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La Hyundai Ioniq 6 dépasse la Tesla Model 3 en efficacité énergétique selon l’ADAC

En bref:

  • La Hyundai Ioniq 6 dépasse la Tesla Model 3 en efficacité énergétique selon l’ADAC.
  • L’ADAC est reconnue comme une autorité dans le domaine automobile.
  • La performance de la Hyundai Ioniq 6 est due à son design innovant et à sa faible consommation d’énergie.

Un nouveau champion de l’efficacité énergétique émerge

Depuis plusieurs années, la Tesla Model 3 a maintenu son statut de référence en termes d’efficacité énergétique dans le monde des véhicules électriques. Cependant, des évaluations récentes effectuées par l’ADAC (Allgemeiner Deutscher Automobil-Club), la plus grande association automobile d’Europe, suggèrent que le leader de l’industrie pourrait avoir trouvé un nouveau concurrent sérieux.

L’ADAC : une autorité reconnue dans le domaine automobile

Avant de nous plonger dans les détails de cette récente étude, il est important de comprendre ce qu’est l’ADAC et quelle est son influence. Basée en Allemagne, cette organisation est réputée pour ses analyses strictes et précises. Elle évalue de manière régulière la performance, la sécurité et la consommation de différents modèles de véhicules, afin de fournir des informations fiables aux consommateurs et aux professionnels de l’industrie automobile.

Hyundai Ioniq 6 : une consommation énergétique impressionnante

L’ADAC a récemment mis à jour son test de véhicules électriques, avec une évaluation détaillée des modèles les plus récents, couvrant une large gamme de véhicules, de la Dacia Spring économique à la luxueuse Mercedes EQS. Parmi ces véhicules, la Hyundai Ioniq 6 s’est distinguée de manière remarquable par sa consommation d’énergie.

La Hyundai Ioniq 6 a non seulement surpassé ses homologues dans sa catégorie, telle que la Hyundai Kona avec une consommation de 16,7 kWh/100 km, mais elle a également réussi à détrôner la célèbre Tesla Model 3, qui affiche une consommation de 16,8 kWh/100 km.

Une performance honorable en matière d’autonomie

Bien que la Ioniq 6 se distingue par sa faible consommation énergétique, elle n’occupe pas la première place en matière d’autonomie. Selon l’ADAC Ecotest, la Hyundai Ioniq 6 peut parcourir 555 kilomètres avec une seule charge, ce qui la place en troisième position, derrière la BMW iX xDrive 50 (610 km) et la Mercedes-Benz EQS 450+ Électrique (575 km).

L’importance de l’efficacité énergétique

Dans le monde des véhicules électriques, l’efficacité énergétique est un facteur crucial qui impacte directement l’autonomie. Plus la consommation d’énergie est faible, plus l’autonomie du véhicule est grande, ce qui se traduit par une plus grande mobilité pour le conducteur.

Il est également à noter que l’efficacité énergétique peut contribuer à réduire les coûts de fonctionnement d’un véhicule électrique. En effet, avec une consommation réduite, une batterie plus petite, moins lourde et moins coûteuse peut être suffisante. Cette économie potentielle est particulièrement intéressante pour les conducteurs soucieux de leur budget.

Un design innovant au service de l’efficacité énergétique

L’une des principales raisons de la performance impressionnante de la Hyundai Ioniq 6 en matière d’efficacité énergétique est son design innovant. Avec un coefficient de traînée de seulement 0,21, ce véhicule est conçu pour minimiser la résistance à l’air, ce qui contribue à réduire sa consommation d’énergie.

Un nouveau concurrent pour Tesla ?

Ces résultats récents de l’ADAC indiquent clairement que la Hyundai Ioniq 6 pourrait être un concurrent sérieux pour la Tesla Model 3. Alors que Tesla a longtemps dominé le marché des véhicules électriques en matière d’efficacité énergétique, cette nouvelle étude suggère que le paysage de l’industrie automobile électrique pourrait être en train de changer.

L’apparition d’un nouveau champion de l’efficacité énergétique comme la Hyundai Ioniq 6 est une preuve supplémentaire de l’évolution rapide de l’industrie des véhicules électriques, qui devient de plus en plus compétitive. Cette tendance est susceptible de stimuler davantage d’innovations dans ce domaine, au bénéfice des consommateurs et de l’environnement.

La Lucid Air Sapphire 2024 : Une berline électrique de luxe offrant des performances stupéfiantes

En bref:

  • La Lucid Air Sapphire 2024 est une berline électrique de luxe offrant une puissance de 1 234 chevaux et des performances impressionnantes.
  • Elle se distingue par son design audacieux, ses performances de pointe et sa technologie innovante.
  • Cependant, son prix élevé de 249 000 dollars la place bien au-dessus de la concurrence, notamment la Tesla Model S Plaid.

Le monde de l’automobile électrique est en ébullition avec l’arrivée de la nouvelle Lucid Air Sapphire 2024, propulsée par pas moins de trois moteurs et offrant une puissance surprenante de 1 234 chevaux. Cette berline électrique de luxe, dotée d’un design audacieux et d’une technologie de pointe, est en passe de révolutionner le segment des voitures électriques de luxe.

Un aperçu éblouissant de la Lucid Air Sapphire 2024

Laissez-vous surprendre par le charme discret de la Lucid Air Sapphire 2024. Sa carrosserie bleu fumé contrastée par un toit noir étincelant, ses jantes à cinq branches ouvertes et son aileron en fibre de carbone avec une languette Gurney sont autant d’éléments qui lui confèrent un caractère unique. Sous le capot, vous découvrirez une puissance phénoménale de 1 234 chevaux, alimentée par trois moteurs électriques qui lui permettent de s’éclipser en un clin d’œil.

Des performances impressionnantes

Au-delà de son esthétisme raffiné, la Lucid Air Sapphire 2024 se distingue par ses performances époustouflantes. Elle est capable d’atteindre une vitesse de 0 à 60 miles à l’heure (environ 96 km/h) en seulement 2,2 secondes et de 0 à 100 miles à l’heure (environ 161 km/h) en 4,1 secondes. Ces chiffres la placent devant la Tesla Model S Plaid, dépassée de 0,8 seconde et 11 miles par heure.

Une approche innovante de la performance

Lucid a opté pour une approche différente en matière de performance, préférant s’inspirer des berlines et breaks sportifs équipés de puissants moteurs V8, tels que la BMW M5 E39 ou l’Audi RS 6 C5, plutôt que de simplement chercher à atteindre des chiffres de puissance impressionnants. Les nouveaux moteurs arrière de la Lucid Air Sapphire 2024, positionnés rotor à rotor sur l’essieu arrière, permettent d’atteindre une puissance de 1 234 chevaux et un couple de 1 430 lb-ft.

La performance au service de la maniabilité

L’ajout d’un moteur supplémentaire à l’arrière n’a pas seulement pour but d’augmenter la puissance et le couple de la voiture. Il permet également d’améliorer sa maniabilité en virage grâce à une capacité de vectorisation du couple. Cette technologie, couplée à la possibilité de transférer le couple d’avant en arrière, est au cœur de la performance de la Lucid Air Sapphire 2024.

La technologie au service de l’expérience de conduite

La Lucid Air Sapphire 2024 offre une expérience de conduite unique grâce à sa technologie avancée. Par exemple, en mode Smooth, la voiture peut virtuellement allonger son empattement de 116,5 pouces pour offrir une stabilité comparable à celle d’une Mercedes-Benz S-Class. En mode Swift, Sapphire ou dans l’un des trois modes Track, l’empattement peut virtuellement se réduire pour améliorer la réactivité en virage et rendre la voiture plus agile.

Une technologie de pointe pour une performance ultime

En plus de son nouveau groupe motopropulseur à trois moteurs, la Lucid Air Sapphire 2024 se distingue par d’autres innovations technologiques. Elle est équipée de freins en carbone-céramique de 16,5 pouces à l’avant et de 15,4 pouces à l’arrière, ainsi que de pneus Michelin Pilot Sport 4S spécialement conçus pour elle.

La Lucid Air Sapphire 2024 face à la concurrence

Comparée à la Tesla Model S Plaid, la Lucid Air Sapphire 2024 offre des performances supérieures, avec une puissance de crête de 1 234 chevaux contre 1 020 pour la Tesla, et une vitesse de pointe de 205 miles à l’heure contre 200 pour la Tesla. Cependant, cette performance a un coût : la Lucid Air Sapphire 2024 est vendue à 249 000 dollars, soit plus du double du prix de la Tesla Model S Plaid qui est proposée à 108 490 dollars.

Une production prévue pour septembre

La production de la Lucid Air Sapphire 2024 devrait commencer en septembre et les premières livraisons suivront peu après. En attendant, Lucid a annoncé une baisse de prix sur ses berlines Air, allant jusqu’à 12 000 dollars.

Lamborghini dévoile son premier prototype de voiture électrique

En bref:

  • Lamborghini dévoile un prototype de sa future voiture électrique, marquant une évolution majeure pour la marque.
  • La voiture électrique de Lamborghini sera lancée en 2028, axée sur le luxe et la technologie plutôt que sur les performances pures.
  • La nouvelle voiture électrique aura un style unique et une garde au sol plus importante qu’une voiture de sport Lamborghini traditionnelle.

Une évolution majeure pour la marque de supercars

Le constructeur automobile italien Lamborghini a récemment confirmé son intention d’élargir son catalogue avec une toute nouvelle proposition électrique. Le constructeur s’apprête à dévoiler un prototype de sa future voiture de sport électrique 2+2, qui sera le quatrième modèle de la marque. Cette annonce marque une étape importante dans l’évolution de la célèbre marque de voitures de luxe, qui s’adapte aux tendances actuelles de l’industrie automobile en faisant un pas vers l’électrification.

Un nouveau défi pour Lamborghini

Le choix de Lamborghini de se tourner vers l’électrification reflète les progrès technologiques réalisés dans le domaine des batteries et des moteurs électriques. Ces avancées permettent désormais d’offrir des voitures électriques performantes, capables de délivrer des niveaux de puissance et de couple comparables à ceux des modèles à moteur thermique, tout en assurant une autonomie satisfaisante. C’est un pas audacieux pour la marque, qui a toujours été synonyme de performances de haut vol et de luxe.

Une date de lancement prévue pour 2028

La date de lancement prévue pour cette voiture électrique est 2028. Cette date a été choisie car Lamborghini souhaite proposer une voiture électrique lorsque la technologie permettra de proposer un véhicule qui soit à la hauteur de la réputation de la marque. Le constructeur a également annoncé que cette voiture ne sera pas conçue pour la piste, mais qu’elle sera plutôt axée sur les besoins du conducteur, tout comme l’Urus. L’accent sera donc mis davantage sur le luxe et la technologie que sur les performances pures.

Un style unique pour la nouvelle Lamborghini électrique

Il a été annoncé que cette voiture aura un style totalement différent du reste de la gamme de la marque. Bien que les détails spécifiques restent secrets jusqu’à la présentation du prototype, on peut s’attendre à un véhicule qui incarne l’essence de Lamborghini tout en apportant une touche d’innovation et de modernité.

Un aperçu du futur modèle

Stephan Winkelmann, PDG de Lamborghini, a donné quelques indications sur ce que l’on peut attendre de ce nouveau modèle. La future Grand Tourer électrique disposera d’une « garde au sol plus importante » que les voitures de sport de Lamborghini, mais moins que le VUS Urus. Winkelmann a également souligné que le véhicule sera « beaucoup plus utilisable au quotidien » que la Huracan et la Revuelto, mais a confirmé qu’il ne s’agirait pas d’un multisegment.

La première d’une longue série ?

Avec le lancement de cette première Grand Tourer électrique, Lamborghini franchit un pas vers un avenir plus respectueux de l’environnement, tout en préservant son héritage de voitures de luxe et de performances hors normes. La transition vers l’électrification est une opportunité pour la marque de démontrer son engagement en faveur de l’innovation et du progrès, tout en continuant à susciter l’admiration et l’enthousiasme des passionnés d’automobiles à travers le monde.

Une concurrence accrue sur le marché des voitures électriques

Cette annonce de Lamborghini coïncide avec une intensification de la concurrence sur le marché des voitures électriques, notamment entre les marques italiennes. En effet, Ferrari prévoit également de lancer son propre modèle électrique, le Purosangue. Toutefois, avec la présentation de son prototype lors de la Monterey Car Week à la fin du mois d’août, Lamborghini semble prendre une longueur d’avance.

Hyundai dévoile Ioniq 5, une nouvelle ère de mobilité électrique

En bref:

  • Hyundai dévoile la Ioniq 5, une berline électrique qui symbolise le tournant de la marque vers l’électrique.
  • La Ioniq 5 offre un design novateur, des performances et une autonomie élevées, ainsi qu’un intérieur spacieux et connecté.
  • Hyundai prévoit de devenir le troisième plus grand constructeur de véhicules écologiques d’ici à 2025.

Première vision de la Ioniq 5, le fer de lance de Hyundai

A l’aube d’une nouvelle journée automobile, le constructeur coréen Hyundai a levé le voile sur son nouveau bijou, la Ioniq 5, ce 8 août 2023. Cette berline électrique, qui représente un véritable tournant dans l’histoire de Hyundai, symbolise la première pierre de l’édifice de la marque Ioniq, une sous-marque entièrement dédiée à l’électrique.

Un design novateur et futuriste

En dévoilant la Ioniq 5, Hyundai a présenté un design audacieux, qui rompt avec les codes traditionnels. La silhouette de la berline s’inspire du concept-car « 45 » présenté en 2019 et rend hommage à la Pony, le premier modèle de la marque, sorti en 1975. Avec ses lignes épurées et anguleuses, cette nouvelle berline incarne un design « paramétrique » qui réinterprète les standards esthétiques des véhicules électriques.

Performances et autonomie : un double défi relevé

Loin de se cantonner à un design avant-gardiste, la Ioniq 5 se révèle être une véritable prouesse technologique. Dotée d’une batterie de 58 ou 72,6 kWh, elle offre deux motorisations possibles : une version propulsion de 215 ch et une version 4 roues motrices de 302 ch. Selon le constructeur, l’autonomie de la Ioniq 5 pourrait aller jusqu’à 480 kilomètres, un chiffre qui place d’emblée la berline dans la cour des grands.

En outre, la Ioniq 5 se dote d’un système de recharge ultra-rapide, capable de récupérer 80% de la batterie en seulement 18 minutes grâce à une borne de recharge rapide de 350 kW. Une fonctionnalité qui pourrait bien faire de l’ombre à la concurrence.

L’habitacle, un espace de vie avant tout

Le constructeur coréen n’a pas lésiné sur le confort à bord de la Ioniq 5. L’habitacle se veut spacieux et modulable, avec des sièges avant pivotants et une console centrale coulissante. L’accent a été mis sur l’utilisation de matériaux durables, tels que des peintures à base de plantes, du cuir traité à l’huile d’olive et des garnitures en plastique recyclé.

Technologie embarquée et connectivité

La Ioniq 5 s’équipe également de nombreuses technologies de pointe. Elle dispose d’un écran tactile de 12 pouces, combiné à une instrumentation numérique de la même taille. Le système de navigation, la commande vocale et le système audio Bose complètent ce tableau technologique. En termes de connectivité, la Ioniq 5 intègre des services connectés Bluelink, permettant de contrôler de nombreuses fonctions à distance via une application mobile.

Sécurité et assistance à la conduite

Hyundai a également veillé à intégrer des systèmes d’assistance à la conduite de dernière génération à la Ioniq 5. Parmi ces équipements, on retrouve l’assistance au maintien de voie, le régulateur de vitesse adaptatif, la détection des angles morts et l’aide au stationnement.

La vision de Hyundai pour un avenir plus vert

Avec la Ioniq 5, Hyundai fait un pas de plus vers un futur plus propre. En effet, le constructeur a annoncé son intention de devenir le troisième plus grand constructeur de véhicules écologiques d’ici à 2025. Cette ambition s’inscrit dans un plan plus large, nommé « Strategy 2025 », qui prévoit l’introduction de 23 nouveaux modèles électriques et l’atteinte d’un million de ventes annuelles de véhicules électriques d’ici à 2025.

Lancement et commercialisation

La Ioniq 5 fera son entrée sur le marché européen au cours du premier semestre 2024. Les prix n’ont pas encore été dévoilés, mais Hyundai promet un tarif compétitif pour cette berline qui se positionne comme un sérieux concurrent face aux autres véhicules électriques du marché.

La Ioniq 5 marque donc une nouvelle étape dans l’histoire de Hyundai. Avec cette berline électrique, le constructeur coréen démontre sa volonté de mener la révolution verte dans le secteur automobile. Reste à savoir si la Ioniq 5 saura séduire les consommateurs et se faire une place de choix sur le marché des véhicules électriques.

Les défis auxquels sont confrontés les propriétaires de voitures électriques en France

En bref:

  • Plus de la moitié des propriétaires de voitures électriques en France regrettent leur choix en raison de l’augmentation des tarifs de l’électricité.
  • Un manque de transparence et d’information sur le marché de la recharge est également un problème pour les propriétaires de voitures électriques.
  • Les voitures électriques sont sensibles aux températures extrêmes, ce qui peut affecter leur autonomie et leur performance.

Le regret des propriétaires suite à l’augmentation des tarifs de l’électricité

Selon une récente enquête menée par la startup danoise Monta et YouGov, un peu plus de la moitié des Français (54%) déclarent regretter le passage à un véhicule électrique. Cette révélation intervient dans un contexte d’augmentation des tarifs réglementés de vente de l’électricité de 10% début août, une décision gouvernementale qui a suscité l’inquiétude des propriétaires de voitures électriques.

L’enquête menée auprès de 6 167 Français âgés de plus de 18 ans révèle que parmi ceux qui expriment des réserves concernant leur acquisition de véhicule électrique, 19% ont répondu « oui, beaucoup », 35% ont répondu « oui, en partie », et 10% « je ne sais pas ». En revanche, 36% des sondés ne manifestent aucun regret vis-à-vis de leur achat.

Manque de transparence et d’information sur le marché

Parallèlement à ces résultats, 62% des propriétaires de véhicules électriques en France se déclarent satisfaits des tarifs de l’électricité, car ils estiment que les prix du marché ne sont pas « injustes ». Cependant, le regret exprimé par une partie des propriétaires est aussi lié à un manque de transparence et d’information sur le marché. Selon Amine Gharby, directeur France de Monta, le prix de la recharge varie en fonction des bornes, le conducteur connaît le montant final de la recharge seulement à la fin du temps de charge.

Difficulté à accéder au point de recharge le plus avantageux

Le choix d’une borne de recharge n’est pas une tâche aisée. Il est parfois nécessaire de télécharger une application, d’être affilié à un opérateur de mobilité ou même de posséder une marque de voiture spécifique pour avoir accès au point de recharge le plus avantageux. Cette situation est accentuée par la fragmentation du réseau de tarification entre les différents acteurs, ce qui empêche le secteur de prendre en compte l’intérêt public, ou même l’intérêt économique.

Les voitures électriques face aux températures extrêmes

En plus des défis économiques, les propriétaires de voitures électriques doivent également faire face à des défis techniques. Les voitures électriques sont en effet sensibles aux températures extrêmes. En hiver, les batteries des véhicules électriques peuvent perdre jusqu’à 41% de leur capacité lorsque les températures atteignent les -6°C. Par temps chaud, les voitures électriques peuvent perdre jusqu’à 17% de leur autonomie à 35°C, avec des baisses encore plus importantes lorsque les températures dépassent les 37°C.

Des solutions pour limiter les impacts des températures extrêmes

Pour limiter les impacts sur l’autonomie et la performance des véhicules, les experts recommandent de maintenir la charge à environ 80%, d’utiliser les modes d’économie d’énergie, de recharger à domicile autant que possible et de conduire de manière économe. Par ailleurs, plusieurs constructeurs travaillent sur des solutions pour améliorer la performance des batteries par temps froid et chaud, tout en rendant la recharge plus rapide et plus efficace. Parmi eux, nous retrouvons Toyota et plusieurs constructeurs chinois qui développent des solutions pour augmenter considérablement l’autonomie des voitures électriques.

Le futur des aides à l’achat de véhicules électriques

Avec l’essor du marché de la voiture électrique en France, l’État a mis en place des aides pour encourager l’achat de ces véhicules. Cependant, le bonus écologique sera revu à la hausse à partir du 1er janvier prochain. Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a confirmé que le bonus sera attribué aux véhicules qui émettront le moins de CO2. L’objectif est de prendre en compte l’empreinte carbone de tout le cycle de production des véhicules électriques et de favoriser davantage les véhicules fabriqués en Europe.

Un score environnemental pour bénéficier du bonus écologique

Selon Les Échos, le nouveau système reposera sur un score environnemental calculé en fonction de plusieurs critères. Un score d’un minimum de 60 points sur 100 sera nécessaire pour que les clients finaux puissent bénéficier du bonus écologique. Les détails techniques et les modes de calculs du nouveau bonus seront connus à l’automne et feront l’objet d’une concertation. Cependant, certains constructeurs pourraient relocaliser leur production en Europe ou chercher à y implanter des usines pour répondre aux nouvelles exigences.

Le virage électrique : défis et opportunités pour le marché automobile

En bref:

  • L’électrification est devenue incontournable pour les constructeurs automobiles afin de se conformer aux réglementations de l’Union Européenne d’ici 2035.
  • Les voitures électriques sont peu rentables pour les constructeurs en raison de la guerre des prix initiée par Tesla.
  • Le chargeur NACS de Tesla devient de plus en plus attractif pour les constructeurs automobiles et de nombreux constructeurs envisagent de l’adopter.

L’essor de l’électrique : une transition incontournable

Dans le paysage automobile actuel, tout constructeur qui souhaite perdurer se doit d’intégrer des véhicules électriques à son offre. Cette tendance devrait s’intensifier à mesure que les véhicules thermiques se verront progressivement bannis de l’Union Européenne d’ici 2035. Cette réglementation cible toutes les marques commercialisant plus de 1 000 véhicules par an, laissant une marge de manœuvre limitée à une poignée de constructeurs.

Cependant, une exception a été faite pour les voitures de luxe comme Ferrari, qui malgré leur faible volume de vente, seront encore autorisées à fonctionner avec des moteurs à combustion interne. Cette exception a suscité des interrogations sur la cohérence de la politique environnementale de l’Union Européenne.

Des bénéfices en berne pour les constructeurs ?

Le marché de l’électrique, bien que dynamique, n’est pas sans poser de problèmes pour les constructeurs. Selon une enquête menée par l’agence de presse Reuters, les voitures électriques seraient loin d’être rentables pour eux. Cette situation serait due à la guerre des prix initiée par Tesla, qui a contraint les autres constructeurs à revoir à la baisse leurs tarifs et par conséquent, leurs marges.

Ainsi, pour des géants de l’automobile tels que Ford ou Renault, la commercialisation de véhicules électriques devient un casse-tête financier. Cependant, certaines entreprises, comme Tesla ou Rivian, parviennent à maintenir une croissance saine en se reposant sur d’autres sources de revenus, comme le soutien d’Amazon pour ce dernier.

NACS: le standard de charge qui séduit les constructeurs

Le chargeur NACS (North American Charging Standard), propriété de Tesla, suscite un engouement croissant auprès des constructeurs automobiles. En effet, en raison de l’énorme réseau de Superchargeurs de Tesla, qui compte plus de 45 000 chargeurs dont 10 000 en Europe, et de la fiabilité de son parc de bornes, le chargeur NACS devient de plus en plus attractif pour les concurrents.

Parmi les constructeurs qui ont déjà adopté le standard NACS figurent Ford, General Motors, Volvo, Rivian, Polestar, Nissan et plus récemment, Mercedes. Même Verge, une marque finlandaise de motos électriques, a fait le choix de la compatibilité avec NACS. D’autres constructeurs, comme Volkswagen, Stellantis, BMW et Hyundai, envisagent également d’adopter ce standard.

L’invasion chinoise : un nouveau défi pour les constructeurs occidentaux

Les constructeurs automobiles occidentaux sont de plus en plus préoccupés par l’arrivée en masse de véhicules électriques chinois à bas prix en Europe. Face à cette concurrence, Renault a déclaré son intention de réduire de 40% les coûts de production de ses modèles électriques pour rester compétitif.

Les constructeurs chinois, comme BYD et SAIC, ont pris une avance considérable en matière de transition vers l’électrique, grâce à des coûts de main-d’œuvre plus faibles et à une production locale de batteries. En 2022, ils devraient détenir 9% du marché européen des véhicules électriques, soit près du double de l’année précédente.

Lutte acharnée pour la compétitivité

Face à cette situation, les constructeurs occidentaux n’ont d’autre choix que de chercher des moyens de réduire leurs coûts. Carlos Tavares, PDG de Stellantis, a notamment souligné l’importance de s’approvisionner en pièces détachées dans des pays où les coûts sont plus bas et de collaborer avec des fournisseurs de batteries offrant le meilleur rapport qualité-prix.

De leur côté, les constructeurs automobiles occidentaux essaient également de reconquérir le marché chinois, le plus grand marché automobile du monde, où ils ont perdu des parts de marché au profit des fabricants locaux.

En somme, l’évolution vers une mobilité plus propre est un défi complexe pour les constructeurs automobiles. Entre la nécessité de rester compétitif, de s’adapter à de nouvelles réglementations et de répondre aux attentes des consommateurs, l’avenir de l’industrie automobile semble à la fois incertain et passionnant.

Stellantis, Volkswagen et Toyota : Leurs ambitions pour les véhicules électriques et hybrides

En bref:

  • Stellantis possède plusieurs marques de véhicules haut de gamme et utilitaires, et propose également des équipements automobiles innovants.
  • Volkswagen prévoit de présenter une version hybride rechargeable de son modèle California, ainsi qu’un modèle 100% électrique.
  • Toyota accélère ses plans pour les véhicules électriques en Chine et fait des avancées dans les batteries à état solide.

Stellantis : un acteur majeur de l’industrie automobile

Avec une présence influente sur le marché mondial de l’automobile, Stellantis N.V. se distingue par la variété et l’étendue de son offre. Le groupe possède plusieurs marques de véhicules haut de gamme et utilitaires, dont Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, Fiat, Jeep®, Lancia, Opel, Peugeot, Ram, Vauxhall, Free2move et Leasys. Par ailleurs, Maserati et DS Automobiles constituent les joyaux de sa collection de véhicules de luxe.

Stellantis ne se limite pas à la conception et à la vente de véhicules. La firme met également à disposition des équipements automobiles innovants, tels que des systèmes d’intérieur, des sièges d’automobile, des extérieurs d’automobile et des systèmes de contrôle des émissions. Elle propose, en outre, diverses prestations de services, incluant le financement des ventes et les services après-vente.

Volkswagen : vers une nouvelle génération de son iconique California

L’annonce du groupe Volkswagen a fait l’effet d’une petite révolution dans l’univers du camping-car compact. Le constructeur allemand a révélé son intention de présenter une version hybride rechargeable de son légendaire California, basée sur le modèle Transporter, lors du prochain salon du camping-car de Dusseldorf.

Cette information a suscité un vif intérêt parmi les amateurs de ce véhicule, qui malgré son tarif onéreux, conserve une cote de popularité importante. Cette nouvelle version du California 6.1, qui constitue une première dans l’histoire du modèle, sera équipée du moteur hybride rechargeable du dernier Multivan.

Il est à noter que le groupe Volkswagen envisage également le lancement d’un autre California, cette fois 100% électrique, probablement basé sur l’ID.Buzz. Toutefois, ce projet semble encore en phase initiale.

Toyota : une accélération de ses plans pour les véhicules électriques en Chine

Face à une compétition acharnée avec les constructeurs locaux, Toyota a décidé d’accélérer ses plans en matière de véhicules électriques sur le marché chinois. Le plus grand constructeur automobile du monde a annoncé son intention de développer de nouvelles pièces pour les modèles électriques et de créer des intérieurs haute technologie pour les acheteurs chinois.

Cela marque un tournant pour Toyota, qui a longtemps privilégié sa propre technologie hybride et à l’hydrogène au lieu de se concentrer sur les véhicules entièrement électriques. Le constructeur a notamment conçu le Prius, l’hybride le plus vendu au monde, et propose également la Mirai, l’une des deux seules voitures à hydrogène produites en masse.

Le défi de la concurrence chinoise

Les constructeurs occidentaux et japonais sont confrontés à une concurrence féroce sur le marché de l’électrique, avec des dizaines de marques chinoises locales prêtes à dominer aussi bien sur le marché intérieur qu’à l’international. Ces marques ont l’avantage de ne pas avoir à gérer la transition d’une production de moteurs à combustion vers une production entièrement électrique, ce qui leur permet d’économiser des coûts importants.

Stellantis, par la voix de son PDG Carlos Tavares, a récemment mis en garde contre une « invasion » de véhicules chinois bon marché. Les constructeurs chinois visent notamment les marchés européens, dont le Royaume-Uni, avec des voitures essentiellement électriques, mettant ainsi la pression sur des entreprises comme Volkswagen et Stellantis.

Toyota et ses avancées sur les batteries à état solide

Cette accélération de la part de Toyota coïncide avec l’annonce d’une percée technologique majeure dans le domaine des batteries à état solide. Ces batteries, qui sont environ deux fois moins volumineuses, coûteuses et lourdes que les batteries liquides actuellement utilisées dans les véhicules électriques, pourraient représenter une solution efficace au problème du poids des batteries, qui est un enjeu majeur pour l’efficacité des voitures électriques.

Toyota a annoncé avoir fait un progrès significatif dans la production en masse de ces cellules, avec l’espoir de les utiliser dans les voitures d’ici 2025. Ces avancées surviennent après plusieurs faux départs dans la transition de Toyota vers la production de véhicules électriques, prouvant ainsi l’engagement du constructeur dans ce domaine.

Tesla acquiert la startup allemande de recharge sans fil Wiferion

En bref:

  • Tesla a acquis la startup allemande Wiferion spécialisée dans la technologie de recharge sans fil.
  • Tesla vise à automatiser la recharge sans fil pour accompagner la technologie de conduite autonome.
  • Il reste à voir comment Tesla intégrera la technologie de recharge sans fil de Wiferion dans ses véhicules et stations de recharge.

Une acquisition stratégique pour Tesla

Dans le cadre de son engagement constant à innover dans le secteur des véhicules électriques, Tesla Inc. (NASDAQ: TSLA) a officiellement annoncé l’acquisition de Wiferion, une startup allemande spécialisée dans la technologie de recharge sans fil. Bien que le coût de l’acquisition n’ait pas été divulgué officiellement, des rapports indiquent qu’il se situe probablement entre 50 et 100 millions de dollars.

Depuis son annonce initiale en juin, la transaction a été confirmée par Wiferion via un dépôt public en Allemagne, qui a révélé que la vente de l’entreprise serait effectuée à Tesla International BV, un sous-ensemble d’ingénierie de Tesla basé aux Pays-Bas.

L’intérêt de la recharge sans fil

La recharge sans fil peut sembler être une solution à un problème mineur – après tout, brancher une voiture électrique n’est pas une tâche particulièrement ardue ou chronophage. Cependant, Tesla a exprimé à plusieurs reprises son désir d’automatiser cette tâche dans la perspective de la technologie de conduite autonome. Dans un monde où les voitures peuvent se conduire elles-mêmes, il est logique qu’elles puissent également se charger elles-mêmes sans intervention humaine.

Le parcours de Wiferion vers la recharge sans fil

Wiferion a fait son entrée sur le marché de la recharge sans fil l’année dernière grâce à un accord de licence avec WiTricity, une entreprise qui a démontré sa technologie de recharge sans fil à l’aide d’une Tesla Model 3. Cet accord a permis à Wiferion de pénétrer les marchés américain et nord-américain. D’autres entreprises, comme WAVE Charging basée aux États-Unis, travaillent également sur leurs propres plateformes de recharge sans fil pour véhicules électriques.

On ne sait pas encore exactement quand ou comment Tesla intégrera la technologie de recharge sans fil de Wiferion. Certains rapports suggèrent que l’entreprise pourrait utiliser des chargeurs sans fil pour alimenter ses robots Optimus, qui devraient commencer à travailler dans ses usines à partir de l’année prochaine.

Le futur de la recharge sans fil chez Tesla

Il reste à voir si Tesla utilisera les chargeurs sans fil dans ses stations Supercharger, comme équipement de recharge domestique, ou dans d’autres lieux. Bien que le matériel sans fil puisse recharger les véhicules rapidement, il n’est pas certain qu’il soit aussi efficace que le matériel filaire de Tesla dans les stations Supercharger.

Le défi de la transparence dans le réseau de recharge électrique

En bref:

  • Plus de la moitié des propriétaires de véhicules électriques regrettent leur achat en raison de la hausse des prix de l’électricité.
  • Le manque de transparence dans le secteur de la recharge électrique est une préoccupation majeure, avec des problèmes liés au coût, à l’offre et à l’accessibilité.
  • La fin du bouclier tarifaire et les perspectives sur les prix de l’électricité suscitent des inquiétudes accrues.

La montée des regrets parmi les propriétaires de véhicules électriques

À l’heure où l’électromobilité gagne du terrain, une étude récente de la start-up danoise Monta, spécialisée dans la gestion de bornes de recharge, a révélé une tendance préoccupante. En effet, plus de la moitié des propriétaires de véhicules électriques, soit 54%, ont exprimé des regrets quant à leur achat. La principale raison de cette déception réside dans la hausse des prix de l’électricité, qui a connu une augmentation de 10% en moyenne le 1er août 2023.

Un manque de transparence critique

La flambée des prix de l’électricité n’est toutefois pas la seule cause de ce regret croissant. Le manque de transparence dans le secteur de la recharge des véhicules électriques est également pointé du doigt. Plus précisément, trois problématiques principales ont été identifiées lors de l’enquête menée par Monta.

Le coût de la recharge : La facturation du service de recharge varie grandement d’une borne à l’autre, laissant les conducteurs dans l’incertitude jusqu’à la fin du temps de charge. Bien que certaines bornes facturent au kWh, ce qui est nettement plus transparent, cette pratique reste minoritaire.

L’offre : De nombreux utilisateurs de véhicules électriques éprouvent des difficultés à identifier les points de charge offrant les options de prix les plus avantageuses. Si certaines applications mobiles fournissent des informations sur les prix des bornes, l’accès à ces données reste complexe.

L’accessibilité : L’accès aux points de charge les plus avantageux s’avère parfois compliqué. Il est souvent nécessaire de télécharger une application, d’être client d’un opérateur de mobilité spécifique ou d’être propriétaire d’une marque de voiture particulière.

Les conséquences de la fin du bouclier tarifaire

Le 1er août 2023 a marqué un tournant majeur avec la hausse des tarifs réglementés de vente (TRV) de l’électricité de 10% en moyenne. Cette augmentation résulte de la réduction du bouclier tarifaire, un dispositif limitant la hausse des prix de l’énergie pour les ménages et les petites entreprises. Ce dispositif sera définitivement supprimé fin 2024, créant une inquiétude accrue parmi les propriétaires de véhicules électriques.

Les perspectives pour les prix de l’électricité

Le niveau des tarifs réglementés dépendra de la disponibilité du parc nucléaire et des prix de marché en fin d’année. Les coûts d’approvisionnement, c’est-à-dire l’achat d’électricité, représentent un tiers de la facture totale à payer. Par conséquent, si la production nucléaire d’EDF n’est pas au rendez-vous, une flambée des prix pourrait survenir.

La nécessité d’une meilleure information et transparence

Pour pallier ces problématiques, une meilleure information et transparence sont nécessaires. Les utilisateurs de véhicules électriques doivent pouvoir connaître le prix de leur recharge à l’avance, bénéficier d’une facilité d’utilisation et avoir la certitude que la puissance de charge proposée est réelle.

L’étude menée par Monta a ainsi permis de mettre en lumière les défis auxquels sont confrontés les propriétaires de véhicules électriques. Il est désormais essentiel d’apporter des solutions concrètes pour répondre à ces problématiques, afin de garantir le succès de la transition vers une mobilité plus durable.

La hausse du coût de l’électricité remet en cause l’adhésion des automobilistes aux véhicules électriques

En bref:

  • 54% des conducteurs de véhicules électriques et hybrides rechargeables ont des réserves quant à leur décision d’acquérir un tel véhicule en raison du manque de clarté concernant les coûts de recharge.
  • Le coût de l’électricité et le manque de transparence sur le prix et l’accessibilité des bornes de recharge sont des freins majeurs à l’adoption des véhicules électriques.
  • Pour assurer la continuité de la transition vers une mobilité plus durable, il est essentiel d’offrir une facilité d’utilisation, une meilleure communication et une plus grande transparence dans le secteur de la recharge des véhicules électriques.

Une récente enquête réalisée par la start-up danoise Monta, spécialisée dans la technologie de recharge des véhicules électriques, a suscité une vive réaction dans le domaine de l’électromobilité. Selon ce sondage, 54% des conducteurs de voitures électriques et hybrides rechargeables auraient des réserves quant à leur décision d’acquérir un tel véhicule. La principale raison de ce regret serait le manque de clarté concernant les coûts de recharge, en particulier à une époque où les prix de l’électricité connaissent une forte augmentation.

La montée en puissance des véhicules électriques

Les véhicules électriques ont connu une croissance exponentielle ces dernières années. Grâce aux diverses aides à l’achat, comme le bonus écologique, les automobilistes ont été nombreux à envisager le passage des véhicules thermiques aux véhicules électriques. Cependant, il semble que beaucoup d’entre eux regrettent maintenant ce choix.

En effet, l’enquête de Monta a révélé que 54% des conducteurs de véhicules électriques ou hybrides rechargeables regrettent leur achat ou leur location. Plus précisément, 19% ont indiqué le regretter « beaucoup » et 35% « en partie ». À l’opposé, 35% des automobilistes ne regrettent pas leur choix et 10% restent indécis.

Le coût de l’électricité, un frein pour les automobilistes

Le coût de l’énergie semble être un frein majeur à l’adoption des véhicules électriques. L’augmentation de 10% du prix de l’électricité, entrée en vigueur le 1er août 2023, a sans doute joué un rôle dans cette perception négative. Cet accroissement des tarifs a inévitablement un impact sur le coût d’utilisation d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable.

Mais ce n’est pas le seul bémol. Beaucoup de propriétaires de véhicules électriques se plaignent également du manque de transparence sur le prix au kW/h dans les stations de recharge. Contrairement aux stations-service traditionnelles, où les prix des différents carburants sont clairement indiqués, il est souvent nécessaire de se rendre sur le site ou l’application du fournisseur pour connaître à l’avance les tarifs de recharge.

Un manque de transparence autour du prix et de l’accessibilité des bornes de recharge

Les conducteurs de véhicules électriques déplorent l’opacité des prix et la complexité d’accès aux bornes de recharge. Les tarifs des points de recharge publics, bien qu’indispensables pour les longs trajets, peuvent varier considérablement d’un réseau à l’autre. De plus, l’accessibilité à ces points de recharge peut s’avérer fastidieuse, nécessitant souvent le téléchargement d’une application spécifique, l’adhésion à un service de mobilité ou même la possession d’une marque particulière de voiture.

Des solutions pour une recharge plus simple et transparente

Face à ces défis, plusieurs solutions peuvent être envisagées pour simplifier et rendre plus transparent le processus de recharge des voitures électriques. Il est essentiel d’offrir une facilité d’utilisation, que ce soit en évitant le téléchargement de multiples applications ou en proposant des moyens de paiement simples. De plus, les conducteurs ont besoin de connaître le coût de leur recharge à l’avance et d’être assurés de la puissance de charge réelle.

En somme, bien que l’enquête de Monta mette en lumière des défis importants, elle souligne également l’importance d’une meilleure communication et d’une plus grande transparence dans le secteur de la recharge des véhicules électriques. Avec l’augmentation constante du nombre de véhicules électriques sur nos routes, il est crucial de répondre à ces préoccupations pour assurer la continuité de cette transition vers une mobilité plus durable.

Un vent de renaissance pour le marché automobile français: les chiffres de juillet 2023

En bref:

  • Le marché automobile français enregistre une reprise significative, avec une augmentation de 20% des immatriculations de voitures neuves en juillet 2023 par rapport à l’année précédente.
  • Le marché de l’électrification automobile en France connaît une dynamique positive, avec une hausse de 32% des ventes de véhicules 100% électriques sur une année.
  • Tesla domine le marché français de l’électricité en juillet 2023, avec 2 718 voitures vendues, devançant Dacia et Renault.

Le marché automobile français en plein essor

Au terme du mois de juillet 2023, les statistiques de AAAData ont révélé une reprise significative du marché automobile français. Les immatriculations de voitures particulières neuves ont enregistré une hausse de 20% par rapport à juillet 2022, avec 128.946 unités. Bien que ce chiffre surpasse largement celui de juillet 2021 (115.713 unités), il n’atteint pas encore les niveaux de juillet 2020 et 2019, qui étaient de 178.980 et 172.224 unités respectivement.

L’année 2023 ne présage pas un retour à la course effrénée aux volumes du marché automobile d’antan. En effet, en cumulant les chiffres des sept premiers mois de l’année, on enregistre seulement 1.018.723 véhicules particuliers neufs livrés, soit une augmentation de 15,8% par rapport à l’année précédente. Ce chiffre est inférieur de 22,4% à celui de 2019, mais en hausse de 16,1% par rapport à 2020.

L’électrification du marché automobile français

Parallèlement à cette reprise, le marché de l’électrification automobile en France connaît une dynamique positive. Malgré un prix moyen catalogue élevé de 41.473 euros pour un véhicule 100% électrique, les ventes de ces modèles continuent de grimper. Sur une année, le segment des véhicules purement électriques a connu une hausse de 32%, avec 16.866 immatriculations. Depuis janvier, le total s’élève à 154.785 unités, soit une augmentation de 45,9%.

Le bonus écologique, une aide à l’achat du gouvernement réservée à l’acquisition de véhicules électriques, est un facteur clé de cette croissance. Ce bonus peut aller jusqu’à 7.000 euros pour un montant inférieur à 47.000 euros.

Tesla domine le marché français de l’électricité

En juillet 2023, Tesla a réussi à s’imposer comme leader sur le marché français des véhicules électriques. Grâce à des baisses de prix et des promotions, les clients de Tesla ont pu bénéficier du bonus écologique sur les versions Propulsion de ses Model 3 et Y. Avec 2.718 voitures vendues, Tesla s’installe en tête des ventes électriques sur le mois, devançant de près Dacia et Renault, deuxième et troisième respectivement.

Les 10 véhicules 100% électriques les plus vendus en France de janvier à juillet 2023

  • Tesla Model Y : 19.372 unités vendues
  • Dacia Spring : 17.210 unités vendues
  • Fiat 500 : 13.536 unités vendues
  • Peugeot e-208 : 13.235 unités vendues
  • Renault Mégane E-TEch : 10.486 unités vendues
  • Tesla Model 3 : 9.672 unités vendues
  • MG4 : 8.656 unités vendues
  • Renault Twingo E-Tech : 4.214 unités vendues
  • Renault Zoé : 4.100 unités vendues
  • Mini Electric : 3.539 unités vendues

À Niort, l’automobile prend le dessus sur le transport en commun pour les déplacements domicile-travail

En bref:

  • Malgré la gratuité des bus à Niort, la voiture reste le moyen de transport principal pour les trajets domicile-travail.
  • L’utilisation des bus a augmenté de manière modeste, tandis que l’utilisation de la voiture a progressé de manière plus significative.
  • La nécessité de proposer des alternatives rapides, fiables et confortables aux bus gratuits est soulignée pour attirer davantage d’usagers.

Les chiffres de l’Insee révèlent une tendance surprenante

Malgré la gratuité des bus dans l’agglomération de Niort, la voiture continue de dominer les déplacements entre domicile et travail. C’est ce que révèle un récent recensement de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), des chiffres qui vont à l’encontre de ce que l’on pourrait attendre compte tenu de la politique de gratuité des transports en commun mise en place dans la ville.

En effet, l’Insee a constaté que la voiture gagne du terrain, plus que les bus ou les deux-roues, et cela se fait au détriment de la marche. Une tendance paradoxale, qui cache une réalité complexe et révèle la difficulté de détourner les usagers de leur véhicule personnel.

L’impact de la gratuité des bus sur leur fréquentation

Si l’on observe de plus près les chiffres, on constate que l’utilisation des bus a augmenté de 8,14 % en six ans. Cependant, cette hausse reste relativement modeste, passant de 4,53 % des déplacements domicile-travail à 4,73 %. En revanche, la progression de l’utilisation de la voiture, bien que plus faible en proportion (+4,12 %), est en réalité plus significative. De 81,72 % en 2014, on est passé à 82,19 % en 2020 pour les trajets domicile-travail. En d’autres termes, et malgré la gratuité des bus instaurée en 2017, le nombre d’automobilistes a augmenté deux fois plus que celui des passagers de bus en cinq ans dans le Niortais.

Une comparaison avec d’autres agglomérations

Si l’on compare Niort à d’autres collectivités voisines, on constate que la part des transports en commun pour les déplacements domicile-travail y est plus faible. À La Rochelle, par exemple, 74 % des personnes utilisent la voiture et 7 % les transports en commun pour se rendre au travail. À Poitiers, ces chiffres sont respectivement de 77 % et 9 %, tandis qu’à Angoulême, ils atteignent 83 % et 6 %. Il convient toutefois de noter que Niort est la seule agglomération parmi celles-ci à avoir vu la proportion d’utilisateurs de transports en commun augmenter. À Châteauroux, où les bus sont également gratuits, 5,42 % des personnes les utilisent pour se rendre au travail.

Les enjeux environnementaux des déplacements domicile-travail

Les trajets domicile-travail ont un impact environnemental non négligeable. Ils représentent 20 % de l’ensemble des trajets, et même 30 % si l’on inclut les déplacements effectués dans le cadre du travail. Cela représente 15 % des émissions de gaz à effet de serre liées au transport, selon Pierre Taillant, économiste-ingénieur au service mobilité de l’Ademe, l’Agence de l’environnement et la maîtrise de l’énergie. Or, la plupart de ces trajets sont relativement courts : la moitié fait moins de 10 km, et 35 % moins de 5 km. Ils pourraient donc être effectués autrement qu’en voiture.

La voiture électrique, une solution à court terme ?

Pourtant, passer à la voiture électrique ne résoudrait pas complètement le problème, estime Pierre Taillant. En effet, une petite voiture électrique devient intéressante en termes d’empreinte carbone par rapport à une voiture thermique seulement à partir de 15.000 km, et 100.000 km si c’est une grosse voiture électrique. Par ailleurs, il faut prendre en compte les émissions liées au freinage et aux pneus, qui sont légèrement meilleures dans le cas des voitures électriques, mais qui représentent environ 30 % des particules émises par les véhicules.

Comment expliquer le manque d’attrait des bus gratuits ?

La question se pose alors : pourquoi les bus gratuits n’ont-ils pas réussi à attirer davantage de personnes pour se rendre au travail à Niort ? Selon Pierre Taillant, la réponse réside dans la nécessité de proposer des alternatives à la voiture qui soient rapides, fiables et confortables. Si un bus circule toutes les dix minutes et offre un service de Wifi, l’usager pourrait être tenté de l’emprunter. Cependant, cela nécessite des investissements importants. De plus, la voiture est souvent perçue comme un moyen de transport qui ne coûte rien, ce qui est loin d’être le cas.

En somme, la difficulté actuelle réside dans le fait que la politique de transport est davantage basée sur l’incitation que sur la contrainte. Une approche qui, à Niort, semble encore insuffisante pour détourner les usagers de leur voiture.

Le véhicule électrique à 100 euros par mois : une réalité pour 2024 ?

En bref:

  • Le gouvernement français prévoit de mettre en place un système de leasing social pour les véhicules électriques, avec un coût mensuel ne dépassant pas 100 euros, pour permettre aux ménages modestes d’accéder à l’électromobilité.
  • Certains constructeurs automobiles proposent déjà des offres de leasing à tarif réduit, avant même la mise en place du projet gouvernemental.
  • Les ventes de véhicules électriques sont en forte progression en France et en Europe, mais le coût reste un obstacle majeur à l’achat.

Le leasing social du gouvernement en cours de définition

Le gouvernement français est en pleine élaboration de son projet de leasing social pour les véhicules électriques. Ce système, dont le coût ne devrait pas dépasser 100 euros par mois, devrait permettre aux ménages modestes d’accéder à l’électromobilité. Toutefois, l’élaboration de ce projet avance lentement, puisque les critères d’éligibilité restent encore à définir. Un décret d’application devrait être publié en septembre 2023 pour des premières livraisons prévues début 2024.

Deux modèles seront les premiers à bénéficier de ce dispositif : la Renault Twingo E-Tech et la Citroën e-C3. Cependant, la liste complète des véhicules éligibles n’est pas encore établie et reste en cours de finalisation.

Des offres privées en avance sur le gouvernement

Certains constructeurs automobiles ont décidé de prendre les devants en proposant leur propre solution de leasing à tarif réduit. Ces offres, limitées dans le temps, ont le mérite d’exister bien avant celle du gouvernement. Cependant, elles sont soumises à des conditions précises.

Alors que le gouvernement peaufine son projet, il est intéressant d’explorer les offres déjà disponibles sur le marché automobile français. Ces formules alléchantes méritent toutefois qu’on s’y attarde pour en comprendre les subtilités et déchiffrer les conditions d’accès.

La progression des ventes de véhicules électriques

Le marché des véhicules électriques est en plein essor en France et en Europe. Selon l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA), les ventes de voitures électriques ont doublé celles du diesel en Europe, marquant un tournant historique. En juin dernier, les véhicules électriques représentaient 15,1% des immatriculations totales en Europe, contre 10,7% au même moment l’année précédente.

Malgré cette progression, le principal obstacle à l’achat d’un véhicule électrique reste son coût. En effet, alors que de nombreux modèles thermiques sont proposés à moins de 20 000 euros, ce n’est pas le cas des véhicules électriques.

Une promesse de campagne en passe de se concrétiser

La location d’un véhicule électrique à moins de 100 euros par mois était une promesse de campagne du Président Emmanuel Macron, confirmée par la première ministre Elisabeth Borne. Clément Beaune, ministre délégué aux Transports, a récemment annoncé que cette mesure serait intégrée au projet de loi de finances pour 2024.

Les citoyens concernés par ce dispositif pourront donc commander leur voiture neuve en leasing dès la fin de l’année 2023 pour une livraison prévue l’année suivante. Les foyers modestes, les jeunes et potentiellement le personnel médical seront concernés par ce dispositif, bien que les critères précis d’éligibilité restent à définir.

Les premiers modèles éligibles

Les véhicules éligibles à ce dispositif seront principalement des minicitadines et des citadines. Les premières à être éligibles seront la Renault Twingo E-Tech et la Citroën ë-C3. D’autres modèles pourraient également être inclus dans cette liste, comme la future Renault 5 E-Tech, la Peugeot e-208 ou la Volkswagen ID.2.

Néanmoins, deux modèles sont d’ores et déjà disponibles à moins de 100 euros par mois : la Fiat 500 et la MG4. Ces offres, réservées aux ménages les plus modestes, sont soumises à des conditions d’accès très restrictives et seront supprimées dès la rentrée de septembre 2023. Il faudra donc patienter jusqu’en 2024 pour bénéficier de l’offre du gouvernement, une fois que les conditions d’éligibilité auront été précisées.

La désurbanisation et l’électrification : une combinaison favorable pour le futur de l’automobile ?

En bref:

  • La désurbanisation en Europe, notamment en France, pourrait favoriser l’essor de la voiture électrique.
  • Les solutions de recharge existent pour les citadins, mais elles sont plus coûteuses que la recharge à domicile.
  • L’exode urbain et l’électrification des parc automobiles pourraient aller de pair, avec une adoption croissante de l’électromobilité.

La désurbanisation : un facteur clé pour le développement de l’électromobilité

Nous observons depuis quelques années une tendance de désurbanisation en Europe, plus particulièrement en France. En 2022, Paris a enregistré trois fois plus de départs que d’arrivées. Ce mouvement s’étend également aux autres grandes métropoles françaises, bien que à un rythme un peu plus lent. Un contexte qui pourrait être favorable à l’essor de la voiture électrique.

En effet, environ 44% de la population française réside en habitat collectif, ce qui équivaut à environ 8 millions de places de parking. Cependant, seulement 2% des copropriétés sont pourvues d’infrastructures de recharge, ce qui représente un véritable obstacle pour ceux qui envisagent de passer à l’électricité.

Des solutions de recharge existent pour les urbains

Malgré ces chiffres, tous les citadins ne sont pas nécessairement privés d’électricité automobile. Des solutions existent, comme l’abonnement à un parking public équipé de bornes de recharge ou la recharge de proximité sur des bornes de quartier. Cependant, ces options ont un coût plus élevé que la recharge à domicile, ce qui accentue les inégalités en matière de mobilité électrique.

Une adoption croissante de l’électromobilité

Les 56% restants de la population, qui résident en habitat individuel, sont en revanche plus susceptibles de passer à l’électrique. Parmi ces derniers, les constructeurs et le gouvernement pourraient recruter une bonne partie des 15 millions d’électromobilistes prévus à l’horizon 2030.

De plus, l’essor de l’électrification du parc automobile en Europe met la pression sur les gestionnaires des réseaux autoroutiers. L’Union européenne a d’ailleurs lancé une loi qui fixe comme objectif d’avoir une borne de recharge tous les 60 kilomètres sur l’autoroute.

L’exode urbain, un facteur d’amplification pour le développement de l’électrique

L’exode urbain qui s’est accéléré ces dernières années pourrait favoriser l’adoption de l’électromobilité. En effet, vivre loin des villes nécessite souvent l’utilisation d’une voiture pour les trajets quotidiens, que ce soit pour faire ses courses, emmener les enfants à l’école ou se rendre au travail. C’est ici que la voiture électrique trouve toute sa pertinence, pour des trajets quotidiens en mode zéro émission.

Des voitures électriques adaptées à nos modes de vie

Il est attendu que le marché de la voiture électrique s’oriente vers des voitures plus légères, équipées de petites batteries à l’autonomie suffisante. Cependant, la réalité est souvent différente. Les voitures électriques les plus populaires sont souvent équipées de grosses batteries pour offrir l’autonomie que les consommateurs anxieux souhaitent.

La recharge, un enjeu majeur pour l’adoption des véhicules électriques

La question de la recharge est un enjeu majeur pour l’adoption des véhicules électriques. En Europe, 49% des conducteurs de véhicules électriques choisissent leurs lieux d’achat et de déplacement en fonction de la disponibilité des points de charge. En France, ce chiffre monte à 56%. Cependant, le nombre de points de recharge reste insuffisant, particulièrement sur les autoroutes.

L’expérience client et la fonctionnalité des bornes de recharge

L’expérience client et la fonctionnalité des bornes de recharge sont également des éléments clés pour l’adoption des véhicules électriques. L’interopérabilité et la recharge intelligente jouent un rôle croissant dans la satisfaction des utilisateurs. En effet, près de trois conducteurs de VE sur cinq possèdent plus d’une carte de recharge. Une situation qui illustre bien le besoin d’une méthode unique pour accéder à tous les points de charge publics.

Choisir sa voiture électrique : les critères à prendre en compte

Le choix d’une voiture électrique doit se faire en fonction de plusieurs critères, notamment le type de véhicule, l’autonomie, le mode de recharge et les équipements intégrés. Il est également recommandé de prendre en compte la fiabilité du constructeur pour réduire la prime d’assurance.

En conclusion, l’évolution des modes de vie et de l’habitat semble plaider en faveur du développement de la voiture électrique. Cependant, le marché devra sans doute se segmenter davantage pour s’adapter aux différents usages.

Une performance record pour Lamborghini en amont de la transition vers l’hybride

En bref:

  • Lamborghini enregistre des ventes record de plus de 5 400 voitures de luxe au premier semestre
  • Le constructeur se prépare à la transition vers l’hybride avec des versions hybrides du SUV Urus et de la sportive Huracán d’ici fin 2024
  • Les États-Unis restent le premier marché de Lamborghini, représentant un tiers des ventes totales

Des ventes record pour Lamborghini au premier semestre

Le célèbre constructeur de supercars de luxe, Lamborghini, a dévoilé lundi dernier des chiffres de vente impressionnants pour le premier semestre de cette année. Le constructeur italien, qui fait partie du groupe Volkswagen, a enregistré des ventes de plus de 5 400 voitures de luxe, établissant ainsi un nouveau record pour la marque. Cette performance remarquable intervient alors que le marché automobile mondial se remet progressivement de la crise sanitaire et économique.

L’entreprise a généré un chiffre d’affaires de 1,42 milliard d’euros, soit une progression de 6,7% par rapport à la même période de l’année précédente. De plus, Lamborghini a réalisé une marge opérationnelle record de 456 millions d’euros, mettant en lumière la forte rentabilité de ses activités.

Un passage réussi vers l’hybride en vue

Alors que les versions essence du SUV Urus et de la sportive Huracán sont désormais épuisées, Lamborghini se prépare à les remplacer par des versions hybrides d’ici fin 2024. Le carnet de commandes de la Revuelto, première supercar hybride du constructeur, est déjà rempli jusqu’en 2025, malgré son prix de vente annoncé à 500 000 euros.

L’engagement de Lamborghini dans l’électrification de sa gamme est soutenu par un investissement considérable de 1,9 milliard d’euros. Le constructeur, qui célèbre ses soixante ans en 2023, s’est fixé pour objectif de proposer une version hybride pour chacun de ses modèles d’ici 2024 et une première voiture entièrement électrique pour 2028.

Les États-Unis, premier marché de Lamborghini

Outre ces performances remarquables, Lamborghini a confirmé que les États-Unis restent son premier marché, représentant un tiers des ventes totales. Le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Chine, le Japon et l’Italie suivent dans le classement des marchés les plus importants pour la marque.

L’impact positif des ventes de Lamborghini s’est également fait sentir au sein du groupe Volkswagen, avec une contribution notable des segments premium et luxe aux résultats du groupe pour le premier semestre. D’autres marques du groupe, comme Audi, Bentley et Ducati, ont également enregistré de bonnes performances.

Un objectif de vente ambitieux pour 2023

Selon Stephan Winkelmann, PDG de Lamborghini, l’objectif de vente de 10 000 voitures pour l’année 2023 est réaliste. Cette déclaration fait suite à la hausse du bénéfice et du chiffre d’affaires de la marque pour le premier semestre de cette année. Cependant, le PDG de Lamborghini admet qu’il n’est pas facile de faire des prévisions en raison des incertitudes du marché, notamment en ce qui concerne les matières premières.

Dans un contexte de transition vers des modes de propulsion plus respectueux de l’environnement, Lamborghini semble bien positionné pour maintenir sa place parmi les leaders du luxe automobile. En effet, avec un carnet de commandes déjà rempli pour ses futurs modèles hybrides et une première voiture entièrement électrique prévue pour 2028, la marque au taureau semble prête à relever les défis de la mobilité durable.

La mobilité électrique prend son envol en France et en Algérie

En bref:

  • La franchise Mobalpa de Montgermont en France a adopté la mobilité électrique avec une flotte de véhicules comprenant des BMW i3 et une Kia e-Soul.
  • Le passage à l’électrique réduit les émissions de CO2, mais exerce une pression accrue sur les pneus, augmentant la pollution aux microparticules.
  • L’Algérie installe des bornes de recharge pour véhicules électriques, encourageant ainsi la mobilité électrique sur son territoire.

Une mutation énergétique en France : le témoignage de Mobalpa Montgermont

En Ille-et-Vilaine, la franchise Mobalpa de Montgermont offre une illustration éloquente de la transition vers la mobilité électrique, sous l’impulsion de son dirigeant, Thierry Nageotte. Passionné d’automobile, ce dernier est lui-même un utilisateur convaincu de voitures électriques et a décidé d’entraîner son entreprise dans la même direction.

La flotte de véhicules de Mobalpa Montgermont compte désormais trois BMW i3 et une Kia e-Soul, partagées entre les équipes commerciales et du back-office. Malgré quelques réticences initiales liées à la crainte de la panne d’énergie, la transition a été bien accueillie par l’ensemble des collaborateurs, qui ont rapidement apprécié les avantages des véhicules électriques.

La BMW i3 et la Kia e-Soul ont été choisies pour leur performance et leur autonomie, permettant à l’équipe de se déplacer efficacement pour des trajets professionnels de diverses longueurs. Le choix de l’électrique est également motivé par les économies réalisées sur l’entretien et l’énergie, ainsi que l’exemption de la Taxe sur les Véhicules de Société (TVS).

Un impact environnemental à considérer : la pollution aux microparticules

Toutefois, le passage à l’électrique n’est pas sans incidence environnementale. En raison de leur poids plus important, les véhicules électriques exercent une pression accrue sur leurs pneus, accélérant leur usure et augmentant ainsi la pollution aux microparticules. Ces particules fines, issues de l’érosion du caoutchouc et d’autres matériaux composant les pneus, peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine et l’environnement.

Ainsi, même si les véhicules électriques contribuent à réduire les émissions de CO2, il est essentiel de ne pas négliger cet aspect de la pollution automobile et de continuer à promouvoir des modes de transport encore plus respectueux de l’environnement, tels que les transports en commun, le vélo ou la marche.

Le développement de l’infrastructure électrique en Algérie

De l’autre côté de la Méditerranée, l’Algérie fait également des pas importants vers la mobilité électrique. La société nationale Sonelgaz a entamé l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques dans plusieurs régions du pays, marquant une étape majeure dans la promotion de la mobilité électrique sur le territoire algérien.

Malgré les défis à surmonter, notamment en termes de coût des véhicules électriques et de développement de l’infrastructure de recharge, cette initiative est porteuse d’espoir pour le marché automobile algérien. La mise en place de ces bornes de recharge pourrait inciter davantage de consommateurs à opter pour des véhicules électriques, contribuant ainsi à une mobilité plus durable et respectueuse de l’environnement.

Un tournant majeur pour l’industrie automobile

Que ce soit en France ou en Algérie, ces exemples témoignent du tournant majeur que connaît actuellement l’industrie automobile. Si la transition vers la mobilité électrique est encore en cours et présente des défis à relever, elle ouvre également la voie à une mobilité plus respectueuse de l’environnement et plus économique pour les utilisateurs. Il est désormais crucial de poursuivre ces efforts pour accélérer la transition énergétique dans le secteur des transports.

Une campagne inédite de sensibilisation contre la canicule sur l’autoroute A9

En bref:

  • Une campagne de sensibilisation contre la canicule a été lancée sur l’autoroute A9
  • Les gendarmes distribuent des gourdes d’eau aux automobilistes pour les inciter à s’hydrater régulièrement
  • Cette initiative vise à prévenir les risques de déshydratation et de malaise au volant

Une intervention hors du commun au péage du Boulou

Sans doute avez-vous déjà croisé les gendarmes au péage du Boulou, cette rocade stratégique sur l’autoroute A9, à quelques encablures de Perpignan et de la frontière espagnole. Le jeudi 20 juillet dernier, plusieurs automobilistes ont été interpellés par les forces de l’ordre. Mais cette fois, il ne s’agissait pas d’une mission de contrôle routier classique.

Loin de toute infraction, les automobilistes ont été surpris de se voir offrir des gourdes d’eau par le peloton autoroutier de Pollestres. Cette initiative inédite, rapportée par Actu Perpignan, s’inscrit dans le cadre d’une campagne de sensibilisation aux risques liés à la canicule qui frappe actuellement la région des Pyrénées-Orientales.

La canicule, un véritable enjeu de santé publique

Les périodes de forte chaleur peuvent en effet entraîner des conséquences graves sur la santé, notamment pour les conducteurs qui sont parfois amenés à parcourir de longues distances sous le cagnard. La déshydratation peut conduire à des troubles de la concentration, de la vigilance et peut même provoquer des malaises.

Les gendarmes ont donc souhaité rappeler l’importance de s’hydrater régulièrement lors des trajets en voiture, surtout lors de périodes caniculaires. Les sacs en toile de jute distribués contenaient des gourdes d’eau, un geste simple mais essentiel pour prévenir les risques liés à la chaleur.

Une initiative qui fait écho

Il est important de souligner que cette campagne de sensibilisation n’est pas la première du genre. En effet, une opération similaire avait déjà été menée il y a quelques jours aux abords de la ville de Lyon. Les gendarmes de la région avaient également distribué des gourdes d’eau aux automobilistes, dans une démarche préventive contre les risques de somnolence au volant, un danger amplifié par les fortes chaleurs.

Une prévention indispensable

Ces initiatives de sensibilisation sont primordiales pour prévenir les accidents de la route liés à la canicule. Elles rappellent à tous l’importance de rester vigilant lors de longs trajets sous une chaleur intense, et la nécessité de s’hydrater régulièrement pour éviter les troubles de la vigilance ou les malaises.

Quelques conseils pour conduire en période de canicule

Pour rappel, voici quelques conseils précieux pour conduire en toute sécurité lors d’une vague de chaleur :

  • Hydratez-vous régulièrement : emportez une bouteille d’eau pour boire régulièrement et rester bien hydraté.
  • Faites des pauses : lors de longs trajets, il est recommandé de faire des pauses toutes les deux heures pour se détendre et se rafraîchir.
  • Protégez-vous du soleil : pensez à porter des lunettes de soleil pour protéger vos yeux, et à utiliser la climatisation ou un pare-soleil pour réduire la température à l’intérieur du véhicule.

Il est essentiel de prendre ces précautions pour garantir votre sécurité et celle des autres usagers de la route. Restez donc vigilants et prenez soin de vous lors de vos trajets en voiture pendant cette période de canicule.

McPhy inaugure une station d’hydrogène sur autoroute en France : un pas de géant vers la mobilité hydrogène

En bref:

  • McPhy inaugure une station d’hydrogène sur autoroute en France, capable de recharger à la fois les véhicules légers et les poids lourds.
  • McPhy signe un partenariat stratégique avec Vulcain Engineering pour faciliter l’installation de ses stations de recharge.
  • L’augmentation du nombre de stations à hydrogène en France et la législation européenne favorable soutiennent le développement de la mobilité hydrogène.

L’inauguration d’une première station hydrogène sur autoroute par McPhy

Le 11 juillet 2023, un moment marquant dans l’histoire du développement de l’hydrogène en France a été célébré par McPhy. L’entreprise, spécialiste de l’hydrogène bas-carbone, a dévoilé sur l’autoroute A61, au sein de la station Dyneff de l’aire de Toulouse Sud, une station d’hydrogène. La particularité de cette station ? Elle est conçue pour alimenter aussi bien les véhicules légers que les poids lourds.

Fabriquée en France, cette station hydrogène se distingue par ses dix ans d’expertise et est la première de ce genre à être installée sur une autoroute en France. Les capacités de cette installation innovante sont impressionnantes : elle peut distribuer jusqu’à 60 kilos d’hydrogène par jour, ce qui permet de recharger aussi bien les poids lourds que les véhicules légers.

Un pas de géant pour la mobilité hydrogène en France

McPhy, dont le siège social et la nouvelle usine dédiée à la production de stations de recharge ont été inaugurés à Grenoble en octobre 2022, se positionne désormais comme un acteur majeur de la mobilité hydrogène. Jean-Baptiste Lucas, directeur général de McPhy, a salué ce partenariat avec Dyneff comme une contribution concrète à l’accélération de la décarbonation de l’économie et de la mobilité.

Partenariat stratégique entre McPhy et Vulcain Engineering

Le 24 juillet 2023, McPhy a annoncé la signature d’un accord stratégique avec Vulcain Engineering, un expert en conseil et ingénierie présent dans 14 pays. Ce partenariat vise à faciliter l’installation et la mise en service des électrolyseurs et des stations de recharge de McPhy, en vue de répondre plus rapidement à un marché en croissance rapide.

Augmentation du nombre de stations à hydrogène en France

Actuellement, environ 40 stations à hydrogène existent en France. Ce chiffre est en passe d’augmenter, avec l’annonce par la société HysetCo de l’ouverture de 8 nouvelles stations d’ici fin 2024. Cette entreprise, se présentant comme le leader européen de la mobilité hydrogène légère, a commandé ces stations à Air Liquide. L’emplacement exact de ces nouvelles stations n’a pas encore été révélé.

Un projet européen pour la multiplication des stations à hydrogène

Au-delà du cadre national, une loi adoptée par le Conseil européen prévoit de multiplier le nombre de stations à hydrogène dans l’Union européenne d’ici 2030. Les nœuds urbains seront une priorité dans ce déploiement. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la promotion de transports plus propres et écologiques en Europe, en ligne avec l’objectif “Fit for 55” qui vise à réduire les émissions dans l’UE de 55% ou plus d’ici 2030.

L’avenir de la mobilité hydrogène en France

Malgré la multiplication des stations à hydrogène, l’offre de véhicules fonctionnant à l’hydrogène reste limitée en France. Seuls deux modèles, le Hyundai Nexo et la Toyota Mirai, sont actuellement commercialisés. Cependant, l’augmentation du nombre de stations à hydrogène et la législation européenne favorable à leur développement sont de bon augure pour l’avenir de la mobilité hydrogène en France.

Les incendies de voitures électriques inquiètent le domaine du transport maritime

En bref:

  • Un incendie tragique sur un cargo au large des Pays-Bas a été attribué à une batterie de voiture électrique.
  • Les batteries de voitures électriques présentent un risque potentiel d’incendie en raison de leur inflammabilité.
  • Le nombre d’accidents sur les navires transportant des véhicules a augmenté, ce qui pose un défi croissant pour le secteur du transport maritime.

Un incendie fatal soupçonné d’être lié à une batterie de véhicule électrique

La journée de mercredi a été marquée par un tragique incident sur le cargo Fremantle Highway, au large des Pays-Bas. Cet événement malheureux a coûté la vie à une personne et en a blessé plusieurs autres. D’après les premières hypothèses, l’origine du feu aurait été l’une des 25 voitures électriques présentes dans le cargo. La radio publique néerlandaise NOS a avancé cette possibilité, mais la porte-parole des garde-côtes néerlandais a préféré rester prudente, soulignant qu’il était encore trop tôt pour déterminer avec certitude la cause du feu.

Les batteries de voitures électriques : un risque potentiel

Cet incident tragique a ravivé les préoccupations quant à la sécurité du transport maritime des véhicules électriques. Les batteries au lithium de ces véhicules contiennent un liquide inflammable et peuvent s’enflammer dans certaines conditions. Une charge excessive, un défaut de fabrication ou une exposition à des températures élevées peuvent potentiellement déclencher un incendie.

Une multiplication des accidents sur les navires transportant des véhicules

Au cours des dernières années, le nombre d’accidents sur les navires transportant des véhicules a connu une nette augmentation. Un rapport de l’assureur Allianz, publié en août 2022, indique que les conséquences de ces incidents ont été exacerbées par la taille toujours plus importante des cargos. Plusieurs navires tels que le Sincerity Ace, le Höegh Xiamen et le Felicity Ace ont été victimes d’incendies majeurs, avec des pertes humaines et matérielles considérables.

Les armateurs face à une problématique croissante

Avec l’accélération des ventes de voitures à batterie dans les pays développés, le secteur du transport maritime se retrouve face à un défi croissant. Certains armateurs, comme le Japonais Mitsui O.S.K. Lines ou le norvégien Havila, ont déjà pris des mesures draconiennes, allant de l’arrêt du transport des voitures électriques d’occasion à l’interdiction totale des voitures hybrides et électriques à bord de leurs bateaux touristiques.

Les incendies de voitures électriques : un danger spécifique

Selon l’Association américaine de protection contre les incendies (NFPA), les incendies impliquant des voitures équipées de batteries électriques ne sont pas plus fréquents ou dangereux que ceux impliquant des voitures à essence. Cependant, ils requièrent des procédures d’extinction spécifiques. Les batteries peuvent reprendre feu plusieurs heures, voire plusieurs jours après l’incident initial, en raison d’un phénomène appelé « emballement thermique » qui peut se produire dans les batteries lithium-ion endommagées.

Des mesures de sécurité spécifiques recommandées

L’Agence européenne de sécurité maritime (EMSA) a recommandé en 2022 une série de mesures pour améliorer la sécurité lors du transport de véhicules électriques. Parmi ces recommandations figurent la formation des marins, l’identification des véhicules par type de carburant et le chargement partiel des batteries des véhicules électriques. Selon l’EMSA, les batteries ne devraient être chargées qu’entre 20% et 50% de leur capacité pour minimiser le risque d’incendie.

Des solutions à l’étude pour améliorer la sécurité

Pour répondre à ces défis, les armateurs envisagent différentes solutions. Allianz indique que certains d’entre eux étudient la possibilité de poser des couvertures ignifuges sur les voitures électriques. De son côté, le transporteur norvégien Höegh Autoliners prévoit d’adapter son prochain navire, l’Aurora, pour accueillir en toute sécurité les voitures à batterie, qui sont nettement plus lourdes que leurs homologues à essence.

La question de la sécurité du transport maritime des voitures électriques reste donc ouverte et nécessite une attention constante de la part des acteurs du secteur. Des recherches et des mesures de prévention accrues sont essentielles pour prévenir de futurs incidents tragiques.

Un pas de géant pour les véhicules électriques : l’UE adopte une nouvelle réglementation pour étendre l’infrastructure de recharge

En bref:

  • L’Union Européenne adopte une nouvelle réglementation pour étendre l’infrastructure de recharge des véhicules électriques
  • Les États membres doivent installer des stations de recharge tous les 60 km le long des grands axes d’ici 2030-2050
  • Les experts accueillent positivement cette initiative, mais l’industrie automobile estime que les objectifs ne sont pas suffisamment ambitieux

Un engagement en faveur de la mobilité électrique

Le mardi 25 juillet 2023, a été marqué par une avancée majeure dans le développement de la mobilité électrique au sein de l’Union Européenne. Les États membres ont pris la décision d’accentuer la mise en place d’infrastructures de recharge pour les véhicules électriques dans l’Union. Cette mesure vient s’inscrire dans une démarche plus large d’accélération du déploiement des bornes de recharge, qui jusqu’à présent, n’était effectif que dans une minorité de pays et était principalement le fait d’acteurs privés.

L’Union Européenne s’est fixée comme objectif que d’ici 2030 et 2050, des stations de recharge rapide soient installées tous les 60 km le long des grands axes de transport. Cette nouvelle réglementation, adoptée par le Conseil de l’UE, préside actuellement par l’Espagne, constitue une étape déterminante dans l’atteinte de cet objectif.

Les détails de la nouvelle réglementation

La réglementation sur le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs (AFIR) sera publiée au Journal Officiel de l’UE après l’été et entrera en vigueur vingt jours plus tard. Les nouvelles règles seront donc applicables six mois après leur entrée en vigueur.

Raquel Sánchez Jiménez, la ministre espagnole des Transports, de la Mobilité et de l’Urbanisme, a souligné l’importance de ce nouveau règlement. Selon elle, ce texte constitue une étape significative dans la stratégie d’adaptation à l’objectif de 55%, qui prévoit d’accroître la capacité de recharge dans les zones urbaines et le long des autoroutes en Europe.

L’augmentation du nombre de bornes de recharge

Avec cette nouvelle réglementation, les États membres de l’UE sont désormais tenus d’augmenter le nombre de stations de recharge pour les véhicules électriques et ceux fonctionnant à l’hydrogène. En outre, ils devront également simplifier le processus de recharge. À partir de 2025, les États membres seront obligés d’installer des stations de recharge tous les 60 kilomètres au moins sur les principaux axes routiers. Des stations-service à hydrogène devront également être installées tous les 200 kilomètres.

Parallèlement à l’expansion de l’infrastructure de recharge, les États membres de l’UE devront fournir une capacité de recharge publique supplémentaire de 1,3 kilowatt (kW) par voiture électrique vendue. Pour les voitures hybrides rechargeables, cet objectif est réduit à 0,8 kW.

Une réglementation accueillie positivement par les experts

Cette initiative a généralement été bien accueillie par les experts du secteur. Felipe Rodríguez de l’International Council on Clean Transportation (ICCT) a déclaré que ce pas en avant significatif facilitera la transition vers l’électromobilité en abordant le problème de longue date de l’infrastructure de recharge en Europe.

Des objections de l’industrie automobile

Cependant, l’industrie automobile a exprimé des inquiétudes, estimant que les objectifs ne sont pas suffisamment ambitieux. Elle craint qu’il n’y ait toujours pas assez de points de charge publics disponibles, ce qui pourrait dissuader les acheteurs de passer aux voitures électriques.

Faciliter les paiements aux bornes de recharge

Outre l’accroissement du nombre de bornes de recharge, le nouveau règlement vise également à résoudre un autre problème : celui des paiements aux bornes. À l’avenir, toutes les bornes de recharge publiques de l’UE devront permettre aux utilisateurs de payer à l’acte, sans qu’aucun abonnement ne soit nécessaire. Les stations de recharge rapide de plus de 50 kW devront également être équipées de lecteurs de cartes pour permettre les paiements par carte.

Une vision plus large

En plus de l’infrastructure de recharge pour les voitures électriques, le règlement comporte d’autres dispositions, concernant notamment les aéroports et les ports maritimes. Des chercheurs de l’UE étudient actuellement comment les voitures électriques et les réseaux électriques intelligents pourraient mieux communiquer pour éviter les pannes d’électricité liées à la recharge simultanée de millions de véhicules.

Les véhicules électriques et hybrides d’occasion affichent une baisse de prix

En bref:

  • Les prix des véhicules électriques et hybrides d’occasion ont baissé, principalement en raison de l’augmentation des stocks.
  • La baisse moyenne des prix est d’environ 5,7% pour les véhicules électriques et hybrides.
  • Malgré cette baisse, les prix restent élevés en raison de la hausse des stocks et de la corrélation avec le marché des véhicules neufs.

Pour la première fois depuis plus de deux ans, le marché des voitures d’occasion, particulièrement celui des véhicules électriques et hybrides, enregistre une baisse notable de ses prix. Cette tendance, observée par les experts du secteur, est perçue comme un retour à la normale, principalement attribué à une augmentation significative des stocks.

Les chiffres en baisse : une tendance encourageante

Selon le site spécialisé La Centrale, le prix moyen des voitures d’occasion a connu une baisse de 0,3% au cours du dernier trimestre. Bien que semblant minime, cette baisse marque un changement notable dans la tendance des prix qui ne cessaient d’augmenter ces derniers mois.

Lorsque l’on se penche sur la catégorie des véhicules électriques et hybrides, la baisse est encore plus marquée. En effet, leur prix a reculé de 5,7% par rapport à la moyenne du premier trimestre 2023 et de 11% si on se réfère à la fin de l’année 2022. Par exemple, le Renault Captur hybride rechargeable, très populaire en France, a vu son prix baisser de 5 à 13% au cours des 60 premiers jours de publication d’une annonce.

Une baisse de prix moyenne de plus de 3 000 euros

Autosphère, un autre site spécialisé dans les véhicules de seconde main, confirme cette tendance à la baisse. Une observation récente des prix sur cette plateforme a révélé que 14% des annonces de la Peugeot e-208, deuxième voiture électrique la plus vendue en France l’an dernier, ont vu leur prix baisser, avec une moyenne de 3 341 euros.

C’est également le cas pour la Renault Zoé. Après deux mois de mise en vente, la cote de ce modèle d’occasion a reculé de 15%. En effet, l’annonce de fin de vie de ce modèle a sans doute accéléré cette baisse de prix.

Augmentation des stocks : un moteur de cette baisse de prix

David Gaist, PDG du groupe GCA, le premier revendeur de Toyota et Lexus en France, attribue cette baisse des prix à une hausse des stocks, qui ont récemment augmenté de 30 à 40%. En économie, une règle fondamentale s’applique : lorsque le stock d’un produit augmente, son prix de vente tend à diminuer. Cette augmentation des stocks est principalement due à la popularité croissante des véhicules électriques.

Une baisse de prix qui ne signifie pas nécessairement de bonnes affaires

Malgré cette tendance à la baisse, le prix moyen des véhicules électriques et hybrides vendus sur ces différentes plateformes reste élevé. Cela est sans doute une conséquence de la hausse des stocks. Jusqu’ici, les voitures électrifiées étaient relativement rares sur le marché de l’occasion, ce qui pouvait expliquer des prix hauts.

Un marché de l’électrique et de l’hybride d’occasion correlé à celui du neuf

Il est important de noter que le marché de l’électrique et de l’hybride d’occasion ne peut être complètement décorrélé de celui du neuf. Les voitures électriques neuves sont non seulement très chères, mais elles sont aussi subventionnées. Cela pourrait avoir un impact sur la dynamique des prix dans le marché de l’occasion.

Une tendance à la baisse qui pourrait se prolonger

La démocratisation des véhicules électriques laisse présager que cette tendance à la baisse des prix pourrait se maintenir au cours des prochains mois. Les consommateurs, ravis de cette évolution, espèrent sûrement que cette tendance se maintiendra, rendant l’achat de véhicules électriques et hybrides d’occasion encore plus attrayant à l’avenir.

Bugatti se tourne vers l’hybride : Découverte de la future hypercar

En bref:

  • Bugatti prévoit de lancer une hypercar hybride en 2024, marquant un tournant dans sa conception des véhicules.
  • Le constructeur abandonne le moteur W16 au profit d’un moteur V8 hybride, offrant aux designers plus de liberté pour la carrosserie.
  • Le contrôle de Bugatti par Rimac pourrait influencer le développement de cette hypercar hybride.

Le début d’une nouvelle ère pour Bugatti

Après des années d’adhésion inébranlable à l’ingénierie thermique, Bugatti, le constructeur français de renommée mondiale basé à Molsheim, a fait une annonce retentissante. En effet, Bugatti prévoit de lancer une hypercar hybride pour l’année 2024, signant ainsi un tournant décisif dans son approche de conception des véhicules. Le constructeur, qui a su se distinguer par la production de véhicules d’exception comme la Bugatti Veyron, première voiture de série à franchir le cap des 400 km/h en 2005, ou encore la Chiron, Divo, La Voiture Noire et Centodieci, tous dotés du légendaire moteur W16 du groupe Volkswagen, se dirige désormais vers l’avenir avec une stratégie de motorisation hybride.

Un choix audacieux : Le V8 hybride

Le moteur W16, véritable joyau d’ingénierie, est indissociable de l’identité de Bugatti. Il est la signature de la marque, symbolisant son excellence en termes de performance et de puissance. Cependant, Bugatti a pris la décision audacieuse de se séparer de cette architecture moteur emblématique pour opter pour un moteur V8 hybride. Ce dernier, actuellement en phase finale de développement, devrait entrer en production dans un avenir proche.

Achim Anschdeit, le directeur du design de Bugatti depuis près de deux décennies et le cerveau derrière le futur modèle, souligne que ce virage n’est pas pris à la légère. Selon ses propres termes, il s’agit d’un « exercice de réflexion », une manifestation de son souhait de voir tout ce qu’il a appris et compris au cours de ses 19 années chez Bugatti se refléter dans le futur véhicule.

Une esthétique traditionnelle préservée

L’abandon du W16 au profit du V8 hybride offre un gain d’espace considérable, offrant ainsi aux designers une plus grande liberté pour le tracé de la carrosserie. Franck Heyl, le successeur de Achim Anschdeit, promet que la future Bugatti affichera un design impressionnant, inédit, tout en conservant l’ADN stylistique de la marque.

Cela dit, ce changement de moteur ne sera pas sans conséquences sur la structure globale du véhicule. Des ajustements seront nécessaires pour intégrer correctement les batteries. Malgré cela, Bugatti affirme que les performances de son futur véhicule ne seront pas affectées.

L’influence de Rimac sur le futur de Bugatti

Le passage de Bugatti sous le contrôle de Rimac, l’entreprise croate spécialisée dans les hypercars électriques, pourrait avoir une influence significative sur le développement de ce véhicule hybride. Rimac a déjà prouvé son expertise en matière d’électrification avec des véhicules comme la Nevera. Il est donc plausible que Bugatti profite de cette technologie pour donner vie à son futur modèle.

En route vers 2024

Avec cette annonce, Bugatti démontre son engagement envers l’innovation et le développement durable. Bien que le retrait du W16 puisse décevoir certains fans de la marque, il est indéniable que ce choix audacieux ouvre la voie à de nouvelles perspectives passionnantes. Le monde de l’automobile attend avec impatience l’année 2024 pour découvrir ce que Bugatti nous réserve avec sa première hypercar hybride.

Renouveau de l’industrie automobile en Poitou-Charentes: une révolution verte est en marche

En bref:

  • Des initiatives innovantes émergent en Poitou-Charentes pour une transition écologique dans l’industrie automobile
  • Avatar Mobilité propose une voiture électrique simplifiée et respectueuse de l’environnement
  • La France expérimente une « route électrique » pour recharger les véhicules en mouvement

Des initiatives innovantes pour une transition écologique

En dépit des revers économiques et des fermetures industrielles, l’ancienne région du Poitou-Charentes voit émerger des initiatives audacieuses en matière de production automobile. Ces nouveaux acteurs, tels que Midipile à Angoulême et Avatar Mobilité à La Rochelle, tendent à redéfinir le concept de véhicule en proposant une alternative écologique, économique et pratique pour la mobilité urbaine.

Midipile et Avatar Mobilité : deux visions complémentaires

Midipile se concentre sur la fabrication de véhicules dédiés à la logistique urbaine, tandis qu’Avatar Mobilité se penche sur la production de véhicules destinés à un usage individuel. Ces deux entreprises, bien que distinctes, partagent une vision commune de la transition écologique et ont investi mutuellement dans leurs projets respectifs.

Avatar Mobilité : une voiture électrique simplifiée et respectueuse de l’environnement

Avatar Mobilité, fondée en 2021, se distingue par son approche innovante de la conception automobile. Son véhicule phare, actuellement en phase de prototype, est une voiture électrique simplifiée, alimentée par une combinaison de batteries et d’énergie solaire. Pesant seulement 350 kilos, elle émet moins de 20 grammes de CO2 par kilomètre, fabrication incluse.

Un design surprenant pour une mobilité urbaine légère

L’esthétique de ce véhicule quadricycle, caractérisée par une forme allongée et cubique, tranche radicalement avec celle des voitures traditionnelles. Son design, son poids léger et son faible impact environnemental visent à répondre à un besoin croissant de mobilité urbaine respectueuse de l’environnement. Avec un coût de série estimé à 12.000 euros TTC, ce véhicule se positionne comme une option financièrement accessible et à faible empreinte carbone.

Avatar Mobilité et Midipile : une approche industrielle raisonnée

Malgré les échecs passés d’autres entreprises dans le secteur du véhicule électrique, Avatar Mobilité et Midipile voient l’avenir avec optimisme. Leur stratégie industrielle repose sur le développement de micro-usines locales, favorisant l’emploi et la production à petite échelle. Avatar Mobilité prévoit d’investir 3,5 millions d’euros pour lancer son premier site pilote à La Rochelle en 2025.

Recharger sa voiture en roulant : une réalité sur l’autoroute A10

La France expérimente également de nouvelles technologies pour faciliter l’utilisation des véhicules électriques. L’autoroute A10 teste actuellement une « route électrique », équipée de bobines magnétiques sous le bitume et d’un rail au ras du sol, permettant de recharger les véhicules en mouvement. Les premiers essais auront lieu en septembre 2023.

La « route électrique » : une révolution pour l’industrie automobile?

Ce concept de « route électrique » pourrait contribuer à accélérer la transition vers une mobilité verte. En plus de permettre aux voitures de rouler plus longtemps sans s’arrêter pour recharger, ces routes pourraient aussi réduire la taille et le poids des batteries, en diminuant ainsi l’impact environnemental.

Les défis de la mobilité électrique

Malgré ces avancées prometteuses, l’industrie de la mobilité électrique doit faire face à de nombreux défis. Parmi eux, le coût élevé des infrastructures de recharge, la nécessité d’une main d’œuvre qualifiée et la difficulté d’accès à des financements suffisants. Cependant, l’innovation et la coopération entre les différents acteurs du secteur sont des atouts majeurs pour surmonter ces obstacles et faire de la voiture électrique une réalité pour tous.

BYD Seal U (2023) : une nouvelle concurrence pour le Tesla Model Y

En bref:

  • BYD Seal U est un nouveau SUV chinois destiné à concurrencer le Tesla Model Y en Europe.
  • Le design du Seal U est inspiré de l’océan et les finitions intérieures sont soignées.
  • Le prix de départ du Seal U est inférieur à 50 000 euros et il offre une autonomie allant jusqu’à 500 km.

Introduction à la sixième merveille de BYD

Le constructeur automobile chinois BYD poursuit son expansion en Europe et en France avec l’introduction de son sixième modèle. Baptisé Seal U, ce nouveau venu dans la famille des SUVs du fabricant chinois est destiné à concurrencer le Model Y de Tesla. La première apparition publique de ce véhicule est prévue au Salon de Munich, mais nous avons eu l’opportunité de découvrir ce véhicule en avant-première en Chine.

Un design inspiré de l’océan

Pour séduire le marché européen, BYD s’est entouré de talents de renom. Le constructeur collabore depuis 2017 avec le designer Wolfgang Egger, qui a fait ses armes chez Alfa Romeo et Audi. Le point commun entre la Dolphin, la Seal et maintenant la Seal U est l’inspiration océanique qui caractérise leur design. Les optiques, qui ressemblent à des yeux, sont équipées de LED de série. Cependant, le dessin du pare-chocs pourrait s’avérer coûteux en cas de dommages minimes car il nécessite un remplacement complet.

Finitions intérieures soignées

L’intérieur du Seal U est simple mais efficace. Les finitions sont soignées, les matériaux semblent de bonne qualité et les ajustements sont rigoureux. L’instrumentation numérique est positionnée à l’emplacement traditionnel des compteurs, offrant un affichage clair et facile à lire. Le tableau de bord accueille un écran de 15,6 pouces au centre, qui peut pivoter pour optimiser l’affichage de certaines applications, notamment la navigation.

Performance routière : une marge de progression

Sur la route, le Seal U est propulsé par un moteur électrique de 160 kW (218 ch) qui entraîne uniquement les roues avant. Selon nos sources, une version à quatre roues motrices est prévue. Le constructeur propose deux packs de batteries avec des capacités de 71,8 kWh pour la version Comfort et 87 kWh pour la version Design, offrant respectivement une autonomie de 420 km et 500 km (WLTP en cycle mixte). Cependant, les performances du véhicule sur la route laissent encore à désirer, avec une direction flottante et une accélération qui manque de dynamisme.

Habitabilité et capacité de stockage

Le Seal U surpasse le Model Y de Tesla en termes de hauteur et de longueur. L’espace intérieur est généreux, offrant un espace aux jambes confortable. Par contre, le volume de coffre est moins important que celui du Model Y, avec seulement 570 litres lorsque la banquette est en place. Cependant, la capacité peut être augmentée à 1449 litres une fois les sièges arrière rabattus.

Un prix compétitif et des spécifications encore à définir

Le prix de départ du Seal U se situe sous la barre des 50 000 euros, ce qui le rend éligible au bonus écologique, du moins pour sa version de base. Quant au niveau d’équipement, deux versions seront proposées, chacune offrant un excellent niveau d’équipements selon les déclarations de BYD. L’entreprise chinoise prévoit de dévoiler plus de détails sur les équipements lors du Salon de Munich.

BYD : une force croissante dans l’industrie automobile mondiale

BYD, fondée en 1995 et initialement spécialisée dans les batteries rechargeables, est devenue un acteur majeur de l’industrie de la mobilité durable. Avec un portefeuille de produits comprenant des véhicules utilitaires, des poids lourds et des véhicules de tourisme électriques, ainsi que des solutions de production et de stockage d’énergie, BYD est le premier vendeur mondial de véhicules électriques et l’un des principaux producteurs de batteries électriques.

Le partenariat entre BYD et Auto Nejma au Maroc, annoncé en juillet 2023, témoigne de l’attractivité croissante du marché marocain pour les acteurs internationaux du transport durable. Avec des points de vente à Casablanca, Rabat, Tanger, Marrakech et Agadir, Auto Nejma prévoit de créer de nouveaux showrooms dédiés aux véhicules électriques, témoignant de l’engagement de l’entreprise en faveur de la mobilité durable.

En conclusion, le BYD Seal U, avec sa finition soignée, son design inspiré de l’océan et son prix compétitif, représente une alternative intéressante au Tesla Model Y. Cependant, des améliorations restent à faire sur la performance routière du véhicule afin de garantir une expérience de conduite optimale pour les futurs propriétaires.

Les zones à faibles émissions (ZFE) : véritable enjeu ou simple épouvantail pour les automobilistes français ?

En bref:

  • Les zones à faibles émissions (ZFE) limitent l’accès des véhicules en fonction de leur niveau de pollution, mais le gouvernement abandonne l’idée d’étendre le dispositif à toutes les villes de plus de 150 000 habitants d’ici 2025.
  • Malgré les restrictions, peu de conducteurs se tournent vers l’achat de véhicules électriques d’occasion.
  • Les comportements d’achat varient en fonction des villes, avec des exceptions notables à Saint-Etienne et Rouen.

Une politique de restriction de circulation contestée

Depuis leur introduction il y a quelques années, les zones à faibles émissions (ZFE) ont suscité de nombreuses controverses en France. Initialement mises en place à Paris et par la suite dans d’autres grandes villes, ces zones limitent l’accès aux véhicules en fonction de leur niveau de pollution, évalué par la vignette Crit’Air. Les véhicules jugés trop anciens ou trop polluants sont alors interdits de circulation dans ces zones. Cependant, face à une vive opposition, le gouvernement a décidé de revoir sa copie et abandonne l’idée d’étendre le dispositif à toutes les villes de plus de 150 000 habitants d’ici 2025.

Impact de la ZFE sur le marché automobile

La question qui se pose est de savoir si cette politique a réellement influencé le comportement des automobilistes, notamment en termes d’achats de véhicules. Selon une étude récente de AAA Data, les résultats sont mitigés. En effet, malgré les restrictions, peu de conducteurs se sont tournés vers l’achat d’un véhicule électrique d’occasion. En effet, seulement 1% des ventes de l’année en cours concernent des véhicules porteurs de la vignette Crit’Air verte.

Un choix surprenant de vignettes Crit’Air

Curieusement, les vignettes Crit’Air 2 et 3, qui devraient être progressivement interdites dans les prochaines années, ont représenté respectivement 36% et 22% des ventes. Parallèlement, les véhicules classés Crit’Air 1, permettant de circuler plus librement, ont vu leurs ventes augmenter tant à Paris qu’en Province. Malheureusement, l’électrique peine à décoller mais l’arrivée future de nouveaux modèles sur le marché pourrait changer la donne.

Une adaptation variable des comportements d’achat en fonction des villes

L’étude de AAA Data met également en lumière des comportements d’achat variables en fonction des villes. Par exemple, seuls 3% des acheteurs de Reims, Strasbourg, Lyon, Toulouse, Montpellier ou Grenoble ont opté pour un véhicule électrique en ce début d’année 2023. C’est bien moins que la moyenne nationale qui se situe autour de 15%.

Des exceptions notables : Saint-Etienne et Rouen

Cependant, il existe des exceptions notables dans ce paysage. Les métropoles de Saint-Etienne et de Rouen se distinguent en effet par un comportement d’achat plus respectueux de l’environnement. À Rouen, les modèles Crit’Air ont représenté 73% des achats de janvier à mai. À Saint-Etienne, malgré une ZFE qui n’interdit la circulation qu’aux poids lourds et utilitaires légers les plus anciens, 80% des acheteurs ont choisi des modèles Crit’Air 0 ou 1.

Un impact réel mais encore limité

Au final, l’impact des ZFE sur le marché automobile est réel mais reste limité. Les achats de véhicules électriques ont certes augmenté de 2 à 5% entre 2020 et les cinq premiers mois de 2023, mais cette progression reste faible. Les véhicules d’occasion Crit’Air 1 ont vu leurs ventes passer de 40% à 51% sur la même période. Cependant, face aux pénuries actuelles et aux délais de livraison allongés pour les véhicules neufs, les acheteurs se repositionnent sur des modèles d’occasion peu kilométrés, qui deviennent de plus en plus rares.

Un retour aux véhicules plus anciens et aux diesels

Paradoxalement, les Français semblent de plus en plus se tourner vers des voitures plus anciennes ou des véhicules diesel, en dépit des restrictions de circulation. La situation économique actuelle, marquée par une inflation croissante, n’est sans doute pas étrangère à cette tendance.

En conclusion

Les zones à faibles émissions, bien que controversées, ont donc un impact certain sur le comportement des automobilistes. Cependant, cet impact reste pour l’instant limité et ne suffit pas à provoquer un basculement massif vers des véhicules moins polluants. Il reste à espérer que l’arrivée de nouveaux modèles électriques sur le marché de l’occasion viendra renforcer cette tendance dans les années à venir.

Les tarifs de l’électricité et l’impact sur le coût de recharge des voitures électriques en France

En bref:

  • Les tarifs de l’électricité en France vont augmenter de 10% à partir du 1er août, ce qui aura un impact sur le coût de recharge des voitures électriques.
  • Le coût de recharge pour 100 km en voiture électrique pourrait augmenter à 3,20 euros en heures creuses et 4,41 euros en heures pleines.
  • Les bornes de recharge publiques pourraient également voir leurs tarifs ajustés, mais cela pourrait prendre du temps.

Une hausse imminente des tarifs de l’électricité

À partir du 1er août prochain, les usagers français devront faire face à une hausse de 10 % des tarifs de l’électricité. Cette augmentation, qui découle de la crise énergétique actuelle, aura également des répercussions sur la recharge des véhicules électriques. Jusqu’à maintenant, le gouvernement a réussi à freiner un tant soit peu l’inflation des prix de l’électricité grâce à la mise en place d’un bouclier tarifaire. En effet, au lieu d’une augmentation qui aurait pu atteindre jusqu’à 100 % selon certaines prévisions, les prix n’ont augmenté que de 15 % en moyenne au 1er février 2023. Cependant, le bouclier tarifaire ne pourra pas tenir indéfiniment face à la montée des coûts. C’est pourquoi le gouvernement a annoncé une nouvelle augmentation des tarifs réglementés de l’électricité au 1er août, avec une première hausse de 10 % en moyenne.

Impact sur le coût de recharge des véhicules électriques

Au moment de la rédaction de cet article, le coût du kWh est de 0,2228 euro TTC en heures pleines et de 0,1615 euro TTC en heures creuses pour une puissance de 6 kVa, en se basant sur le Tarif Bleu qui concerne plus de 25 millions de foyers en France en 2023. Avec une hausse moyenne de 10 %, le tarif du kWh pourrait atteindre 0,2451 euro en heures pleines et 0,1777 euro le kWh en heures creuses. Ces chiffres sont basés sur nos propres calculs, le prix exact n’étant pas encore connu.

En considérant une consommation de 18 kWh pour 100 km en voiture électrique (une consommation moyenne que nous avons observée lors de nombreux essais de véhicules électriques), le coût pour 100 km en voitures électriques serait de 3,20 euros en heures creuses et de 4,41 euros en heures pleines.

Cas particulier : la Tesla Model 3 Propulsion

Pour illustrer l’impact de cette hausse de tarif, prenons l’exemple d’un plein de Tesla Model 3 Propulsion, de 10 à 80 % avec sa batterie LFP de 60 kWh. Avec les nouveaux tarifs, il faudrait 10,29 euros en heures pleines et 7,46 euros en heures creuses. Avec les anciens tarifs, on aurait eu 9,36 euros en heures pleines et 6,78 euros en heures creuses.

Et pour les bornes de recharge publiques ?

En ce qui concerne les bornes publiques, les fournisseurs adapteront leurs tarifs en conséquence. Toutefois, les modifications de grille tarifaire pourraient ne pas être immédiates, car il y aura sans doute un décalage entre l’instauration des nouveaux tarifs de l’électricité par le gouvernement et leur adoption par les fournisseurs.

Il est à noter que les recharges rapides sur les bornes publiques coûtent généralement plus cher qu’à domicile. Par exemple, chez Ionity, le tarif peut actuellement atteindre 0,69 euro/kWh. Pour une recharge de 10 à 80 % d’une Tesla Model 3 Propulsion, cela représenterait une charge de 28,98 euros.

Classement 2023 des véhicules les moins polluants

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a publié son classement 2023 des véhicules les moins polluants. Plus de 7 245 véhicules neufs ont été comparés et classés en fonction de leur consommation d’énergie, leurs rejets de CO2 et de polluants réglementés. Les véhicules ont été répartis en quatre catégories : essence, diesel, hybride non rechargeable et électrique (qui comprend aussi les hybrides rechargeables).

Les véhicules les moins polluants selon l’Ademe

Pour l’année 2023, les véhicules à essence les moins polluants sont les modèles Mitsubishi space star 1.2 mivec 71 as&g in & invite my22 112.00 b, Toyota aygo x 1.0l vvt-i (72ch) bvm5 active. Active business 113.80 b et Toyota aygo x 1.0l vvt-i (72ch) bvm5 design.

Dans la catégorie « Diesel », la Peugeot 208 1.5 bluehdi FAP S&S (100ch) est en tête, suivie de l’Opel Corsa (102ch) et de la Citroen c-elysee 1.5 bluehdi FAP S&S (100ch).

En ce qui concerne les hybrides non rechargeables, la Suzuki swift 1.2 Dualjet Hybrid avantage est en tête, suivie de la Kia Niro HEV 1.6 essence Gdi (105ch) ISG / Electrique (60.5ch) et de la Mazda2 (AM 2022) 1.5L E-Skyactiv G (90ch) BVM.

Enfin, pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables, le top 3 de l’année 2023 est constitué des modèles Audi e-tron GT quattro (476ch) EL, Q4 40 E-TRON (204ch)EL et Q4 45 E-TRON (265ch).

Le Tour de France en mode hydrogène : une aventure verte avec Flip van der Merwe

En bref:

  • Flip van der Merwe a participé au Tour de France à bord d’une voiture à hydrogène, promouvant ainsi une mobilité verte.
  • L’utilisation de véhicules à hydrogène a permis d’économiser 1,6 tonne de CO2 sur plus de 3 000 km parcourus.
  • L’hydrogène présente des avantages complémentaires à l’électricité dans le domaine du transport et peut jouer un rôle clé dans la décarbonation du secteur.

Une aventure verte sur le Tour de France

La 18ème étape du Tour de France, qui se conclut à Bourg-en-Bresse, marque la fin du voyage vertueux de Flip van der Merwe, figure emblématique du rugby sud-africain. L’ancien athlète de Clermont (2015-2019) a été un compagnon de route privilégié pour la caravane publicitaire, non pas sur deux roues, mais à bord d’une automobile « propre », propulsée par l’hydrogène.

Mesurant près de deux mètres, intégrer la silhouette imposante de van der Merwe dans l’une des quatre voitures bleues soutenues par la région Auvergne-Rhône-Alpes peut sembler ardu. Ces véhicules sont destinés à promouvoir l’hydrogène, une solution énergétique prometteuse pour nos futurs déplacements, et la mobilité douce.

La décarbonation : un défi de taille

La réduction de l’empreinte carbone de la caravane du Tour de France a été un véritable défi ces dernières années. « Nous voulions démontrer au public qu’il existe des moyens de développer ce type de mobilité », confie van der Merwe, lui-même un fervent adepte du Tour de France depuis son enfance.

Van der Merwe : de l’étudiant à Cambridge au directeur de Moviatech

À 38 ans, Flip van der Merwe a pris les rênes de Moviatech, une filiale de Lojelis. Cette start-up propose des solutions technologiques digitales innovantes pour faciliter l’utilisation des véhicules à hydrogène. « J’ai effectué les tests et tracé l’itinéraire pour m’assurer que nous pouvions nous ravitailler en hydrogène sur les différentes étapes », précise van der Merwe.

Des émissions de carbone réduites grâce à l’hydrogène

L’utilisation de véhicules à hydrogène dans la caravane a permis d’économiser 1,6 tonne de CO2 par rapport à l’utilisation de véhicules thermiques, soit une réduction de 75% sur plus de 3.000 km parcourus. De plus, 92% de l’hydrogène utilisé est décarboné ou vert. Cette initiative pourrait donner des idées à ASO, l’organisateur du Tour de France, qui a déjà fait de grands efforts pour décarboner la caravane.

Diversification des solutions technologiques dans le transport

Alors que la décarbonation du transport est un enjeu complexe, l’hydrogène présente des avantages complémentaires à l’électricité et a donc sa place dans le mix énergétique. BMW, conscient que les alternatives aux carburants fossiles sont loin d’être parfaites, prévoit une diversification des solutions technologiques dans ses objectifs à long terme. L’hydrogène fait partie intégrante de ce plan, en plus de l’électrification déjà bien engagée de sa gamme.

L’hydrogène : une alternative à l’électricité

Bien que la production d’hydrogène soit plus énergivore et offre un rendement inférieur à l’usage direct de l’électricité dans une batterie, elle offre l’avantage de pouvoir stocker l’énergie sous forme gazeuse, évitant ainsi les pertes lorsque la demande sur le réseau électrique est inférieure à la production. De plus, l’hydrogène offre une autre possibilité d’exploitation des ressources naturelles, sans nécessairement faire « concurrence » à la production d’électricité.

Exploiter l’électricité non exploitée

Outre le contournement de ces contraintes pratiques, la production d’hydrogène offre deux axes d’optimisation de la production d’énergie globale : en utilisant toute la production d’électricité même lorsque la demande est plus faible et en produisant de l’électricité aux endroits où il est plus difficile de se connecter au réseau électrique.

La mobilité hydrogène : aussi simple que le thermique

Le BMW iX5 Hydrogen est un exemple concret de l’efficacité de l’hydrogène en tant que carburant pour les véhicules. Hormis ses autocollants bleus distinctifs, ce SUV ressemble en tous points à un X5 classique. Son moteur électrique arrière de 401 chevaux, sa batterie-tampon située juste au-dessus, sous le plancher du coffre, et les deux réservoirs d’hydrogène au centre du véhicule, font de cette voiture un modèle de série presque parfait.

L’expérience de conduite est similaire à celle des modèles 100% électriques de la gamme actuelle, en termes de sensations dans les commandes, de dynamisme et de performances. Par ailleurs, le BMW iX5 Hydrogen peut parcourir environ 500 km avec une consommation moyenne de 1,2 kg/100 km, pour une recharge en moins de 5 minutes.

Conclusion

À travers l’aventure de Flip van der Merwe sur le Tour de France et le développement de véhicules tels que le BMW iX5 Hydrogen, nous assistons à l’émergence d’une nouvelle ère de la mobilité, plus respectueuse de l’environnement. L’hydrogène, en tant que solution énergétique complémentaire à l’électricité, jouera un rôle clé dans la décarbonation du transport à l’avenir.

Voitures électriques : un tournant historique dans l’industrie automobile européenne

En bref:

  • Les voitures électriques surpassent les ventes de voitures diesel en Europe pour la première fois, représentant désormais 15% des ventes de voitures neuves.
  • L’offre de véhicules électriques plus séduisante, les incitations financières et les préoccupations sanitaires liées au diesel sont les principaux facteurs de cette évolution.
  • Les voitures hybrides continuent de gagner en popularité, mais la voiture à essence reste le véhicule le plus vendu en Europe.

Première victoire des voitures électriques sur les diesels

Pour la première fois, les voitures électriques ont surpassé les ventes de voitures diesel en Europe, marquant un moment historique pour l’industrie automobile européenne. Selon l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles (ACEA), les immatriculations de voitures électriques ont augmenté de façon spectaculaire, atteignant 158 252 unités en juin 2023, soit une hausse de 66,2%. Cela signifie que les voitures électriques représentent désormais 15% des ventes de voitures neuves, contre seulement 2% il y a quatre ans. Cette augmentation fulgurante contraste nettement avec le déclin du diesel, qui ne représente plus que 13,4% des parts de marché.

Les facteurs contributifs à l’essor de l’électrique

De nombreux facteurs ont contribué à cette évolution remarquable. Tout d’abord, l’offre de véhicules électriques s’est élargie et est devenue plus séduisante. La diversité des modèles proposés par les constructeurs, l’amélioration de l’autonomie des véhicules et le développement des infrastructures de recharge ont rendu les voitures électriques plus attrayantes pour les consommateurs.

En outre, le cadre législatif a également joué un rôle crucial dans cette transition. De nombreux pays encouragent financièrement l’achat de voitures électriques grâce à des bonus. Cette incitation financière, combinée à la décision de l’Union européenne de bannir tous les véhicules thermiques d’ici 2035, a sans doute contribué à convaincre de nombreux acheteurs potentiels de franchir le pas vers l’électrique.

Les conséquences sanitaires de l’usage du diesel

Le déclin du diesel est également dû aux préoccupations croissantes concernant l’impact environnemental et sanitaire de ce type de carburant. En effet, les émissions de particules fines produites par les moteurs diesel sont reconnues comme étant dangereuses pour la santé humaine. Le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé les gaz d’échappement des moteurs diesel comme cancérogènes avérés pour l’homme. De plus, plusieurs études ont établi un lien entre l’exposition aux particules diesel et l’augmentation des cas d’asthme chez les enfants, ainsi que l’apparition de pathologies respiratoires et cardiovasculaires chez les personnes âgées.

La situation des autres types de véhicules

Parallèlement à l’essor de l’électrique, les voitures hybrides ont également continué à gagner en popularité, représentant près d’un quart des nouvelles immatriculations en juin. Cependant, les hybrides rechargeables connaissent un déclin sur le marché européen, en dépit d’une croissance notable des ventes en France. En dépit de ces changements, la voiture à essence reste le véhicule le plus vendu en Europe, avec une part de marché de 36,3%.

Reprise du marché automobile en Europe

Malgré la pandémie de Covid-19 et les pénuries de composants électroniques, le marché automobile européen semble rebondir. En juin 2023, il a enregistré une croissance annuelle de 17,8%, avec un total d’un million d’immatriculations. En France, les ventes de voitures neuves ont augmenté de 11,5% par rapport à juin 2022. Sur le plan des constructeurs, le groupe Volkswagen domine le marché européen, suivi de près par les français Stellantis et Renault.

Ces chiffres témoignent d’un changement de paradigme dans l’industrie automobile européenne. Alors que l’Europe s’apprête à bannir les véhicules thermiques d’ici 2035, ces données confirment l’engouement croissant pour les voitures électriques. Il reste à voir comment les constructeurs répondront à cette demande croissante et comment ils relèveront les défis que pose la transition vers l’électromobilité.

La nouvelle Renault Clio V restylée : tout ce que vous devez savoir

En bref:

  • La nouvelle Renault Clio V restylée est maintenant disponible avec trois finitions, dont la version Esprit Alpine.
  • Le design de la Clio a été réinventé pour être plus audacieux et sportif, avec des influences de design de la Peugeot 308.
  • La gamme propose une sélection de moteurs allant de l’essence au diesel, ainsi qu’une version hybride.

La Clio V restylée fait son entrée

Révélée au printemps, la nouvelle Renault Clio V restylée, fraîchement revue et améliorée, a fait son apparition dans les concessions en juillet. Avec trois finitions disponibles, y compris la nouvelle version Esprit Alpine, cette dernière itération de la populaire citadine de Renault promet de faire tourner les têtes. Un style audacieux, une gamme de motorisations diversifiées et un prix de départ attrayant de 18 500 euros font de cette nouvelle Clio un véhicule à ne pas manquer.

Une réinvention pour la Clio

Renault a décidé de prendre des risques avec la Clio, en abandonnant la recette éprouvée qui a fait son succès. Après avoir été dépassée par la Peugeot 208, la Clio a subi une refonte majeure pour renouveler son attrait. La version restylée de la Clio offre une expression plus audacieuse et sportive, plus en phase avec les attentes actuelles.

Des influences de design notables

La Clio restylée porte des traits qui rappellent la Peugeot 308, avec une calandre large et aiguisée et une signature lumineuse verticale qui évoque les LED expressifs des derniers modèles Peugeot. Cette ressemblance n’est pas un hasard. En effet, les dernières créations de la marque rivale française, qui ont été largement appréciées par le public, ont été supervisées par Gilles Vidal, ancien responsable du design chez Peugeot, qui a rejoint Renault en 2020. Cette Clio est l’un des premiers modèles de série de Renault à avoir bénéficié de son expertise. Le design sportif de la Clio, avec un bouclier bicolore à l’avant, un nouveau bouclier à l’arrière et des feux arrière partiellement transparents, se distingue toutefois nettement.

Une gamme simplifiée

Renault a opté pour une approche simplifiée pour la Clio V, avec seulement trois finitions disponibles : Evolution, Techno et Esprit Alpine. Cette dernière propose un look sportif, avec des jantes de 17 pouces, un pédalier sport en aluminium, des sièges et une sellerie spécifiques, qui incarnent le haut de gamme du modèle.

Un intérieur modernisé

L’intérieur de la Clio, qui a été lancée en 2019, a bien vieilli et ne subit pas de révolution stylistique majeure. Cependant, on note une augmentation des équipements, avec l’introduction de l’instrumentation numérique de série, disponible en deux tailles selon les finitions (écran de 7 pouces pour les finitions Evolution et Techno, et de 9,3 pouces pour la finition Esprit Alpine). La version Esprit Alpine est agrémentée de sièges spécifiques marqués du logo de la marque dieppoise, ainsi que de détails tels que des surpiqûres et des logos tricolores dispersés dans l’habitacle. À l’extérieur, le bouclier se pare d’une teinte gris mat.

Un large éventail de motorisations

Alors que de nombreux constructeurs se détournent progressivement du diesel, Renault continue de l’inclure dans sa gamme pour son véhicule le plus vendu. La gamme propose cinq moteurs différents, allant de l’essence au diesel, en passant par l’hybride. Le petit 3 cylindres SCE, uniquement disponible en finition Evolution, offre 65 chevaux, contre 90 et 100 pour les deux autres moteurs à essence. Le diesel 1.5 Blue dCi de 100 ch, également uniquement disponible en finition Evolution, et le moteur e-tech Full hybride de 145 ch complètent l’offre.

Disponibilité et tarification

La Clio restylée est disponible à la commande depuis le 17 juillet, avec des livraisons prévues pour septembre 2023. Renault réussit à maintenir des tarifs attractifs pour sa citadine vedette. Le modèle de base, équipé du petit moteur de 65 chevaux en finition Evolution, est proposé à 18 500 euros, soit 165 euros de moins que le prix de départ de la nouvelle Peugeot 208 restylée. Pour accéder à la motorisation hybride, il faut compter au minimum 23 600 euros (finition Evolution), tandis que le haut de gamme, la finition Esprit Alpine avec le moteur e-tech couplé à la boîte automatique, est proposée à 27 400 euros. En ce qui concerne le diesel, uniquement disponible en version Evolution de la Clio, Renault a fixé son prix à 22 000 euros.

Avec son design audacieux, sa gamme de motorisations diversifiées et un prix de départ attrayant, la nouvelle Renault Clio V restylée promet de faire tourner les têtes et de conforter son leadership sur le segment des citadines.

Le virage électrique domine le marché automobile européen : Les voitures électriques dépassent le diesel

En bref:

  • Les ventes de voitures électriques ont dépassé celles des véhicules diesel en Europe en juin, avec une part de marché de 15,1%.
  • Les voitures hybrides représentent 24,3% du marché, tandis que l’essence reste l’énergie dominante avec 36,3% des ventes.
  • Le Tesla Model Y domine le marché européen des voitures électriques, suivi de près par la Volkswagen ID.4.

Triomphe électrique sur le diesel

L’Europe marque une étape historique dans le virage vers l’énergie verte. Pour la première fois, les ventes de voitures électriques ont surpassé celles des véhicules diesel en juin, selon les données de l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles (ACEA). Les statistiques dévoilées récemment attestent de la vente de 158 000 voitures électriques, soit une ascension considérable de 10,7% à 15,1% de part de marché en l’espace d’un an. Les Pays-Bas, l’Allemagne, la France et la Belgique sont aux avant-postes de cette révolution électrique.

La progression fulgurante des voitures électriques est notamment portée par Tesla, le géant américain des véhicules électriques, qui a séduit les consommateurs européens grâce à des tarifs compétitifs. Les statistiques indiquent qu’une voiture électrique sur cinq vendue en Europe au premier semestre 2023 arbore l’emblématique « T » de Tesla. Pendant ce temps, le diesel voit sa courbe de ventes continuer sa descente, avec désormais 13,4% de parts de marché, malgré des sursauts en Allemagne et en Europe centrale.

Le succès des hybrides et le règne persistant de l’essence

Le marché des voitures hybrides ne reste pas en marge de cette évolution, affichant également une forte progression avec 24,3% du marché. L’Allemagne, la France et l’Italie en sont les principaux moteurs. Cependant, les véhicules hybrides rechargeables, qui peuvent être branchés sur une prise domestique ou une borne de recharge, voient leurs ventes baisser sur un an, représentant désormais 7,9% du marché.

En dépit de cette avancée des véhicules électriques et hybrides, l’essence demeure l’énergie dominante sur le marché de l’Union Européenne, avec 36,3% des ventes en juin, soit une hausse de 11%. Ceci est principalement attribuable au rebond global du marché automobile.

Une hausse globale des ventes de voitures neuves

Au-delà de l’évolution des ventes de voitures électriques, le marché des voitures neuves connaît un rebond en Europe au premier semestre 2023, avec une hausse de 17,9% par rapport à l’année précédente. Malgré la vente de 5,4 millions de voitures, le marché reste cependant en deçà de 21% par rapport au premier semestre 2019, année record avant l’éclatement de la pandémie de Covid-19.

Le règne incontesté du Tesla Model Y

Le Model Y de Tesla domine le marché européen des voitures électriques pour le septième mois consécutif, avec 21 967 immatriculations. C’est un véritable exploit pour le constructeur américain qui devance largement la Volkswagen ID.4, en seconde position avec seulement 8 600 immatriculations. Le Tesla Model Y est suivi de près par la Volvo XC40, la MG 4 et la Fiat 500 électrique.

L’Europe s’adapte à la demande croissante de voitures électriques

Face à l’augmentation des ventes de voitures électriques, l’Europe prend des mesures pour faciliter l’accès aux stations de recharge. Dans un effort pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici fin 2023, l’Union Européenne a récemment adopté des règles visant à faciliter l’accès et l’utilisation des stations de recharge, avec un programme ambitieux d’installation de bornes de recharge électrique tous les 60 km sur les principales autoroutes de l’UE d’ici 2026.

Pour accompagner cette transformation, l’UE prévoit également de nouvelles modalités de paiement pour les utilisateurs de voitures électriques. Ainsi, les automobilistes pourront bientôt utiliser une simple carte de paiement ou des dispositifs sans contact pour recharger leur véhicule, sans nécessité d’un abonnement.

Ces avancées majeures dans le marché automobile européen attestent de l’engagement croissant de l’Europe en faveur de la mobilité durable et de la transition énergétique.

Mercedes-AMG GLC 63 : Un SUV hybride terriblement puissant

En bref:

  • Mercedes-AMG a dévoilé deux nouvelles versions du GLC, le GLC 43 et le GLC 63 S E Performance, qui utilisent une technologie hybride avancée.
  • Le GLC 43 est équipé d’un moteur quatre cylindres de 2,0 litres produisant 421 chevaux, tandis que le GLC 63 S E Performance offre une puissance totale de 680 chevaux grâce à un moteur électrique et une batterie.
  • Ces nouveaux modèles du GLC combinent la performance des moteurs à combustion interne avec l’efficacité des moteurs électriques, offrant ainsi une expérience de conduite exceptionnelle.

L’introduction de deux nouvelles variantes

Après une longue anticipation, Mercedes-AMG a finalement dévoilé les nouvelles versions du GLC, offrant des performances exceptionnelles sans compromettre l’efficacité énergétique. L’entreprise allemande a présenté deux modèles, le GLC 43 et le GLC 63 S E Performance, qui ont abandonné les moteurs à six cylindres et V8 traditionnels pour une technologie hybride plus avancée. Les deux modèles sont équipés d’un moteur quatre cylindres de 2,0 litres, déjà utilisé dans la Mercedes-AMG A 45 S.

Le GLC 43 4Matic

La version sportive « entrée de gamme », le Mercedes-AMG GLC 43 4Matic, est équipée d’un moteur quatre cylindres de 2,0 litres produisant 421 chevaux et 500 Nm de couple. C’est le moteur M139, le même qui équipe l’A 45 AMG. La voiture bénéficie également d’une micro-hybridation qui ajoute 14 ch et 150 Nm supplémentaires. Jumelé à une boîte de vitesses automatique à neuf rapports, le GLC 43 AMG peut passer de 0 à 100 km/h en 4,8 secondes et atteint une vitesse de pointe limitée à 250 km/h.

Le GLC 63 S E Performance, une bête de puissance

Le modèle qui attire le plus notre attention est sans doute le Mercedes-AMG GLC 63 S E Performance. Au lieu d’un V8 4,0 litres bi-turbo, cette version utilise le même bloc moteur M139, mais boosté à 476 ch et 545 Nm. Ce moteur est associé à une batterie de 6,1 kWh et à un moteur électrique de 204 ch monté à l’arrière, pour une puissance totale de 680 ch et 1 020 Nm de couple. Cette configuration permet au GLC 63 de passer de 0 à 100 km/h en 3,5 secondes et d’atteindre une vitesse de pointe de 275 km/h. Bien que l’autonomie en mode électrique soit de seulement 12 km, il est possible de recharger la batterie jusqu’à 3,7 kW en courant alternatif, prouvant que l’hybridation est ici au service des performances.

Technologiquement avancés

Les deux versions AMG du GLC sont équipées des modes de conduite AMG Dynamic Select, avec cinq options pour la 43 et huit pour la 63 S. Ces modes modifient en temps réel divers paramètres de la voiture, tels que l’intervention de l’ESP, la réactivité de la direction et la rigidité de la suspension. Le système de freinage est composé de disques de 370 mm de diamètre à l’avant et de 360 mm à l’arrière sur le GLC 43, et de 390 mm à l’avant et de 370 mm à l’arrière sur le GLC 63.

L’assistant virtuel AMG Track Pace

Le GLC 63 S dispose en standard (et en option sur la 43) de l’AMG Track Pace, un assistant virtuel qui enregistre plus de 80 paramètres de conduite sur circuit. Il fournit des informations sur la vitesse, l’accélération et l’angle de braquage, ainsi que les temps au tour et par secteur, tout en fournissant des conseils pour améliorer sa conduite.

Bien que les prix pour le marché français n’aient pas encore été annoncés, on estime que le GLC 43 coûtera environ 80 000 euros, hors options et hors malus, tandis que la version la plus puissante devrait se situer autour des 110 000 euros, toujours sans options et hors malus.

Un design distinctif

Les deux versions AMG du SUV se distinguent par leurs grilles de calandre spécifiques, leurs entrées d’air sportives et leurs inserts chromés. Les diffuseurs et les sorties d’échappement varient également entre le GLC 43 4Matic et le GLC 63 S E Performance.

Le GLC 63 S E Performance en série spéciale

Au lancement, le Mercedes-AMG GLC 63 S E Performance peut être configuré dans une série spéciale Edition 1. Cette version se distingue par une livrée Graphite Grey Magno ou High-Tech Silver Magno, des jantes forgées AMG de 21 pouces, des étriers de frein jaunes et un intérieur noir et jaune.

Un aperçu de l’avenir de l’automobile

Ces nouvelles versions du Mercedes-AMG GLC montrent clairement la direction que prend l’industrie automobile. En combinant la performance des moteurs à combustion interne avec l’efficacité des moteurs électriques, ces voitures offrent une expérience de conduite exceptionnelle tout en réduisant leur impact sur l’environnement. Avec le GLC 63 S E Performance, Mercedes-AMG montre que l’hybridation peut être utilisée non seulement pour l’efficacité, mais aussi pour des performances hors du commun.

Technologies innovantes : la recharge de voitures électriques franchit un nouveau cap

En bref:

  • Des étudiants néerlandais ont développé une technologie de refroidissement permettant de recharger une voiture de course électrique en moins de quatre minutes.
  • Vinci Autoroutes teste deux technologies de recharge en mouvement sur l’autoroute A10, dont l’induction magnétique et les rails intégrés à la route.
  • L’Europe facilite l’accès aux stations de recharge en installant des bornes tous les 60 km sur les principales autoroutes d’ici 2026 et en simplifiant le paiement et l’affichage des prix.

Un prototype de voiture de course électrique rechargeable en moins de quatre minutes

Des étudiants néerlandais ont réussi une prouesse technique remarquable. Ils ont élaboré une technologie de refroidissement qui permet de recharger complètement la batterie d’un prototype de voiture de course électrique en moins de quatre minutes. Ce prototype est équipé d’une batterie de 29,2 kWh qui, lors d’un test de 24 heures, a montré une dégradation minimale. Avec une capacité de parcourir environ 250 km par charge, cette batterie a été intégrée dans un prototype destiné à concourir dans la catégorie LMP3 au Mans, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour les jeunes pilotes et les nouvelles équipes.

Technologies de recharge en mouvement expérimentées sur l’autoroute A10

Dans le même temps, Vinci Autoroutes a annoncé l’intégration de deux technologies innovantes sur l’autoroute A10, proche de la capitale française. Ces technologies permettent aux voitures électriques de se recharger pendant leur déplacement.

La première technologie repose sur le principe de l’induction, similaire à celui utilisé pour la recharge sans fil des smartphones. Des bobines magnétiques seront intégrées sous la chaussée et serviront à recharger les batteries des véhicules en mouvement.

La seconde technologie consiste à intégrer des rails dans le revêtement de la route. Ces rails permettront aux véhicules de se connecter directement au sol et de se recharger tout en roulant.

Ces nouvelles technologies seront d’abord testées sur les poids lourds, qui sont actuellement principalement alimentés par des moteurs diesel. Ces tests seront conduits sur une piste fermée appartenant au Cerema, près de Rouen, dès septembre 2023. Par la suite, ces systèmes de recharge seront installés sur une section de quatre kilomètres de l’autoroute A10, en direction de Paris-Orléans.

Défis à relever

Plusieurs obstacles devront être surmontés pour assurer la viabilité de ces nouvelles technologies. Parmi eux, le nombre limité de véhicules actuellement compatibles avec la recharge par induction, la puissance de charge inférieure à celle d’une charge filaire, et le coût des installations. De plus, le rail conducteur pourrait s’encrasser et poser des problèmes aux motos et aux cyclomoteurs.

L’Europe s’engage dans la facilitation de l’accès aux stations de recharge

L’Europe ne reste pas en marge de cette révolution de la voiture électrique. Le Parlement européen a adopté des règles visant à faciliter l’accès et l’utilisation des stations de recharge. La volonté de l’Union européenne est de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici fin 2023, par rapport aux niveaux de 1990. Pour cela, elle mise sur le développement de la voiture électrique.

Des stations de recharge tous les 60 km d’ici 2026

Afin de soutenir le développement de la voiture électrique, l’Europe prévoit d’installer des bornes de recharge électrique tous les 60 km sur les principales autoroutes de l’UE d’ici 2026. Ces bornes auront une puissance d’au moins 400 kW au lancement, qui passera à 600 kW d’ici 2028. Des stations de recharge pour les camions et les bus seront également créées tous les 120 km sur la moitié des grands axes routiers de l’UE d’ici 2028.

Faciliter le paiement et l’affichage des prix

L’Union Européenne souhaite également faciliter le paiement sur les points de recharge. Désormais, les utilisateurs pourront payer avec une simple carte de paiement ou des dispositifs sans contact, sans avoir besoin de souscrire un abonnement spécifique. De plus, les prix devront être affichés par kWh, par kg ou par minute/session, et une base de données européenne sur les carburants alternatifs sera mise en place d’ici 2027.

Ces avancées majeures dans le domaine de la recharge des véhicules électriques sont une étape clé pour favoriser l’adoption de ce mode de transport plus respectueux de l’environnement.

Ford réduit drastiquement le prix de sa camionnette électrique F-150 Lightning

En bref:

  • Ford réduit le prix de sa camionnette électrique F-150 Lightning en réponse aux critiques sur son coût élevé.
  • L’usine d’assemblage de véhicules électriques Rouge, fermée temporairement pour modernisation, vise à tripler la production annuelle du F-150 Lightning.
  • Les nouveaux prix attractifs du F-150 Lightning visent à rendre le véhicule plus accessible et à stimuler les ventes.

Une baisse de prix attendue par les futurs acheteurs

Le constructeur automobile américain Ford a annoncé une réduction significative du prix de sa camionnette électrique, le F-150 Lightning. Cette mesure, effective immédiatement, est une réponse aux nombreuses critiques sur l’augmentation du coût de ce véhicule depuis son lancement. Selon Marin Gjaja, directeur de l’expérience client pour la division Model e de Ford, cette hausse était due à l’escalade rapide des coûts des matériaux, les difficultés d’approvisionnement et d’autres facteurs extérieurs.

L’impact de la modernisation de l’usine Rouge

La baisse des prix coïncide avec la fermeture temporaire de l’usine d’assemblage de véhicules électriques Rouge, basée dans le Michigan. Cette fermeture, destinée à permettre une modernisation de l’usine, devrait tripler la production annuelle du F-150 Lightning. Il s’agit d’un investissement de plus de 2 milliards de dollars américains, qui vise à produire 150 000 camionnettes F-150 Lightning à partir de cet automne.

Nouveaux prix attractifs pour le F-150 Lightning

Le F-150 Lightning Pro, qui était initialement destiné uniquement aux entreprises, connaît la plus forte réduction de prix, passant de 74 000 $ à 59 000 $. Les versions XLT à autonomie standard, XLT à autonomie prolongée et Lariat à autonomie standard ont toutes vu leur prix réduit de 10 000 $, pour s’établir respectivement à 69 000 $, 85 000 $ et 80 000 $. La version Lariat à autonomie prolongée coûte désormais 99 000 $, soit une réduction de 9 000 $, tandis que le modèle haut de gamme Platinum est désormais proposé à partir de 115 000 $, après une réduction de 6 000 $. A ces prix, il convient d’ajouter les frais de transport et de préparation de 2 295 $.

Une production optimisée pour réduire les coûts

Un porte-parole de Ford Canada a confirmé que cette baisse des prix n’implique aucun changement technique pour le véhicule. Il précise que les prix ajustés sont le fruit d’une production accrue et d’une optimisation des procédures à l’usine. En outre, Ford prévoit de commencer à intégrer des batteries lithium-fer-phosphate (LFP) dans le F-150 Lightning en 2024. Ces batteries, qui nécessitent moins de matériaux rares et coûteux, devraient permettre de réduire encore les prix. Les batteries LFP sont également réputées pour leur durabilité et leur capacité à supporter des recharges plus rapides et plus fréquentes.

L’enjeu de l’accessibilité du F-150 Lightning

La réduction des prix de la camionnette électrique F-150 Lightning est une tentative de Ford de rendre ce véhicule plus accessible. En effet, l’augmentation des taux d’intérêt n’est pas favorable à l’achat de véhicules électriques, dont le coût initial est souvent plus élevé que celui des véhicules à combustion interne. Cette baisse de prix, couplée à la disponibilité de la version Pro pour tous les acheteurs, devrait donc attirer un plus grand nombre de clients potentiels et stimuler les ventes de ce véhicule électrique.

Le potentiel du marché canadien

Le Canada, où Ford détient une part de marché significative, pourrait jouer un rôle clé dans la réussite de cette stratégie. En effet, plusieurs concessionnaires canadiens devraient recevoir pour la première fois des unités en stock et en démonstration dès le mois d’octobre. Cela devrait faciliter l’achat de ce véhicule pour les clients canadiens et contribuer à augmenter la présence de Ford sur le marché des véhicules électriques dans ce pays.

La France s’engage dans l’expérimentation de la recharge dynamique sur l’autoroute

En bref:

  • La France va tester la recharge dynamique sur un tronçon de l’autoroute A10 pour améliorer l’autonomie des véhicules électriques.
  • Le test se basera sur une technologie sans contact avec des zones équipées permettant aux véhicules de recharger leurs batteries en roulant.
  • Si le test est concluant, Vinci envisage de déployer le système sur 5000 kilomètres d’autoroute d’ici 2030.

Un pas vers l’avenir de la mobilité électrique

Dans l’optique d’améliorer l’autonomie des véhicules électriques et d’encourager leur adoption, la France s’apprête à tester la recharge en roulant sur un tronçon de l’autoroute A10. Une initiative qui pourrait marquer un tournant dans la transition énergétique du pays.

Le projet pilote sur l’A10

Vinci Autoroutes, en collaboration avec Electreon, a remporté un appel d’offres pour effectuer un test de recharge dynamique sur un segment de 2 kilomètres de l’A10, situé après le péage de Saint-Arnoult, en direction de la province. Initiallement destinée aux poids lourds, cette technologie novatrice pourrait éventuellement bénéficier aux véhicules légers.

À la différence des tests similaires menés en Allemagne, où des câbles électriques similaires à ceux d’un tramway ont été utilisés, le test français se base sur une technologie sans contact. En roulant au-dessus des zones équipées, les véhicules, munis d’un chargeur à induction, pourront recharger leurs batteries, une innovation qui pourrait considérablement optimiser l’autonomie des véhicules électriques.

Un projet prometteur pour l’avenir

Si l’expérience se révèle concluante, Vinci envisage de déployer le système sur une étendue de 5000 kilomètres d’autoroute d’ici 2030, et sur 9000 kilomètres d’ici 2035. Cette technologie est actuellement en phase de test dans plusieurs pays, dont l’Israël, la Suède, la Norvège, l’Italie, l’Allemagne et les États-Unis.

Une technologie à l’épreuve

Parallèlement, un autre mode de recharge dynamique est en cours de test. Il s’agit d’un rail inséré au ras du bitume qui permet aux véhicules équipés de se connecter directement au sol. Cette technologie, tout comme celle de l’induction, a pour objectif de prolonger l’autonomie des véhicules électriques, de réduire le temps de recharge et de minimiser le poids des batteries, souvent gourmandes en métaux rares.

Des tests préliminaires en septembre 2023

Avant le déploiement à grande échelle de ces technologies, des tests préliminaires seront effectués en septembre 2023 à Rouen sur une piste fermée du Cerema, un établissement public sous la tutelle du ministère de la Transition écologique.

Des défis à relever

Malgré tout, l’intégration de ces technologies n’est pas sans défis. Selon les rapports du ministère, l’induction n’est pas assez puissante et reste coûteuse à installer, tandis que le rail peut s’encrasser et poser des problèmes aux deux-roues.

Un avenir prometteur pour la mobilité électrique

Si ces obstacles peuvent être surmontés, ces technologies pourraient non seulement améliorer l’autonomie des véhicules électriques, mais également faciliter la transition vers une mobilité plus durable. En effet, selon une étude de l’Université de Göteborg en Suède, ces « routes électriques » permettraient de réduire de 62 à 71% l’autonomie nécessaire pour un usage normal des voitures, et donc la taille de leurs batteries.

L’expérience sur l’A10, qui s’étalera sur trois ans, bénéficiera du soutien du plan public France 2030 via la Banque publique d’investissement (BPI), pour un budget de 26 millions d’euros. Au-delà de l’expérimentation, ce projet illustre la volonté de la France de prendre des mesures audacieuses pour favoriser la transition vers une mobilité plus durable.

Le premier Cybertruck de Tesla voit enfin le jour dans la Gigafactory du Texas

En bref:

  • Tesla a finalement produit son premier Cybertruck, mettant fin à une attente de quatre ans.
  • Le chemin vers la production du Cybertruck a été difficile, avec des défis techniques rencontrés en cours de route.
  • Malgré cela, Tesla vise à produire 250 000 Cybertrucks par an et les livraisons pourraient commencer plus tôt que prévu.

Une attente de quatre ans

Après quatre ans de suspens et d’anticipation, Tesla a finalement franchi une étape majeure avec la production de son premier Cybertruck, un pick-up électrique à l’allure avant-gardiste. Cette réalisation met fin à une période d’attente prolongée due à des défis techniques qui ont retardé le développement du modèle.

Le samedi 15 juillet 2023, l’entreprise américaine de voitures électriques a partagé la nouvelle sur Twitter : le premier Cybertruck a été construit dans son usine géante située au Texas. Accompagnant le tweet, une photo montrant le véhicule futuriste entouré d’une foule d’employés vêtus de gilets de sécurité jaunes et de casques de construction. Elon Musk, le PDG de Tesla, a relayé le tweet en félicitant l’équipe Tesla pour ce jalon important.

Le chemin vers la production

Au mois d’avril, Tesla avait annoncé que le processus de production du Cybertruck était sur la bonne voie pour commencer, comme prévu, au cours de l’année dans sa nouvelle usine au Texas. L’unité nouvellement construite est probablement ce qu’on appelle une unité « d’intention de production » qui sert à préparer la production en série du pick-up électrique.

Un spectacle mémorable de présentation

Présenté pour la première fois en novembre 2019, le Cybertruck, avec son design futuriste et ses lignes angulaires, a fait sensation. Lors de cette présentation, un employé avait voulu démontrer la robustesse exceptionnelle du véhicule en lançant une masse en acier sur une vitre blindée, provoquant son bris et une réaction vive d’Elon Musk. Malgré cette démonstration spectaculaire, Tesla a enregistré près de 150 000 précommandes nécessitant un premier versement remboursable de 100 dollars.

Des défis en cours de route

Le chemin vers la production du Cybertruck n’a pas été sans embûches. En juin, une fuite d’un rapport interne de l’entreprise daté de janvier a révélé les difficultés rencontrées lors de la production de la version Alpha du pick-up électrique, notamment en ce qui concerne la suspension, l’étanchéité de la carrosserie, le niveau sonore, la maniabilité et le freinage.

Un objectif de production ambitieux

Malgré ces défis, Elon Musk a affirmé en mai que l’entreprise visait à produire 250 000 Cybertrucks par an, suggérant même que ce chiffre pourrait doubler en raison de l’accessibilité du prix du véhicule. Lors de son lancement, le Cybertruck devrait être proposé en trois modèles : un modèle d’entrée de gamme à 39 900 dollars offrant une autonomie de 400 km, et un modèle supérieur à 69 900 dollars offrant une autonomie impressionnante de 800 km.

Qu’en est-il des livraisons ?

La production du premier Cybertruck laisse présager que les livraisons pourraient commencer plus tôt que prévu. Cependant, il est également possible que Tesla profite de cette avance pour affiner la chaîne de production et d’approvisionnement. Les détails sur le prix final et les spécifications du Cybertruck sont attendus avec impatience par les futurs propriétaires et les passionnés de voitures électriques.

Un pas de géant pour Tesla

La production du premier Cybertruck marque une étape significative pour Tesla. C’est la confirmation que le constructeur automobile est prêt à repousser les limites de l’innovation en matière de véhicules électriques et à confronter les défis techniques. L’apparition de ce pick-up électrique sur les routes marquera sans aucun doute un tournant dans l’industrie automobile.

Le marché français du scooter électrique en pleine expansion

En bref:

  • Le marché français du scooter électrique est en plein essor, avec une augmentation des ventes de 25% en 2022.
  • De nombreuses marques spécialisées et grands constructeurs proposent désormais des modèles de scooters électriques.
  • Les avantages du scooter électrique, tels que la praticité, l’économie et les aides financières, attirent de plus en plus de consommateurs.

Le boom du scooter électrique

Le paysage des deux-roues se métamorphose en France. Naguère oubliés dans la transition énergétique, les scooters s’intègrent désormais pleinement à l’élan de l’électrification. D’après une étude de Kantar TNS, en 2020, la France comptait plus de 2,7 millions de deux-roues motorisés. Selon l’Association des constructeurs européens de motocycles (ACEM), 11,5% des scooters vendus en France en 2020 étaient électriques. Ce chiffre a presque doublé en 2021 pour atteindre 19% et a grimpé jusqu’à 25% des ventes en 2022, avec 85.000 transactions.

Un paysage de marques en expansion

Le secteur est en effervescence, avec une pléthore de marques spécialisées qui voient le jour : Zero Motorcycles, SuperSocco, Pink Mobility, Silence, Niu, Yadea, Tym Scooter, pour n’en nommer que quelques-unes. Des grands constructeurs tels que Peugeot, Seat, Kymco, Vespa et BMW ont également lancé leurs propres modèles de scooters électriques.

Les avantages du quotidien

« Les pénuries de carburant, les grèves de transport, le coût élevé des véhicules thermiques poussent les consommateurs vers de nouvelles formes de mobilité, » déclare Édouard Barthès, fondateur de Tym Scooter, une marque française créée en août 2022. Le scooter électrique, avec son design soigné et ses dimensions compactes, offre une solution de mobilité pratique et économique. La plupart des modèles sont équipés d’une batterie légère et amovible, facilement rechargeable sur une prise universelle. Les constructeurs annoncent une autonomie de 50 à 80 km pour les modèles équivalents à 50 cm3, et jusqu’à 120 km pour ceux de 125 cm3, ce qui est largement suffisant pour les trajets quotidiens.

Les aides à l’achat

Les scooters électriques, bien que plus chers que leurs homologues à combustion, bénéficient de plusieurs aides financières. Les prix varient entre 2.000 et 4.500 € pour un scooter équivalent à un 50 cm3, et peuvent grimper jusqu’à plus de 12.000 € pour un 125 cm3. Toutefois, des marques spécialisées, y compris françaises, proposent des tarifs plus accessibles.

De plus, les deux-roues électriques neufs sont éligibles au bonus écologique, qui peut aller jusqu’à 100 € pour une puissance inférieure à 2 kW, et jusqu’à 900 € ou 27 % du coût d’acquisition pour un scooter de 2 ou 3 kW. Certaines communes ou départements proposent également des subventions additionnelles.

Enfin, la prime à la conversion est une autre aide, sous condition de ressources, qui permet de se débarrasser d’un vieux véhicule à essence (antérieur à 2006) ou diesel (antérieur à 2011) et de bénéficier d’une aide pour l’achat d’un scooter électrique.

Vers un futur électrique

Le marché du scooter électrique en France est en plein essor, malgré un contexte économique difficile. Les constructeurs, qu’ils soient des grands noms de l’industrie ou de jeunes marques spécialisées, innovent et proposent des solutions de mobilité adaptées à une population de plus en plus soucieuse de son impact environnemental. Les aides à l’achat, combinées à une offre de plus en plus variée et à un coût d’utilisation inférieur à celui des véhicules thermiques, contribuent à l’attrait croissant des scooters électriques. Ce secteur, jadis délaissé, s’inscrit désormais pleinement dans la transition énergétique et le développement durable.

La recharge rapide sur autoroute : le choix évident pour les voyages en voiture électrique cet été

En bref:

  • 99% des aires de service sur les autoroutes françaises sont équipées de bornes de recharge rapide.
  • 83% de ces bornes sont capables de délivrer une puissance de recharge supérieure à 150 kW, permettant de recharger la plupart des voitures électriques à 80% en moins d’une demi-heure.
  • La France progresse vers l’objectif fixé par l’Union européenne d’avoir une borne de recharge d’au moins 150 kW tous les 60 km d’ici 2025.

Une vaste majorité des aires de service sont désormais équipées de bornes de recharge rapide

Selon des données récentes publiées par l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere-France), cet été, les conducteurs de véhicules électriques seront heureux de découvrir que 99% des aires de service sur les autoroutes françaises sont équipées de bornes de recharge rapide. Cette réalité marque une progression significative par rapport à l’année précédente, avec un bond impressionnant de 782 à 2922 points de recharge en seulement douze mois.

Des infrastructures de recharge haute puissance à disposition

Ces points de recharge ne sont pas uniquement nombreux, ils sont aussi puissants. En effet, 83% d’entre eux sont capables de délivrer une puissance de recharge supérieure à 150 kW, ce qui signifie qu’ils peuvent recharger la plupart des voitures électriques à 80% en moins d’une demi-heure. Grâce à cette avancée, les utilisateurs de voitures électriques peuvent désormais envisager des trajets longue distance avec plus de sérénité et moins d’arrêts prolongés pour la recharge.

Une nouvelle ère pour la mobilité électrique

Cette amélioration de l’infrastructure de recharge intervient à un moment opportun, compte tenu de l’augmentation de la demande pour les véhicules électriques. Aujourd’hui, près de la moitié des voitures neuves vendues en France sont soit hybrides, soit entièrement électriques. De plus, le gouvernement français a franchi un jalon important au printemps dernier en atteignant le cap des 100 000 points de recharge, un objectif initialement fixé pour fin 2021.

Des disparités régionales à prendre en compte

Si ces chiffres sont globalement encourageants, il est important de noter qu’il existe toujours des disparités régionales dans la distribution des points de recharge. Par exemple, certaines autoroutes, comme l’A29, sont entièrement équipées de bornes de recharge, tandis que d’autres, comme l’A12 et l’A14, n’en ont pas encore.

Une prévision de forte demande pour l’été

D’après Matthieu Dischamps, directeur général France de Powerdot, une entreprise opérant des bornes de recharge électrique, la consommation de recharge rapide a connu une augmentation signicative ces dernières années. Entre mai 2022 et mai 2023, une hausse de 29% a été observée sur leur réseau. De plus, pendant l’été 2022, une augmentation de 42% avait été enregistrée. Avec une augmentation constante du nombre d’immatriculations de véhicules électriques, on peut s’attendre à une multiplication par deux ou trois de la consommation de recharge rapide cet été par rapport à l’été 2022.

Des bornes de recharge rapide, mais en nombre suffisant ?

Malgré une augmentation impressionnante dans le déploiement des points de recharge, la question de leur suffisance reste centrale, surtout pendant les mois d’été où la demande est plus élevée. Moins de 10% des points de charge en France proposent une recharge rapide, un pourcentage encore inférieur à celui de l’Allemagne qui est de 19%. De plus, les stations de recharge sur les autoroutes pourraient être prises d’assaut cet été, en raison de leur emplacement pratique et de leur puissance de recharge élevée, ce qui pourrait entraîner des temps d’attente plus longs.

Une progression constante vers l’objectif fixé par l’Union Européenne

Malgré les défis, la France se rapproche de l’objectif fixé par l’Union européenne : une borne de recharge d’au moins 150 kW tous les 60 km d’ici 2025. Grâce aux progrès réalisés en matière d’infrastructure de recharge, la mobilité électrique est de plus en plus accessible et pratique, ce qui contribue à la croissance continue des ventes de voitures électriques et hybrides.

Lamborghini présente la SC63, sa toute première hypercar hybride pour la saison d’endurance 2024

En bref:

  • Lamborghini présente la SC63, sa première hypercar hybride pour la saison d’endurance 2024
  • La SC63 marque le retour de Lamborghini en course d’endurance et représente un pas de plus vers l’électrification de la gamme de la marque
  • La SC63 sera engagée en catégorie LMDh pour le championnat du monde d’endurance FIA et l’IMSA WeatherTech Sports Car Championship Endurance Cup

Un nouveau challenger italien dans la course

Ferrari, vainqueur des 24h du Mans en 2023, ne sera plus le seul représentant de l’Italie dans la saison 2024 du championnat du monde d’endurance. Lamborghini a révélé, lors du Festival of Speed de Goodwood, la SC63, sa première voiture d’endurance hybride qui s’alignera en catégorie LMDh pour la saison 2024.

Après Alpine et son A424, Lamborghini marque son grand retour en course d’endurance avec la SC63, un prototype innovant qui aura le défi de rivaliser dans deux compétitions majeures : le championnat du monde d’endurance FIA, comprenant entre autres les 24H du Mans, et l’IMSA WeatherTech Sports Car Championship Endurance Cup (WEC), qui inclut notamment les 24H de Daytona et les 12H de Sebring.

La SC63 : La première incursion de Lamborghini dans l’hybride en endurance

Pour la saison 2024 du championnat d’endurance, Lamborghini franchit un cap en se lançant pour la première fois dans la technologie hybride. Cette transition s’inscrit dans la stratégie « Direzione Cor Tauri » initiée en 2021, qui vise à électrifier l’ensemble de la gamme de Lamborghini d’ici fin 2024. Rouven Mohr, directeur technique de Lamborghini, souligne que la compétition est une opportunité d’accélérer les avancées technologiques : « Nous tirerons des leçons de notre expérience en sports mécaniques et nous les appliquerons autant que possible à nos futurs modèles de production. »

La SC63 est dotée d’un tout nouveau moteur V8 biturbo de 3.8 litres conçu spécifiquement pour la course par les ingénieurs de Lamborghini. Le moteur, dans une configuration dite « V froid », optimise le refroidissement et l’entretien des turbos tout en réduisant le poids total du véhicule. La puissance combinée du moteur et du système hybride est limitée à 680 ch (500 kW) conformément à la réglementation LMDh. La boîte de vitesses, la batterie et le moteur électrique doivent également être standard, tout comme le châssis, qui doit être produit par Dallara, Multimatic, Ligier ou Oreca. Lamborghini a opté pour le constructeur français Ligier pour le châssis de son prototype.

Un design emblématique et une livrée familière

La SC63 arbore un style typiquement Lamborghini. Les lignes anguleuses et la signature lumineuse emblématique en forme de Y à l’avant et à l’arrière trahissent son appartenance à la marque italienne. La carrosserie est le fruit d’une collaboration entre le Centro Stile de Lamborghini et l’équipe de conception de course.

La SC63 est revêtue d’une livrée verte Verde Mantis, déjà aperçue sur l’Huracan GT3. Une bande noire Nero Noctis s’étend sur toute la longueur de la voiture, passant par la cabine de pilotage, le diffuseur en carbone et l’aileron arrière. Le drapeau italien vert-blanc-rouge est également représenté, tout comme le logo du partenaire de longue date de Lamborghini, le fabricant de montres suisse Roger Dubuis.

Iron Lynx aux commandes de la SC63

L’équipe Iron Lynx, déjà partenaire de la Lamborghini Grand Final 2022, a été choisie pour piloter la SC63. L’équipe de pilotes se composera de Mirko Bortolotti, Andrea Caldarelli, Romain Grosjean et Daniil Kvyat, tous dotés d’une expérience riche et précieuse en Formule 1 hybride et qui ont contribué à la conception des commandes au volant du système hybride.

Deux SC63 vont être déployées en compétition à partir de 2024. La première participera à l’ensemble du championnat du monde d’endurance de la FIA, tandis que la seconde sera alignée dans le championnat nord-américain d’endurance de la série IMSA. Les tests de développement et de réglage de la voiture commenceront dans les prochaines semaines.

Le LMDh plutôt que le LMH pour la SC63

La décision de s’engager en catégorie LMDh plutôt qu’en LMH a été mûrement réfléchie. L’attrait du marché américain et les considérations budgétaires ont pesé dans la balance, comme l’explique Mohr : « Les États-Unis sont notre marché le plus important, donc l’engagement en IMSA était obligatoire, ce qui a rendu le LMDh plus attractif. Ensuite, c’est aussi une question financière. Le LMDh permet un budget plus stable. »

Un pas de plus vers l’électrification pour Lamborghini

La SC63 représente un nouveau chapitre dans l’histoire de Lamborghini. Comme l’a souligné Stephan Winkelmann, PDG de Lamborghini, « La SC63 est la voiture de course la plus avancée jamais conçue par Lamborghini. Elle incarne notre plan d’action ‘Direzione Cor Tauri’ présenté par notre marque dans notre objectif d’électrification de notre gamme de produits ».

Frédéric Lequien, Directeur Général du Championnat du Monde d’Endurance, a salué l’arrivée de ce nouveau prototype : « Toutes mes félicitations à Lamborghini et Iron Lynx pour leurs efforts considérables dans la conception de la nouvelle SC63, une magnifique machine qui sera, à n’en pas douter, également très populaire auprès de nos fans. »

Toyota se lance dans la course électrique avec une stratégie audacieuse

Un changement de cap pour Toyota

Jusqu’à récemment, le géant automobile japonais, Toyota, se montrait réticent à l’égard de l’électrification. Mais une réorientation stratégique majeure a mis l’entreprise sur la voie de l’électrification, avec une détermination renouvelée. Sous l’impulsion de Koji Sato, le nouveau PDG et ardant défenseur de l’électrique, Toyota a pris la décision audacieuse de passer à une production entièrement électrique.

Une transition ambitieuse vers l’électricité

En avril 2023, Koji Sato a dévoilé la nouvelle stratégie de Toyota : produire 1,5 million de véhicules électriques par an et mettre sur pied une division dédiée au développement et à la production de véhicules électriques. Avec pas moins de 10 nouveaux modèles de véhicules électriques prévus d’ici à 2026, la marque japonaise s’engage résolument dans la voie de l’électrification.

Une technologie de batterie révolutionnaire

L’ambition de Toyota ne s’arrête pas là. La marque a promis de développer des véhicules électriques capables de parcourir 1500 km avec une seule charge. Pour atteindre cet objectif ambitieux, Toyota a investi massivement dans le développement de batteries à l’état solide, une technologie prometteuse qui offre de nombreux avantages, notamment:

  • Une diminution du temps de recharge
  • Une augmentation significative de la capacité de stockage d’énergie
  • Une réduction des risques d’incendie liés à la batterie

La mutualisation : une stratégie d’économie

Cependant, ces innovations technologiques ont un coût. Pour financer ses investissements en recherche et développement, Toyota envisage de recourir à une stratégie éprouvée : la mutualisation. Le constructeur prévoit de développer une nouvelle plateforme pour ses véhicules électriques d’ici 2026, qu’il compte partager avec ses partenaires, notamment Subaru, Mazda, Daihatsu et Isuzu. Cette mutualisation des ressources permettra de réduire les coûts de développement et d’accélérer le cycle de production.

Une technologie de pointe pour une autonomie record

Au-delà de la mutualisation, Toyota mise sur l’innovation. Le géant de l’automobile japonais travaille sur une technologie de batterie révolutionnaire capable de charger une voiture en seulement 10 minutes pour une autonomie de 1200 kilomètres. Cette avancée technologique pourrait bouleverser l’industrie automobile électrique. Toyota prévoit de mettre sur le marché des véhicules équipés de ces batteries solides d’ici 2027 ou 2028.

Toyota face aux défis du marché automobile

Malgré ces avancées, Toyota doit faire face à plusieurs défis. D’une part, l’industrie automobile doit encore surmonter la stagnation des émissions de CO2. Malgré les progrès techniques et l’électrification, les émissions de CO2 issues de l’automobile sont restées presque stables en France depuis une décennie.

D’autre part, le vieillissement du parc automobile et la popularité croissante des SUV ont contribué à freiner la baisse des émissions de CO2. Les SUV sont souvent pointés du doigt pour leur impact environnemental, du fait de leur poids et de leur consommation énergétique plus élevés.

Un avenir électrique pour Toyota

Malgré ces défis, Toyota est déterminée à prendre le virage de l’électrique. La stratégie ambitieuse de la marque et ses investissements dans des technologies de pointe pourraient bien la placer à l’avant-garde de l’innovation automobile. Dans un contexte de transition énergétique et de lutte contre le changement climatique, il est plus important que jamais pour les constructeurs automobiles de se tourner vers des solutions plus durables et respectueuses de l’environnement.

L’Europe s’arme pour la transition vers l’électrique : nouvelles lois et batteries durables

En bref:

  • Deux nouvelles lois européennes pour faciliter la vie des conducteurs de voitures électriques : paiement par carte bancaire et une carte interactive des bornes de recharge.
  • Une borne de recharge tous les 60 km sur les axes européens d’ici 2030.
  • Un règlement européen sur les batteries pour les rendre plus durables et compétitives.

Faciliter la vie des conducteurs de voitures électriques

Dans le contexte de l’arrêt prochain de la production de véhicules thermiques, l’Europe entend faciliter l’usage des voitures électriques. Le Parlement européen a adopté deux nouvelles lois dans cette perspective. La première offre aux conducteurs la possibilité de payer par carte bancaire, et ce sans contact, lorsqu’ils utilisent une borne de recharge. Jusqu’alors, le paiement nécessitait l’usage d’une application. Désormais, les prix seront affichés clairement sur les bornes, tout comme pour les stations-service traditionnelles.

En parallèle, l’Europe prépare une carte interactive qui indiquera la disponibilité, le temps d’attente et le tarif des bornes de recharge. Cette initiative vise à aider les conducteurs à localiser facilement un lieu où recharger leur véhicule électrique.

Une infrastructure de recharge en expansion

Le Parlement européen a également approuvé une loi prévoyant l’installation d’une borne de recharge tous les 60 kilomètres d’ici 2030. Cette mesure concerne les pays situés le long des principaux axes de transport et de communication qui relient les différentes régions de l’Union européenne.

Pour les poids lourds, des bornes de recharge seront installées tous les 120 kilomètres avec une puissance entre 1,4 MW et 2,8 MW selon la route. Ainsi, comme pour le carburant traditionnel, il sera plus facile de trouver une station où se recharger pour continuer son parcours.

Un futur règlement pour des batteries plus durables

Le règlement européen sur les batteries vise à rendre celles produites dans l’Union plus durables et plus compétitives. Ce règlement, qui couvre l’ensemble du cycle de vie des batteries, de l’extraction des matières premières au recyclage, ambitionne de faire des batteries européennes les plus écologiques au monde.

La loi a été massivement approuvée par les États membres, marquant ainsi la volonté de l’Europe de rivaliser avec les géants asiatiques et américains dans ce domaine. Les batteries importées dans l’Union européenne devront également répondre aux nouvelles normes.

Un pas vers l’économie circulaire

Afin de réduire les déchets, le règlement fixe des objectifs de collecte des batteries en fin de vie. Une fois collectées, les matières premières critiques seront récupérées à partir des batteries usagées, permettant ainsi de les maintenir dans la boucle de production européenne.

Lutte contre le travail des enfants

Les nouvelles règles de devoir de vigilance exigent des opérateurs qu’ils vérifient la source des matières premières utilisées pour les batteries mises sur le marché, dans le but de prévenir les cas de travail des enfants et de conditions de travail abusives.

Le dispositif de location de véhicules électriques pour 100 euros par mois toujours en attente

Engagement de campagne d’Emmanuel Macron en 2022, l’offre de leasing de véhicules « propres » à 100 euros par mois, réservée aux automobilistes les plus modestes, se fait toujours attendre. Le gouvernement affirmait avoir finalisé le « schéma » de ce dispositif de « leasing social », et assurait délivrer « les premières livraisons de véhicules en 2024 ». Cependant, alors que l’échéance approche, le flou demeure, notamment concernant sa mise en pratique.

La location du véhicule serait encadrée par un contrat de 2 ans minimum et pouvant aller jusqu’à 5 ans. Des annonces sont attendues dans les jours qui suivent. Le décret précisant les contours de la mesure est lui attendu pour la rentrée.