2016

Mercedes-Benz prépare actuellement une voiture électrique haut de gamme proposant des performances proches de celles de la Tesla Model S. Le véhicule sera présenté à Paris pour le Salon de l’auto de septembre 2016. Le constructeur affirme que son modèle ne cherche pas directement à mater la berline sportive américaine.

tesla model s

En concurrence avec la Tesla Model S, mais pas trop. C’est de cette façon que Mercedes-Benz conçoit le positionnement de la voiture électrique haut de gamme qu’il compte dévoiler au Mondial de l’automobile de Paris au mois de septembre 2016. « Ce sera dans la même fourchette de prix que la Tesla Model S, il aura une autonomie similaire, mais il s’agira d’une Mercedes. Donc, je pense que Tesla a probablement de bonnes raisons d’être inquiet », a ainsi affirmé David McCarthy, un haut responsable de la compagnie en Australie. L’information est rapportée par le magazine local Motoring. Le modèle dont il s’agit proposera ainsi une autonomie minimum de 500 km et des performances ultra-sportives. Il coutera environ 100 000 euros.

Tueur de Tesla ?

Malgré tout, McCarthy a tenu à préciser qu’il ne sera pas forcément « un tueur de Tesla ». Les deux constructeurs ont d’ailleurs des liens étroits. Le constructeur allemand était pendant longtemps actionnaire de la firme californienne. Ennemi ou pas, ce haut responsable de Mercedes-Benz n’a cependant pas hésité à critiquer la stratégie de Tesla Motors. Il a fait part de ses doutes quant à la capacité de ce dernier à atteindre le volume de production qu’il envisage compte tenu des infrastructures de production à sa disposition. « Je le croirai quand je l’aurai vu », a-t-il indiqué avant d’ajouter que « la partie relativement facile consiste à vendre une voiture électrique à quelqu’un ; la difficulté réside en fait dans sa fabrication à un prix que le client est prêt à payer ». En effet, rien que pour la nouvelle Model 3, Tesla enregistre plus de 350 000 commandes à ce jour alors que les premières livraisons ne sont même pas intervenues.

 

Un système interne de recyclage de batteries pour voitures électriques et hybrides chez Honda

Honda Motor va collecter les déchets issus des batteries des voitures électriques et voitures hybrides qu’il commercialise au Japon à partir de 2017. Ces déchets seront traités pour en tirer les métaux rares. Ceux-ci seront par la suite réutilisés pour fabriquer des composants de batteries  pour d’autres produits. La première usine de recyclage est attendue pour 2019. L’initiative devrait être suivie par d’autres constructeurs dans les prochaines années.

recyclage batteries électriques honda

Recycler au lieu d’incinérer les déchets

Un exemple à suivre pour les autres constructeurs. La firme japonaise Honda Motor a annoncé qu’elle va lancer un programme de recyclage des batteries électriques lithium-ion usées par ces véhicules électrifiés. Un prototype d’usine sera opérationnalisé dans cette optique d’ici 2019. Le but est de parvenir à retirer des substances pures à partir des déchets des batteries au lieu de les incinérer, le tout à un coût inférieur. Le processus implique la décharge totale des batteries, la séparation des électrolytes et des métaux rares à hauteur de 80%. Ces métaux seront par la suite traités pour fabriquer des matériaux de base pour les batteries de technologie nickel-métal hybride (ni-mh) pour d’autres produits.

Début des collectes en 2017

Honda procèdera aux collectes et au traitement des batteries usées et des déchets y afférents à partir de l’année 2017. La demande de permis environnemental à cet effet est actuellement en cours d’instruction au niveau des autorités japonaises compétentes. Il deviendra alors le premier constructeur majeur à mener un tel programme. Ce dernier verra la collaboration de l’université de Tohoku, connue pour son expertise dans la recherche sur le recyclage. La firme Japan Metals & Chemicals participera égalmeent. Dans les prochaines années, l’initiative de Honda devrait être reproduite par d’autres manufacturiers. En cause, l’accroissement continu de la demande en voitures hybrides et en voitures électriques et la durée de vie limitée des batteries qui équipent ces dernières.

Autopartage : Bolloré va s’implanter au Singapour

Bolloré va exporter son système d’autopartage électrique basé sur l’Autolib’ à Singapour. Le groupe français a été choisi parmi 13 autres opérateurs. D’ici 2020, 2000 voitures électriques seront ainsi proposées aux Singapouriens. Les premiers exemplaires seront opérationnels dès l’année prochaine.

bollore singapour

1 000 voitures électriques, 2 000 bornes de recharge

Bolloré continue de propager son système d’autopartage électrique à travers le monde. Après la France, les États-Unis, l’Italie et une tentative au Royaume-Uni, le groupe français va s’attaquer au marché singapourien. Il a remporté un marché qui devrait, à terme, porter sur une flotte de 1 000 voitures électriques d’ici 2020. La cérémonie de signature du contrat s’est tenue cette semaine sous la direction du ministre d’État chargé du transport de cette cité-Etat asiatique. Les premiers véhicules, au nombre de 125, seront opérationnels à partir du premier semestre de l’année 2017. Blue SG, filiale du groupe Bolloré, va quant à elle assurer la mise en place des dispositifs de recharge du service à travers l’installation de 2 000 bornes de recharge.

Leader mondial du secteur

Grâce à cette implantation, sa première en Asie, le groupe français s’affirme de plus en plus comme le leader mondial de l’autopartage électrique. Le succès de l’Autolib’ de Paris n’est plus à démontrer. Le service s’est depuis exporté à Bordeaux (Blueclub), Lyon (Bluely), Indianapolis (BlueIndy) et à Turin. Les discussions sont également en cours pour une installation à Londres. À Singapour, Bolloré a été choisi parmi 13 autres concurrents après plus d’une année d’évaluation. Cette évaluation a été réalisée par des agences gouvernementales sous la houlette de l’autorité en charge des transports terrestres et de l’agence de développement économique du pays.  Bolloré est également très actif dans le secteur des bus électriques et de la fabrication de batteries pour véhicules électriques.

Bus électrique : et maintenant Lyon pour les essais

Le Syndicat mixte des Transports pour le Rhône et l’Agglomération Lyonnaise (SYSTRAL) va tester des bus électriques de 7 constructeurs locaux et étrangers jusqu’au mois de janvier 2017 afin d’évaluer les performances et l’adéquation de ces derniers aux besoins de la ville. Le syndicat se prépare ainsi à la mise en conformité de sa flotte avec les exigences de la loi sur la transition énergétique pour 2025. Les premiers achats auront lieu fin 2017.

bus électrique sytral lyon

Comme d’autres grandes villes françaises

L’échéance 2025 étant de plus en plus proche, les plus grandes villes de France accélèrent leurs efforts pour l’adoption des solutions écologiques de transport public. Le syndicat des transporteurs lyonnais a ainsi lancé en début de semaine une phase de test de plusieurs bus électriques. L’objectif est de préparer l’électrification progressive du réseau de transport de la  ville à partir de 2017 afin d’atteindre les standards fixés par la loi sur la transition énergétique en 2025. Lyon rejoint d’autres municipalités comme Paris, qui fait office de pionnière, Marseille, Montpellier ou encore Amiens. D’après un représentant du syndicat mixte, ce dernier va d’ailleurs suivre « de près la RATP (Régie autonome des transports parisiens) » afin de bénéficier des enseignements des tests et développements effectués par celle-ci ainsi que de la manière dont elle va gérer la mise en concurrence entre les constructeurs de bus électriques.

Tests déjà en cours

À terme, c’est une flotte de 800 voitures électriques que le SYSTRAL devrait remplacer par des modèles écologiques d’ici 2025. Les premières commandes interviendront fin 2017. Entre 4 et 6 bus électriques seront alors achetés. En attendant, les tests ont déjà débuté avec un modèle Yutong de 12 mètres. La Bolloré Bluebus entrera en jeu au mois de septembre. Elle sera suivie de la BYD Electric Bus, en octobre, de modèles Solaris et Ebusco en novembre, d’Irizar en décembre et enfin d’un bus Heuliez en janvier de l’année prochaine. Les bus électriques testés opéreront sur les lignes 45 et C7. Ils ne transporteront aucun passager dans une phase initiale étant donné que le SYSTRAL veut avant tout évaluer la performance et l’autonomie en une seule charge des véhicules.

 

Le marché des batteries pour voitures électriques et hybrides vaudra près de 9 milliards d’euros d’ici 2020

Le marché des batteries pour voitures électriques et voitures hybrides rechargeables pèsera plus de 10 milliards de dollars (environ 8,96 milliards d’euros) en 2020. 6 constructeurs automobiles fortement engagés dans l’électrification, dont Renault-Nissan, formeront 90% de la demande. Le marché restera encore sous la domination de Panasonic pour quelques années même si le fabricant chinois BYD monte en puissance.

La batterie électrique de la Tesla Model S.

La batterie électrique de la Tesla Model S.

90% de la demande avec seulement 6 constructeurs

Une filière qui porte, c’est ainsi qu’il faudra qualifier le marché des batteries pour voitures électrifiées d’après la firme américaine Lux Research. Cette dernière a mené une étude sur ce marché et conclut qu’il vaudra 10 milliards de dollars (environ 8,96 milliards d’euros) d’ici 2020. Tesla, BYD Auto et Volkswagen seront les principales locomotives de ce succès. Ces constructeurs seront en effet les plus grands demandeurs de batteries dans les prochaines années. Cela entre dans le cadre de la concrétisation de leur stratégie de développement qui laisse une place centrale aux voitures électriques et hybrides rechargeables. Pour Lux Research, c’est le constructeur allemand, récemment frappé par le scandale des dispositifs de trucage des tests d’émission, qui fera office de leader. Il y est d’ailleurs quelque peu contraint pour redorer son image.

Panasonic, toujours leader

Au côté de ce trio, trois autres constructeurs majeurs, Renault-Nissan, BMW et General Motors, se distingueront. À eux 6, ils compteront pour 90% de la demande en batteries électriques. Du côté des fabricants de batteries, c’est Panasonic, leader actuel du marché, qui devrait maintenir sa domination (46% de part de marché en 2020). BYD monte en puissance et pourrait surpasser LG Chem, Samsung SDI ou encore NEC. Il faudrait également compter sur les constructeurs automobiles qui commencent à développer une compétence interne en la matière et mettent en œuvre d’ambitieux projets. Il en est ainsi de Tesla Motors qui va bientôt lancer sa Gigafactory (giga usine de batteries électriques pour les Tesla Model S, Tesla Model 3 et Tesla Model X).

 

Bientôt une i8 électrique pour BMW

BMW préparerait une version 100% électrique de son modèle i8 basée sur le prototype de voiture électrique à pile à combustible dévoilée l’année dernière. Avant cette électrification, la BMW i8 va cependant bénéficier d’une mise à jour esthétique et performance dès l’année prochaine.

bmw i8 voiture de sécurité formule e

Secret

Programme secret, prototype en cours de développement et ambition sans limite, telles sont les grandes lignes de l’initiative que la branche voiture électrique du groupe BMW a entreprise d’après les informations du magazine Autocar.  Cette initiative devrait aboutir à une version 100% électrique ultra puissante de la BMW i8. Citant une source interne à la compagnie, Autocar indique que l’i8 électrique sera équipée de 3 moteurs électriques. Deux d’entre eux seront installés à l’arrière et l’un à l’avant. Chacun de ces moteurs serait capable de développer 272 chevaux. La structure de cette nouvelle i8 reposerait sur celle du modèle « i » à pile à combustible à l’hydrogène. Également présentée sous forme de prototype l’année dernière, celle-ci utilise essentiellement de la fibre de carbone. Seulement, en lieu et place des piles à combustible dans le tube central de la structure, les ingénieurs BMW logeront les batteries électriques du véhicule.

Une mise à jour pour patienter

En attendant l’arrivée de ce nouveau véhicule électrique estampillé « i », la BMW i8 subira quelques retouches et mises à jour. Cette i8 mise à jour devrait arriver sur le marché l’année prochaine. Elle exploitera les résultats des travaux de développement réalisés par l’équipe BMW sur la base de l’i8 qui officie en tant que voiture de sécurité pour le Championnat du monde de formule électrique (formule E). Outre les changements esthétiques et aérodynamiques extérieurs, l’i8 modifiée accueillera également une nouvelle batterie lithium-ion de 26 Ah issue de la BMW X5 xDrive 40e. Un système de recharge par induction de 7,2 kW conçu par Qualcomm y sera aussi installé. Pour rappel, l’actuelle version de la BMW i8 est dotée d’une batterie de 20 Ah qui se recharge avec un dispositif de 3,6 kW. La puissance totale du véhicule électrique passera également à 390 chevaux.

Bus électrique : BYD lance officiellement sa conquête du marché français

Avec la livraison de 16 bus électriques pour divers opérateurs de la région parisienne dans les semaines à venir, BYD s’installent définitivement sur le marché français. La Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) testera également le véhicule électrique chinois qui a été spécialement adapté pour répondre aux exigences de la clientèle européenne.

bus électrique BYD paris

16 bus électriques BYD bientôt en service

Le marché français fait partie des rares marchés européens à avoir encore résisté aux sirènes du géant chinois des bus électriques, BYD. C’est désormais chose faite avec l’annonce par la firme de la livraison prochaine de 16 exemplaires pour le compte de divers opérateurs de la région parisienne et d’un programme d’essai pour la RATP. Le premier opérateur concerné est la compagnie des Yvelines qui a commandé 3 autocars électriques BYD et un bus version 12 mètres. Le groupe Nedroma à Athis-Mons va quant à lui se faire livrer 12 autocars électriques. Pour ce qui est du programme de la RATP, un bus électrique BYD, le modèle 12 mètres, desservira les routes 21 et 147 à partir du mois de septembre de cette année pour une période de 6 mois.

Des bus électriques produits pour l’Europe

Le bus BYD de 12 mètres a été spécialement adapté pour le marché européen. Il est notamment équipé d’une batterie améliorée, plus légère et moins encombrante. Cela a permis d’augmenter l’espace pour les passagers, améliorer la visibilité du conducteur et réduire le poids du véhicule, le tout pour mieux répondre aux exigences européennes. Son lancement entre dans le cadre de la concrétisation de la vision « ville verte » du groupe qui consiste à proposer des solutions électriques pour chaque catégorie de passager. Ce même véhicule électrique a déjà été testé avec succès par près de 150 villes de par le monde, dont les plus grandes capitales européennes comme Londres ou Amsterdam. BYD est actuellement le plus grand fabricant de bus électriques au monde avec 10 000 unités produites à ce stade. Il se prépare à introduire sur le marché une gamme complète allant d’un modèle 8,6 mètres à un géant de 18 mètres à articulation.

 

 

Volkswagen : 30 nouveaux modèles de voiture électrique d’ici 2025

Dans le cadre d’une nouvelle stratégie de développement pour 2025, Volkswagen annonce la commercialisation de 30 nouvelles voitures électriques d’ici à cette date. Grâce à ce plan, jusqu’à 3 millions de modèles électriques du groupe devraient être en circulation. Le développement des voitures autonomies et des batteries électriques figurent également parmi les priorités.

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Volkswagen veut se racheter

L’opération séduction se poursuit pour Volkswagen après le scandale du trucage des tests d’émission de CO2 de l’année dernière. La semaine dernière, la compagnie a présenté sa nouvelle stratégie pour la prochaine décennie qui s’appuie largement sur l’électrification. Au total, 30 modèles 100% électriques supplémentaires seront commercialisés à travers les marques du groupe d’ici 2025. Grâce à ce nouveau plan baptisé « Together-Strategy 2025 » (Ensemble-stratégie 2025), Volkswagen compte ainsi parvenir à mettre en circulation entre 2 et 3 millions de voitures électriques d’ici à cette échéance. Cette proportion devrait constituer le quart des ventes totales du groupe à cette date. Quoiqu’il en est, et le PDG Mathias Müller lui-même le reconnaît, les voitures à moteur à combustion seront encore majoritaires sur les routes, et ce, pour quelques années encore.

Nouvelles compétences en interne

À côté de l’électrification, le plan “Together-Strategy 2025” fait également une large place à la simplification des plateformes de développement et production et au développement de « nouvelles compétences » liées à la conduite autonome et à la fabrication de batteries électriques. Rien que pour les solutions des mobilités autonomes, le groupe compte investir « plusieurs milliards d’euros », d’après le PDG Müller. Le but avoué est de parvenir à opérationnaliser en interne un système de conduite autonomie compétitif d’ici 2020. Quant aux batteries électriques, la décision politique aurait déjà été prise pour ce qui est du chemin à suivre. Conscient que ces dernières représentent 20 à 30% de la valeur ajoutée des véhicules électriques, Volkswagen va s’atteler à développer sa compétence interne sur ce domaine.

 

Mercedes-Benz : la voiture électrique à grande autonomie pour octobre 201­6

La Mercedes-Benz électrique avec une autonomie de plus de 500 km sera présentée sous forme de prototype au Salon de l’automobile de Paris, en octobre. Les ingénieurs du constructeur sont déjà en train d’effectuer des tests sur route d’après un haut responsable. Une voiture à pile à combustible ainsi qu’une smart électrique sont également au programme.

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Tout est déjà prêt

Mercedes-Benz a choisi le Mondial de l’automobile de Paris, le mois d’octobre prochain, pour dévoiler la voiture électrique de 500 km d’autonomie qu’il a annoncé depuis quelque temps. Le modèle présenté sera plus précisément un prototype d’après Thomas Weber, responsable développement auprès du constructeur. « La structure est prête, les équipes travaillent et les résultats initiaux issus des tests sur route s’enchaînent rapidement », a-t-il déclaré. Weber a également indiqué que la voiture sera commercialisée d’ici 2020, sans toutefois fournir une date précise. Elle fera partie des principales armes de Mercedes-Benz pour lui permettre de se conformer aux nouveaux standards d’émission de CO2 (taux moyen de 95 g/km) qui seront en vigueur en Europe à partir de 2020.

Fer de lance

Cette Mercedes-Benz électrique de 500 km d’autonomie, viendra également rivaliser avec les modèles similaires de concurrents comme Tesla, avec les Tesla Model S et Model X qui sont déjà sur le marché, ou encore Audi et BMW qui ont annoncé des véhicules électriques à haute performance d’ici 2 ou 3 ans. Désireux de préserver plus d’une corde à son arc, la compagnie prévoit également de lancer la production de sa première voiture à pile à combustible à l’hydrogène l’année prochaine. Il s’agira d’une déclinaison de la Mercedes-Benz GLC. Dans le même ordre d’idée, une Smart électrique est aussi au programme de la maison mère Daimler. La première génération de Smart électrique et la Classe B électrique ne seront ainsi bientôt plus seules. Thomas Weber a rappelé que Mercedes-Benz s’est fixé pour objectif de vendre plus de 100 000 voitures électriques par an d’ici la fin de cette décennie.

 

100 BMW i3 pour la police de Los Angeles

BMW a remporté l’appel d’offres pour l’électrification d’une partie de la flotte de la police de Los Angeles. 100 BMW i3 floquées des insignes policiers seront ainsi en circulation dans les rues de la ville américaine dès cette année. Ce véhicule électrique compact sera destiné au transport des agents et non aux interventions d’urgence.

bmw i3 police los angeles

Efficacité, fiabilité et connectivité

La BMW i3 a su tirer son épingle du jeu pour séduire le département de police de Los Angeles et remporter ainsi l’un des marchés les plus importants conclus à ce jour pour la constitution d’une flotte de voitures électriques. 100 exemplaires de la compacte électrique bavaroise seront livrés d’ici quelques semaines. Avant d’être sélectionné, l’i3 a du passer des tests dans les rues de la ville au même titre que ses modèles concurrents. D’après la police de Los Angeles, elle s’est démarquée grâce à sa capacité à combiner efficacité, fiabilité et connectivité à la pointe de la technologie. L’expérience de BMW en matière d’infrastructures de recharge et la disponibilité d’un vaste réseau de centres de service pour cette flotte a également joué d’après la compagnie elle-même.

80% de voitures électriques dans toutes les flottes d’ici 2025

L’initiative de la police de Los Angeles entre dans le cadre de la concrétisation du plan pour une ville durable adopté récemment par la municipalité. À travers ce plan, 80% des véhicules composant les flottes de voitures légères devraient être électriques d’ici 2025. La BMW i3 ne servira cependant pas à traquer les bandits même si elle sera bien floquée de l’insigne du département de police. Elle intégrera le parc des véhicules non affectés aux interventions d’urgence et destinés au simple transport des agents de police. La firme Greenlots fournira quant à elle les chargeurs pour ces 100 i3. Ils seront aussi au nombre de 100, pour les dispositifs de niveau 2, et 4 pour les chargeurs rapides DC.

 

Bus électrique : Marseille s’y met

Le Réseau des Transports Marseillais a lancé officiellement la première ligne de bus entièrement électrique de la ville. Elle est couverte par un exemplaire de l’Irizar i2e, un modèle 12 mètres qui propose une autonomie en une seule charge de 250 km. D’autres bus électriques, mais surtout hybrides suivront d’après l’opérateur.

bus électrique irizar marseille

Premier bus électrique de 12 mètres proposé au public

Avec la 82/82 S, sa première ligne de bus entièrement électrique, la ville de Marseille rejoint le club des métropoles modernes qui s’engagent dans la promotion de la mobilité électrique à travers le transport public. Opérationnelle depuis le 6 juin 2016, cette ligne est desservie par un bus électrique 12 mètres Irizar i2e géré par le Réseau des Transports Marseillais (RTM). Il s’agit du premier modèle de sa catégorie à offrir ses services à travers un opérateur de transport public. L’Irizar i2e propose une autonomie maximale de 250 km en une seule charge grâce à une batterie 374 kWh. Grâce à cette performance, il peut rouler pendant environ 14 à 16 heures. Il ne nécessite ainsi aucune recharge durant la journée. Le plein d’énergie est réalisé la nuit, une fois le véhicule électrique à son parc.

Préparer l’avenir

Pour le RTM, il s’agit d’un premier pas vers une électrification progressive de sa flotte. « C’est pour préparer l’avenir du transport public que le RTM lance le bus 100 % électrique sur la ligne du 82/82 S », peut-on ainsi lire dans le communiqué publié par l’opérateur pour l’occasion. Le réseau marseillais précise toutefois que les technologies électriques, et dans une moindre mesure les technologies hybrides, restent pour le moment très couteuses par rapport aux thermiques. Il va ainsi privilégier les hybrides dans un premier temps, même si des initiatives électriques comme celle de la ligne 82/82 S ne sont pas à exclure. Deux bus hybrides articulés sont ainsi en test sur le réseau RTM et d’autres modèles d’un autre type vont suivre si l’on se réfère toujours au communiqué publié par la compagnie. Une navette électrique est également expérimentée dans le quartier du vieux port depuis 2013.

 

Toshiba teste son système de recharge sans fil par résonance magnétique

Toshiba a mis sur route, au Japon, un bus électrique de taille moyenne rechargée grâce à un dispositif de recharge rapide sans fil par résonance magnétique. Contrairement à la recharge par induction électromagnétique, cette dernière est plus facile d’utilisation. La firme nippone et ses collaborateurs estiment que cette technologie va accélérer la promotion de ce mode de transport électrique.

bus électrique toshiba2

Innovation

Les dispositifs de recharge sans fil des voitures électriques sont devenus courants depuis quelques années, mais la firme japonaise Toshiba parvient à se démarquer en proposant à une technologie basée sur la résonance magnétique et non sur l’induction électromagnétique. Ce système est testé en condition réelle depuis le premier juin au Japon sur un bus électrique de taille moyenne. Ce dernier dessert l’aéroport Haneda de Tokyo au départ des locaux de l’All Nippon Airways Co. à Kawasaki, soit un trajet de 11 km sur autoroute ou voies rapides. Le bus est équipé d’une batterie développée en interne qui est spécialement conçue pour supporter les recharges et décharges rapides. Il lui faut 15 minutes pour accumuler assez d’énergie pour effectuer le trajet du test.

Plus de tolérance dans l’alignement

La recharge sans fil par résonance magnétique présente l’avantage d’être plus facile à utiliser que celle par induction électromagnétique. Elle tolère notamment un écart d’alignement de 20 cm en largeur et de 10 cm en longueur entre la plaque émettrice et la réceptrice. Les deux dispositifs peuvent également être séparés de 10 cm de hauteur sans que la performance en soit altérée. Le développement de ce système a été appuyé par le gouvernement japonais depuis 2014. Un autre programme de test sur un autocar électrique de plus petite taille est mené parallèlement à celui de Toshiba jusqu’à la fin de cette année. Le professeur Yushi Kamiya de l’Université de Waseda, qui a collaboré au développement de la technologie, a déclaré qu’il est « confiant que les résultats (de ce test) contribueront utilement à la promotion des bus électriques ».

 

Immatriculation des voitures électriques : performance moyenne pour mai 2016

2 214 voitures électriques pour particuliers et utilitaires électriques ont été immatriculées en France durant le mois de mai 2016. Ces chiffres sont en légère baisse par rapport à avril et mars, mais le marché maintient une bonne forme. Les modèles Renault semblent inamovibles en tête des classements par modèles pour leurs catégories respectives. La Nissan Leaf et la BMW i3 montent en puissance.

bmw i3

Loin d’un record, mais encourageant quand même

Le marché français des véhicules 100 % électriques s’est calmé après quelques mois de dynamisme impressionnant. Avec 2 214 immatriculations enregistrées, d’après les données fournies par l’AVERE-France, mai 2016 reste malgré tout un mois encourageant même si l’on est loin du record de mars 2016 (3 255 immatriculations). Les voitures particulières, avec 1 829 immatriculations, affichent une certaine stabilité. Ce sont les utilitaires électriques légers, 385 immatriculations, qui ont connu une forte baisse de performance. Quoi qu’il en soit, 12 112 modèles électriques ont désormais été mis en circulation dans l’Hexagone depuis le début de l’année, ce qui constitue 1,15 % des opérations réalisées pour l’ensemble du secteur automobile français. À ce rythme, les chiffres de 2015, 17 268 immatriculations pour l’ensemble de l’année, seront dépassés sans problème.

Renault Z.E, encore et toujours

Aucun bouleversement n’est à signaler du côté du classement par modèles. La seule nouveauté majeure consiste en l’arrivée de la BMW i3 dans le top 3 avec 99 immatriculations. La compacte allemande devrait maintenir sa bonne forme avec le lancement imminent d’une version dotée d’une plus grande autonomie. La Nissan Leaf, 2ème avec 409 immatriculations, profite déjà des effets de la mise à jour batterie à 30 kWh depuis le mois dernier. Sans surprise, c’est toujours la Renault Zoe qui trône en haut du classement avec 945 immatriculations pour ce mois de mai 2016. Les performances de la Citroën e-Mahari, 71 immatriculations, méritent d’être signalées. Chez les utilitaires électriques, c’est également la Renault Kangoo Z.E qui domine le classement. Rendez-vous début juillet pour les prochaines évolutions de l’immatriculation des voitures électriques en France.

 

Nissan : 20 % des voitures vendues en Europe seront électriques d’ici 2020

Nissan ambitionne de porter la part de ses voitures électriques à 20 % de ses ventes totales de véhicules pour particuliers en Europe même s’il connaît une période peu faste depuis début 2016. La récente mise à jour de son pack batterie, l’appui croissant des gouvernements, le déploiement des infrastructures et l’entrée en vigueur imminente de nouveaux standards d’émission de CO2 devraient cependant jouer en faveur du constructeur nippon.

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Objectif optimiste

Le pionnier des voitures électriques commercialisées à grande échelle veut rester optimiste et ambitieux malgré une conjoncture peu encourageante. D’après Gareth Dunsmore, responsable de la division voiture électrique chez Nissan Europe, le constructeur s’est fixé pour objectif de parvenir à commercialiser un modèle électrique sur 5 véhicules vendus d’ici 2020 pour la région Europe. Pour l’heure, avec la Nissan Leaf et la Nissan e-NV 200, les chiffres tournent autour de 6 %, soit une électrique pour 16 voitures à moteur à combustion. Sous l’effet de l’arrivée massive de modèles concurrents, les ventes sont même en baisse par rapport à celles de 2015 (moins 39 % d’après les données fournies par l’European Alternative Fuels Observatory et rapportées par le site Hybridcars).

Lendemain meilleur

Malgré tout, Nissan peut légitimement s’attendre à de jours meilleurs. Durant les prochains mois, la mise à jour batterie à 30 kWh de la Leaf qui permet une autonomie théorique de 250 km devrait séduire plus de clients. Sa faible autonomie figurait en effet parmi les principales faiblesses de la compacte électrique face à la concurrence et surtout face aux modèles à moteur conventionnel ou aux voitures hybrides rechargeables. Nissan compte également sur l’appui de plus en plus conséquent que les gouvernements européens apportent à la mobilité électrique sous forme de bonus écologiques et d’autres mesures incitatives ainsi qu’à travers le déploiement massif des infrastructures de recharge. Enfin, l’échéance 2020, année à partir de laquelle les nouvelles restrictions du taux d’émission moyen de CO2 à 95 g/km entreront en vigueur, jouera également en faveur des constructeurs engagés dans ce secteur de l’industrie automobile, y compris Nissan.

RATP : le premier bus électrique Bluebus est opérationnel

La première Bolloré Bluebus de la RATP a commencé à desservir la ligne 341 dans le cadre de la phase d’expérimentation du projet d’électrification Bus 2025 et son objectif de 3 600 bus électriques. D’ici octobre 2016, 22 autres unités rejoindront cette pionnière pour constituer la première ligne 100% électrique de l’Hexagone.

bolloré bluebus

Première d’une longue série

Quelques mois après sa présentation en grande pompe au Champ de mars, la Bolloré Bluebus de la RATP est officiellement opérationnelle. Fer de lance de la phase d’expérimentation du projet de transport écologique Bus 2025 de l’opérateur parisien, le bus électrique de 12 mètres desservira désormais régulièrement la ligne 341 entre la porte Clignancourt et la place de l’étoile. D’après Elisabeth Borne, premier responsable de la RATP, la mise en service de ce premier bus électrique constitue une « première étape » qui permettra celle-ci de rassembler des données techniques et qualitatives relatives à la performance du véhicule, au confort des usagers et à la conduite.

La 341 bientôt entièrement électrique

La Bluebus a été dévoilée début décembre 2015 par la RATP au côté de 5 autres modèles 100% électriques qui couvrent d’autres lignes. Elle sera rejointe par 22 unités supplémentaires d’ici octobre, ce qui électrifiera entièrement la ligne 341.  Il ne s’agit donc que d’un premier pas vers une électrification à grande échelle pour le transport public de la capitale. En effet, à travers Bus 2025, pas moins de 3 600 bus électriques devraient circuler dans les rues parisiennes à l’échéance 2025. La mise en concurrence pour cet ambitieux projet sera lancée en 2017. A l’instar de la Bolloré Bluebus, les véhicules électriques qui seront sélectionnés auront à proposer au moins une autonomie de 180 km en une seule charge et une capacité d’embarquement de 90 places.

 

BMW : le prix est la clé de la vulgarisation de la voiture électrique

D’après un haut responsable de BMW, le succès de la voiture électrique passe par une baisse du prix et par une amélioration de sa capacité à émouvoir et à faire plaisir aux conducteurs. Celui-ci a également insisté sur l’importance de l’appui des autorités publiques et sur le rôle central des hybrides rechargeables.

Klaus-Froehlich-BMW

Baisser le coût, augmenter le plaisir

« Avant tout, nous devons faire baisser les coûts en tant qu’industrie, nous avons toujours de lourds investissements ». C’est ce qu’a déclaré Klaus Froehlich, responsable du développement chez BMW, dans le cadre d’une interview accordée à Automotive News Europe, lorsqu’il a été interrogé sur ce qui est nécessaire à une adoption de la voiture électrique par la société. Pour le constructeur allemand, les modèles électriques restent ainsi trop chers pour le grand public. Froehlich a ajouté à ce sujet qu’un constructeur premium comme BMW est cependant moins pénalisé que les autres puisque sa clientèle s’attache davantage au prestige et à la valeur émotionnelle des produits qu’à leur coût.

Cette spécificité a certainement poussé ce haut responsable de BMW à ajouter comme deuxième condition du succès des véhicules électriques « l’attrait émotionnel et le plaisir de conduite ».

Appui indispensable du secteur public

Si des efforts restent donc à faire du côté des constructeurs pour faire baisser les prix des voitures électriques, Froehlich a profité de l’occasion pour mettre indirectement les dirigeants politiques devant leur responsabilité. Il a souligné l’importance des subventions et autres aides à l’achat étant donné que les constructeurs, d’après lui, promeuvent déjà la technologie de manière massive en acceptant une réduction de leurs marges de bénéfice sur les modèles équipés. En attendant que toutes ces conditions soient réunies, Froehlich a insisté sur l’importance des voitures hybrides rechargeables qui jouent plus qu’un rôle de technologie de transition étant donné le temps qu’il faudrait à l’électrique pour percer.

 

 

Mercedes-Benz : 4 nouvelles voitures électriques d’ici 2020

4 modèles 100% électriques supplémentaires, 2 berlines et 2 SUV, rejoindront les rangs des véhicules Mercedes-Benz d’ici 2020 d’après un haut responsable de la compagnie. Leur autonomie en une seule charge sera supérieure à 400 km. Ils seront les principales armes du constructeur allemand pour faire face à la concurrence sur le marché des électriques premiums.

Thomas Weber, responsable recherche & développement chez Mercedes-Benz.

Thomas Weber, responsable recherche & développement chez Mercedes-Benz.

Proches des Classe C, Classe S et GLA et GLC

Les annonces de futur lancement de véhicules électriques s’enchaînent. C’est cette fois Mercedes-Benz qui s’y met en promettant 4 nouveaux modèles d’ici la fin de l’année 2020. L’information est rapportée par le magazine Autocar qui cite le responsable recherche & développement de la compagnie, Thomas Weber. Ces 4 voitures se repartissent en 2 berlines et 2 SUV. Les berlines devraient être inspirées des classes C et S, des classiques, tandis que les SUV auront certainement des liens de parenté avec la GLA et la GLC. L’autonomie en une seule charge tournerait autour de 400 km, toujours d’après Weber. Ces 4 voitures électriques viendront ainsi épaulées la Classe B électrique et profiteront du nouveau bonus écologique de 4 000 euros récemment programmé par le gouvernement allemand.

Réagir à la concurrence

La marque à l’étoile se devait de réagir face à des concurrents particulièrement dynamiques. Alertés par l’avant-gardisme de l’américain Tesla Motors qui vient de lancer la Tesla Model 3 (près de 400 000 réservations) et qui surfe sur le succès de la Model S, Volkswagen, Audi et BMW ont tour à tour promis des nouveautés dans leurs offres de mobilité électrique. Le point commun de ces modèles du futur très proche réside dans une autonomie avoisinant les 500 km. Sur ce point, les modèles Tesla sont en avance. BMW et Volkswagen vont réagir dès cette année avec des mises à jour de la BMW i3 et de la Volkswagen e-Golf qui revendiquent désormais une autonomie de 300 km.

 

PSA Group en dévoile plus sur ses futures voitures électriques et hybrides rechargeables

Les véhicules électriques et hybrides rechargeables annoncés par PSA Group pour une commercialisation à partir de 2019 proposeront 450 km d’autonomie pour les premiers et 60 km en mode électrique pour les seconds. Les détails techniques des deux plateformes CMP et EMP sur lesquelles seront basées ces voitures écologiques sont désormais connus.

psa plateforme emp2

450 km d’autonomie à partir de 2019

Le groupe PSA a profité de la journée de l’innovation qu’il a organisé cette semaine pour fournir plus d’informations sur sa nouvelle stratégie d’électrification, notamment sur les deux plateformes CMP (common modular plateform ou plateforme modulaire commune) et EMP2. Concernant la première, dans sa version électrique e-CMP, développée avec DongFeng Motors, l’on sait désormais qu’elle accueillera une batterie lithium-ion de 50 kWh de 300 kg et d’un chargeur ultrarapide qui permet de faire le plein d’énergie en 37 minutes. Grâce à ce pack, la voiture électrique équipée devrait atteindre les 450 km d’autonomie en une seule charge. Pour rappel, 4 modèles légers (compactes et citadines) utilisant cette plateforme seront sur le marché d’ici 2021. La première est programmée pour 2019.

Des SUV et crossovers hybrides rechargeables à haute performance

L’EMP2 (efficient modular plateform ou plateforme modulaire efficace 2) va quant à elle servir de base pour les voitures hybrides rechargeables essences, modèles premium, dont des SUV et CUV. Ces modèles hybrides rechargeables accueilleront un moteur à essence, une boîte de vitesse automatique hybride à 8 vitesses installée à l’avant et un moteur électrique. La batterie aura une capacité de 12 ou 13 kWh en fonction de la puissance du moteur. Cela permettra une autonomie en mode électrique de 60 km. Chaque modèle sera doté d’un chargeur pouvant recharger le pack en 4 heures. Un dispositif de 6,6 kW, 32 A, sera disponible en option pour une recharge deux fois plus rapide.

Volkswagen e-Golf : une augmentation de capacité de la batterie pour cet automne

La prochaine version de la Volkswagen e-Golf  sera équipée d’une batterie  électrique lithium-ion de 35,8 kWh qui lui permettra de revendiquer une autonomie de 300 km. Attendue en automne, elle viendra concurrencer les BMW i3 et Nissan Leaf qui ont ou seront également mises à jour. Le moteur de cette nouvelle e-Golf est aussi plus puissant.

 

volkswagen e-golf

 

300 km d’autonomie

Réagir à la concurrence semble désormais être une impérative pour les constructeurs engagés sur le marché des voitures électriques. C’est ce que va effectuer Volkswagen qui a annoncé que la version mise à jour de l’e-Golf, attendue en automne 2016, accueillera un nouveau pack de batterie de 35,8 kWh, contre 24,2 kWh pour la version actuelle. Grâce à cette nouvelle capacité de batterie électrique, la Volkswagen e-Golf devrait proposer une autonomie de 300 km, soit environ 200 km en conditions réelles. L’avancée a été rendue possible par le recours à des cellules lithium-ion de 37 ah, au lieu de 25 ah auparavant. L’information a été révélée par le Dr Volkmar Tanneberger, chef du développement de l’électrique et de l’électronique chez Volkswagen, lors d’une conférence de presse en marge de l’étape berlinoise du championnat de formule E.

Mieux que la concurrence

Avec ce nouveau pack plus puissant, la Golf électrique s’aligne aux performances de ses principaux rivaux, avec un léger avantage d’ailleurs. La BMW i3 s’armera d’une batterie de 33,2 kWh dès l’été de cette année et la Nissan Leaf est déjà proposée avec une batterie de 30 kWh. En termes d’autonomie en une seule charge annoncée, ces trois véhicules électriques revendiquent tous les 300 km. L’i3 est toutefois équipée d’un moteur plus puissant de 125 kW, contre 120 kW pour l’e-Golf et seulement 80 kW pour la Nissan Leaf. La compacte BMW se distingue également par sa capacité à se recharger à 11kW. L’e-Golf est quant à elle dotée d’un chargeur de 3,6 kW, une restriction volontaire dans le but de réduire le coût du véhicule.